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Ce que la voix peut cacher, le regard le livre ft Edrick
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"Ce que la voix peut cacher, le regard le livre.”
Edrick & Alysane
“C'est parfois dans un regard, dans un sourire que son cachés les mots qu'on a jamais su dire.”
La succession des évènements avait été trop rapide pour elle. Le retour des filles, l’angoisse qui les avait prises toutes ensembles, les révélations de Dryn avec ses rêves de plus en plus évocateurs. Et puis le retour d’Edrick, son état, mais surtout sa révélation qui allait de pair avec les songes de son beau frère. Tout ceci avait été beaucoup trop rapproché pour l’Ourse. Il y avait eu beaucoup trop à gérer dans un temps imparti qu’elle n’avait pas été encore en mesure de prendre le temps pour se rappeler la réalité. Son seul but était celui de protéger son rouquin des menaces de tous. De lui conférer la paix nécessaire pour son bon rétablissement tout en délaissant le reste. Parce qu’elle tiendrait pour lui, comme lui avait pu le faire pour elle après cette tragédie devant laquelle il avait eu à assister. Alysane s’était isolée de tout. Désireuse de rester au chevet du père de ses enfants, mais surtout de son meilleur ami qu’elle ne pouvait plus quitter. Elle l’avait cru mort pendant plusieurs instants et lui en avait voulu pour lui avoir fait cela. Aussi, préférait-elle rester là. A ses côtés, silencieuse, concentrée sur sa respiration qui montrait aujourd’hui de biens meilleurs signes qu’il y avait de cela plusieurs jours. Elle n’avait toujours pas pleuré. Parce qu’elle ne le pouvait pas. Cela serait néfaste et inconcevable alors que Marthe avait besoin de force pour affronter le reste. Marthe, Joer, Benjen, Lydrick et Edrick méritaient bien plus une vraie Mormont que l’une de ces femmes qui s’apitoyaient sur leur sort. Sa mère n’était plus et était partie en d’affreuses circonstances et Alysane avait transformé sa peine en cette rage incontrôlable à l’égard des Bolton. Si elle n’avait pas eu sa famille, probablement aurait-elle pris son épée à deux mains et ses attirails pour se rendre elle-même à Fort-Terreur et en finir avec ce monstre. Peu lui importaient les histoires de politiques et autres affaires saugrenues, attendre l’avis du suzerain n’était pas son affaire à elle mais celle de Dacey. Pourtant, elle n’en faisait rien. Restait de marbre et continuait à agir à sa manière. S’isolant un peu plus, Alysane n’avait pas encore parlé à Lyanna depuis cette altercation. Pour l’heure, il lui fallait simplement avoir conscience que son ours se portait bien et était en sécurité. Et durant ce silence, l’Ourse se prend à songer au passé une fois encore. A lui accorder une importance capitale ou du moins à lui laisser le bénéfice du doute quand à des détails qu’elle n’avait pas conçu à l’époque. Elle parvenait à tout expliquer ou presque, et se réfugiait également devant le barral pour y trouver un répit supplémentaire. Les Anciens les mettaient à l’épreuve une fois de plus. Ils avaient choisi ce moment pour des raisons qui leur échappait encore, mais dont le temps finirait bien par le leur expliquer. Son rôle de mère était en train de lui échapper aussi. Alors qu’elle constatait à quel point Marthe souffrait, elle n’arrivait pas encore à aller de l’avant. Elle se détestait pour cela, et s’énervait à tout va pour se plonger dans son mutisme habituel. Le cercle n’en finissait pas, Alysane était encore le témoin qui ne pouvait pas changer la donne.
Un soupir las lui échappa, dégageant de cette buée réchauffée dont les cristaux s’empressèrent de radoucir pour la glacer. La jeune femme en profita pour se frotter le front. Pour essayer de rassembler ses esprits et conclure au plus vite ses élans d’en avant. A chaque fois, elle essayait. Mais il ne lui suffisait que d’un regard en direction de son rouquin pour que tout flanche et qu’elle s’isole à nouveau. Elle ne lui en voulait pas et ne lui tenait rigueur de rien, tant elle concevait la situation comme délicate. Elle s’en voulait envers elle-même. Envers ce choix qu’elle avait pu faire à ce moment donné alors que si elle s’y était rendue peut-être les choses auraient pu être différentes. Ce qui est fait est fait. Elle le savait très bien et pourtant, elle n’arrivait pas à en juger autrement. Sa seule consolation résidait dans le fait que les Anciens avaient surement accueilli sa mère pour la ramener auprès de Grizzly. Que tous les deux profitaient de ces instants qu’ils n’avaient que trop peu partagés et qu’ils veillaient sur elles. Pour cela, Alysane osait voir le meilleur. Et sans doute était-ce fait qui la rappelait à l’ordre à chaque fois pour s’en sortir. Surement d’ailleurs. « Alysane. » la voix bien connue du Mestre Ormund l’obligeait à sortir de ses pensées pour se concentrer sur sa venue. « Il vient de se réveiller. » Cet échange fut bref mais pourtant, l’ampleur de ce dernier était forte. La jeune femme acquiesça d’un signe de tête sans dire mot de plus et commençait à se diriger vers la cabane. « Marthe est avec lui. » Ces mots l’arrêtèrent nets, l’obligeant à fixer son regard sur un point précis. Elle savait qu’ils avaient besoin d’être seuls tous les deux, de fait, l’Ourse se contenta d’attendre sans dire mot de plus. Sans taper du pied, sans même laisser entendre son agacement à ce sujet, tout son comportement laissait nettement comprendre qu’elle n’allait pas bien et qu’on ne la reconnaissait pas. Seuls ses zygomatiques demeuraient visibles et se dessinaient sur le haut de sa mâchoire au moment où elle se crispait. Elle attendit peut être deux heures, la neige s’accrochait sur cette fourrure qu’il lui avait offerte peu avant la naissance de Lydrick. Cette fourrure qu’elle serrait fermement entre ses doigts pour se rappeler de sa chaleur.
Et puis, elle finit par franchir la distance qui les séparait et pénétra la cabane. Toujours aussi silencieuse, elle attendit que le père et la fille aient finit de sceller leurs retrouvailles. Rapportant du bouillon dans un pot, la jeune femme finit par pénétrer la chambre sans un mot. Elle était heureuse de le voir ainsi réveiller mais il persistait ce sentiment de culpabilité qui l’empêchait de sourire. Il lui paraissait irréel. Un peu comme les songes de Dryn dont elle ne voulait plus entendre parler mais pourtant, il était là. Et il la regardait comme s il venait de la découvrir, probablement de ce même regard qu’elle lui renvoyait également. Alysane finit par rapprocher un tabouret et ce bruyamment, faisant probablement exprès de le faire traîner sur le bois. Avant de s’installer et de chercher de ce bouillon à l’aide de la cuillère pour la lui tendre. « T’savais qu’tu rotes en d’rmant. » furent les premiers mots qu’elle parvint à lui prononcer. Des mots qui ne voulaient rien dire mais qui pourtant révélaient combien elle avait pu l’observer et combien elle s’était inquiétée pour lui. D’ailleurs, par crainte de voir son rêve lui échapper, elle ne le regardait pas. Elle préférait au contraire porter toute son attention sur la cuillère.
(c) DΛNDELION
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Je profitais du petit moment avec Marthe avant de lui faire un dernier bisou pour la laisser partir. Je passais une main dans ses cheveux avant de l’observer et de m’adosser aux oreillers avec un soupir fatigué. J’observais les bandages de mon torse sans rien dire avant de relever la tête. Alysane. Je ravalais vite mes larmes de la voir. Par tous les dieux… Si elle savait à quel point elle m’avait permis de revenir en vie… Si elle savait à quel point je m’en voulais de ne pas avoir ramené sa mère… Tout ce que je voulais dire se bloqua dans ma gorge… Elle était tellement magnifique. Elle m’avait tellement manqué également. J’avais l’impression… que c’était la première fois que je la voyais. Je la détaillais alors qu’elle s’approchait de moi. Je grimaçais quand elle traîna le tabouret au sol. Je n’aimais pas ce son et elle le savait. Je tendis tout doucement la main pour lui caresser la joue et m’assurer qu’elle était bien là. Je souris à sa remarque et me penchais pour boire son bouillon.
« Ouais et toi tu ronfles. »
Je m’étais imaginé un milliard de retrouvailles, mais ces dernières étaient les meilleures que j’aurais pus rêver. Nous nous taquinant comme si tout était normal… Rien n’était normal… Elle ne me regardait pas. Je touchais tout doucement sa joue du bout des doigts. J’eus un sursaut à sa chaleur et retirais ma main comme-ci elle m’avait brûlé. Elle était bien là. Elle était réelle… La chaleur du bouillon me brûla presque le ventre… Mais c’était bien la chaleur d’Alysane que mes doigts réclamaient. Je tendis à nouveau la main pour lui toucher la joue… J’avais peur qu’elle m’en veuille comme Lyanna. Elle ne me regardait pas, elle regardait sa cuillère. Je laissais mon bras retomber sur le lit et j’observais le bouillon… C’était… étrange comme moment. Je baissais les yeux sur mes genoux. Je ne savais pas quoi dire d’autre. Je n’osais même pas un « Tu m’as manqué » ou quelque chose dans ce goût-là. J’avalais ma salive pour souffler :
« Merci. »
Pour le bouillon… Pour… tout… Pour m’avoir aidé sans le savoir ? J’en savais rien.
