[EVENT] Bataille de Winterfell : les flancs

# Jeu 27 Fév - 13:35

Bataille de Winterfell

Barristan Selmy

« An 302 Lune 12 Semaine 2 * Winterfell »

Le Hardi peinait à distinguer quoi que ce soit en arrivant sur les lieux. Il faisait si sombre…Et ses yeux, qui en avaient déjà que trop vu, avaient du mal à s’habituer à ces ténèbres dans lesquels ils allaient tous devoir combattre pour le salut de leurs âmes et du Royaume tout entier. Du repos, il n’en avait guère eu car à peine arrivées sur place que les troupes, nombreuses venant du Sud, rejoignirent le combat et les rangs faisant front face à ces hordes indescriptibles. La charge sonna lorsque les premiers cris morbides de ces créatures se firent entendre. Barristan était posté près de son Roi, tout comme Ser Lyle, ainsi que Ser Jacaerys. Ce dernier, bien que ne faisant pas parti de la Garde Royale, tenait à se battre aux côtés de son Roi. Tous trois seraient le bouclier du Roi si d’aventure il perdait le sien ou si la bataille tournait mal. Barristan était prêt à donner sa vie pour cet homme, pas uniquement parce que tel était son serment de Garde Royal, mais parce qu’il a toujours estimé le Roi autant que l’homme. Cependant, ils n’étaient pas à l’abri qu’il arrive tout de même malheur au Roi…

Refoulant ces idées pessimistes loin au fond de lui, Barristan chevaucha tout proche de Rhaegar et fendit les troupes des Marcheurs Blancs en même temps que lui. Sous lui, il sentait son cheval se tendre de nervosité et de peur. Mais Barristan ne l’éperonna que plus encore, galopant aussi vite que la bête le pouvait et fauchant tout sur son passage, sans pour autant causer leur mort. En revanche, dans sa course effrénée, suivant son Roi, il le vit se saisir d’une torche posée contre un amas de cadavres et qui fut à portée de main tandis qu’il passait juste à côté. Barristan se rappela en effet de l’efficacité du feu contre ces monstres et se mit à son tour en quête d’une torche pour lui-même.

Majesté ! l’appela-t-il du plus fort qu’il le put.

Rhaegar, l’entendant, fit demi-tour et revint vers lui tandis que Barristan mettait pied à terre et claqua sa main droite sur la croupe de son cheval qui détala droit devant lui. Il courut se saisir de la torche qu’il avait vu à même le sol, près d’un homme de l’Ouest, vu ses couleurs, et la prit juste à temps pour parer d’abord de son épée une attaque d’un Marcheur Blanc qu’il repoussa en arrière avant de se jeter en avant sur lui, la torche en avant. L’Autre prit certes feu et s’écroula à terre mais la bataille était loin d’être terminée.

Ser Barristan ! Vous allez bien ? lui demanda Rhaegar qui venait lui aussi de se débarrasser de son adversaire, toujours monté sur son cheval.

Oui, mais restez près de moi Majesté… Ne vous éloignez pas là où je ne pourrais vous protéger.

Il le vit juste acquiescer de la tête avant de recevoir une nouvelle attaque de la mort elle-même…

Lancé de dé n°2: résultat 55 (votre personnage trouve une torche et tue le WW)

(c) DΛND ELION

# Jeu 27 Fév - 19:30

Event: Bataille de Winterfell

An 302, lune 12, semaine 2

Ser Cedric Payne

Dans le silence pesant pré-bataille, Ser Cedric se tenait droit sur sa monture. Calmement, il attendait que l’ennemi vienne mais ne cessait de s’agacer. Rien de tout cela n’avait de sens. Un Royaume entier mobilisé pour des fables de bonne femmes, quel idiotie ! Le chevalier Ouestrien ne croyait pas un instant à cette histoire de revenants. Des sauvageons, voilà ce qu’ils allaient affronter. Rien qui ne nécessite tout ce tapage. Toutefois, tout cela sera réglé rapidement, ils pourront alors rentrer chez eux. Victorieux, bien entendu.

Pourtant, cette nuit sans fin qui leur était tombé dessus et ce froid mordant ne le mettait pas à l’aise. L’ambiance était pensante. Dérangé sans en comprendre la cause, il ne cessait de jeter des coups d’œil alentour. Certains semblaient sur le point de rendre leur déjeuner. Une œillade en arrière lui permit d'observer son jeune neveu, il leva les yeux au ciel. Expression figée et teint verdâtre. Pathétique Vivement que cette bataille l’ait endurci, pensa-t-il, ou se serait la fin de la Maison Payne ! Il avait tant donné pour former ce garçon empoté. Il faudrait qu’il apprenne enfin quelque chose de cette bataille ! Il sentait son agacement prendre de l’ampleur rien qu’à y penser. Fort heureusement, ils n’eurent pas à attendre encore longtemps. L’ennemi arrivait et la charge fut lancée. Sans réfléchir, par la force de l’habitude, il mit son cheval au galop. Contrairement aux autres, il ne cria pas.

Ce qu’ils rencontrèrent au bout de quelques centaines de mètres, le chevalier ne s’y était pas préparé. Percutant violemment les rangs ennemis, il observa les corps voler et s’écraser plus loin, pour se relever et repartir à la charge comme si la mort elle-même n’avait aucune emprise sur eux. Horrifié, il comprit soudain. Ils étaient la mort ! La stupeur ne lui permit pas d’anticiper l’attaque de l’un d’eux et il fut désarçonné, entraîné par la poigne d’un spectre particulièrement costaud. Ils roulèrent à terre et le cri guttural de son adversaire l’avertit juste à temps pour brandir son épée qui s’enfonça profondément dans l’abdomen du cadavre animé.

