Always upright - ft. Cynthea

Catelyn Grafton
Membre

Catelyn Grafton

Informations
Always upright - ft. Cynthea 750381280bb0702f5077901d279c203a6901e347
Ft : Olivia Cooke
Multi-Compte : Ashter Yarwyck - Lyanna Mormont - Oberyn Martell - Alyria Targaryen - Aladore Costayne - Stannis Baratheon - Galladon Oldflowers
Messages : 831
Date d'inscription : 14/07/2019
Présence : Présent
Personnage
Badges
3e Dracanniversaire
L'incarnation
Multicompte


   
# 


No escape from reality – Part 1


- Always Upright ! -



« Le pire est derrière nous. » Roland n’avait jamais eu aussi tort que ce jour-là lorsqu’il recroisa lady Teora Veneur au banquet royale. Le pire ? Il était désormais devant eux. Après le conseil tenu auprès d’Harrold Hardyng et les lettres venant du Nord, Roland avait l’impression que le futur leur échappait, qu’il n’était plus possible de voir au-delà de cette année qui s’achevait. Le Mur s’est effondré. Les Sauvageons, qui étaient jusqu’ici la menace première, étaient désormais le cadet des soucis des nordiens. Les Spectres, cette ancienne légende, avançaient. Roland avait eu du mal à y croire lorsque lady Anya lui fit part de cette horrible nouvelle. Pourtant il rejoignait sa grand-mère. La Garde de Nuit ne pouvait inventer cela. Ce serait en tout point de vue de mauvais goût. La guerre était bel et bien là. Il fallait s’y préparer. Heureusement, Roland s’était remis à l’entraînement depuis le début de l’année. Mais pas sûr que cela suffise face à un ennemi encore jamais combattu jusqu’ici. Les jours prochains seraient bien difficiles. Roland se préparait à partir à la guerre, laissant femme et enfant derrière lui. Mais là était son devoir de valois, d’ouestrien. Le ban était levé, il fallait y répondre. Mais qu’Anya puisse se rassurer, sa descendance était prolifique. Morton resterait à Chênes-en-Fer tout comme Wallace. Et puis, bien évidemment, le jeune Jasper serait choyé par Aelinor. Si Roland venait à disparaître dans cette guerre, tout comme son oncle Donnel qui l’accompagnait, nul doute que Chênes-en-Fer ne serait pas privé de seigneur. Mais, le chevalier ne voulait pas penser à cela. Il lui était déjà difficile de croire à tout ce qu’il se disait, si en plus, il ne partait pas un minimum optimiste, il courrait assurément à sa perte.

Les Portes de la Lune, là où Roland se trouvait depuis quelques jours déjà, semblait déjà s’être mise dans une ambiance plutôt peu joyeuse tandis que la plupart des hommes se préparait à quitter foyer, famille pour aider le Nord face à cette nouvelle menace. Roland Vanbois, lui, s’était rendu dans un des salons où personne ne semblait trôner. Et c’était tant mieux car il voulait être seul. Il n’avait pas eu une minute à lui ces derniers temps. Il passait également du temps avec Aelinor, s’occupait de son fils tant qu’il le pouvait encore. Les renforts du Val partaient la semaine suivante pour le Nord. Cela allait donc être l’hiver le plus dur que Westeros ait connu. Seul face à cette réalité, Roland ne pouvait y échapper. Il pensait à Aelinor, Jasper, son père, ses oncles et tantes, ses cousins – Andar et Robar seront dans le Nord avec lui – toute sa famille, toutes les familles du Val et d’ailleurs. Cette guerre allait redistribuer à coup sûr les cartes. C’est un événement aux lourdes conséquences qui allait se dérouler à Winterfell, le bastion des Stark. L’avenir du monde des Hommes était entre les mains des armées du Nord, du Conflans, de l’Orage, du Val et de l’Ouest menées par la Couronne. Cela faisait peur, terriblement peur. Roland faisait bonne figure pour qu’Anya soit fière de lui mais, alors qu’il était seul pour le moment, il avait peur. C’était un chevalier courageux, cela même Jon Arryn le soulignait, et s’il était préparé pour se battre, il ne s’est jamais dit ni attendu à ce que ce soit contre des créatures. On parle même de dragons. Il y avait de quoi avoir peur pour la suite et ce qu’il allait advenir à ceux qui survivraient. Il regarda alors par la fenêtre, laissant son regard se perdre dans l’horizon.

Perdu dans ses pensées, il fut rattrapé par la réalité lorsqu’il entendit un bruit de porte derrière lui. Cela le fit sursauter. Il fit alors volte-face et tomba nez-à-nez avec sa jeune cousine, Cynthea Frey. Affichant alors un sourire, ne voulant pas montrer son angoisse et sa peur, il la salua non sans lui faire comprendre qu’il ne s’attendait pas à ce que quelqu’un entre ici.

- Cynthea… Tu m’as fait peur.

Il lâcha un petit rire en s’imaginant bondir au bruit de la porte. Il redevint sérieux et enchaîna aussitôt.

- Tu n’es pas avec tante Carolei et lady Anya ?


#1D702D : Roland Vanbois

Code by Sleepy


No bridle can tame
by wiise
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
Always upright
Cynthea & @Roland Vanbois
C’était le sujet de conversation qui était sur toutes les bouches en ce moment. Le Nord était envahi. Le Nord avait besoin de soutien et le Val allait répondre à son appel. Les messagers avaient couru de part et d’autres, réclamant des soldats et tous se réunirent aux Portes de la Lune. Le départ était imminent et chaque jour qui passait, la jeune Cynthea Frey était de plus en plus angoissée. L’idéal aurait été que la petite blonde ne soit pas au courant des manoeuvres, mais ils avaient été trop nombreux à évoquer le sujet non loin des oreilles indiscrètes de la jeune fille, ainsi, deux jours après la décision d’Harrold Hardyng d’envoyer des troupes dans le Nord, la petite blonde interrogeait sa grand-mère pour savoir si tout ceci était vrai. C’était dur à croire et pourtant, toutes les paroles qu’elle avait pu entendre étaient véridiques, des Marcheurs Blancs franchissaient le mur, semant le chaos sur leur passage. L’Hiver était bel et bien là et c’était aux Hommes de tout faire pour empêcher ces terribles créatures de faire de Westeros un Enfer.
L’annonce de cette terrible nouvelle avait eu des effets négatifs sur la jeune Cynthea. Même si elle n’évoquait pas le sujet, elle dormait mal. Souvent, elle se réveillait au beau milieu de la nuit, le corps couvert de sueur et de tremblements. Les terreurs nocturnes étaient nombreuses et ses cauchemars étaient à chaque fois peuplés de morts marchant sur la glace. Parfois, elle croyait se réveiller et être dans sa chambre et à ce moment-là, la mort était juste à côté de son lit, tel un monstre à cornes qui viendrait l’assassiner durant son sommeil.
Les nuits étaient calmes et cauchemardesques, mais les journées n’étaient guère mieux. Personne n’avait le temps pour jouer aux paresseux. Tout le monde se préparait pour le prochain départ et le temps était compté pour tous. Cynthea préférait fuir cette agitation et elle s’enfermait dans la bibliothèque pour étudier la collection de livres de la forteresse et s’évader dans un monde peuplait des mots. Ce lieu était son refuge et peu de personne s’y rendait en dehors du mestre. Parfois son frère venait l’y retrouver et ils discutaient tous les deux de leurs inquiétudes, mais ces moments étaient rares. Sandor préférait passer son temps en compagnie des hommes de la famille, les aidant ainsi à se préparer. Il aurait aimé les accompagner, mais Grand-maman s’y était posé, le trouvant trop jeune pour risquer ainsi sa vie.

