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Event 1, sujet 2: Le siège de Port-Réal (libre)

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Elbert avait lu le message des mains mêmes de Jon Arryn. « Noires ailes, noires nouvelles » disait le dicton ! Pouvait-elle être pire en ce jour ?  A l'heure actuelle, la capitale était assiégée par une armée menée par Stannis Baratheon et son frère Renly. Une armée composée de sauvages de l'est. Le genre de menace que peu d'habitants de Westeros avaient la chance ou la malchance de combattre sur la terre qui les avaient vu naître. Contemplant une carte du royaume, Elbert observa son Suzerain placé des pions de bois sur la carte pour symboliser les armées ennemies. Les forces de l'aînée étaient présentes au sud de Port-Real tandis que celle du cadet tenait le Nord. Ce serait probablement sur lui que les troupes du Val fonderaient, à n'en pas douter. Le Bief et les troupes de l'Orage se chargeraient du Sud. Quant à l'Ouest, il prendrait part là où cela leur plaira. Tywin Lannister était assez fin stratège pour agir le plus intelligemment possible.

Tout ceci n'augurait rien de bon pour les Sept Couronnes mais les Arryn se devait d'honorer leur alliance avec la Couronne. Ils avaient eut tant de mal à à regagner l'estime du roi qu'il ne fallait pas gâcher tout le travail accomplis sur un simple coup de tête. D'autant plus que le Faucon de Lumière ne souhaitait pas entaché l'honneur de son mariage. Chassant ses pensées de son esprit, le jeune homme discuta du plan de bataille avec son oncle. La flotte du Val se réunirait à Goëville, y déchargerait des troupes et partirait vers la baie de la Néra afin de rejoindre d'éventuelles autres forces navales et de forcer le blocus de la baie de la Néra. Si la flotte de Peyredragon et d'autres maisons insulaires étaient capables de se joindre à leur flotte voir même celle de la Treille, ils pourraient submergés l'ennemi dans la Baie et les forcer à se replier vers sa partie la plus mince.  La précipitation créerait probablement des collisions inévitables et les défenseurs sur les murs n'auraient plus qu'à se charger des fuyards. Quant à l'ost du Val, il descendrait la route royale jusqu'au Trident et descendrait jusqu'à la Capitale. Sans nulle doute, une fois sur place, les armées des Terres de la Couronne ainsi que celles du Conflans se trouveraient déjà sur place. Le ban avait été levé à la hâte et certains une majorité des gens du communs n'avaient pas reçus la moindre formation martiale et se révéleraient probablement aussi utile que des tétons sur une cuirasse. Cependant, Elbert était convaincu qu'ils pourraient prendre l’avantage sur Renly Baratheon. Comment pourrait-il résister aux Seigneurs du Val, du Conflans voir même des Terres de la Couronne ?

Monté sur son cheval, Elbert se tenait en tête de l'ost en compagnie des sommités du Val et d'une personne qui aux yeux de beaucoup n'avait strictement rien à faire là : Daenerys, son épouse. Le Chevalier avait compté laisser sa dame à Roche-aux-runes, siège de la famille Royce en compagnie de sa mère car il estimait que sa princesse ne se sentirait pas à son aise seule aux Eryés, après la tragédie nuptiale qui s'y était déroulée. Son aimée avait cependant insisté pour l'accompagner et voir de ses propres yeux le siège de Port-Real. Daenerys avait partagé sa vie entre cette citée et Peyredragon. De plus sa famille étaient assiégées. Comment pouvait-il lui refuser de le suivre même si cela l'exposait grandement au danger ? Après de longues discussions, il avait finalement cédé mais avait fait promettre à son épouse qu'elle suivrait ses ordres sans rechigner et qu'elle porterait constamment des vêtements de protections. Elbert lui avait fait même apprêter des pièces d'armures, disparates mais à sa taille. Le temps ne lui avait pas permis de faire forger une armure complète de plate et d'écrevisse assez résistantes et esthétiques pour sa dulcinée. Peu après leur noces, le jeune homme avait commencé à apprendre à la Targaryen à se défendre avec une dague pour commencer. Il ne pouvait pas toujours être là pour la protéger et il se méfiait comme de la peste de Viserys Targaryen. La savoir ici le préoccupait au plus haut point mais la présence de sa princesse n'apportait pas que des désavantages. Chaque soir, il pouvait s'endormir contre elle. La sentir lovée contre lui avait le don de lui conférer constamment le sourire et de lui faire passer des nuits bien plus agréable que la plupart des hommes se rendant sur un champ de bataille. En parlant de bataille, ils arriveraient des quelques heures sur place. La capitale n'était plus très loin ! Pourvu qu'elle tienne bon !
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Après l’attaque audacieuse de Rowen Hightower sur l’animal de tête, la bête s’était écroulée de tout son long en encombrant l’avenue de son cadavre. Les autres éléphants de guerre immobilisés ne tardèrent pas à devenir des cibles pour les archers qui s’entassèrent sur les toits et quand bientôt la moitié d’entre eux fut abattus, les survivants décampèrent en repassant la porte du Lion complètement détruite. Au Nord de la ville Renly Baratheon ne disposait pas d’autant de catapultes et d’engins de siège que son ainé, mais il avait en revanche deux trébuchets, si immense qu’ils n’avaient toujours pas été finis de les monter avant l’assaut. Ils auraient pu l’être si les fanatiques n’avaient pas lancé leur attaque prématurément. Mais dans l’urgence, les disciplinés immaculés étaient parvenus à achever de mettre sur pieds les deux machines effroyables. Une fois en marche, on ne tarda pas à voir les deux trébuchets assaillir la porte du Dragon sous une pluie de projectiles monstrueux. L’enceinte résista, mais pas les portes bardés de fer et les herses, qui ne tardèrent pas à être réduites en charpie tout comme à la porte du Lion avant l’arrivée des éléphants.

Les défenseurs avaient pu repousser avec méthode et intelligence l’assaut désorganisé des fanatiques contre les murs du sud et l’attaque plus implacables des esclaves guerriers au Nord. Mais avec l’effondrement des portes du Lion et du Dragon, le sort de la ville semblait scellé. Chacune des deux armées commandées par les frères Baratheon ne tarderaient pas à se mettre en marche et à s’engouffrer dans les deux brèches quand la poussière serait retombée, après l’interlude offert par la marche des éléphants de guerre. Mais c’était sans compter sur les secours venus des contrées alentours pour rompre le siège et sauver la cité. Les adeptes de R’hllor et les esclaves d’Astapor durent faire volte face pour affronter l’arrivée inopinée des renforts du Conflans, du Val et d’autres encore. La plupart des armées auraient décampées, mais ici les immaculées sans états d’âmes qui ne connaissaient pas l’angoisse gardèrent la position et tournèrent leurs piques vers le nouvel assaillant. Pendant que les fanatiques de R’hllor, loin de désespérer face à l’arrivée de nouveaux adversaires, foncèrent sur eux avec un enthousiasme qui faisait peur à voir. Sans doute voyaient-ils cette menace comme une mise à l’épreuve de leur dieu. Dans tous les cas, le comportement jusqu’au boutiste des forces de l’orient montrèrent bien à tous que la victoire contre l’envahisseur n’était pas encore acquise.

Rhaegar Targaryen pour sa part fut à la fois ravit de voir surgir les renforts attendus. Il fut encore plus ravit d’apprendre l’identité de celui qui avait accomplit l’exploit d’abattre le plus dangereux des éléphants, empêchant ainsi l’horrible colonne de pachyderme de poursuivre plus loin son avancée pleine de dégâts. Le roi n’avait qu’une parole. Le Hightower aurait la main de sa fille et pourrait l’appeler père. Il ne regrettait pas d’avoir confié le commandement du Guet de Port-Réal à l’un de ceux qui était devenu par la force des choses, l’un des sauveurs de la ville ces dernières heures.

Mais très vite une mauvaise nouvelle fut apportée par une estafette. Si les adeptes du dieu rouge et les immaculés avaient délaissés l’assaut prévu et attendu sur les deux portes effondrées, ce n’était pas le cas d’un escadron tout particulier des forces Baratheon. Les cavaliers Dothrakis avaient été gardé à l’écart par Renly, qui conscient de l’absence de cavalerie lourde dans ses rangs, voulaient les garder avec précaution pour le final de l’assaut lorsqu’il faudrait mettre à sac la cité. Mais les centaines de dothrakis, furieux d’en être réduit à servir de seconds couteaux, décidèrent de ne pas tenir compte des ordres et ignorèrent l’arrivée des renforts ennemis. On leur avait promit du pillage et ils décidèrent de prendre leur due. Ils galopèrent en hurlant vers la porte du Dragon effondrée et ne tardèrent pas à pénétrer dans la ville servit par leur vitesse. Ils semèrent bientôt la mort et la confusion dans toutes les rues entourant la colline de Rhaenys. La rumeur et l’affolement parvinrent au roi qui ordonna aussitôt à tous ceux qui tenaient encore une épée de se rendre au Nord pour repousser ce nouveau fléau. Malgré leur faible nombre, les dothraki étaient des combattants aguerris doté d’un acharnement effrayant. Le roi qui avait retrouvé espoir depuis l’arrivée de ses vassaux au secours de sa ville, décida de prendre les choses en main et de rejoindre son fils Aegon, qu’il pensait trouver à son QG de la Fossedragon, ensemble ils repousseraient l’assaut. Rhaegar monta sur son destrier accompagné d’une faible escorte et se dirigea à toute vitesse vers la colline de Rhaenys. Il tomba en plein sur une scène d’escarmouche des dothraki massacrant à tout va dans les rues. Ceux-ci perçurent les nouveaux venus et tournèrent leurs armes contre eux. L’escorte de Rhaegar qui ne valait pas ces sauvages cavaliers pour la lutte à cheval, s’effondra vite. Il ne resta que le roi seul face à cette multitude. Son cheval terrassé sous lui, il se dégagea et se tourna avec résolution vers les cavaliers qui l’encerclaient, prêt à charger. Il tourna la tête désespérément, à la recherche d’un allié à proximité et ne vit que des corps sans vie. Tenant fermement son épée il cria vers ses ennemis aux sourires narquois :

« Pauvres fous, en pénétrant ici vous avez signez votre propre perte ! Toutes vos têtes seront enfourchées sur les piques de ma citadelle dès demain ! »

Ce n’était que pure bravade par orgueil. Rhaegar savait qu’il n’allait pas réchapper à ce qui allait suivre et maintint sa garde alors qu’une seule pensée traversait son esprit : son père le roi fou mort au pied du Trône de Fer.


HRP : pour des raisons qui apparaitront plus tard en RP, laissez Quentyn Sambrelyn sauver la vie du roi XD
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Le Jeune dragon de Port-Réal.

Un peu long comme surnom. Mais pas mal. Après tout, les Targaryen avaient déjà eu leur jeune dragon. S'ils étaient deux, cela risquait d'amener à quelques confusions. Aegon restait sur le remparts alors qu'il regardait les archers tirer des flèches pour achever les derniers Immaculés à leur porté. Les flammes en avaient très certainement emporté des centaines. Mais il en restaient encore certainement des milliers. Pour le moment, personne n'allait se risquer à approcher des rempares. Mais cela ne leur donnait qu'un léger sursit. Demain au plus tard, le feu serait éteint et Aegon savait qu'il n'aurait pas assez de feu greijois pour recommencer. Et puis, dans tout les cas, il doutait fortement que Renly et ses officiers se fassent avoir une seconde fois de la même façon.

Au mieux ils avaient gagné un délais. Mais même en comptant qu'ils avaient tué deux milles Immaculés ainsi, jamais la cité ne pourrait tenir si elle n'était pas rapidement secourue par les vassaux des terres de la couronne.