Cependant, la créature n’eut aucune réaction de souffrance et ne lâcha même pas sa rapière rouillée. A la place, elle poussa une stridulation effrayante par ce qui lui servait à présent de bouche, béante et nauséabonde. Se débattant furieusement avec le cadavre déterminé à le tuer, Ser Cedric dû éviter ses coups à plusieurs reprises. Il commençait à paniquer, conscient de ne pas faire le poids face à la force étrange de son adversaire. Comment tuait-on la mort en personne ? D’un air affolé, il observa le sinistre spectacle qui l’entourait à la recherche d’une réponse à cette urgente question. Nombre de leurs hommes étaient déjà à terre, mais il put observer le cadavre de l’un d’eux à quelques pas seulement. Les yeux grand ouverts, il tenait encore une torche à la main. D’un geste désespéré, maintenant comme il le pouvait la créature à distance à l'aide de son épée enfoncé dans ses entrailles, il tâtonna tant bien que mal pour l’attraper.

Enfin, il put sentir le manche du bout de ses doigts. S’en saisissant, il donna un grand coup dans la tête de son adversaire, l’envoyant balader plus loin. Ce dernier prit subitement feu, convulsa un moment puis cessa de bouger. Ser Cedric demeura ainsi immobile quelques instants, reprenant son souffle. Toutefois, une pensée l’assaillit soudain. Ou était donc Podrick ? Il se redressa alors d’un bond et arracha son épée des flammes.

Lancé de dés: 43, votre personnage trouve une torche et tue le WW

DRACARYS

# Jeu 27 Fév - 20:00

Event: Bataille de Winterfell

An 302, lune 12, semaine 2

Podrick Payne

Une appréhension sourde lui contorsionnait les entrailles. Dans sa tenue de combat, Podrick se sentait comme un garçonnet que l'on aurait mit sur un champ de bataille. Son épée à la main, il ne cessait de la regarder comme-ci il se demandait ce qu'il devait en faire, jetant des coup d’œil à droite et à gauche, sans toutefois trouver de réconfort dans l'expression tendue de ses frères d'armes. La silhouette sévère de son oncle juché sur son cheval devant lui ne démontrait d'aucune nervosité, en revanche. Podrick le savait, son oncle ne croyait pas en l'existence des spectres. Il n'avait d'ailleurs cessé de remettre en cause la véracité de leur mission tout au long du chemin les ayant conduit au Nord. Mais Podrick ne pouvait s'empêcher de douter. Le silence assourdissant ne faisait qu’accroître toujours plus son angoisse. Son souffle se fit saccadé. Il n'était pas prêt.

Et il ne se trompait pas, car la masse grouillante qui leur fondait dessus le glaça d'effroi. L'ennemi n'était pas plus humain qu'il n'était un chevalier émérite. Il se mit à courir en avant, avec l'envie viscérale de faire demi-tour. Les soldats Ouestriens crièrent, alors il cria également, tentant de se donner du courage. Les morts aussi courraient et bientôt, ils furent sur eux. Ce fut le chaos et il entreprit de donner de grand coup d'épée à tout va, oubliant pour le moment toute éducation martiale. Il ne s'agissait que de sauver sa peau, et ne surtout pas entrer en contact avec l'un de ces monstres dégoûtant. Ils n'avaient de toute façon aucune discipline militaire. Il remarqua que certains soldats venaient à bout des créatures à l'aide du feu, alors il attrapa la première torche qu'il trouva.

Quel ne fut pas son choc en se trouvant nez à nez avec l'un des spectres. Ce n'était pas un homme, cependant. Pas même une femme. C'était un enfant. Le regard d'un bleu vif, inexpressif, il aurait semblé en bonne santé si la plaie béante de son abdomen n'avait pas révélée son statut de mort-vivant. Sous le choc, il se figea de terreur, oubliant un instant le danger. L'enfant en profita pour foncer vers lui. Il le vit lever sa machette avant qu'il ne la sente s'enfoncer dans la chair de son épaule gauche. Poussant un hurlement, il lâcha la torche sous le coup de la douleur mais repoussa l'enfant d'un coup d'épée de sa main droite. Ce dernier valsa un peu plus loin.

Portant sa main à son épaule blessé, il en retira des doigts sanglants. Un gémissement s'échappa de sa bouche. Il était blessé. Il allait mourir ici. Néanmoins, la créature revint à la charge et il n'eut pas le temps de s'appesantir plus longtemps sur la question. D'un geste vif, il l'embrocha d'un coup d'épée et attrapa la torche de sa main gauche, retenant un grognement de douleur sous l'effort que cela lui demanda. Il la plongea alors dans l'énorme trou de son abdomen et relâcha le tout. Le spectre poussa un cri qui lui hérissa les poils des bras avant de s'écrouler et Podrick eut soudain envie de vomir. Il avait tué un enfant.

Lancé de dés: 90, votre personnage trouve une torche et tue le WW, blessure importante

DRACARYS

# Ven 28 Fév - 10:18

Bataille de Winterfell

Meryn Trant

« An 302 Lune 12 Semaine 2 * Winterfell »

Si le Roi était entouré de Ser Barristan Selmy et de Ser Lyle Crakehall, Ser Meryn Trant chevauchait juste derrière lui. A eux trois, ils protégeaient leur Roi mais serait-ce suffisant pour affronter cette armée peu commune ? Il le fallait pourtant… Le choc de la rencontre entre leur charge et l’armée des morts fut plus terrible que ce à quoi Ser Meryn s’attendait mais en entendant et en voyant ses compagnons d’arme se battre autour de lui, il retrouva courage.

