Une question de religion - PV Azilys
Invité
Informations
Personnage
Badges
Azilys Serrett & Jorah Mormont
An 302, lune 9, début semaine 1
Son départ imminent, il ne restait plus qu’à l’Ours une seule tâche avant de prendre la route : prier les Anciens de l’accompagner dans son périple. Il en avait connu des plus longs, et des plus dangereux, certes. Pour autant, la route serait longue d’une lune et il ignorait toujours ce qui l’attendait au bout du chemin. Quel accueil il recevrait alors. Et il serait mentir de dire qu’il ne le redoutait pas. Il était encore tôt, et la pénombre précédent l’aube recouvrait encore Corneilla. Les jours étaient si courts à présent qu’ils étaient obligés de vivre une bonne partie de leur journée dans l’obscurité. Sa cape de fourrure sur les épaules, ses affaires attachées à son destrier, il prit la direction du Bois Sacré. Une fois sous le couvert des arbres, dans le silence du matin, seulement brisé par les frémissements du vent, il attacha l’animal à un arbre et le flatta d’une caresse à l’encolure. Puis, il s’enfonça plus encore pour y retrouver le Barral.
Dire qu’il fut surpris d’y croiser quelqu’un serait un euphémisme. La vue d’une silhouette féminine le fit se stopper à la lisière des arbres. Silencieux, afin de ne point troubler le recueil de cette personne, son regard tenta de percer l’obscurité afin de l’identifier. Lady Sansa était-elle victime d’une insomnie l’ayant poussé à se lever à l’aube pour prier ? Il n’avait à sa connaissance croisé aucune autre femme en ce lieu depuis son arrivée, hormis les invités du mariage provenant du Nord ou quelques domestiques. Après tout, la Princesse et Lady Marianne priaient les Septs et cette dernière ne sortirait de toute façon pas dans le froid au vue de son état. Son regard se fit plus affûté mais la coiffure et la qualité des tissus constituant la tenue de l’inconnue lui ôtèrent rapidement cette idée. Finalement, ses pensées firent germer dans son esprit une idée quant à son identité, bien qu’il s’interrogea sur sa présence, en ce lieu, à une heure aussi précoce.
Alors qu’il l’observait toujours, essayant de confirmer son intuition à l’aide des lueurs de la lune, l’immobilisme de la Lady cessa et il la vit lever la main. Curieusement, cette dernière la porta à l’écorce de l’arbre et l’en frappa comme elle aurait frappé à une porte. Un instant interloqué, Jorah finit par s’avancer et sortir du couvert des arbres.
« Lady Serrett ? »
Plus proche, il put ainsi la reconnaître. Ainsi, c’était bien elle. Bien qu’il se soit montré fort occupé, et préoccupé, ces deux dernières lunes, Jorah n’ignorait pas l’arrivée de la Lady de Montargent quelques jours plus tôt. Cette dernière, cousine de Lady Marianne, semblait venue pour accompagner la lady de Castel-Bois dans l’épreuve qu’elle vivrait bientôt, à savoir la naissance de l’enfant qu’elle portait. Il n’avait encore jamais eut de réel contact avec la jeune femme, hormis ceux qu’elle avait eu avec la Princesse, d’autant que ses préoccupations étaient tout autre ces derniers jours. Il lui avait fallu boucler les derniers préparatifs de son voyage et s’assurer que sa Dame serait protégée comme il le convenait. Aussi avait-il été peu présent. Il l’avait pourtant assez aperçu pour la reconnaître en cet instant.
La saluant respectueusement comme le voulait son rang, d'une petite révérence, il l’observa. Qu’était-elle en train de faire ? Il l’ignorait. Et son interrogation devait très certainement se lire sur ses traits bien qu’il ne se serait aucunement permit de lui demander des comptes à ce sujet. Jetant un rapide coup d’œil à l’arbre sacré, comme pour tenter de déchiffrer ses intentions, il reporta rapidement le regard sur la jeune Lady.
« Je suis surpris de vous voir ici de si bon matin. J’espère ne pas vous déranger, je passais seulement me recueillir avant mon départ. » expliqua-t-il avant de reprendre sans pouvoir s'en empêcher, « J’ignorais que les Seigneurs de l’Ouest éprouvait un quelconque intérêt pour les Anciens Dieux. »
Une moyen détourné de comprendre ce qu’elle faisait là. Et surtout, pourquoi elle frappait l’Arbre Sacré comme ci une porte secrète y était dissimulée. Drôle de mœurs qu’on parfois les Andals quand il s’agit de la culture des Premiers Hommes ...