« Ouais et toi tu ronfles. »
Je m’étais imaginé un milliard de retrouvailles, mais ces dernières étaient les meilleures que j’aurais pus rêver. Nous nous taquinant comme si tout était normal… Rien n’était normal… Elle ne me regardait pas. Je touchais tout doucement sa joue du bout des doigts. J’eus un sursaut à sa chaleur et retirais ma main comme-ci elle m’avait brûlé. Elle était bien là. Elle était réelle… La chaleur du bouillon me brûla presque le ventre… Mais c’était bien la chaleur d’Alysane que mes doigts réclamaient. Je tendis à nouveau la main pour lui toucher la joue… J’avais peur qu’elle m’en veuille comme Lyanna. Elle ne me regardait pas, elle regardait sa cuillère. Je laissais mon bras retomber sur le lit et j’observais le bouillon… C’était… étrange comme moment. Je baissais les yeux sur mes genoux. Je ne savais pas quoi dire d’autre. Je n’osais même pas un « Tu m’as manqué » ou quelque chose dans ce goût-là. J’avalais ma salive pour souffler :
« Merci. »
Pour le bouillon… Pour… tout… Pour m’avoir aidé sans le savoir ? J’en savais rien.
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"Ce que la voix peut cacher, le regard le livre.”
Edrick & Alysane
“C'est parfois dans un regard, dans un sourire que sont cachés les mots qu'on a jamais su dire.”
Rien ne changeait d’une certaine manière et pourtant, il suffit de s’intéresser aux détails pour constater que tout était différent. Le silence, qui d’ordinaire accompagnait les gestes des insulaires était devenu pesant. Lourd de ce sens qu’il signifiait tant il reflétait cette aspiration au deuil qu’il fallait franchir. Le temps devait faire son effet. Elles le savaient toutes et pourtant, la nostalgie les habitait un peu plus chaque jour, leur conférant l’idée que ce temps était trop long. Oui il l’était. Parce qu’elles commençaient à entrevoir l’avenir d’une certaine manière mais surtout elles prenaient chacun conscience à leur rythme que plus rien ne pourrait être comme cela l’avait été. Il fallait prendre de nouvelles marques, effectuer de nouvelles tâches qui deviendraient ainsi des habitudes et des preuves supplémentaires de leur ténacité face à l’adversité. Les Ourses pleuraient toutes en silence, désireuses de dévoiler aux yeux de tous qu’elles tenaient. Qu’elles faisaient honneur à celle qui leur avait inculqué ces valeurs de survie. Néanmoins, la tristesse demeurait. Dévoilant des caractères pour chacune, en rappelant d’autres pour Dacey et Alysane, par exemple. Le rôle d’aînée n’avait pas qu’à s’imposer à Dacey, Alysane était à même de pouvoir prendre le relai d’autant plus que le rôle de Seigneur surplombait ses épaules d’autant plus. Aussi, se voyait-elle encline à vouloir la soulager d’un point de vue sororité par exemple, ou même dans son rôle de mère si jamais les caprices de Maeve lui étaient trop explosifs en vue de la situation. L’Ourse n’en devenait que plus protectrice envers ses enfants également. Même si son silence ne permettait de couvrir les effusions de sentiments de tous, il n’en restait pas moins qu’elle désirait les préserver de cette réalité. Elle tenait. Pareille à sa mère, prête à s’oublier pour les personnes auxquelles elle tenait. Parce qu’elle n’était pas de celles qui se laissaient abattre, mais surtout parce qu’elle ne désirait en rien véhiculer une image erronée de feu Maege Mormont. Marthe avait besoin d’une mère solide, tout comme Edrick avait également besoin d’un soutien sans faille. Elle savait à quel point son état devait surement l’amener à croire qu’il n’était bon à rien parce qu’il avait failli à sa tâche. Mais selon l’ourse, il n’en était pas de cet ordre. Au contraire, selon la seconde fille de Maege, le rouquin avait bien agit. Acceptant le choix de son seigneur, préservant sa vie pour rapporter sa mémoire avec précision et fidélité. Il avait agi comme tout bon vassal, comme tout bon insulaire qui aimait son seigneur.
Pourtant l’inquiétude freinait tout chez elle. Ses craintes de la réalité lui rappelaient qu’il fallait toujours marquer des réserves quant au mieux. Tout était pareil pourtant tout paraissait si différent à présent qu’elle se trouvait à ses côtés. Bien sûr, elle se sentait heureuse de le savoir réveillé, de pouvoir constater que sa fatigue lui avait permis de partager un instant de tranquillité et de complicité avec leur fille aînée. Rien que cela parvenait à la rassurer d’une certaine manière. Mais il persistait cette gêne qui l’empêchait encore à aller de l’avant. Non pas en raison d’une quelconque culpabilité qu’elle infligerait à son compagnon, mais bien en raison de ce trop bien qui pourrait devenir tragique. Et si il était victime d’une hémorragie interne, et si il se voyait perdre l’ensemble de ses moyens d’un instant à l’autre ? Alysane avait besoin de maintenir le rêve par crainte de ne pas supporter la réalité. Voilà pourquoi, malgré la boutade partagée, malgré ce sentiment d’apaisement qui s’insufflait doucement dans son âme, elle ne put redresser son regard. Son Edrick avait besoin de force lui aussi. Et elle désirait la lui donner. « Faut bien qu’j’ronfle pour rapp’ler qu’je suis là ! » rétorqua t-elle avec parcimonie, mais surtout avec ce haussement d’épaules qu’on lui connaissait bien. L’évidence réapparaissait aux travers l’échange. Laissant ainsi place à la tendresse par le biais de cette caresse qu’il lui donnait. L’Ourse se laissa faire, ressentant par ce geste cette chaleur qui lui avait tant manqué. Mais pourtant, elle resta de marbre, sa cuillère plantée dans le bouillon, prête à se relever quand l’invitation serait comprise. Cet instant ne tarda pas, et déjà le froid lui revint en pleine face devant l’absence de la paume du rouquin sur sa joue.
« Tu m’dis merci par’qu’t’as rien dans l’ventre en fait. » Une moue espiègle imprégnait ses lèvres,lui faisant arquer ses sourcils timidement. Pourtant, elle avait compris le message, elle avait cerné le ton qu’il venait d’employer, mais son manque de tact et son incapacité à exprimer ses émotions se rappelaient à elle comme une claque qu’elle prenait en pleine figure. « T’vas d’voir prendre des forces pour les enfants. » Lui expliqua t-elle comme pour lui rappeler qu’ils avaient tous besoin de lui et qu’ils l’attendaient. « Et pour m’supporter aussi. » rajouta t-elle à demi-mot alors qu’elle lui présentait une nouvelle cuillérée à avaler. Cette fois, elle parvint à redresser son regard pour croiser le sien. Pour lui montrer à quel point elle était détruite de l’intérieur tout en dévoilant son effort d’affront à la réalité. Parce qu’elle était heureuse qu’il se soit réveillé. Mais surtout parce qu’elle avait compris à quel point il pouvait lui manquer.
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J’avais l’impression que la vie s’était suspendue depuis mon retour. Peut-être que ce n’était pas une impression. Peut-être que la vie de l’île aux ours s’était suspendue depuis l’annonce ? Je n’en savais rien… Peut-être que je ne voulais pas le savoir. Ne pas savoir que c’était ma faute si tout cela avait changé, si l’inquiétude avait pris place sur l’île. L’inquiétude et la colère accompagné du deuil. Ne pas savoir. Ne pas vouloir le savoir. Mais le savoir malgré tout… Le sentir au fond de sa chair que c’était sa faute au travers de l’ambiance, des regards… Il y avait tellement d’indices sur tout cela… Je supportais sans rien dire. Peut-être n’était-ce que moi qui voyais cela ainsi, ou pas. Je ne savais pas… C’était dur de se savoir coupable et de ne rien pouvoir changer. Je souris à la remarque d’Alysane. Savait-elle que c’était pas elle que j’avais trouvé la force de revenir ? Que malgré la distance, elle m’avait porté presque à elle seule ? Peut-être qu’elle s’en doutait ? Je ne savais pas réellement. Je souris à sa remarque.
« J’pas besoin d’t’entendre pour savoir qu’t’es là. »
Je la sentais près de moi, son odeur, sa chaleur… Tout ce qui me manquait dès que j’étais loin d’elle. Bien que j’aimais dormir dans ma grotte aussi, chacun son espace vitale. Mais là j’avais besoin d’elle près de moi. Je caressais tout doucement sa joue, mais elle ne semblait pas vouloir me regarder. Elle me haïssait comme Lyanna ? J’en avais l’impression… Tout en sachant que ce n’était pas ça. Sinon elle ne serait pas là… Alors… pourquoi ? M’en voulait-elle d’être rentrée ainsi ? Sans le corps de sa mère ? De ne pas avoir tenté de tuer l’écorché ? Je n’en savais rien. Mais il y avait quelque chose… Je souris un peu quand elle releva la tête. Je ne haussais pas les épaules. La plaie de la flèche était encore très douloureuse. Le métal était resté longtemps à sa place parce que je n’avais pas pu la retirer… Et la plaie s’était salement infecté. Tout comme la morsure de chien. Encore que… Moins la morsure du chien, puisque j’avais pu en partie la soigner. Je souris et la taquinais un peu.