Dans la mêlée, il fut stoppé dans son élan par les combats qui s’étaient densifiés autour de lui. Devant lui, il vit partir le Roi, Ser Barristan et Ser Lyle sans qu’il puisse les rejoindre, bloqué qu’il était actuellement. Il éperonna violemment son cheval, qui hennissait et se cabrait de peur par la mort qui l’entourait. Soudain, il fut heurté sur sa droite. Un soldat, à pied, se débattait avec son adversaire. Le pauvre homme avait pourtant l’arme ultime dans sa main gauche ; une torche. Mais la créature était plus forte que lui. Après un hurlement déchirant, il s’écroula contre le cheval de Meryn qui rattrapa la torche du défunt et trancha la tête du Marcheur Blanc à l’aide de son épée. Cependant, bien qu’il eut tué celui-ci sur sa droite, il avait relâché son attention sur son flanc gauche. Et c’est de là que vint le danger. Il eut juste le temps de se retourner et d’esquiver en se penchant en arrière l’attaque de la créature qui tenait une longue lance à l’extrémité rouillée. De son épée, il dégagea la lance et plongea la torche dans la cage thoracique du Marcheur Blanc. Celui-ci lâcha un long cri strident mais ses mains s’agrippèrent fermement à l’avant-bras de Meryn, si bien qu’il n’arrivait pas à se dégager tandis que l’autre prenait feu. Lorsqu’enfin il le put, les flammes avaient commencé à lui lécher la main droite qui tenait la torche. Mais cela aurait pu être pire et, galvanisé par ces premiers cadavres de son fait, il vit que la voie était à présent libre devant lui. Aussi lança-t-il sa monture droit devant lui ; il fallait à tout prix qu’il retrouve le Roi…

Lancé de dé n°3: résultat 80 (votre personnage trouve une torche et tue le WW, blessure légère)

(c) DΛND ELION

# Ven 28 Fév - 10:19

Bataille de Winterfell

Lyle Crakehall

« An 302 Lune 12 Semaine 2 * Winterfell »

L’épée à la main, Lyle Crakehall trépignait d’impatience de pourfendre ces monstres. Le discours du Roi l’avait encore plus encouragé et son coeur était proche de sortir de sa poitrine tant il battait la chamade lorsqu’il lança sa monture au grand galop aux côtés du Roi et de ses illustres frères d’arme. Rompant les lignes de l’ennemi, le courage et la volonté de Lyle furent soudain mis à rude épreuve. Il était une chose de les entendre de loin ; il en était une autre de les voir et de les entendre de si près. Pire encore, autour d’eau, les hommes tombaient, se battaient et hurlaient leur douleur. Bien qu’ayant déjà connu la guerre, celle-ci était de loin incomparable avec les précédentes ou n’importe quel autre combat.

Il secoua la tête, refoulant les horribles images qu’il venait de voir loin en lui et se concentra sur sa mission première ; protéger le Roi. Aussi, c’est donc lui qu’il suivit, écartant les monstres sur leur passage, les fauchant même avec leurs destriers…pour mieux les voir, avec horreur et consternation, se relever à peine après leur passage. Entre-temps, le Roi avait trouvé une torche et s’en était servi pour se débarrasser de son adversaire avec brio. C’est alors que leur parvint dans leur dos, un appel de Ser Barristan Selmy. Le Roi l’entendit aussi et fit faire demi-tour à son cheval pour le faire revenir vers le Hardi. Ser Lyle voulut faire de même, mais voilà qu’un Marcheur Blanc se jeta devant son cheval qui se cabra si violemment que Lyle tomba en arrière. Il se releva aussitôt, quelque peu sonné par la chute, mais constata que son cheval avait succombé à la lame de l’Autre. Ce dernier marcha sur le cadavre de la bête, ses immondes pieds baignant dans le sang de l’animal puis il se jeta sur Lyle. Il leva son épée pour parer le coup, lui balança un solide coup de pied au niveau du ventre pour le déséquilibrer et planta son épée dans le renfoncement du corps du Marcheur Blanc où aurait dû se trouver ses poumons. Il tomba à terre et Lyle pensa en avoir fini avec lui mais le monstre se releva et lui envoya un cri strident accompagné de postillons d’un sang noir et particulièrement épais. Lyle sut alors que le combat n’était pas terminé et que le moment n’était pas encore venu pour lui de rejoindre le Roi et le Capitaine de la Garde Royale.

Lancé de dé n°4: résultat 11 (votre personnage ne tue pas le WW, le combat continue)

(c) DΛND ELION

# Ven 28 Fév - 10:21

Bataille de Winterfell

Jacaerys Velaryon

« An 302 Lune 12 Semaine 2 * Winterfell »

Revenir dans le Nord…Depuis son dernier voyage, envoyé en tant qu’émissaire du Roi auprès de la Garde de Nuit, il s’était presque juré de ne plus jamais mouiller avec n’importe lequel de ses navires dans les baies du Nord, tant il avait été choqué par ce qu’il a vu et rapporté au Roi. Désormais, il chevauchait à bride abattue sur les rangs de ces infâmes créatures, une chose qu’il ne faisait que par loyauté et fidélité pour son Roi et Souverain. Il aurait refusé pour n’importe qui d’autre…sauf pour Sa Majesté le Roi Rhaegar Targaryen.

