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(même les petits)![[FB] Un cœur, une âme à présent et à jamais [Pv Malvina, Addam] 3725701551](/users/1815/27/49/46/smiles/3725701551.gif)
[FB] Un cœur, une âme à présent et à jamais [Pv Malvina, Addam]
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Un coeur, une âme
à présent et à jamais
à présent et à jamais
An 299 Lune 9 jour 26
Mes yeux rivés sur elle je ne cessais de la contempler. Le jour dit et tant attendu était enfin venu. Il régnait dans le septuaire une ambiance accueillante et pieuse. Attendrissante était peut être le mot juste pour décrire l’indescriptible. Pourtant l'on pouvait mettre des mots sur ce qui s'y produisait à cet instant précis. La cérémonie se passait alors que l'on pouvait entrevoir de l’esplanade les nobles familles se diriger vers l'édifice boisé et de taille moyenne de la religion des sept. Bien que plutôt modeste le lieu de culte qui recueillait en son sein l'un des événements les plus importants de leurs vies était imposant et particulièrement ornés et parés de part son architecture boisée. Des sculptures des statues des sept divinités autour de l'autel et les devantures façonnées et sculptées depuis des décennies, des années portaient l'espace de quelques instants le lieu dans un tout autre univers, monde parallèle reliant celui des dieux et des vivants en un seul point. Le soleil commençait tout juste à briller de plus en plus haut dans le ciel et l'heure de la cérémonie et de l'union n'allait pas tardé à arriver. Il y avait une foule de gens tout autour de l'édifice, beaucoup d'entre eux étaient des natifs et populations curieux et enthousiasmés par le mariage qui se profilait à l'intérieure de l'infrastructure de la communauté.
Les convives installés je scrutais de mon regard vif et brillant de part et d'autres les lieux laissant sans réellement me rendre compte un sourire simple se former sur mon visage. Je remarquais bien des visages qui m'étaient familiers. Les plus importants car il s'agissait d'un mariage et d'une union aux allures nobles et il fallait y voir un événement important car ici le nouveau lord Crakehall était sur le point de se marier. Rien n'avait été laissé au hasard bien que l'ensemble du lieu de culte n'invitait que les plus proches des deux maisonnées participer et être témoin de cet union particulièrement réjouissant et si inattendu pour beaucoup pensant ne jamais voir le « Sanglier » prononcer les consentements d'une union éternelle à la femme qui peu à peu s'avançait dans le hall. Malvina se posta face à l’hôtel accompagnée du seigneur Kenning faisant office du plus proche parent de sa maisonnée, et qui avait consentit à accompagner Malvina jusqu'à la personne que je représentais comme futur époux dans les quelques instants approchant plus imminent que jamais. Les fiançailles officialisées durant le banquet donné en l'honneur de la paix durement acquise depuis plusieurs semaines était un souffle d'air frais sur nos terres qui n'avaient pas été les plus à blâmées. Je pouvais entrevoir de mon œil hagard mais pas dénué de sens Merlon posté au plus près de nous ainsi que le charismatique et ami Addam souriant et paré des plus beaux vêtements qu'il avait souvent pour habitude de se vanter. Pour sûr un jour il serait à ma place pensais-je dans un coin de mon esprit alors que je lui rendais un sourire lui montrant bien que je n'étais pas aveugle face à cette taquinerie d'homme sage qui ne me sciait guère à cet instant précis. L'on me connaissait bien par ici, tout le monde savait qui j'étais et pour qui j'avais maintes fois pris part aux combats et tournois me valant ce surnom si prévisible par le blason de la maisonnée Crakehall. Je gardais mon sérieux quand à son arrivée car jamais je n'avais vu pareille femme s’avancer avec autant d'aisance à travers une foule ne cessant de l'épier, de nous toiser de leurs yeux avides et subjugués par ce spectacle que l'on ne peut vivre qu'une fois dans sa vie. Beaucoup de mariages étaient des arrangements entre nos familles, si bien qu'ils étaient souvent décidés à notre plus jeune âge par les parents des deux maisons voulant jouer au jeu des stratèges. Mais peu d'entre nous savaient quelle superbe et ingénieuse idée tout cela était entrain de jouer un jeu dangereux auquel nous nous étions tout deux préparés. Je percevais chez moi une légère palpitation laissant mes doigts tapoter subtilement le pan de ma tenue aussi sobre qu'élégante était elle aux yeux de tous admirant l'assemblée et les deux protagonistes de cette longue et merveilleuse journée.
Avais-je le traque ? Le combattant, le chevalier et anciennement garde royal de sa majesté était-il entrain de se rendre compte qu'il pouvait perdre pied face à cette beauté fatale qu'il avait apprit à connaître et aimer pour finir de l'adorer jusqu'à son dernier souffle de vie imprégnant son cœur, son âme et son esprit ? Il n'y avait pas de mots pour plus exprimer cette joie de vivre qui montait en lui et l’imprégnait dans une aura d'euphorie et d'une chaleureuse étreinte lui rappelant qu'il avait encore une fois une chance inouïe d'être désormais présent aux côtés de cette femme si joliment apprêtée. Mes yeux pouvaient communiqués l'amour et l'envie que je portais à ma compagne ne pouvant me délivrer de son envoûtante attraction qu'elle exerçait sur moi. Le septon commença son office nous prononcions tour à tour les consentements que nous avions tout deux mémorisés.
« Par ce baiser, je vous engage mon amour et vous prends pour ma dame épouse. »
Déclarais-je à mon tour répondant à sa voix douce qui raisonnait dans l'édifice et face aux invités et aux sept qui nous épiaient et nous enviaient forcément à l'évidence. Mes yeux se plissèrent face au large sourire béas que je laissais apparaître peut être la première fois. Les invités pouvaient remarquer que j'étais réellement sous le charme et enjoué à l'idée de me marier avec la plus sublime femme guerrière qui existait à travers Westeros et au delà même de ces frontières j'en étais certains. Nos vœux échangés, le septon fit son office et déclara solennellement les mots suivants.
« En ces lieux, au regard des dieux et des hommes, je déclare solennellement que Lyle de la maison Crakehall et Malvina de la maison Kenning sont mari et femme, une seule chair, un seul cœur, une seule âme, à présent et pour jamais, et maudit soit qui se mettrait entre eux. »
Je n'en attendais pas moins et j'embrassais avec fougue mon épousée la dévorant de mon regard céruléens se plongeant dans ses faux jumeaux face à moi avant de revêtir le manteau aux couleurs de la maison Crakehall sur les épaules de ma bien aimée. Elle était désormais mienne, elle était une guerrière, une épouse, une femme de Crakehall.
Ainsi la cérémonie passée nous furent tour à tour conviés à écouter les vœux de nos proches les plus intimes et les formalités aussi sincères et le comportement sérieux que nous avions tous gardés se délièrent préférant nos rires, nos sourires et nos yeux pétiller de plaisir face à cet heureux événement emplissant de joie les cœurs et prêtant nos bienséances à des éclats de rires non dissimulés. À Crakehall je n’avais pas lésiné sur le grand banquet que je voulais mémorable pour tout les convives, invités aussi humble que nous avions été notre maison était prospère et il y avait assé pour bien des festivités. Au centre de l'attention la soirée se poursuivait sur des instants mémorables que nous garderions ancrés pour l'éternité en nos cœurs et nos mémoires. L'alcool coulait à flot et les plats ne manquaient pas sur les vastes tablées de nos invités. L’hospitalité des Crakehalls n'avait jamais été mise à défaut et encore aujourd'hui elle était honorée d'avoir bien du monde assis à rire, parler bruyamment et profiter d'une union aussi noble et bienfaisante pour les deux maisonnées qu'unique par les liens étroitement liés par notre couple récemment marié. Je me postais à côté d'elle jetant un coup d’œil à droite et à gauche laissant la fraîcheur de la nuit se réchauffer à travers le vin et l'échauffement des hommes profitant de cette mémorable soirée. Jamais de ma vie je n'avais songé à ce que cela puisse arriver et aujourd'hui me voilà entouré de ma famille, d'amis et d'alliés portant haut et fort leur soutien à Crakehall et le seigneur auquel j'aspirais être aussi talentueux que Roland mon père le fut par le passé. Nous mangions, discutions et plaisantions sur des sujets divers et variés si bien qu'on ne voyait pas le temps passer. Je prenais je le temps d'embrasser mon épouse lui susurrant à l'oreille à quel point j'étais heureux d'être à ses côtés.
