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Event 3 : Rage, rage against the dying of the light.
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Rage, rage against the dying of the light
Winter is here...
Event 3
L'horreur sur le visage Edric ne bougeait pas. Il avait déjà tué, déjà combattu, mais voir une telle armée lui glaçait le sang. Le sang des hommes coulera ce soir. Edric envoya son regard jusqu'au vétéran à ses côtés, attendant quelque chose comme une instruction. Rien ne vint. L'homme semblait chercher quelque chose du regard. Un ordre peut-être. Ou bien une autre armée venant en renfort ? Aucune idée.
Le bâtard des Rus' reporta son regard sur la bataille toute proche. Il cherchait seul des mots pour se motiver, pour effacer la peur qui le tenait encore. Il dut finalement s'y résoudre : il combattrait avec la peur au ventre. Il se retourna vers les hommes derrière qui, armés, se préparer à rejoindre la mêlée. Dans son for intérieur, le Snow comparait les forces. Si le nombre n'avait pas été en faveur des sauvageons sans doute aurait-il voté pleinement pour les Omble. Mais là... Il ne pouvait qu'espérer que son épée soit d'une quelconque aide.
Les quelques cavaliers se mirent en route, Edric en oubliant les personnes à ses côtés, il combattait seul depuis trop longtemps pour se souvenir du peu qu'il avait appris sur une charge de cavalerie ordonnée... Si tant est que l'on appelle ça une charge à la vue du peu d'hommes présent dans le groupe de cavaliers. Son souffle se faisait rapide tandis que la mêlée se rapprochait toujours un peu plus à chaque seconde.
L'impact arriva, d'un coup de sa lame Edric trancha un sauvageon au torse, puis un second. Tandis qu'il continuait en ligne droite une sorte de grand marteau, ou de lance, s'abattit dans les jambes de son cheval, celui-ci trébucha et le nordien se retrouva au sol à côté, le dos douloureux et légèrement sonné par l'impact. Ce qui s'avérait être un marteau s'éleva devant lui, poussé par l'adrénaline Edric roula sur le côté, lâchant son épée au passage. Il attrapa son couteau de chasse à sa ceinture qu'il dégaina et planta dans la main du sauvageon.
Rattrapant son arme, il se redressa et porta un premier coup horizontal, faisant reculer le sauvageon face à lui. Ce dernier dégaina une épée et se lança à l'attaque. Les sauvageons se battaient toute leur vie, mais mal. Edric peina à arrêter les premiers, coups toujours sonné par l'attaque précédente. Plus l'échange durait plus Edric reprenait confiance et conscience. Le sauvageon tapait de toutes ses forces, simplement.
Après quelques instants d'échange Edric para une ultime fois l'épée de son adversaire qu'il repoussa sur le côté, contre-attaquant aussitôt et frappant directement à la gorge. Une giclée de sang plus tard le sauvageon se retrouva au sol devant un nordien haletant. Il tenta de se ressaisir encore un peu plus, la bataille lui semblait bien mal engagée. Étrangement certains sauvageons semblaient l'éviter, fait qu'il ne comprenait pas, mais dont il tira avantage comme il put, cherchant à rejoindre d'autres nordiens, voir à trouver le maître de l'armée : pour lui, il fallait partir plus au sud, fuir l'affrontement qui lui semblait perdu.
Le bâtard des Rus' reporta son regard sur la bataille toute proche. Il cherchait seul des mots pour se motiver, pour effacer la peur qui le tenait encore. Il dut finalement s'y résoudre : il combattrait avec la peur au ventre. Il se retourna vers les hommes derrière qui, armés, se préparer à rejoindre la mêlée. Dans son for intérieur, le Snow comparait les forces. Si le nombre n'avait pas été en faveur des sauvageons sans doute aurait-il voté pleinement pour les Omble. Mais là... Il ne pouvait qu'espérer que son épée soit d'une quelconque aide.
Les quelques cavaliers se mirent en route, Edric en oubliant les personnes à ses côtés, il combattait seul depuis trop longtemps pour se souvenir du peu qu'il avait appris sur une charge de cavalerie ordonnée... Si tant est que l'on appelle ça une charge à la vue du peu d'hommes présent dans le groupe de cavaliers. Son souffle se faisait rapide tandis que la mêlée se rapprochait toujours un peu plus à chaque seconde.
L'impact arriva, d'un coup de sa lame Edric trancha un sauvageon au torse, puis un second. Tandis qu'il continuait en ligne droite une sorte de grand marteau, ou de lance, s'abattit dans les jambes de son cheval, celui-ci trébucha et le nordien se retrouva au sol à côté, le dos douloureux et légèrement sonné par l'impact. Ce qui s'avérait être un marteau s'éleva devant lui, poussé par l'adrénaline Edric roula sur le côté, lâchant son épée au passage. Il attrapa son couteau de chasse à sa ceinture qu'il dégaina et planta dans la main du sauvageon.
Rattrapant son arme, il se redressa et porta un premier coup horizontal, faisant reculer le sauvageon face à lui. Ce dernier dégaina une épée et se lança à l'attaque. Les sauvageons se battaient toute leur vie, mais mal. Edric peina à arrêter les premiers, coups toujours sonné par l'attaque précédente. Plus l'échange durait plus Edric reprenait confiance et conscience. Le sauvageon tapait de toutes ses forces, simplement.
Après quelques instants d'échange Edric para une ultime fois l'épée de son adversaire qu'il repoussa sur le côté, contre-attaquant aussitôt et frappant directement à la gorge. Une giclée de sang plus tard le sauvageon se retrouva au sol devant un nordien haletant. Il tenta de se ressaisir encore un peu plus, la bataille lui semblait bien mal engagée. Étrangement certains sauvageons semblaient l'éviter, fait qu'il ne comprenait pas, mais dont il tira avantage comme il put, cherchant à rejoindre d'autres nordiens, voir à trouver le maître de l'armée : pour lui, il fallait partir plus au sud, fuir l'affrontement qui lui semblait perdu.
base acidbrain, modification zuz'
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L'estafette leur avait parlé des sauvageons. Ces pillards avaient finalement passé le Mur en masse. Winterfell n'était plus très loin à présent et ce qu'ils découvrirent à proximité n'avait rien d'enchanteur ou d'austère. C'était une véritable catastrophe. Les Sauvageons étaient en train de prendre d'assaut la forteresse ancestrale des Stark. De cette distance, il était impossible de dire si les sauvageons avaient déjà pénétrés à l'intérieur de l'enceinte des murs du fief. En principe, les multiples murs de la forteresse les retiendraient aisément mais en ce bas monde, rien n'était vraiment impossible pour des hommes rusés. Il n'y avait plus de temps pour se préparer, Elbert se retourna vers son second et donna l'ordre de ne pas sonner le clairon.
«Faites passer le message. Que les hommes se prépare à se battre. Nous enverrons la cavalerie enfoncer leur flan pendant que l'infanterie les prendra à revers. Leurs actions semblent loin d'être coordonnées. Nous devrions arriver à entamer leur moral avec une excellente stratégie.»
Il mènerait la charge avec ses hommes. Il était un chevalier fait. Ce n'était pas sa première bataille. La Rébellion Greyjoy, son mariage dans une moindre mesure et le siège de Port-Réal. Les troupes s’organisèrent le plus rapidement qu'elles purent. Lorsqu'il fut devant ses hommes, il n'eut pas de longs discours.
« Nous sommes venus pour prêter main forte à la Garde de nuit contre ces sauvages. Nous arrivons peut-être trop tard mais nous feront tout ce qui est en notre pouvoir pour préserver les Stark et le Nord de leur infamie ! Ne faîtes pas de quartier avec ces sauvageons ! Ils ne valent pas mieux que nos clans des montagnes de la Lune ! Aussi haute qu'honneur !»
Le jeune homme fit alors retentir les cors et l'assaut fut donné. La cavalerie du Val d'Arryn partit à l'assaut, leur Suzerain se mêlant à ses hommes, menant l'assaut. Un homme, un dirigeant, se devait de se battre avec ses troupes. A moins qu'il n'inspire la peur ou un profond respect ou que son âge l'en empêche. Cela ne faisait pas assez longtemps que le jeune homme était devenu Lord Protecteur du Val pour qu'il ne s'acquitte pas de cette tâche. De plus, il devait toujours expier la mort de son épouse. Quoi de mieux que de tremper sa lame dans le sang pour voler au secours d'une autre maison afin de se sentir absous ?