La visibilité était fort réduite ; elle le fut plus encore une fois dans la mêlée, sauf par endroits, là où le feu était présent. Séparé du Roi et de ses gardes une fois dans les rangs ennemis, l’angoisse le saisit à la gorge et à la poitrine. Il y en avait beaucoup trop…Comment faisaient les autres pour ne pas être saisi de terreur ? Ou bien l’étaient-ils, terrifiés, mais ils n’en montraient rien…Il comprit vite comment ils arrivaient à taire leur terreur…En la combattant. Talonnant son cheval, il le poussa en avant, le forçant à avancer toujours plus, surtout ne pas rester immobile ; il ferait une cible parfaite pour les Autres. A force d’avancer, il vit un soldat armé de deux torches. Il semblait complètement paniqué.

Soldat ! Une torche ! vite ! lui hurla-t-il.

Celui-ci se retourna et lui en donna une avant de recevoir une nouvelle attaque d’un ennemi. Jacaerys lui souhaita bonne fortune et fonça droit sur un Marcheur Blanc, qui avait profité de son arrêt momentané pour le prendre par surprise.

Crève saloperie !!! cria-t-il en le frappant avec la torche en plein visage.

Le voir se consumer fut un réel plaisir…Sa peur s’évapora dans le ciel en même temps que les cendres de son adversaire, soulevées par le vent.

Lancé de dé n°5: résultat 38 (votre personnage trouve une torche et tue le WW)

(c) DΛND ELION

# Ven 28 Fév - 10:32

Bataille de Winterfell

Desmond Mallister

« An 302 Lune 12 Semaine 2 * Winterfell »

Il avait accepté le don avec beaucoup d’humilité. Alors que Winterfell commençait à être en vue, un membre d’une famille locale qui les avait ravitaillés et pourvu en eau pour eux comme pour les chevaux, lui avait donné un poignard à la lame vulgairement taillée dans l’obsidienne. Conscient que c’était là un cadeau d’une grande valeur, compte tenu aussi de l’ordre passé par le Roi, Desmond les remercia chaleureusement avant de poursuivre sa route vers les flancs de Winterfell, derrière Lord Brynden. En chemin, il retrouva Patrek et ils se confièrent brièvement leurs tracas mutuels, espérant être encore de ce monde pour en parler plus avant. Peu avant la charge, ils se promirent de combattre ensemble mais Desmond ne voulait pas s’éloigner trop des bans du Val, en particulier de Ser Mychel et Ser Jon Rougefort, les deux jeunes frères de son meilleur ami. Il tenait à être proche d’eux pour pouvoir veiller sur eux, en particulier le plus jeune, Mychel.

Mais une fois au coeur de la bataille, ce fut une autre histoire. Déjà, avec son bras droit invalide, il était incapable de combattre et de diriger en même temps son cheval. La chute de Patrek fut la raison qui le fit mettre pied à terre. Il laissa son cheval se sauver et, alors qu’il voulut rejoindre Patrek, un Marcheur Blanc lui barra le chemin. Son épée dans sa main gauche, il dégaina le petit poignard dans sa main droite. Déterminé à en finir avec cette abomination, il alla droit sur son adversaire qui l’attendait, immobile. Sauf qu’une fois en plein combat, l’Autre se révéla plus vif qu’il ne l’aurait imaginé, si vif qu’il parvint même à lui entailler le bras droit, au niveau du coude. De rage, sa main droite se crispa sur le poignard qu’il planta au niveau du bassin du mort. Celui-ci s’effondra comme un château de carte, lui permettant de voir, à environ deux mètres de lui, Patrek mettre le feu à son propre adversaire. Son cousin semblait mal en point, vivant, mais mal en point. Desmond fit se rassembler ses hommes autour de lui pour poursuivre leur percée dans les rangs ennemis, rejoignant d’abord Patrek et les forces Mallister avant qu’il ne crie aussi fort qu’il le pouvait dans ce vacarme, les noms des frères Rougefort dont il ignorait la position…

Lancé de dé n°8: résultat 82 (votre personnage tue le WW, blessure légère)

(c) DΛND ELION

Date d'inscription : 27/01/2015

# Ven 28 Fév - 18:57

Event

Winterfell | 302, lune 12, semaine 2

Renly Baratheon

Menant les hommes de l’Orage venus rejoindre leur Suzerain, ce n’est cependant pas aujourd’hui qu’il allait combattre aux côtés de son aîné et lui prouver qu’il n’est pas qu’un jeune impétueux incapable de hauts faits. Stannis combattait sur la ligne de front ; sa prêtresse rouge devait sûrement être à ses côtés…Soit, sa place à lui serait auprès de ses hommes…En quelque sorte, il était un peu leur meneur, leur Seigneur, vu que son aîné n’était pas posté au même endroit. Cette pensée arracha un sourire empreint de fierté au plus jeune des Cerfs, sourire qui s’effaça cependant bien vite en voyant l’ampleur de l’armée qu’ils allaient devoir affronter.