« Tu es magnifique mon amour. »
Déclarais-je avant de porter ma coupe vers la sienne pour trinquer et poursuivre dans un regard enjoué et laissant la commissure de mes lèvres s'étirer sans crier garde. « Épouse ! »
Déclarais-je avant de frapper dans un tintement singulier nos deux coupelles et la faire boire dans la mienne et inversement sans jamais quitter ses yeux océans une seule seconde. Je dévoilais un sourire quelque peu enjoué et ivre vers Merlon et sa compagne lady Jeyne et Addam levant mon verre vers mes convives de part et d'autres et manger un petit quelque chose d'entre mes doigts et afficher un sourire satisfait face à la bonne humeur et l'ambiance chaleureuse et conviviale de l'assemblée.
« À mon frère et sa jeune fiancée qui très bientôt va lui aussi se marier ! »
Lui déclarais-je avant de poursuivre vers Addam. « Toi aussi il serait temps de passer aux choses sérieuses mon ami. » Terminais-je ricanant sachant que la taquinerie lui était facile je n'avais pas pu m'empêcher se soir de m'empresser dans cette brèche qu'il allait forcément se renforcée dans une malice subliment tournée.
Les convives installés je scrutais de mon regard vif et brillant de part et d'autres les lieux laissant sans réellement me rendre compte un sourire simple se former sur mon visage. Je remarquais bien des visages qui m'étaient familiers. Les plus importants car il s'agissait d'un mariage et d'une union aux allures nobles et il fallait y voir un événement important car ici le nouveau lord Crakehall était sur le point de se marier. Rien n'avait été laissé au hasard bien que l'ensemble du lieu de culte n'invitait que les plus proches des deux maisonnées participer et être témoin de cet union particulièrement réjouissant et si inattendu pour beaucoup pensant ne jamais voir le « Sanglier » prononcer les consentements d'une union éternelle à la femme qui peu à peu s'avançait dans le hall. Malvina se posta face à l’hôtel accompagnée du seigneur Kenning faisant office du plus proche parent de sa maisonnée, et qui avait consentit à accompagner Malvina jusqu'à la personne que je représentais comme futur époux dans les quelques instants approchant plus imminent que jamais. Les fiançailles officialisées durant le banquet donné en l'honneur de la paix durement acquise depuis plusieurs semaines était un souffle d'air frais sur nos terres qui n'avaient pas été les plus à blâmées. Je pouvais entrevoir de mon œil hagard mais pas dénué de sens Merlon posté au plus près de nous ainsi que le charismatique et ami Addam souriant et paré des plus beaux vêtements qu'il avait souvent pour habitude de se vanter. Pour sûr un jour il serait à ma place pensais-je dans un coin de mon esprit alors que je lui rendais un sourire lui montrant bien que je n'étais pas aveugle face à cette taquinerie d'homme sage qui ne me sciait guère à cet instant précis. L'on me connaissait bien par ici, tout le monde savait qui j'étais et pour qui j'avais maintes fois pris part aux combats et tournois me valant ce surnom si prévisible par le blason de la maisonnée Crakehall. Je gardais mon sérieux quand à son arrivée car jamais je n'avais vu pareille femme s’avancer avec autant d'aisance à travers une foule ne cessant de l'épier, de nous toiser de leurs yeux avides et subjugués par ce spectacle que l'on ne peut vivre qu'une fois dans sa vie. Beaucoup de mariages étaient des arrangements entre nos familles, si bien qu'ils étaient souvent décidés à notre plus jeune âge par les parents des deux maisons voulant jouer au jeu des stratèges. Mais peu d'entre nous savaient quelle superbe et ingénieuse idée tout cela était entrain de jouer un jeu dangereux auquel nous nous étions tout deux préparés. Je percevais chez moi une légère palpitation laissant mes doigts tapoter subtilement le pan de ma tenue aussi sobre qu'élégante était elle aux yeux de tous admirant l'assemblée et les deux protagonistes de cette longue et merveilleuse journée.
Avais-je le traque ? Le combattant, le chevalier et anciennement garde royal de sa majesté était-il entrain de se rendre compte qu'il pouvait perdre pied face à cette beauté fatale qu'il avait apprit à connaître et aimer pour finir de l'adorer jusqu'à son dernier souffle de vie imprégnant son cœur, son âme et son esprit ? Il n'y avait pas de mots pour plus exprimer cette joie de vivre qui montait en lui et l’imprégnait dans une aura d'euphorie et d'une chaleureuse étreinte lui rappelant qu'il avait encore une fois une chance inouïe d'être désormais présent aux côtés de cette femme si joliment apprêtée. Mes yeux pouvaient communiqués l'amour et l'envie que je portais à ma compagne ne pouvant me délivrer de son envoûtante attraction qu'elle exerçait sur moi. Le septon commença son office nous prononcions tour à tour les consentements que nous avions tout deux mémorisés.
« Par ce baiser, je vous engage mon amour et vous prends pour ma dame épouse. »
Déclarais-je à mon tour répondant à sa voix douce qui raisonnait dans l'édifice et face aux invités et aux sept qui nous épiaient et nous enviaient forcément à l'évidence. Mes yeux se plissèrent face au large sourire béas que je laissais apparaître peut être la première fois. Les invités pouvaient remarquer que j'étais réellement sous le charme et enjoué à l'idée de me marier avec la plus sublime femme guerrière qui existait à travers Westeros et au delà même de ces frontières j'en étais certains. Nos vœux échangés, le septon fit son office et déclara solennellement les mots suivants.
« En ces lieux, au regard des dieux et des hommes, je déclare solennellement que Lyle de la maison Crakehall et Malvina de la maison Kenning sont mari et femme, une seule chair, un seul cœur, une seule âme, à présent et pour jamais, et maudit soit qui se mettrait entre eux. »
Je n'en attendais pas moins et j'embrassais avec fougue mon épousée la dévorant de mon regard céruléens se plongeant dans ses faux jumeaux face à moi avant de revêtir le manteau aux couleurs de la maison Crakehall sur les épaules de ma bien aimée. Elle était désormais mienne, elle était une guerrière, une épouse, une femme de Crakehall.