Les chevaux avalaient les mètres comme des morts de faim. Il ne restait plus beaucoup de temps. La cavalerie se sépara alors et le second groupe partit pour contourner les sauvageons. L'impact fut violent et ce fut un réel capharnaüm. Non pas que cela venait réellement du côté désorganisés des sauvageons. Les batailles, bien que stratégique, était souvent un véritable chaos vu de l'intérieur. N'importe quel homme pouvait en témoigner, sauf peut-être lorsqu'il s'agissait de combat gagner d'avance. Les premiers coups furent échangés et Elbert ne fit pas exception à la règle. Sa lame faucha un sauvageon. Le sang coula. Le Faucon de Lumière était là pour aider le Nord, pour prodiguer une certaine forme de justice pour tout ce qu'il avait subit jusqu'ici. Il était temps que quelqu'un paye !
«Faites passer le message. Que les hommes se prépare à se battre. Nous enverrons la cavalerie enfoncer leur flan pendant que l'infanterie les prendra à revers. Leurs actions semblent loin d'être coordonnées. Nous devrions arriver à entamer leur moral avec une excellente stratégie.»
Il mènerait la charge avec ses hommes. Il était un chevalier fait. Ce n'était pas sa première bataille. La Rébellion Greyjoy, son mariage dans une moindre mesure et le siège de Port-Réal. Les troupes s’organisèrent le plus rapidement qu'elles purent. Lorsqu'il fut devant ses hommes, il n'eut pas de longs discours.
« Nous sommes venus pour prêter main forte à la Garde de nuit contre ces sauvages. Nous arrivons peut-être trop tard mais nous feront tout ce qui est en notre pouvoir pour préserver les Stark et le Nord de leur infamie ! Ne faîtes pas de quartier avec ces sauvageons ! Ils ne valent pas mieux que nos clans des montagnes de la Lune ! Aussi haute qu'honneur !»
Le jeune homme fit alors retentir les cors et l'assaut fut donné. La cavalerie du Val d'Arryn partit à l'assaut, leur Suzerain se mêlant à ses hommes, menant l'assaut. Un homme, un dirigeant, se devait de se battre avec ses troupes. A moins qu'il n'inspire la peur ou un profond respect ou que son âge l'en empêche. Cela ne faisait pas assez longtemps que le jeune homme était devenu Lord Protecteur du Val pour qu'il ne s'acquitte pas de cette tâche. De plus, il devait toujours expier la mort de son épouse. Quoi de mieux que de tremper sa lame dans le sang pour voler au secours d'une autre maison afin de se sentir absous ?
Les chevaux avalaient les mètres comme des morts de faim. Il ne restait plus beaucoup de temps. La cavalerie se sépara alors et le second groupe partit pour contourner les sauvageons. L'impact fut violent et ce fut un réel capharnaüm. Non pas que cela venait réellement du côté désorganisés des sauvageons. Les batailles, bien que stratégique, était souvent un véritable chaos vu de l'intérieur. N'importe quel homme pouvait en témoigner, sauf peut-être lorsqu'il s'agissait de combat gagner d'avance. Les premiers coups furent échangés et Elbert ne fit pas exception à la règle. Sa lame faucha un sauvageon. Le sang coula. Le Faucon de Lumière était là pour aider le Nord, pour prodiguer une certaine forme de justice pour tout ce qu'il avait subit jusqu'ici. Il était temps que quelqu'un paye !
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Event 3
Si le sage sentant la fin sait que les ténèbres sont justes, car ses mots n’ont point forgé de foudre, il n’entre pas docilement dans cette douce nuit.
Winter is here.
Dacey avait beau être enceinte, elle portait toujours sur elle des couteaux, ainsi qu'un en forme de broche qui retenait sa chevelure. Avant d'être un Stark, elle n'était une Mormont et jamais, elle n'oublierait ses racines de guerrières. Sur leurs îles, les femmes défendaient leurs foyers et là, Winterfell subissait une attaque. Malheureusement vu son état, elle ne pouvait combattre, cela serait trop risqué pour l'enfant qu'elle portait, mais ne pas se battre ne voulait pas dire, ne pas aider. S'étant précipité jusqu'à son armoire où elle avait rangé armures plus armes diverses, elle attrapa sa masse d'armes. La meilleure façon pour fracasser la tête d'un sauvageon. Dacey les connaissait bien, pour les avoir affrontées à de nombreuses reprises sur l'île aux ours. D'ailleurs, son style de combat ressemblait bien plus à celle des sauvageons que des chevaliers. Traversant le château, masse à la main, elle était bien décidée à trouver quelqu'un de solide pour qui manie son outil de combat.
Les cloches de Winterfell raisonnèrent dans la ville, le coeur deDacey se mit à s'accélérer. Elle commença à s'inquiéter pour Robb, où était-il ? Elle espérait que son loup se trouve près de lui, pour le protéger, pas qu'il en est vraiment besoin, mais elle cela la rassurait. Plus, elle avançait dans les couloirs, plus elle se sentait inutile. Sa place se trouvait sur le champ de bataille, et non d'être celle à attendre que tout se passe, à voir qui allait gagner. Puis, le pire, c'est que ce n'était pas du tout dans son tempérament.
Finalement, elle arriva enfin à l'endroit souhaité, des soldats de Stark se retrouvaient prêts à défendre le château. Là, l'épouse de Robb demanda si quelqu'un savait se servir d'une masse d'armes, pour toutes réponses, une personne osa lui répondre que sa place était avec le reste des femmes et des enfants. Dacey eut envie de l'attraper par le col et de lui prouver qu'elle n'avait nullement besoin d'être protégée, mais elle arriva à se contenir. Un homme de grande stature, qui paraissait fort, lui tendit son épée et prit la masse d'armes de la femme de son futur suzerain. Là-dessus, Dacey annonça :
- Les hommes que vous allez combattre ne font pas dans la précision, la force et la sauvagerie sont leurs atouts. Vos objectifs, les tuer rapidement avec force ou alors éviter les coups et les fatiguer avant d'apporter le coup fatal.
Ce fut à ce moment-là qu'au loin, elle vit un loup bondir. Dans son esprit, elle ne visualisait que Robb, avant de comprendre qu'il s'agissait de Sansa. Dacey avait la capacité d'aller la chercher et son instinct le poussait à le faire, sa main se posa sur son ventre et finalement, alors retint celui qui tenait sa masse et un autre, pour les empêcher de partir rejoindre les autres en plein chaos. Elle leur montra Sansa et ils se précipitèrent pour aller les aider. Être à la place d'observatrice, Dacey détestait ça, elle attrapa un couteau, prête à agir si des sauvageons arrivaient jusqu'à elle, mais pour cela, ils devraient déjà battre les soldats des Starks.
Ne voyant plus Sansa et la jeune femme, dû aux hommes qui combattaient, Dacey espérait qu'elles étaient en sureté. Un soldat Stark paniqué arriva jusqu'à elle, l'ancienne Mormont ignorait ce qu'il avait vu, mais celui-ci l'attrapa par le bras, tremblant, souhaitant à tout prix la mettre à l'abri. Dacey remarqua sa jeunesse et réalisa qu'il s'agissait peut-être de son premier combat, elle décida de le suivre docilement et finalement, un peu plus loin dans le château, lui annonça que Ned était mort. Elle n'arrivait pas à y croire et ne put s'empêcher de lui demander s'il avait vu Robb, mais il hocha la tête d'un côté à l'autre. Soufflant un grand coup, elle lui ordonna d'aller se placer dans la grande salle. Ils devaient se montrer prêt si les sauvageons arrivaient jusqu'à ce lieu où étaient regroupés femmes et enfants, puis elle souligna de ne surtout pas mentionner la mort de suzerain de Winterfell, non cela pourrait provoquer encore plus de panique.
Les cloches de Winterfell raisonnèrent dans la ville, le coeur deDacey se mit à s'accélérer. Elle commença à s'inquiéter pour Robb, où était-il ? Elle espérait que son loup se trouve près de lui, pour le protéger, pas qu'il en est vraiment besoin, mais elle cela la rassurait. Plus, elle avançait dans les couloirs, plus elle se sentait inutile. Sa place se trouvait sur le champ de bataille, et non d'être celle à attendre que tout se passe, à voir qui allait gagner. Puis, le pire, c'est que ce n'était pas du tout dans son tempérament.
Finalement, elle arriva enfin à l'endroit souhaité, des soldats de Stark se retrouvaient prêts à défendre le château. Là, l'épouse de Robb demanda si quelqu'un savait se servir d'une masse d'armes, pour toutes réponses, une personne osa lui répondre que sa place était avec le reste des femmes et des enfants. Dacey eut envie de l'attraper par le col et de lui prouver qu'elle n'avait nullement besoin d'être protégée, mais elle arriva à se contenir. Un homme de grande stature, qui paraissait fort, lui tendit son épée et prit la masse d'armes de la femme de son futur suzerain. Là-dessus, Dacey annonça :
- Les hommes que vous allez combattre ne font pas dans la précision, la force et la sauvagerie sont leurs atouts. Vos objectifs, les tuer rapidement avec force ou alors éviter les coups et les fatiguer avant d'apporter le coup fatal.