Ser Quentyn tenta de proposer une idée. De mener les hommes vers un autre front.

Il fut assez sèchement remis à sa place par Tom la Terreur. Celui-ci abattit son poing gantelé sur sa tête, produisant un tintement de cloche assez sonore.

« Tu tiens le rang gamin. Joue pas les héros. »

La manie fort chevaleresque des guerrier des Sept Couronnes à se porter au devant du danger avait souvent conduit à des victoires extra-ordinaire qui peuplaient les légendes en chansons de gestes. Mais cela avait amené au moins autant de véritables désastres militaires parce qu'une bande de noble en goguette avait crut pouvoir renverser le court d'une bataille et avait fichu n'importe quoi. La discipline et l'organisation martiale laissait franchement à désirer dans le royaume. On comptait encore trop sur l'héroïsme et la bravoure individuelle au goût du jeune prince. C'était efficace, mais les Immaculés prouvaient qu'il était plus efficace de compter sur la coordination et la discipline.

S'ils en avaient tué plusieurs centaines, c'était parce qu'ils les avaient prit par surprise. Pas parce qu'ils avaient surpassé leurs compétences martiales.

Aegon regardait sur la coline les deux énormes trébuchés qui commencèrent à tirer sur la porte du dragon et ne put s'empêcher de pousser un juron sonore.

Il faudrait quelques tirs aux eunuques afin d'ajuster la trajectoire de leurs projectiles. Mais une fois que se serait fait, la porte ne tiendrait pas très longtemps. Et si jamais la porte cédait, les Immaculés auraient le champ libre pour entrer dans la ville. Le jeune homme ferma les yeux pour tenter de se concentrer sur le temps qu'il leur restait.

Au vu de la taille des engins... et si leurs artificiers n'étaient pas des manches...

« Ser Thomas, Ser Quentyn, rassemblez autant d'hommes montés que vous le pourrez sur la place des étoffes. Vous avez dix minutes. »

Assez rapidement, le prince fit de même en redescendant de la muraille. Il y abandonna les archers ainsi que quelques hommes d'arme. Personne n'allait s'approcher de ce rempars tant que le feu brûlerit, mais on ne savait pas trop, mieux vallait être prudent.

L'armure rendait la descente des escaliers plus compliquée que la monté, mais Aegon parvint à se tirer du périlleux exercice sans avoir la honte de finir sur les fesses.

Au pied du rempares, ses hommes et lui montèrent sur leurs chevaux.

« Alysson. Allez le long du murs. Ramenez autant d'hommes que vous pourrez. Dites leurs d'arrêter la construction de l barricade et de renforcer la défense de la Fossedragon. Vous avez le commandement. »

Aegon se mit en route suivit de ses hommes vers la place des étoffes où il s'arrêta.

Régulièrement, il entendait les rochers tomber sur la muraille, la porte ou à proximité dans la ville, mais lui et ses hommes restaient là. Son plan avait tué plusieurs centaines d'Immaculés en un éclair. Il semblait donc que cela lui ait valut une certaine reconnaissance de la part des vieux combattants. Assez en tout cas pour qu'ils ne bougent pas tant que le prince leur avait dit de ne pas bouger.

Pour sa part, Aegon avait rabattu la visière de son bassinet. Et même si à l'intérieur de ce casque, il ne voyait pas grand chose, qu'il y faisait trop chaud et que le bruit de sa propre respiration était en passe de le rendre sourd, il valait mieux cela plutôt que de laisser les soldats voir l'expression de terreur sur son visage.

« Robb, appela-t-il. »

Son ami s'avança vers lui.

« Robb... si... si... tu voudra bien trouver Talya Baelish ? Il faudrait que...dis lui... trouve quelque chose de circonstance. »

Il n'entendit pas de réponse. À cet instant, Ser Quentyn et Ser Thomas faisaient irruption dans la place avec des cavaliers lourdement armé ou de simple sergent. Un homme était même monté sur un poney.

Leurs sabot projetèrent une nuée d'éclair sur les dalles de la place.

Aegon resta un certain temps sans rien dire jusqu'à ce qu'un énorme fracas retentisse. La porte du dragon avait cédé.

Une grande clameur retentit au dehors, mais également le son d'un cor. Le jeune prince se fit la réflexion que les Immaculés n'utilisaient pas de cors. Était-ce les renfors ?

Le son de centaines de chevaux qui approchaient commença à se faire plus pressant. Le jeune prince comptait les secondes.

« Robb Stark. Vous et ser Quentyn vous mènerez vos hommes à droite lorsque nous aurons quitté la rue de la soie. Ser Rivers, vous suivrez l'étendars à gauche. Nous sortons de la ville. »

Il fallait faire taire ces trébuchés ou il raseraient la moitié de Port-Réal.

Aegon avait donné ses ordres en faisant un effort surhumain pour que sa voix ne tremblent pas.

Puis, il donna le signal et les cavaliers entrèrent à sa suite dans la rue de la soie.

Ils parcoururent la moitié de la rue au pas avant de percevoir les bruits des combats. Aegon leva sa lance et ils passèrent au trot.

La sortie était à une quinzaine de mètres lorsqu'ils virent les Dothrakis. Aegon talonna sa monture et abaissa sa lance. Derrière lui, tous faisait de même, choisissant la cible et se préparant à l'impact.

Les Dothrakis les repérèrent assez vite et tirèrent dans leur direction une volée de flèches qui rebondirent sur les harnois et les lourds caparaçons. Aegon sentit un choc lorsqu'une des flèches se planta dans son écu.

Chêne et fer, garde moi de l'enfer.

Le jeune prince serra sa lance et tenta de la pointer sur un grand guerrier aussi large que Tom la terreur. La cible était énorme.

*Comme à la quitaine*

Puis le choc.

La lance n'avait pas atteint le centre de sa cible, mais l'absence d'armure du Dothrakis ne l'empêcha pas de se voir arracher la moitié de la poitrine par la pointe de métal.

La lance du prince n'était pas brisée, mais il s'en débarrassa, trop encombrante, pour tirer son épée. Il la fit mouliner tout en tirant ses rênes sur la gauche. Il ne savait pas s'il y avait des hommes ni combien derrière lui. Tout ce qu'il voyait, c'était ce voile rouge qui recouvrait sa vision et les flammes qui, au loin, marquait la porte du dragon comme s'il s'était agit de la porte des sept enfers.

Thomas Rivers riait à gorge déployée en abattant son énorme flamberge sur ceux qui étaient assez fous pour l'approcher.

Passer la porte.

Détruite les trébuchets.

Feu et sang.
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La proposition de Quentyn ne fut pas spécialement appréciée par ser Thomas. « Tu tiens le rang gamin. Joue pas les héros. » Son gant ganté sur le casque du jeune chevalier fit sonner comme un éclair à l'intérieur de sa tête, mais il préféra ne pas réagir : s'ils ne s'étaient pas trouvés dans une situation si néfaste, nul doute que Quentyn aurait défié en duel ce grand type. Ravalant sa fierté, il se contenta de hocher la tête, tandis qu'ils furent tous interrompus par un bruit caractéristique : des énormes rochers étaient envoyés contre les remparts ! De tous les trébuchets entrepris par Renly, seuls deux se trouvaient en état de fonctionner, et déjà le bruit assourdissant des impacts sur la Porte du Dragon résonnait dans les rues. Nul doute que bientôt une brèche serait ouverte dans les murs, permettant à l'envahisseur d'entrer dans la capitale. Seule une sortie de cavalerie pourrait détruire les trébuchets, mais Renly disposait d'une horde complète de Dothrakis prêts à contrer tout assaut à l'extérieur des murs. Mais déjà venaient les ordres du prince, qui ne comptait pas rester dans l'inaction. « Ser Thomas, Ser Quentyn, rassemblez autant d'hommes montés que vous le pourrez sur la place des étoffes. Vous avez dix minutes. » Hochant la tête, Quentyn rengaina son épée : il en aurait bien assez tôt besoin. Faisant à attention à ne pas se briser le coup en tombant des escaliers, Quentyn accepta l'aide du jeune garçon lui proposant une monture afin de se mettre en selle : tâche bien compliquée que de se hisser sur un haut cheval de guerre tout d'acier vêtu ! Une fois que ser Thomas fut également prêt, tous les deux se lançant au galop dans des rues désormais désertes de toute population, celle-ci fuyant au mieux les murs où bientôt se dérouleraient de sanglants combats.

La place des étoffes semblait avoir été transformée en écurie de relais en plein air, des chevaux attachés un peu partout, leurs cavaliers s'affairant à préparer leurs armures et lames. Faisant irruption au milieu de la place, les deux chevaliers ordonnèrent la mobilisation de toute personne pouvant les accompagner à cheval afin d'aller porter leur soutien à Aegon. Leur racontant comment il s'était débarrassé de centaines d'Immaculés, Quentyn afficha un sourire sur beaucoup de visages. Et moins de dix minutes plus tard une petite force de cavalerie débarquait face au Prince de Peyredragon : personne ne portait la même armure, le même blason ou les mêmes couleurs, mais l'apparence importait bien peu en ces heures de détresse. Puis comme un coup de tonnerre venu des abysses, la Porte du Dragon céda, des morceaux de bois volant au alentours. Un homme fut transpercé par un éclat de la taille d'un bras. Un cors résonna, accompagnant la clameur venue des plaines au nord de la ville. « Ce ne sont pas les Immaculés ... » Mais avant que Quentyn ne puisse s'interroger d'avantage sur la provenance du cors, Aegon ordonna rapidement la suite des opérations. « Robb Stark. Vous et ser Quentyn vous mènerez vos hommes à droite lorsque nous aurons quitté la rue de la soie. Ser Rivers, vous suivrez l’étendard à gauche. Nous sortons de la ville. » Satisfait de ne pas être auprès de ser Thomas, dont Quentyn n'avait oublier la remise à l'ordre, le jeune homme hocha la tête, tandis que les cavaliers se divisaient naturellement en deux. A l'intérieur de sa visière, Quentyn transpirait abondamment, sa respiration chauffant encore plus l'atmosphère humide régnant entre le métal et sa peau moite. Si seulement il pouvait se laisser glisser le long d'une rivière d'eau claire et fraîche ... mais il s'engageait aux côtés de Robb Stark et de leur petite cavalerie derrière Aegon dans la Rue de la Soie. Mais déjà des bruits de combats leurs parvenaient. Ainsi donc ils sont déjà entrés ? Sentant l'excitation le gagner, Quentyn resserra le prise sur la lance obtenue de la part d'un écuyer, tandis que leurs chevaux commencèrent à trotter sur ordre d'Aegon.

Les Dothrakis se trouvaient déjà dans la place sur laquelle donnait la porte défoncée, tailladant de tous les côtés les défenseurs quelque peu mal organisés. Voyant une nouvelle menacer arriver sur eux, les cavaliers sauvages firent voler une nuée de flèches, dont la plupart ricochèrent sur les lourdes armures. Et malgré son écu levé, Quentyn s'en tira indemne : aucun trait ne lui semblait destiné. Choisissant sa cible, un guerrier à l'aspect redoutable et à la longue barbe tressée, le jeune homme allongea le bras afin d'augmenter la portée de sa lance, bien supérieure à l'arakh du dotrhaki. Ce dernier encaissa la pointe acérée sur le bas du ventre, l'acier s'enfonçant sans problème dans la peau nue du sauvage, lui causant une large ouverture béante. Alors que son opposant tombait déjà de sa selle, ses intestins se vidant sur les pierres maculées de sang, Quentyn se lança dans la mêlée. Les secondes suivantes semblèrent durer au chevalier des heures, et sans qu'il ne s'en rende compte, ils fut traîné sur l'extérieur de la mêlée. Les Dothrakis se battaient vaillamment, mais leurs lames ricochaient sur les armures, tandis que leurs corps se déchiraient sous l'effet des hommes de la capitale. Mais pour chaque sauvage tué deux prenaient sa place, tandis qu'une horde de ces cavaliers s'engouffrait par la Porte du Dragon.