Ainsi la cérémonie passée nous furent tour à tour conviés à écouter les vœux de nos proches les plus intimes et les formalités aussi sincères et le comportement sérieux que nous avions tous gardés se délièrent préférant nos rires, nos sourires et nos yeux pétiller de plaisir face à cet heureux événement emplissant de joie les cœurs et prêtant nos bienséances à des éclats de rires non dissimulés. À Crakehall je n’avais pas lésiné sur le grand banquet que je voulais mémorable pour tout les convives, invités aussi humble que nous avions été notre maison était prospère et il y avait assé pour bien des festivités. Au centre de l'attention la soirée se poursuivait sur des instants mémorables que nous garderions ancrés pour l'éternité en nos cœurs et nos mémoires. L'alcool coulait à flot et les plats ne manquaient pas sur les vastes tablées de nos invités. L’hospitalité des Crakehalls n'avait jamais été mise à défaut et encore aujourd'hui elle était honorée d'avoir bien du monde assis à rire, parler bruyamment et profiter d'une union aussi noble et bienfaisante pour les deux maisonnées qu'unique par les liens étroitement liés par notre couple récemment marié. Je me postais à côté d'elle jetant un coup d’œil à droite et à gauche laissant la fraîcheur de la nuit se réchauffer à travers le vin et l'échauffement des hommes profitant de cette mémorable soirée. Jamais de ma vie je n'avais songé à ce que cela puisse arriver et aujourd'hui me voilà entouré de ma famille, d'amis et d'alliés portant haut et fort leur soutien à Crakehall et le seigneur auquel j'aspirais être aussi talentueux que Roland mon père le fut par le passé. Nous mangions, discutions et plaisantions sur des sujets divers et variés si bien qu'on ne voyait pas le temps passer. Je prenais je le temps d'embrasser mon épouse lui susurrant à l'oreille à quel point j'étais heureux d'être à ses côtés.
« Tu es magnifique mon amour. »
Déclarais-je avant de porter ma coupe vers la sienne pour trinquer et poursuivre dans un regard enjoué et laissant la commissure de mes lèvres s'étirer sans crier garde. « Épouse ! »
Déclarais-je avant de frapper dans un tintement singulier nos deux coupelles et la faire boire dans la mienne et inversement sans jamais quitter ses yeux océans une seule seconde. Je dévoilais un sourire quelque peu enjoué et ivre vers Merlon et sa compagne lady Jeyne et Addam levant mon verre vers mes convives de part et d'autres et manger un petit quelque chose d'entre mes doigts et afficher un sourire satisfait face à la bonne humeur et l'ambiance chaleureuse et conviviale de l'assemblée.
« À mon frère et sa jeune fiancée qui très bientôt va lui aussi se marier ! »
Lui déclarais-je avant de poursuivre vers Addam. « Toi aussi il serait temps de passer aux choses sérieuses mon ami. » Terminais-je ricanant sachant que la taquinerie lui était facile je n'avais pas pu m'empêcher se soir de m'empresser dans cette brèche qu'il allait forcément se renforcée dans une malice subliment tournée.
base acidbrain, modification zuz'
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Un coeur, une âme à présent et à jamais.
Malvina sentait tout son corps trembler, pas de peur mais de joie cette fois ci. Ce jour là était le grand jour, celui ou elle allait abandonner son passé pour prendre le nom de Crakehall et épouser cet homme qu'elle aimait tant. Cet homme qui avait changé toute sa vie depuis qu'elle l'avait rencontré et qui avait prit soin d'elle comme jamais personne ne l'avait fait. S'habillant pour la cérémonie, Malvina la guerrière sans coeur n'arrivait pas à ôter ce grand sourire qui ornait son visage. S'habillant d'une longue robe aux couleurs de la famille Crakehall elle laissa ses longs cheveux onduler dans son dos et pour une fois abandonna toutes ses armes pour être une simple Lady. Une Kenning. Il était l'heure, l'heure de s'avancer vers Lyle Crakehall et l'heure de l'épouser pour vivre à ses côtés pour l'étérnité. Se laissant guider jusqu'à la salle ou la cérémonie allait se passer Malvina s'arrêta en silence tout en observant les gens qui se trouvaient dans la salle, elle ne connaissait pas la moitié des visages qui se trouvaient ici et encore moins le seigneur Kenning qui l'amena jusqu'à l'endroit ou elle pourrait enfin dire ses voeux. Même si elle ne connaissait pas grand monde dans cette pièce, Malvina ne désirait qu'une chose. L'épouser et pouvoir retourner le plus vite possible dans ses bras sans tous les regards posés sur eux. La guerrière ne ressentait aucune gêne et aucune peur face à tout ce qu'il était en train de se passer, bien au contraire. La joie l'envahissait petit à petit tandis que son coeur battait la chamade au moment ou elle posa enfin son regard sur cet homme qu'elle aimait tant. Son regard se perdait dans ce regard bleu perçant et chaque seconde à ses côtés la faisait tomber un peu plus amoureuse de lui, elle savait qu'il était le bon et que tout ce qu'ils étaient en train de faire était la bonne chose. Beaucoup de risque n'étant pas vraiment une Kenning mais tout ça valait le coup pour vivre une nouvelle vie aux côtés des Crakehalls. Laissant son regard se perdre sur la foule, elle lança un petit clin d'oeil à Jeyne et un sourire à Merlon et Addam qui était aux côtés de Lyle. Tout le monde étaient là pour fêter ce mariage et il était temps maintenant de laisser son coeur si dure s'ouvrir pour laisser entrer Lyle dans sa vie.
Malvina ne se sentait plus comme la guerrière qui aimait faire couler le sang et se battre en ce moment là. Elle se sentait enfin comme une femme qui pouvait sentir le regard protecteur qu'était en train de lui porter son futur époux. Ce regard jamais personne ne lui avait porté jusque maintenant. Cet homme lui avait volé son coeur et il fallait avouer qu'elle aimait énormément ça, se sentir aimer et pouvoir aimer en retour. A cet instant précis jamais personne n'aurait put dire si elle était vraiment une Kenning ou bien une Sparr, elle était juste une femme qui allait épouser l'homme qui avait tout fait pour que cette cérémonie puisse voir le jour. Le silence régnait dans cette vaste pièce et le Septon prit enfin la parole pour unir Lyle Crakehall et Malvina Kenning. Venu le temps de dire le consentement Malvina laissa son sourire s'agrandir face à cet homme qui parlait d'une voix douce et qui ne la quittait pas des yeux une seule seconde. Jamais jusque maintenant la guerrière n'aurait put rêver un tel mariage avec un tel homme mais voilà que tout ça n'était pas qu'un rêve et qu'elle allait vraiment devenir une Crakehall. Laissant son regard se perdre sur le visage de Lyle elle écouta le Septon reprendre la parole. « En ces lieux, au regard des dieux et des hommes, je déclare solennellement que Lyle de la maison Crakehall et Malvina de la maison Kenning sont mari et femme, une seule chair, un seul cœur, une seule âme, à présent et pour jamais, et maudit soit qui se mettrait entre eux. » Personne n'arriverait jamais à se mettre entre les deux guerriers et ça elle le savait déjà. Et sans attendre Lyle l'embrassa avec fougue tandis que Malvina sentit ses joues devenir légèrement rouge et les larmes remplir doucement ses yeux. Voilà qu'elle était en train de découvrir qu'elle pouvait elle aussi ressentir l'amour et la joie en même temps. Le manteau des Crakehalls posés sur ses épaules, Malvina savait qu'à partir de maintenant cet homme lui appartenait et qu'elle serait à lui jusqu'à la mort. Un avenir qui bizarrement ne lui faisait pas du tout peur.