« J’l’avoue. C’pas le meilleur que j’ai mangé, mais ça fait du bien. »
Je hochais la tête. Les enfants. Et elle. Surtout elle. Il fallait que je la soutienne de toute mon âme… Je croisais son regard en avalant sagement ma cuillère de bouillon… Et sa douleur me tordit le ventre à tel point que le bouillon resta coincé dans ma gorge. J’avalais difficilement le liquide et glissais tout doucement ma main sur la sienne. Je n’avais plus la peau brûlante de fièvre ou quoi, j’avais toujours la main forte, rien qu’un peu. J’enveloppais son autre main de la mienne et serrais tout doucement mes doigts autour des siens.
« Alysane… Je… J’ai tenu… J’ai réussi à revenir sur l’île… parce que je pensais à toi… Parce que ton souvenir… Me donnait la force. »
Je voulais juste qu’elle accepte de se laisser aller, qu’elle accepte aussi que je pouvais l’aider… Que j’étais là aussi pour elle… Je la regardais avec attention, souhaitant qu’elle accepte juste… de lâcher prise un instant, qu’elle accepte que je puisse l’aider, lui donner un peu de ma propre force.
« J’pas besoin d’t’entendre pour savoir qu’t’es là. »
Je la sentais près de moi, son odeur, sa chaleur… Tout ce qui me manquait dès que j’étais loin d’elle. Bien que j’aimais dormir dans ma grotte aussi, chacun son espace vitale. Mais là j’avais besoin d’elle près de moi. Je caressais tout doucement sa joue, mais elle ne semblait pas vouloir me regarder. Elle me haïssait comme Lyanna ? J’en avais l’impression… Tout en sachant que ce n’était pas ça. Sinon elle ne serait pas là… Alors… pourquoi ? M’en voulait-elle d’être rentrée ainsi ? Sans le corps de sa mère ? De ne pas avoir tenté de tuer l’écorché ? Je n’en savais rien. Mais il y avait quelque chose… Je souris un peu quand elle releva la tête. Je ne haussais pas les épaules. La plaie de la flèche était encore très douloureuse. Le métal était resté longtemps à sa place parce que je n’avais pas pu la retirer… Et la plaie s’était salement infecté. Tout comme la morsure de chien. Encore que… Moins la morsure du chien, puisque j’avais pu en partie la soigner. Je souris et la taquinais un peu.
« J’l’avoue. C’pas le meilleur que j’ai mangé, mais ça fait du bien. »
Je hochais la tête. Les enfants. Et elle. Surtout elle. Il fallait que je la soutienne de toute mon âme… Je croisais son regard en avalant sagement ma cuillère de bouillon… Et sa douleur me tordit le ventre à tel point que le bouillon resta coincé dans ma gorge. J’avalais difficilement le liquide et glissais tout doucement ma main sur la sienne. Je n’avais plus la peau brûlante de fièvre ou quoi, j’avais toujours la main forte, rien qu’un peu. J’enveloppais son autre main de la mienne et serrais tout doucement mes doigts autour des siens.
« Alysane… Je… J’ai tenu… J’ai réussi à revenir sur l’île… parce que je pensais à toi… Parce que ton souvenir… Me donnait la force. »
Je voulais juste qu’elle accepte de se laisser aller, qu’elle accepte aussi que je pouvais l’aider… Que j’étais là aussi pour elle… Je la regardais avec attention, souhaitant qu’elle accepte juste… de lâcher prise un instant, qu’elle accepte que je puisse l’aider, lui donner un peu de ma propre force.
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"Ce que la voix peut cacher, le regard le livre.”
Edrick & Alysane
“C'est parfois dans un regard, dans un sourire que sont cachés les mots qu'on a jamais su dire.”
Il y avait tant à dire et tant à taire. Tout lui paraissait paradoxal dans la mesure où la réalité avait énormément de mal à se confondre dans cet irréel. Les suppositions n’avaient de cesse de se juxtaposer les unes aux autres affligeant l’Ourse de ce défaut qu’on lui connaissait tant : son mutisme. Probablement insondable à cause de ce dernier, la mère ne savait par quel moyen se sortir de cette torpeur, si ce n’était fuir. Cependant cela ne lui était plus permis depuis bien longtemps. Les responsabilités de ses enfants le lui interdisaient et lui rappelaient combien ils avaient tous besoin d’elle. Aussi se raccrochait-elle à ce désir de tenir. D’oser braver l’inconsolable dans le but de l’estomper par le temps mais surtout par la patience qui lui faisait défaut elle aussi. Elle s’en pensait capable à mesure que les années lui rappelaient combien les siens ne l’avaient pas déçu, combien leurs courages étaient à même de survivre face à l’adversité. Et finalement qu’était-il pire que d’affronter ses propres craintes ? De se voir démunie face à un dessein qui, même anticipé, se révélait pourtant insurmontable. Mais elle tenait comme elle le pouvait. Et continuerait probablement à le faire malgré ses défaillances et ses maladresses pour longtemps. Parce que l’homme duquel elle restait à son chevet lui avait manqué et lui prouvait par ses agissements que le courage était la meilleure des armes. Le père de ses enfants reflétait un exemple que beaucoup se devraient de désirer suivre, tant sa dévotion envers sa patrie et son chef allait dans ce sens. Il avait survécu, réussi là où d’autres auraient échoués, et il lui était revenu à elle et à leurs enfants pour mieux participer à cet avenir qu’ils construiraient. Voici ce qu’elle pouvait entrevoir par delà ses retenues, ce dont elle était certaine malgré son silence et sa distance qui n’était pas naturels. Ses réflexions l’avaient mené là où probablement Lyanna s’était arrêtée en raison de sa colère, et elle comptait bien les lui partager à un moment où à un autre pour dédouaner son compagnon de tout ce qu’elle pouvait lui reprocher. Pourtant, persistait cette même retenue, l’isolant un peu plus, la plongeant dans ce doute de la réalité alors que les yeux de son compagnon cherchaient probablement à soutien dans les allures bourrues de la jeune femme. Leurs douleurs devaient probablement se ressemblaient pour beaucoup, mais leurs attitudes naturelles ne leur permettaient pas encore d’oser se croiser pour mieux se consoler. Alysane le soutenait à sa manière, en l’observant dans son sommeil, en le protégeant des moindres affronts que n’importe qui aurait pu lui faire. Sa colère l’avait emporté à bien des égards mais pourtant, elle avait toujours réussi à la calmer dès lors qu’elle s’installait à ses côtés et qu’elle le surveillait. La seconde fille de Maege Mormont avait changé en quelques heures, fait révélateur de ce deuil qu’elle tentait d’apaiser seule. Parce qu’il le fallait pour ses enfants, pour ses sœurs mais surtout pour Edrick qui lui rappelait qu’il n’avait pas changé. Dans d’autres circonstances, la jeune femme aurait sauté sur cette occasion pour renchérir les boutades, pour les pousser un peu plus vers les moqueries et ainsi rappeler qu’elle ne s’offensait de rien venant de lui. Mais pas aujourd’hui, pas en cet instant alors qu’il se réveillait à peine et qu’elle craignait que quelque chose ne le submerge. Au contraire, son silence terrait ses appréhensions, les enfouissaient un peu plus dans son mutisme et ce, malgré la joie qu’elle ressentait de l’entendre dans son naturel connu. Pour l’heure, Alysane n’y parvenait pas. Pour l’heure, elle préférait savoir que les retrouvailles qu’il connaissait lui redonnaient de la force, et elle espérait qu’il en avait été de cet ordre avec Marthe un peu plus tôt.
Les rappels à la réalité furent les forces grâce auxquelles elle se permettait d’aller de l’avant. Pour les enfants, pour lui. Alysane savait que ses recommandations toucheraient certainement le cœur du rouquin dès lors qu’elle usait de ceux qu’ils aimaient. Néanmoins, elle se laissa aller à lui partager pour quelques secondes à peine sa tristesse. Révélant ce regard qu’elle s’était abstenue de montrer à qui que ce soit depuis. Aveux du manque de son absence, mais surtout de cette part féminine que lui seul connaissait. Ses iris cherchaient simplement à retrouver cette habitude en retrouvant les siens. Prêts à s’y réfugier en silence pour recouvrer la force qu’il lui avait manqué. Elle se heurta à cette fatigue, propre aux suites d’un état alité, signe des douleurs passées qui se rappelleraient probablement à lui dans le futur également. Mais pourtant, persistait cette force qu’elle lui connaissait et qui réchauffait les élans rafraichis de son cœur pour lui prouver à quel point elle tenait à lui. Tous deux ne parvenaient à se sourire, pourtant, Alysane retrouvait ce même engouement quant à leurs retrouvailles dans le bleu de ses yeux. Elle avait tant envie de le serrer dans ses bras, de rapprocher cette distance pour lui prouver qu’elle ne le lâcherait plus. Mais ses intentions furent freinées par les révélations qui eurent pour effet de la déstabiliser. Elle avait beau savoir qu’il tenait à elle et qu’il l’aimait d’une certaine manière, la jeune femme n’était pas de celle qui savait gérer avec cette facette. « Parce que t’es un ours ! » préférait-elle engagée de ses révélations qui la touchaient plutôt qu’accepter ce fait. Il l’avait rendu fière parce que comme il le lui disait il avait tenu, mais il l’avait fait bien plus pour leurs enfants que pour elle. Pour ce peuple auquel il appartenait mais également pour cette famille dont il faisait parti à part entière. « J’t’aurai pas envoyé là bas, si j’avais su ça. J’sais qu’t’as bien agi et qu’t’as fais ce qu’elle voulait, mais j’aurai du prendr’ ta place. » Parce que c’était de cela qu’elle s’en voulait le plus. De lui avoir infligé un sort qu’il n’avait pas à endurer. « ç’aurait du êtr’moi. » répétait-elle alors qu’elle se mettait à souffler pour échapper cette douleur qui pesait son cœur et l’obligeait encore à regarder ailleurs.