Le courage ne comptait pas parmi ses qualités. Il se mit à pâlir et ses jambes à trembler, de nervosité ou de froid, il n’aurait su le dire. Néanmoins, il ne pouvait pas se permettre de flancher maintenant, aussi s’élança-t-il en même temps que le reste de l’armée du Sud, après que le Roi en eut donné l’ordre et qu’un de ses hommes fit retentir le cor d’Accalmie et de l’Orage. Renly était aussi apeuré que son cheval et bien qu’il gesticulait avec son épée une fois dans la mêlée, il ne faisait que fendre l’air. Soudain, son cheval fit un écart brutal et Renly fut projeté sur le sol glacé. Sonné, il finit par se relever et regarda, hagard, autour de lui. Il comprit alors pourquoi son cheval s’était effrayé de la sorte. En face de lui, se trouvait un groupe…d’enfants. Décharnés, immobiles, ils étaient cinq à le contempler de leurs yeux bleus. Le sang de Renly gela littéralement dans ses veines mais l’espoir brulait à environ deux mètres de lui. Sur sa droite, une torche était abandonnée sur le sol et faisait fondre doucement la neige. Au moment où il se jeta sur elle, ils se jetèrent sur lui, l’agrippant aux jambes, aux bras. L’un d’eux lui grimpa même sur le dos. Renly s’écroula sur le sol, acculé par toutes ses mains sur lui et ses dents qui cherchaient sa chair et la trouvèrent là où l’acier ne le couvrait pas. Il dut ramper sur le sol et, en arrivant à portée de la torche, il sentit que quatre d’entre eux fuirent. Seul celui sur son dos persistait à lui arracher des lambeaux de chair au niveau du cou. Alors, désespéré, Renly leva le bras et frappa en arrière de toutes ses forces à l’aide de la torche. Par chance, il visa juste car par deux fois, la torche toucha la créature, qui finit enfin par le lâcher en poussant de petits cris horribles alors que son corps s’embrasait. Mais Renly n’avait plus la force de se relever…Aussi resta-t-il là, allongé sur le sol, sentant son sang s’écouler à flots de son cou.

Lancé de dé n°7: 98 (votre personnage trouve une torche et tue le WW, blessure importante)

DRACARYS

Compte MJ,merci de ne pas MP

Date d'inscription : 27/01/2015

# Ven 28 Fév - 18:57

Event

Winterfell | 302, lune 12, semaine 2

Patrek Mallister

Sa joie de revoir son cousin ne fut hélas que de courte durée. Les deux Mallister étaient inquiets ; inquiets pour leurs épouses respectives qu’ils laissaient au Conflans, inquiets quant à l’issue de cette guerre qui ne ressemblait à aucune autre. Si Patrek remarqua le peu d’hommes que menait Desmond, sachant pertinemment que Bel Accueil en comptait plus que quelques centaines comme il le constata, il n’eut guère le temps de recevoir plus d’explications de la part de son cousin car l’armée du Sud allait devoir combattre plus tôt que prévue. Nul repos pour ces hommes qui avaient fait un long voyage…

Combattons ensemble, dit-il à Desmond, sa main droite posée sur son épaule gauche. Ce dernier hocha sèchement la tête et posa sa main gauche sur l’épaule droite du Seigneur de Salvemer, en signe de consentement.

Ne nous éloignons pas trop des bans du Val ; j’ai une promesse à tenir, lui répondit-il toutefois.

Patrek comprit qu’il faisait allusion à la maison Rougefort, dont il savait Desmond particulièrement proche de par son amitié avec Ser Jasper. Mais lorsque la charge sonna et qu’ils furent parmi les morts, tout s’accéléra, tout devint sombre et terrible. Son cheval, complètement affolé, parvint même à le jeter à terre. Si sa chute fut amortie par les amoncellements de corps au sol, Patrek vit une lumière à terre, à un ou deux mètres de lui. Il se hâta de se relever et couru se saisir de la torche. Alors qu’il se redressait, il entendit la voix de Desmond le prévenir de se retourner, car un Marcheur Blanc venait dans son dos. Patrek se retourna juste à temps pour parer l’attaque, mais l’Autre était fort. Sa main glacée s’agrippa à son avant-bras qui tenait son épée et le tourna en sens inverse. Hurlant de douleur, Patrek se servit de sa torche qu’il tenait dans son autre main pour frapper le monstre au niveau de ce bras décharné mais incroyablement fort qui lui déboita l’épaule. Les flammes commencèrent à se répandre le long de son bras pour finir par le consumer entièrement. Il avait emporté ce combat mais d’autres suivront et avec une épaule déboitée, il était en position de faiblesse…

Lancé de dé n°6: 81 (votre personnage trouve une torche et tue le WW, blessure légère)

DRACARYS

Compte MJ,merci de ne pas MP

Date d'inscription : 05/01/2020

# Ven 28 Fév - 19:13

Event: Bataille de Winterfell

An 302, lune 12, semaine 2

Andar Royce

Un froid glacial s’empara de tous les corps vivants. En cette journée funeste, l’humanité scellait son destin dans ce futur combat sanglant. Jamais la situation n’avait été aussi grave, jamais l’aîné des Royce n’avait connu une telle bataille. Se battre contre la Mort en personne s’avérait compliquée, voire surnaturelle. Personne ne pouvait imaginer une telle horreur des mois plus tôt. Waymar, Robar, Alys, Ysilla, ses enfants, ses neveux. Pour eux il n’avait pas hésité à se rendre dans le Nord, en compagnie d’hommes de Roches-Aux-Runes et de la Maison Teneur. Pour ceux qu’il aimait tant, le Seigneur n’hésiterait pas à pourfendre ces créatures monstrueuses et rendre son dernier souffle pour préserver la vie. Les rires d’antan et du chemin les menant jusqu’à la cité des Stark paraissaient si loin en cet instant, comme suspendu dans le temps. La Mort leur faisait face en cet instant et celle-ci ne fera guère de différence entre le statut, le sexe. Tous étaient égaux face à eux. Toutes les querelles disparaissaient au profit d’une union, une unité face à l’horreur. Ce n’était pas aujourd’hui que l’humanité s’étendra. Si les Autres désiraient les détruire, ils feront face à ce front uni d’hommes et de femmes au cœur battant, loin de la froideur de l’ennemi. La Mort et la Vie se faisaient face, le destin du monde reposait sur leurs épaules. Une ambiance morose animait toute l’assemblée. Aux côtés de chevaliers du Val, l’aîné de la fratrie Royce n’en croyait pas ses yeux. Ces créatures existaient donc vraiment. Les voir en chair et en os était bien différent. En un seul regard, ces derniers parvenaient à le tétaniser, comme si leurs yeux bleus parvenaient à aspirer son énergie vitale. Un dernier regard à son cadet, un regard empli d’espoir tout comme ses mots. « Nous survivrons mon frère, ce jour n’est pas notre fin. » Souffla-t-il dans un sourire tandis que ce dernier disparaissait aussitôt que son regard se détourna de lui pour dévisager ces corps décharnés.