Ce fut à ce moment-là qu'au loin, elle vit un loup bondir. Dans son esprit, elle ne visualisait que Robb, avant de comprendre qu'il s'agissait de Sansa. Dacey avait la capacité d'aller la chercher et son instinct le poussait à le faire, sa main se posa sur son ventre et finalement, alors retint celui qui tenait sa masse et un autre, pour les empêcher de partir rejoindre les autres en plein chaos. Elle leur montra Sansa et ils se précipitèrent pour aller les aider. Être à la place d'observatrice, Dacey détestait ça, elle attrapa un couteau, prête à agir si des sauvageons arrivaient jusqu'à elle, mais pour cela, ils devraient déjà battre les soldats des Starks.
Ne voyant plus Sansa et la jeune femme, dû aux hommes qui combattaient, Dacey espérait qu'elles étaient en sureté. Un soldat Stark paniqué arriva jusqu'à elle, l'ancienne Mormont ignorait ce qu'il avait vu, mais celui-ci l'attrapa par le bras, tremblant, souhaitant à tout prix la mettre à l'abri. Dacey remarqua sa jeunesse et réalisa qu'il s'agissait peut-être de son premier combat, elle décida de le suivre docilement et finalement, un peu plus loin dans le château, lui annonça que Ned était mort. Elle n'arrivait pas à y croire et ne put s'empêcher de lui demander s'il avait vu Robb, mais il hocha la tête d'un côté à l'autre. Soufflant un grand coup, elle lui ordonna d'aller se placer dans la grande salle. Ils devaient se montrer prêt si les sauvageons arrivaient jusqu'à ce lieu où étaient regroupés femmes et enfants, puis elle souligna de ne surtout pas mentionner la mort de suzerain de Winterfell, non cela pourrait provoquer encore plus de panique.
base cracles bones, modification lawina
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EVENT
rage-rage-against-the-dying-of-the-light
Maege Mormont
Front à quinze kilomètres de Winterfell
Les sabots frappaient le sol couvert de givre dans un tambourinement incessant, soulevant des mottes de terre, encore meuble malgré le froid qui rosissait les joues et brûlait les gorges. Les montures zigzaguaient entre les arbres noirs comme la nuit, noirs comme les ailes des corbeaux qui les avaient prévenus, quelques jours auparavant. Malgré l'imminence de la bataille que tous savaient inévitable, un silence de mort régnait dans les rangs et aucun cavalier n'oserait sortir de ce mutisme concentré, presque respectueux, alors que tous regardaient devant eux, l'infinité sombre du bois aux loups qui s'étendait, comme une frontière entre eux et leur suzerain. Une frontière faite d'une interminable forêt et qu'ils ne semblaient ne jamais devoir franchir. Seul le souffle des chevaux galopants brisaient le silence et résonnaient, assourdissants dans l'air glacial, en écho contre les troncs. Au devant de cette cavalerie, la silhouette d'un cheval blanc se détachait et, au dessus de lui, une femme habillée d'une armure et d'une fourrure d'ours d'un brun si sombre qu'il en était presque noir, et qui rebondissait sur l'arrière main de l'étalon. Ses machoires étaient serrées, par l’appréhension de ce qu'ils allaient découvrir en ressortant de ce labyrinthe d'arbres, mais aussi par l'amertume de laisser aux mains d'un autre l'avenir d'une de ses cadettes. Et c'était moins le charnier qu'elle s'attendait à découvrir devant elle, que se qui pouvait bien se passer derrière, à des lieues d'ici, sur les flots noirs de la baie, qui serrait son coeur.
Elle pouvait entendre à ses côtés le souffle lourd de Galbart Glover et dont les hommes formaient le gros des troupes qui se dirigeaient ce jour vers la bataille. Maege avait chevauché avec eux depuis Motte-la-Forêt et l'ost d'un millier d'hommes des nordiens au poing serré et brandi n'en avait pas moins attendu que la trentaine d'hommes Mormont se soient joints à leurs rangs pour prendre le départ. Rejoints en route par le gros des forces Tallhart, qui avaient garni le bataillon d'une branche de cavalerie supplémentaire, mais aussi d'une forte infanterie, c'était sans un mot qu'ils se dirigeaient maintenant vers cette armée venue du Nord. Désormais, tous pouvaient la sentir, l'odeur de la bataille à venir, de la racaille qu'il leur faudrait occire. Parmi eux se trouvaient des guerriers aguerris, mille fois confrontés aux ennemis qu'ils allaient retrouver ce jour, mais aussi de tous jeunes garçons. Aucune pitié ne venaient pourtant déformer l'expression décidée que l'on pouvait lire sur le visage de celle qui était pourtant mère.
Quand enfin l'orée de la forêt leur découvrit la plaine, l'ourse s’arrêta sous la frondaison des arbres, aussitôt imité par les Glover et les autres soldats. A l'image de son étalon gris, les animaux piaffaient, tandis que ses yeux gris au calme sordide observaient le tableau qui s'offraient à eux. Ce qu'elle découvrit referma sa main furieuse sur le manche de sa masse. Quelques secondes qui semblèrent une éternité, les nordiens restèrent ainsi bouche bée devant ce spectacle macabre de cette foule qui semblait tremper dans une mare de sang. Déjà, les mines des adolescents qui fournissaient les rangs se décomposaient, devenant à leurs tours, grises et pâles comme la neige. Dans la buée du souffle brûlant des chevaux, l'un d'eux, d'une voix timide et tremblante, gémissait déjà.
"Silence petit!" Tonna durement la voix de Maege, incisive et impitoyable, alors que son regard ne quittait pas la battisse de ses suzerains. Les anciens dieux donnaient la vie mais ils pouvaient aussi la reprendre. La vie et la mort étaient leurs. Et seulement leurs. Que n'avaient-ils pas tous grandi avec elle comme mère pour apprendre cette dure réalité et à vivre avec la cruauté de la nature plutôt qu'avec le mensonge! De toutes les manières, il était trop tard désormais pour reculer. Inquiets, les soldats observaient tour à tour le château et les trois chefs de clan qui se tenaient sur leurs montures, devant eux. Ce fut à peine s'ils échangèrent un regard entendu, alors que seul le silence semblait les lier dans une compréhension mutuelle. Il n'y aurait pas de stratégie aujourd'hui, sinon celle de tout faire pour sauver leur suzerain et sa famille. Il n'y aurait pas de jolis mots pour les nordiens. Seulement le désir viscéral d'abattre tous les sauvageons qui croiseraient leur route. A leur commandement, les cors furent sonnés ensemble, bien que le chant de celui des Mormonts, plus long et lancinant, résonna plus longtemps dans le froid de l'hiver. Les forces de Maege, de Glover et de Tallhart avaient l'habitude de se battre côte à côte, depuis des années maintenant qu'ils se retrouvaient régulièrement sur les champs de bataille, au nom de la justice, au nom de la liberté, au nom des Stark. Quand l'ourse poussa sa monture dans la charge, elle poussa un féroce cri de guerre, aussitôt accompagné par ceux de ses hommes. Organisées par leur instinct, la cavalerie galopa la première vers la masse de sauvageons, à laquelle s'était mêlée les chevaliers du Val. Aussitôt, un détachement fut amené par Maege vers un flanc du regroupement des sauvages qui avaient traversé le mur pour menacer ses maîtres. Leur déplacement était brutal, mais leur coordination avait la souplesse d'une organisation presque naturelle, qui leur donnait l'allure d'une meute se jetant sur un troupeau. Maege voulait attaquer l'avant garde, et alors que sa monture sautait dans la mélée, elle plongea son arme, la masse hérissée de pointes brassant les chairs comme sa main l'aurait fait de l'eau d'une fontaine. Aussi sauvages et avides de sang que leurs ennemis étaient les hommes de Maege. Mais aucun n'était plus terrifiant que la furie qui portait sur ses épaules la dépouille d'un ours, et dont autant la monture que la masse écrasait ses adversaires qu'elle connaissait si bien. Plus que de mettre en danger la famille des Suzerains, ces créatures venues du Nord avaient fait l'erreur de s'en prendre au foyer de sa fille. Et cela, l'ourse ne leur pardonnerait jamais.
- Spoiler:
- Lancé de dé:
->0 à 25 la cavalerie bénéficie de l'effet de surprise, réussit à prendre en étau entre les forces Omble et Arryn les sauvageons et inflige de lourdes pertes à l'ennemi.
->26 à 50la cavalerie bénéficie de l'effet de surprise, mais se disperse trop dans son élan. Si l'ennemi est désorienté, l'effet de l'attaque est moindre et déjà des blessés se font compter parmi les forces du nord.
->51 à 75 La cavalerie a été repérée par le zoman, et un détachement de sauvageons était venu à la rencontre des nordiens, les prenant sur leur flanc, forçant la cavalerieTalhart et son infanterie, plus lente que les Mormont et les Glover, à se détourner du gros de la bataille. Les Talhart se retrouvent isolés.