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Lire la douleur dans les yeux de ceux qu’on aimait était bien pire que de souffrir soi-même. Je ne voulais pas voir Alysane avec cette douleur dans le regard… J’étais en quelque sorte responsable de cette douleur que je voyais à l’intérieur. J’étais le porteur de la nouvelle… Qu’est-ce que je ne donnerais pas pour remonter le temps, arriver plus tôt à Fort Terreur et décapiter chaque homme de là-bas, arracher les tripes à ce Rasmey et ramener la mère des ourses chez elle. Je n’avais pas pu. Tout ce que j’avais pu faire c’était la regarder mourir et voir dans son regard ces étincelles de liberté, de force et de courage. Cette fierté Mormont qui ne l’avait jamais quitté et qu’elle avait transmise à ses filles. Je la voyais dans Alysane, dans chacune des filles Mormont. Je m’en voulais de la voir côtoyer cette étincelle de douleur. Je clignais des yeux. Parce que j’étais un ours… Peut-être. Je n’en savais rien. Mais j’entendais autre chose dans la voix de ma compagne. J’entendais la douleur… Peut-être un peu de merci… Mais je n’en étais pas sûr. Je serrais juste tout doucement sa main sans rien dire.
Je l’écoutais sans rien dire. Elle se flagellait de mes souffrances… Je fermais les yeux une seconde pour ne pas craquer. Elle ne m’en voulait pas tout ça… Elle savait que je n’avais pas eu le choix… Mais moi je n’arrivais pas à me le pardonner. Être elle. Je lui pris le bouillon des mains pour le poser sur le sol avant de la tirer vers moi avec douceur. J’avais besoin d’elle contre moi… J’avais besoin de sa chaleur. Je ne devais pas craquer… Il fallait que je la soutienne. Je la serrais contre moi et enfouis mon visage dans ses chevelures. Je fermais étroitement les yeux… Est-ce qu’elle savait ? Est-ce qu’elle savait que j’aurais souffert d’un écorchage si c’était pour la protéger ? Est-ce qu’elle se doutait que cette scène était gravée dans mon esprit et quand ce n’était pas Maege qui mourrait, c’était elle ? Mes enfants, les autres Mormont ? Je lui soufflais à l’oreille :
« Jamais… Jamais… Jamais j’laisserais quelqu’un d’te faire du mal… J’prendrais toutes ces blessures encore c’pour te protéger. Alors dis plus jamais qu’tu voudrais être à ma place… Plus jamais ! J’peux pas supporter l’idée qu’on te fasse du mal… Et pourtant… Même sans l’vouloir… j’te fais du mal… »
Ma voix se brisa. Je lui avais fait du mal avec cette nouvelle… Et pourtant j’avais dû le faire. Je faisais souffrir tout le monde… Mais je ne pouvais pas faire autrement… Il avait fallut que je dise la vérité… Je la serrais encore davantage contre moi en cachant mon visage dans son cou en respirant son odeur comme un noyé reprenait son souffle. Je ne pouvais pas imaginer quelqu’un lui faire du mal, je la défendrais jusqu’à ma mort… Elle et mes enfants. Chacun de ses habitants de l’île. Je serais toujours là pour eux et pour les protéger… Il fallait que j’y arrive.
Je l’écoutais sans rien dire. Elle se flagellait de mes souffrances… Je fermais les yeux une seconde pour ne pas craquer. Elle ne m’en voulait pas tout ça… Elle savait que je n’avais pas eu le choix… Mais moi je n’arrivais pas à me le pardonner. Être elle. Je lui pris le bouillon des mains pour le poser sur le sol avant de la tirer vers moi avec douceur. J’avais besoin d’elle contre moi… J’avais besoin de sa chaleur. Je ne devais pas craquer… Il fallait que je la soutienne. Je la serrais contre moi et enfouis mon visage dans ses chevelures. Je fermais étroitement les yeux… Est-ce qu’elle savait ? Est-ce qu’elle savait que j’aurais souffert d’un écorchage si c’était pour la protéger ? Est-ce qu’elle se doutait que cette scène était gravée dans mon esprit et quand ce n’était pas Maege qui mourrait, c’était elle ? Mes enfants, les autres Mormont ? Je lui soufflais à l’oreille :
« Jamais… Jamais… Jamais j’laisserais quelqu’un d’te faire du mal… J’prendrais toutes ces blessures encore c’pour te protéger. Alors dis plus jamais qu’tu voudrais être à ma place… Plus jamais ! J’peux pas supporter l’idée qu’on te fasse du mal… Et pourtant… Même sans l’vouloir… j’te fais du mal… »
Ma voix se brisa. Je lui avais fait du mal avec cette nouvelle… Et pourtant j’avais dû le faire. Je faisais souffrir tout le monde… Mais je ne pouvais pas faire autrement… Il avait fallut que je dise la vérité… Je la serrais encore davantage contre moi en cachant mon visage dans son cou en respirant son odeur comme un noyé reprenait son souffle. Je ne pouvais pas imaginer quelqu’un lui faire du mal, je la défendrais jusqu’à ma mort… Elle et mes enfants. Chacun de ses habitants de l’île. Je serais toujours là pour eux et pour les protéger… Il fallait que j’y arrive.
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"Ce que la voix peut cacher, le regard le livre.”
Edrick & Alysane
“C'est parfois dans un regard, dans un sourire que sont cachés les mots qu'on a jamais su dire.”
L’impression que le temps s’était suspendu venait à peine de toucher à son terme. Rattrapant sa course d’une telle manière qu’on aurait cru qu’il fuyait. Les images, les souvenirs, la joie et la douleur se juxtaposaient les uns aux autres sans trop savoir quel ordre ils devaient suivre. L’Ourse se sentait coupable oui. Rongée de l’intérieur parce qu’elle n’avait pas émis le meilleur choix, parce qu’elle avait infligé ce triste sort au père de ses enfants, son meilleur ami, l’homme qu’elle aimait plus que de raison sans même le lui avouer. Non seulement avait-elle perdu sa mère, mais une part d’elle craignait d’avoir perdu à tout jamais cette complicité qu’ils avaient longtemps partagés. Voilà qu’ils n’étaient plus des enfants, mais bel et bien des adultes chargés de responsabilité qui les dépassaient. Celles-là même qui les isolaient doucement, qui les séparaient ou du moins le croyait-elle alors qu’elle sentait cette culpabilité grandir un peu plus en son sein. Alysane Mormont avait changé depuis cette disparition. Elle le sentait de plus en plus alors qu’elle résistait à son désir d’exploser. La rage se transformait en mutisme et ce dernier se déclinait sous une forme qui l’effrayait. Elle ne se reconnaissait que très peu, ou seulement dès lors qu’elle songeait à ses enfants et à la force qu’elle se devait de revêtir pour eux. Leurs oursons méritaient une mère aimante, active, mais surtout à même de les protéger, elle ne pouvait prétendre en un autre état. Plus jamais. Et pourtant, voilà que les remords épongeaient ses désirs les plus chers pour oser révéler ses véritables intentions. Si Edrick n’avait plus été là… Si l’écorché l’avait emporté lui aussi ? Alysane n’aurait pu survivre à pareille déchirure, et ce malgré les enfants. Elle le concevait tout juste, à présent qu’elle se révélait tout juste et qu’elle sentait sa main contre sa peau. Cette chaleur, l’Ourse en avait besoin pour recouvrer ses forces, pour oser songer à ce passé dans lequel elle avait sa place. Le présent lui paraissait monstrueux aussi bien pour elle que pour ses sœurs. Il les emportait derrière des masques qu’elles n’auraient jamais eu à revêtir, du moins pas aussi brutalement. Il leur montrait qui elles étaient réellement et la jeune femme n’appréciait pas sa véritable nature. « Tu m’fera jamais plus ça… » souffle t-elle dans un murmure alors que sa corpulence se laisse entraîner dans les bras de son compagnon. Son cœur s’emballe à une vitesse folle et déjà elle sent la chaleur lui remonter jusque dans la gorge. Cette même chaleur qu’elle avait contenu, qui l’empêchait de respirer à sa guise. Non, elle ne pleurerait pas, elle tiendrait. Parce qu’elle était une ourse et qu’ils se devaient de le demeurer. Pourtant ses mains la trahissent doucement, se secouent légèrement dans ce tremblement qu’elle contient de plus belle.
Et les mots confiés du jeune homme eurent pour conséquence de l’envelopper à son tour de ses bras. Elle comprenait les messages qu’il lui délivrait, puisqu’elle ressentait exactement cette même envergure à son égard. C’était à elle de le protéger. A elle de l’aider et non l’inverse. « Des deux, j’crois qu’je gagne. » Sa voix se confondait aussi bien dans le ton de ses excuses que dans celui qui voulait reprendre le dessus. La jeune femme se mit à renifler brutalement, comme pour instiguer l’ordre à ses larmes de rester là où elles étaient. Ses yeux se fermaient à son tour alors que l’attitude de son ours reprenait des droits qu’elle pensait perdus à tout jamais. Edrick avait besoin d’elle et elle avait également besoin de lui. « J’suis désolée Ed’… » se mit –elle à lui confier alors qu’elle le serrait un peu plus et lui laissait l’occasion de s’inspirer de son courage pourtant meurtri. « …j’dois t’demander un truc… » Ses doigts s’engouffraient doucement dans sa chevelure rousse, désireux de remonter son visage pour que leurs regards puissent se reconnaître. Elle l’espérait tout du moins. « …t’crois qu’on va surmonter ça ? » Sa voix se brisait légèrement, ses yeux exprimaient ce mal être qu’elle contenait parce qu’elle craignait pour tout. Sa famille, ses sœurs, leurs enfants, eux. L’Ourse ne doutait pas une seule seconde que leur appartenance aux Ours serait à même de les aider à affronter l’obstacle pour que tout continue, mais à quel prix ? C’était cela qui l’effrayait bien davantage que le reste. Lyanna en était un exemple à part entière. « J’veux pas tout perdre… » continua t-elle sur cette même lancée, confiant à celui en qui elle laissait sa vie sans rien demander en échange. « … et c’est c’qu’s’passe… » Son regard s’abattit avec certitude pour se plonger au niveau de la clavicule du jeune homme. Elle avait l’impression d’avoir perdu ses repères. Et elle craignait tant pour les autres.