Dire qu’il fut surpris d’y croiser quelqu’un serait un euphémisme. La vue d’une silhouette féminine le fit se stopper à la lisière des arbres. Silencieux, afin de ne point troubler le recueil de cette personne, son regard tenta de percer l’obscurité afin de l’identifier. Lady Sansa était-elle victime d’une insomnie l’ayant poussé à se lever à l’aube pour prier ? Il n’avait à sa connaissance croisé aucune autre femme en ce lieu depuis son arrivée, hormis les invités du mariage provenant du Nord ou quelques domestiques. Après tout, la Princesse et Lady Marianne priaient les Septs et cette dernière ne sortirait de toute façon pas dans le froid au vue de son état. Son regard se fit plus affûté mais la coiffure et la qualité des tissus constituant la tenue de l’inconnue lui ôtèrent rapidement cette idée. Finalement, ses pensées firent germer dans son esprit une idée quant à son identité, bien qu’il s’interrogea sur sa présence, en ce lieu, à une heure aussi précoce.
Alors qu’il l’observait toujours, essayant de confirmer son intuition à l’aide des lueurs de la lune, l’immobilisme de la Lady cessa et il la vit lever la main. Curieusement, cette dernière la porta à l’écorce de l’arbre et l’en frappa comme elle aurait frappé à une porte. Un instant interloqué, Jorah finit par s’avancer et sortir du couvert des arbres.
« Lady Serrett ? »
Plus proche, il put ainsi la reconnaître. Ainsi, c’était bien elle. Bien qu’il se soit montré fort occupé, et préoccupé, ces deux dernières lunes, Jorah n’ignorait pas l’arrivée de la Lady de Montargent quelques jours plus tôt. Cette dernière, cousine de Lady Marianne, semblait venue pour accompagner la lady de Castel-Bois dans l’épreuve qu’elle vivrait bientôt, à savoir la naissance de l’enfant qu’elle portait. Il n’avait encore jamais eut de réel contact avec la jeune femme, hormis ceux qu’elle avait eu avec la Princesse, d’autant que ses préoccupations étaient tout autre ces derniers jours. Il lui avait fallu boucler les derniers préparatifs de son voyage et s’assurer que sa Dame serait protégée comme il le convenait. Aussi avait-il été peu présent. Il l’avait pourtant assez aperçu pour la reconnaître en cet instant.
La saluant respectueusement comme le voulait son rang, d'une petite révérence, il l’observa. Qu’était-elle en train de faire ? Il l’ignorait. Et son interrogation devait très certainement se lire sur ses traits bien qu’il ne se serait aucunement permit de lui demander des comptes à ce sujet. Jetant un rapide coup d’œil à l’arbre sacré, comme pour tenter de déchiffrer ses intentions, il reporta rapidement le regard sur la jeune Lady.
« Je suis surpris de vous voir ici de si bon matin. J’espère ne pas vous déranger, je passais seulement me recueillir avant mon départ. » expliqua-t-il avant de reprendre sans pouvoir s'en empêcher, « J’ignorais que les Seigneurs de l’Ouest éprouvait un quelconque intérêt pour les Anciens Dieux. »
Une moyen détourné de comprendre ce qu’elle faisait là. Et surtout, pourquoi elle frappait l’Arbre Sacré comme ci une porte secrète y était dissimulée. Drôle de mœurs qu’on parfois les Andals quand il s’agit de la culture des Premiers Hommes ...
