Tu m'veux quoi | feat: Sacha
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Les pieds posés sur la table, une chope de bière dans la main, j’étais paisiblement en train de me livrer à une beuverie. J’étais tout au fond d’une auberge de Castral Roc, plus ou moins réputé pour son alcool fort. L’alcool à des fonctions antiseptique et elle atténue la douleur, ou plutôt la bière que je buvais engourdissait mes sens. Pourquoi chercher à engourdir mes sens ? Parce que je souffrais. Pouvez-vous imaginez la douleur que de ne sentir plus rien sur le côté gauche du visage ? Pouvez imaginer la détresse de ne sentir que de la chaire calcinée sur la face gauche ? Pouvez-vous imaginer les douleurs fantômes ? Se réveiller en pleine nuit, sentant des charbons ardents datant de plusieurs décennies vous brûler la peau… Etre pris d’une peur panique à la vue du feu… Pouvez-vous imaginer la douleur vis-à-vis de la réaction des gens ?
J’avais passé les trente ans, ça faisait presque vingt-cinq ans que je vivais avec ces douleurs, que ce soit les douleurs physiques ou de l’esprit. Dans mon cas, c’était l’esprit qui souffrait le plus. Le seul moyen que j’avais trouvé pour atténuer cette souffrance, c’était d’engourdir mes sens, engourdir mon esprit, laisser mon corps s’endormir pour ne garder que mon esprit. Quant à moi, j’étais coincé dans mon esprit, revivant en boucle les moments les moins agréables, cherchant à savoir comment j’aurais pu changer l’issus. Ce sont des raisonnements inutiles, car je n’aurais rien pus changer, de plus le passé à disparu, je dois me concentrer sur le présent et prévoir le futur. Pourtant, cette petite voix me garde prisonnier, ces long cheveux noirs, ces lèvres rouges, cette peau blanche, se sourire gentil.
Quand je buvais trop, ça se passait souvent comme ça, je finissais par ne plus rien sentir et la revoir. La seule personne qui avait été correcte avec moi, la seule personne qui ne m’avait pas fui lorsque j’en avais eu besoin… Ma petite sœur, Haddora Clegane. Je ne l’avouais à personne, car si le monde se rendait compte que le Limier, le mercenaire le plus craint des terres de l’ouest, le violent chien de chasse de Kevan Lannister, avait été sauvé par une petite fille de sept ans, ça ferai rire les gens. Je ne parlais jamais de ma petite sœur, pourtant elle avait été l’être que j’ai le plus apprécié sur cette terre. Je ne veux pas que les gens s’emparent de l’existence de cette petite sœur morte trop tôt. Son existence, son souvenir, tout m’appartient, elle n’appartient qu’à moi. Ainsi, presque plongé dans les ombres insondables de ma psyché, je la voix arriver, s’assoir sur une chaise devant moi. Autour de nous, tout est noir. Je suis moi-même assis sur une chaise. Je la regarde, elle n’as pas l’apparence qu’elle avait quand elle a été sauvagement assassiné, elle parait avoir une vingtaine d’années. Elle serait devenue une jolie jeune femme, elle se serait marié à un petit chevalier local, elle aurait donné naissance à deux ou trois rejetons. Elle aurait vécues une vie classique pour une fille de chevalier fieffé. Pourtant, elle n’a pas eu cette chance, Gregor lui a ôté la vie, lui empêchant de vivre sa vie.
Je suis penché en avant, je tourne mes yeux vers elle, elle lève tranquillement sa main, la passant sur la face gauche de mon visage, je place ma grande main sur la sienne et j’ai réellement l’impression qu’elle caresse le visage. L’esprit est quelque chose de moqueur, qui s’amuse à nous faire vivre mille tourments. Ces hallucinations sont à la fois les pires tourments, mais aussi les meilleurs, car je peux revoir cette petite sœur que j’aimais. Je ferme les yeux dans mon hallucination, puis à voix basses, je m’excuse, presque en silence, je m’excuse de ne pas avoir pu la sauver, de n’avoir rien pu faire, je m’excuse comme à chaque fois. Puis, rouvrant les yeux, je la regarde ouvrir la bouche pour m’offrir une réponse, enfin la réponse que mon esprit voudra bien m’offrir. Ce n’est pas sa voix qui franchit le portail de sa bouche.