Tout à coup, Quentyn entendit du bruit derrière lui. Faisant tourner sa monture, il vit un groupe de plusieurs Dothrakis s'engouffrer dans une rue, cherchant à s'éloigner du combat principal. Ils voulaient sûrement semer la terreur dans les rues de la capitale ! Quentyn ne pouvait les laisser agir impunément, mais il ne pouvait emprunter beaucoup des cavaliers luttant au milieu des Dothrakis. Et sans qu'il n'en connaisse la raison, le jeune chevallier-errant se trouva aux prises avec un étrange pressentiment ... il devait arrêter ces adversaires, mais comment ? Ayant lui aussi vu ce détachement s'en aller, ser Thomas sembla comprendre le dilemme auquel était confronté Quentyn. « Tenez votre place, c'est un ordre du  prince. » Serrant les dents, Quentyn défoula sa colère sur un Dothraki un peu trop impétueux, lui tranchant le bras d'un coup net. « Le roi ! Il arri ... » Un garçon d'écurie arriva en hurlant l'arrivée prochaine du roi ... mais déjà un Dothraki mettait fin à ses jours d'un coup impitoyable d'arakh. Quentyn haussa un sourcil ... le Roi Rhaegar en personne, sur le champ de bataille ? Nul doute qu'avec un tel guerrier à leurs côtés, les défenseurs ne pourraient que repousser ces envahisseurs ! C'est alors qu'une évidence éclaira l'esprit embrumé de Quentyn : le gamin venait de la même rue où le détachement de Dothrakis s'en était allé ! Ils allaient donc tomber face à face avec le Roi ! Ignorant les hurlements de ser Thomas, Quentyn rassembla une dizaine de cavaliers encore valides. « Il faut sauver le roi ! » Lançant sa monture au galop, dont les sabots semblèrent voler sur les pavés teintés de rouge, Quentyn sentit une douleur sourde à son épaule. Il se souvenait d'un coup de arakh assez violent pour l'amputer net, mais le choc avait en partie été absorbé par son armure. La force du coup devait avoir froissé un muscle ou fêlé un os, mais il y avait plus important pour le moment : le Roi ne pouvait succomber face à ces Dothrakis, sans quoi la résistance de la cité volerait en éclats ! Quelques rues plus tard, ils tombèrent face à une scène d'horreur : le Roi Rhaegar se tenait seul face à des cavaliers sauvages, son escorte gisant à ses pieds. Sourire sur les lèvres, épée au clair, il prétendait affronter dignement ces mortels opposants. C'est le même Rhaegar qu'au Trident. L'instant présent resterait gravé pour longtemps dans l'esprit du jeune chevalier, celui d'un Roi se tenant face à la mort, la bravant fièrement, épée et sourire pour seules armes. Mais il ne se battait pas seul. Pas aujourd'hui. « Notre roi a besoin d'aide ! Protégez-le à tout prix ! CHARGEZ ! POUR RHAEGAR ! » Son hurlement se perdant dans celui de ses hommes, Quentyn sentait sa monture galoper à vive allure sous son corps, il pouvait sentir la masse constituée par sa petite force de dix cavaliers se déplacer comme une seule personne. Tel un poing de fer, cette charge prit les Dothrakis par surprise, brisant leurs rangs comme un épis de blé sous un vent violent. Dans la charge, Quentyn pointa son épée, désormais souillée de sang ennemi, contre le premier opposant venu, la pointe s'enfonçant avec violence dans son dos. La lame glissa le long des côtes, la vitesse et la force du coup taillant la moitié du torse du cavalier sauvage en deux. Tandis que déjà ses entrailles se vidaient, Quentyn se plaça aux côtés du roi, bientôt imité par ses hommes. Ils formaient comme un bouclier protecteur autour de Rhaegar Targaryen. « Majesté ! » Quentyn ne savait trop comment l'on s'adressait au roi des Sept-Royaumes, mais au vu des circonstances, quelques entraves au protocole ne devraient pas poser trop de soucis. « La Porte du Dragon n'est plus, les Dothrakis sont entrés mais sont aux prises avec sa majesté le prince Aegon et ser Robb. Mais les murs sont nôtres pour le moment. Nous devons les rejoindre afin de vous protéger. » Ce ne fut qu'une fois ses paroles prononcées que Quentyn les regretta : il venait de donner un ordre à l'homme le plus puissant de Westeros, l'un des guerriers les plus doués et expérimentés qui soit. Conscient de son erreur, pourtant partie d'une bonne intention, il garda son regard dardé sur les Dothrakis, qui se remettant de cette attaque surprise, ne tarderaient pas à repartir à l'assaut ...
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Le siège de Port-Réal


Event 1, partie 2 (RP libre)
Jorah regardait l'horrible spectacle depuis l'endroit ou il se trouvait, la main serrée sur la poignée de son épée. Au sud, les défenseurs semblaient faire face aux éléphants de guerre et aux fanatiques de Stannis, qui essayaient de s'engouffrer en ville par la porte de Lion, totalement détruite par une salve de catapultes et une charge de pachydermes. Jorah ignorait ce qui se passait derrière les murs de la ville, mais le combat devait sûrement être acharné. Et si ils n'avaient pas reçu des ordres contraires, toute l'armée de Renly se serait dirigée vers la Porte du Lion. Mais les ordres étaient clairs. Renly devait faire entrer ses Immaculés par le nord, pour prendre les défenseurs en tenaille. Pour leur ôter tout espoir de fuite. Les deux Baratheon n'attendaient qu'une chose de cette bataille. La fin de la lignée Targaryen.
Pour l'instant, Jorah et la petite troupe qui l'accompagnait ne pouvaient rien faire d'autre que regarder le feu grégeois consumer tous ceux qui étaient assez idiots pour s'en approcher. C'est alors que les trébuchets se mirent en marche. Renly avait enfin fini de les mettre en place, et les monstrueux engins de siège commencèrent à se mettre au travail. Et la Porte du Dragon fit les frais de l'assaut des deux armes. Elle ne tint que quelques instants, avant d'être broyée de manière impitoyable par les projectiles. Maintenant qu'un accès était dégagé pour entrer en ville, l'armée de Renly pouvait progresser, et commencer son sinistre travail. Les Dothrakis n'étaient là que pour finir le travail, qui serait sérieusement mâché par l'armée d'esclaves eunuques.
C'est alors qu'une clameur sauvage s'éleva des lignes arrières de l'armée de Renly. Se tournant sur sa selle, Jorah vit que les lignes étaient enfoncées par des renforts venus pour défendre Port-Réal et le roi. À présent, Renly se trouvait obligé de combattre sur deux fronts. Et avec de la chance, Stannis était peut-être lui aussi obligé de se défendre contre des troupes venues en renfort. Jorah ne pouvait que prier les Anciens Dieux pour que son souhait se réalise. Ainsi obligés de combattre sur deux fronts, les deux frères allaient finir par commettre de erreurs, erreurs qui allaient causer leur chute. Et enfin, le chevalier pourrait rentrer chez lui avec la tête haute.

Soudain, il vit la horde Dothraki fondre vers la ville, visiblement avide de sang et de pillages. Les idiots désobéissaient aux ordres de Renly pour satisfaire leur nature. Jorah n'avait que quelques instants pour se décider. Soit il accompagnait la troupe à ses côtés pour entrer en ville, soit il restait en arrière pour combattre avec les renforts contre les Immaculés. Et entre les deux, il préférait affronter les Dothrakis. Ces derniers étaient beaucoup moins disciplinés et dangereux. De plus, ils étaient moins nombreux! Se tournant vers la quinzaine de nomades autour de lui, il s'exclama dans leur langue:

- Faisons brûler cette ville!

Les Dothrakis répondirent par un concert de hurlements, avant de talonner leurs montures, Jorah à leur tête. Alors qu'il se dirigeait à bride abattue vers la Porte du Dragon, il dégaina son épée, avant de la faire tournoyer. Encore quelques instants et il pourrait cesser cette comédie stupide, qui durait depuis de trop longues années. Lui et ses compagnons finirent par rejoindre la horde, qui commençait déjà à s'étendre dans la ville. Et une fois dans la place, Jorah profita de la confusion.
Les Dothrakis savaient qui il étaient. Par conséquent, ils ne se méfiaient pas. Et l'un des nomades fit l'erreur de lui tourner le dos. L'instant d'après, l'épée de Jorah lui transperçait la gorge. Se frayant rapidement un chemin à travers la horde, il parvint à rejoindre les rangs des défenseurs de la ville, et replongea dans la mêlée. Jorah avait l'avantage de connaitre les Dothrakis. Il savait comment ils vivaient, parlaient, et surtout, comment ils se battaient. Ils étaient redoutables, mais le chevalier exilé connaissait leurs faiblesses. Et l'une de ces fameuses faiblesses étaient leur incapacité à combattre des chevaliers. Ils n'étaient pas habitués à croiser le fer avec des hommes protégé par du fer ou de l'acier. Jorah le savait par expérience, et c'était cette expérience qui allait lui sauver la vie.
Arrachant une lance au cadavre d'un Dothraki, il l'empoigna fermement, avant de la planter dans un nomade, qui fut jeté à bas de sa monture. Pour ce qu'il en savait, la situation se retournait peu à peu à l'avantage des forces du roi Rhaegar. Des renforts étaient arrivés, les Immaculés étaient trop occupés à combattre les nouveaux venus et les Dothrakis étaient contenus à l'entrée de la ville. La seule ombre au tableau était la paire de trébuchets, qui était toujours en état de fonctionner. Bloquant un coup d'Arakh avec sa lance, Jorah frappa avec son épée, traçant un sillon sanglant en travers de la poitrine de son ennemi. Profitant d'un très bref instant de répit, il leva sa lance en l'air, avant de hurler à qui voulait bien l'entendre:

- Pour notre roi! Pour Rhaegar!

Et sans attendre, il se replongea dans la bataille...

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               Le spectacle macabre du brasier verdâtre qui s'étalait devant ses yeux continuait de faire son œuvre, ayant stoppé net l'avancé de l'armée ennemie et redonné de la force et du courage aux braves de Port Réal qui se trouvait actuellement sur les murailles. Qu'importais l'issu du siège, que la ville tombe ou tienne, on chanterais dans les tavernes et dans les années qui suivraient comment le jeune dragon de Port-Réal malgré son jeune âge et son manque flagrant d'expérience, avait su déchainé les enfers sur ses opposants. Ils restèrent là, se tenant sur les murailles, quelques minutes durant, tandis que les flammes ne flanchaient pas et ne baissaient pas en intensité. Elles tiendraient. Combien de temps ? Pas assez dirait certain, mais bien plus qu'aucun homme ne l'aurait souhaité. Chaque minute comptait, et chaque minute qui s'écoulait sans que le barrage de flammes ne faiblissaient était une chance inouïe et une opportunité à saisir. Le jeune loup crut entendre Ser Quentin en train de proposer une idée de déplacer les troupes vers un autre front, avant de se faire gentiment rembarrer par un homme. Déplacer le front était une bonne idée, tant qu'il restait là, sur les murailles à regarder joyeusement leurs adversaires en train de consumer., ils ne servaient basiquement à rien.