- code by lilie -
Invité
Informations
Personnage
Badges
Azilys Serrett & Jorah Mormont
An 302, lune 9, début semaine 1
La respiration d'Humfrey à ses côtés, troublait sa paix. Les yeux grands ouverts, le Paon d'argent avait toujours l'habitude de se lever tôt pour vaquer à ses occupations, mais si elle se levait, qu'est-ce qu'elle aurait à faire en cet endroit ?! Azilys était piégé dans son lit, auprès d'un homme, qui à ce moment précis, elle aurait souhaité le piquer avec une aiguille pour que lui aussi arrête de dormir et l'occupe. Il servait vraiment à rien. Des minutes passèrent et cela lui semblait êtres des heures, elle décida finalement de se lever et fit bien gaffe d'avoir le pied lourd, mais que neni, cela ne réveilla pas Humfrey. Elle était bien trop fière pour le secouer pour le réveiller, cela serait prouvé qu'elle avait besoin de lui, alors que là, c'était seulement l'ennui qui lui soufflait d'agir ainsi. Elle eut beaucoup moins de scrupules pour sa servante, Azilys voulait que celle-ci la prépare, et comme sa maîtresse, celle-ci avait l'habitude de se lever très tôt. Une fois habillée et restaurée, la Serrett se balada dans le couloir, croisant quelques serviteurs, mais personne de bien intéressant et c'est à ce moment qu'une idée vint à germer dans son esprit.
À cette heure, personne ne viendrait à remarquer sa présence dans le bois sacré. Azilys était au final assez curieuse par cet endroit, mais en même n'osait s'y afficher, qu'est-ce que les gens penseraient si on la trouvait dans un tel lieu. Il était hors question qu'on vienne à la lier à cette religion. Demandant à sa servante de faire le guet et d'imiter le bruit de la corneille si quelqu'un venait à venir. Elle avait bien pensé au Paon, mais il n'y en avait surement pas un dans cet endroit, la corneille correspondait mieux. Lanterne à la main, sa cape chaude la recouvrait, elle se retrouvait en pleine expédition dans ce bois, regardant arbre par arbre, celui qui serait d'après les sauvages liés à leurs dieux et finalement, il fut facile à trouver, c'est vrai qu'il avait quelques choses de plus. Plus grande, plus imposante, posant sa lanterne au sol. Elle s'approcha davantage de lui, ce lieu était quand même bien flippant, puis il avait donné un visage à cet arbre. Le pauvre, il n'avait peut-être pas demandé d'être blessé de la sorte, pour dire, il saignait encore. C'était vraiment des barbares ses adeptes. Là, un questionnement vint à la perturber, les arbres s'étaient de la sève normalement qui coulait, pas du sang, est-ce qu'il y avait une trappe où des serviteurs venaient y déposer du sang pour donner cet effet ou bien, cela venait-il vraiment des dieux. Pour chercher une preuve, elle vint à frapper sur l'écorce, bon, cela ne sonnait pas creux, mais en même temps, il n'eut pas plus de réponses des anciens dieux
« Lady Serrett ? »
Là, ce fut le sursaut, ces dieux du malheur, venaient-ils de lui parler ? Comment connaissaient-ils son nom ? Finalement, le soulagement prit place, ce n'était qu'un homme fait de chair et de sang. Bon, elle était bien incapable de dire si elle l'avait déjà croisé, si cela était le cas, il devait s'agir d'un homme de second plan, autrement, elle aurait reconnu son visage.
« Je suis surpris de vous voir ici de si bon matin. J’espère ne pas vous déranger, je passais seulement me recueillir avant mon départ. J’ignorais que les Seigneurs de l’Ouest éprouvait un quelconque intérêt pour les Anciens Dieux. »
Elle qui ne voulait pas être repérée dans un tel endroit, c'était loupé. Est-ce que son idiote de servante ne savait pas quel bruit faisait une corneille ?! Elle allait devoir demander à Albion de donner des cours à sa servante. S'éloignant de l'arbre, elle se tenait bien droite et reprit sa lanterne dans sa main et ainsi éclaira le visage de l'homme. Non, il lui disait vraiment rien. Pour le coup, prise sur le fait, elle n'allait certainement pas faire semblant d'avoir un intérêt pour cette religion.
- Intérêt est un grand mot, curiosité me semble plus appropriée. Je voulais voir de mes yeux, ce qui pousse les hommes à penser qu'un arbre les relie à leurs dieux.
Reportant un regard vers l'arbre, réellement, elle n'y trouvait rien de bien fabuleux, flippant était le mot qui lui collait mieux, ou bien souffrance. Cet arbre avait l'air de souffrir le calvaire.
- Est-il plus beau en été ? Quoique votre religion est liée à l'hiver non ? Moi qui pensais que leurs feuilles étaient éternelles. Preuve que les mestres devraient des fois sortir la tête des livres, car là, celui-ci me semble...bien dénudés.
