Derrière le monstre - avec Geneva Bolton
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Derrière le monstre
Ramsay Bolton & @Geneva Bolton - Crains le blâme plus que le danger. Les méchants doivent redouter la fin de leur vie, et les gens de bien ne doivent craindre que de vivre sans honneur.
Isocrate
⋆ ⋆ ⋆ ⋆ Isocrate
Le sang et la boue immaculés ses vêtements. Les pas dans la neige se faisait lourd, mais le retour au camp se faisait sous le son de champs guerrier à la gloire de lord Bolton. Celui-ci marchait en tête de ses Hommes. Les armes étaient rangés et il se vantait de ses dernières exactions contre ces maudits sauvageons qui polluent leurs terres. Le Nord était envahi par les sauvageons, ceux-ci détruisaient les châteaux, massacraient les nobles et les paysans. Ils étaient de la mauvaise graine à combattre et lord Bolton le faisait sans une once de pitié. Il faisait passer les hommes au fil de l’épée. Il noyait les bébés, il massacrait les femmes et les vieillards. Personne ne recevait sa pitié, ainsi, là où il passait, la neige d’un blanc immaculé était devenue aussi rouge que le sang. Ses Gars n’étaient pas en reste. Tous s’amusaient de cette guerre contre ce peuple barbare. Tous laissaient exprimer leur sadisme envers ces sauvages, parce qu’ils savaient très bien que personne ne viendrait le leur reprocher. Là où Bolton passait, la mort était dans son sillage et on racontait même que les sauvageons n’étaient pas les seuls à subir son ire vengeresse, notamment en dehors de ses terres. Cependant, ces rumeurs n’avaient pas de preuves, puisque les témoins directs étaient tous morts.
Quand Ramsay pénétra dans sa tente, il retira ses vêtements et réclama à ce qu’on lui apporte de l’eau pour qu’il prenne un bain. Rapidement, il fut propre et il enfila des vêtements chauds. Même avec un feu qui réchauffait l’atmosphère, le froid restait mordant et il n’était guère bon de rester en tenue légère. Habillé, le seigneur de Fort-Terreur se dirigea vers sa table de travail où les plans et les cartes recouvraient toute la surface. Là était recensé toutes les poches de sauvageons et les camps que ses éclaireurs avaient pu dénicher. Ils étaient de plus en plus nombreux, mais mal équipé, ce qui rendait le combat inégal et à l’avantage de l’Ecorcheur.
“ Ramsay, un corbeau vient d’arriver de Tour Ombreuse.” Walton Coupe-Jarret, l’un de ses rares gars à savoir déchiffrer et à pouvoir se rendre utile, entra dans la tente et lui tendit la lettre portant le cachet de Tour Ombreuse. Qu’est-ce que la Garde de Nuit pouvait bien lui vouloir ? Ramsay renvoya Walton et s’installa dans son fauteuil pour y lire les mots les plus improbables et les plus graves qu’il avait pu lire jusqu’à ce jour. Les sauvageons n’étaient pas les seuls à franchir le mur, d’autres choses se trouvaient aux portes du Mur. Les légendes racontaient au coin du feu durant son enfance étaient donc vrai. Au loin, dans des contrées jamais explorées, des créatures attendaient les longs hivers pour venir troubler les Hommes. Ramsay avait toujours prêté une oreille distraite à ces récits de vieilles femmes, mais comme n’importe quelle personne du Nord, il n’ignorait pas les dangers de l’Hiver.
Pour la première fois de son existence, Ramsay était inquiet. Des sauvageons s’étaient quelques choses, mais des spectres. Il laissa la lettre sur son bureau et se leva pour se remplir un verre de vin. Il le but cul sec et en remplit un autre qu’il vida aussitôt. Précipitamment, il alla vers l’entrée de sa tente.
“ Qu’on aille chercher lady Geneva immédiatement.” Ordonna Ramsay qui ne parvenait pas à masquer son trouble face à cette nouvelle. L’homme retourna à sa table de travail et regarda de nouveau ses cartes. Il se trouvait actuellement à l’est des Monts Esseulés, aux abord de l’Ultime. Tour Ombreuse était éloignée. Les spectres ne l’ont pour le moment pas encore franchi. Ils avaient encore le temps. Il plaça sa coupe sur la position de Tour Ombreuse et observa ce point. Entre eux et les spectres, il y avait les sauvageons, Atre-les-Confins, de nombreuses terres. Combien de temps cela prendra-t-il aux morts pour franchir le Mur ? Combien de temps encore pour qu’ils arrivent jusqu’à eux ? La guerre qu’il menait actuellement n’était plus une priorité. Ils allaient devoir économiser leurs forces et ne plus chercher le combat avec les sauvageons. Au pire, les morts allaient se charger d’eux. Il fallait qu’il écrive à Robb Stark. Même s’il ne pouvait pas voir le jeune loup, il était son suzerain, il ne pouvait nier pour le moment ses ordres, pas quand la situation était aussi grave.