-> 76à 100Même scénario que le précédent, mais en plus de cela, c'est l'ensemble des troupes Mormonts et Glover qui dans leur enthousiasme se retrouve encerclées par les sauvageons.
base acidbrain, modification zuz'
Valar Dohaeris
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Event 3
Winter is finally here.
When did the boy become a man ?
Le froid. Un froid glacial, dévorant, recouvrait la forteresse gelée de Winterfell. Un froid comme le jeune loup n'en avait encore jamais connu. Après tout, que sait-on du froid lorsque l'on est élevé dans le sud ? Non. Il n'était plus un sudien. Le temps avait passé depuis Port-Réal. Par les dieux, pensa l'héritier du Nord, tout cela semble tellement lointain. Comme une autre vie.
Ce fut par ces pensées que Robb Stark fut arraché à ses rêves troublés. Solidement emmitouflé sous une pile de fourrure, il étreignit une dernière fois son épouse, déposa un baiser sur sa peau chaude et s'extirpa du lit conjugal. Le Stark se dirigea vers l'armoire et, dans un silence total, se munît des sombres atours décorés des armoiries de sa maison. Il s'était finalement habitué à tronquer les étoffes voyantes du Sud contre les fourrures grisâtres du Nord, et il ne s'en ressentait que mieux. Après tout, est il un endroit plus agréable que son propre foyer ? Le jeune nordien se recouvrît les épaules de son long manteau en peau de loup et, après avoir enfiler ses bottes et ses gants, se glissa hors de sa chambre au petit matin. En se dirigeant vers la porte, le Stark buta néanmoins sur une masse conséquente, ce qui manqua de le faire tomber. Vent-Gris releva la tête, les yeux ensommeillés, et devant son maître se dirigeant vers l'extérieur, ne put s'empêcher de battre allégrement de la queue. Robb gratta affectueusement la bête entre les deux oreilles et sortît en sa compagnie.
Le vent glacial fouetta impitoyablement le visage du futur Suzerain, tant et si bien qu'il s'en ressentit infiniment revigoré. Un nouveau jour s'était levé sur Winterfell et il s'en alla rejoindre son mentor, celui qui avait pour objectif de l'instruire de ses futurs responsabilités à l'égard du Nord et de ses bannerets.
Robb débusqua son vieux père au sein du bois sacré, au pied du barral, astiquant méthodiquement la lame de Glace, le gigantesque espadon en acier valyrien de la maison Stark. Vent-Gris s'allonga dans la neige aux pieds de son maître, inspectant avec curiosité la teinte bleutée de l'épée. Le jeune loup observa un temps les yeux ensanglantés de l'arbre avant de prononcer d'une voix claire et audible :
-Je dois vous admettre, mon père, que je n'ai jamais prié nos dieux lorsque j'étais dans le sud. Je n'en ai jamais eu la possibilité, ni même l'envie. Après tout, la foi des sept a quelque chose de réconfortant. Les dieux du sud sont omniscients, ils voient tout depuis le plafond astral, jugeant qui doit l'être.
L'héritier du Nord marqua une pause. Ses paroles avaient au moins réussit a attiré l'attention du Suzerain, qui l'observait de son air froid, austère, tout en continuant de huiler son arme.
-Mais mon retour dans le Nord, reprit le Stark, m'a confronté à une vision différente de la divinité. Lorsque j'ai vu pour la première fois ce barral, je me suis en premier lieu sentit effrayé. J'avais devant mes yeux la chose la plus divine qu'il m'est jamais été donné de voir. Une représentation physique des entités que vénérèrent nos ancêtres les premiers hommes, ainsi que les enfants de la forêt. Et c'est en l'observant très attentivement que je me suis rendu compte que les anciens dieux veillaient là où ils pouvaient voir. En rentrant chez moi, j'avais pour la toute première fois rencontrer nos dieux, sans même m'en apercevoir. Père, pourquoi les sudiens ont ils coupés les barrals ? Pourquoi n'y-a-t-ils plus de barrals à la capitale ? Pourquoi se refuser leur protection ?
Le Lord observa un temps son fils héritier avant de répondre simplement, d'un ton grave et cérémonieux :
-Parce que personne ne peut mentir en présence des anciens dieux, Robb.
-Les sudiens ne sont pas tous des menteurs, répliqua le loup impétueux, piqué au vif. Leur notion de chevalerie est tout à fait admirable, ils font preuve d'honneur et...
- Tu parles comme un enfant, ou comme une demoiselle du sud, cingla le vieux loup. Avoir un Ser devant son prénom ne fait pas de soi un homme brave, Robb. Et que sais-tu de l'honneur ? Tu as été enlevé par les gens qui ont fait brûler ta famille, et qui ont abattu l'homme duquel viens ton propre nom. Tu n'as rien vu de l'honneur. L'honneur n'est pas de porter de rutilantes armures avec de flamboyantes épées.
Les mots du nordien donnait l'impression au jeune loup d'être frappé au visage. Il employait un ton sec, arborait une mine sévère et exigeante. Ned se releva, déposa Glace contre le barral et s'approcha de son fils pour être à sa hauteur.
-L'honneur n'est pas un serment têtu, mais l'équité de faire valoir ce qui est juste, même si c'est difficile. Tu es mon fils, Robb, tu es l'héritier du Nord. Et ça aucun être sur ces terres ne pourra te le retirer. Tu ne peux plus être un enfant. L'Hiver vient.
Le jeune Stark ravala sa fierté. Il avait prit les armes à Port-Réal. Il savait se servir d'une épée, il savait être nordien, grâce à Jon. Il était marié à une femme forte, qu'il aimait et dont il était aimé en retour. Elle attendait même son premier enfant. Pourquoi son suzerain de père le voyait il donc toujours comme un enfant ?
L'héritier fut soudainement tiré de sa rêverie par la main gantée de son père l'empoignant avec fermeté par la nuque. Il arborait un sourire amusé.
- Par les dieux, tu ne cesses de me rappeler ton oncle Benjen. Tu es un Stark, fils. Laisse parler ton sang. Les dieux et les nordiens te regardent, car sur tes épaules repose le fardeau que je porte depuis des dizaines d'années. N'ai pas peur d'échouer, Robb. Lorsque tu deviendras suzerain à ton tour, tu comprendras mes mots. Tu ne règnerais point sur des fantômes, mais bien des hommes et des femmes, avec leur personnalité, leurs problèmes, leur opinion de toi. Apprends à les connaître comme tu te connais toi même. Romps le pain à leurs côtés. Chante leurs louanges autant qu'ils chantent les tiennes, et si ils dénudent l'acier, assure toi qu'ils ne soient jamais seuls à se battre. Car tu es un Stark. Un Stark de Winterfell.
Les mots manquèrent au jeune loup.
-Père... Je...
-Lord Stark. Une missive capitale vient d'arriver. Elle porte le sceau de Lord Omble.
Robb observa tour à tour le serviteur, puis son père, dont le sourire s'était déjà effacé, comme s'il n'avait été qu'un simple mirage. Il scruta le visage du seigneur des lieux, qui resta de marbre à la lecture de ce mystérieux message. La tension, cependant, sembla se rehausser d'un cran. Vent-Gris se releva, les oreilles en arrière, plus que jamais près de son maître. La voix du vieux loup brisa le silence. Son timbre était de fer, d'une voix sans appel. C'était la voix d'un guerrier, et plus que jamais celle d'un seigneur.
-Sonnez l'alerte. Que les hommes s'arment et se tiennent prêts. La guerre est à nos portes.
Il empoigna Glace et se dirigea à grandes enjambées vers ses quartiers, visiblement en quête de son armure.
-Père ! Interpella Robb, abasourdi. Que se passe-t-il ?!
-Les Sauvageons, répondit le suzerain sans se retourner. Retrouve ta femme, tes frères et tes sœurs. Mets les à l'abri.
Tel fut le dernier ordre qu'ait jamais reçu le jeune loup. Celui-ci, leva les yeux au ciel, la peur tenaillant ses entrailles.
- En effet... Murmura le Stark à l'attention de sa bête, je n'ai jamais connu un tel froid.
-----------------------
Le chaos s'était immiscé au sein du domaine des loups en une poignée de minutes. Tous semblaient courir dans tous les sens pour se préparer à une bataille auquel personne ne s'était attendu. Robb, quant à lui, se précipita dans sa chambre, suivit de près par son loup.
-Dacey ! Cria-t-il en ouvrant brusquement la porte. Hélas, sa dame semblait s'être absenté. Peut être était-elle partie à sa recherche ?
Au bord de la crise de nerds, le jeune loup attrapa un gamin qui passait en trombe dans le couloir et lui ordonna de l'aider à enfiler son armure. Il n'avait guère le temps de s'en occuper lui même. Son foyer, sa famille, tout ce pour quoi il avait vécu menaçait de lui être arraché par une bande de sauvages qui avaient visiblement oublier la force de leurs voisins nordiens.