C’était des oncles, des cousins et des amis à qui Cynthea devrait dire au revoir. Des proches. Sa famille. Pour eux, elle prierait les Septs pour qu’ils reviennent en vie. Cependant, est-ce que les dieux l’écouteraient. On disait les guerres injustes et dangereuses. On évoquait le fait que la destinée était implacable et que personne ne pourrait rien y faire. Naïvement, elle espérait que tous ceux qui partiraient, seraient de retour à la fin des combats. Toutefois, sa raison la rappelait de temps en temps à l’ordre en lui disant que les choses pouvaient être bien différente. Alors, elle fermait les yeux et se mordait la joue pour ne pas pleurer.

Elle déambulait dans la forteresse. Dehors, c’était encore et toujours l’agitation. On préparait les charrettes, on rabrouait les serviteurs qui n’allaient pas assez vite. Petit à petit, les choses commençaient à être prête. Cynthea, de son côté, essayait de penser à des jours meilleurs. Des jours où l’herbe serait de nouveau verte et non recouverte de neige. Des jours où ils pourraient tous se réunir et fêter ensemble l’été.
Elle marchait et cherchait en même temps une personne bien particulière. Elle interrogea les serviteurs et quand elle eut la réponse à sa question, elle mena ses pas jusqu’à l’une des salles de la forteresse. Elle poussa la porte des lieux et surpris son cousin Roland Vanbois dans sa solitude. Cynthea semblait l’avoir surpris. Elle le salua et commenta ce qu’il venait de lui dire.

Tu semblais être dans tes pensées.” Tout en se doutant bien de ce qui devait être l’objet des tourmentes de son cousin. Bientôt il partirait, comme beaucoup d’autres.
Non, mère est en train d’aider à coudre de nouvelles chemises pour les soldats, pour qu’ils puissent affronter les rigueurs du Nord et Grand-maman, enfin tu l’as connais, elle est très occupée.” Répondit la jeune fille tout en lui faisant un petit sourire. Ce qu’elle ne lui dirait pas, c’était qu’elle avait été invité à aider sa mère, mais qu’elle avait préféré fuir l’atelier de couture pour ne pas entendre toutes ces femmes à la mine triste babiller sur les dangers de la guerre.
Tiens, j’ai fais ça pour toi. Ce n’est pas grand chose, mais je voulais t’offrir un petit cadeau avant ton départ.” La jeune fille sortit de sa poche un mouchoir d’un blanc immaculé sur lequel elle avait elle-même brodé l’emblème de la maison Vanbois. Cynthea n’était guère friande de la broderie et même si ses travaux n’étaient pas toujours parfaits, elle savait se débrouiller. Ce fut timidement qu’elle tendit le cadeau à son cousin, tout en baissant le regard, ce qui n’était pas une attitude que beaucoup lui connaissait.

(c) princessecapricieuse
Catelyn Grafton
Membre

Catelyn Grafton

Informations
Always upright - ft. Cynthea 750381280bb0702f5077901d279c203a6901e347
Ft : Olivia Cooke
Multi-Compte : Ashter Yarwyck - Lyanna Mormont - Oberyn Martell - Alyria Targaryen - Aladore Costayne - Stannis Baratheon - Galladon Oldflowers
Messages : 831
Date d'inscription : 14/07/2019
Présence : Présent
Personnage
Badges
3e Dracanniversaire
L'incarnation
Multicompte


   
# 


No escape from reality – Part 2


- Always Upright ! -



Le départ était proche pour les troupes valoises. Tout le monde était en train de s’occuper des préparations et Roland avait préféré fuir, voulant se retrouver seul un instant. Il avait alors missionné son oncle Donnel à sa place. Cela lui permettait de prendre un temps pour lui. Ses pensées se bousculaient dans sa tête. Cette guerre imminente le faisait réfléchir à son passé, à son présent sans entrevoir un possible avenir. Mais Roland ne devait pas céder à la panique. Ils vaincront. L’union de toutes les régions vaincra cet ennemi venu d’un autre temps. Roland se redonna courage, ne voulant pas paraître paresseux face à cet enfer qui se préparait dans le Nord. C’était un Vanbois. Il devait se montrer digne, courageux, vaillant, fort. Lady Anya ne permettrait pas que le fils de l’héritier se dérobe face à ce conflit futur. C’est donc surpris qu’il soit lorsque la jeune Cynthea Frey fit son apparition dans la pièce pensant que personne n’aurait remarqué son absence. Apparemment si. Cynthea était la fille de lady Caroleil, elle-même fille d’Anya. Elle avait été mariée à un Frey des Jumeaux. Désormais veuve depuis quelques années déjà, elles étaient donc toutes les deux, ainsi que Sandor, un autre cousin de Roland, revenues à Chênes-en-Fer. Il se souvenait alors de la jeune fille sauvage et intrépide qu’elle était. Ils ne s’étaient pas beaucoup côtoyés à l’époque de son retour, Roland voyageait beaucoup et cherchait surtout à sa marier. Et les années passèrent, Roland voyageait toujours puis se maria tandis que Cynthea grandissait dans le lieu même qui a vu sa mère grandir, sa grand-mère grandir avant elle. Elle était devenue une bien belle jeune fille que Roland fut enthousiaste de retrouver lorsqu’il revint s’installer à Chênes-en-Fer pour et après son mariage. Là, ils purent alors faire plus amples connaissances.

Roland était le petit-fils idéal. S’il s’amusait à le penser parfois tout simplement parce qu’il était le fils de l’héritier, lady Anya tendait à le lui faire comprendre. Proche des valeurs familiales, il s’efforçait depuis son retour de représenter au mieux les Vanbois, de devenir un véritable noble valois. Les leçons de sa grand-mère lui étaient précieuses pour cela et elle n’avait pas mis Roland de côté lorsque des affaires devaient être traitées. Il se souvint alors de cette fois où ils avaient longuement parlé argent, les Vanbois croulant sous les dettes. Ils avaient tous deux planifier les mariages de Wallace et Donnel. Roland était donc souvent sollicité par sa grand-mère car elle savait ce qu’il valait. Elle l’avait forgé. Jon Arryn l’avait forgé. Et aujourd’hui, Roland était un chevalier loyal et honorable. En regardant sa jeune cousine s’avancer et lui dire qu’il était dans ses pensées, il eut un petit sourire. Roland était, voulait être proche de sa famille. C’était une valeur importante pour lui. Il n’était pas forcément très proche de Cynthea, pas autant qu’avec Anya, sa grand-mère ou encore Andar Royce, son cousin, mais elle était sa cousine et ces dernières années, ils avaient eu l’occasion de se rapprocher quelque peu. Elle était une petite fille bien charmante qui, au départ, l’amusait beaucoup. Le Conflans et le Val étaient bien différents et Cynthea en était la preuve. Cela ne les empêcha pas de bien s’entendre. Alors qu’il se demandait pourquoi elle se trouvait là, elle lui répondit que Carolei était occupée à coudre tandis qu’Anya semblait très occupée, comme à son habitude. Roland voulait qu’elle se ménage mais elle ne voulait rien entendre. Et le chevalier n’insistait guère auprès d’elle, il savait qu’il perdrait la bataille. Il laissa alors échapper un petit rire avant de répondre.

- J’imagine oui...

Cynthea s’avança alors vers Roland bien timidement, ce qui n’était guère son habitude. Cela intrigua Roland jusqu’au moment où elle lui annonça qu’elle avait un cadeau pour lui. Un mouchoir blanc sur lequel était brodé le blason des Vanbois. Une roue brisée noire. Elle baissa alors le regard tandis que Roland, touché, prit le mouchoir et admira le travail de sa cousine. Tout sourire, il se mit à son niveau et lui releva le visage. Leurs regards se croisèrent et il voyait alors l’inquiétude de la jeune fille dans ses yeux, toute l’angoisse que lui-même pouvait ressentir en ce moment même. Pauvre petite. Elle devait entendre les gens parler de la guerre, du Nord, des créatures. Tout autour d’elle, ce n’était que ça. Comment pouvait-elle espérer aller bien. Elle n’avait que douze ans, elle devrait être préservée de tout ceci. Toujours le sourire aux lèvres, Roland répliqua alors.