Malvina se posta aux côtés de son époux tout en écoutant les vœux de gens qu'elle ne connaissait pas mais laissant tout de même son sourire illuminer son visage. Rien ce soir ne pourrait lui ôter la joie qu'elle ressentait au fond d'elle. Et bien sur le moment que tout le monde attendaient dans un mariage était le banquet qui arriva enfin, les rires raisonnaient dans la pièce et la bonne humeur de tout le monde faisait de cet union un souvenir magique gravé à jamais dans la mémoire de la guerrière des Iles. L'alcool coulait à flot tandis que les tables étaient rempli de nourriture pour les invités. Malvina ne savait plus ou donner de la tête tandis que son verre se remplissait tout seul dès qu'il était vide. Elle sentait sa tête tourner légèrement mais elle aimait cette soirée passée aux côtés de Lyle avec tous les gens qu'il aimait. Au moment ou elle entendit la voix de son époux murmurer une phrase dans son oreille elle sentit son corps frissonner légèrement et se pencha doucement vers lui tout sourire aux lèvres. "Et j'ai l'époux le plus beau de Westeros." Déposant un doux baiser sur ses lèvres avant de boire son verre et inversement avant de laisser son regard se perdre à nouveau sur cet homme qui était le sien à partir de maintenant. Reportant son attention sur les gens qui étaient autour d'elle, Malvina leva son verre en direction de Jeyne et Merlon au moment ou Lyle prit la parole. Elle était contente de voir que Merlon avait enfin la femme qu'il aimait à ses côtés et que lui aussi allait pouvoir vivre heureux aux côtés de Jeyne qui était vraiment une femme bien. "Tu es sublime dans cette robe Jeyne." Tournant ensuite son attention sur Addam qu'elle connaissait à peine et dont elle ne savait pas vraiment quoi penser de cet homme mais il était l'ami de Lyle et donc le sien aussi et Malvina laissa son sourire s'agrandir en entendant ce que venait de dire Lyle. "Regardez autour de vous Addam, les femmes ce n'est pas ce qu'il manque et je pense que vous ne les laissez pas indifférente."
Malvina ne se sentait plus comme la guerrière qui aimait faire couler le sang et se battre en ce moment là. Elle se sentait enfin comme une femme qui pouvait sentir le regard protecteur qu'était en train de lui porter son futur époux. Ce regard jamais personne ne lui avait porté jusque maintenant. Cet homme lui avait volé son coeur et il fallait avouer qu'elle aimait énormément ça, se sentir aimer et pouvoir aimer en retour. A cet instant précis jamais personne n'aurait put dire si elle était vraiment une Kenning ou bien une Sparr, elle était juste une femme qui allait épouser l'homme qui avait tout fait pour que cette cérémonie puisse voir le jour. Le silence régnait dans cette vaste pièce et le Septon prit enfin la parole pour unir Lyle Crakehall et Malvina Kenning. Venu le temps de dire le consentement Malvina laissa son sourire s'agrandir face à cet homme qui parlait d'une voix douce et qui ne la quittait pas des yeux une seule seconde. Jamais jusque maintenant la guerrière n'aurait put rêver un tel mariage avec un tel homme mais voilà que tout ça n'était pas qu'un rêve et qu'elle allait vraiment devenir une Crakehall. Laissant son regard se perdre sur le visage de Lyle elle écouta le Septon reprendre la parole. « En ces lieux, au regard des dieux et des hommes, je déclare solennellement que Lyle de la maison Crakehall et Malvina de la maison Kenning sont mari et femme, une seule chair, un seul cœur, une seule âme, à présent et pour jamais, et maudit soit qui se mettrait entre eux. » Personne n'arriverait jamais à se mettre entre les deux guerriers et ça elle le savait déjà. Et sans attendre Lyle l'embrassa avec fougue tandis que Malvina sentit ses joues devenir légèrement rouge et les larmes remplir doucement ses yeux. Voilà qu'elle était en train de découvrir qu'elle pouvait elle aussi ressentir l'amour et la joie en même temps. Le manteau des Crakehalls posés sur ses épaules, Malvina savait qu'à partir de maintenant cet homme lui appartenait et qu'elle serait à lui jusqu'à la mort. Un avenir qui bizarrement ne lui faisait pas du tout peur.
Malvina se posta aux côtés de son époux tout en écoutant les vœux de gens qu'elle ne connaissait pas mais laissant tout de même son sourire illuminer son visage. Rien ce soir ne pourrait lui ôter la joie qu'elle ressentait au fond d'elle. Et bien sur le moment que tout le monde attendaient dans un mariage était le banquet qui arriva enfin, les rires raisonnaient dans la pièce et la bonne humeur de tout le monde faisait de cet union un souvenir magique gravé à jamais dans la mémoire de la guerrière des Iles. L'alcool coulait à flot tandis que les tables étaient rempli de nourriture pour les invités. Malvina ne savait plus ou donner de la tête tandis que son verre se remplissait tout seul dès qu'il était vide. Elle sentait sa tête tourner légèrement mais elle aimait cette soirée passée aux côtés de Lyle avec tous les gens qu'il aimait. Au moment ou elle entendit la voix de son époux murmurer une phrase dans son oreille elle sentit son corps frissonner légèrement et se pencha doucement vers lui tout sourire aux lèvres. "Et j'ai l'époux le plus beau de Westeros." Déposant un doux baiser sur ses lèvres avant de boire son verre et inversement avant de laisser son regard se perdre à nouveau sur cet homme qui était le sien à partir de maintenant. Reportant son attention sur les gens qui étaient autour d'elle, Malvina leva son verre en direction de Jeyne et Merlon au moment ou Lyle prit la parole. Elle était contente de voir que Merlon avait enfin la femme qu'il aimait à ses côtés et que lui aussi allait pouvoir vivre heureux aux côtés de Jeyne qui était vraiment une femme bien. "Tu es sublime dans cette robe Jeyne." Tournant ensuite son attention sur Addam qu'elle connaissait à peine et dont elle ne savait pas vraiment quoi penser de cet homme mais il était l'ami de Lyle et donc le sien aussi et Malvina laissa son sourire s'agrandir en entendant ce que venait de dire Lyle. "Regardez autour de vous Addam, les femmes ce n'est pas ce qu'il manque et je pense que vous ne les laissez pas indifférente."
© LYLOU
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Un coeur, une âme
à présent et à jamais
à présent et à jamais
An 299 Lune 9 jour 26
La sombre clarté du grand hall offrait une ambiance tamisée. Dehors la nuit était tombée et c'est de part les chandelles que les murs, les tables et les rires s’illuminaient désormais. Jamais je n'avais vécu pareil instant dans ma vie si éphémère soit elle alors que j'observais du fauteuil appartenant avant à mon père et avant cela à mon grand père. Être l'objet de tous les regards était difficile à porter, quand on est un homme, un chevalier, un soldat tout cela paraît si fastidieux et incompréhensible. Ma place en tant que Lord prenait un tournent ironique moi qui beuglait au service des puissants me voilà à une échelle réduite à celle que j'avais enviée et pendant de nombreuses années pas envisagée aujourd'hui. Les esprits s'échauffaient et je pouvais tranquillement exercé mon regard sur cette vaste salle, assemblée des familles vassales, des sujets de la cour, de visages familiers et de nouveaux que j’apprenais à mémoriser. Heureux est l'homme qui chante me disait-on, je n'étais guère fait pour cela mais l'envie ne m'en manquait pas. La douceur et la chaleur d'une famille à laquelle le sang avait été si froidement accompagné continuait de poursuivre son chemin en mon cœur lui encore triste d'avoir été résolu à franchir cet acte auquel nul homme devrait être tenu d'agir. J'oubliais et feintais bien rapidement ses pensées, l'heure n'était aux lamentes et aux pleurs bien au contraire. C'est l’œil brillant que j'arborais un sourire nostalgique avant de porter ma coupe contre mes lèvres et me prêter à savourer ce vin fait d'un mélange d'épices divers et variées. Les couleurs bariolés des diverses maisons proches de la notre nous honoraient de leurs présences si bien que l'on pouvait apercevoir aisément les Kenning mis en avant pour cet événement, aux premières loges car ils représentaient une alliance avec un membre de leur maisonnée. De son côté le seigneur de Kayce avait remplit sa part de notre arrangement et j'étais prêt à lui fournir toute l'aide nécessaire en échange bien que le simple fait que notre maison soit affiliée désormais à la leur était un atout conséquent. Merlon avait été d'une grande aide avec le seigneur Kenning et pour cela il avait encore brillé de son esprit plus fin stratège que son aîné cela va sans dire.