Une fois équipé de pieds en capes, épée à la ceinture, le jeune loup interpela une dernière fois le garçon qui lui avait servit d'écuyer en l'interrogeant sur sa famille.
-Il me semble avoir vu Lady Sansa aux côtés d'Elyanna, la soigneuse. Je n'ai vu aucun autre Starks à part vous messire.
Robb essuya la goutte de sueur qui perlait sur sa tempe. Au moins savait-il par où chercher en premier. Toujours suivit de Vent-Gris, le jeune loup se lança à la recherche des siens. Cependant, un cri vint alerter son attention.
-Les sauvageons ont fait une percée ! Ils sont entrés dans la ville !
Les hurlements guerriers du peuple libre retentirent comme pour appuyer le vent de panique soufflant sur la cité. La peur semblait à elle seule distordre la réalité, brouiller les formes et ternirent les couleurs les plus vives.
Le fracas des armes ne tarda pas à retentir. D'abord au loin, comme l'écho d'une clameur guerrière, puis au sein même du château. Les sauvageons pillaient, massacraient et raflaient tout ce qu'ils pouvaient au nez et à la barbe des loups.
Mais... Où est père ? Songea le jeune Stark. Il devrait être là. Au milieu de la mêlée, à soutenir ses hommes dans l'adversité.
Le garçon n'eut pas le temps de s'interroger d'avantage. Une main l'attrapa violemment dans le dos et le jeta à terre. Lorsque le loup leva les yeux vers son agresseur, il découvrit le regard fou furieux d'un sauvageon au crâne rasé qui hurlait, bavait et brandissait une hache grossièrement forgée. Tout se passa terriblement vite. Un grondement, un éclair de fourrure, et déjà Vent-Gris se jeta sur la main de l'attaquant, plongeant se crocs profondément dans la chair de son adversaire. Robb sauta sur l'occasion. Poussé par l'adrénaline, le nordien tira d'un geste son épée et plongea celle-ci dans la gorge de l'ennemi, ne la retirant qu'à l'arrêt total des mouvements du guerrier. Le Stark ne put s'empêcher de cracher au sol, écœuré de retrouver la même sensation que quand il avait massacré ce dothraki à Port-Réal. Au final, les choses n'avaient pas tant changer que ça. Il devait se battre, se noyer dans le sang de ses ennemis, pour défendre son foyer contre des sauvages. Une pensée lui vrilla l'esprit. Qu'adviendrait-il si Sansa, ou Arya, ou Brandon, ou même Rickon tombaient sur un sauvageon ? Ou pire... Si Dacey était confronté à ces barbares ? Certes, elle avait déjà affronté les guerriers d'au delà du mur en sa qualité de guerrière Mormont, mais elle n'était pas en état de se battre avec leur enfant dans son ventre. La poigne de l'héritier se resserra sur la garde de son épée. Les choses étaient radicalement différentes depuis le siège de Port-Réal. Aegon n'était pas là pour l'épauler. Et aujourd'hui, il avait bien plus que sa propre vie à perdre.
Doté d'une determination d'acier, le nordien se jeta à l'assaut d'un autre sauvageon qui, cette fois-ci, s'attaquait à un soldat entraîné en difficulté. D'un geste net, le Stark trancha la tête de l'homme de peuple libre et aida à se relever le soldat.
- Où est Dacey ? interrogea Robb d'un ton autoritaire, tranchant. Où est Lord Stark ?
-Je n'ai point vu votre épouse, mais pour votre père je l'ai vu croisé le fer avec un sauvageon, messire, je n'ai pu lui prêter main forte, il a insisté pour livrer ce combat seul à seul.
-Que les dieux nous viennent en aide... Rassemble tous les hommes capable de tenir une épée. Rejoignez moi dans la cour pour une attaque organisée. Ces sauvages ont bénéficié de l'effet de surprise mais ils ne nous auront pas deux fois. Je pars à la recherche de mon père. Nous devons restructuré nos rangs. Organiser une stratégie de contre-attaque.
Sur ces mots, le jeune loup s'élança en quête de son seigneur de père, une lueur farouche brillant au fond de ses yeux. Tenez bon, père, pensa le Stark. J'ai tant de choses à vous montrer. Vous avez tant de choses à m'apprendre avant que je ne puisse vous succéder.
Finalement, Robb pénétra dans la cour. La neige tombait drue, bien qu’insuffisamment pour ensevelir complètement les cadavres et cacher le sang dont la terre s'était imprégnée.
-Père ? émit faiblement l'héritier de Winterfell, tendu par le silence de plomb malgré les échos lointains de la bataille.
Et c'est là, qu'il le découvrit.
Il remarqua sa présence à la lueur métallique étrange qui jaillissait d'un creux dans la neige. Les rayons du soleil répercutaient sur Glace un reflet pour le moins inhabituel. Robb sentit comme une morsure glaciale se resserrer sur son cœur. Son père n'aurait jamais abandonné sa lame ancestrale de son vivant, ce qui signifiait...
Le jeune loup se précipita, jetant à bas son épée, déplaçant la fine couche de neige qui avait recouvert la face livide de son seigneur de père... A sa vue, le Stark ne put s'empêcher de pousser un sanglot étranglé. Le corps d'Eddard, de la maison Stark, surnommé affectueusement "Ned", seigneur de Winterfell, vétéran de la rébellion de Robert Baratheon, gouverneur du Nord et père adulé, gisait là, à ses pieds, le visage terne, les lèvres légèrement entrouvertes, les yeux fixant un point qu'il était impossible au jeune homme de contempler.
-Je ferai ce que j'ai à faire père... murmura Robb, comme si son père pouvait encore l'entendre. Jamais je ne manquerais à mon devoir. Je serais un héritier digne de vous.
Un son alerta l'attention du jeune homme qui releva la tête, les yeux pleins d'une haine farouche. Comme un écho, Vent-Gris émit aussitôt un long grognement, relevant ses babines pour laisser apparaître ses longs crocs entachés du sang des sauvages qui avaient eu le malheur de croiser la route du jeune loup.
C'était un sauvageon d'une taille peu commune. Grand comme Ned, large deux fois comme Robb, l'homme arborait une barbe touffue d'un roux flamboyant, de petits yeux noirs furibonds et deux armes rouges du sang du vieux loup.
-On vient prendre la relève, Stark ? Cracha le guerrier du peuple libre.
Le soldat que Robb avait envoyé quérir des renforts débarqua à ce moment là, accompagné de six hommes tous prêts à se battre pour leur suzerain. Ils se déplacèrent de telle sorte que le rouquin se retrouva rapidement encerclé, à un contre huit. L'un s'avança et annonça au jeune loup :
-Il ne reste plus aucun sauvageons, monseigneur. Nous avons débusqué les derniers assaillants et leur avons administrer la justice du Nord. Il ne reste plus que lui.
Le nouveau sire de Winterfell se releva, résolu, aussi digne qu'il le pouvait alors qu'un typhon d'émotions brûlait en son sein. D'un geste ample, il empoigna Glace à deux mains et la brandit malgré son poids vers le guerrier. Celui-ci ne put s'empêcher d'éclater de rire.
-Pose cette arme garçon, elle fait presque ta taille. Quoi qu'il advienne à présent, c'est aujourd'hui que le peuple libre écrasera les fesses molles de sudiens que vous êtes. Ma mort n'y changera rien. Un sauvageon a réussit à mettre en pièce ton pleutre de père. Dix sauvageons ont bien faillit prendre Winterfell. Que feras-tu, gamin, lorsque mes millions de frères et de soeurs franchiront ces portes pour se repaître de ton infâme sang de Stark ? Aujourd'hui, le peuple libre ne craindra plus jamais les menaces du nord du mur. Nos enfants ne mourront plus de froids et de peur dans la nuit noire.
-Non, messire, répliqua froidement le Lord suzerain Robb Stark. C'est aujourd'hui que le peuple libre sera mit en déroute pour la dernière fois.
Le sauvageon perdit son sourire. Il fronça les sourcils et afficha une figure transpirant la haine et la rage.
-Il n'est aucun "Sire" parmi les sauvageons, louveteau. Et il n'y en aura jamais.
Ce fut par ces pensées que Robb Stark fut arraché à ses rêves troublés. Solidement emmitouflé sous une pile de fourrure, il étreignit une dernière fois son épouse, déposa un baiser sur sa peau chaude et s'extirpa du lit conjugal. Le Stark se dirigea vers l'armoire et, dans un silence total, se munît des sombres atours décorés des armoiries de sa maison. Il s'était finalement habitué à tronquer les étoffes voyantes du Sud contre les fourrures grisâtres du Nord, et il ne s'en ressentait que mieux. Après tout, est il un endroit plus agréable que son propre foyer ? Le jeune nordien se recouvrît les épaules de son long manteau en peau de loup et, après avoir enfiler ses bottes et ses gants, se glissa hors de sa chambre au petit matin. En se dirigeant vers la porte, le Stark buta néanmoins sur une masse conséquente, ce qui manqua de le faire tomber. Vent-Gris releva la tête, les yeux ensommeillés, et devant son maître se dirigeant vers l'extérieur, ne put s'empêcher de battre allégrement de la queue. Robb gratta affectueusement la bête entre les deux oreilles et sortît en sa compagnie.
