Bienvenue dans la famille ft. Ethel Fossovoie
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Bienvenue dans la famille
Ethel & Clarysse
« C'est à ce moment précis que je passai le miroir, y laissant mon âme de l'autre côté. »
Semaine 3, Lune 2, an 302
La fête battait son plein. Coupes ne désemplissaient et petits fours fusaient en tout sens. Une effervescence de couleurs qui glissaient sous les yeux de la jeune fille d’Herbeval. Cette effusion lui donnait la nausée. Comme si elle était sur un transport qui lui octroyait le plus terrible des maux de mer.
Pourtant, la jeune Bieffoise avait déjà assisté à ce type de festivités. D’ailleurs, elles étaient bien plus colorées, gracieuses et grandioses que chez les hermines. Elle se rappelait encore bien le mariage de Cersei et Loras Tyrell. Que d’émotions ça avait été de participer à ces cérémonies et rencontres entre l’Ouest et le Bief. Rien à voir avec cette fête éminemment Bieffoise ou l’apparence et la coquetterie étaient recherchées sous leur forme la plus complexe.
Cependant, être le centre de toute cette spirale de mondanité renforçait le sentiment de malaise de la petite noble d’Herbeval. Comment pouvait-elle se sentir à l’aise au milieu de tant d’intérêt ? Comment trouver le bon mot à chaque instant ? Elle qui avait davantage éduqué pour tenir un manoir qu’un fief, pour être une maîtresse de foyer qu’une dame d’une grande famille du Bief, elle se sentait trop en décalage. Alors, étonnement pour la foule de convives, la mariée demeurait étrangement silencieuse. N’était-elle pas heureuse de vivre son mariage ? L’union sacrée devant les Sept qui la rendait Mère.
La cape qu’avait posée Ethan sur ces épaules étaient rembourrée d’hermine, ce qui n’était pas pour déplaire en ces temps hivernaux qui glaçaient l’air chaque jour un peu plus. Au Septuaire, elle s’était sentie protégée et emmitouflée sous cette fourrure dissimulée sous le velours de la cape sacrée. Désormais, dans la grande salle de banquet, elle se sentait oppressée sous cette pesante cape qui la ratatinait à son simple rang de petite noble de l’Est du Bief. Elle avait du mal à se détendre et à respirer convenablement.
« Alors, ma sœur. N’êtes-vous pas comblée par ce prestigieux mariage ? Bien que je ne sois pas friand de tout ce faste, je dois bien avouer que nous n’aurions pas pu tenir une si belle fête à Herbeval. » commenta Elbois, debout aux côtés de sa sœur, tel un garde qui guettait le moindre danger qui pourrait s’approcher de son immaculée de sœur.
Il voyait que Clarysse ne savait pas trop comment se comporter. Tenir tête telle la reine de la soirée ne semblait pas son fort. Alors, son grand-frère, heureux de voir sa sœur accomplir son devoir envers sa famille, lui lança un regard attendri, plein de compréhensions.
« C’est un beau mariage et il aurait de belles retombées sur notre famille. Père et mère seraient fiers de toi, Clarysse. »
La jeune mariée lui adressa un regard blême. Pour le moment, elle était trop impressionnée pour réussir à décrocher le moindre mot.
Beaucoup d’invités venaient la saluer, parfois, se souvenir de leurs noms lui étaient impossibles. Fatiguée par cet exercice de mémorisation intense, elle n’était vraiment pas loquace. Elle tentait de lancer des regards d’aides à son époux qui, lui, semblait naviguer aisément entre chaque convive. Il semblait en pleine conversation avec la suzeraine Daena Hightower. Leurs échanges complices alourdirent l’estomac de Clarysse. Quelque chose lui disait que son mari ne serait pas si attentionné que son amour de jeunesse ? Peut-être ne connaissait-elle pas les hommes… Jalousie ou abandon, elle ignorait la nature du serpent qui remontait de son ventre jusqu’à nouer sa gorge.
C’est alors qu’une convive des plus resplendissantes s’approcha d’elle. Elle se tourna vers Elbois mais il semblait occuper dans une conversation avec Orys, leur petit-frère. La nouvellement Varnier devait se débrouiller seule.
Qui était donc cette femme à la chevelure rougeoyante et qui s’avançait si assurée vers elle ?
Elle eut l’impression qu’elle aurait dû la resituer. Cependant, tant qu’elle ne se présentait pas, Clarysse allait garder son air de poisson béat.
La fête battait son plein. Coupes ne désemplissaient et petits fours fusaient en tout sens. Une effervescence de couleurs qui glissaient sous les yeux de la jeune fille d’Herbeval. Cette effusion lui donnait la nausée. Comme si elle était sur un transport qui lui octroyait le plus terrible des maux de mer.
Pourtant, la jeune Bieffoise avait déjà assisté à ce type de festivités. D’ailleurs, elles étaient bien plus colorées, gracieuses et grandioses que chez les hermines. Elle se rappelait encore bien le mariage de Cersei et Loras Tyrell. Que d’émotions ça avait été de participer à ces cérémonies et rencontres entre l’Ouest et le Bief. Rien à voir avec cette fête éminemment Bieffoise ou l’apparence et la coquetterie étaient recherchées sous leur forme la plus complexe.
Cependant, être le centre de toute cette spirale de mondanité renforçait le sentiment de malaise de la petite noble d’Herbeval. Comment pouvait-elle se sentir à l’aise au milieu de tant d’intérêt ? Comment trouver le bon mot à chaque instant ? Elle qui avait davantage éduqué pour tenir un manoir qu’un fief, pour être une maîtresse de foyer qu’une dame d’une grande famille du Bief, elle se sentait trop en décalage. Alors, étonnement pour la foule de convives, la mariée demeurait étrangement silencieuse. N’était-elle pas heureuse de vivre son mariage ? L’union sacrée devant les Sept qui la rendait Mère.
La cape qu’avait posée Ethan sur ces épaules étaient rembourrée d’hermine, ce qui n’était pas pour déplaire en ces temps hivernaux qui glaçaient l’air chaque jour un peu plus. Au Septuaire, elle s’était sentie protégée et emmitouflée sous cette fourrure dissimulée sous le velours de la cape sacrée. Désormais, dans la grande salle de banquet, elle se sentait oppressée sous cette pesante cape qui la ratatinait à son simple rang de petite noble de l’Est du Bief. Elle avait du mal à se détendre et à respirer convenablement.
« Alors, ma sœur. N’êtes-vous pas comblée par ce prestigieux mariage ? Bien que je ne sois pas friand de tout ce faste, je dois bien avouer que nous n’aurions pas pu tenir une si belle fête à Herbeval. » commenta Elbois, debout aux côtés de sa sœur, tel un garde qui guettait le moindre danger qui pourrait s’approcher de son immaculée de sœur.
Il voyait que Clarysse ne savait pas trop comment se comporter. Tenir tête telle la reine de la soirée ne semblait pas son fort. Alors, son grand-frère, heureux de voir sa sœur accomplir son devoir envers sa famille, lui lança un regard attendri, plein de compréhensions.
« C’est un beau mariage et il aurait de belles retombées sur notre famille. Père et mère seraient fiers de toi, Clarysse. »
La jeune mariée lui adressa un regard blême. Pour le moment, elle était trop impressionnée pour réussir à décrocher le moindre mot.