Ce mariage avait été rendu possible grâce à eux, mes amies de toujours et notre audace à risquer tout ce que nous étions encore aujourd'hui et bien plus encore demain avait été une preuve de plus à laquelle ajoutée à la longue liste des liens qui nous unissaient tous ici à cette table au combien grande et large et disproportionnées de boissons et nourritures quel qu’elles soient. Je mangeais et buvais faisant attention à ne pas être trop brusque ni trop ivre pour suivre convenablement la suite de cette magnifique soirée. Mes yeux se plissèrent sous la plissure de mes lèvres délivrant un sourire finement joviale par les vœux de bonheurs que chacun et chacune annonçaient tour à tour en se levant et s'approchant de notre table surélevée de quelques marches de pierres. Mon frère avait été le premier à nous féliciter, ses fiançailles avec Jeyne Ouestrelin allaient eux aussi faire place à un mariage au combien mémorable avec cette jeune lady devenue femme empreint d'un esprit et d'une pudeur n'ayant pas d'égale en ces lieux et en ce point bien différente de Malvina. J’acquiesçais, souriais en toute circonstances après tout je n'arrivais pas à me défaire de ce large et franc sourire que j'arborais auprès de nos convives. La noblesse des environs avait fait le chemin, du moins nos plus proches et fidèles amitiés, l'on pouvait compter sur l’héritage que Roland Crakehall laissait pour voir les maisons Swyft et Lydden honorer de leurs présences et leurs soutien à notre famille. Le vin nous montaient peu à peu à la tête si bien que je poursuivais le repas approchant ma main droite de celle de mon épouse l'étreignant lentement et caressant le long de son avant bras du bout de mes doigts en révélant sur mon visage à quel point l'alcool me donnait des couleurs et surtout chaud au niveau des pommettes. J'avais l'heureuse surprise de voir s'avancer une cousine que je n'avais pas vu depuis tellement d'années, Lanna Lannister mariée à Antario Jast fille de Damion Lannister et de la sœur de mon père Shiera Crakehall. Bon sang que le temps passait vite, si vite qu'il m'était difficile à dire combien de temps me séparait désormais de Castral-Roc et des jours ou Addam Marpheux et moi étions écuyers auprès du vénérable et féroce lion Tywin Lannister. Je remerciais les invités et prenait le temps de converser avec chacun et chacune d'entre eux n’omettant aucunement de faire l'éloge de la sublime femme que Malvina était dans cette robe même si elle n'en était pas accoutumée.
Je prenais conscience du chemin parcouru après tout ce temps passé à dos de cheval protégeant le roi sur la route royale ainsi qu'à Port-Réal.Tant d'événements passés qui resurgissaient au travers de ma personne si bien que mes yeux brillants ne s'accoutumaient pas à autant de réjouissances en cette nuit mémorable. Bientôt le brouhaha et les rires laissèrent les chaises et les bancs de bois grincer sur les dalles de pierre et les verres levés en notre direction sonnaient peu à peu l'heure d'une drôle de célébration à laquelle peut être Malvina ne s'attendrait pas. Les poings et les mains se fermaient et tambourinaient sur les tables sonnant l'appel de la cérémonie du couché. Les blagues grivoises se faisaient sentir et j’atténuais avec précaution le rire d'Addam aussi prompt à la taquinerie que n'importe quel baroudeur ivre et éméché qu'il fut été. Je laissais mon visage se tourné lentement mais sûrement vers celui de ma femme espérant ne pas la voir s'interloquer puis lui souriait de plus belle plaçant ma main droite sur la sienne et déclarer. « À tout hasard, Je suppose... Que tu ne connais pas la cérémonie du couché. » Murmurais-je subtilement à son oreille alors que la fête battait son plein et que les convives peu à peu tapaient et claquaient des mains face à l'engouement de tous face aux traditions et aidés par les libations qui avaient tournés la tête à bien du monde en cette salle.
Ce mariage avait été rendu possible grâce à eux, mes amies de toujours et notre audace à risquer tout ce que nous étions encore aujourd'hui et bien plus encore demain avait été une preuve de plus à laquelle ajoutée à la longue liste des liens qui nous unissaient tous ici à cette table au combien grande et large et disproportionnées de boissons et nourritures quel qu’elles soient. Je mangeais et buvais faisant attention à ne pas être trop brusque ni trop ivre pour suivre convenablement la suite de cette magnifique soirée. Mes yeux se plissèrent sous la plissure de mes lèvres délivrant un sourire finement joviale par les vœux de bonheurs que chacun et chacune annonçaient tour à tour en se levant et s'approchant de notre table surélevée de quelques marches de pierres. Mon frère avait été le premier à nous féliciter, ses fiançailles avec Jeyne Ouestrelin allaient eux aussi faire place à un mariage au combien mémorable avec cette jeune lady devenue femme empreint d'un esprit et d'une pudeur n'ayant pas d'égale en ces lieux et en ce point bien différente de Malvina. J’acquiesçais, souriais en toute circonstances après tout je n'arrivais pas à me défaire de ce large et franc sourire que j'arborais auprès de nos convives. La noblesse des environs avait fait le chemin, du moins nos plus proches et fidèles amitiés, l'on pouvait compter sur l’héritage que Roland Crakehall laissait pour voir les maisons Swyft et Lydden honorer de leurs présences et leurs soutien à notre famille. Le vin nous montaient peu à peu à la tête si bien que je poursuivais le repas approchant ma main droite de celle de mon épouse l'étreignant lentement et caressant le long de son avant bras du bout de mes doigts en révélant sur mon visage à quel point l'alcool me donnait des couleurs et surtout chaud au niveau des pommettes. J'avais l'heureuse surprise de voir s'avancer une cousine que je n'avais pas vu depuis tellement d'années, Lanna Lannister mariée à Antario Jast fille de Damion Lannister et de la sœur de mon père Shiera Crakehall. Bon sang que le temps passait vite, si vite qu'il m'était difficile à dire combien de temps me séparait désormais de Castral-Roc et des jours ou Addam Marpheux et moi étions écuyers auprès du vénérable et féroce lion Tywin Lannister. Je remerciais les invités et prenait le temps de converser avec chacun et chacune d'entre eux n’omettant aucunement de faire l'éloge de la sublime femme que Malvina était dans cette robe même si elle n'en était pas accoutumée.