Sa jumelle, lui avait bien montré des images d'un Barral dans leur enfance et elle était aussi certaine qu'il y avait des feuilles rouges, mais là, elle avait la preuve devant les yeux, pas de feuilles du tout.
- C'est quand même décevant, là où les Nordiens pourraient chercher du réconfort, de la beauté, se trouve face à...ça ! En même temps, ils doivent se contenter de peu !
À cette heure, personne ne viendrait à remarquer sa présence dans le bois sacré. Azilys était au final assez curieuse par cet endroit, mais en même n'osait s'y afficher, qu'est-ce que les gens penseraient si on la trouvait dans un tel lieu. Il était hors question qu'on vienne à la lier à cette religion. Demandant à sa servante de faire le guet et d'imiter le bruit de la corneille si quelqu'un venait à venir. Elle avait bien pensé au Paon, mais il n'y en avait surement pas un dans cet endroit, la corneille correspondait mieux. Lanterne à la main, sa cape chaude la recouvrait, elle se retrouvait en pleine expédition dans ce bois, regardant arbre par arbre, celui qui serait d'après les sauvages liés à leurs dieux et finalement, il fut facile à trouver, c'est vrai qu'il avait quelques choses de plus. Plus grande, plus imposante, posant sa lanterne au sol. Elle s'approcha davantage de lui, ce lieu était quand même bien flippant, puis il avait donné un visage à cet arbre. Le pauvre, il n'avait peut-être pas demandé d'être blessé de la sorte, pour dire, il saignait encore. C'était vraiment des barbares ses adeptes. Là, un questionnement vint à la perturber, les arbres s'étaient de la sève normalement qui coulait, pas du sang, est-ce qu'il y avait une trappe où des serviteurs venaient y déposer du sang pour donner cet effet ou bien, cela venait-il vraiment des dieux. Pour chercher une preuve, elle vint à frapper sur l'écorce, bon, cela ne sonnait pas creux, mais en même temps, il n'eut pas plus de réponses des anciens dieux
« Lady Serrett ? »
Là, ce fut le sursaut, ces dieux du malheur, venaient-ils de lui parler ? Comment connaissaient-ils son nom ? Finalement, le soulagement prit place, ce n'était qu'un homme fait de chair et de sang. Bon, elle était bien incapable de dire si elle l'avait déjà croisé, si cela était le cas, il devait s'agir d'un homme de second plan, autrement, elle aurait reconnu son visage.
« Je suis surpris de vous voir ici de si bon matin. J’espère ne pas vous déranger, je passais seulement me recueillir avant mon départ. J’ignorais que les Seigneurs de l’Ouest éprouvait un quelconque intérêt pour les Anciens Dieux. »
Elle qui ne voulait pas être repérée dans un tel endroit, c'était loupé. Est-ce que son idiote de servante ne savait pas quel bruit faisait une corneille ?! Elle allait devoir demander à Albion de donner des cours à sa servante. S'éloignant de l'arbre, elle se tenait bien droite et reprit sa lanterne dans sa main et ainsi éclaira le visage de l'homme. Non, il lui disait vraiment rien. Pour le coup, prise sur le fait, elle n'allait certainement pas faire semblant d'avoir un intérêt pour cette religion.
- Intérêt est un grand mot, curiosité me semble plus appropriée. Je voulais voir de mes yeux, ce qui pousse les hommes à penser qu'un arbre les relie à leurs dieux.
Reportant un regard vers l'arbre, réellement, elle n'y trouvait rien de bien fabuleux, flippant était le mot qui lui collait mieux, ou bien souffrance. Cet arbre avait l'air de souffrir le calvaire.
- Est-il plus beau en été ? Quoique votre religion est liée à l'hiver non ? Moi qui pensais que leurs feuilles étaient éternelles. Preuve que les mestres devraient des fois sortir la tête des livres, car là, celui-ci me semble...bien dénudés.
Sa jumelle, lui avait bien montré des images d'un Barral dans leur enfance et elle était aussi certaine qu'il y avait des feuilles rouges, mais là, elle avait la preuve devant les yeux, pas de feuilles du tout.
- C'est quand même décevant, là où les Nordiens pourraient chercher du réconfort, de la beauté, se trouve face à...ça ! En même temps, ils doivent se contenter de peu !
- code by lilie -