Beaucoup d’invités venaient la saluer, parfois, se souvenir de leurs noms lui étaient impossibles. Fatiguée par cet exercice de mémorisation intense, elle n’était vraiment pas loquace. Elle tentait de lancer des regards d’aides à son époux qui, lui, semblait naviguer aisément entre chaque convive. Il semblait en pleine conversation avec la suzeraine Daena Hightower. Leurs échanges complices alourdirent l’estomac de Clarysse. Quelque chose lui disait que son mari ne serait pas si attentionné que son amour de jeunesse ? Peut-être ne connaissait-elle pas les hommes… Jalousie ou abandon, elle ignorait la nature du serpent qui remontait de son ventre jusqu’à nouer sa gorge.
C’est alors qu’une convive des plus resplendissantes s’approcha d’elle. Elle se tourna vers Elbois mais il semblait occuper dans une conversation avec Orys, leur petit-frère. La nouvellement Varnier devait se débrouiller seule.
Qui était donc cette femme à la chevelure rougeoyante et qui s’avançait si assurée vers elle ?
Elle eut l’impression qu’elle aurait dû la resituer. Cependant, tant qu’elle ne se présentait pas, Clarysse allait garder son air de poisson béat.
(c) DΛNDELION
@Ethel Fossovoie
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Every human being is a puzzle of need.
You must become the missing piece.
You must become the missing piece.
☾☾ Si il y avait bien des événements dans lesquels Ethel Fossovoie, née Varnier, était la plus à l’aise, c’était lors des mariages. Se parer de ses plus beaux atours, porter la plus délicieuse des perruques, se parfumer et naviguer d’invité en invité pour évoquer des ragots des quatre coins de Westeros, c’était tout ce qu’elle aimait.
La chevelure rougeoyante, une robe d’un même ton, des bijoux d’or, Ethel était toute en faste et son sourire était toujours aussi éclatant, même à quarante-six ans. L’âge et le temps, voilà deux choses que la Pomme Rouge n’aimait pas évoquer, le temps n’avait pas d’emprise sur elle, comme elle aimait le conter à tous, même si tout le monde remarquait les artifices qu’elle usait pour marquer la prise du temps sur son corps. La perruque rouge était bien là pour masquer les premiers cheveux grisonnants de sa chevelure brune. Les crèmes dont elle s'enduisaient, le lait d'ânesse dans lequel elle se baignait, le maquillage qu’elle utilisait, tout était là pour parfaire son corps et ralentir le temps. Sa peau était douce, personne ne pouvait le nier, certainement pas son mari, encore moins son amant. Pourtant, derrière tout ce faste, les petites rides du temps avaient fini par percer et même si elle pouvait les masquer en finesse, Ethel savait qu’elle s’y cachait. Son âge, personne n’osait le lui demander, d’ailleurs, elle feignait de ne pas le connaître.
Rayonnante. On ne pouvait pas lui reprocher de l’être, tout comme on ne pouvait lui reprocher d’être toujours souriante. Chez les Varnier, elle était chez elle, à Midburg, elle se trouvait en terrain conquis, même si elle s’y rendait peu, depuis qu’elle avait goûté à la douceur de vivre de Cidre.
En ce jour de l’année 302, c’était son neveu, Ethan, qui avait eu le bonheur de pouvoir se marier. Le jeune homme était beau, comme un Varnier et son épouse avait un adorable minois, mais qui ne semblait guère rayonnant. Pourtant, Clarysse de la Nouë n’était-elle pas la femme du jour ? Quel dommage de la trouver, là en ces lieux, tel un petit oiseau perdu. De loin, Ethel observa la jeune femme. Ethan avait fait un bon mariage, pas aussi bon que celui que la Pomme Rouge avait offert à sa fille Leonette, mais n’avait pas à rougir de son épouse, qui à défaut d’appartenir à une grande famille, lui ferait de beaux enfants. Les Varnier avaient bien oeuvré, comme toujours. Ethel n’était pas certaine de pouvoir en faire autant avec sa fille Gladys. Pauvre enfant. La lady ne comprenait pas comment une enfant avec aussi peu d’attrait avait pu sortir de ses entrailles. Pour sûr elle tenait de son père, mais tout de même, en comparaison avec Leonette, Lorent et Rose, cette fille là, n’était vraiment pas jolie. S’évertuer à lui rechercher un mari serait une perte de temps et Ethel ne voulait pas s’exténuer à cela, elle avait tellement à faire pour sa petite Rose et son fils unique. Deux beaux mariages en perspectives, mais encore fallait-il trouver les heureux élus. Pour le moment, aucune femme ne trouvait grâce aux yeux d’Ethel. Aucune n’était assez digne de son fils. Pour ce qui était de Rose, elle était encore si jeune. Si un bon parti se présentait, bien sûr qu’elle lui donnerait sa fille, mais pour le moment, elle regardait de loin, jaugeait les potentiels prétendants et elle attendait. D’ailleurs, où se trouvait donc son mari. Ethel regardait autour d’elle, mais elle ne le trouva pas. Imbécile. Il devait sûrement se trouver au septuaire, pour prier les Sept de lui pardonner ses péchés inexistants. Si seulement la vie pouvait lui prendre ce mari si indigne d’elle. Thorion lui avait apporté peu de choses dans la vie, sauf un nom, Lorent et Leonette. Pour le reste, comme le disait toujours Ethel, il aurait mieux fait de devenir mestre et de mourir dans ses livres. Le mépris passa dans le regard de la Pomme Rouge quand son regard se posa sur Gladys, si effacée, comme son père. Elle tiqua, mais retrouva son sourire quand elle vit sa petite Rose si belle et si à l’aise en société. Lorent était absent, Ethel ne s’en préoccupa pas, il était sûrement avec les hommes de son âge. Un peu plus loin, la blancheur d’une robe de mariée capta le regard de la Pomme Rouge. Une mariée seule le jour de ses noces, quel comble. Ethan n’était pas à ses côtés, encore moins le frère de cette dernière. Ethel s’excusa auprès de ses compagnons de discussion et elle les abandonna. Au passage, elle attrapa deux coupes d’un délicieux vin sur un plateau et elle s’avança jusqu’à la jeune mariée. Un petit oiseau, c’était ce que la jeune femme était.
“ Toutes mes félicitations pour vos noces lady Clarysse.” Ethel tendit sa deuxième coupe à la jeune mariée. “ Vous ressemblez tellement à un petit oiseau prisonnier, que je suis venue vous tenir compagnie, après tout, nous sommes de la même famille désormais. Ethel Fossovoie, je suis la tante de votre mari, ce qui fait de vous ma nièce par alliance.” Commença la Pomme Rouge pour situer à la jeune mariée son nouvel arbre généalogique. Ethel jeta un regard vers son neveu Ethan et elle soupira. “ Les hommes, on leur donne une jolie mariée et tout ce qu’ils font, c’est de s’occuper ailleurs. Mon neveu n’est qu’un sot.” Le voir en grande conversation avec cette gourgandine de Daena Hightower était exaspérant, dire qu’elle était désormais la suzeraine du Bief, quelle honte pour les Tyrell. Sa si belle Leonette était bien plus honorable que cette femme qui avait connu plus d’une couche. “ C’était votre frère qui se trouvait à vos côtés tout à l’heure ?” Questionna Ethel qui connaissait peu la famille de la Nouë.