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C’était tellement étrange comme situation. Je me sentais coupable de tout cela, pourtant ce n’était pas moi qui avais tué la mère des ourses… J’en avais été uniquement spectateur… Et pourtant, je me sentais coupable de ne pas avoir été assez rapide pour la sauver, j’aurais dû prendre un cheval… J’aurais pu la sauver… Et non, j’étais arrivé juste pou la voir mourir… Comme un lâche. Je me haïssais, si bien que je ne savais plus où j’en étais tout ce que je voulais c’était me racheter aux yeux des ourses et les protéger de tous les dangers qu’il pouvait y avoir. Quitte moi-même à en mourir. Quelle importance si elles allaient bien ? Si ma compagne et mes enfants allaient bien ? S’il fallait les protéger je pourrais en mourir, ce n’était pas important. Je saisis Alysane contre mon pour la serrer dans mes bras m’assurer qu’elle était vivante. Jamais plus ça… Je ne dis rien, la gardant contre moi. Je ne pouvais pas jurer. Je ferais tout ce qui serait en mon pouvoir pour la protéger. Je la sentais au bord des larmes et à nouveau je me maudis de lui infliger ça.
Je fermais les yeux en la sentant me rendre mon étreinte, je raffermis mon étreinte sur elle. J’étais là Alysane… J’étais là mon amour, pour toi, pour les Mormont, je ferais tout pour vous. Des deux… On gagnait tous les deux. Je ne dis rien. Pourquoi elle était désolée ? Je n’en savais rien. Me demander ? Je me redressais pour plonger mon regard dans le sien. Elle était au bord des larmes. Mon ourse… Mon âme, ma compagne… Surmonter ça ? Je soutiens son regard sans peur et hochais doucement la tête. On allait le surmonter… On pouvait tout surmonter… Je lui embrassais doucement le front.
« Ouais, tant qu’on est uni, on va tout surmonter. J’te le promets Alysane. »
Je la laissais parler avant qu’elle ne se cache contre moi. Je la serrais doucement contre moi en la berçant en caressant ses longs cheveux. Pas tout perdre… Je comprenais… Je la comprenais tellement. Je glissais mes lèvres dans son cou sans rien dire pendant un instant avant de reprendre.
« On va surmonter tout Alysane… On est tous ensemble… On va plus rien perdre… D’accord ? On va plus rien laisser faire… On est là mon amour, on est là, on est ensemble, on va se relever, j’te le promets. Je serais là… On est que tous les deux mon amour… »
Je voulais qu’elle se lâche, qu’elle accepte de pleurer et de se délaisser dans mes bras. Je la tirais un peu de force sur le lit pour qu’elle puisse se nicher dans mes bras et se cacher contre moi, qu’elle se sente en sécurité dans mes bras.
Je fermais les yeux en la sentant me rendre mon étreinte, je raffermis mon étreinte sur elle. J’étais là Alysane… J’étais là mon amour, pour toi, pour les Mormont, je ferais tout pour vous. Des deux… On gagnait tous les deux. Je ne dis rien. Pourquoi elle était désolée ? Je n’en savais rien. Me demander ? Je me redressais pour plonger mon regard dans le sien. Elle était au bord des larmes. Mon ourse… Mon âme, ma compagne… Surmonter ça ? Je soutiens son regard sans peur et hochais doucement la tête. On allait le surmonter… On pouvait tout surmonter… Je lui embrassais doucement le front.
« Ouais, tant qu’on est uni, on va tout surmonter. J’te le promets Alysane. »
Je la laissais parler avant qu’elle ne se cache contre moi. Je la serrais doucement contre moi en la berçant en caressant ses longs cheveux. Pas tout perdre… Je comprenais… Je la comprenais tellement. Je glissais mes lèvres dans son cou sans rien dire pendant un instant avant de reprendre.
« On va surmonter tout Alysane… On est tous ensemble… On va plus rien perdre… D’accord ? On va plus rien laisser faire… On est là mon amour, on est là, on est ensemble, on va se relever, j’te le promets. Je serais là… On est que tous les deux mon amour… »
Je voulais qu’elle se lâche, qu’elle accepte de pleurer et de se délaisser dans mes bras. Je la tirais un peu de force sur le lit pour qu’elle puisse se nicher dans mes bras et se cacher contre moi, qu’elle se sente en sécurité dans mes bras.
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Edrick & Alysane
“C'est parfois dans un regard, dans un sourire que sont cachés les mots qu'on a jamais su dire.”
Les émotions se plaisaient à se mélanger les unes aux autres dans un rythme incontrôlé. La joie se juxtaposait à merveille avec le soulagement alors que les gestes éveillés de son compagnon lui apprenait combien sa santé était sauve. Le mestre avait appliqué les meilleurs soins pour le jeune homme et en cela Alysane se sentait reconnaissante à jamais envers ce vieil Ormund. Tout serait à même de redevenir comme ils avaient pu le laisser, comme ils l’étaient avant. Cet avant, où l’insouciance paraissait être une aubaine et dont les affres colériques de l’Ourses inapproprié. Un avant où, l’île tournait rond et dont les caractères de tout un chacun lui rappelait combien les habitudes avaient une place importantes pour la survie de tous. Un avant ou elle avait sa place, parce qu’elle tenait. Mais ce temps lui paraissait si éloigné aujourd’hui. Si lointain dans la mesure où elle ne savait plus, où elle laissait sa nostalgie gagnait un peu plus de terrain chaque jour au point de la dépasser. La tristesse avait envahi l’île comme l’Hiver avait pu étendre son manteau épais. D’une façon complètement inattendue, elle avait ravagé les cœurs des ours brutalement au point de les engloutir. Les eaux étaient profondes et la difficulté résidait dans cette volonté de garder la tête hors de l’eau. De tenir. Parce qu’ici, elles tenaient. Toutes autant qu’elles puissent être, les filles de feue Maege Mormont demeuraient impassibles, engendrant probablement les soupçons de ceux qui les connaissaient le plus. Seule Lyanna avait perdu complètement pied et s’était laissé noyer par ces flots incessants. Les autres tenaient à leur manière. Selon des préceptes enseignés jadis, mais qui, faisait bien souvent défaut. La tristesse d’Alysane se développait sous les oraisons de ce mutisme constant, de cet effacement dont elle en préférait l’aspect plutôt qu’en affronter les démons. La jeune femme avait appris à tenir de cette manière. Grizzly le lui avait appris au moment où son trépas l’avait touché d’une manière toute aussi dévastatrice que celle de sa mère. Néanmoins, la culpabilité la rongeait alors que ses enfants grandissaient. Quelle sorte de mère était-elle en train de devenir alors que son aînée réclamait simplement sa présence ? Cette image ne lui convenait en rien, néanmoins l’Ourse n’y arrivait pas. Elle ne tenait plus de l’intérieur mais endossait les responsabilités qui lui incombaient pour prouver à toutes ses sœurs le contraire. Fidèle à Dacey, la seconde fille des Mormonts s’était promis de toujours le rester et d’agir en conséquence. En continuant d’exercer sa protection sur l’île, d’assurer les vivres nécessaires pour la survie de tous. Mais quelque chose était brisé. Un lien qu’elle n’avait jamais envisagé et qui la rendait aujourd’hui sceptique pour tout. D’ailleurs, elle venait d’en faire part à son compagnon. Lui, qui, avait survécu à cette tragédie, qui avait réussi là où d’autres auraient échoué. Les remords continuaient à la gagner alors qu’elle laissait ses doutes l’emporter un peu plus dans les profondeurs. La tête toujours hors de l’eau, la boule grandissait dans sa gorge et pourtant, Alysane tenait. « J’sp’rai bien qu’tu m’répondes ça. » Le sourire sur ses lèvres affiche toutefois une part de tristesse. Elle voulait croire dans les croyances d’Edrick et lui accordait du crédit. Il avait survécu et elle ne désirait plus le perdre comme elle l’avait cru lorsqu’il s’était effondré si violemment. Mais il lui suffisait de lancer un regard vers l’arrière, se rappeler de la présence de Marthe avant elle, pour que ses doutes reviennent la frapper en plein visage.