Quand Ramsay pénétra dans sa tente, il retira ses vêtements et réclama à ce qu’on lui apporte de l’eau pour qu’il prenne un bain. Rapidement, il fut propre et il enfila des vêtements chauds. Même avec un feu qui réchauffait l’atmosphère, le froid restait mordant et il n’était guère bon de rester en tenue légère. Habillé, le seigneur de Fort-Terreur se dirigea vers sa table de travail où les plans et les cartes recouvraient toute la surface. Là était recensé toutes les poches de sauvageons et les camps que ses éclaireurs avaient pu dénicher. Ils étaient de plus en plus nombreux, mais mal équipé, ce qui rendait le combat inégal et à l’avantage de l’Ecorcheur.
“ Ramsay, un corbeau vient d’arriver de Tour Ombreuse.” Walton Coupe-Jarret, l’un de ses rares gars à savoir déchiffrer et à pouvoir se rendre utile, entra dans la tente et lui tendit la lettre portant le cachet de Tour Ombreuse. Qu’est-ce que la Garde de Nuit pouvait bien lui vouloir ? Ramsay renvoya Walton et s’installa dans son fauteuil pour y lire les mots les plus improbables et les plus graves qu’il avait pu lire jusqu’à ce jour. Les sauvageons n’étaient pas les seuls à franchir le mur, d’autres choses se trouvaient aux portes du Mur. Les légendes racontaient au coin du feu durant son enfance étaient donc vrai. Au loin, dans des contrées jamais explorées, des créatures attendaient les longs hivers pour venir troubler les Hommes. Ramsay avait toujours prêté une oreille distraite à ces récits de vieilles femmes, mais comme n’importe quelle personne du Nord, il n’ignorait pas les dangers de l’Hiver.
Pour la première fois de son existence, Ramsay était inquiet. Des sauvageons s’étaient quelques choses, mais des spectres. Il laissa la lettre sur son bureau et se leva pour se remplir un verre de vin. Il le but cul sec et en remplit un autre qu’il vida aussitôt. Précipitamment, il alla vers l’entrée de sa tente.
“ Qu’on aille chercher lady Geneva immédiatement.” Ordonna Ramsay qui ne parvenait pas à masquer son trouble face à cette nouvelle. L’homme retourna à sa table de travail et regarda de nouveau ses cartes. Il se trouvait actuellement à l’est des Monts Esseulés, aux abord de l’Ultime. Tour Ombreuse était éloignée. Les spectres ne l’ont pour le moment pas encore franchi. Ils avaient encore le temps. Il plaça sa coupe sur la position de Tour Ombreuse et observa ce point. Entre eux et les spectres, il y avait les sauvageons, Atre-les-Confins, de nombreuses terres. Combien de temps cela prendra-t-il aux morts pour franchir le Mur ? Combien de temps encore pour qu’ils arrivent jusqu’à eux ? La guerre qu’il menait actuellement n’était plus une priorité. Ils allaient devoir économiser leurs forces et ne plus chercher le combat avec les sauvageons. Au pire, les morts allaient se charger d’eux. Il fallait qu’il écrive à Robb Stark. Même s’il ne pouvait pas voir le jeune loup, il était son suzerain, il ne pouvait nier pour le moment ses ordres, pas quand la situation était aussi grave.
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Derrière le monstre
An 302 | Lune 11 | Semaine 1
@Ramsay Bolton & Geneva Bolton
Une lune s’était écoulée depuis leur départ de Fort-Terreur. Alors que tous fuyaient la menace des sauvageons en courant se réfugier au sud, Geneva et Ramsay faisaient chemin vers le nord. Quelqu’un devait mettre fin à cette invasion venant de par-delà le mur et leur suzerain, Robb Stark, avait demandé à Ramsay de rassembler ses bannerets et de s’en charger.
Voilà donc une lune que Geneva passait ses journées dans la boue et dans la neige à voir aux soins des blessés et au fonctionnement quotidien de leur campement de fortune. Quant à sa situation vis-à-vis de Ramsay, elle n’avait pas changé… Depuis qu’il lui avait appris être l’auteur du meurtre de ses deux fils, la jeune femme avait abandonné tout espoir d’un jour pouvoir être heureuse en la compagnie de son époux. Elle le méprisait ouvertement du regard quand ce dernier ne regardait pas, mais elle n’osait en faire davantage; les menaces qu’il lui avait faites alors qu’il l’avait traîné par les cheveux dans les cachots du château étaient encore trop fraiches dans sa mémoire.