La chevelure rougeoyante, une robe d’un même ton, des bijoux d’or, Ethel était toute en faste et son sourire était toujours aussi éclatant, même à quarante-six ans. L’âge et le temps, voilà deux choses que la Pomme Rouge n’aimait pas évoquer, le temps n’avait pas d’emprise sur elle, comme elle aimait le conter à tous, même si tout le monde remarquait les artifices qu’elle usait pour marquer la prise du temps sur son corps. La perruque rouge était bien là pour masquer les premiers cheveux grisonnants de sa chevelure brune. Les crèmes dont elle s'enduisaient, le lait d'ânesse dans lequel elle se baignait, le maquillage qu’elle utilisait, tout était là pour parfaire son corps et ralentir le temps. Sa peau était douce, personne ne pouvait le nier, certainement pas son mari, encore moins son amant. Pourtant, derrière tout ce faste, les petites rides du temps avaient fini par percer et même si elle pouvait les masquer en finesse, Ethel savait qu’elle s’y cachait. Son âge, personne n’osait le lui demander, d’ailleurs, elle feignait de ne pas le connaître.
Rayonnante. On ne pouvait pas lui reprocher de l’être, tout comme on ne pouvait lui reprocher d’être toujours souriante. Chez les Varnier, elle était chez elle, à Midburg, elle se trouvait en terrain conquis, même si elle s’y rendait peu, depuis qu’elle avait goûté à la douceur de vivre de Cidre.
En ce jour de l’année 302, c’était son neveu, Ethan, qui avait eu le bonheur de pouvoir se marier. Le jeune homme était beau, comme un Varnier et son épouse avait un adorable minois, mais qui ne semblait guère rayonnant. Pourtant, Clarysse de la Nouë n’était-elle pas la femme du jour ? Quel dommage de la trouver, là en ces lieux, tel un petit oiseau perdu. De loin, Ethel observa la jeune femme. Ethan avait fait un bon mariage, pas aussi bon que celui que la Pomme Rouge avait offert à sa fille Leonette, mais n’avait pas à rougir de son épouse, qui à défaut d’appartenir à une grande famille, lui ferait de beaux enfants. Les Varnier avaient bien oeuvré, comme toujours. Ethel n’était pas certaine de pouvoir en faire autant avec sa fille Gladys. Pauvre enfant. La lady ne comprenait pas comment une enfant avec aussi peu d’attrait avait pu sortir de ses entrailles. Pour sûr elle tenait de son père, mais tout de même, en comparaison avec Leonette, Lorent et Rose, cette fille là, n’était vraiment pas jolie. S’évertuer à lui rechercher un mari serait une perte de temps et Ethel ne voulait pas s’exténuer à cela, elle avait tellement à faire pour sa petite Rose et son fils unique. Deux beaux mariages en perspectives, mais encore fallait-il trouver les heureux élus. Pour le moment, aucune femme ne trouvait grâce aux yeux d’Ethel. Aucune n’était assez digne de son fils. Pour ce qui était de Rose, elle était encore si jeune. Si un bon parti se présentait, bien sûr qu’elle lui donnerait sa fille, mais pour le moment, elle regardait de loin, jaugeait les potentiels prétendants et elle attendait. D’ailleurs, où se trouvait donc son mari. Ethel regardait autour d’elle, mais elle ne le trouva pas. Imbécile. Il devait sûrement se trouver au septuaire, pour prier les Sept de lui pardonner ses péchés inexistants. Si seulement la vie pouvait lui prendre ce mari si indigne d’elle. Thorion lui avait apporté peu de choses dans la vie, sauf un nom, Lorent et Leonette. Pour le reste, comme le disait toujours Ethel, il aurait mieux fait de devenir mestre et de mourir dans ses livres. Le mépris passa dans le regard de la Pomme Rouge quand son regard se posa sur Gladys, si effacée, comme son père. Elle tiqua, mais retrouva son sourire quand elle vit sa petite Rose si belle et si à l’aise en société. Lorent était absent, Ethel ne s’en préoccupa pas, il était sûrement avec les hommes de son âge. Un peu plus loin, la blancheur d’une robe de mariée capta le regard de la Pomme Rouge. Une mariée seule le jour de ses noces, quel comble. Ethan n’était pas à ses côtés, encore moins le frère de cette dernière. Ethel s’excusa auprès de ses compagnons de discussion et elle les abandonna. Au passage, elle attrapa deux coupes d’un délicieux vin sur un plateau et elle s’avança jusqu’à la jeune mariée. Un petit oiseau, c’était ce que la jeune femme était.
“ Toutes mes félicitations pour vos noces lady Clarysse.” Ethel tendit sa deuxième coupe à la jeune mariée. “ Vous ressemblez tellement à un petit oiseau prisonnier, que je suis venue vous tenir compagnie, après tout, nous sommes de la même famille désormais. Ethel Fossovoie, je suis la tante de votre mari, ce qui fait de vous ma nièce par alliance.” Commença la Pomme Rouge pour situer à la jeune mariée son nouvel arbre généalogique. Ethel jeta un regard vers son neveu Ethan et elle soupira. “ Les hommes, on leur donne une jolie mariée et tout ce qu’ils font, c’est de s’occuper ailleurs. Mon neveu n’est qu’un sot.” Le voir en grande conversation avec cette gourgandine de Daena Hightower était exaspérant, dire qu’elle était désormais la suzeraine du Bief, quelle honte pour les Tyrell. Sa si belle Leonette était bien plus honorable que cette femme qui avait connu plus d’une couche. “ C’était votre frère qui se trouvait à vos côtés tout à l’heure ?” Questionna Ethel qui connaissait peu la famille de la Nouë.
CODAGE PAR AMATIS
@Clarysse Varnier
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Ethel & Clarysse
« C'est à ce moment précis que je passai le miroir, y laissant mon âme de l'autre côté. »
Semaine 3, Lune 2, an 302
Les Varnier possédaient cette prestance qui écrase tout à chacun sans que mot soit prononcé. On appelait cela le Charisme. Un artifice des plus intelligents inventés par l’esprit et le corps humains pour obliger tout être vivant à se plier à sa volonté. Une parade unique de l’être raisonné de cette terre, développée, en particulier, par les grands de ce monde. Arme tranchante et resplendissante, vous perdez vos moyens sans pouvoir expliquer pourquoi. Attaque subtile qui ne fournit pas de coup, le charisme est un moyen pour dévoiler sa puissance et sa domination.
Elevé loin de ce type d’arme, les de la Nouë n’avaient jamais développé cette compétence. Connus pour leur respectabilité et leur droiture, ils étaient les êtres prévisibles de ce monde, donc les plus manipulables.
Clarysse, dans sa robe immaculée de mariée, écrasée par la précieuse cape rembourrée d’hermine, ne savait plus soutenir un regard et un sourire après ces moults salutations mondaines. Ajouté à cela la nervosité de se retrouver le centre d’attention en présence de grands du Bief, comme la suzeraine Daena Tyrell, et vous avez affaire à un petit oiseau fatigué et muet qui craint le pas de travers. Ce fameux faux-pas qui le ferait chuter sous le pli de l’arme puissante qu’est le charisme pour les courtisans.