- Je te remercie, Cynthea. Cela me toucher beaucoup. Sache que je vais le garder précieusement sur moi. Il me donnera la force et le courage.

Il plia soigneusement le mouchoir et le rangea délicatement avant de poursuivre.

- J’imagine que tu dois être angoissée par tout ce qu’il se passe ici et tout ce qu’il peut se raconter. Tu veux m’en parler ? Tu sais que je suis toujours là pour ma petite cousine adorée.

Et un nouveau sourire et un clin d’œil vinrent accompagner cette proposition.


#1D702D : Roland Vanbois

Code by Sleepy


No bridle can tame
by wiise
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
Always upright
Cynthea & @Roland Vanbois
Cynthea avait toujours eu à coeur le bien-être de ses proches. Même quand elle se trouvait aux Jumeaux, elle avait tendance à mener, à prendre soin des petits, allant même jusqu’à voler dans les cuisines pour les nourrir correctement. A Chênes-en-fer et ici aux Portes de la Lune, elle aimait se soucier des autres. Cynthea n’aimait pas voir sa Grand-maman se surmener à la tâche, alors qu’elle était âgée. La jeune fille n’aimait pas non plus voir toutes ces mines tristes. Cette peine avait tendance à déteindre sur elle et la petite blonde qui était avant si enjouée, était devenue calme, renfermée, et moins rieuse. Cynthea ne pouvait pas faire grand chose pour ceux qui partaient à la guerre. Toutefois, elle avait voulu faire un petit cadeau à Roland. Elle lui offrit un mouchoir. Une chose banale, mais un cadeau qui venait du coeur et qui avait demandé beaucoup d’effort à Cynthea. En effet, la broderie, ce n’était guère son activité favorite.

J’espère qu’il te portera chance.” Elle sourit sincèrement. Oui tout ce qu’elle voulait, c’était que son cousin revienne en vie comme tous les autres. Roland aura besoin de plus d’un porte bonheur quand on connaissait l’endroit où il allait se rendre. Là-bas, cela sera terrible, le Nord sera froid et dangereux et cette guerre pourrait ne pas le faire revenir dans le Val.
Roland était là, il se souciait d’elle, il lui proposa de se confier parce qu’elle était sa petite cousine favorite. L’homme avait vu son angoisse vis à vis de cette situation difficile.

Tes autres petites cousines ne vont-elles pas être jalouses ?” Demanda Cynthea avec malice avant de se rembrunir face à la question de Roland. “ Bah tu sais Sandor m’a parlé un peu des Marcheurs Blancs, ça à l’air horrible et ça me fait peur pour vous.” En effet, avec son frère aîné, ils s’étaient penchés sur la question dès qu’ils avaient entendu leurs proches parler des Marcheurs Blancs. Assez rapidement, ils avaient trouvé un livre évoquant la Longue Nuit et même si les textes ressemblaient plus à des fables, ils étaient tous très effrayants. Des morts marchant dans la nuit, glacés, un froid qui vous gèle le sang. Puis, la dernière fois, la nuit était tombée durant une génération, créant la famine parmi le peuple et jusqu’au château. C’était horrible, parce que si Roland et les autres chevaliers ne parvenaient pas à les battre, ces créatures viendraient tous les tuer.
La petite blonde baissa le visage pour ne pas croiser le regard de son cousin. Elle ne voulait guère partager ses noires pensées, pour ne pas entacher plus le moral de Roland. Il n’avait pas à supporter les états d’âme d’une jeune fille de douze ans, alors qu’il allait laisser derrière lui  son épouse Aelinor. D’ailleurs, en pensant à elle, Cynthea ne put s’empêcher d’interroger son cousin à son propos.
Cousine Aelinor doit être peinée de te voir partir, tout comme Jasper. Si tu veux, je jouerais avec lui pendant ton absence.” Proposa la jeune fille sur un ton innocent et rempli de douceur.


(c) princessecapricieuse
Catelyn Grafton
Membre

Catelyn Grafton

Informations
Always upright - ft. Cynthea 750381280bb0702f5077901d279c203a6901e347
Ft : Olivia Cooke
Multi-Compte : Ashter Yarwyck - Lyanna Mormont - Oberyn Martell - Alyria Targaryen - Aladore Costayne - Stannis Baratheon - Galladon Oldflowers
Messages : 831
Date d'inscription : 14/07/2019
Présence : Présent
Personnage
Badges
3e Dracanniversaire
L'incarnation
Multicompte


   
# 


No escape from reality – Part 3


- Always Upright ! -



Les Portes de la Lune étaient en effervescence à l’approche du départ des troupes. Tout le monde était tendu, angoissé, pressé. L’atmosphère était lourde tandis que les préparations avançaient. Le départ est proche pour l’enfer qui attendaient les renforts valois. Cette guerre était redoutée de tous. Son issue était incertaine. Cela angoissait le jeune chevalier qui se tenait là, devant sa jeune cousine, @Cynthea Frey, si douce et innocente. Il gardait ses pensées pour lui, tapotant son index contre son majeur frénétiquement. Il était stressé et les mots de Cynthea étaient équivoques. Les Marcheurs Blancs. C’était ce qui les attendait là-haut, dans le Nord, à Winterfell. L’ennemi avançait jusqu’à leur porte et voulait anéantir tout sur leur passage. Mais les régions du Sud n’entendaient pas les laisser gagner. Roland se convainquait qu’ils avaient une chance de gagner. Il le fallait, pour la survie de Westeros. Ce n’était clairement pas le moment d’être paresseux. Roland savait se battre, avait été entraîné et formé par l’illustre Jon Arryn et les meilleurs chevaliers du Val, avait pu parfaire sa technique avec ses oncles, ses cousins et même son père, ser Morton. Il serait l’un des Vanbois qui rendrait le plus fier lady Anya et espérait ainsi pouvoir revenir de cette guerre vivant ou assez vivant pour clamer cette victoire. Ce moment était historique. L’union des régions face à un seul et même ennemi. Cela était-il messager d’une paix durable issue de cette ultime alliance ? Le futur n’était pas écrit et personne ne pouvait le prédire, juste l’espérer. Portant toute son attention sur sa jeune cousine, laissant de côté tout ce qu’il pouvait penser de cette guerre qui l’angoissait, Roland finit par lui répondre, amusée de sa remarque précédente.

- Oh, ne t’en fais pas pour tes autres cousines.

Il lui adressa un petit sourire et un clin d’œil avant de poursuivre.

- Cela ne m’étonne pas de vous. Je vous ai toujours imaginé curieux. Ce n’est, en soi, pas une mauvaise chose mais ne vous inquiétez pas sur ce qu’il se raconte. Les ouestriens réunis seront plus forts que cet ennemi venu d’un autre monde.