Robb se tint à coté du prince sur la muraille. Ce dernier envoya ses hommes, Ser Quentin, Ser Thomas, et un autre homme dont il n'arriva pas à saisir le nom, chercher des renforts parmi les habitants qui étaient restés cloitrés chez eux, probablement par peur de combattre, mais il ne faisait aucun doute que dès que les récents évènements par rapport au feu grégeois se serait répandu à travers la Citadelle, des hommes prendraient leur courage et les armes à deux pour venir gonfler les rangs du prince. Ces derniers envoyés, le jeune dragon les rejoignit et descendit les escaliers, avec le plus grand mal qu'il pouvait avoir, du fait de son armure, provoquant la légère hilarité du jeune loup qu'il tenta tant bien que mal de dissimuler. Ils se dirigèrent vers la place des étoffes, où ils s'installèrent un temps, le prince l'ayant surement défini comme point de rendez vous des troupes pour se regrouper avant d'aller défendre un autre front qui ne tarderait pas à être pris d'assaut par leurs adversaires. Plus les minutes passèrent, et plus le courage qui emplissait le cœur des soldats commençait à s'estomper, au fur et à mesure que les armes de siège de l'ennemi faisait pleuvoir sur la citadelle, des projectiles de toutes sortes. La ville commençait à sombrer dans la peur, le sac de Port-Réal orchestré par les Tully une quinzaine d'années auparavant, était encore trop présent dans les esprits pour qu'il n'est aucun impact. Le jeune loup en arme se tenait debout, assez près de son vieil ami pour qu'au besoin il puisse lui apporter son aide et assez loin pour qu'il puisse le laisser seul dans ses pensées. La tache qui incombait au jeune prince était surement trop importante, et pressante pour lui qui n'avait jamais eu à endossé une telle responsabilité, surtout dans de tel condition. Face à un siège de cet ampleur, aucun homme n'aurait été prêt, et le roi n'en faisait pas certainement pas exception, ayant préféré  se terrer dans le Donjon rouge plutôt que de supporter son fils dans la tache bien trop importante qu'il lui avait confié. Le jeune prince l’appela. Il s'empressa de le rejoindre pour savoir la raison de l'appel de son ami, se préparant à lui apporter du réconfort si le besoin s'en faisait ressentir.

« Robb... si... si... tu voudra bien trouver Talya Baelish ? Il faudrait que...dis lui... trouve quelque chose de circonstance. »


Le jeune loup resta bouche bée, ne savant pas quoi répondre à cela. Des rumeurs circulaient à propos du prince et de cette jeune demoiselle, mais devant elle, Robb ne savait jamais quoi en penser exactement, préférant se référer aux faits, et le jeune prince ne lui en ayant jamais parlé, il s'était simplement dit que ces informations n'étaient que ce qu'elles étaient, des rumeurs. Mais après ce qu'il venait d'entendre, ces rumeurs venait tout simplement de se confirmer. Malgré le fait que sa question l'est déstabilisé, il tenta tant bien que mal de formuler une réponse, mais les mots qui sortirent de sa bouche se perdirent dans le bruit et la confusion ambiante. C'est à ce moment là qu'arrivèrent Ser Thomas et Ser Quentyn, avec les maigres renforts qu'ils avaient réussi à dénicher. Tout à coup, des cors de guerres retentit, déstabilisant avec une telle puissance le jeune loup qui était encore plus en proie au doute. Ennemis ou alliés ? Si le bruit assourdissant provenait des rangs alliés, alors que signifiait-il ? Une charge avait été lancé, une sortie peut être, mais était-ce vraiment possible sans que le prince n'en ait donné l'ordre. Mais si le cor était celui des adversaires, alors le jeune loup espérait au plus profond de son être, que les troupes ennemis n'avaient pas réussis à franchir la muraille et n'avaient commencés leur carnages.

« Robb Stark. Vous et ser Quentyn vous mènerez vos hommes à droite lorsque nous aurons quitté la rue de la soie. Ser Rivers, vous suivrez l’étendard à gauche. Nous sortons de la ville. »

Le jeune loup tourna la tête brusquement, et tenta tant bien que mal de dissimuler la surprise qui l'animait. Il n'avait jamais participé à une bataille et encore moins diriger des hommes. Saurait-il les mener à bien ? Il n'en savait absolument rien et cela le troublait comme aucune chose ne l'avait troublé auparavant. Mais de toute façon, il n'eut pas le temps de réfléchir bien longtemps que les troupes montés du jeune prince commencèrent à se diriger vers la soie. Le jeune loup prit leur suite et monta sur un des chevaux qui trônaient dans la place des étoffes. La charge du prince commença.


Les chevaux commencèrent à galoper à un rythme assez lent, rythme qui s'intensifia au fur et à mesure qu'ils avançaient dans la rue de la soie. Plus leur route suivait son cours, et plus les bruits de combats s'intensifiait. Devant eux, à une quinzaine de mètres se trouvaient des Dothrakis, à leur vue, le prince talonna sa monture, baissa sa lance et s'élança à leur rencontre. Robb fit de même, et dégaina son épée qu'il pointa en avant, se préparant à l'impact avec les sauvages venus d'Essos. Le jeune loup n'avait jamais été aussi anxieux et stressé. Mais au moins, il pouvait se féliciter de combattre au coté d'homme vaillant et brave comme Ser Quentin qui se trouvait juste à coté de lui dans la charge. Les adversaires remarquèrent leurs présence, et tirèrent une volée de flèches en conséquences. Une se planta dans l'écu en bois du jeune loup. La tension était à son comble, et puis, vint l'impact.

Le calme relatif d'il y a quelques secondes avait fait place aux ravages et à la fureur meurtrière. L'impact de la cavalerie royale sur les sauvages fut extrêmement brutale et enfonça les lignes ennemis. Les lances s'enfonçait dans la chair tandis que des flèches fusèrent de tous cotés. Une arriva dans le flanc du destrier du jeune loup, ce qui le désarçonna et le fit tomber au sol dans un fracas assourdissant du métal sur la pierre. La chute fut extrêmement violente, et Robb n'eut pas le temps de se réceptionner comme il l'aurait voulu et s'écrasa sur le sol. Face à terre, il fut légèrement désorienté, ne savant plus pendant un cours instant où il se trouvait. Une douleur lui perforait l'abdomen, une cote ou deux avait du se briser durant sa chute. Et son front saignait légèrement, il aurait du mettre un heaume, il aurait du. Il tenta de se relever, péniblement, l'armure qu'il portait étant étonnamment lourde et exerçait sur lui, une pression abominable. Il releva la tête, et constata, assez tard qu'un dothraki fonçait sur lui, arakh à la main. Le sauvage le chargea et lui donna un violent coup qui propulsa le jeune loup sur le dos. Il se mit ensuite au dessus de lui, et leva son arakh pour en finir. C'est à ce moment là que Robb s’aperçut qu'il avait perdu son épée lors de la chute de son destrier, et que ne lui restait, comme seul moyen de défense, son écu. Il le brandit en face de lui pour se protéger, et parer les violents coups que lui infligeait son adversaire. Le sauvage s'acharna sur le bouclier. Le jeune loup ne voyait aucune porte de sortie. La peur commençait à l'envahir. D'une seule impulsion, prenant son courage à deux mains, et profitant d'une légère accalmie dans les coups du dothrakii, il roula sur le coté sur deux mètres et s'empara de son épée. Le sauvage le chargea une nouvelle fois. Cette fois-ci, le jeune loup ne pouvait plus se défendre, il avait épuisé presque toutes ses forces à parer les assauts répétés du sauvage, et devait attaquer, il le fallait. Robb donna un grand coup d'épée dans la jambe de son opposant et la trancha sec dans un giclement de sang atroce. Le dothraki hurla et déstabilisé, il tomba au sol. Le jeune loup se releva légèrement et se jeta sur son adversaire agonisant, en lâchant son épée. Il se mit à califourchon sur lui, et saisit son écu à deux mains. Il s'en servit comme une arme, et donna de grands coups dans la face du sauvage pour l’assommer, avant de s'y acharner. Encore et encore, ne retenant plus ses coups, il ne le fallait pas. Il ne s’arrêta que lorsque le visage de son adversaire ne ressemblait plus qu'a une bouillie informe de sang et de chair et qu'il stoppa sa folie meurtrière. Prenant conscience de ce qu'il venait de faire, il lâcha son bouclier et relâcha ses bras ballants, il venait de tuer pour la première fois. Le jeune loup se releva difficilement, reprit son écu et faisant quelques pas, s'empara de son épée. Les combats faisaient rage aux alentours. Le jeune loup n'arrivait plus à percevoir qui était ses alliés et qui était ses ennemis, il ne se rendait plus compte de ce qui arrivait, de ce qui était en train de se passer. Il se mit en garde et se redirigea vers les combats tout en priant les sept.

Si je tombe, puisse le Père me juger équitablement.
Puisse la Mère et l’Aïeule protéger ma famille où qu'il soit.
Puisse le Ferrant m'aider à mener bien ma tache.
Si au combat je tombe, puisse la Jouvencelle protéger ma fiancée où qu'elle soit.
Et puisse le Guerrier guider mon arme et celle de mes compagnons d'armes dans la chair de mes ennemis.


Tuer ou être tué. Telle était la seule loi qui était en rigueur dans cette bataille. Et le jeune loup n'avait certainement pas envie de mourir. Pas aujourd'hui et pas maintenant.


Spoiler:
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Event - Event 1, sujet 2: Le siège de Port-Réal (libre) - Page 3 Wkrdeh

La maison Baratheon en débandade.

C’était la pensée qui occupait l’esprit de Stannis Baratheon alors qu’il contemplait la confusion qui s’étendait sous les murs de Port-Réal. Ils y étaient parvenus. Ils avaient abattus deux des grandes portes de la ville. Et au final n’avaient pas pu poursuivre leur avantage. Les secours des armées fidèles à ce maudit Trône de Fer étaient venus à temps. Maintenant la multitude d’hommes d’armes et de partisan qu’il avait amassé avec patience au fil des ans, était en train de se faire tailler en pièce entre le marteau et l’enclume. L’enthousiasme de ses fanatiques ne suffirait pas à sauver la situation de l’attaque inattendue des Arryn, des Desdaings et de quantité d’autres maisons. Dans l’heure qui allait suivre, Stannis savait par expérience que la débandade allait arriver. Subir une défaite était une chose qu’il était prêt à assumer, mais la perte de son élite d’éléphants de guerre le mettait en rage. Une estafette envoyé par son frère lui avait apprit que ces imbéciles de Dothraki en quête de pillage avaient abandonné toute discipline. Ils s’étaient rués vers la colline de Rhaenys dans une escarmouche vaine. Mais cela donna à Stannis une dernière idée. Il allait tenter le tout pour le tout. Son but n’avait jamais été de prendre la ville pour la conserver, mais uniquement pour abattre les Targaryen et détruire pierre par pierre le Septuaire de Baelor. Sans leur roi et le cœur de leur foi, il espérait que le chaos ne tarderait pas à s’installer en Westeros, que le culte du maître de la lumière en ressortirait plus lumineux et plus fort. Stannis contempla la ville et observa vers l’horizon. Il aperçut le Donjon Rouge, et là : la Citadelle de Maegor. Là où les membres de cette famille de fous incestueux étaient sans doute tapis comme des bêtes sauvages à l’affût, attendant la fin du combat en espérant survivre dans leur forteresse. Stannis élabora à toute vitesse sa folle idée. Puisque la bataille était perdue, autant ruser. Avec les forces de la ville occupés à mater le raid Dothraki au nord, c’était le moment de se frayer un passage à travers les rues. Une dernière charge jusqu’au Donjon Rouge. Là il tenterait avec ses derniers fidèles d’entrer par tous les moyens dans la forteresse. Il tuerait de ses propres mains l’abominable roi qui se prétendait défenseur de la foi. Sans lui, les grandes maisons allaient toutes s’entretuer pour accaparer ce vulgaire trône d’épée. Il n’aurait plus qu’à patienter et soutenir le vrai dieu dans l’Ombre. Ses partisans se répandraient dans Westeros pour annoncer la bonne parole au petit peuple. Stannis savait très bien qu’il ne verrait pas ça de son vivant, mais il espérait que sa fille assisterait à ça : un Westeros convertit à R’hllor. Lui n’était que son champion. Celui qui allait brandir l’épée de son dieu contre le grand cataclysme de l’hiver qu’avait prédit Melisandre.