Le vent glacial fouetta impitoyablement le visage du futur Suzerain, tant et si bien qu'il s'en ressentit infiniment revigoré. Un nouveau jour s'était levé sur Winterfell et il s'en alla rejoindre son mentor, celui qui avait pour objectif de l'instruire de ses futurs responsabilités à l'égard du Nord et de ses bannerets.
Robb débusqua son vieux père au sein du bois sacré, au pied du barral, astiquant méthodiquement la lame de Glace, le gigantesque espadon en acier valyrien de la maison Stark. Vent-Gris s'allonga dans la neige aux pieds de son maître, inspectant avec curiosité la teinte bleutée de l'épée. Le jeune loup observa un temps les yeux ensanglantés de l'arbre avant de prononcer d'une voix claire et audible :
-Je dois vous admettre, mon père, que je n'ai jamais prié nos dieux lorsque j'étais dans le sud. Je n'en ai jamais eu la possibilité, ni même l'envie. Après tout, la foi des sept a quelque chose de réconfortant. Les dieux du sud sont omniscients, ils voient tout depuis le plafond astral, jugeant qui doit l'être.
L'héritier du Nord marqua une pause. Ses paroles avaient au moins réussit a attiré l'attention du Suzerain, qui l'observait de son air froid, austère, tout en continuant de huiler son arme.
-Mais mon retour dans le Nord, reprit le Stark, m'a confronté à une vision différente de la divinité. Lorsque j'ai vu pour la première fois ce barral, je me suis en premier lieu sentit effrayé. J'avais devant mes yeux la chose la plus divine qu'il m'est jamais été donné de voir. Une représentation physique des entités que vénérèrent nos ancêtres les premiers hommes, ainsi que les enfants de la forêt. Et c'est en l'observant très attentivement que je me suis rendu compte que les anciens dieux veillaient là où ils pouvaient voir. En rentrant chez moi, j'avais pour la toute première fois rencontrer nos dieux, sans même m'en apercevoir. Père, pourquoi les sudiens ont ils coupés les barrals ? Pourquoi n'y-a-t-ils plus de barrals à la capitale ? Pourquoi se refuser leur protection ?
Le Lord observa un temps son fils héritier avant de répondre simplement, d'un ton grave et cérémonieux :
-Parce que personne ne peut mentir en présence des anciens dieux, Robb.
-Les sudiens ne sont pas tous des menteurs, répliqua le loup impétueux, piqué au vif. Leur notion de chevalerie est tout à fait admirable, ils font preuve d'honneur et...
- Tu parles comme un enfant, ou comme une demoiselle du sud, cingla le vieux loup. Avoir un Ser devant son prénom ne fait pas de soi un homme brave, Robb. Et que sais-tu de l'honneur ? Tu as été enlevé par les gens qui ont fait brûler ta famille, et qui ont abattu l'homme duquel viens ton propre nom. Tu n'as rien vu de l'honneur. L'honneur n'est pas de porter de rutilantes armures avec de flamboyantes épées.
Les mots du nordien donnait l'impression au jeune loup d'être frappé au visage. Il employait un ton sec, arborait une mine sévère et exigeante. Ned se releva, déposa Glace contre le barral et s'approcha de son fils pour être à sa hauteur.
-L'honneur n'est pas un serment têtu, mais l'équité de faire valoir ce qui est juste, même si c'est difficile. Tu es mon fils, Robb, tu es l'héritier du Nord. Et ça aucun être sur ces terres ne pourra te le retirer. Tu ne peux plus être un enfant. L'Hiver vient.
Le jeune Stark ravala sa fierté. Il avait prit les armes à Port-Réal. Il savait se servir d'une épée, il savait être nordien, grâce à Jon. Il était marié à une femme forte, qu'il aimait et dont il était aimé en retour. Elle attendait même son premier enfant. Pourquoi son suzerain de père le voyait il donc toujours comme un enfant ?
L'héritier fut soudainement tiré de sa rêverie par la main gantée de son père l'empoignant avec fermeté par la nuque. Il arborait un sourire amusé.
- Par les dieux, tu ne cesses de me rappeler ton oncle Benjen. Tu es un Stark, fils. Laisse parler ton sang. Les dieux et les nordiens te regardent, car sur tes épaules repose le fardeau que je porte depuis des dizaines d'années. N'ai pas peur d'échouer, Robb. Lorsque tu deviendras suzerain à ton tour, tu comprendras mes mots. Tu ne règnerais point sur des fantômes, mais bien des hommes et des femmes, avec leur personnalité, leurs problèmes, leur opinion de toi. Apprends à les connaître comme tu te connais toi même. Romps le pain à leurs côtés. Chante leurs louanges autant qu'ils chantent les tiennes, et si ils dénudent l'acier, assure toi qu'ils ne soient jamais seuls à se battre. Car tu es un Stark. Un Stark de Winterfell.
Les mots manquèrent au jeune loup.
-Père... Je...
-Lord Stark. Une missive capitale vient d'arriver. Elle porte le sceau de Lord Omble.
Robb observa tour à tour le serviteur, puis son père, dont le sourire s'était déjà effacé, comme s'il n'avait été qu'un simple mirage. Il scruta le visage du seigneur des lieux, qui resta de marbre à la lecture de ce mystérieux message. La tension, cependant, sembla se rehausser d'un cran. Vent-Gris se releva, les oreilles en arrière, plus que jamais près de son maître. La voix du vieux loup brisa le silence. Son timbre était de fer, d'une voix sans appel. C'était la voix d'un guerrier, et plus que jamais celle d'un seigneur.
-Sonnez l'alerte. Que les hommes s'arment et se tiennent prêts. La guerre est à nos portes.
Il empoigna Glace et se dirigea à grandes enjambées vers ses quartiers, visiblement en quête de son armure.
-Père ! Interpella Robb, abasourdi. Que se passe-t-il ?!
-Les Sauvageons, répondit le suzerain sans se retourner. Retrouve ta femme, tes frères et tes sœurs. Mets les à l'abri.
Tel fut le dernier ordre qu'ait jamais reçu le jeune loup. Celui-ci, leva les yeux au ciel, la peur tenaillant ses entrailles.
- En effet... Murmura le Stark à l'attention de sa bête, je n'ai jamais connu un tel froid.
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Le chaos s'était immiscé au sein du domaine des loups en une poignée de minutes. Tous semblaient courir dans tous les sens pour se préparer à une bataille auquel personne ne s'était attendu. Robb, quant à lui, se précipita dans sa chambre, suivit de près par son loup.
-Dacey ! Cria-t-il en ouvrant brusquement la porte. Hélas, sa dame semblait s'être absenté. Peut être était-elle partie à sa recherche ?
Au bord de la crise de nerds, le jeune loup attrapa un gamin qui passait en trombe dans le couloir et lui ordonna de l'aider à enfiler son armure. Il n'avait guère le temps de s'en occuper lui même. Son foyer, sa famille, tout ce pour quoi il avait vécu menaçait de lui être arraché par une bande de sauvages qui avaient visiblement oublier la force de leurs voisins nordiens.
Une fois équipé de pieds en capes, épée à la ceinture, le jeune loup interpela une dernière fois le garçon qui lui avait servit d'écuyer en l'interrogeant sur sa famille.
-Il me semble avoir vu Lady Sansa aux côtés d'Elyanna, la soigneuse. Je n'ai vu aucun autre Starks à part vous messire.
Robb essuya la goutte de sueur qui perlait sur sa tempe. Au moins savait-il par où chercher en premier. Toujours suivit de Vent-Gris, le jeune loup se lança à la recherche des siens. Cependant, un cri vint alerter son attention.
-Les sauvageons ont fait une percée ! Ils sont entrés dans la ville !
Les hurlements guerriers du peuple libre retentirent comme pour appuyer le vent de panique soufflant sur la cité. La peur semblait à elle seule distordre la réalité, brouiller les formes et ternirent les couleurs les plus vives.
Le fracas des armes ne tarda pas à retentir. D'abord au loin, comme l'écho d'une clameur guerrière, puis au sein même du château. Les sauvageons pillaient, massacraient et raflaient tout ce qu'ils pouvaient au nez et à la barbe des loups.
Mais... Où est père ? Songea le jeune Stark. Il devrait être là. Au milieu de la mêlée, à soutenir ses hommes dans l'adversité.