Roland se voulait rassurant. Il n’était pas là question de faire peur à sa cousine. Elle était jeune mais n’était pas dupe. Le chevalier se doutait bien qu’elle était consciente du danger de cette guerre et des conséquences qu’elle pourrait avoir. Mais dire les mots qu’il venait de dire pouvait avoir un effet apaisant. Roland était déterminé et avait clamé ces mots sans un tremblement ne quittant guère les yeux de Cynthea qui, de son côté, baissa le regard soudainement. Puis, la jeune fille mentionna lady Aelinor et le jeune Jasper. En effet, Roland allait devoir quitter femme et fils pour aller à la guerre. C’était quelque chose que certains pourraient penser injuste mais après tout, cela avait été demandé pour tous les hommes. Roland n’était sans aucun doute pas le seul dans cette situation. Il ne faisait par ailleurs aucun doute que lady Anya mais également ser Morton s’occuperaient de son épouse et son fils en son absence. D’autant, qu’à ce moment-là, il était encore persuadé de revenir en vie. Il n’était pas encore conscient des horreurs face auxquelles il allait être confronté dans le Nord. La dernière fois que le chevalier avait quitté Aelinor, c’était pour soutenir et renforcer les défenses face aux attaques fer-nées. Il s’en souvenait encore de la façon dont son épouse l’avait réprimandé alors qu’elle était alitée. Elle aurait pu l’assassiner sur place si son regard avait été une arme. Roland revint au temps présent tandis que la jeune valoise lui proposait alors de s’occuper du jeune Jasper. Quelle délicate attention ! Roland était fier de voir le changement de Cynthea. Si à son arrivée à Chênes-en-Fer, quelques années plus tôt, la jeune fille paraissait se comporter comme une vagabonde plutôt sauvage, il ne faisait aucun doute qu’aujourd’hui, l’éducation d’Anya Vanbois avait fait un remarquable travail. Il lui sourit une nouvelle fois avant de répliquer.

- Aelinor l’est, en effet. Mais, nous savons elle et moi que je ne fais que mon devoir de chevalier du Val. J’ose espérer qu’elle sera bien entourée pendant mon absence avec toute la collection d’enfants qu’il va y avoir à Chênes-en-Fer.

Avec du bol, Roland reviendrait une fois la victoire remportée et ils pourront tous reprendre une vie normale – ou presque – à Chênes-en-Fer. Mais en attendant, la situation n’était guère idéale. Roland, toujours le regard fixé sur sa jeune cousine, poursuivit alors tandis qu’à l’extérieur, le son d’une corne se faisait entendre sonnant probablement l’arrivée de soldats.

- Je te remercie, Cynthea. C’est là une proposition que je ne peux refuser et qui fera plaisir à Aelinor, j’en suis sûr.

Elle avait tellement grandi, mûri, changé. Cynthea n’était plus la même petite-fille qu’il y a six ans qui jouait dans l’herbe, courait dans tous les sens, portait sur elle la joie de vivre. Si cette dernière caractéristique était toujours vraie aujourd’hui, la jeune fille semblait s’être apaisée et calmée. Elle demeurait, certes, une enfant mais maintenant qu’elle avait douze ans, elle devait se tenir et paraître comme une jeune petite dame qu’elle était, petite-fille de lady Anya Vanbois, ce qui, ils le savaient tous les deux, n’était pas rien non plus. Il prit alors place sur un des fauteuils qui se trouvait là et invita la jeune conflanaise à s’asseoir à ses côtés. Il sentait son angoisse qui était la même que la sienne. Cette situation n’était guère facile à accepter. Des hommes se préparaient à aller combattre un ennemi d’un autre temps, d’un autre monde. Comment rester calme face à cela ? Roland s’efforçait de l’être, pour Cynthea, pour ne pas l’apeurer plus encore qu’elle devait déjà l’être à ce moment. Il porta alors une main bienveillante sur son épaule et plongea son regard dans le sien.

- Je ne mentirai pas sur le fait que la guerre, ce n’est pas une chose facile. Tu en es bien consciente. Tu es une jeune fille censée désormais et j’imagine qu’avec ton frère, Sandor, vous vous êtes déjà bien documentés sur la chose.

Il lui adressa un nouveau clin d’œil ainsi qu’un sourire complice. Roland aussi aimait lire, c’était une passion dévorante. Même s’il n’en avait pas forcément le temps, il aimait par moment se plonger dans une lecture captivante. Cela devait être la même chose pour ses deux jeunes cousins. Il ajouta alors.

- Pendant mon absence, priez les Sept dont Guerrier pour moi, pour nous. Aelinor le fera sûrement, n’hésites pas à l’accompagner. Cela nous donnera la force à tous de combattre vaillamment et de revenir sain et sauf auprès de vous.

Car tel était l’objectif. Combattre l’ennemi, l’anéantir, sauver les royaumes et rentrer à la maison. Ce n’était pas gagné d’avance, Roland en était conscient mais encore une fois, il voulait préserver l’esprit innocent et jeune de Cynthea.


#1D702D : Roland Vanbois

Code by Sleepy


No bridle can tame
by wiise
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
Always upright
Cynthea & @Roland Vanbois
Serait-ce un aller sans retour pour toutes ces personnes qu’elle aimait ? Cynthea avait peur pour ses proches, peur pour les soldats du Val qui allaient partir pour le Nord. Combien reviendrait-il et dans quel état ? La jeune fille voulait passer des moments avec toutes ces personnes, pour se rappeler d’eux, au cas où elles ne reviendraient pas. Cependant, ce temps précieux, elle n’en avait pas beaucoup et la jeune fille devait aller à l’essentiel. Son cousin Roland allait lui manquer, c’était certain. Même si Cynthea ne faisait pas de préférence, elle l’aimait beaucoup, il était droit, courageux et il servait avec dévotion leur maison. Même si elle ne connaissait pas beaucoup de monde, elle était certaine que peu de personne rassemblait ces qualités.
Oui, son frère et elle avaient comme d’habitude fait preuve de curiosité. Quand ils avaient entendu parlé des Marcheurs Blancs, ils avaient été voir de quoi il en retournait. C’était effrayant, des morts vivants semant sur le passage hiver et chaos. S’il venait si froid en ce moment, ce n’était guère étonnant. Le pire, c’était que dans le Nord, il devait faire encore plus froid.
L’ennemi est inconnu, tellement ancien que les livres les mentionnaient à peine. Pour beaucoup, ils n’étaient qu’une fable, même Harrold n’y croyait pas. Toutefois, le Nord clamait leur existence, ils étaient fous de les prendre pour des affabulateurs. L’hiver était là, le froid était intense, donc tout portait à croire que cet ennemi existe réellement. Néanmoins, comment le vaincre ? Comment se battre contre la mort ? Roland pourrait-il faire face à cette menace ? Et Donnel ? Et Andar ? Et Harrold qui en plus n’y croyait pas ? Son cousin avait beau dire que les ouestriens unis seraient plus forts, Cynthea ne parvenait pas à le croire. Elle se montra dubitative quand elle lui répondit.

Tu ne peux pas nous dire de ne pas nous inquiéter. Même si vous partiez vous battre contre une armée humaine on serait mort d’inquiétude, là c’est pire, vous allez vous battre contre l’inconnu. Sans doute, nos armes ne pourront rien y faire.” S’inquiéta la jeune fille. Elle n’aimait pas être aussi pessimiste avec Roland, surtout alors qu’il partait à la guerre, mais il fallait voir la réalité en face. Après le départ des soldats, elle espérait pouvoir se rendre utile ici dans le Val. Même si elle était jeune, elle aimerait pouvoir aider sa Grand-maman qui avait tant de travail, mais peut-être qu’elle avait aussi trouvé une autre occupation. Sa cousine Aelinor allait en effet être bien seule, mais Cynthea serait là pour elle, tout comme le reste de la famille.
Elle sera bien entourée. Je ferais en sorte de lui redonner le sourire quand elle sera triste, tout comme Jasper.” La jeune fille avait un sourire sincère sur les lèvres, elle se doutait que Sandor agirait de la même façon qu’elle pour tous leurs proches. “ Je l’accompagnerais au septuaire, mais toi, tu vas devoir me promettre de revenir en vie et en forme. Parce que je n’ai pas envie d’aller prier pour rien.” Un petit sourire malicieux fleurit sur les lèvres de la jeune fille. Puis elle pensa à une personne qui allait aussi beaucoup oeuvrer, sans pour autant être sur le champ de bataille.
Je me demandais, tu penses que je pourrais faire quoi pour aider grand-maman ? J’ai peur qu’elle se surmène trop et là que vous allez être tous partis, elle va en faire trop.” Cynthea voulait surtout s’occuper l’esprit pendant ces longues semaines où ils allaient être tous absents. Elle voulait éviter de penser trop à ses proches au combat et aussi se rendre plus utile que d’accompagner sa cousine dans ses prières et de tenter de lui redonner le sourire.