Stannis se tourna vers Melisandre. Elle le fixa de ses grands yeux envoutants. Le regard de Stannis ne cessait d’aller d’elle au Donjon Rouge au loin, et du Donjon Rouge à sa prêtresse rouge favorite. Leurs esprits se connectèrent. Ils se comprirent, ils n’eurent même pas besoin d’échanger des paroles. Elle acquiesça et leva les mains pour attirer l’attention des prêtres rouges en prière derrière eux.

« Mes amis, le seigneur de la lumière va projeter ses flammes sur ce château impie. Leur nuit sera plus sombre encore et plus terrifiante qu’elle ne l’a jamais été. Le châtiment va s’abattre sur ce trône vaniteux qui prétend tout régenter sur ce continent. Le prix à payer, c’est votre mort à tous sous le commandement de Stannis. Mais sachez que la vie d’ici bas n’est qu’une jouissance éphémère en comparaison de ce que le maître de la lumière va vous offrir. Suivez Stannis. Il écrasera le cœur de cette ville infâme, et ils n’auront nul protecteur pour les sauver. »

Tous les prêtres rouges, qui étaient au moins une cinquantaine, se mirent en marche et suivirent Stannis Baratheon. Le chef de guerre n’avait pas attendu la fin du discours de Melisandre pour se mettre en marche. Lui et sa troupe se dirigèrent vers la porte du Lion effondrée. La première qu’ils avaient détruite. Stannis et ses prêtres rouges marchèrent d’un pas vif, mais ne coururent pas, comme s’ils étaient d’avance sûr et certains que leur tentative ne pouvait que réussir et qu’ils ne rencontreraient aucun obstacle. Ils regardaient droit devant eux, ignorant complètement les combats alentours entre les fanatiques et les renforts fidèles au Trône. Ils passèrent les décombres et entrèrent dans la cité Stannis en tête. Ils marchèrent au milieu des cadavres, n’y prêtant pas plus attention qu’au reste. Stannis s’arrêta uniquement pour observer avec amertume tous ses éléphants morts, dont les corps encombraient les rues. Des habitants de Port-Réal munis d’armes de fortunes et des soldats en piteux états les observèrent médusés. Comment ce seigneur de guerre et ses prêtres rouges pouvaient venir ici avec une telle assurance sans même se soucier de ce qu’il y avait autour ?

En effet, Stannis était occupé à grimper sur une des carcasses d’éléphant pour être visible de tous ses hommes. Les 50 prêtres rouges relevèrent les capuches qui dissimulaient leur tête et ouvrirent leur manteau rouge, dévoilant qu’ils portaient tous armure et épée sous leur tenue religieuse. Stannis leur tint ces paroles :

« Mes frères. Notre Dieu est si puissant, qu’il vous a permit de venir des confins du monde, d’Asshaï les ombres pour venir porter la guerre ici. Nous sommes ses élus. Nous savons que notre maître de la lumière va laisser les marcheurs blancs engloutir tous nos ennemis ! Mais il nous sauvera du carnage. R’hllor est une force au-delà de toute imagination, au-delà de toute limite, au-delà de tout cauchemar. Alors marchons jusqu’au Donjon Rouge, tous fuirons sur notre passage, personne ne pourra nous arrêter. Nous allons allumer le grand brasier. Et sachez que l’arrivée de notre Dieu n’est pas pour demain… »

Stannis sortit son épée de son fourreau et d’un geste de la main il l’enflamma. Tous ses prêtres rouges firent de même, dégainant leurs épées comme un seul homme, ils les enflammèrent tous en même temps. Les curieux autours qui avaient assistés à la scène, paniquèrent et décampèrent en courant, les soldats laissèrent tomber leurs armes au sol dans un grand fracas et un sauve qui peut général. Stannis sauta de l’éléphant mort et commença sa marche vers le Donjon Rouge en brandissant son épée de feu, avec à sa suite tous ses prêtres en armes.

« Non, en vérité… le retour de notre Dieu est pour cette nuit… »


HRP : La fin de la bataille approche, c’est le moment de mettre l’ennemi en déroute. C’est Wilhelm qui a eut la malchance de tomber sur Stannis aux dès XD Laissez le lui ! Mais vous pouvez toujours lui donner un coup de main en en venant défoncer les prêtres rouges.
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Le siège de Port-Réal


Event 1, partie 2 (RP libre)
Wilhelm esquiva un coup de hache en s'écartant au dernier moment, et il profita de l'élan de son adversaire pour l'envoyer s'écraser au sol, ou un des compagnons d'armes du seigneur se chargea de lui ôter la vie. Il ne savait pas depuis combien de temps il combattait, et ignorait tout de ce qui se passait dans la ville. Seule sa mission comptait. On l'avait chargé de défendre cette porte, et il comptait bien le faire jusqu'à son dernier souffle. Les éléphants de guerre avaient été défaits, et les rares survivants de la colonne s'étaient enfuit hors de la cité, ayant trop peur de finir comme ceux qui étaient étendus dans la rue. Les cadavres des fanatiques se comptaient par dizaines, mais chaque mort était aussitôt remplacé par un autre homme, prêt à se battre pour son satané Dieu Rouge. Et en face, les défenseurs faiblissaient peu à peu. Sans oublier qu'ils n'avaient plus de renforts. Apparemment, ils étaient dans de sales draps au nord, et le roi était partit leur apporter un soutien moral plus que nécessaire. Depuis le début de la bataille, les forces de Wilhelm avaient été amputées de moitié au moins, alors que la horde de fanatiques semblait ne pas dégrossir. Si ils ne recevaient pas des renforts dans les heures qui allaient suivre, la Porte du Lion tomberait, et la ville avec elle.
D'un coup de pied, il fit tomber un fanatique à genoux, avant de lui fendre le crâne en deux sans la moindre once de pitié. Libérant son glaive, il bloqua un coup d'épée, puis un autre, avant d'enfoncer ses deux armes dans la poitrine. Il ignorait combien d'hommes il avait tué ce soir, mais ses glaives maculés de sang en disaient long sur ses talents de combattant. Et visiblement, ses ennemis commençaient à comprendre qu'il était bien plus coriace que les hommes du Guet. En même temps, la vue d'un homme dont les armes, les mains et l'armure étaient couvertes de sang, et qui était en train de massacrer quiconque s'approchait de lui avec autant de calme avait l'air d'en pousser plus d'un à la prudence. Mais même quand il était en difficulté, il arrivait toujours à échapper à la mort. Il y avait toujours quelqu'un pour lui sauver la mise au bon moment. Les croyants auraient volontiers avancé l'hypothèse selon laquelle Wilhelm était béni des Dieux. Ce dernier se contentait de se dire que son destin n'était pas de mourir tout de suite.

Alors qu'il se débarrassait d'un nouvel adversaire, Wilhelm eut la surprise de voir Stannis lui-même traverser les rangs des défenseurs de la ville, sans même y faire attention. Les fanatiques semblaient soudain avoir reçu pour ordre de repousser les défenseurs sur les côtés afin que leur champion et ses prêtres rouges puissent passer sans le moindre mal. Son attention portée plus sur Stannis que sur le combat, il l'écouta exhorter ses hommes, leur promettant une avancée jusqu'au Donjon Rouge, ou ils comptaient bien massacrer les membres de la famille royale. Si seulement il savait. Il n'y avait plus beaucoup de sang royal dans la citadelle.
Soudain, Wilhelm fut ramené à la réalité d'une manière particulièrement brutale, lorsqu'un fanatique le ceintura avant de le plaquer au sol. Sonné par sa chute, il esquiva de justesse un coup d'épée qui traça un sillon sanglant sur sa joue au lieu de finir entre ses deux yeux. Attrapant le premier objet à sa portée, un gravât de la taille d'une cruche, et il frappa aussi fort qu'il pouvait. L'autre fut tué sur le coup, et Wihelm poussa le cadavre sur le côté, avant de récupérer ses glaives. Sa blessure était douloureuse, mais elle semblait peu profonde.
Un petit groupe de soldats fit bouclier entre la horde de Stannis et Wilhelm, mené par Alvarr et Erwin. Alors que son frère et son second vérifiaient son état, il attrapa le premier par le bras, avant de dire avec force:

- Reste ici, et fait tout ton possible pour que la ligne tienne. Si ils vous amochent, vous les amochez. Si ils vous tuent, vous vous relevez.
- Et toi, ou compte-tu aller?
- Couper la tête du serpent. Ou mourir en essayant.


Faisant signe à Erwin et quelques hommes de le suivre, il quitta le champ de bataille, pour se diriger vers Stannis et sa suite. Treize hommes contre cinquante timbrés pas foutus de faire la différence entre une épée et une torche. Cette escarmouche allait entrer dans l'Histoire.



Prenant de l'avance sur ses compagnons, Wilhelm grimpa sur le cadavre de l'éléphant ou se tenait Stannis quelques instants plus tôt. Se servant de la carcasse du pauvre animal comme d'un tremplin, son élan lui permit d'atteindre les prêtres rouges qui fermaient la marche de l'étrange cortège dirigé par le Baratheon. Glaives en avant, il s'écrasa sur l'un des hommes, et profita de la surprise des hommes pour tuer celui qui avait amorti sa chute, avant de planter son autre glaive dans la mâchoire d'un homme. Alors qu'il était obligé de passer à la défensive, ses compagnons arrivèrent, et un combat furieux s'engagea. Mais Wilhelm ne s'intéressait guère aux prêtres. Économisant autant que possible ses forces, il faisait tout pour éviter le combat, alors qu'il enfonçait peu à peu leurs rangs. Il visait un bien plus gros gibier.
Et enfin, il croisa le fer avec Stannis. Et Wilhelm sût que cet adversaire serait bien plus dangereux que n'importe quel disciple du culte de R'hllor. Autour de lui, ses compagnons faisaient tout leur possible pour empêcher les prêtres de prêter assistance à leur champion. Et au centre de cette mêlée, les deux hommes se livraient un combat sans merci. Chacun donnait le meilleur de ce qu'il avait, faisant étalage de leurs compétences. Stannis avait pour avantage d'être frais comme un gardon. C'était son premier combat depuis le début de la bataille, alors que son ennemi défendait sa ville depuis longtemps déjà. Mais Wilhelm avait deux armes au lieu d'une. Quand Stannis attaquait, il pouvait bloquer avec sa droite et attaquer avec sa gauche.
La lame de Stannis passa à quelques centimètres de son visage, et le Sire de Repos-des-Freux sentit la chaleur des flammes sur sa peau. Cette foutue épée enflammée était une arme dangereuse. La moindre blessure pourrait se révéler mortelle. Tentant une manœuvre aussi audacieuse que stupide, Wilhelm bloqua un nouveau coup d'épée, et coinçant le bras armé de Stannis sous le sien, il lui administra un violent coup de tête. Quelque-chose craqua, et Stannis fut jeté à terre, alors que son épée tombait par terre, infligeant au passage à Wilhelm une brûlure au niveau du bras.
Grimaçant sous la douleur, il regarda l'état de son bras. Visiblement, c'était assez grave pour lui faire serrer les dents, mais rien d'important n'avait été touché, et il arrivait encore à tenir son glaive. Au moins, il ne se vidait pas de son sang par ce trou-là. Cependant, il ne pouvait espérer porter des attaques avec ce bras-là. Reculant de quelques pas, il pointa l'épée de Stannis de son bras indemne, avant de cracher avec hargne:

- Ramassez votre épée. Je ne tuerais pas un homme tel que vous alors qu'il est désarmé. Vous méritez un peu de respect, et une mort digne d'un guerrier.