Arborant l’armure des Royce, Andar songeait alors à son défunt père. Comment aurait-il réagit ? Sans hésiter, Yohn Royce aurait également pris les armes pour détruire cette menace. Les mots du Roi Rhaegar retentissaient, mettant fin au lourd silence. La peur laissa place à une furieuse envie de combattre. L’assaut fut donné, violent, brutal où les cris furent très vite ponctués de sang, de lames et d’os brisés. Chevauchant à vive allure, son épée croisa un premier ennemi dont le bras fut tranché son vergogne par sa lame. L’absence de ce membre ne semblait aucunement déranger le Marcheur Blanc qui continuait sa folle course. Comment une telle chose pouvait subsister ? Comment ces monstres parvenaient à défier la Mort et la raison ?

Lancé de dés: 4, votre personnage ne tue pas le WW, le combat continue

DRACARYS

# Dim 1 Mar - 0:04

Bataille du flanc

Winterfell | 302, lune 12, semaine 2

Raymund Mertyns

Droits se tiennent-ils là, les hommes des diverses contrées de Westeros. Une impressionnante armée - à première vue du moins, car bien nombreux sont ceux dans leur rang pour qui cela est la première bataille. La première fois que leurs lames seraient imbibées du sang ennemis - bien que c'est un autre portrait que dressent les abracadabrantes histoires qui circulent. Des récits qui content que la Mort en personne droit vers eux se dirigent, s'apprêtant à serrer le continent tout entier dans ses froides griffes... et en voyant les désolantes terres dont sont originaires ces contes pour enfant, comment ne point comprendre ces hommes qui dans leurs froides désolations voient la mort derrière chaque ombre ? Et les tremblements de ce gamin sur sa gauche, à peine sortis de l’enfance, montre que ce dernier y croit. Et pourtant, porte-t-il également la peur dans son cœur, le rapace : la dernière fois qu’elles ont répondu à l’appelle des Baratheons, les chouettes, y a-t-il laissé un frère… qui y laissera-t-il aujourd’hui ? Son aîné ? Son neveu ? Tous deux sont-ils bien loin, parmi les troupes de Stannis. Pendant un bref instant, les images de son épouse et de ses filles se dessinent-elles dans son esprit – avant d’en être chassé par une bien plus ordinaire pensée : Il fait un froid à geler les couilles du Guerrier. songe-t-il, alors qu'il souffle dans ses doigts. A ce rythme, c’est en statues de glaces qu’ils vont se transformer, bien avant l’arrivée de l’ennemi…

Puis soudain, l’air se fait plus froid encore et, non loin, des formes sortent des ténèbres – suivant l’exemple de Ranly, le rapace ne tarde-t-il point à éperonner son cheval, suivant une fois de plus un Baratheon dans la bataille. Et alors, tout s’enchaîne en un clin d’œil. Ruades, chutes… il voit le Baratheon disparaître, mais avant qu’il ne puisse réagir, il se dresse devant lui, l’ennemi. Ses yeux bleus le transpercent, son apparence l’immobilise. Il ne peut croire ses yeux… Cela ne peut être vrai. Et pourtant, un mouvement en sa direction rapidement le tire de sa contemplation, et d’un geste instinctif, se laisse-t-il tomber de son cheval, évitant ainsi de justesse l’arme visée contre lui, et qui à la place lourdement frappe son destrier. Ou du moins, en évite-t-il le pire, comme il ne tarde point à le remarquer, lorsqu’en se relevant, une douleur à la jambe se fait sentir. Mais déjà s'avance-t-elle vers lui, cette créature, ses yeux bleus luisant tel un funeste messager. Celui de la Mort. La mort avance... ce que jusqu'à ce moment précis, il a refusé de croire. Mais comment tue-t-on la Mort ? Le feu, telle ont été les paroles prononcé avant la bataille, et auxquelles il n'a écouté que d'une oreille. Pendant un bref instant, son regard cherche-t-il, avant de s'arrêter sur une torche, tombée des mains sans vie d'un soldat. La vie doucement revenant dans ce corps paralysé par l'inexplicable, se précipite-t-il vers la flamme salvatrice... pas un instant trop tôt, car à peine la tient-il dans sa main que déjà la créature des enfers se tient-il là. De toutes ces forces, le frappe-t-il de la torche - mais cela est loin d'être terminé, car déjà d'autres créatures se précipitent-elles pour prendre sa place.

Que le Guerrier leur vienne en aide.