Ramsay lui avait clairement fait savoir la raison pour laquelle il l’amenait avec lui : il ne voulait rater aucun moment pouvant l’amener à concevoir un héritier. Peu lui importait le danger dans lequel il mettait son épouse. Geneva voyait maintenant clair et elle se doutait que, une fois qu’il aurait terminé de l’utiliser, il se débarrasserait d’elle sans remords. Depuis la mort de Brandon et Bëor, la jeune femme ne voyait plus de raison de rester auprès de Ramsay. Un plan de fuite avait commencé à se dessiner dans son esprit, mais la bonne occasion et une bonne dose de courage allaient devoir être de la partie si elle ne souhaitait pas échouer et probablement y laisser sa vie…
Voilà donc une lune que Geneva passait ses journées dans la boue et dans la neige à voir aux soins des blessés et au fonctionnement quotidien de leur campement de fortune. Quant à sa situation vis-à-vis de Ramsay, elle n’avait pas changé… Depuis qu’il lui avait appris être l’auteur du meurtre de ses deux fils, la jeune femme avait abandonné tout espoir d’un jour pouvoir être heureuse en la compagnie de son époux. Elle le méprisait ouvertement du regard quand ce dernier ne regardait pas, mais elle n’osait en faire davantage; les menaces qu’il lui avait faites alors qu’il l’avait traîné par les cheveux dans les cachots du château étaient encore trop fraiches dans sa mémoire.
Ramsay lui avait clairement fait savoir la raison pour laquelle il l’amenait avec lui : il ne voulait rater aucun moment pouvant l’amener à concevoir un héritier. Peu lui importait le danger dans lequel il mettait son épouse. Geneva voyait maintenant clair et elle se doutait que, une fois qu’il aurait terminé de l’utiliser, il se débarrasserait d’elle sans remords. Depuis la mort de Brandon et Bëor, la jeune femme ne voyait plus de raison de rester auprès de Ramsay. Un plan de fuite avait commencé à se dessiner dans son esprit, mais la bonne occasion et une bonne dose de courage allaient devoir être de la partie si elle ne souhaitait pas échouer et probablement y laisser sa vie…
***
Les blessés avaient été nombreux et la journée qui venait de se terminer avait été particulièrement dure pour la jeune femme. Elle s’était réveillée, pour le troisième matin de suite, avec une nausée tenace et des étourdissements. Elle n’en était plus à sa première grossesse et, même si chacune avait eu ses différences, elle ne pouvait pas se tromper sur l’état dans lequel elle était…
Quand elle rentra enfin dans sa tente, à la fin de sa journée, Geneva n’avait même plus la force de retirer ses vêtements boueux. Elle se laissa simplement tombée sur son lit et, en quelques secondes à peine, elle rejoint les bras de morphée.
Son sommeil ne dura malheureusement pas. Walton, l’un des fidèles hommes de Ramsay, entra sans s’annoncer et réveilla la blonde en lui secouant vigoureusement l’épaule.
« Lord Bolton veut vous voir, Lady Geneva… » Le ton de l’homme était froid et distant, sans aucune compassion pour l’épouse de son seigneur.
Celle-ci mit un moment à réaliser où elle se trouvait. Elle se releva lentement en se frottant les yeux, tentant tant bien que mal de rassembler ses idées. Quand son regard courroucé rencontra celui de l’homme qui l’avait sorti de son sommeil, elle ne put rien y lire d’autre que de l’indifférence. La jeune femme se leva après avoir laissé échapper un soupire, puis suivi Walton jusqu’à l’endroit où se trouvait son époux. Que pouvait-il bien lui vouloir? Assouvir ses plus bas instincts, probablement…
Le teint blême de fatigue et le regard cerné, Geneva fit son entrée dans la tente de Ramsay. Celui-ci lui tournait le dos et semblait analyser les cartes s’étalant devant lui. La jeune femme s’approcha davantage, toussotant doucement afin de faire connaître sa présence.
« Vous m-m’avez fait de-demander? »
Quand elle rentra enfin dans sa tente, à la fin de sa journée, Geneva n’avait même plus la force de retirer ses vêtements boueux. Elle se laissa simplement tombée sur son lit et, en quelques secondes à peine, elle rejoint les bras de morphée.
Son sommeil ne dura malheureusement pas. Walton, l’un des fidèles hommes de Ramsay, entra sans s’annoncer et réveilla la blonde en lui secouant vigoureusement l’épaule.