Je prenais conscience du chemin parcouru après tout ce temps passé à dos de cheval protégeant le roi sur la route royale ainsi qu'à Port-Réal.Tant d'événements passés qui resurgissaient au travers de ma personne si bien que mes yeux brillants ne s'accoutumaient pas à autant de réjouissances en cette nuit mémorable. Bientôt le brouhaha et les rires laissèrent les chaises et les bancs de bois grincer sur les dalles de pierre et les verres levés en notre direction sonnaient peu à peu l'heure d'une drôle de célébration à laquelle peut être Malvina ne s'attendrait pas. Les poings et les mains se fermaient et tambourinaient sur les tables sonnant l'appel de la cérémonie du couché. Les blagues grivoises se faisaient sentir et j’atténuais avec précaution le rire d'Addam aussi prompt à la taquinerie que n'importe quel baroudeur ivre et éméché qu'il fut été. Je laissais mon visage se tourné lentement mais sûrement vers celui de ma femme espérant ne pas la voir s'interloquer puis lui souriait de plus belle plaçant ma main droite sur la sienne et déclarer. « À tout hasard, Je suppose... Que tu ne connais pas la cérémonie du couché. » Murmurais-je subtilement à son oreille alors que la fête battait son plein et que les convives peu à peu tapaient et claquaient des mains face à l'engouement de tous face aux traditions et aidés par les libations qui avaient tournés la tête à bien du monde en cette salle.
base acidbrain, modification zuz'
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Un cœur solitaire embrumé
![[FB] Un cœur, une âme à présent et à jamais [Pv Malvina, Addam] Giphy](https://media.giphy.com/media/Ibi81rK79LNFm/giphy.gif)
299, lune 9, jour 26
La lune luisait d’une étrange manière ce soir, elle était si ronde, si blonde. Beaucoup portait cela comme un signe de fécondité. Et quelle bonne nouvelle en ce jour de fête ? Une brise vint chatouiller la nuque de l’homme qui était habillé d’une chemise de lin surplombé d’un pourpoint pourpre paré de fils d’or rappelant des branches d’arbre. Il semblait tout à fait serein, oui aujourd'hui est un jour merveilleux alors pourquoi ? Pourquoi éprouvait-il un certain malaise, un pincement au cœur qui le tressaillait ? Il préférait ignorer cette chose qui le tiraillait. Les portes s’ouvrirent sur son passage, les lumières tamisées donnaient une ambiance particulière à la salle qui grouillait déjà de monde. Toute la famille Kenning était là, il ne pouvait s’empêcher d’émettre un petit sourire en les voyants. S’il savait la vérité, comment réagiraient-ils ? Très mal certainement, heureusement le secret était bien caché et n’aurait pas de réel impact maintenant qu’il y pensait. Il vit bien entendu Merlon et Jeyne qu’il salua de la tête. Il s’était mis dans un coin, le seul endroit où il restait une place à vrai dire. Heureusement le silence régnait lorsque le septon commença à parler, il connaissait par cœur les dires de ce vieil homme. Oui il l’avait entendu plus d’une fois, on lui avait rabâché les oreilles avec ça mais il n’avait toujours pas trouvé parti qui méritait qu’il passe l’anneau à son doigt. Finalement il entendit les vœux auxquels il applaudit chaleureusement.
Et le banquet pouvait commencer. Les tables étaient à bonder de vivres, de vins et de rire gras. Il avait lancé son dévolu sur une jeune femme aux cheveux blonds comme les blés et dont le minois rougissait facilement à ses regards. Lorsqu’il entendit la voix quelque peu brumeuse de son comparse, il commença à rire et leva son verre. « Tu me connais je suis incorrigible sur ça ! » répondit-t-il avant d’engloutir sa chope et de la reposer avec fracas. Ce soir il savait qu’il sera un des centres d’attention de ses amis, oui il était le seul - comme l’avait bien fait remarquer Lyle - à n’avoir point de fiancée. Il se laissa glisser au fond de son siège, pinte à la main. Il épiait la salle, toutes ces réjouissances le rendait un peu amer mais il tâchait de ne rien en montrer, après tout c’était le mariage de son comparse de toujours. Aussi une pointe de jalousie lui restait dans la gorge, il était défaitiste sur ce point-là. Non seulement Lyle était marié à une belle blonde aux yeux bleus mais ils étaient fou amoureux l’un de l’autre… Une chose qu’il ne connaîtra pas, une chose qu’il avait renoncé il y a de ça des années. Il entendit justement Malvina lui adressé la parole, il ricana. « Ne voyez dont vous pas le jeune donzelle de ce côté. » fit-il en pointant du doigt la jeune femme à qui il avait adressé des sourires toute la soirée.
Enfin ce fut l’heure, les poings et les pieds tapaient, tambourinaient tout ce qui pouvait l’être. Addam avait déjà bien bu, peut-être un peu trop même. Comme tous les autres convives, il tapait du poing et beuglait «Le couché !» à tue-tête. Il portait son regard sur Lyle dont il reconnut le regard lubrique brillant sur sa femme. Il ricanait de plus belle en entendant la phrase de Lyle. «Laisse je m’en charge !!!» dit-il avec une prononciation approximative des mots avant de prendre le bras de Malvina sous le sien. «Si vous voulez me suivre madameeeee.»
Codage par Kagao
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Un coeur, une âme à présent et à jamais.
Malvina observait les gens qui se trouvaient dans cette grande salle tout en se demandant si quelqu'un se posait des questions sur cette jeune femme blonde qu'allait épouser le Crakehall. L'alcool coulait et c'était surement grâce à ça que personne ne se posait de question sur cette femme sorti de nul part du nom de Kenning. Déposant un regard sur le Lord Kenning, la guerrière lui envoya un léger sourire pour le remercier de tout ça, après tout si elle était là aujourd'hui c'était grâce à cet homme qui avait accepté de faire passer cette inconnue pour une fille de sa famille. Une fille qui allait pouvoir créer des liens sans que personne ne s'en rende compte. Elle allait pouvoir commencer une nouvelle vie sans oublier d'ou elle venait. Epouser un homme qui l'aimait vraiment et vivre une vie presque normal. Presque car elle restait tout de même une guerrière qui ne comptait pas arrêter de se battre juste parce qu'elle venait d'épouser le Lord Crakehall. Posant un regard amoureux sur l'homme ivre qui était à ses côtés la jeune femme ne pouvait pas s'empêcher de sourire tout en admirant ce courage et cette force qui dégageait de lui même avec tout cet alcool qui coulait dans son sang. Malvina ne pouvait pas être plus fière de cet homme et savait qu'elle avait de la chance d'avoir fait sa rencontre mais surtout qu'il ai voulu apprendre à la connaître au lieu de faire comme tous les autres. Déposant doucement une main sur la sienne, la jeune femme la caressa en silence tout en reportant son attention sur les gens qui se trouvaient à cette réception. Peu de visage lui était familier mais elle savait qu'elle allait devoir apprendre à faire avec et que chaque jour elle allait voir de nouveaux visages qui viendraient saluer le nouveau Lord Crakehall. Le seul regret qu'elle avait aujourd'hui était de ne pas avoir sa mère à ses côtés. De ne pas pouvoir lui montrer ce qu'elle devenait et qu'une Fer-née pouvait elle aussi devenir une guerrière Noble. Essayant de chasser tout ça de son esprit, la jeune femme laissait son sourire s'agrandir tout en continuant à boire et écouter les conversations autour d'elle.