Par conséquent, face à cette rayonnante dame aux cheveux étrangement rouges comme une pomme en automne, Clarysse n’osait pas prononcer le premier mot. Pourtant, quelque chose en son fort intérieur lui fit dire qu’elle aurait dû se montrer avenante et elle-même se diriger vers cette dame dont la splendeur rougeoyante écrasé le blanc de la nouvelle Varnier. Car oui, Clarysse avait déjà vécu une situation similaire. A Hautjardin, alors qu’elle attendait désespérément le verdict de la Reine des Epines pour être dame d’atour, elle avait pu côtoyer l’écrasante prestance de certains membres de la noblesse. Cette expérience lui avait donné l’intelligence de déceler que si vous vous laissiez dominer dans la conversation avec ces êtres resplendissants, vous perdriez tout contrôle et risquez davantage l’humiliation.
Pourtant, elle avait déjà perdu le contrôle face à cette grande dame aux deux coupes de vins qui la noyait déjà sous son charme.
Tout ce que pouvait répondre la petite blonde aux boucles d’or était par le geste de prendre la coupe de vin. La de la Nouë n’était pas habituée à boire. Même ce jour-là, jour de son mariage, elle avait simplement humecté ses lèvres dans les quelques verres qui servaient aux toasts et autres coutumes. Tous ces verres de cristal reposaient à moitié pleins ou vides sur la table des époux. Mais, habituée à la conciliation, la jeune mariée savait qu’elle ne pouvait refuser ce verre assorti aux couleurs de la dame.
Oh… La tante d’Ethan. Je savais que j’aurais dû connaître cette dame. La mère de l’épouse de Garlan Tyrell. Oui, j’aurais dû la connaître.
Les joues de la blonde se rosèrent légèrement. Son regard se durcit. Elle regrettait de ne pas avoir salué cette dame dès son approche. Sa Septa aurait eu honte d’elle. Mais où était son grand-frère qui lui avait promis de lui souffler quelques réponses ?
« Je… C’est normal pour un époux de faire honneur à ses invités de marques… Je comprends qu’il s’occupe de cela pendant notre mariage. » justifia Clarysse. Cependant, il était difficile de simuler l’assurance. Seule dans cette marée de mondanité, il est vrai que Clarysse aurait apprécié être accompagnée pour y faire face. Désormais, elle devrait s’habituer à avoir le cœur serré.
La blonde baissa son regard et le noya dans son vin duquel elle prit une petite gorgée, comme pour se donner du courage ou pour hydrater ces lèvres qui avaient prononcées trop de remerciements.
Elle fit oui de la tête avant de relever son regard vers la dame en rouge.
« Elbois de la Nouë, seigneur d’Herbeval. Il doit assumer ce nouveau rôle depuis le décès de nos parents. » expliqua la blonde, prise d’un étrange besoin de devoir avoir une conversation facile et plus amicale que tous ces protocoles qu’elle venait d’enchainer.
« Nous… Nous sommes quatre, contrairement à Ethan qui est fils unique. Je suis la seconde enfant et la seule fille. »
Etrangement, plus que n’importe qui d’autre, Ethel Fossovoie impressionnait Clarysse. Derrière cette attention et cette familiarité se cachait un étrange pouvoir : une forme de magie qui envoutait la jeune mariée. Elle reprit une gorgée de vin, toujours aussi confuse.
« Nous sommes une famille moins importante que la vôtre. Mais mon frère est connu pour diriger de façon très juste et droite notre fief. » affirma Clarysse, toujours aussi touchée par la situation de son grand-frère. A l’inverse, la de la Nouë connaissait bien la famille de la Fossovoie, même si, sur le coup, elle n’avait pas su reconnaitre sa nouvelle tante par alliance.
« Vous… Vous êtes la mère de Leonette Tyrell ? Je… J’ai séjourné à Hautjardin pour le mariage de Ser Loras Tyrell. Je n’ai pas eu l’occasion de la rencontrer mais… je sais qu’il s’agit d’une incroyable épouse qui sait occuper avec élégance et cœur de la tâche d’émissaire qui incombe à son couple. J’admire beaucoup votre fille… »
Le couple de Garlan et Leonette avait une histoire et une réputation qui correspondaient bien à la mentalité des de la Nouë. Bien entendu, quelque chose de fantasmé se dégageait des paroles de Clarysse. Le fossé entre la dame qui avait su élever une fille qui épousa un Tyrell et la jeune fille qui rêvait telle une chimère de la famille suzeraine se creusait par cette remarque. D’un côté les Varnier avaient su se montrer au cœur de l’action et de l’autre les de la Nouë, par le mariage de leur jeune sœur, commençaient tout juste leur ascension sociale. Décidemment, avec ce type de remarque et cette façon de se poser comme simple observatrice, la jeune mariée donnait l’impression de ne pas participer à la valse des nobles du Bief. Bien entendu, sur le moment, la blonde ne s’en rendait pas compte.
Les Varnier possédaient cette prestance qui écrase tout à chacun sans que mot soit prononcé. On appelait cela le Charisme. Un artifice des plus intelligents inventés par l’esprit et le corps humains pour obliger tout être vivant à se plier à sa volonté. Une parade unique de l’être raisonné de cette terre, développée, en particulier, par les grands de ce monde. Arme tranchante et resplendissante, vous perdez vos moyens sans pouvoir expliquer pourquoi. Attaque subtile qui ne fournit pas de coup, le charisme est un moyen pour dévoiler sa puissance et sa domination.
Elevé loin de ce type d’arme, les de la Nouë n’avaient jamais développé cette compétence. Connus pour leur respectabilité et leur droiture, ils étaient les êtres prévisibles de ce monde, donc les plus manipulables.
Clarysse, dans sa robe immaculée de mariée, écrasée par la précieuse cape rembourrée d’hermine, ne savait plus soutenir un regard et un sourire après ces moults salutations mondaines. Ajouté à cela la nervosité de se retrouver le centre d’attention en présence de grands du Bief, comme la suzeraine Daena Tyrell, et vous avez affaire à un petit oiseau fatigué et muet qui craint le pas de travers. Ce fameux faux-pas qui le ferait chuter sous le pli de l’arme puissante qu’est le charisme pour les courtisans.
Par conséquent, face à cette rayonnante dame aux cheveux étrangement rouges comme une pomme en automne, Clarysse n’osait pas prononcer le premier mot. Pourtant, quelque chose en son fort intérieur lui fit dire qu’elle aurait dû se montrer avenante et elle-même se diriger vers cette dame dont la splendeur rougeoyante écrasé le blanc de la nouvelle Varnier. Car oui, Clarysse avait déjà vécu une situation similaire. A Hautjardin, alors qu’elle attendait désespérément le verdict de la Reine des Epines pour être dame d’atour, elle avait pu côtoyer l’écrasante prestance de certains membres de la noblesse. Cette expérience lui avait donné l’intelligence de déceler que si vous vous laissiez dominer dans la conversation avec ces êtres resplendissants, vous perdriez tout contrôle et risquez davantage l’humiliation.
Pourtant, elle avait déjà perdu le contrôle face à cette grande dame aux deux coupes de vins qui la noyait déjà sous son charme.
Tout ce que pouvait répondre la petite blonde aux boucles d’or était par le geste de prendre la coupe de vin. La de la Nouë n’était pas habituée à boire. Même ce jour-là, jour de son mariage, elle avait simplement humecté ses lèvres dans les quelques verres qui servaient aux toasts et autres coutumes. Tous ces verres de cristal reposaient à moitié pleins ou vides sur la table des époux. Mais, habituée à la conciliation, la jeune mariée savait qu’elle ne pouvait refuser ce verre assorti aux couleurs de la dame.