Et puis elle se laissa aller vers cette émotion dont elle n’en connaissait pas les détails. Essayant de parler comme jamais elle n’avait su le faire auparavant. L’Ourse se laissa guider jusque dans les bras de son compagnon, désireuse d’imprégner son odeur, de retrouver une part de ce passé lointain. Le silence leur dévoila à tous les deux combien le sujet était grave. Combien une réponse ne pouvait être évidente alors qu’ils ne savaient ni l’un ni l’autre vers où ils se dirigeaient. Ils avaient perdu et devaient construire de nouvelles habitudes sans un pilier qui avait toujours été à leur côté. Les mots entendus commencèrent à éveiller ce passé qu’elle avait refoulé depuis la nouvelle de la tragédie. Surmonter la peine, ne plus rien perdre, rester ensemble. Ces termes firent soupirer de tristesse la jeune femme, qui profita de cette intimité pour cacher son visage dans le creux du cou de son Ours. Comment parvenait-il à garder sa force intacte pour être aussi déterminé ? Rapidement, la réponse lui vint en tête alors qu’il se réveillait tout juste et qu’il n’avait surement pas conscience des maux qui se décuplaient en dehors de sa chambre. « T’as raison d’y croire, mais j’suis pas sûre qu’ça ira. » souffla t-elle toujours dans cette même position alors que son nez se mit à renifler péniblement. Les larmes ne lui échappaient pas, du moins pas encore. « T’viens d’voir Marthe non ? Elle t’a rien r’conté ? » lui demanda t-elle avec un poids pesant dans le timbre de sa voix. « S’sont disp’tées avec Lyanna. App’remment c’est pas rien et… veulent plus s’voir tout’ les deux. » Elle aurait tant aimé pouvoir remédier à la situation tant elle les savait proches toutes les deux. Mais comment pouvait-elle le faire ? Les sœurs devaient trouver elles-mêmes le moyen de se pardonner. « On s’est toutes disputées… La tête de Lyanna… C’plus comme avant. » se mit-elle à lui confier alors qu’elle soufflait à nouveau bruyamment pour essayer de se sortir de cette torpeur qui l’isolait des autres.
(c) DΛNDELION
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Je ne savais plus quoi faire avec Alysane pour l’aider. Je ne voulais pas poser sur ses épaules ma propre souffrance. Je l’avais déjà trop fait. C’était assez, il fallait que je l’aide et que je la soutienne. Je ferais tout pour l’aider, pour la soutenir… Je ferais tout pour la protéger… Quitte à y laisser ma vie. Je passais mes doigts dans ses cheveux en lui murmurant quelques mots doux au creux de son oreille. Je la gardais contre moi avec attention. Je passais mes doigts dans ses cheveux quand elle glissa son visage dans mon cou. Je ne dis rien, l’écoutant simplement parler sans rien rajouter. Qu’est-ce que je pouvais dire ? Elle reniflait. Je la berçais en silence avant de poser mes lèvres contre son front.
« Oui, elle m’a tout expliqué… J’ai dit que je devais aller voir Lyanna… Chacun réagit à sa manière, laisse-leur du temps, j’irais voir Lyanna quand j’irais mieux. Chacun réagit à sa manière au deuil. »
Et je sentais qu’Alysane se retenait vraiment. Je la serrais plus fort contre moi en glissant mes doigts dans ses cheveux. Je relevais son visage du bout des doigts pour l’embrasser tendrement. Je caressais doucement son visage avant de la serrer à nouveau contre moi. J’avais envie de pleurer… Mais je me retenais véritablement. Pour elle. Je n’avais pas besoin, pas le droit de craquer. J’étais là pour Alysane et uniquement là pour elle. Il fallait que je sois un pilier pour elle. Je regardais à nouveau Alysane sans la déranger. Je l’embrassais tout doucement en essayant de la bercer un peu contre moi.
« Je serais là Alysane… Je serais là mon ourse, je serais toujours là pour toi, qu’importe ce qu’il se passe. Je te soutiendrais jusqu’à la fin. Jusqu’à ce que tout s’apaise. »
J’entourais sa taille de mes bras pour la tirer davantage contre moi malgré la douleur de mon épaule. Je ne voulais pas la laisser, je ne voulais pas la lâcher.
« Reste avec moi Alysane. Reste avec moi mon amour. »
« Oui, elle m’a tout expliqué… J’ai dit que je devais aller voir Lyanna… Chacun réagit à sa manière, laisse-leur du temps, j’irais voir Lyanna quand j’irais mieux. Chacun réagit à sa manière au deuil. »
Et je sentais qu’Alysane se retenait vraiment. Je la serrais plus fort contre moi en glissant mes doigts dans ses cheveux. Je relevais son visage du bout des doigts pour l’embrasser tendrement. Je caressais doucement son visage avant de la serrer à nouveau contre moi. J’avais envie de pleurer… Mais je me retenais véritablement. Pour elle. Je n’avais pas besoin, pas le droit de craquer. J’étais là pour Alysane et uniquement là pour elle. Il fallait que je sois un pilier pour elle. Je regardais à nouveau Alysane sans la déranger. Je l’embrassais tout doucement en essayant de la bercer un peu contre moi.
« Je serais là Alysane… Je serais là mon ourse, je serais toujours là pour toi, qu’importe ce qu’il se passe. Je te soutiendrais jusqu’à la fin. Jusqu’à ce que tout s’apaise. »
J’entourais sa taille de mes bras pour la tirer davantage contre moi malgré la douleur de mon épaule. Je ne voulais pas la laisser, je ne voulais pas la lâcher.
« Reste avec moi Alysane. Reste avec moi mon amour. »
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Edrick & Alysane
“C'est parfois dans un regard, dans un sourire que sont cachés les mots qu'on a jamais su dire.”
Pourquoi ne pouvaient-ils pas rester dans cette chambre ? Pourquoi la facilité ne pouvait-elle pas ressembler à cela ? Pourquoi fallait-il toujours que tout se complique ? Parce que le monde était ainsi fait. Parce qu’il fallait tenir face à l’ennemi et ce qu’importe le visage qu’il prenait. Se battre, toujours se battre. Voilà ce qui était de mise alors que tout devait se reconstruire à l’extérieur. Excepté que pour cette fois-ci Alysane était fatiguée de le faire. Du moins, pas alors que son entourage baissait les bras à la moindre occasion et que tout ressemblait à ce chaos hivernal dont ils essayaient de survivre. La jeune femme se fatiguait elle-même de cet état, s’isolait du reste pour ne pas leur infliger cet aspect rustre et bourru. Sans en délaisser les tâches qui lui incombaient, elle demeurait fidèle à l’image que sa mère avait forgée d’elle : elle tenait. Droite sur ses jambes, prête à défendre les siens, elle se battait contre l’ennemi extérieur, mais ne parvenait pas à anticiper une stratégie pour vaincre celui de l’intérieur : son propre deuil. Parce que les responsabilités qui lui incombaient étaient plus importantes qu’elle, elle se devait de tenir bon pour ses enfants, pour Marthe, pour Lydrick, pour Edrick sur ce lit. Ils méritaient autre chose que cet état lattant que l’île était en train de revêtir, l’Hiver était là. La devise des Stark avait vu juste, et les Ourses hibernaient les unes après les autres. Cela n’aurait jamais plu à Maege, cela ne leur aurait pas été permis, mais pourtant elles avaient besoin de cela pour se reconstruire. Ensemble, prêtes à affronter le reste du monde, elles n’étaient pas une meute comme les loups mais bien une famille à part entière. Hélas, cette dernière ressemblait bien plus à un troupeau qu’en une véritable en ces temps sombres et personne ne pouvait y remédier pour l’instant. L’impatience légendaire d’Alysane ne tarderait probablement pas à jaillir. Mais en attendant, elle se situait dans cet état second, dans ce mutisme profond, dont elle ne parvenait pas à se défaire. Heureusement Edrick avait ouvert les yeux. Heureusement, son compagnon se remettait de ses blessures et lui accordait un peu de cette attention qu’elle se refusait. Se laissant aller dans ses bras, désireuses d’exprimer cette émotion qui bloquait dans le fond de sa gorge, l’Ourse essayait en vain. Surement son rouquin avait-il décelé son mal-être, qu’il la serrait davantage contre lui. Et elle se laissa bercer ainsi, soufflant bruyamment dès qu’une vague de tristesse pointait le bout de son nez, pour la chasser. Chercher à imprégner l’odeur de son compagnon sur sa peau pour lui rappeler que des choses resteraient inchangées. Au moins, elle se rassurait d’entendre que la relation père-fille n’avait pas changé. Là où elle avait failli, Edrick avait réussi à faire parler Marthe au sujet de cette dispute houleuse entre Lyanna et elle. Ainsi, la petite fille trouvait-elle oreille et conseil à l’image de son père. En revanche, son regard se mit à se renfrogner devant cette idée d’aller à l’encontre de sa jeune sœur. « T’ras s’rment pas ! C’t’a elle d’venir. » Son ton ne laissait place à aucune discussion à ce sujet. Autant Alysane aimait énormément sa sœur, autant elle ne voulait pas lui accorder ce crédit qu’elle avait elle-même infligé à son ours. Il fallait rétablir les choses à leur place, et Lyanna, bien que malade, serait celle qui viendrait présenter ses excuses à Edrick et non l’inverse.