Le garçon n'eut pas le temps de s'interroger d'avantage. Une main l'attrapa violemment dans le dos et le jeta à terre. Lorsque le loup leva les yeux vers son agresseur, il découvrit le regard fou furieux d'un sauvageon au crâne rasé qui hurlait, bavait et brandissait une hache grossièrement forgée. Tout se passa terriblement vite. Un grondement, un éclair de fourrure, et déjà Vent-Gris se jeta sur la main de l'attaquant, plongeant se crocs profondément dans la chair de son adversaire. Robb sauta sur l'occasion. Poussé par l'adrénaline, le nordien tira d'un geste son épée et plongea celle-ci dans la gorge de l'ennemi, ne la retirant qu'à l'arrêt total des mouvements du guerrier. Le Stark ne put s'empêcher de cracher au sol, écœuré de retrouver la même sensation que quand il avait massacré ce dothraki à Port-Réal. Au final, les choses n'avaient pas tant changer que ça. Il devait se battre, se noyer dans le sang de ses ennemis, pour défendre son foyer contre des sauvages. Une pensée lui vrilla l'esprit. Qu'adviendrait-il si Sansa, ou Arya, ou Brandon, ou même Rickon tombaient sur un sauvageon ? Ou pire... Si Dacey était confronté à ces barbares ? Certes, elle avait déjà affronté les guerriers d'au delà du mur en sa qualité de guerrière Mormont, mais elle n'était pas en état de se battre avec leur enfant dans son ventre. La poigne de l'héritier se resserra sur la garde de son épée. Les choses étaient radicalement différentes depuis le siège de Port-Réal. Aegon n'était pas là pour l'épauler. Et aujourd'hui, il avait bien plus que sa propre vie à perdre.
Doté d'une determination d'acier, le nordien se jeta à l'assaut d'un autre sauvageon qui, cette fois-ci, s'attaquait à un soldat entraîné en difficulté. D'un geste net, le Stark trancha la tête de l'homme de peuple libre et aida à se relever le soldat.
- Où est Dacey ? interrogea Robb d'un ton autoritaire, tranchant. Où est Lord Stark ?
-Je n'ai point vu votre épouse, mais pour votre père je l'ai vu croisé le fer avec un sauvageon, messire, je n'ai pu lui prêter main forte, il a insisté pour livrer ce combat seul à seul.
-Que les dieux nous viennent en aide... Rassemble tous les hommes capable de tenir une épée. Rejoignez moi dans la cour pour une attaque organisée. Ces sauvages ont bénéficié de l'effet de surprise mais ils ne nous auront pas deux fois. Je pars à la recherche de mon père. Nous devons restructuré nos rangs. Organiser une stratégie de contre-attaque.
Sur ces mots, le jeune loup s'élança en quête de son seigneur de père, une lueur farouche brillant au fond de ses yeux. Tenez bon, père, pensa le Stark. J'ai tant de choses à vous montrer. Vous avez tant de choses à m'apprendre avant que je ne puisse vous succéder.
Finalement, Robb pénétra dans la cour. La neige tombait drue, bien qu’insuffisamment pour ensevelir complètement les cadavres et cacher le sang dont la terre s'était imprégnée.
-Père ? émit faiblement l'héritier de Winterfell, tendu par le silence de plomb malgré les échos lointains de la bataille.
Et c'est là, qu'il le découvrit.
Il remarqua sa présence à la lueur métallique étrange qui jaillissait d'un creux dans la neige. Les rayons du soleil répercutaient sur Glace un reflet pour le moins inhabituel. Robb sentit comme une morsure glaciale se resserrer sur son cœur. Son père n'aurait jamais abandonné sa lame ancestrale de son vivant, ce qui signifiait...
Le jeune loup se précipita, jetant à bas son épée, déplaçant la fine couche de neige qui avait recouvert la face livide de son seigneur de père... A sa vue, le Stark ne put s'empêcher de pousser un sanglot étranglé. Le corps d'Eddard, de la maison Stark, surnommé affectueusement "Ned", seigneur de Winterfell, vétéran de la rébellion de Robert Baratheon, gouverneur du Nord et père adulé, gisait là, à ses pieds, le visage terne, les lèvres légèrement entrouvertes, les yeux fixant un point qu'il était impossible au jeune homme de contempler.
-Je ferai ce que j'ai à faire père... murmura Robb, comme si son père pouvait encore l'entendre. Jamais je ne manquerais à mon devoir. Je serais un héritier digne de vous.
Un son alerta l'attention du jeune homme qui releva la tête, les yeux pleins d'une haine farouche. Comme un écho, Vent-Gris émit aussitôt un long grognement, relevant ses babines pour laisser apparaître ses longs crocs entachés du sang des sauvages qui avaient eu le malheur de croiser la route du jeune loup.
C'était un sauvageon d'une taille peu commune. Grand comme Ned, large deux fois comme Robb, l'homme arborait une barbe touffue d'un roux flamboyant, de petits yeux noirs furibonds et deux armes rouges du sang du vieux loup.
-On vient prendre la relève, Stark ? Cracha le guerrier du peuple libre.
Le soldat que Robb avait envoyé quérir des renforts débarqua à ce moment là, accompagné de six hommes tous prêts à se battre pour leur suzerain. Ils se déplacèrent de telle sorte que le rouquin se retrouva rapidement encerclé, à un contre huit. L'un s'avança et annonça au jeune loup :
-Il ne reste plus aucun sauvageons, monseigneur. Nous avons débusqué les derniers assaillants et leur avons administrer la justice du Nord. Il ne reste plus que lui.
Le nouveau sire de Winterfell se releva, résolu, aussi digne qu'il le pouvait alors qu'un typhon d'émotions brûlait en son sein. D'un geste ample, il empoigna Glace à deux mains et la brandit malgré son poids vers le guerrier. Celui-ci ne put s'empêcher d'éclater de rire.
-Pose cette arme garçon, elle fait presque ta taille. Quoi qu'il advienne à présent, c'est aujourd'hui que le peuple libre écrasera les fesses molles de sudiens que vous êtes. Ma mort n'y changera rien. Un sauvageon a réussit à mettre en pièce ton pleutre de père. Dix sauvageons ont bien faillit prendre Winterfell. Que feras-tu, gamin, lorsque mes millions de frères et de soeurs franchiront ces portes pour se repaître de ton infâme sang de Stark ? Aujourd'hui, le peuple libre ne craindra plus jamais les menaces du nord du mur. Nos enfants ne mourront plus de froids et de peur dans la nuit noire.
-Non, messire, répliqua froidement le Lord suzerain Robb Stark. C'est aujourd'hui que le peuple libre sera mit en déroute pour la dernière fois.
Le sauvageon perdit son sourire. Il fronça les sourcils et afficha une figure transpirant la haine et la rage.
-Il n'est aucun "Sire" parmi les sauvageons, louveteau. Et il n'y en aura jamais.
- Spoiler:
Lancé de dés :
-> 0 à 25 : L'assaut conjoint des nordiens et du loup-Garou du Stark parvient, après une violente mêlée, à vaincre le guerrier roux. Deux hommes perdent néanmoins la vie dans l'affrontement. Désarmé et sérieusement blessé, le sauvageon est jeté dans les geôles de Winterfell pour y être interrogé puis jugé. De son jugement découlera la justice du Nord.
-> 26 à 50 : Le sauvageon oppose une résistance coriace. Il parvient à prendre la vie de quatre de ses adversaires tout en en blessant très sérieusement un cinquième avant d'être finalement vaincu par l'attaque nordienne. Désarmé et sérieusement blessé, le sauvageon est jeté dans les geôles de Winterfell pour y être interrogé puis jugé. De son jugement découlera la justice du Nord.
-> 51 à 75 : Le sauvageon oppose une résistance féroce. Il abat dans une furie vengeresse cinq soldats Starks avant de blesser Vent-Gris au flanc. Robb et ses deux derniers hommes parviennent finalement à déposséder le rouquin de ses armes. Désarmé et légèrement blessé, le sauvageon est jeté dans les geôles de Winterfell pour y être interrogé puis jugé. De son jugement découlera la justice du Nord.
-> 76 à 100 : Le sauvageon oppose une résistance monstrueuse. Il parvient à mettre à profit la fatigue des soldats et l'inexpérience de Robb dans le maniement de sa nouvelle arme pour infliger des dégâts dévastateurs à ses assaillants. Six hommes perdent la vie des mains du rouquin, Vent-Gris est blessé au flanc et Robb est sévèrement blessé à l'épaule. Finalement, dans un ultime effort, le loup-garou parvient à attraper la cuisse du sauvageon entre ses crocs et Robb en profite pour abattre Glace sur le crâne du barbare, fendant celui-ci en deux.