La guerrière ne se sentait pas vraiment à sa place dans ce genre d'endroit avec tous les regards posés sur elle mais elle faisait de son mieux pour ne rien laisser paraître. Elle était juste contente de voir que les gens qu'elle connaissait et qui étaient dans la confidence de leur secret étaient autour d'elle et qu'une fois cette fête passé elle pourrait enlever cette fichu robe et ne plus faire attention à ce qu'elle disait. C'était tout ce qui comptait pour le moment. Pouvoir rester seule et enfin elle même avec son époux. Continuant à boire et à rire des blagues des autres la jeune guerrière fut légèrement surprise au moment ou tout le monde cogna contre la table, n'étant pas habitué aux mariages des Nobles la jeune femme laissa un rire raisonner en entendant la raison de tout ce bruit. Tournant son visage vers son époux tandis qu'il lui murmurait quelque chose à l'oreille, la jeune femme lui répondit d'une voix légèrement taquine. « Je comprend juste ce qu'il va se passer par la suite et ca me suffit. » Lui lançant un petit clin d'oeil, Malvina fut surprise en voyant Addam se lever et l'attraper par le bras. Le laissant faire la guerrière se leva à son tour tout en aggripant le bras du Marpheux. Jetant un dernier sourire à son époux elle suivit Addam sentant ses joues devenir rouge surement à cause de l'alcool et des regards qui se portaient sur elle. Observant l'ami de son époux elle murmura doucement. « Je vois que tu t'y connais mieux que moi pour le moment du coucher Addam. » Cet homme qu'elle avait apprit à connaître doucement était quelqu'un qu'elle aimait beaucoup même si au début tout n'avait pas été si facile. Il avait surement douté d'elle et de ce qu'elle voulait à Lyle mais avec le temps ils avaient commencés à s'entendre pour le plaisir de Lyle.
Continuant à le suivre, la jeune femme laissait quelques sourires se diriger vers les gens qui levaient leur verre tout en laissant quelques mots salace sortir de leur bouche. Ce n'était pas la première fois pour elle bien sur mais ça personne ne le savait et même si elle avait déjà connu ce qu'il allait se passer dans cette chambre, aujourd'hui c'était différent. Différent parce que cet homme qui allait la rejoindre n'était pas juste pour un soir, il était celui du restant de sa vie. Celui qui allait devoir la supporter et la canaliser jusqu'à sa mort. Et cette nuit allait être le pacte qui allait les réunir encore plus. Tournant son regard vers le jeune homme qui était à ses côtés la guerrière continua de parler dans un doux murmure. « Je suis contente que ce soit toi et pas un étranger qui m'accompagne Addam. » Elle était nouvelle dans tout ce qui était en train de se passer et savoir qu'elle était aidé lui faisait énormément de bien. Malvina ne se sentait plus seule et savait qu'elle ne le serait plus pendant longtemps grâce à Lyle et ses amies. C'était comme avoir une nouvelle famille. Une famille qui n'essayerait pas de la tuer pour une fois. Continuant à marcher Malvina n'arrivait pas à enlever ce sourire de fierté qui ornait son visage et en arrivant devant la porte elle s'arrêta un instant tout en essayant de respirer calmement. « Je suppose que c'est trop tard pour faire demi tour ? » Lachant le bras de Addam, Malvina laissa un rire moqueur raisonner dans les couloirs tout en observant le visage d'Addam. Bien sur qu'elle rigolait, pour rien au monde elle ne ferait demi tour. Pour rien au monde elle ne retournerait à sa vie d'avant.
La guerrière ne se sentait pas vraiment à sa place dans ce genre d'endroit avec tous les regards posés sur elle mais elle faisait de son mieux pour ne rien laisser paraître. Elle était juste contente de voir que les gens qu'elle connaissait et qui étaient dans la confidence de leur secret étaient autour d'elle et qu'une fois cette fête passé elle pourrait enlever cette fichu robe et ne plus faire attention à ce qu'elle disait. C'était tout ce qui comptait pour le moment. Pouvoir rester seule et enfin elle même avec son époux. Continuant à boire et à rire des blagues des autres la jeune guerrière fut légèrement surprise au moment ou tout le monde cogna contre la table, n'étant pas habitué aux mariages des Nobles la jeune femme laissa un rire raisonner en entendant la raison de tout ce bruit. Tournant son visage vers son époux tandis qu'il lui murmurait quelque chose à l'oreille, la jeune femme lui répondit d'une voix légèrement taquine. « Je comprend juste ce qu'il va se passer par la suite et ca me suffit. » Lui lançant un petit clin d'oeil, Malvina fut surprise en voyant Addam se lever et l'attraper par le bras. Le laissant faire la guerrière se leva à son tour tout en aggripant le bras du Marpheux. Jetant un dernier sourire à son époux elle suivit Addam sentant ses joues devenir rouge surement à cause de l'alcool et des regards qui se portaient sur elle. Observant l'ami de son époux elle murmura doucement. « Je vois que tu t'y connais mieux que moi pour le moment du coucher Addam. » Cet homme qu'elle avait apprit à connaître doucement était quelqu'un qu'elle aimait beaucoup même si au début tout n'avait pas été si facile. Il avait surement douté d'elle et de ce qu'elle voulait à Lyle mais avec le temps ils avaient commencés à s'entendre pour le plaisir de Lyle.
Continuant à le suivre, la jeune femme laissait quelques sourires se diriger vers les gens qui levaient leur verre tout en laissant quelques mots salace sortir de leur bouche. Ce n'était pas la première fois pour elle bien sur mais ça personne ne le savait et même si elle avait déjà connu ce qu'il allait se passer dans cette chambre, aujourd'hui c'était différent. Différent parce que cet homme qui allait la rejoindre n'était pas juste pour un soir, il était celui du restant de sa vie. Celui qui allait devoir la supporter et la canaliser jusqu'à sa mort. Et cette nuit allait être le pacte qui allait les réunir encore plus. Tournant son regard vers le jeune homme qui était à ses côtés la guerrière continua de parler dans un doux murmure. « Je suis contente que ce soit toi et pas un étranger qui m'accompagne Addam. » Elle était nouvelle dans tout ce qui était en train de se passer et savoir qu'elle était aidé lui faisait énormément de bien. Malvina ne se sentait plus seule et savait qu'elle ne le serait plus pendant longtemps grâce à Lyle et ses amies. C'était comme avoir une nouvelle famille. Une famille qui n'essayerait pas de la tuer pour une fois. Continuant à marcher Malvina n'arrivait pas à enlever ce sourire de fierté qui ornait son visage et en arrivant devant la porte elle s'arrêta un instant tout en essayant de respirer calmement. « Je suppose que c'est trop tard pour faire demi tour ? » Lachant le bras de Addam, Malvina laissa un rire moqueur raisonner dans les couloirs tout en observant le visage d'Addam. Bien sur qu'elle rigolait, pour rien au monde elle ne ferait demi tour. Pour rien au monde elle ne retournerait à sa vie d'avant.
© LYLOU
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Un coeur, une âme
à présent et à jamais
à présent et à jamais
An 299 Lune 9 jour 26
Les réjouissances montaient en puissance quand ma femme se leva au bras d'Addam Marpheux mon ami de toujours. Je les épiais du coin de l’œil droit subtilement plissé me laissant un insatiable sourire aux lèvres en savourant les dernières paroles que Malvina m'offrait ne pouvant me résoudre de lâcher son regard avant qu'elle n'est totalement disparue. Je levais mon verre une dernière fois et le terminait aussitôt avec une légère grimace mêlant un trop plein d'alcool et une satisfaction à vivre pareil moment dans ma vie. Les rires et les taquineries fusaient de part et d'autres de la salle sans oublier les regards lubriques et les plaisanteries se déverser telle une musique paillarde à laquelle on ne pouvait ni se défaire et encore moins s'échapper. Je laissais mon corps se relever étirant les vertèbres de ma nuque à en faire craquer l'ensemble de mon énorme dos. Je saluais dans une situation mêlant gestuelle théâtrale et l'esprit comique de mes convives la bonne ambiance qui se traduisait auprès d'eux l'alcool aidant forcément à décoincer même les plus réservés et timides d'entre eux.