Se mettant en position de combat, Wilhelm attendit que Stannis s'exécute. Ils étaient peut-être des adversaires, mais le seigneur respectait l'homme qu'avait été Stannis avant son exil. Dans une autre vie, ils auraient peut-être été alliés. Et qui sait, peut être même amis. Mais ils n'étaient pas dans une autre vie. Ici, ils étaient ennemis, et chacun se battait pour ses convictions, et l'un comme l'autre ne s'arrêteraient pas avant d'avoir la victoire. Affichant un sourire, le fidèle serviteur de Rhaegar se prépara à l'assaut de son adversaire. Peu importe l'issue, ce combat allait rester dans les mémoires...

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La marche de Stannis fut stoppée par l’arrivée inopportune d’un nouvel adversaire dont il se serait bien passé. Un féroce défenseur qui maniait deux épées en même temps pour répondre à la lame enflammée de Baratheon. Adversaire qui en plus rusait. Stannis se prit un coup de tête inattendus et en lâcha son arme en étant projeté à terre. Mais cet ennemi imprévisible ne l’acheva pas au sol, bien au contraire. Il lui intima de se relever et de reprendre la lutte. Stannis ne se fit pas prier. Il empoigna son épée de flamme avec rage et se remit sur ses jambes en lâchant beaucoup trop calmement pour quelqu’un qui s’était fait humilier :

« Tu ne sais pas ce qui est en jeu. Tu ignores tout de l’aberration des gens que tu défends. Une famille incestueuse dont les mariages entre frères et sœurs depuis des décennies engendrent de douteux héritiers. Ils ont toujours menés ce royaume à sa perte. Est-ce ces gens là que tu veux défendre ? »

Stannis avait lancé son attaque avant même d’avoir finis sa phrase. Il l’avait en fait prononcé par diversion, pour détourner l’attention de son rival afin qu’il ne voit pas venir ce brusque assaut. Stannis se remit en garde avec un sourire satisfait à l’adresse de Wilhelm. Lui aussi savait ruser et utiliser des procédés déloyaux. Baratheon utilisa un autre stratagème. Il bondit sur lui, feinta et frappa de la main droite. Mais sa main était vide, il avait fait passer rapidement son épée dans l’autre main. Encore une attaque sournoise et Stannis défia Wilhelm du regard l’air de dire : tu combats avec tes deux mains, une épée dans chaque ? Moi aussi je combats avec mes deux mains, aussi bien la droite que la gauche, même efficacité. Et Stannis se lança dans une nouvelle parade et contre-attaque pour profiter de la nouvelle surprise qu’il avait infligée à son ennemi. Mais si l’agressivité viscérale de Stannis était impressionnante, ses feintes et ses contres étaient moins élaborés que celle de Staunton. Et bientôt Stannis se retrouva avec une des épées de Wilhelm plantée dans son bras droit. Egalité semblait-il. Le champion des 7 avait une épée en moins et était obligé de combattre avec une seule. Stannis avait un bras en moins et était obligé de combattre avec le dernier qui lui restait, sans pouvoir changer son épée de flamme de main en cour d’affrontement comme il l’avait fait. Mais l’épée de Wilhelm avait été profondément enfoncée dans le bras de Stannis et ne pouvait être détaché qu’en arrachant des tendons. Stannis bien qu’envahit par la douleur, étouffa ses plaintes et lança une provocation :

« Viens donc récupérer ton épée si tu l’oses, avec une seule je suis sûr que tu n’arriveras plus à grand-chose. »

Sarcasme complètement vain pour quelqu’un qui commençait à perdre quantité de sang et avait un bras en moins. Stannis fonça sur Staunton et lança un dernier traquenard. Il fit mine de trébucher comme si la douleur l’avait vaincu. Et il se reprit brusquement pour porter un coup d’épée en feu. Il laissa un sillon aussi sanglant que fumant sur le torse de Wil. Une dernière charge de Stannis eut l’effet inverse de ce qu’il souhaitait. Les reflexes du guerrier de Repos-des-freux furent plus efficace. Stannis se recula en titubant, la dernière épée de Wilhelm planté dans son torse. Il s’écroula en agonisant et en crachant du sang, les deux épées de son ennemie toujours plantées dans son bras et son ventre. Aussitôt un prêtre rouge fonça sur Stannis et se pencha sur sa dépouille au supplice alors qu’il se tordait dans les affres de la mort qui arrivait. Les soldats effrayés et les habitants de Port-Réal inquiets qui s’étaient tapis autours et avaient pu assister à la scène acclamèrent la victoire de Wil en sortant de leur cachette. Même les prêtres rouges et leurs adversaires cessèrent leur lutte, tous effaré par ce qui venait de se passer : la chute de Stannis. Mais l’inimaginable arriva. Le prêtre rouge à son chevet s’écarta en jetant les deux épées de Staunton qu’il avait arraché du corps de Stannis juste après avoir commencé sa litanie de prières. Et le Baratheon se releva indemne, guérit miraculeusement par la puissance de son dieu. Ce fut au tour des prêtres rouges de crier victoire, les soldats et habitants de Port-Réal au bord de la panique face au retour de celui qui aurait du être mort, s’enfuirent avec terreur. Le prêtre rouge qui avait empêché Stannis de succomber, jeta avec mépris les deux épées vers Wilhelm, comme pour les lui rendre. Deux autres prêtres jetèrent leurs épées enflammés vers Stannis. Celui-ci les attrapa toutes les deux au vol, une dans chaque main. Il lança en fulminant vers Wilhelm :

« Moi aussi je peux me battre avec deux épées en même temps, chacun son tour. »

Et il reprit l’assaut contre le seul être en Westeros à avoir manqué de le tuer au cours de son existence. Il frappa encore et encore, martelant avec vengeance celui qui aurait pu le faire disparaitre définitivement de l’histoire s’il n’avait pas été « ressuscité » par l’un de ses prêtres rouges. Puis il se mit à tourner autour de lui en silence à l’affût de la moindre faille pour porter un coup fatal.

« Quel gâchis. Une telle bravoure, si des hommes comme toi avaient été sous mes ordres, j’aurais pu prendre cette ville deux jours plus tôt. »

Stannis feinta dans sa direction, ils se retrouvèrent l’un contre l’autre, leurs lames liées, dans une épreuve de force.

« Tu crois que tes talents vont m’arrêter ? Tu ne comprends toujours pas, mon dieu à déjà gagné, même si tu me massacres, à la fin des temps il ne restera plus que le maître de la lumière et rien d’autres. »

Puis des cris survinrent, des cavaliers firent irruption. Le roi Rhaegar Targaryen en personne menait la charge. Ils fauchèrent les prêtres rouges et les hachèrent sur place. Stannis rompit et lança une dernière parole à Wilhelm avant de détaler :

« On en a pas finit toi et moi. »

Stannis disparut derrière des décombres. Des cavaliers le poursuivirent. Stannis finit par s’évanouir dans les débris et les cadavres. Les cavaliers revinrent bredouilles. Le roi ne leur prêta même pas attention, il tournait son regard vers le sol et fixait le corps sans vie d’un des prêtres rouges. Un des gardes royaux questionna le roi :

« Tout va bien sire ? »

« Je me pose la question : et si par hasard c’était eux qui avaient raison ? »

« Quoi ? »

« Ils sont des centaines de milliers à être prêt à mourir pour R’Hllor. Personne dans ce royaume ne serait prêt à faire la même chose pour les 7. »

Puis le roi s’avança vers Wilhelm, dont il avait été témoin de l’empoignade acharnée avec Stannis à son arrivée, comprenant instinctivement ce qui s’était passé ici. Rhaegar fit une chose qu’on ne l’avait encore jamais vu faire devant personne. Il ferma les yeux et s’inclina devant Wilhelm.
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Le siege de Port Real


La princesse avait visé juste. La pique était venu se ficher en plein cœur du conducteur qui avait été désarçonnait. La bête perdu, s’affola et fonça dans un de ses congénères, laissant la possibilité aux archers qui défendaient la ville de tuer les bêtes. Après avoir secouru le biefois Rhaenys était retourné se battre. Mais la lourde épée du chevalier la mettait en désavantage. Son bras saignait et lui était plus que douloureux. Finalement un chevalier de sa garde réussit à la rejoindre pour la couvrir. Le tumulte des combats s’effaça peu à peu et des cors de guerre alliés se firent entendre. La ville était secourue. Si le Sud était un minimum sécurisé, le Nord était assaillis par les immaculés et les dothrakis. Les hommes d’arme suivirent le Roi vers la colline de Rhaenys pour prêter main forte au prince de Peyredragon. Le dragon ensoleillé voulut les suivre, son petit frère était peut-être en danger et elle voulait l’aider. Mais le chevalier qui était à ses côtés la stoppa en la retenant doucement.
« Non princesse. Pas dans votre état. Les dothrakis feront qu’une bouché de vous. Le septuaire de Baelor serait une meilleure option. »

Les yeux bleus de la jeune femme fusillèrent le soldat mais il n’avait pas tort. Elle acquiesça alors la proposition et se mit en route. Quelques ennemis grouillaient à droite à gauche et le garde de la fille du Roi les mit hors d’état de nuire. Elle lui confia la lourde épée du Hightower et ramassa une pique perdue par terre. Plus légère pour son bras blessé et plus facile à manier pour son corps fins et ses petits muscles. Ils croisèrent un prêtre rouge. Ce dernier commença à balancer des prières ridicules et balança des sortes de poudre qui enflammèrent la rue. Bientôt l’air fut chargé d’odeur de suie provoquant toux et picotement des yeux. Le garde voulut faire demi-tour mais cela rallongerait le chemin pour le septuaire. Rhaenys fonça droit vers le mur de flamme priant pour n’écoper que de quelques brûlures mais ne pas flamber entièrement. Tout en sauta pour éviter le foyer du feu, elle allongea son bras pour que son arme aille se loger dans le corps de son ennemi. Il s’effondra et elle traversa les flammes s’en ressentir la moindre douleur. C’était étrange mais cela l’arrangeait. Son garde la rejoignit rapidement mais il n’eut pas la chance de la jeune femme et son bras gauche fut salement brûler.

Ils continuèrent leur chemin et arrivèrent enfin au septuaire. Elle tourna la tête vers le Nord de la ville où elle pouvait voir les flammes de la guerre et les cris de douleur, de haine, de courage. Elle entra dans le lieu sacré. Des mestres s’affairaient, soignant des blessés. Le gros Pycelle en personne était présent, appelé en renfort. Des hommes du guet et des fanatiques des Sept protégeaient l’entrée. Le grand mestre voyant la jeune femme fut obligé d’abandonner le pauvre soldat qu’il soignait pour s’occuper de la fille de son Roi. Malgré le dégout que lui inspirait l’homme Rhaenys se laissa faire. Il lui nettoya le bras avant d’appliquer un onguent et un bandage. Elle lui ordonna de retourner soigner les autres blessés.