Oh… La tante d’Ethan. Je savais que j’aurais dû connaître cette dame. La mère de l’épouse de Garlan Tyrell. Oui, j’aurais dû la connaître.
Les joues de la blonde se rosèrent légèrement. Son regard se durcit. Elle regrettait de ne pas avoir salué cette dame dès son approche. Sa Septa aurait eu honte d’elle. Mais où était son grand-frère qui lui avait promis de lui souffler quelques réponses ?
« Je… C’est normal pour un époux de faire honneur à ses invités de marques… Je comprends qu’il s’occupe de cela pendant notre mariage. » justifia Clarysse. Cependant, il était difficile de simuler l’assurance. Seule dans cette marée de mondanité, il est vrai que Clarysse aurait apprécié être accompagnée pour y faire face. Désormais, elle devrait s’habituer à avoir le cœur serré.
La blonde baissa son regard et le noya dans son vin duquel elle prit une petite gorgée, comme pour se donner du courage ou pour hydrater ces lèvres qui avaient prononcées trop de remerciements.
Elle fit oui de la tête avant de relever son regard vers la dame en rouge.
« Elbois de la Nouë, seigneur d’Herbeval. Il doit assumer ce nouveau rôle depuis le décès de nos parents. » expliqua la blonde, prise d’un étrange besoin de devoir avoir une conversation facile et plus amicale que tous ces protocoles qu’elle venait d’enchainer.
« Nous… Nous sommes quatre, contrairement à Ethan qui est fils unique. Je suis la seconde enfant et la seule fille. »
Etrangement, plus que n’importe qui d’autre, Ethel Fossovoie impressionnait Clarysse. Derrière cette attention et cette familiarité se cachait un étrange pouvoir : une forme de magie qui envoutait la jeune mariée. Elle reprit une gorgée de vin, toujours aussi confuse.
« Nous sommes une famille moins importante que la vôtre. Mais mon frère est connu pour diriger de façon très juste et droite notre fief. » affirma Clarysse, toujours aussi touchée par la situation de son grand-frère. A l’inverse, la de la Nouë connaissait bien la famille de la Fossovoie, même si, sur le coup, elle n’avait pas su reconnaitre sa nouvelle tante par alliance.
« Vous… Vous êtes la mère de Leonette Tyrell ? Je… J’ai séjourné à Hautjardin pour le mariage de Ser Loras Tyrell. Je n’ai pas eu l’occasion de la rencontrer mais… je sais qu’il s’agit d’une incroyable épouse qui sait occuper avec élégance et cœur de la tâche d’émissaire qui incombe à son couple. J’admire beaucoup votre fille… »
Le couple de Garlan et Leonette avait une histoire et une réputation qui correspondaient bien à la mentalité des de la Nouë. Bien entendu, quelque chose de fantasmé se dégageait des paroles de Clarysse. Le fossé entre la dame qui avait su élever une fille qui épousa un Tyrell et la jeune fille qui rêvait telle une chimère de la famille suzeraine se creusait par cette remarque. D’un côté les Varnier avaient su se montrer au cœur de l’action et de l’autre les de la Nouë, par le mariage de leur jeune sœur, commençaient tout juste leur ascension sociale. Décidemment, avec ce type de remarque et cette façon de se poser comme simple observatrice, la jeune mariée donnait l’impression de ne pas participer à la valse des nobles du Bief. Bien entendu, sur le moment, la blonde ne s’en rendait pas compte.
(c) DΛNDELION
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You must become the missing piece.
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☾☾ On naissait Varnier, on ne le devenait pas et malheureusement pour la jeune Clarysse de la Nouë, elle ne serait jamais pleinement une membre de cette prestigieuse famille. Ethel l’avait compris, la jeune femme était tellement différente d’elle-même, quand elle s’était mariée. Clarysse ressemblait à une moineau prisonnier dans une cage, elle ne transpirait pas la gloire et alors qu’elle était une jeune mariée, sa beauté n’était pas éclatante et elle se laissait stupidement supplantée par d’autres ladies telle que cette futile Daena Tyrell, née Hightower. Une catin, dont la réputation était entachée, mais qui savait attirer les regards sur elle. Même avec une simple robe de bure, elle saurait être plus rayonnante que la mariée du jour. Ethel avait fait cette constatation avec beaucoup de désappointement. Le pire fut quand la jeune mariée se retrouva seule. Là, elle devait faire quelque chose, il en allait de l’honneur de la famille Varnier. Eclatante avec sa perruque de feu, son teint aussi frais qu’une rose et sa tenue voyante, mais élégante, Ethel s’était approchée de la mariée et avait présenté ses félicitations, tout en commentant la situation. Elle se présenta, se doutant que la jeune de la Nouë fut incapable de mettre un nom sur le visage de sa nouvelle tante et elle commenta avec un air de conspiratrice, le fait qu’Ethan ne soit pas aux côtés de son épouse. Les hommes tous des idiots. S’éloigner de son épouse n’était pas une bonne chose à faire. Ethel en était la preuve vivante. Son mari avait préféré prier et son frère bâtard en avait profité, ravissant la jeune mariée et lui faisant découvrir les plaisirs de la chair. Clarysse de la Nouë lui donnait plus l’impression d’être une oie blanche, mais elle prendrait du temps pour conseiller son neveu de ne point délaisser son épouse. Aucun scandale ne devait salir la réputation de leur famille, surtout si celui-ci était provoqué par une de la Nouë. Clarysse était jolie et c’était sûrement bien là sa plus grande qualité. Par chance, les enfants qu’elle pourrait donner à Ethan seront beaux.
“ Ne cherchez pas à justifier mon neveu. Son esprit a été perverti par celui de ma belle-soeur. Si son père s’était plus occupé de lui, il aurait de bonnes manières et serait à vos côtés à l’heure actuelle.” Siffla l’éclatante Fossovoie, qui n’était jamais parvenu à tolérer son écrasante belle-soeur. “ Le rôle du mari est d’être aux côtés de son épouse, surtout le jour de leur mariage. Enfin, cela me laisse de la chance de passer du temps en votre compagnie.” Elle fit un sourire maternel à la jolie blonde qui lui informa que le jeune homme se trouvant à ses côtés précédemment était son frère Elbois de la Nouë, le seigneur d’Herbeval. Dommage qu’il appartienne à une aussi petite famille, il aurait pu faire un bel époux pour sa petite Rose. “ Trois fils. Vos parents devaient être enchanté. Je n’ai eu malheureusement qu’un fils, mais les Sept m’ont comblé en me donnant deux charmantes filles.” Ethel ne pensa même pas à mentionner sa seconde fille Gladys. Elle n’avait jamais eu d’intérêt à ses yeux. Si un jour quelqu’un devait la marier, cela serait son père. Jamais elle ne lèverait le petit doigt pour lui assurer un avenir.
Sans aucune modestie Ethel accueillit les paroles de Clarysse quand elle évoqua le fait que sa famille était moins importante que la sienne, ainsi que les nombreuses qualités de sa fille Leonette.