Résultat du dé, arme non mortelle, combattant en forme: 85
votre personnage trouve une torche et tue le WW, blessure légère

DRACARYS

[2.2]

Date d'inscription : 27/01/2015

# Dim 1 Mar - 15:39

Bataille de Winterfell

Winterfell | 302, lune 12, semaine 2

Horton Rougefort

Le conseil valois avait fini par convaincre Harrold Hardyng de lever son ban pour aller aider les nordiens dont les cris de détresse raisonnaient depuis des lunes depuis le Mur. C'était assez anxieux que Horton était arrivé à Winterfell. S'il était un homme à l'aise pour manier les mots et les esprits, il n'avait jamais été un bretteur hors-paire. Et il n'était plus tout jeune il en avait bien conscience. Il avançait au devant du combat conscient qu'il n'en reviendrait probablement pas. Mais le Rougefort n'en laissait rien paraître. Il menait bien trop d'hommes pour ça, sans oublier que ses deux plus jeunes fils se trouvaient là également. Si les Sept l'entendaient jusqu'ici, il espérait qu'ils souriraient surtout sur eux. "Ne prends pas de risque insensé, d'accord ? Et fais en sorte d'avoir toujours une torche à portée de main !" avait-il conseillé à Mychel (@Jasper Rougefort) qu'il savait désireux de faire ses preuves. "Et protège les arrières de ton suzerain (@Cassandre)." Il savait l'amitié sincère entre les deux jeunes hommes, il espérait que si Mychel avait cette responsabilité là en tête, il lui serait plus difficile de rompre les rangs.

Horton de son côté se tenait non loin de lui, légèrement en retrait. On lui avait confié une courte dague en obsidienne, une arme très ancienne, soit-disant efficace face à une telle menace. Assez sceptique, il l'avait rangé à sa ceinture, conservant son épée habituelle en main. Il s'élança dès que son suzerain en donna l'ordre, ignorant le froid qui lui mordait les joues et faisait givrer ses mèches poivre et sel. Dans un autre contexte, il aurait pu rire des réflexions d'Harrold qui comprenait enfin à quoi ils faisaient réellement face. Cependant, malgré son ouverture d'esprit, le Rougefort était tout aussi choqué. Il tenta de faire appel à ses vieux souvenirs et tout aussi vieux réflexes pour commencer à abattre l'ennemi mort-vivant. Mais à peine pensait-il s'être débarassé de l'un deux, l'ayant découpé au niveau de l'abdomen, il eut le déplaisir de voir que les morceaux de son ennemi s'agitaient toujours, cherchant à manier son arme, même gisant de la sorte. Considérant qu'il n'avait rien à perdre, Horton dégaina son poignard en verredragon et le planta à nouveau dans le Spectre. Celui-ci fut finalement réduit en une étrange poussière en l'espace de quelques secondes. C'est donc avec une arme dans chaque main qu'il se tourna, prêt à affronter un nouvel ennemi, mais cherchant ses fils du regard pour s'assurer qu'ils n'avaient pas besoin de son aide.

Lancés de dés

DRACARYS

Compte MJ,merci de ne pas MP

Date d'inscription : 29/02/2020

# Dim 1 Mar - 15:42

Event

Winterfell | 302, lune 12, semaine 2

Daven Lannister

C'était impossible. Le monstre, sous ses yeux, s'enflammait. Le monstre, sous ses yeux tombaient.

Et le coeur du chevalier hurlait plus fort que jamais. Il ne frémissait pas, ne tremblait pas. Mais sentait que, dans la nuit sombre et sous les hennissements strident des chevaux, il pouvait ne pas sortir d'ici. Il devait trouver une arme, une véritable arme pour faire tomber les spectres. Les torches finiraient par s'épuiser, tout comme les hommes. Il devait avancer, remonter la cohue.

Alors Daven lança à nouveau son cheval au galop. Ils auraient du prévoir, mettre des arbres et des branches pour qu'elles prennent feu. Ils auraient dû faire autre chose. Ce n'était pas des sauvageons, ce n'était pas de la chair qui glissait sous l'épée. Le chevalier perdit son sourire, sentit son coeur battre toujours plus vite. D'un souffle, il offrit ses pensées à Alyx et à sa fille.

lancé de dé

Avant de repartir à l'assaut. Il n'avait pas de feu dans les doigts, juste son arme. Qui s'enfonça dans la chair mais n'arrêta pas la créature. L'acier ne servait à rien, à peine à se défendre. Alors que son cheval s'extirpait du face à face, hennissant tout ce qu'il pouvait, Daven le talonna un peu plus. Des yeux, durant une seconde à peine, il chercha un visage connu, voulu jeter sa découverte. Ca ne servait à rien. Dans la marée humaine, plus personne n'avait d'identité. Juste du sang sur le visage, juste de la terreur ou de l'assurance dans les yeux.

Ils devaient y arriver, quoi qu'il en coute !

DRACARYS

[1]

Date d'inscription : 01/02/2020

# Jeu 5 Mar - 10:27

Bataille de Winterfell

Winterfell | 302, lune 12, semaine 2

Jon Rougefort

Jon menait les troupes Bracken, il avait suivi l’ost du Conflans mené par Brynden Nerbosc. Le Rougefort était dépité du peu de sérieux de son beau père face à une convocation du ban. Il savait les deux maisons en froid mais face à une telle menace… Quoiqu’il ne soit, il était monté dans le Nord, et allait pouvoir probablement revoir une partie de sa famille si le Val envoyait des hommes. En cours de route, il avait reçu une lettre de Jasper, lui demandant de veiller sur Desmond Mallister. Jon connaissait l’amitié unissant son grand frère au Mallister. Une fois arrivée à Winterfell, alors que les ténèbres s’épaississaient, il avait pu apercevoir les étendards valois flottant dans l’air gelé du Nord. Mais les cornes de la guerre résonnèrent et il était temps d’affronter ce pourquoi il était là. L’homme dégaina son épée et s’apprêta à charger pour entrer dans la bataille. Le froid lui geler les doigts, l’air glaciale lui brûlait les poumons et il allait se battre pour que la vie et la chaleur revienne à Westeros. Les créatures qui les assaillirent étaient un véritable cauchemar éveillé. Même dans ses rêves les plus sombres d’enfants, il n’avait pas imaginé une pareille menace. Un spectre s’avança…Il ne pensait pas que la créature serait si vive et il sentit la lame glacée entailler son armure et venir mordre sa chaire. Heureusement ses réflexes limitèrent la gravité de la blessure et il put attraper une torche et riposter pour venir à bout de la créature dans un râle de frustration. Il aperçut non loin Desmond Mallister, qui venait d’être légèrement touché également. Jon se rapprocha de lui. Peut-être que côte à côte, ils seraient plus fort. « Mon frère vous demande de rester en vie Ser Mallister, il vous envoie son courage et regrette de ne pas pouvoir brandir l’épée à vos côtés. » @Liane Vance