La jeune femme chercha alors Rowen du regard, elle finit par le trouver allonger, sous le regard d’un mestre qui s’afférait à soigner les vilaines blessures.
« Comment va-t-il ?
-Il s’en sortira votre grâce, mais il est salement amoché. »

Elle acquiesça et s’assit aux côtés du chevalier qui avait tué le monstre avec bravoure. Si son père tenait parole, alors le chevalier venait de gagner la main d’une Targaryen. Même si Rhaenys se sentait soulagé de ne pas devoir épouser un vulgaire roturier, elle était toujours en colère contre son père pour avoir cette idée plus que déplacé.


lawina



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Le siège de Port-Réal
 
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Loyauté et fidélité resteraient les maîtres mots des Terrick, dans la défaite et dans la victoire. C’est donc naturellement que le jeune Lord de Loclaine avait suivi les autres maisons du Conflans pour venir en aide à Port-Réal. La guerre, il l’avait connue par le passé et sans se targuer d’être un homme de paix, il n’en aimait pas pour autant la guerre. Il avait ainsi laissé à sa sœur les rênes du domaine et ce n’est pas sans qu’elle verse de larme qu’elle lui avait souhaité bonne route et bonne chance. De la chance, il en aurait besoin, ça il n’en doutait pas. Rassemblé sous la bannière des Desdaings, l’homme en noir faisait ce qu’il avait à faire : obéir aux ordres. Ce n’était finalement pas très compliqué pour lui, cela ne faisait que lui rappeler l’époque où il n’était qu’héritier. La route serait longue jusqu’à la capitale, alors autant se mettre au pas tout de suite n’est-ce pas ? Autant faire de cet épisode peu réjouissant une promenade de santé, car une fois sur place, nul ne savait réellement ce qui les attendait. Enfin, il était aisé de le deviné, mais entre l’imagination et la réalité, il s’y trouve un profond gouffre de séparation. Les longs jours de marche en colonne passèrent au point que certains hommes montés en venait à marcher les jambes arquées  et à en avoir mal partout. Bien entendu les hommes à pied ne souffraient pas moins. Le rythme de marche était soutenu, il fallait arriver avant la fin n’est-ce pas ? Et arriver, ils ne finirent bien pas le faire.

Première impression, cela s’annonçait assez dur et ce même si une partie des assaillants semblait perdre du terrain au sud. En revanche, le nord perdait du terrain dans le sens inverse. C’est donc assez naturellement que les ordres qui furent donnés allaient dans le sens d’un soutien de ce côté. D’une oreille attentive, Byron écoutait les ordres donnés avant de se masser instinctivement l’épaule gauche. Petit souvenir de sa première guerre, lorsque son père servait encore les Tully, mais il n’en éprouvait aucun regret ou même remords. Le passé est le passé, il suivait son suzerain et advienne que pourra. Il en avait vu d’autres et il espérait être toujours là à la fin de la bataille, du moins il ferait en sorte que. À la fin du discours de leur meneur, Byron et deux autres lords se virent confié la tâche d’enfoncé le flanc droit des Immaculés. Rien que ce nom pouvait lui donner des sueurs froides, voir des cauchemars durant la nuit. Un regard échangé avec les autres officiers supérieurs et ils se détachèrent du reste de l’armée qu’ils constituaient pour effectuer la manœuvre. Sans hurler, pour ne pas se faire remarquer, ils se lancèrent sur les lignes ennemies, ne signalant leur présence qu’une fois proche de ces dernières avec un : « Pour le roi ! »

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Aegon faisait son possible pour avancer. Heureusement pour lui, Grendel était un destrier exceptionnel qui donnait des coups de sabot et mordait tout autour de lui, essayant tant bien que mal de dégager son maître en suivant le cap qu'il lui avait donné. Juché sur son dos, Aegon tentait tant bien que mal de frapper. Son bassinet l'empêchait de voir grand chose, alors il levait son bouclier et frappait de son épée pour tenter de parer d'éventuelles attaques et de lutter contre des assaillants. Mais la confusion était telle que le jeune prince aurait aussi bien put frapper un chevalier des sept qu'un chevaucheur Dothrakis. Il essayait de trouver où frapper à travers la visière de son casque, mais il y voyait tellement peu que lorsqu'il y parvenait, cela tenait plus de la chance et du manque de protection des dothrakis que de ses talents de bretteur.

Et finalement, il passa la porte du dragon, slalomant entre les cadavres et les débris de la porte. À l'extérieur, c'était un véritable enfers. Le brasier ardent allumé le long de la muraille n'avait pas molis et Aegon dut fortement talonner sa monture pour la forcer à avancer. Il avait l'impression de littéralement cuir dans son armure. L'odeur du sang, des flammes, de la chair brûlée et des excréments était omniprésent et il eu la forte envie de relever son bassinet. Au prix d'un effort de volonté plus important encore que tout ceux qu'il avait peut faire jusqu'alors, il réussi à résister à la tentation et laisser son casque en place.

S'il relevait sa visière, il était mort. Cela faisait une cible rêvée pour un archer doué.

Lorsqu'il sortit du brasier, Aegon fit faire une dizaine de pas à sa monture et attendit quelques instantes. Plusieurs cavaliers se rangèrent à côté de lui et commencèrent à former une ligne. Il était inccapable d'évaluer leur nombre et il n'avait pas le temps d'attendre bien longtemps. Il voyait deux masses qui se rapprochaient l'une de l'autre. Sans doute les Immaculés de Renly et une armée de renfors. Mais il était trop loin pour distinguer des bannières et avait autre chose à pensé. L'important, c'était que la route entre lui et les trébuchés était dégagée. Il talonna son cheval qui bondit en avant. Il y eu une sonnerie de trompette et les cavaliers le suivirent.

Il n'avait pas prit le temps de laisser ses hommes se mettre correctement en position, pas plus qu'il ne ménageait sa monture. Ils n'avaient pas le temps d'attendre. Le seul avantage qu'ils avaient était l'effet de surprise. Hors, il ne le conserverait pas longtemps. Renly, ou au moins ses officiers, n'allaient pas tarder à comprendre que les Targaryen tentaient une sortie pour attaquer leurs trébuchets. Surtout lorsque vous avez un chevalier qui lève bien haut sa bannière. Certes tâchée de sang et roussie par les flammes, mais sur laquelle apparaît clairement le dragon tricéphale des Targaryen.

La ligne était trop déformée et dispersée. Mais cela, Aegon ne pouvait pas s'en rendre compte, trop concentré sur l'objectif des trébuchets sur leur petite colline.

Il vit leurs servant s'agiter alors que les cavaliers se rapprochaient.

Les Baratheon avaient laissé une petite garde d'Immaculés autour des machines.

Rapidement, les eunuques se mirent en formation et pointèrent une phalange vers les cavaliers.

Aegon jura au moment ou il la percuta.

La lance d'un Immaculé s'enfonça dans le poitrails de Grendel qui bascula en avant, éjectant son cavalier. Aegon tomba lourdement sur le sol et sentit une violente douleur dans son épaule gauche. Son bras venait de se déboiter.

Abandonnant son épée inutile et trop encombrante, le jeune homme tira vivement sa dague à rouelle pour trancher les lanières de l'écu et se relever avant que quelqu'un ait eu le temps de le frapper.

Les trébuchets étaient si proches. Il ne pouvait pas échouer si prêt du but.

Armé de sa simple dague, Aegon fila aussi vite qu'il put vers l'arme de siège la plus proche. Autour de lui, les combats faisaient rage entre les servants des machines et les survivants de la charge du prince. Certains étaient à cheval, d'autre comme lui étaient à pied.

Mais ils étaient si peu...

Aegon atteignit le trébuchet le plus proche, déjà armé et prêt à tirer. Mais aucun servant n'avait mit de pierre ils étaient certainement en train de se battre aux allentours.

Rapidement, le prince prit l'extrémité de la fronde et alla l'attacher comme il pouvait à l'une des barres de soutient de la structure.

Il achevait tout juste qu'un servant de siège se jeta sur lui, armé d'un maillet. Aegon le repoussa autant qu'il put, essayant d'ignorer la douleur de son bras et les coups qui le déstabilisaient faute de vraiment pouvoir le blesser. Aegon lui envoya un coup de poing dans le ventre. Pas particulièrement fort, mais le gantelet dut faire mal et apporta au prince un léger répit.

Un répit qui fut tout ce dont il avait besoin pour donner un coup de pied dans le mécanisme du trébuchet.

L'engin s'actionna violemment.

Mais le lien qu'avait mis en place le prince fit tout partir de travers. La chute du contrepoids tendit la fronde. Le nœud réussi à tenir, mais ce ne fut pas le cas des madrier de la structure ni du bars de la fronde qui se brisèrent avec fracas.

Le prince n'eut pas le temps d'admirer son œuvre que déjà le servant se jettait littéralement sur lui.

Aegon leva sa dague et l'homme s'empala dessus, leur faisant perdre l'équilibre et s'écrasant sur le jeune homme qui tomba en arrière.

Le souffle coupé, le jeune prince ne bougeait plus alors qu'un autre cadavre lui tombait dessus et que quelqu'un lui marcha sur la jambe, manquant de peux de la briser.

Le bras déboîté, à bout de force, Aegon ne parvenait pas à repousser les masses mortes qui étaient sur lui et commença à paniquer lorsque le sang des morts entrepris de couler à l'intérieur de son casque, coulant sur son visage et menacent de l'étouffer.
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Le siège de Port-Réal


Event 1, partie 2 (RP libre)



Wilhelm n'eut même pas le temps de répondre à la remarque de Stannis que ce dernier s'était déjà jeté sur lui. Mais il connaissait la réponse à cette question. C'était elle qui guidait la moindre de ses actions, et ce depuis qu'il était entré dans l'âge d'homme. C'était l'honneur qui le poussait à agir. Sa famille avait prêté serment de fidélité aux Targaryen, et lui même avait renouvelé ce serment à plusieurs reprises. Certes, la Maison Targaryen n'était pas la plus parfaite des maisons de Westeros, mais il préférait ça à une famille qui préférait la honte de l'exil à l'honneur de la mort.
Sur la défensive, Wilhelm subissait les assauts de Stannis les uns après les autres. Visiblement, son adversaire avait encore quelques atouts dans sa manche. Le champion de R'hllor avait bien faillit l'avoir quand il s'était mit à combattre avec sa main gauche, mais il s'était vite ressaisit. Être ambidextre ne faisait pas de vous un fin guerrier, encore fallait-il savoir se servir de cette avantage. Stannis s'appuyait sur la rage viscérale qu'il éprouvait pour son adversaire depuis qu'il l'avait envoyé à terre, et Wilhelm comptait bien s'en servir. Il fallait pousser le lord en exil à la faute, l'obliger à baisser sa garde. Limitant au maximum ses assauts, Wilhelm se contentait de parer et d'esquiver ceux de son ennemi. Il fallait le fatiguer, saper autant que possible ses forces, avant de porter le coup de grâce.
Esquivant une attaque de Stannis en faisant un pas sur le côté, Wilhelm aperçut une ouverture, et plongea aussitôt dedans. Et si son glaive ripa contre le plastron d'acier, il s'enfonça néanmoins jusqu'à la garde dans son bras droit. Affichant un sourire carnassier, Wilhelm se permit d'envisager la victoire. Avec une telle blessure, Stannis allait se vider de son sang rapidement. Et sa droite était à présent vulnérable. Alors que le chef ennemi le provoquait, le seigneur se contenta de ricaner, avant de faire passer son autre glaive de sa droite vers sa gauche.

- Si vous insistez. Loin de moi l'idée de vous faciliter le travail.