« Lord Bolton veut vous voir, Lady Geneva… » Le ton de l’homme était froid et distant, sans aucune compassion pour l’épouse de son seigneur.
Celle-ci mit un moment à réaliser où elle se trouvait. Elle se releva lentement en se frottant les yeux, tentant tant bien que mal de rassembler ses idées. Quand son regard courroucé rencontra celui de l’homme qui l’avait sorti de son sommeil, elle ne put rien y lire d’autre que de l’indifférence. La jeune femme se leva après avoir laissé échapper un soupire, puis suivi Walton jusqu’à l’endroit où se trouvait son époux. Que pouvait-il bien lui vouloir? Assouvir ses plus bas instincts, probablement…
Le teint blême de fatigue et le regard cerné, Geneva fit son entrée dans la tente de Ramsay. Celui-ci lui tournait le dos et semblait analyser les cartes s’étalant devant lui. La jeune femme s’approcha davantage, toussotant doucement afin de faire connaître sa présence.
« Vous m-m’avez fait de-demander? »
DRACARYS
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Derrière le monstre
Ramsay Bolton & @Geneva Bolton - Crains le blâme plus que le danger. Les méchants doivent redouter la fin de leur vie, et les gens de bien ne doivent craindre que de vivre sans honneur.
Isocrate
⋆ ⋆ ⋆ ⋆ Isocrate
Le Nord semblait être frappé de tous les côtés. L’hiver était présent, durcissant les conditions de vie de tous, mais pas au point de troubler les nordiens de pure souche. Puis, il y avait eu cette arrivée massive de sauvageons, poussant ainsi le Nord à la guerre en des temps qui ne s’y prêtaient pas. Ramsay avait pris les armes, pour protéger ses terres, mais aussi pour troubler un peu plus ses voisins. Il pillait les paysans, les assassinés, tout cela impunément et sans aucune pitié. Le seigneur de Fort-Terreur se montrait encore plus redoutable avec les sauvageons, qu’il traitait avec une redoutable violence et sans aucune considération. Pour lui, ces êtres étaient des animaux et il les traitait ainsi, leur retirant toute humanité dans la mort.
Toutefois, les sauvageons c’était une chose, mais là, Ramsay venait de recevoir une nouvelle encore plus grave de Tour Ombreuse. Des Marcheurs Blancs, créatures légendaires, présentes dans toutes les histoires pour faire peur aux petits avant de s’endormir étaient aux portes de Westeros. Ramsay accusait le coup. Lui aussi avait entendu parler de ces créatures de glace qui lors de la Longue Nuit avaient terrorisé les Sept Couronnes. Il savait que la menace était dangereuse. Il savait qu’ils étaient tous foutus. Il aurait pu nier la nouvelle, ne pas y croire, mais les hommes de Tour Ombreuse n’étaient pas des idiots, ils n’enverraient pas des corbeaux si la menace n’était pas importante. De plus, Ramsay était du Nord, il ne pouvait pas croire que ces légendes étaient fausses. Quelle attitude adopter face à cette situation, dans son esprit tout était incertain. Il regardait ses cartes. Il se demandait combien de temps les créatures mettraient à franchir le mur et donc à atteindre Fort-Terreur. Quelle décision le jeune loup allait-il prendre ? Fuir pourrait être une solution, mais Ramsay avait le Nord dans le sang, il était impensable de fuir dans le Sud.
L’homme avait fait demander son épouse auprès de lui. Il n’entendit même pas son arrivée, tant il était absorbé par ses cartes. Elle se racla la gorge et signala sa présence auprès de lui.
“ Tenez, lisez ceci.” Répondit Ramsay tout en prenant la lettre provenant de Tour Ombreuse qui se trouvait sur la table et en la tendant à Geneva. Il la regarda pendant sa lecture. La lettre était brève, écrite à la hâte, démontrant que la situation était désespérée.
“ Qu’en pensez-vous ?” Demanda cette fois-ci Ramsay à son épouse. C’était bien la première fois qu’il lui demandait son avis. Le brun ne savait pas pourquoi, mais pour une fois il voulait entendre de la bouche de sa femme ce qu’elle pensait d’une situation. Il savait son épouse sage et instruite, elle aussi a dû entendre parler des marcheurs blancs, peut-être que pour une fois elle saura se montrer utile.