« J’sais qu’tu veux bien faire, mais faut qu’elle apprenne. » rajouta t-elle tout en regardant Edrick dans les yeux, se noyant dans ses iris bleutés pour quelques secondes. Sans un mot, elle lui exprima toutes les émotions qui passaient par là, allant de la colère, de la tristesse, de la confusion pour en arriver vers ce soulagement de le savoir en vie, de cet amour qu’elle ressentait pour lui mais dont elle ne parvenait pas à dire. Elle lui était redevable pour bien des choses et désirait lui montrer. Aussi, elle se laissa embrasser dans cette tendresse qu’ils ne connaissaient que très peu tous les deux. Appréciant les moindres élans de ce qu’il lui confiait, elle cherchait elle aussi à les lui partager, maladroitement. D’ailleurs, une perle glissa de son œil droit, l’amenant rapidement à se cacher contre lui. Alysane Mormont ne pleurait pas ! Elle n’en avait pas le droit, ni pour lui, ni pour ses sœurs et encore moins pour leurs enfants. « C’qu’t’as fais une connerie pour rép’ter ça ? » La dérision avait toujours été son échappatoire et elle en usait pour changer de sujet. Edrick la touchait par ses intentions, ses dires qu’elle savait véritables, mais pour une fois de plus elle ne savait pas comment répondre à cela. Et elle craignait de le vexer à l’usure… « T’sais qu’j’le sais tout ça, et t’sais qu’c’est pareil. T’es ma famille. » Sa tentative n’avait pas le mérite de ressembler à la déclaration qu’elle venait d’entendre, mais elle espérait qu’en se serrant de cette manière son compagnon comprenne qu’elle l’aimait entièrement aussi. Après quoi, alors qu’elle sentait que lui aussi cherchait à la serrer contre elle pour se rassurer, la jeune femme redressa sa tête pour l’admirer comme toute à l’heure. « J’veux pas partir, j’veux rester là. » Une autre perle coula sur sa joue, qu’elle ne dissimula pas cette fois, qu’elle lui partagea. « J’t’interdis d’me faire des frayeurs comme ça ! »
(c) DΛNDELION
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Je sursautais presque quand Alysane m’interdit d’aller voir Lyanna. Comme quoi c’était à elle de venir. Je ne dis rien, pour une fois : je n’écouterais pas mon ourse. J’irais la voir moi-même. C’était comme ça. Je m’arrangerais juste pour qu’elle ne le sache pas. Mais c’était mon devoir d’aller lui parler. J’étais l’adulte… J’étais celui qui devait faire le premier pas. Je soutiens son regard sans rien dire, refusant de céder à son regard, d’accepter de ne pas aller voir Lyanna. J’irais la voir un moment ou un autre. Ou je demanderais à la voir. Mais il fallait juste que ma compagne ne le sache pas. Mais d’une manière ou d’une autre je devais la voir… Quand j’irais mieux aussi.
Je serrais dans mes bras ma compagne pour ne plus la perdre. J’enfouis à moitié mon visage dans ses cheveux en retenant mes larmes. J’humais son odeur, son parfum subtil… Tout, j’avais besoin d’elle près de moi. Je fermais les yeux plus fort en resserrant mon étreinte autour d’elle. Je ne réagis pas à sa remarque, je m’écartais un instant quand elle affirma que j’étais de sa famille. Je lui souris doucement et secouais la tête en reniflant pour éviter de me mettre à pleurer. J’essuyais tendrement sa joue avant de me pencher vers ses lèvres pour l’embrasser langoureusement. Je la tirais vers moi encore la hissant un peu plus contre moi. Je l’embrassais à en perdre la tête et la serrai plus fort contre moi. Je m’écartais un instant pour caresser ses joues.
« Je t’aime Alysane… J’le referais plus, j’te le promets. »
Je glissais mes mains dans son dos et sous sa chemise. Je voulais sentir la chaleur de sa peau, sa douceur, je repris mes baisers sentant l’envie poindre fermement. Elle me rendait dingue… Même dans cet état… Mais j’avais envie de la sentir avec moi, nous sentir unis encore une fois… Comme… Comme Je remontais mes mains le long de la peau de son dos avant de glisser mes lèvres dans son cou avant de la regarder à nouveau. Je la pressais contre moi avec amour, cherchant ses lèvres encore une fois. Et j’avais l’envie bien présente. Je pris son visage dans mes mains et caressai ses joues.
« Alysane… J’ai envie d’toi… »
Autant lui dire… Même si c’était… pas très discret pour un homme. Je l’observai, même si j’avais mal à mon épaule… j’avais envie d’elle.
Je serrais dans mes bras ma compagne pour ne plus la perdre. J’enfouis à moitié mon visage dans ses cheveux en retenant mes larmes. J’humais son odeur, son parfum subtil… Tout, j’avais besoin d’elle près de moi. Je fermais les yeux plus fort en resserrant mon étreinte autour d’elle. Je ne réagis pas à sa remarque, je m’écartais un instant quand elle affirma que j’étais de sa famille. Je lui souris doucement et secouais la tête en reniflant pour éviter de me mettre à pleurer. J’essuyais tendrement sa joue avant de me pencher vers ses lèvres pour l’embrasser langoureusement. Je la tirais vers moi encore la hissant un peu plus contre moi. Je l’embrassais à en perdre la tête et la serrai plus fort contre moi. Je m’écartais un instant pour caresser ses joues.
« Je t’aime Alysane… J’le referais plus, j’te le promets. »
Je glissais mes mains dans son dos et sous sa chemise. Je voulais sentir la chaleur de sa peau, sa douceur, je repris mes baisers sentant l’envie poindre fermement. Elle me rendait dingue… Même dans cet état… Mais j’avais envie de la sentir avec moi, nous sentir unis encore une fois… Comme… Comme Je remontais mes mains le long de la peau de son dos avant de glisser mes lèvres dans son cou avant de la regarder à nouveau. Je la pressais contre moi avec amour, cherchant ses lèvres encore une fois. Et j’avais l’envie bien présente. Je pris son visage dans mes mains et caressai ses joues.
« Alysane… J’ai envie d’toi… »
Autant lui dire… Même si c’était… pas très discret pour un homme. Je l’observai, même si j’avais mal à mon épaule… j’avais envie d’elle.
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Edrick & Alysane
“C'est parfois dans un regard, dans un sourire que sont cachés les mots qu'on a jamais su dire.”
Le silence qui succéda à cet ordre à peine donné par l’Ourse, le regard que son ours était en train de lui soutenir était sans pour lui rappeler d’autres souvenirs. De ceux, qui, mettait toujours en évidence cette contrariété qu’il pouvait amener dès lors qu’il ne l’écoutait pas. De ceux, qui amenaient des disputes parfois virulentes, parce qu’elle ne pouvait accepter qu’il la défie de la sorte, mais qui terminaient toujours en une sorte de fierté le concernant. Alysane n’avait pas besoin de mot pour comprendre ce qu’il se tramait dans la tête rousse de son compagnon. Il comptait aller à l’encontre de Lyanna. Il comptait l’affronter pour une fois de plus au lieu de lui laisser le recul nécessaire pour prendre conscience que le deuil n’était pas un visage contre lequel il fallait déverser sa peine. D’une certaine manière, oui, il l’était. Mais pas sous le visage d’Edrick mais bien sous celui de ce maudit Bolton… L’acier rencontre l’onyx en ce moment même, et essayait de percer à jour les ressentis sur lequel la jeune femme était incapable de mettre des mots. Parce qu’elle n’avait jamais su le faire… Parce qu’elle ne faisait pas partie de ceux qui étaient dotés d’une certaine aisance avec les mots. Parce que Grizzly lui avait appris au fil du temps que les actes prévalaient sur les paroles et qu’il n’était jamais nécessaire de s’apitoyer sur son sort. A quoi bon ? Les responsabilités s’étaient imposées d’elles-mêmes au moment où Marthe était née. Alysane avait compris qu’elle se devait de tenir pour elle, puis plus tard pour le reste de leurs enfants. Alors parler était passé au second plan, voire même au dernier, pour ne se concentrer que sur l’essentiel : eux. Voilà pourquoi, elle restait stoïque devant le comportement d’Edrick. Son choix lui incombait, elle lui avait fait part de son avis et si il désirait affronter Lyanna, il n’en serait que son propre chef.
Et puis la dérision vint à prendre naturellement sa place auprès de cette conversation. Sans pour autant délaisser les termes employés, l’Ourse les avait très bien entendu et se sentait éprise d’une nouvelle vague d’émotions suite à cette déclaration. S’il y avait bien une chose qu’elle savait, c’était bien le fait qu’il ne la laisserait pas, tout comme elle ne pourrait le délaisser non plus. Avant d’être son compagnon, son amant, Edrick était son meilleur ami. Celui qu’elle avait toujours connu et avec qui elle avait grandi. Celui qui la connaissait presque autant qu’elle -même pouvait se connaître, voire mieux d’ailleurs. Et elle avait besoin de lui, tout comme lui, lui spécifiait dans ses messages avoir besoin d’elle également. Alors dissimulée contre son torse, s’imprégnant à son tour de son odeur, l’Ourse se laissa aller à répondre le plus naturellement possible. « Moi aussi. » Le dire était une chose qu’elle lui avait déjà confié par le passé, mais à ce moment-là, en cet instant précis, elle avait l’impression que l’aveu restait coincé entre son cœur et sa gorge. Foutues émotions qu’elle ne pouvait contrôler. Une part d’elle culpabilisait de rester pantoise, de ne pas avoir le tact que ses autres sœurs pouvaient faire preuve. Mais elle savait pourtant, que pour Edrick cela signifiait beaucoup. Et c’est ainsi qu’elle laissa ses gestes prendre le dessus sur sa parole. Qu’elle accompagnait les baisers échangés pour lui prouver à son tour de l’amour qu’elle ressentait pour lui. Pour son tout. Parce que sans lui, malgré les apparences, Alysane ne serait que l’ombre d’elle-même.