(c) princessecapricieuse
Catelyn Grafton
Membre

Catelyn Grafton

Informations
Always upright - ft. Cynthea 750381280bb0702f5077901d279c203a6901e347
Ft : Olivia Cooke
Multi-Compte : Ashter Yarwyck - Lyanna Mormont - Oberyn Martell - Alyria Targaryen - Aladore Costayne - Stannis Baratheon - Galladon Oldflowers
Messages : 831
Date d'inscription : 14/07/2019
Présence : Présent
Personnage
Badges
3e Dracanniversaire
L'incarnation
Multicompte


   
# 


Promises & Worries – Part 1


- Always Upright ! -



@Cynthea Frey était une jeune fille intelligente et mâture. Roland l’avait connu toute jeune quand elle est arrivée à Chênes-en-Fer alors qu’elle n’avait que six ans. Son comportement a bien changé depuis notamment grâce à l’intervention de lady Anya Vanbois. L’éducation était quelque chose d’important pour la matriarche. Nul doute que Cynthea a dû subir cela pendant les années qui suivirent son arrivée. Roland avait eu la même des années auparavant avant de faire son écuyage auprès de lord Jon. Les deux cousins ne s’étaient alors croisés que quelque fois puisque Roland voyageait beaucoup à l’époque. Depuis son retour l’année passée, son mariage avec Aelinor puis la naissance de Jasper, il trouva la jeune conflanaise bien changée. Elle devenait une vraie petite dame du Val. Anya devait être fière, tout comme Carolei, de voir l’évolution de la jeune fille. Même si Roland ne doutait pas du fait qu’elle est gardée son petit caractère à elle, Cynthea était aujourd’hui une jeune valoise de douze ans parfaitement calme et agréable, avec qui il adorait discuter. Il se trouve que le chevalier était fort amusé du caractère boute-en-train de sa jeune cousine. Anya et Caroleil avaient dû avoir du fil à retordre durant les premières années au fief familial. Alors qu’il songeait à la guerre, à l’ennemi inconnu, aux questions infinies que cela soulevait, Roland écoutait la jeune fille lui déclarer l’inutilité de la rassurer. Quelle perspicacité. Il voyait bien que la jeune fille était consciente du danger que représentait cette guerre. L’issue était incertaine et tout le monde le savait. Les soldats étaient dubitatifs face aux dires des Nordiens. Même Harrold, le Suzerain du Val, ne croyait pas à cette histoire de Spectres. Mais le Val partait en guerre. C’était ainsi. Les Spectres n’étaient peut-être qu’une légende mais il semblerait que tout porte à croire qu’ils soient bien là puis, surtout, quels seraient les intérêts du Nord à clamer cela si ce n’était qu’un odieux mensonge ?.

- Ah, que veux-tu… c’est mon côté protecteur qui parle. Je veux vous protéger. Vous êtes jeunes… Mais parfois j’oublie que l’âge ne fait pas tout. Tu es une jeune fille très intelligente, Cynthea. Oui, la guerre dans laquelle nous nous engageons est inédite et l’issue incertaine. Mais nous allons nous battre, Ouestriens que nous sommes, tous ensemble et nous vaincrons dans l’unité.

Il pensa alors à Aelinor. Il la laissait seule à Chênes-en-Fer avec Jasper. Certes, il y avait le reste de la famille Vanbois avec sa grand-mère, son oncle Wallace ou encore sa tante Caroleil et ses cousins Sandor et Cynthea. Seulement, il avait peur de ne pas revenir. Il ne se l’avouait pas entièrement et espérait pouvoir faire partie des survivants mais il doutait. C’était plus fort que lui. Après tout, il s’agissait là de sa première guerre, comme à beaucoup d’entre eux. Cela n’était guère évident à assimiler, à assumer, à comprendre. Cynthea avait des mots doux et Roland ne put que sourire face à sa prévenance. Quelque peu rassuré pour Aelinor qui ne demeurerait pas seul, le chevalier se leva puis fit face à sa cousine. Tirant son épée, il posa un genou à terre et dans un sourire, il lui répondit solennellement.

- Lady Cynthea Frey. Par la grâce des Sept, puisse le Guerrier m’entendre et m’accompagner, je vous promets solennellement de vous revenir en vie afin de rentabiliser votre futur temps de prière.

Se relevant en laissant échapper un petit rire, il regarda sa cousine, espérant que cela l’ait amusé quelque peu. L’heure était grave. Il fallait profiter de tout instant. La famille était importante pour Roland. Il avait bien sûr prévu d’aller voir Aelinor plus tard ainsi que lady Anya Vanbois. Elle les attendait probablement avec Donnel. C’est alors que la jeune fille posa une question à laquelle Roland ne s’attendait pas. Il laissa planer quelques secondes de silence, réfléchissant alors à cette question. Il partageait ses inquiétudes concernant leur grand-mère. En temps normal, elle se surmenait déjà, en véritable bourreau de travail. Il n’osait imaginer dans les semaines à venir avec les hommes partis, les affaires qui continuent d’avancer et dont il faut s’occuper. Anya allait être très fatiguée. Sans être offensant dans ses pensées, Roland était conscient que sa grand-mère n’était pas immortelle et qu’elle avançait en âge. Il était donc ravi de voir que sa jeune cousine voulait l’aider coûte que coûte durant les semaines à venir. Il brisa finalement le silence.

- Ça, c’est sûr et certain, elle va en faire trop. Elle en fait déjà trop… Ce que tu peux faire, c’est être présente pour elle pour des tâches simples. Il ne faut pas non plus que cela en pâtisse sur toi. Tu peux lui servir de servante, prendre soin d’elle, voir si elle n’a besoin de rien. Boire. Manger. Transmettre un message.

Cynthea était une jeune fille de bonne volonté. Roland appréciait cela chez elle. Elle semblait déterminée à vouloir aider pendant que les hommes – du moins la plupart des hommes – seraient au front. Anya ne le montrerait pas mais elle serait ravie d’avoir Cynthea au petit soin pour elle. Quant à Aelinor, Roland était sûr qu’elle apprécierait que sa jeune cousine vienne prier avec elle et s’occuper de Jasper. Il comptait ainsi sur elle pour prendre soin d’Aelinor. Elle demeurait encore fragile et il s’agissait là d’une première réelle séparation entre les deux époux. Il ne savait pas quand il reviendrait mais il était sûr que son absence serait longue et que le Val allait grandement lui manquer. Il rajouta alors.

- Dans tous les cas, Cynthea, je suis sûr que quoi que tu fasses, lady Anya ou lady Aelinor seront ravies de t’avoir à leurs côtés pour prendre soin d’elle. C’est très prévenant de ta part et là encore, je t’en remercie pour elles. Elles en auront bien besoin.

Il lui adressa un sourire puis posa sa main sur son épaule, plongeant son regard dans le sien puis poursuivit.

- En retour, je veux que tu me promettes de ne pas trop en faire non plus de ton côté. Tu es jeune, dynamique, bienveillante mais ces temps difficiles ne s’attaquent pas selon l’âge. Préserve-toi également. Je veux retrouver la petite conflanaise boute en train à mon retour.