Toutefois, les sauvageons c’était une chose, mais là, Ramsay venait de recevoir une nouvelle encore plus grave de Tour Ombreuse. Des Marcheurs Blancs, créatures légendaires, présentes dans toutes les histoires pour faire peur aux petits avant de s’endormir étaient aux portes de Westeros. Ramsay accusait le coup. Lui aussi avait entendu parler de ces créatures de glace qui lors de la Longue Nuit avaient terrorisé les Sept Couronnes. Il savait que la menace était dangereuse. Il savait qu’ils étaient tous foutus. Il aurait pu nier la nouvelle, ne pas y croire, mais les hommes de Tour Ombreuse n’étaient pas des idiots, ils n’enverraient pas des corbeaux si la menace n’était pas importante. De plus, Ramsay était du Nord, il ne pouvait pas croire que ces légendes étaient fausses. Quelle attitude adopter face à cette situation, dans son esprit tout était incertain. Il regardait ses cartes. Il se demandait combien de temps les créatures mettraient à franchir le mur et donc à atteindre Fort-Terreur. Quelle décision le jeune loup allait-il prendre ? Fuir pourrait être une solution, mais Ramsay avait le Nord dans le sang, il était impensable de fuir dans le Sud.
L’homme avait fait demander son épouse auprès de lui. Il n’entendit même pas son arrivée, tant il était absorbé par ses cartes. Elle se racla la gorge et signala sa présence auprès de lui.
“ Tenez, lisez ceci.” Répondit Ramsay tout en prenant la lettre provenant de Tour Ombreuse qui se trouvait sur la table et en la tendant à Geneva. Il la regarda pendant sa lecture. La lettre était brève, écrite à la hâte, démontrant que la situation était désespérée.
“ Qu’en pensez-vous ?” Demanda cette fois-ci Ramsay à son épouse. C’était bien la première fois qu’il lui demandait son avis. Le brun ne savait pas pourquoi, mais pour une fois il voulait entendre de la bouche de sa femme ce qu’elle pensait d’une situation. Il savait son épouse sage et instruite, elle aussi a dû entendre parler des marcheurs blancs, peut-être que pour une fois elle saura se montrer utile.
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Derrière le monstre
An 302 | Lune 11 | Semaine 1
@Ramsay Bolton & Geneva Bolton
Dès que Ramsay fut conscient de sa présence, il se retourna en lui tendant un bout de papier.
« Tenez, lisez ceci. »
Le ton était distant. Son époux semblait tellement aspiré par ses pensées qu’il ne la regarda qu’à peine lorsqu’elle se saisit de la missive pour en déchiffrer l’écriture.
La calligraphie couchée sur le parchemin était tout sauf ordonnée. Le message avait manifestement été rédigé à la hâte et les quelques lignes qui s’y trouvaient démontraient qu’il avait fallu aller à l’essentiel.
Les mots « marcheurs blancs », « fuir » et « péril » captèrent particulièrement l’attention de la lady. Elle fronça d’abord les sourcils d’incompréhension. La missive ne faisait aucunement mention de la menace sauvageonne qu’ils étaient venus combattre, mais faisait plutôt allusion à un danger bien plus sérieux.
« Qu’en pensez-vous ? »
Geneva leva les yeux du bout de papier et trouva le regard de son époux. Le silence s’étira pendant quelques secondes. Ramsay venait-il de lui demander son opinion? Était-il à ce point désespéré pour se tourner vers elle pour des conseils? N’était-elle pas simplement bonne à produire un héritier à la maison Bolton, tel qu’il prenait souvent plaisir à le lui rappeler?
« J-Je… »
Le regard de Geneva se durcit alors qu’elle réussit à reprendre contenance.
« Je crois qu-qu’il reste encore b-beaucoup de travail à faire. Les sauvageons s-sont encore nombreux sur nos terres. Toutefois, je c-crois aussi qu’il vaudrait m-mieux prendre ces avertissements au sérieux et nous diriger un-un peu plus vers l-le sud, question de j-joindre les forces du Nord et d’être en m-meilleure position si »
Geneva fit une courte pause pour se reprendre. Pas si…
« Plutôt… q-quand les marcheurs blancs seront l-là. »
Elle n’arrivait pas à croire qu’elle avait pu prononcer ces mots et véritablement les croire. Mais la missive ne laissait pas de place à l’interprétation : les marcheurs blancs existaient bel et bien et ils se dirigeaient dans leur direction.
Geneva prit une grande inspiration, comme frappée par tout ce qu’un tel danger impliquait. Sans même s’en rendre compte, elle avait porté sa main droite à son ventre en un geste protecteur dérisoire. Elle posa à nouveau un regard inquiet sur son époux.
« Mais, je s-suppose que votre i-idée était d-déjà faite, n’est-ce pas? »
Sans aucun doute que Ramsay n’avait pas réellement attendu sa réponse pour définir le cours de ses actions à venir…
DRACARYS