Alors qu'il repartait à l'assaut, Stannis sembla trébucher, comme si il était submergé par la douleur. Profitant de ce qui semblait être un bref instant de faiblesse, Wilhelm ne remarqua que trop tard qu'il venait de se jeter la tête la première dans un piège. Si son armure l'empêcha d'être tranché en deux, l'acier et les flammes parvinrent malgré tout à passer au travers, laissant un sillon sanglant et fumant sur son torse. Seule l'adrénaline l'empêchait de hurler à cause de la douleur. Et dans un réflexe aussi vif qu'inattendu, il planta son glaive dans l'abdomen de Stannis. Contrairement à la première fois, le coup toucha au but, et Wilhelm sentit son arme fendre les chairs.
Son arme fichée dans le corps de son ennemi, il recula de quelques pas,gardant son bras blessé plaqué contre sa poitrine. C'était fini. Ils avaient gagnés. Dans quelques instants, Stannis Baratheon rendrait son dernier soupir, et cette bataille prendrait fin. C'est alors que l'impensable se produisit. L'un de prêtres rouge usa d'un quelconque sortilège pour ramener son maitre à la vie, soignant toutes ses blessures. Alors que la peur s'emparait des soldats qui avaient cessé le combat pour regarder le duel acharné entre les deux hommes, Wilhelm se prépara à affronter son funeste destin. Il avait retardé l'ennemi autant qu'il le pouvait, mais son heure semblait être arrivée. Mais le destin sembla le prendre en pitié, car le prêtre qui venait de sauver Stannis de la mort lui lança ses glaives. Se baissant pour les ramasser, Wilhelm regarda Stannis se relever, et s'armer de deux épées enflammées.
Répondant à la pique de son adversaire par un cri de rage, il se jeta dans le combat, puisant dans ses ultimes forces. Il tuerait ce maudit traitre, même si il devait y laisser la vie. Stannis ne lui laissait pas un seul instant de répit, mais Wilhelm avait bien plus d'expérience dans ce genre d'affrontements. Cela faisait plus d'une décennie qu'il avait apprit à combattre avec deux armes. Il savait comment affronter des hommes possédant le même talent. Finalement, Stannis se mit à tourner autour de lui comme un loup autour d'une chèvre, et Wilhelm profita de ce bref instant pour reprendre son souffle.

- Plutôt mourir que servir un lâche doublé d'un traitre, cracha Wilhelm.

Les deux hommes reprirent le combat, et leurs visages se retrouvèrent à quelques centimètres l'un de l'autre, alors que leurs lames se croisaient une fois de plus. Alors que Stannis prétendait une fois de plus que son Dieu avait déjà gagné, le Sire de Repos-des-Freux sourit, avant de souffler:

- J'emmerde votre Dieu. À vrai dire, je les emmerde tous, les Sept y compris.

Alors que le seigneur s'apprêtait à subir un nouvel assaut de la part de Stannis, des renforts surgirent, menés par le roi Rhaegar en personne. Alors que la troupe de cavaliers taillait en pièce les prêtres de R'hllor, Stannis opta pour la solution des lâches, et s'enfuit après avoir promit à Wilhelm qu'ils se reverraient. Laissant tomber ses glaives au sol, Wilhelm manqua de s'effondrer, mais il se força à rester debout lorsqu'il vit le roi s'approcher de lui. Et ce que son suzerain fit ensuite le laissa sans voix. Rhaegar s'inclinait devant lui! Alors qu'il s'était contenté de faire son devoir. N'importe quel chevalier avec deux sous d'honneur aurait fait pareil à sa place.
Tombant à genoux, Wilhelm baissa la tête, et fixa le sol avant de bafouiller:

- Majesté, je...c'est un honneur de...je...je ne mérite pas tant. Je n'ai fait que mon devoir, j'avais...j'ai juré de vous servir et de vous protéger.

Wilhelm sentit un bras l'entourer, et il fut relevé de force par quelqu'un. Il peinait à tenir debout. Il était épuisé, souffrait le martyre, et il ne rêvait plus que d'un lit douillet et d'un long, très long sommeil. À ses côtés, il entendit son frère dire avec calme:

- Majesté, veuillez pardonner mon langage, mais je pense parler au nom de mon frère en vous assurant que vous n'avez qu'un mot à dire, et nos hommes se feront un plaisir de vous ramener cette charogne par la peau du cul.

Passant le bras de son frère autour de son cou, Alvarr s'assura que Wilhelm tenait sur ses deux pieds. Aboyant un bref ordre à un des hommes de la Maison Staunton, il lui ordonna de récupérer les glaives de Wilhelm. La bataille était à présent finie pour le Sire de Repos-des-Freux. Tout ce dont il avait besoin à présent, c'était des soins d'un Mestre, et de beaucoup de repos.

(c) AMIANTE

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Les troupes avaient reçu leurs ordres. Le plan était en soit très simple. L'infanterie avancerait en direction des Immaculés sous le tir nourris des archers qui s'arrêteraient de tirer une fois que les soldats alliés seraient à leur portée. Ensuite, ces derniers effectuerait une charge sur les Immaculés, pendant que la cavalerie lourde et légère s'occuperaient de mettre à mal leur camp mais viserait surtout les trébuchets en attaquant par les flancs et donc en contournant de la sorte les Immaculés. Elbert mènerait la charge sur le flanc droit. Il savait qu'il pouvait se contenter de rester en retrait mais il aimait le champ de bataille. Ce sentiment d'adrénaline qu'il avait connu lors de la rébellion Greyjoy le reprenait de plus belle. Il eut tout de même une légère appréhension, une peur nouvelle. Ses pensées allaient directement à son épouse, Daenerys. S'il arrivait le moindre malheur au Faucon de Lumière, elle serait inconsolable en plus de devenir une veuve des plus rapides. De plus, il laisserait probablement un orphelin dans l'histoire mais cette nouvelle, il ne préférait pas la laisser parasiter son esprit pour le moment. Une fois Port-Real reprise, il pourrait profiter et réaliser réellement ce que cela impliquait.

Il s'élança en compagnie de nombreux Chevaliers, franc-coureur et hommes d'armes. Parmi les hommes oints par les Sept, il y avait à boire et à manger. Noble chevalier, comme chevalier errant, incompétent notoire comme homme de valeur. Il leur avait expliquer le but de l'opération et briefé sur le genre d'ennemi qu'ils devraient affronter. Comme l'escomptait Elbert, ils ne seraient pas nombreux et son groupe bénéficierait d'un léger effet de surprise. Il avait préféré envoyer l'infanterie contre les Immaculés car la plupart étaient armés de lances et seraient donc susceptibles de s'en prendre aux chevaux de la cavalerie et de profiter de la chute du cavalier pour l'abattre. Le mieux était donc de les confronter à l'infanterie pendant que la cavalerie contournait le combat. Avant de partir, il les avaient harangué, exhorter à agir promptement. Il avait prier le Guerrier d'accompagner leurs bras armés d'épée ou de lance afin d’annihiler l'ennemi.

A présent à proximité des trébuchets, le jeune homme entendait au sud de sa position le bruit des lames et le cris des hommes. L'infanterie devait avoir touché au but. Les archers devaient s'être retirés sous la conduite d'une escorte de cavalerie. Si tout se passaient comme prévus, les Immaculés s'étaient protéger des flèches grâce à leurs bouclier et l'infanterie se serait diviser pour les attaquer de toutes parts. Les trébuchets se rapprochaient de plus en plus. Des cris et des bruits d'armes retentissaient et Elbert y découvrit que des combats étaient déjà à l’œuvre. Il posa alors seulement son attention sur la traînée verte un peu plus au nord. Du Grégeois sans aucun doute. Quelle folie d'avoir eut recours à pareil armes. Levant son épée vers les trébuchet, le Chevalier hurla à ses hommes.  


« Par le Guerrier et pour le roi, réduisez moi ses trébuchets en charpie. Qu'aucun suppôt des Baratheon n'en réchappe ! »

Ils fondirent comme des flèches sur l'ennemi. Les hommes chargés de manœuvrer les armes de sièges étaient déjà opposés à des forces alliés, probablement venue de la ville. Elbert faucha un premier homme au niveau de la gorge d'un puissant coup d'épée. L'homme mourut quelques instants plus tard dans un bouillon de sang. Il trancha ensuite un bras et envoya valdinguer d'un coup de pied un homme dont le front percuta violemment la structure d'un trébuchet. La lutte était inégale, les hommes de Renly étaient maintenant largement inférieurs en nombre. Ce fut une véritable boucherie.

[i]Arrêtant des Chevaliers, il leur demanda de parcourir la ligne de trébuchet pour rassembler les troupes en son centre. Une fois ceci effectué, Elbert remonta sur son cheval et retourna au centre de la ligne de trébuchet pour donner ordre à ses hommes d'attaquer..


« Nous allons prendre les Immaculés de Renly en tenaille. Tenez vous prêts à charger. Quant à ceux qui n'ont pas de cheval, qu'ils partent prêter mains fortes en ville.»

Ni une ni deux, une fois les hommes rassemblés, ils partirent à l'assaut des Immaculés !
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Les sabots de son étalon de feu retentissaient sur le sol alors qu'il chevauchait aux côtés de son père. Alessander était tombé sur les gardes de la famille Desdaings qui l'avaient immédiatement reconnu et ses pas malhabiles avaient dû suivre le mouvement. Il avait prit la direction de l'ost du Conflans, fier de son rang mais néanmoins inquiet. Jamais il n'avait fait ça auparavant et les leçons des mestres étaient si lointaines.

Il avait rêvé ses instants où il pourrait mettre en pratique tout ce qu'il avait pu apprendre et où sa mort serait chantée s'il venait à succomber. En sa qualité d'héritier, Alessander était accompagné. Mais il avait tenu à choisir lui-même ses hommes de mains et ses trois amis se glissaient à ses côtés, sur leurs montures qui faisaient pale figure à côté des autres.  Mais le cygne noir savait leur valeur au combat et avait tenu à ce qu'ils l'accompagnent. Il jeta un regard à la dérobé à son armée avant de mettre son heaume, orné du cygne de sa famille.

Les armées de Stannis et de Renly étaient immenses et pourtant, les forces du Conflans n'avaient pas peur. Les Desdaings les avaient déjà mené à la victoire et rien ne pouvaient changer. C'était leur seconde guerre en tant que suzerain et déjà les sourires fleurissaient sur les visages de leurs ennemis. Si les Barathéon venaient à gagner, les cygnes ne seraient plus rien d'autre que des oiseaux sans plume qui avaient trahi leurs suzerains. C'était la guerre de tous qui se profilait à l'horizon. Le feu dansait, les armes s'entrechoquaient déjà alors qu'Alessander lançait l'attaque, prenant à revers ses immaculés dont la puissance de feu n'était plus à imaginer. Alessander, dans les premières lignes galopait, alors que les hommes scandaient le nom de leur roi. Le brun avait écouté les techniques de ses loyaux hommes de mains. Il avait accepté leur plan et les mettaient maintenant en pratique.

La première rencontre fut terrible alors que la lame valeryenne du cygne tranchait les gorges et s'enfonçait dans les cœurs. Les tournois et leurs absences de risques étaient si loin alors que l'héritier frappait sans fin, cherchant un chemin dans cette foule. Jusqu'à ce qu'il voie un homme à terre, un homme portait les armoiries de la maison Targaryen. Son sang ne fit qu'un tour et il bondit de son cheval, tenant l'étalon par la bride pour ce porter au secours de l'enfant sur le sol. Son épée bloqua le coup fatal qui courait vers lui et il releva l'enfant dont il ne parvenait à distinguer les traits. Voyant le sang, il ôta le heaume du garçon, ne faisant pas attention à cette chevelure qui prouvait la noblesse du prince et, le tenant par le bras, il lui offrit son cheval.

Va te mettre à l'abri mon garçon. Avec ta jambe et ton bras, tu n'es plus vraiment en état de combattre. Fait en sorte que mon cheval survive, il m'est précieux.

Et sans un autre regard pour l'adolescent, Alessander retourna se jeter au coeur de la bataille, parait les coups, priant les sept dieux d'empêcher sa mort. Il voulait revoir Cerenna une dernière fois. C'était la dernière pensée qui le traversa avant que la rage du combat ne biaise sa vision d'une chape rouge.

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