Roland ria une nouvelle fois et lui adressa un nouveau clin d’œil. Il n’avait pas le cœur à rire du tout mais c’était plus fort que lui. Il ne montrerait aucunement son inquiétude et son angoisse à sa jeune cousine. Il voulait la préserver de cela tout comme de l’éventualité de sa mort sur le champ de bataille.


#1D702D : Roland Vanbois

Code by Sleepy


No bridle can tame
by wiise
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
Always upright
Cynthea & @Roland Vanbois
Cela aurait été une preuve d’un gros manque de maturité si Cynthea n’avait pas prise au sérieux cette guerre imminente qui conduisait la plupart des soldats du Val Arryn, loin de leurs terres, pour s’enfoncer dans le dangereux Nord. La petite blonde avait entendu beaucoup de choses, elle et son jeune frère avaient appris la teneur de cette guerre et depuis ils se questionnaient. Ils avaient compris que les mythes pouvaient parfois devenir réalité et que le danger allait conduire certains hommes à ne pas revenir. Cynthe avait peut-être fait de nombreuses bêtises par le passé. Elle avait contrarié son entourage. Elle avait fait tourner en bourrique tout le monde et en premier sa grand-mère, auprès de qui elle s’était comportée comme une véritable peste. Cependant, elle avait changé. Elle avait appris et mûri au contact de cette femme intransigeante qui lui prodiguait une éducation soignée. Cynthea était une Frey de par son nom, mais son sang était celui des Vanbois. La jeune fille ne reniait aucun de ses héritages, elle veillait à les associer tous les deux, complétant les failles de l’un, par les forces de l’autre.
Cynthea était jeune, mais elle ne manquait certainement pas de maturité. Roland, son cousin, ne pouvait donc pas lui dire de ne pas s’inquiéter, tout comme on ne pouvait la mettre à l’écart de la folie qui allait se jouer que les plaines gelées du Nord.

Aujourd’hui, je n’ai pas besoin que tu me protèges, je suis grande et à l’abri ici avec grand-maman. C’est toi que tu dois protéger avant tout.” Elle s’arrêta quelques secondes, exprimant par la suite une pensée fugace qui venait de lui traverser l’esprit. “ Parfois, j’aurai bien aimé être né garçon, au moins, j’aurais pu aussi protéger tout le monde, tout comme toi tu t’apprêtes à le faire.” Elle baissa la tête, fuyant le regard inquisiteur de son oncle, le posant sur la cheminée dans laquelle un feu vrombissait, réchauffant ainsi l’atmosphère froide des Portes de la Lune.
Cynthea voulait que son cousin lui promette qu’il reviendra en vie, écoutant au mot sa cousine, Robert s’agenouilla devant elle et tira son épée et dans un sourire, il lui promit qu’il reviendrait en vie. Ce geste hautement théâtrale aux yeux de la petite blonde la fit rire et elle déposa un baiser sur la joue de Roland, tout en continuant de rire.
Les Sept ont donc intérêt à m’entendre et toi à tenir ta promesse.” Il se releva, fier de sa plaisanterie et sûrement aussi de l’avoir amusé. Le ton était plus léger et ils parlèrent désormais de leur grand-mère qui en faisait toujours trop pour maintenir la famille Vanbois à flot. Cynthea ne connaissait en rien les difficultés financières de la famille, mais elle voyait régulièrement les traits soucieux de sa grand-mère. Elle aimerait tellement les voir disparaître, mais elle savait que ce travail maintenait en forme Anya Vanbois et que sans lui, elle n’aurait plus qu’à se laisser mourir. Toutefois, Cynthea aimerait se rendre plus utile. Elle se sentait grande et en âge de pouvoir aider sa noble grand-maman, même si c’était pour des petites tâches. En plus, si ça pouvait lui permettre de fuir les leçons de broderie, Cynthea était preneuse. La jeune fille réfléchit aux paroles de son cousin et elle acquiesça.
Je ferais de mon mieux, tu me connais, je suis aussi têtue que grand-maman, elle ne pourra pas refuser mon aide.” La petite blonde fit un charmant sourire en réfléchissant à la manière dont elle ferait plier sa grand-maman, si celle-ci venait à lui refuser de l’aider. Un beau petit sourire, des yeux de biche, une moue adorable et le tour serait joué.
C’est normal Roland, j’ai que douze ans, mais je veux me rendre utile.” La jeune fille était déterminée à ne pas être mise de côté. Douze ans, cela pouvait être jeune pour certain, mais pour d’autres ça ne l’était pas. Des jeunes filles de son âge était déjà promise en fiançailles, d’autres étaient des héritières. Il n’était donc jamais trop tôt pour être mâture et être utile pour ses proches.
Je ne changerais pas, je te le promets. Même grand-maman n’a pas pu gommer tous mes défauts comme elle le dit si bien.” Elle eut un sourire malicieux. En effet, lady Vanbois avait pu changer sa petite-fille en la rendant moins sauvage, mais elle ne l’avait pas totalement changé, Cynthea restait toujours la même, vive, joyeuse et particulièrement têtue par moment.


(c) princessecapricieuse
Catelyn Grafton
Membre

Catelyn Grafton

Informations
Always upright - ft. Cynthea 750381280bb0702f5077901d279c203a6901e347
Ft : Olivia Cooke
Multi-Compte : Ashter Yarwyck - Lyanna Mormont - Oberyn Martell - Alyria Targaryen - Aladore Costayne - Stannis Baratheon - Galladon Oldflowers
Messages : 831
Date d'inscription : 14/07/2019
Présence : Présent
Personnage
Badges
3e Dracanniversaire
L'incarnation
Multicompte


   
# 


Promises & Worries – Part 2


- Always Upright ! -



Roland Vanbois était si proche de sa famille qu’il en était devenu très protecteur. Fils unique dû à la mort tôt de sa mère, le chevalier valois avait été proche de ses cousins Royce mais également de ses tantes qui avaient à peu près de son âge. Anya lui avait inculqué des valeurs familiales solides qu’il respectait et perdurait. Mais il voyait bien que la jeune Cynthea n’avait guère besoin de cela à ce moment. La guerre était connue de tous. Elle était bien consciente de ce qu’il allait se passer dans le Nord avec tout ce qu’on en racontait. Il oubliait qu’il n’avait pu à faire à la jeune fille intrépide de six ans qui avait été arrachée à son quotidien conflanais. Elle avait bien grandi et mûri. Elle-même le disait. Elle avait douze ans. Certaines étaient déjà fiancées à cet âge pourtant si jeune. Cynthea demeurait une fille forte et déterminée à vouloir aider sa grand-mère et sa mère. Roland la croyait et ne doutait pas de la sincérité de la jeune conflanaise. Elle n’était plus comme à son arrivée. Anya avait su la recadrer. Si elle demeurait la même Cynthea dans son caractère, son comportement, lui, avait bien changé. Se relevant, voyant agréablement Cynthea rire, Roland riait à son tour. L’atmosphère avait été détendu. Alors que sa jeune cousine lui promettait à son tour de ne pas changer, il pensait à sa grand-mère, à Aelinor, à Jasper, à sa famille en somme. Il allait les quitter bientôt sans certitude de les revoir. Les troupes se préparaient. Le combat était proche. La fin aussi. Peut-être.

- C’est bien la première fois que je vois notre grand-mère échouer. Mais c’est bien. Reste comme tu es, Cynthea. C’est ce qui fait ton charme après tout.