“ En effet, ma fille Leonette fait honneur à son nom, tout comme ma plus jeune fille Rose le fera. Elle est encore jeune pour se marier, mais je souhaite lui trouver un bon mari, qui saura s’occuper d’elle.” Voyant le trouble de la jeune mariée, Ethel préféra l’emmener dans les jardins de Midburg. Elle plaça son bras en dessous du sien et ne lui laissa guère le choix quant à la conduite qu’elle devait tenir. “ Venez ma douce enfant, allons faire quelques pas, je vous montrerez ainsi les jardins de mon enfance. Ainsi, votre mari comprendra qu’il ne faut pas laisser un si joli minoi trop longtemps seul.” Elle fit un autre sourire et entraina la jeune femme loin de la fête. Elles croisèrent quelques invités, qu’elles saluèrent et pour qui Ethel chuchota quelques commentaires acerbes en secret, pour que Clarysse mémorise bien ces personnes.
“ Je ne vais pas vous mentir Clarysse. Vous n’avez pas le tempérament qui puisse convenir à une épouse Varnier.” Commença durement Ethel, tout en conservant une voix douce et peinée. “ N’en prenez pas ombrage. Vous avez de belles qualités, comme la douceur et vous ressemblez beaucoup à ma fille Leonette. C’est un époux honorable comme Garlan Tyrell qu’il vous aurait fallu, pas mon neveu malheureusement.” La Pomme-Rouge était désolée pour cette jeune femme pour qui les tractations matrimoniales allaient sûrement contribuer à beaucoup de peines et de malheurs.
“ Ne cherchez pas à justifier mon neveu. Son esprit a été perverti par celui de ma belle-soeur. Si son père s’était plus occupé de lui, il aurait de bonnes manières et serait à vos côtés à l’heure actuelle.” Siffla l’éclatante Fossovoie, qui n’était jamais parvenu à tolérer son écrasante belle-soeur. “ Le rôle du mari est d’être aux côtés de son épouse, surtout le jour de leur mariage. Enfin, cela me laisse de la chance de passer du temps en votre compagnie.” Elle fit un sourire maternel à la jolie blonde qui lui informa que le jeune homme se trouvant à ses côtés précédemment était son frère Elbois de la Nouë, le seigneur d’Herbeval. Dommage qu’il appartienne à une aussi petite famille, il aurait pu faire un bel époux pour sa petite Rose. “ Trois fils. Vos parents devaient être enchanté. Je n’ai eu malheureusement qu’un fils, mais les Sept m’ont comblé en me donnant deux charmantes filles.” Ethel ne pensa même pas à mentionner sa seconde fille Gladys. Elle n’avait jamais eu d’intérêt à ses yeux. Si un jour quelqu’un devait la marier, cela serait son père. Jamais elle ne lèverait le petit doigt pour lui assurer un avenir.
Sans aucune modestie Ethel accueillit les paroles de Clarysse quand elle évoqua le fait que sa famille était moins importante que la sienne, ainsi que les nombreuses qualités de sa fille Leonette.
“ En effet, ma fille Leonette fait honneur à son nom, tout comme ma plus jeune fille Rose le fera. Elle est encore jeune pour se marier, mais je souhaite lui trouver un bon mari, qui saura s’occuper d’elle.” Voyant le trouble de la jeune mariée, Ethel préféra l’emmener dans les jardins de Midburg. Elle plaça son bras en dessous du sien et ne lui laissa guère le choix quant à la conduite qu’elle devait tenir. “ Venez ma douce enfant, allons faire quelques pas, je vous montrerez ainsi les jardins de mon enfance. Ainsi, votre mari comprendra qu’il ne faut pas laisser un si joli minoi trop longtemps seul.” Elle fit un autre sourire et entraina la jeune femme loin de la fête. Elles croisèrent quelques invités, qu’elles saluèrent et pour qui Ethel chuchota quelques commentaires acerbes en secret, pour que Clarysse mémorise bien ces personnes.
“ Je ne vais pas vous mentir Clarysse. Vous n’avez pas le tempérament qui puisse convenir à une épouse Varnier.” Commença durement Ethel, tout en conservant une voix douce et peinée. “ N’en prenez pas ombrage. Vous avez de belles qualités, comme la douceur et vous ressemblez beaucoup à ma fille Leonette. C’est un époux honorable comme Garlan Tyrell qu’il vous aurait fallu, pas mon neveu malheureusement.” La Pomme-Rouge était désolée pour cette jeune femme pour qui les tractations matrimoniales allaient sûrement contribuer à beaucoup de peines et de malheurs.
CODAGE PAR AMATIS
@Clarysse Varnier
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Bienvenue dans la famille
Ethel & Clarysse
« C'est à ce moment précis que je passai le miroir, y laissant mon âme de l'autre côté. »
Semaine 3, Lune 2, an 302
Enfermée dans sa robe blanche, trainant le long de ses jambes, Clarysse avait tout l’air d’une mariée : l’ivoire ou la teinte immaculée d’un vêtement, la cape de cérémonie, cette fois-ci en hermine, et même une position d’honneur à la table qui surplombait la fête. Quelques détails la rendaient plus humaine que créature imaginaire descendant tout droit d’un rêve d’enfant : sa coiffure, d’abord, pourtant élégante, était serrée à quatre épingles, lui créant ce type de chignon sérieux que les de la Nouë préfèrent aux extravagances de la cour. Et puis, sa façon de se tenir droite pour recevoir les félicitations, auprès de son frère, ne sachant pas se mêler à la foule, comme le faisait si bien son époux. Il y avait également son air grave, ne respirant pas l’air festif comme savaient l’arborer d’autres nobles de familles plus proches du pouvoir. Elle prenait son rôle de première dame de la soirée avec humilité, n’en faisant pas trop pour attirer davantage l’attention. Une leçon qu’elle tirait de ses parents et de son mestre. Le petit groupe de de la Nouë se tenant non loin de Clarysse reflétaient bien cette posture austère et sérieuse que les cousins d’autres familles aimaient singer. Si cérémonieux et si polis ces de la Nouë que tu pourrais les voler qu’ils te remercieraient.
Alors, lorsque sa tante par alliance vint lui tenir compagnie, Clarysse dénotait de son blanc rigide, face à la souplesse lumineuse de la Pomme rouge. Bien entendu, la jeune mariée était heureuse de faire connaissance avec la digne de réputation Fossovoie. Celle qui a engendré la douce et remarquable Leonette Tyrell, dame qui a su tenir la réputation de la famille suzeraine tout en lui octroyant de beaux enfants. Non, réellement, Clarysse bénéficiait à cet instant de tout ce qu’elle espérait d’un mariage. Épouser un chevalier d’une grande famille avait toujours été son souhait, comme beaucoup de petite-fille de son rang. Elle devrait donc respirer l’épanouissement. Malheureusement, l’angoisse de cette nouvelle position et le fantôme d’un autre chevalier ternissaient ce qui devait être son bonheur. Les contingences font que les rêves construits pour vous, finalement, ne vous appartiennent plus. Elle souriait d’une moue respectueuse et timide à sa nouvelle tante.
« Vous parlez de lady Mya Varnier. Je… Je n’ai pas encore eu l’occasion de m’entretenir longuement avec elle. » avoua la bavarde nerveuse alors qu’aucune réponse était attendue à la remarque de la Pomme. Clarysse n’avait pas l’oreille encore assez fine pour la prêter intelligemment aux remarques sous-entendues ou affirmées, révélant les petites batailles familiales pour l’ascendant ou la bannière de valeur. D’ailleurs, elle ne saurait rien faire de cette information.