Lancés de dés

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Bataille de Winterfell

Winterfell | 302, lune 12, semaine 2

Mychel Rougefort

Mychel chevauchait au côté de son père et de son ami Harrold Hardyng. Il était désireux de faire ses preuves dans cette guerre. Jeune chevalier, ambitieux et bon bretteur, il ferait tout pour faire briller le Val. Cependant, le jeune homme qu’il était ne pensait pas que la menace qu’il allait affronter était réel mais quand il les vit, son sang se glaça. Son père lui donna des instructions. Le feu était efficace contre ces créatures venues des confins du monde. « Je tenterais d’y penser dans la bataille père. » (@Wynafryd Manderly) plaisanta-t-il plus pour tenter de détendre l’atmosphère plutôt que de s’alarmer. « Je resterais proche d’Harrold. » Il n’allait pas laisser son ami se trouver en difficulté face à ses monstres. Se rapprochant de son suzerain. Quand la bataille commença, il vit la difficulté pour les éliminer. Harrold beugla de colère, n’arrivant pas à vaincre son adversaire. Mais Mychel ne put aller l’aider car un de ces monstres fonça sur lui. Vif et rapide, le jeune homme esquiva, attrapa une torche et la plongea dans le corps décharné de la créature. « Crève charogne ! » grogna-t-il. Il fut se retourna pour voir Harrold (@Cassandre), espérant qu’il allait réussir à s’en sortir.

Lancés de dés

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I CAN LOVE AND I WILL LOVE YOU

just found out the world doesn't revolve around me.

# Jeu 5 Mar - 21:52

Bataille de Winterfell

Winterfell | 302, lune 12, semaine 2

Ilyn Selmy

Ressemblait-Elle à cela, La Longue Nuit ? La reconnaissait-on à ce ciel d'encre et à ce froid qui vous glaçait jusqu'au sang ? La réponse que son esprit lui donnait n'était pas pour plaire à Ilyn. Cette nuit-là, n'était qu'un funeste avant-goût, rien de plus. L'enfer qu les attendait promettait d'être bien pire. Dès l'appel des cerfs, dès la levée des bans, le seigneur des Eteules n'avait pas hésité. S'il n'était pas monté aux côtés de Stannis, estimant que le combat de R'hllor n'était pas le sien, il suivit Renly sans se poser de questions. Abandonner Beth fut un déchirement mais son devoir était au Nord et rien n'aurait pu le faire changer d'avis. Ses troupes étaient très modestes et pourtant il avait choisi de les diviser, laissant une petite garnison à disposition de son oncle et de son beau-frère lord Caron, resté à Serena afin de sécuriser les frontières orageoises. Ce fut donc avec une troupe réduite que le Selmy s'était mis en marche avec l'armée menée par Renly Baratheon. Non, il n'avait pas hésité, pas même l'espace d'une seconde. S'il n'avait jamais croisé de spectres revenus d'entre les morts, il avait vu suffisamment de choses dépassant l'entendement durant ses expéditions à Essos pour accorder un minimum de crédits à ces rumeurs et un minimum d'importance à cette menace. Lui d'ordinaire si mesuré aurait-il pu peser le pour et le contre. Il n'était pas sans ignorer qu'il était toujours sans descendance et qu'il avait pour seul héritier un oncle vieillissant à qui les Sept n'avaient accordé aucun fils. Il savait qu'en effectuant ce voyage, il pouvait mettre la maison Selmy en péril. Mais face à la Mort personnifiée, était-ce là le plus important ?

Et après plusieurs jours d'un voyage long et usant, ils étaient désormais plantée au milieu d'un champ encore immaculé de neige. Tout près se dressaient les imposantes murailles de la forteresse de Winterfell. Ilyn se trouvait avec ses hommes, au milieu des lignes orageoises. Les piaffements impatients des chevaux se mêlaient aux ordres hurlés de tous côtés. Et soudain, un silence oppressant s'abattit sur le champ de bataille. Un silence de mort... S'il s'était préparé à tout, Ilyn dut admettre que ce qu'il voyait là était bien plus terrible que tout ce qu'il avait osé imaginer. Son sang se glaça tandis qu'il aperçut l'armée de morts fondre sur eux. Il se jeta dans la mêlée en même temps que ses hommes, déterminé à ressortir vivant de ce cauchemar. Mais à l'approche des cadavres ambulants, il sentit son cheval faire une embardée qu'il ne put maîtriser. Il se trouva bien vite au sol, trop vite à son goût. Un des spectres fondit aussitôt vers lui sans apercevoir l'arme mortelle que le chevalier avait à la main. Ilyn abattit aussitôt la torche vers son adversaire qui s'embrassa aussitôt. Abandonnant la créature à sa seconde terrible mort, il parcourut les alentours d'un regard circulaire. La neige si blanche et pure quelques instants auparavant était déjà devenue poisseuse de sang. Et un frisson d'horreur le parcourut lorsqu'il aperçut à quelques pas de lui lord Renly s'effondrer (@Rhaegar Targaryen).

Lancer de dé

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