« Profitez du festin mes amis ! Ne faites pas attention à moi. » Déclarais-je sur le ton de la plaisanterie en sachant pertinemment que tous les regards allaient et venaient sur ma personne. Être le centre de l'attention n'était pas encore mon fort, avec le temps on s’habitue à tout ou presque pensais-je ou il faudrait boire avec aussi peu de modération à longueur de temps. Mon sourire s'élargit quand je pris mon frère dans mes bras tapant vigoureusement et fraternellement son dos alors qu'il en faisait de même avec le mien. Nous échangions quelques mots, des paroles que seul l'un comme l'autre pouvions comprendre et partager dans un instant complice si extravagant et pourtant si important et réel. Oui tout cela semblait illusoire aux yeux du chevalier aux éperons d'or et au manteau immaculé de blanc. Il faisait parti d'un passé qui frappé dans son orgueil avait cru que jamais il ne pourrait retourner en son foyer, fouler cette terre qui l'avait vu naître et accomplir tant d'exploits jusqu'à maintenant. Lord il était et lord il restera aussi longtemps que le veuillent les dieux que cela ne fut par choix ou par la décision des dieux ou encore du destin.
Accompagné comme le voulait la coutume par plusieurs de mes sujets, convives et invités nous avancions à travers les couloirs aux innombrables torches crépitantes et illuminant ce dédale de couloirs. Je laissais mes yeux brillants se plisser sous l'impulsion de joie qui émanait d'entre mes lèvres. J'aspirais à retrouver la guerrière aux cheveux flamboyants que j'avais rencontrer dans cette taverne du Bief. Entrevoir ses lèvres charnues et ses traits finement tracé tel un dessin sur un morceau de parchemin. Peu à peu l'entrain laissait place au désir, celui de serrer dans mes bras cette femme, cette sirène aux paroles aguichantes et provocatrices qui avait laissée ses doigts s'emparer de mon cœur sans que je ne m'en aperçoive. Farouche et mystérieuse épouse qui me tardait de combler comme elle me comblait déjà de sa présence au sein même de cette forteresse, cette demeure, nôtre foyer. Peu à peu les convives se dispersèrent au fur et à mesure que nous approchions si bien qu'il ne restait bientôt plus que moi m'avançant au devant de ce dernier couloir don l'écho laissait présager une longue et somptueuse soirée.
Je croisais Addam Marpheux auquel je donnais un coup de poing amical contre l'épaule laissant un rire léger mais empreint d'une taquinerie propre à notre habitude de nous connaître par pareille situation. Je finissais par lui donné l’accolade un court instant tant il devait se douter à quel point il me tardait de rejoindre ma magnifique femme. « J'espère bien te rendre la pareille à Cendremarc mon ami. » Déclarais-je avec cette subtilité qui était mienne et qui transparaissait l'ivresse d'une nuit de débauche et de festivités à laquelle je n'étais pas habitué. Je quittais mon compagnon d'enfance, de fortune et d'avenir pour retrouver l'étreinte d'un couché de soleil détrempé qui lentement mais sûrement ruisselle le long de mon corps, de mon être et de mon âme. Je l'observais silencieusement mes lèvres laissant échapper un soupir satisfait et enjoué d'avoir pareille créature à mes côtés m'attendant pour partager et accorder encore un peu plus nos caractères. Je laissais ma main gauche s'apposer sur la porte de la chambre l'observant de mes yeux ivre et amoureux à la fois. Le loquet laissa un bruit sourd et un passage s'entrouvrit à travers la sombre clarté de la nuit. j'haussais un sourcil passant mon regard de l'entrée à celle-ci laissant dans un geste simple de la main libre à Malvina de passer la première. « Après vous lady Crakehall. » Déclarais-je lui rendant le clin d'oeil qu'elle m'avait offert avant que nous quittions tous deux la salle du banquet.
« Profitez du festin mes amis ! Ne faites pas attention à moi. » Déclarais-je sur le ton de la plaisanterie en sachant pertinemment que tous les regards allaient et venaient sur ma personne. Être le centre de l'attention n'était pas encore mon fort, avec le temps on s’habitue à tout ou presque pensais-je ou il faudrait boire avec aussi peu de modération à longueur de temps. Mon sourire s'élargit quand je pris mon frère dans mes bras tapant vigoureusement et fraternellement son dos alors qu'il en faisait de même avec le mien. Nous échangions quelques mots, des paroles que seul l'un comme l'autre pouvions comprendre et partager dans un instant complice si extravagant et pourtant si important et réel. Oui tout cela semblait illusoire aux yeux du chevalier aux éperons d'or et au manteau immaculé de blanc. Il faisait parti d'un passé qui frappé dans son orgueil avait cru que jamais il ne pourrait retourner en son foyer, fouler cette terre qui l'avait vu naître et accomplir tant d'exploits jusqu'à maintenant. Lord il était et lord il restera aussi longtemps que le veuillent les dieux que cela ne fut par choix ou par la décision des dieux ou encore du destin.
Accompagné comme le voulait la coutume par plusieurs de mes sujets, convives et invités nous avancions à travers les couloirs aux innombrables torches crépitantes et illuminant ce dédale de couloirs. Je laissais mes yeux brillants se plisser sous l'impulsion de joie qui émanait d'entre mes lèvres. J'aspirais à retrouver la guerrière aux cheveux flamboyants que j'avais rencontrer dans cette taverne du Bief. Entrevoir ses lèvres charnues et ses traits finement tracé tel un dessin sur un morceau de parchemin. Peu à peu l'entrain laissait place au désir, celui de serrer dans mes bras cette femme, cette sirène aux paroles aguichantes et provocatrices qui avait laissée ses doigts s'emparer de mon cœur sans que je ne m'en aperçoive. Farouche et mystérieuse épouse qui me tardait de combler comme elle me comblait déjà de sa présence au sein même de cette forteresse, cette demeure, nôtre foyer. Peu à peu les convives se dispersèrent au fur et à mesure que nous approchions si bien qu'il ne restait bientôt plus que moi m'avançant au devant de ce dernier couloir don l'écho laissait présager une longue et somptueuse soirée.
Je croisais Addam Marpheux auquel je donnais un coup de poing amical contre l'épaule laissant un rire léger mais empreint d'une taquinerie propre à notre habitude de nous connaître par pareille situation. Je finissais par lui donné l’accolade un court instant tant il devait se douter à quel point il me tardait de rejoindre ma magnifique femme. « J'espère bien te rendre la pareille à Cendremarc mon ami. » Déclarais-je avec cette subtilité qui était mienne et qui transparaissait l'ivresse d'une nuit de débauche et de festivités à laquelle je n'étais pas habitué. Je quittais mon compagnon d'enfance, de fortune et d'avenir pour retrouver l'étreinte d'un couché de soleil détrempé qui lentement mais sûrement ruisselle le long de mon corps, de mon être et de mon âme. Je l'observais silencieusement mes lèvres laissant échapper un soupir satisfait et enjoué d'avoir pareille créature à mes côtés m'attendant pour partager et accorder encore un peu plus nos caractères. Je laissais ma main gauche s'apposer sur la porte de la chambre l'observant de mes yeux ivre et amoureux à la fois. Le loquet laissa un bruit sourd et un passage s'entrouvrit à travers la sombre clarté de la nuit. j'haussais un sourcil passant mon regard de l'entrée à celle-ci laissant dans un geste simple de la main libre à Malvina de passer la première. « Après vous lady Crakehall. » Déclarais-je lui rendant le clin d'oeil qu'elle m'avait offert avant que nous quittions tous deux la salle du banquet.
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