Comme une petite lady heureuse d’obtenir la reconnaissance d’une reine, elle se montra enchantée du compliment que fit la Fossovoie au sujet de la masculinité de la descendance de la famille de la Nouë. C’était comme si elle recevait une approbation sur son être et sa personne, se sentant alors plus heureuse d’exister. Le désir de plaire à son supérieur est incroyablement nié. C’était comme si on venait de complimenter sa robe. Elle baissa des yeux gênés comme le font ceux qui reçoivent ce type de commentaire positif.
« Quel âge a votre dernière fille, ma lady ? » demanda Clarysse, heureuse de faire connaissance et de s’intéresser à cette époustouflante dame qui lui faisait si bonne impression. C’était pour rencontrer ce genre de personne qu’elle avait espéré un mariage élevé dans la société. La fleur était de nouveau habitée par les mêmes désirs que lors de sa visite de Hautjardin. Le fantôme de son chevalier orageois la laissait un peu en paix en compagnie de la dame rouge des Fossovoie.
« Oh, je ne sais… C’est avec un réel plaisir, ma lady. » dit Clarysse, ne sachant pas vraiment cacher son enthousiasme. Être aux côtés de lady Ethel était comme réussir à obtenir l’admission dans le monde des dames Bieffoises. Comme elle aurait aimé rencontrer dame Ethel à Haujardin, là où elle n’avait pas su tisser de relations lui permettant d’obtenir le rang de dame d’atour de lady Margaery. Mais, le mal semblait se réparer à ce mariage pourtant, au départ, si anxiogène. Elle ne réfléchit même pas à l’idée qu’Elbois ne la trouverait pas en se retournant ni même que les autres invités qui voudraient profiter d’une occasion pour la saluer ne l'apercevraient plus. A vrai dire, Ethan Varnier et ses relations semblaient davantage attirer l’attention que la timide nouvelle épouse. Cependant, cela, Clarysse ne s’en rendait pas encore compte. Ils saluèrent quelques invités, mais la Pomme rouge semblait davantage s'y faire et éclipsait aisément la jeune mariée qui ressemblait à un moineau à ses côtés. Un petit canard qui suivait sa mère et l’imitait avec le sourire. Néanmoins, pour l’ancienne de la Nouë, à ce moment-là, c’était si rassurant de se trouver dans le sillage de cette dame.
Ensuite, vint la douche froide. La langue avisée de la Pomme rouge savait, après toutes ses douceurs, trancher dans une part de vérité. Clarysse qui avait retrouvé une nature un peu bavarde auprès de sa tante par alliance pâlie. Dans cette valse de plaisirs, elle n’imaginait pas cette conversation prendre cette tournure. La fleur ne savait pas bien cacher son malaise. Pourtant, elle ne quitta pas le bras de la Fossovoie pour autant. Surprise et déçue, Ethel sut radoucir mielleusement son propos en comparant la blonde à Leonette Tyrelle qui forçait l’admiration. Muette et ne sachant pas réellement où voulait en venir la dame en rouge, elle s’immobilisa, arrêtant le cours de la marche. Enfin, elle lâcha le bras de sa nouvelle tante et la fixa. « Je… Je… Vous le pensez vraiment ? » Ce fut les seuls mots que l’ancienne de la Nouë sut répliquer. Ils ne respiraient pas la répartie. Il était vrai que la blonde ne comprenait que le reproche et non l’intelligence du propos de dame Ethel.
Elle baissa la tête. Ce n’était pas la première fois qu’on lui faisait remarquer son incompétence pour être une lady de haut rang. Le poste de dame d’atour lui avait échappé de par cet argument. Bien entendu, ses frères, peu friands de la cour non plus, n’avait pas tenu de griefs envers leurs sœurs. Un mariage dans la lumière des Sept était plus souhaitable que cette position, pourtant prestigieuse. « Je… Je comprends. » finit-elle par lâcher. Elle reprit la marche d’un pas lent. Sa robe de mariée frottant l’herbe qui commençait à s’humidifier, des jardins de Midburg, était parfois le seul son qui s’échappait de leur conversation. Encore confuse, aucune meilleure réplique ne vint à l’esprit de la nouvelle Varnier. « Votre neveu ne me conviendrait pas, me dites-vous? » répéta Clarysse. Bien entendu, elle aussi avait bien senti qu’Ethan Varnier était un beau parleur. Ce genre de comportement était très séduisant, tout comme sa nonchalance naturelle et sa façon de manier le verbe. Mais, pour la prude jeune femme qu’elle était, tout cela la mettait très mal à l’aise. Peu accoutumée des joutes verbales et de la séduction, l’effet Ethan Varnier ne fonctionnait pas sur elle. Tout comme le chevalier ne semblait pas séduit par la pudeur de Clarysse. Mais, le jour de son mariage, la nouvelle dame de Midburg ne s’en rendait pas compte. Alors, vint la réponse la plus évidente qui soit :
« Les Sept m’ont unie à Ethan et non à Ser Garlan. C’est qu’il devait en être ainsi. » répliqua-t-elle en levant un regard interrogateur à Ethel Fossovoie. Ses yeux semblaient la supplier de lui donner à nouveau son approbation. « Nous nous accommoderons de leur choix. » conclut-elle. « Vous ne pensez pas ? »
Clarysse eut mine de réfléchir un temps avant de poursuivre. « Votre neveu a la réputation d’être un vaillant chevalier et un homme charmant. Ainsi m’a été fait son portrait. Quelle jeune lady ne pourrait pas être heureuse de se marier avec Ser Ethan Varnier? » pensa-t-elle à voix haute. Réellement, la fleur d’Herbeval ne voyait pas ce qui pouvait arriver de si terrible. Elle, avec le fantôme de son chevalier orageois, pourrait tout faire gâcher, mais ce serait de sa faute. D’ailleurs, la culpabilité était également un enseignement majeur chez les de la Nouë.
Enfermée dans sa robe blanche, trainant le long de ses jambes, Clarysse avait tout l’air d’une mariée : l’ivoire ou la teinte immaculée d’un vêtement, la cape de cérémonie, cette fois-ci en hermine, et même une position d’honneur à la table qui surplombait la fête. Quelques détails la rendaient plus humaine que créature imaginaire descendant tout droit d’un rêve d’enfant : sa coiffure, d’abord, pourtant élégante, était serrée à quatre épingles, lui créant ce type de chignon sérieux que les de la Nouë préfèrent aux extravagances de la cour. Et puis, sa façon de se tenir droite pour recevoir les félicitations, auprès de son frère, ne sachant pas se mêler à la foule, comme le faisait si bien son époux. Il y avait également son air grave, ne respirant pas l’air festif comme savaient l’arborer d’autres nobles de familles plus proches du pouvoir. Elle prenait son rôle de première dame de la soirée avec humilité, n’en faisant pas trop pour attirer davantage l’attention. Une leçon qu’elle tirait de ses parents et de son mestre. Le petit groupe de de la Nouë se tenant non loin de Clarysse reflétaient bien cette posture austère et sérieuse que les cousins d’autres familles aimaient singer. Si cérémonieux et si polis ces de la Nouë que tu pourrais les voler qu’ils te remercieraient.