Le petit degré de sauvagerie était bien une caractéristique de la jeune Cynthea Frey. Roland s’en était accommodé. À l’arrivée de sa cousine, il était très peu à Chênes-en-Fer et avait ainsi très peu vu cette jeune conflanaise enchaîner les déceptions alors qu’elle aurait préféré rester aux Jumeaux. Pour Roland, cela avait été difficile, lui qui a une piètre opinion des Frey, notamment du Tardif. Mais, il avait plusieurs liens avec cette immense famille du Conflans. Sa tante Carolei avait épousé un Frey tout comme sa grand-tante Marsella. Il y avait donc deux liens avec les Frey. Il ne pouvait décemment pas renier cela. D’autant que Cynthea, mais également son frère Sandor, étaient si gentils. Roland les appréciait beaucoup et cela avait fait bouger Chênes-en-Fer lorsqu’ils arrivèrent quelques années plus tôt. Reportant son attention sur sa cousine, il l’observait en silence pendant quelques minutes. Il repensa au mouchoir qu’elle lui avait offert et cela le rendit quelque peu triste. Tout comme avant son arrivée dans la pièce, Roland se posa tout un tas de questions. Des questions qu’il aurait bien le temps de se poser le moment venu. Il y avait également ses inquiétudes et ses doutes quant à cette guerre qui se préparait. L’avenir était si incertain mais Roland savait pour qui il se battrait. Il se battrait pour sa famille, pour les Vanbois, les Royce, les Rougefort, les Tallett, les Rompierre, les Frey (enfin… la partie qui était proche de lui), pour leur survie, pour leur assurer un avenir. Sa jeune cousine Cynthea représentait cet. Elle n’avait que douze ans. Sa vie ne pouvait pas s’arrêter maintenant. Il afficha alors un sourire.

- Tu es si forte, Cynthea… À force de vouloir protéger tout le monde, ma famille, je crois que je me suis oublié...

Le ton changea complètement. Roland continuait de sourire et n’en revenait pas qu’il cède comme cela à ses doutes. Mais il s’agissait là sans doute des derniers instants qu’il vivait en compagnie de Cynthea et de sa famille présente aux Portes de la Lune. Il poursuivit alors.

- J’appréhende cette guerre. Je ne cesse de me répéter les mots de notre famille pour me donner force et courage. Je me dois de faire partie des troupes, de mener la bataille aux côtés de nos hommes mais je ne peux m’empêcher d’avoir peur quant à l’issue incertaine de cette guerre.


#1D702D : Roland Vanbois

Code by Sleepy


No bridle can tame
by wiise
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
Always upright
Cynthea & @Roland Vanbois
La jeune Cynthea Frey était une fille entêtée et ce caractère elle le tenait certainement de sa grand-mère, au grand malheur de cette dernière. Il n’était donc pas étonnant d’apprendre que lady Anya Vanbois avait échoué sur certains points concernant sa petite-fille et pupille. Cynthea gardait toujours son caractère sauvage et sa malice, qu’elle avait acquise durant son séjour aux Jumeaux. Même si elle était devenue bien plus sage, elle restait tout de même fidèle à sa vraie nature et encore aujourd’hui à l’âge de douze ans, si elle avait l’opportunité de jouer un mauvais tour discret, elle le faisait. Avec le temps, Cynthea avait fini par améliorer sa malice et ses bêtises. Avant, elle laissait toujours des preuves derrière elle, comme une tâche sur sa robe, quand elle dérobait quelque chose dans la cuisine, mais aujourd’hui, elle était bien plus maligne. Alors, quand une bêtise était révélée, la septa de Cynthea avait des doutes, mais elle n’avait aucune preuve pour incriminer la jeune fille. Puis, comme le répète sans cesse la petite blonde avec son visage innocent : Il ne faut pas accuser quelqu’un sans preuve. Cette malice était ce qui faisait le charme de Cynthea et comme le lui avoua son cousin Roland, elle devait rester la même, c’était ce qui faisait son charme. Elle accueillit ces paroles avec un grand sourire, de toute façon elle ne voulait absolument pas changer.

Je n’ai pas l’intention d’être différente. Surtout que grand-maman est aussi têtue que moi et comme je dois suivre son exemple, je dois donc rester la même.” Elle se mit à rire en imaginant une lady Anya ayant son âge et étant aussi bornée et malicieuse que sa petite-fille. Etre différente, cela signifierait occulter une part de son passé. Or, ses années aux Jumeaux avaient forgé son caractère, elles avaient rendu Cynthea débrouillarde et battante. Pour rien au monde, elle ne voudrait changer pour devenir une pâle copie d’une autre jeune fille banale.

Le ton de la conversation devint plus grave. Cynthea sentait quelque chose chez son cousin, quelque chose de rare et qu’elle n’avait encore jamais vu chez lui. La vive jeune fille comprit qu’il doutait de lui et surtout qu’il avait peur. Cette guerre était incompréhensible, incertaine et il se pourrait que Roland ne revienne pas. A cette idée, des larmes commencèrent à perler les yeux de la petite blonde. En écoutant son cousin, elle comprit ce que c'était d’être un homme et de devoir protéger sa famille. la guerre était une constante, elle revenait inlassablement et rares étaient les hommes qui ne l’avaient pas affronter. Cette guerre serait une première pour son cousin et Cynthea comprenait que cela devait être difficile pour lui. Toutefois, la jeune fille connaissait la valeur de Roland, tout comme des hommes Vanbois. Le sang de la dame de fer Anya Vanbois coulait dans leurs veines. Cet héritage ne pouvait que les porter et les conduire vers la victoire. Toujours dignes, comme le disait si bien la devise de la famille et c’était cette dignité qui allait transporter les hommes de la famille jusque dans le Val pour remporter la victoire.
Nous luttons ensemble. Toujours dignes. Ce sont les devises de mes deux familles, la nôtre et celle de mon père. Je pense que c’est normal d’avoir peur, cette guerre semble si terrifiante, mais nous sommes des Vanbois, le sang de grand-maman coule dans nos veines et je sais que si elle portait l’armure, elle combattrait jusqu’au bout avec dignité.” La jeune fille posa sa main sur celle de son cousin en guise de réconfort. “ Si tu veux, je te prête la devise de la famille Frey, pour que tous ensemble, vous ayez le courage de vaincre.” De son autre main, elle essuya les larmes qui coulaient maintenant le long de ses joues. “ Et quand tu reviendras, tu pourras penser à toi et à Aelinor. Ca manque de nouveaux petits Vanbois en ce moment.” Elle se mit à sourire et renifla en même temps pour renflouer les larmes qui commençaient à couler. Roland, Donnel, Andar, Robar, etc, ils avaient intérêt à tous revenir en vie, sinon, elle n’était pas certaine de pouvoir continuer à garder sa joie de vivre.