Leurs retrouvailles les rassuraient de bien des façons, aussi bien sentimentalement que physiquement. Les ardeurs ne tardèrent pas à éprendre les désirs inavoués du jeune homme, dont les élans furent rapidement sentis par le corps de l’Ourse. Cela eut raison de cet instant de quiétude, ravivant l’amusement sur le coin des lèvres de la brune. « T’es pas f’ible pour tout. » Un rire chargé de cette tendre émotion mêlée à celle de l’envie s’enfuit de ses lèvres. « T’perds vraiment p’le nord ! » continua t-elle tout en cherchant à se rapprocher de son ours et en glissant ses mains sur le bas de la chemise de fortune. « Faudrait pas qu’l’Ormund vienne t’voir avant ? » Elle le faisait exprès. Parce qu’elle désirait lui montrer que rien n’avait changé entre eux, ils s’amusaient de cette façon et Alysane préférait de loin retrouver son Edrick plutôt que laisser le mestre se charger de lui.
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Je souris doucement à Alysane en la sentant se nicher contre moi. J’adorais l’avoir contre moi… Vraiment. J’avais eu peur de ne plus l’avoir contre moi, sentir sa chaleur, son odeur… Je souris en embrassant ses cheveux. Je souris face à une Alysane qui avouait ses sentiments… À sa manière… À la manière d’une ourse. Je l’aimais aussi pour ça. Je continuais de l’embrasser avec passion, ses lèvres avaient le goût de la vie, son parfum… Tout… Elle était tout en ce moment. J’avais besoin d’elle… Je goûtais à la vie avec elle. Amant, compagnon… Meilleur ami… Je la connaissais depuis tant d’années… Elle avait été là pour tout… Peut-être n’avais-je pas été le meilleur des compagnons… Mais jamais je ne la laisserais tomber. Jamais.
Je sentis l’envie se glisser dans mon sang, se glisser dans mes muscles. Et dans tous les endroits. Et Alysane le sentit je ne pus que retenir un petit rire quand elle remarqua… C’était comme ça… Je ris doucement en frottant mon nez contre sa gorge. Je la laissais se coller à moi alors qu’elle m’embrassait. Je la laissais faire avec un sourire. J’aimais quand elle était taquine et joueuse. Je frémis en sentant ses mains sur mon ventre. J’attrapai sa lèvre entre mes dents en grondant un peu. Je glissai mes mains calleuses sur sa peau en cherchant ses lèvres.
« Non… Je le verrais plus tard… C’est que j’ai envie de voir… beaucoup plus près. »
Je capturai à nouveau ses lèvres en glissant mes doigts sous son corset pour le défaire à l’aveugle. Ce n’était pas comme-ci je l’avais fait des centaines de fois. Je posais mes lèvres contre sa peau douce la mordillant doucement. Je la débarrassais rapidement de son haut en me redressant, tirant sur mon épaule. J’observai Alysane en caressant sa joue avant de revenir à ses lèvres.
« S’il te plaît, mon ourse… Laisse-moi être ton mâle… Virile… et fort. »
J’eus un rire en la regardant. « Virile et Fort ». Je pouvais l’être, mais avec les blessures et la fièvre qui m’avait longtemps poursuivi. Je glissai mes lèvres dans son cou avant de caresser ses hanches. Je souris à Alysane, un petit sourire emplit de sous-entendu… D’envie. Je levai une main pour commencer à défaire ma chemise, sauf si elle me l’interdisait fermement.
Je sentis l’envie se glisser dans mon sang, se glisser dans mes muscles. Et dans tous les endroits. Et Alysane le sentit je ne pus que retenir un petit rire quand elle remarqua… C’était comme ça… Je ris doucement en frottant mon nez contre sa gorge. Je la laissais se coller à moi alors qu’elle m’embrassait. Je la laissais faire avec un sourire. J’aimais quand elle était taquine et joueuse. Je frémis en sentant ses mains sur mon ventre. J’attrapai sa lèvre entre mes dents en grondant un peu. Je glissai mes mains calleuses sur sa peau en cherchant ses lèvres.
« Non… Je le verrais plus tard… C’est que j’ai envie de voir… beaucoup plus près. »
Je capturai à nouveau ses lèvres en glissant mes doigts sous son corset pour le défaire à l’aveugle. Ce n’était pas comme-ci je l’avais fait des centaines de fois. Je posais mes lèvres contre sa peau douce la mordillant doucement. Je la débarrassais rapidement de son haut en me redressant, tirant sur mon épaule. J’observai Alysane en caressant sa joue avant de revenir à ses lèvres.
« S’il te plaît, mon ourse… Laisse-moi être ton mâle… Virile… et fort. »
J’eus un rire en la regardant. « Virile et Fort ». Je pouvais l’être, mais avec les blessures et la fièvre qui m’avait longtemps poursuivi. Je glissai mes lèvres dans son cou avant de caresser ses hanches. Je souris à Alysane, un petit sourire emplit de sous-entendu… D’envie. Je levai une main pour commencer à défaire ma chemise, sauf si elle me l’interdisait fermement.
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"Ce que la voix peut cacher, le regard le livre.”
Edrick & Alysane
“C'est parfois dans un regard, dans un sourire que sont cachés les mots qu'on a jamais su dire.”
A croire que la douleur savait se taire dès que le désir se frayait un chemin. Le temps donnait l’impression de leur accorder un répit à tous les deux afin de profiter de ces retrouvailles comme ils le désiraient. Le deuil s’estompait au profit de cette ivresse qui animait peu à peu les veines de l’Ourse. Même si, le délai aurait pu être éphémère, Alysane contenait ses ardeurs pour son compagnon. Lui, qui, avait bravé les sbires de ce Bolton, lui qui, avait vu le trépas de celle qu’ils considéraient tous comme un modèle. L’Ourse avait eu peu de le perdre alors qu’elle le couvait depuis son retour. Pour plus d’une fois, elle s’était penchée juste devant sa bouche dans le but de ressentir la chaleur de son souffle contre sa peau et ainsi la rassurer sur le fait qu’il était en vie. Parce qu’elle ne savait pas si cette blessure trouverait remède, parce qu’elle ne savait pas si l’infection s’estomperait pour ainsi faire baisser la fièvre. Cette fièvre qui avait coulé le long de l’échine de son rouquin, qu’elle avait épongé de son front et dont elle s’était promis de se débarrasser pour un meilleur. Parce qu’elle s’était étendue et avait pris sa sœur, Lyanna avant de prendre Marthe. Peut-être était-ce elle qui les avait enfermés dans cette colère noire qu’elles se vouaient aujourd’hui ? Si le Mestre parvenait à l’éradiquer de son compagnon alors ce même remède serait en mesure de soigner les deux jeunes filles. Si tout pouvait être aussi simple… Hélas, rien ne l’était, pas même cette ivresse qui prenait son ours en cette heure et les menait tous deux vers cet élan fougueux auquel ils répondaient sans retenue. Le jeu s’enorgueillit de la situation, épanchait ses desseins dans les gestes répétés et bien connus de leurs attentions. Si bien, que l’Ourse riait devant les élans encouragés de son Ours. Edrick lui rappelait de sa bonne survie dans ses gestes, dans ses caresses qui réveillaient en elle ce même désir pour lui. Ses lèvres ne tardèrent pas à être capturées entre les siennes, faisant ainsi naître un frisson de désir qui se mit à courir jusque le long de son échine. Leurs souffles s’accordaient à merveille, leur rappelant combien leur union était naturelle. La chaleur ne tarda pas à la saisir à son tour, faisant battre à la chamade son cœur d’ourse. Pourtant, elle ne put retenir son côté joueur et espiègle au moment où son commentaire eut l’effet escompté sur son rouquin. Un rire lui échappa dans cette position alors qu’elle aurait pu mettre sa main à couper. « Plus près ? Parc’qu’ ta vision est troublée ? » continuait-elle sur sa même lancée alors qu’elle se retenait de rire. Après tout, ils s’amusaient et elle adorait quand Edrick se perdait aussi bien dans ses désirs que dans ce qu’il lui paraissait être banal.
Mais déjà ses ardeurs la prirent au dépourvu au moment où elle sentait qu’il plaçait ses doigts au niveau de son buste pour lui ôter son corset. « Hey ! T’aurais pu au moins d’mander ! » s’amusa t-elle une fois de plus alors que ses propres mains descendaient sur le ventre de son rouquin et cherchaient à détacher les liens de ses chausses. Naturellement sa position fit en sorte de la mener à califourchon sur lui, alors qu’il la débarrassait entièrement de son haut. La porte était ouverte derrière, mais à l’heure actuelle, Alysane s’en fichait éperdument. Les enfants sortiraient, ou retourneraient à leurs occupations. Un soupir de bien être s’échappait d’entre ses lèvres alors que ses dernières cherchaient à capter celles du jeune homme pour un baiser supplémentaire. Tout aurait pu continuer sous cet augure, si seulement Edrick n’avait pas témoigné de son envie en mettant des mots qui eurent pour effet de la faire exploser de rire. Non pas parce qu’elle ne le croyait pas capable, mais bien parce qu’il n’avait pas besoin de dire ce genre de choses, surtout pas pour eux. « T’es pas sérieux ? » lâcha t-elle en riant aux éclats. « Mon mâle, v’ril et fort ? » Un nouvel éclat de rire se saisit d’elle alors qu’elle remontait sa main pour venir caresser sa joue. Cela lui faisait du bien de rire, tout comme cela lui faisait également du bien de pouvoir profiter de son rouquin de cette manière. « D’puis quand t’as b’soin d’me dire ça ? T’sûr, t’as pas pris un coup sur l’tête ? » Et même si elle riait, il n’en restait pas moins que son désir restait intact. Si bien, qu’elle se penchait sur lui et caresser ses cheveux comme pour appuyer ce coup sur la tête.
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