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La lutte était terrible mais Elbert n'en démordait pas. Avec les chevaliers autour de lui, il se fraya un chemin. Les nordiens étaient là eux aussi vaillants. Il avait repéré le blason de la maison Mormont dans la cohue. Des Glover aussi lui sembla t-il ? Il n'était pas venu ici pour observer la héraldique. Sa mâchoire se crispa lorsque sa lame heurta le crâne d'un sauvageon. Il espérait que rien de grave n'était arrivé à Winterfell. Le peuple libre était peut-être désorganisé mais il devait au moins leur céder qu'il savait se battre. La cavalerie les prenant par les flancs n'allaient pas tarder à arriver. L'infanterie mettrait plus de temps. Le cheval du Arryn se cabra et ce dernier tenta tant bien que mal de le garder au calme. Il fallait trouver leurs chefs mais c'était plus simple à dire qu'à faire. Il ne portait pas d'uniformes ou d'armures et dans toutes cette pauvreté d'habillement, il était difficile d'en reconnaître des plus richement vêtu. Dans ce capharnaüm de tête, il devait bien y avoir un stratège qui opérait soit au milieu de la foule soit légèrement retiré du champ de bataille. Il éperonna son cheval et fit demi tour.
«Que quelques hommes me suivent, nous devons croiser la seconde cavalerie avant qu'elle n'ait tout contourné.»
Il éperonna son cheval comme un beau diable. Le faisant galoper comme jamais. Il se détacha du gros des combats et tenta de rejoindre son second groupe. Il le voyait au loin, dans quelques minutes, ils entreraient en contact et en voyant revenir leur seigneur, les hommes s'arrêteraient du moins, il l'espérait. Un Rougefort lui parla alors.
«Pourquoi fuyons nous mon roi ?»
«Nous ne fuyons pas, nous allons simplement changer de stratégie. Je m'en veux de ne pas y avoir penser plus tôt.»
L'excitation de la bataille et les pensées négatives qui avaient envahit son esprit sans doute. Il avait été trop précipité. A l'approche de leur Seigneur la cavalerie s'arrêta. Celui fièrement monté sur son cheval parla.
«Envoyez une dizaine d'hommes à Winterfell pour les prévenir de notre arrivée. Je veux qu'une cinquantaine d'homme parte vers l'est et remonte vers le Nord, une autre cinquantaine fera de même vers l'ouest. A sa tête, je veux des hommes qui savent pister .Je n'ai pas vu d'enfants dans leur rang, ni de vieillards. Soit ils les ont abandonnés en cours de route, soit ils doivent se terrer quelque part. Peut-être que leur possibles leaders s'y terrent aussi. Je les veux vivants si possible. Quant aux enfants, aux faibles et aux vieillards ne leur faite aucun mal sauf s'il s'agit de légitime défense. Ne jouez pas aux héros inutilement. S'il y a de la vermine à débusquez, nous la débusquerons. S'ils sont trop nombreux, battez en retraite. Si jamais leurs chefs vous laisse communiquer avec eux, dîtes leur que Elbert Arryn est prêt à parlementer et à arrêter de verser du sang inutile.»
Parlementer, une chose qu'il n'aurait jamais accordé à Viserys et qu'il était prêt à faire avec des sauvageons. Il n'avait jamais imaginé que le problème des sauvageons était aussi conséquent avant de le voir de ses propres yeux. Peut-être parce qu'il pensait ainsi éviter un bain de sang et peut-être faire d'une pierre deux coups dans un avenir proche. Il avait besoin de connaître cet ennemi pour pouvoir mieux combattre ses propres sauvages.
«Quant à nous chargeons à nouveau ! Pour le Val ! Pour le Nord ! Pour le Royaume du Nord ! Sus aux sauvageons !»
Il leva sa lame et la cavalerie ainsi que sa propre personne partit à la charge. Enfoncer à nouveau les lignes des sauvageons !
«Que quelques hommes me suivent, nous devons croiser la seconde cavalerie avant qu'elle n'ait tout contourné.»
Il éperonna son cheval comme un beau diable. Le faisant galoper comme jamais. Il se détacha du gros des combats et tenta de rejoindre son second groupe. Il le voyait au loin, dans quelques minutes, ils entreraient en contact et en voyant revenir leur seigneur, les hommes s'arrêteraient du moins, il l'espérait. Un Rougefort lui parla alors.
«Pourquoi fuyons nous mon roi ?»
«Nous ne fuyons pas, nous allons simplement changer de stratégie. Je m'en veux de ne pas y avoir penser plus tôt.»
L'excitation de la bataille et les pensées négatives qui avaient envahit son esprit sans doute. Il avait été trop précipité. A l'approche de leur Seigneur la cavalerie s'arrêta. Celui fièrement monté sur son cheval parla.
«Envoyez une dizaine d'hommes à Winterfell pour les prévenir de notre arrivée. Je veux qu'une cinquantaine d'homme parte vers l'est et remonte vers le Nord, une autre cinquantaine fera de même vers l'ouest. A sa tête, je veux des hommes qui savent pister .Je n'ai pas vu d'enfants dans leur rang, ni de vieillards. Soit ils les ont abandonnés en cours de route, soit ils doivent se terrer quelque part. Peut-être que leur possibles leaders s'y terrent aussi. Je les veux vivants si possible. Quant aux enfants, aux faibles et aux vieillards ne leur faite aucun mal sauf s'il s'agit de légitime défense. Ne jouez pas aux héros inutilement. S'il y a de la vermine à débusquez, nous la débusquerons. S'ils sont trop nombreux, battez en retraite. Si jamais leurs chefs vous laisse communiquer avec eux, dîtes leur que Elbert Arryn est prêt à parlementer et à arrêter de verser du sang inutile.»
Parlementer, une chose qu'il n'aurait jamais accordé à Viserys et qu'il était prêt à faire avec des sauvageons. Il n'avait jamais imaginé que le problème des sauvageons était aussi conséquent avant de le voir de ses propres yeux. Peut-être parce qu'il pensait ainsi éviter un bain de sang et peut-être faire d'une pierre deux coups dans un avenir proche. Il avait besoin de connaître cet ennemi pour pouvoir mieux combattre ses propres sauvages.
«Quant à nous chargeons à nouveau ! Pour le Val ! Pour le Nord ! Pour le Royaume du Nord ! Sus aux sauvageons !»
Il leva sa lame et la cavalerie ainsi que sa propre personne partit à la charge. Enfoncer à nouveau les lignes des sauvageons !
- Spoiler:
Lancé de dés :
-> 0 à 25 : Les cavaliers envoyés par Elbert tombent sur les leaders sauvageons et tentent de parlementer.
-> 26 à 50 : Les cavaliers envoyés par Elbert tombent sur des enfants, des vieillards, des infirmes.
-> 51 à 75 : Les cavaliers envoyés par Elbert ne trouvent rien et perdent donc leur temps 8D
-> 76 à 100 : Les cavaliers envoyés par Elbert tombent tombe sur des sauvageons, causent de lourdes pertes mais en subissent également.
Valar Dohaeris
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Le membre 'Elbert Arryn' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé 100' : 17
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Compte MJ,merci de ne pas MP
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La bataille faisait rage chez les Ombles malgré le renfort des Mormont, Tallhart et Glover. Cependant, cela ne suffit pas, l’avantage créé par le zoman permit d’isoler les forces de la maison Tallhart qui furent en grande partie décimé. Ce fut avec difficulté que le campement put être repris, les blessés et les morts s’étalaient sur des mille et des mille. Tandis que les derniers sauvageons fuyaient vers le Sud en courant, pour sauver leur vie devant ce nombre de morts et l’hiver qui arrivait. Ils priaient désormais leur dieu afin que ceux étant tombé ne se relèvent pas comme au-delà du Mur. Les Ombles n’avaient pas vu le danger et cela leur avait coûté cher, le nombre de leur soldat avait subi de très lourdes pertes. Les Glovers et les Mormont s’en tirèrent plus honorablement grâce à leurs chevaux qui avaient un large avantage face aux sauvageons. Désormais, ils faillaient trier les morts et les blessés avant que la nuit n’arrive et ne vienne murmurer de choses terrifiantes.
À Winterfell les choses étaient différentes, les sauvageons avaient fait énormément de dégâts, leur chef Tormund avait réussit l’impensable en tuant le vieux loup du Nord. Mais la garde de Winterfell réussit à reprendre en main la citadelle et un duel s’engagea entre Robb et le chef des sauvageons. Le combat fut terrible et l’expérience du roux fit perdre la vie à six hommes d’armes, blessa un direwolf et toucha sévèrement le louveteau du nord à l’épaule. Mais la fatigue fut plus grande que sa force, et la mort vint le chercher après un dernier sarcasme. Il allait mourir avec dignité. Lui savait ce qui venait chercher les vivants, et les sudiers ne le savait pas. Et il n’allait pas leur faire ce plaisir de les en informer. Il irait mourir dans le silence de la nuit sombre qui allait s’abattre sur Westeros.
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