(c) princessecapricieuse
Catelyn Grafton
Membre

Catelyn Grafton

Informations
Always upright - ft. Cynthea 750381280bb0702f5077901d279c203a6901e347
Ft : Olivia Cooke
Multi-Compte : Ashter Yarwyck - Lyanna Mormont - Oberyn Martell - Alyria Targaryen - Aladore Costayne - Stannis Baratheon - Galladon Oldflowers
Messages : 831
Date d'inscription : 14/07/2019
Présence : Présent
Personnage
Badges
3e Dracanniversaire
L'incarnation
Multicompte


   
# 


Promises & Worries – Part 3


- Always Upright ! -



La guerre. Elle avait rythmé la vie de bons nombres d’hommes en Westeros. Roland connaissait son histoire et savait que bien des conflits avaient eu lieu çà et là. Ce qui les attendait dans le Nord était inédit. Des Spectres ? Des monstres déjà morts amenant avec eux un hiver éternel et surtout la mort. Roland ne devait probablement être le seul à appréhender cette bataille qui les attendait. Il n’avait jamais connu la guerre, n’était âgé que de huit-neuf ans lors de la rébellion de Robert Baratheon et de quatorze ans lors de la rébellion des Greyjoy. Roland était un jeune chevalier qui n’avait encore connu aucun combat, aucune guerre comme bien des jeunes hommes enrôlés pour le Nord. Il confiait alors à sa jeune cousine, sa crainte, ses doutes, ses inquiétudes. Comme toute guerre, l’issue était incertaine. La victoire n’était jamais acquise d’avance, surtout pas au vu de la teneur de ce futur combat. Roland ne savait pas s’il reviendrait. Il avait fait ses adieux à son épouse et son fils qui se trouvaient à Chênes-en-Fer. Cela ne servait à rien de venir jusqu’aux Portes. De plus, ils épaulaient son père, ser Morton, qui était alors à la tête du fief familial tandis qu’Anya, elle, s’occupait du Val en l’absence d’Harrold et Horton. La jeune conflanaise prononça alors les deux devises, celle de ses deux familles. Les Frey et les Vanbois. Cynthea était en effet le résultat de l’union entre les deux grandes familles. Il accueillit ses mots, ainsi que sa main sur la sienne avec un sourire, appréciant le réconfort qu’elle tentait de lui apporter. Son intention était bienveillante et le chevalier le sentit dans ses paroles. En relevant la tête vers elle, il vit alors ses larmes couler. Il n’aimait pas quand les gens étaient tristes. Il n’aimait pas que Cynthea pleurait. Elle incarnait la joie de vivre et son intrépidité plaisir énormément à Roland.

- Malgré ma peur, il ne fait nul doute qu’avec nos deux devises, nous avons toutes les chances de mener les hommes jusqu’à la victoire.

La petite Frey mentionna alors Aelinor. Son épouse représentait tellement pour lui. S’il partait combattre, ce serait pour elle. Il assurerait ainsi un avenir à son épouse, à son fils Jasper. Il ne cesserait de penser à eux, à sa famille. C’est pour cela que tous les hommes aptes au combat montaient au Nord. Les Spectres venaient pour anéantir tout le monde. Hommes, femmes, enfants, vieillards. S’ils gagnaient, il ne resterait plus rien de Westeros. Il fallait donc que Roland fasse de sa peur une force pour mener à bien ce combat. Les mots réconfortants de Cynthea avaient trouvé un écho en lui et il la remerciait grandement. Portant une main sur sa joue, il en essuya les larmes qui s’y trouvèrent. Il n’avait pas les mots, lui, pour la rassurer. Les prières seules pourraient les aider. Le courage en eux pourra les rendre plus fort. Le combat n’était pas équitable. Ils partaient avec un désavantage certain. Cela, Roland en était conscient. Son sentiment de peur demeurait. Ses inquiétudes ne faiblissaient pas. Mais la présence de la petite fille l’avait quelque peu apaisé. Une promesse avait été faite aujourd’hui. Roland comptait bien la tenir malgré les faibles chances qu’il semblait y avoir à remporter la victoire sur ces monstres.

- Merci, Cynthea. Tu n’es, à n’en pas douter, une véritable Vanbois. Tes mots me réconfortent et quand je reviendrai comme tous les autres hommes, victorieux, je ne manquerai pas de penser à Aelinor. Ne t’en fais pas pour ça.

Ne voulant pas demeurer dans cette atmosphère lourde plus longtemps, il la regarda avec un grand sourire et poursuivit, amusé.

- Tu as raison. Ça manque de Vanbois à Chênes-en-Fer. C’est l’inconvénient pour notre chère grand-mère que d’avoir fait beaucoup de filles. Il faut espérer que les futurs mariages de nos oncles donneront des petits Vanbois également. Je ne suis pas le seul et unique espoir de cette famille après tout.

Il se mit alors à rire de cette remarque, oubliant bien les tracas, profitant de ce moment partagé avec sa cousine qu’il affectionnait tant. Elle avait bien grandi depuis son arrivée et parfois encore, il ne pouvait se défaire de cette image de petite conflanaise sauvage et intrépide. Elle avait changé en bien des points mais demeurait, quelque part, toujours la même. Roland commença alors à prier pour qu’il puisse avoir la chance de la retrouver quand il reviendrait… s’il revenait.


#1D702D : Roland Vanbois

@Cynthea Frey

Code by Sleepy


No bridle can tame
by wiise
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
Always upright
Cynthea & @Roland Vanbois
Il était tellement étrange d’apprendre qu’un homme aussi courageux que Roland puisse avoir peur. Cynthea ne parvenait pas à y croire, pourtant, son cousin lui avait avoué de vive voix qu’il avait peur à propos de cette guerre. Comme tous les conflits, elle pouvait mal tourner. Les marcheurs blancs pouvaient l’emporter. De nombreux Hommes pouvaient périr dans les combats. La jeune fille de douze ans n’était pas idiote, elle avait lu de nombreux récits de chevalerie, Sandor lui avait parlé, elle savait que les guerres étaient dangereuses et ne pouvaient pas toujours bien se terminer. Les hommes du Val seraient nombreux à partir, certains pourraient ne pas revenir et cette perspective terrifiée Cynthea. Etait-ce sa dernière conversation avec Roland ? Elle ne voulait pas le concevoir. Roland devait rentrer. Pour elle, pour sa femme, pour Chênes-en-fer. Même si la descendance Vanbois était nombreuse, il était l’héritier. Il était celui qui serait à la tête de la maison quand l’heure de lady Anya et de son père sera arrivée.
Je l’espère de tout coeur.” Répondit la jeune fille. De toute façon, il n’y avait aucune autre issue que la victoire. Sinon, cela sonnerait leur perte à tous. L’hiver durait déjà depuis quelques années et étrangement, il semblerait que la guerre serait le point d’orgue de cette interminable saison. Cynthea n’était pas une enfant de l’hiver, elle ne l’avait jamais connu et même si elle avait adoré jouer dans la neige, celle-ci avait un goût amère quand on se rendait compte de l’événement qui allait perturber tout Westeros durant les prochaines semaines.
La famille était ce qui importait le plus. A tout moment, on pouvait perdre quelqu’un et Cynthea en prenait terriblement conscience. Bien entendu, elle soutiendrait sa cousine Aelinor, qui sera terriblement inquiète avec le départ de Roland. Cynthea prendra soin de tout le monde, parce que cela rendrait l’absence des hommes beaucoup plus supportable et aussi parce qu’elle se sentirait utile. La jeune fille n’oublierait pas ses études. Sinon, il était certain que sa grand-maman la rappelerait à l’ordre. Les prochaines semaines, elle allait être bien occupé et ce n’était pas plus mal.
Les deux cousins quittèrent cette atmosphère plus lourde, pour évoquer des sujets plus légers. Cela faisait un moment qu’il n’y avait pas eu de nouveaux nés dans la famille et pour Cynthea qui adorait les bébés, il était grand temps que ses cousins et oncles se mettent à la tâche. Elle voulait consoler les bébés de son chant, comme elle l’avait fait avec le bébé d’Andar. En plus, depuis le temps, elle jugeait qu’elle avait beaucoup progressé.
Après, si ça embête tant que ça grand-maman de marier les filles de la famille, elle n’est pas obligée de me chercher un mari. Tu pourras lui glisser un mot sur ça.” Répondit la jeune fille avec un sourire. “ Par contre, il serait temps que nos oncles se marient. Après la guerre, un mariage nous ferait beaucoup de bien.” Ajouta la petite blonde qui adorait ces festivités en raison de la profusion d’invités, de fêtes, de jeux, de danses et de nourritures, qu’elle adorait déguster en cachette de sa grand-mère.
(c) princessecapricieuse
Contenu sponsorisé


Informations
Personnage
Badges


   
#