Alors, lorsque sa tante par alliance vint lui tenir compagnie, Clarysse dénotait de son blanc rigide, face à la souplesse lumineuse de la Pomme rouge. Bien entendu, la jeune mariée était heureuse de faire connaissance avec la digne de réputation Fossovoie. Celle qui a engendré la douce et remarquable Leonette Tyrell, dame qui a su tenir la réputation de la famille suzeraine tout en lui octroyant de beaux enfants. Non, réellement, Clarysse bénéficiait à cet instant de tout ce qu’elle espérait d’un mariage. Épouser un chevalier d’une grande famille avait toujours été son souhait, comme beaucoup de petite-fille de son rang. Elle devrait donc respirer l’épanouissement. Malheureusement, l’angoisse de cette nouvelle position et le fantôme d’un autre chevalier ternissaient ce qui devait être son bonheur. Les contingences font que les rêves construits pour vous, finalement, ne vous appartiennent plus. Elle souriait d’une moue respectueuse et timide à sa nouvelle tante.
« Vous parlez de lady Mya Varnier. Je… Je n’ai pas encore eu l’occasion de m’entretenir longuement avec elle. » avoua la bavarde nerveuse alors qu’aucune réponse était attendue à la remarque de la Pomme. Clarysse n’avait pas l’oreille encore assez fine pour la prêter intelligemment aux remarques sous-entendues ou affirmées, révélant les petites batailles familiales pour l’ascendant ou la bannière de valeur. D’ailleurs, elle ne saurait rien faire de cette information.
Comme une petite lady heureuse d’obtenir la reconnaissance d’une reine, elle se montra enchantée du compliment que fit la Fossovoie au sujet de la masculinité de la descendance de la famille de la Nouë. C’était comme si elle recevait une approbation sur son être et sa personne, se sentant alors plus heureuse d’exister. Le désir de plaire à son supérieur est incroyablement nié. C’était comme si on venait de complimenter sa robe. Elle baissa des yeux gênés comme le font ceux qui reçoivent ce type de commentaire positif.
« Quel âge a votre dernière fille, ma lady ? » demanda Clarysse, heureuse de faire connaissance et de s’intéresser à cette époustouflante dame qui lui faisait si bonne impression. C’était pour rencontrer ce genre de personne qu’elle avait espéré un mariage élevé dans la société. La fleur était de nouveau habitée par les mêmes désirs que lors de sa visite de Hautjardin. Le fantôme de son chevalier orageois la laissait un peu en paix en compagnie de la dame rouge des Fossovoie.
« Oh, je ne sais… C’est avec un réel plaisir, ma lady. » dit Clarysse, ne sachant pas vraiment cacher son enthousiasme. Être aux côtés de lady Ethel était comme réussir à obtenir l’admission dans le monde des dames Bieffoises. Comme elle aurait aimé rencontrer dame Ethel à Haujardin, là où elle n’avait pas su tisser de relations lui permettant d’obtenir le rang de dame d’atour de lady Margaery. Mais, le mal semblait se réparer à ce mariage pourtant, au départ, si anxiogène. Elle ne réfléchit même pas à l’idée qu’Elbois ne la trouverait pas en se retournant ni même que les autres invités qui voudraient profiter d’une occasion pour la saluer ne l'apercevraient plus. A vrai dire, Ethan Varnier et ses relations semblaient davantage attirer l’attention que la timide nouvelle épouse. Cependant, cela, Clarysse ne s’en rendait pas encore compte. Ils saluèrent quelques invités, mais la Pomme rouge semblait davantage s'y faire et éclipsait aisément la jeune mariée qui ressemblait à un moineau à ses côtés. Un petit canard qui suivait sa mère et l’imitait avec le sourire. Néanmoins, pour l’ancienne de la Nouë, à ce moment-là, c’était si rassurant de se trouver dans le sillage de cette dame.
Ensuite, vint la douche froide. La langue avisée de la Pomme rouge savait, après toutes ses douceurs, trancher dans une part de vérité. Clarysse qui avait retrouvé une nature un peu bavarde auprès de sa tante par alliance pâlie. Dans cette valse de plaisirs, elle n’imaginait pas cette conversation prendre cette tournure. La fleur ne savait pas bien cacher son malaise. Pourtant, elle ne quitta pas le bras de la Fossovoie pour autant. Surprise et déçue, Ethel sut radoucir mielleusement son propos en comparant la blonde à Leonette Tyrelle qui forçait l’admiration. Muette et ne sachant pas réellement où voulait en venir la dame en rouge, elle s’immobilisa, arrêtant le cours de la marche. Enfin, elle lâcha le bras de sa nouvelle tante et la fixa. « Je… Je… Vous le pensez vraiment ? » Ce fut les seuls mots que l’ancienne de la Nouë sut répliquer. Ils ne respiraient pas la répartie. Il était vrai que la blonde ne comprenait que le reproche et non l’intelligence du propos de dame Ethel.
Elle baissa la tête. Ce n’était pas la première fois qu’on lui faisait remarquer son incompétence pour être une lady de haut rang. Le poste de dame d’atour lui avait échappé de par cet argument. Bien entendu, ses frères, peu friands de la cour non plus, n’avait pas tenu de griefs envers leurs sœurs. Un mariage dans la lumière des Sept était plus souhaitable que cette position, pourtant prestigieuse. « Je… Je comprends. » finit-elle par lâcher. Elle reprit la marche d’un pas lent. Sa robe de mariée frottant l’herbe qui commençait à s’humidifier, des jardins de Midburg, était parfois le seul son qui s’échappait de leur conversation. Encore confuse, aucune meilleure réplique ne vint à l’esprit de la nouvelle Varnier. « Votre neveu ne me conviendrait pas, me dites-vous? » répéta Clarysse. Bien entendu, elle aussi avait bien senti qu’Ethan Varnier était un beau parleur. Ce genre de comportement était très séduisant, tout comme sa nonchalance naturelle et sa façon de manier le verbe. Mais, pour la prude jeune femme qu’elle était, tout cela la mettait très mal à l’aise. Peu accoutumée des joutes verbales et de la séduction, l’effet Ethan Varnier ne fonctionnait pas sur elle. Tout comme le chevalier ne semblait pas séduit par la pudeur de Clarysse. Mais, le jour de son mariage, la nouvelle dame de Midburg ne s’en rendait pas compte. Alors, vint la réponse la plus évidente qui soit :
« Les Sept m’ont unie à Ethan et non à Ser Garlan. C’est qu’il devait en être ainsi. » répliqua-t-elle en levant un regard interrogateur à Ethel Fossovoie. Ses yeux semblaient la supplier de lui donner à nouveau son approbation. « Nous nous accommoderons de leur choix. » conclut-elle. « Vous ne pensez pas ? »
Clarysse eut mine de réfléchir un temps avant de poursuivre. « Votre neveu a la réputation d’être un vaillant chevalier et un homme charmant. Ainsi m’a été fait son portrait. Quelle jeune lady ne pourrait pas être heureuse de se marier avec Ser Ethan Varnier? » pensa-t-elle à voix haute. Réellement, la fleur d’Herbeval ne voyait pas ce qui pouvait arriver de si terrible. Elle, avec le fantôme de son chevalier orageois, pourrait tout faire gâcher, mais ce serait de sa faute. D’ailleurs, la culpabilité était également un enseignement majeur chez les de la Nouë.
(c) DΛNDELION
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