Je mugis, me réveillant instantanément, attrapant mon épée, je la dégaine avant de lancer la lame vers la gorge de la personne juste devant moi, je l’arrêtai à quelque centimètres de la glotte de cette dernière. Mes yeux encore embrumé par le sommeil peinèrent, à me permettre de reconnaître la personne désormais assise devant moi. Mais, me souvenant de à qui appartenait la voix, je baissai ma lame, retira mes pieds de la table, m’étira avant de cracher :
« Putain, on t’as jamais appris à pas réveiller un chien qui dort ? »
Puis attrapant ma pinte encore à moitié pleine sur la table, je la vidai d’un coup, m’essuya la bouche avec ma manche puis repris :
« Bref, tu viens faire quoi là ? »
J’avais passé les trente ans, ça faisait presque vingt-cinq ans que je vivais avec ces douleurs, que ce soit les douleurs physiques ou de l’esprit. Dans mon cas, c’était l’esprit qui souffrait le plus. Le seul moyen que j’avais trouvé pour atténuer cette souffrance, c’était d’engourdir mes sens, engourdir mon esprit, laisser mon corps s’endormir pour ne garder que mon esprit. Quant à moi, j’étais coincé dans mon esprit, revivant en boucle les moments les moins agréables, cherchant à savoir comment j’aurais pu changer l’issus. Ce sont des raisonnements inutiles, car je n’aurais rien pus changer, de plus le passé à disparu, je dois me concentrer sur le présent et prévoir le futur. Pourtant, cette petite voix me garde prisonnier, ces long cheveux noirs, ces lèvres rouges, cette peau blanche, se sourire gentil.
Quand je buvais trop, ça se passait souvent comme ça, je finissais par ne plus rien sentir et la revoir. La seule personne qui avait été correcte avec moi, la seule personne qui ne m’avait pas fui lorsque j’en avais eu besoin… Ma petite sœur, Haddora Clegane. Je ne l’avouais à personne, car si le monde se rendait compte que le Limier, le mercenaire le plus craint des terres de l’ouest, le violent chien de chasse de Kevan Lannister, avait été sauvé par une petite fille de sept ans, ça ferai rire les gens. Je ne parlais jamais de ma petite sœur, pourtant elle avait été l’être que j’ai le plus apprécié sur cette terre. Je ne veux pas que les gens s’emparent de l’existence de cette petite sœur morte trop tôt. Son existence, son souvenir, tout m’appartient, elle n’appartient qu’à moi. Ainsi, presque plongé dans les ombres insondables de ma psyché, je la voix arriver, s’assoir sur une chaise devant moi. Autour de nous, tout est noir. Je suis moi-même assis sur une chaise. Je la regarde, elle n’as pas l’apparence qu’elle avait quand elle a été sauvagement assassiné, elle parait avoir une vingtaine d’années. Elle serait devenue une jolie jeune femme, elle se serait marié à un petit chevalier local, elle aurait donné naissance à deux ou trois rejetons. Elle aurait vécues une vie classique pour une fille de chevalier fieffé. Pourtant, elle n’a pas eu cette chance, Gregor lui a ôté la vie, lui empêchant de vivre sa vie.
Je suis penché en avant, je tourne mes yeux vers elle, elle lève tranquillement sa main, la passant sur la face gauche de mon visage, je place ma grande main sur la sienne et j’ai réellement l’impression qu’elle caresse le visage. L’esprit est quelque chose de moqueur, qui s’amuse à nous faire vivre mille tourments. Ces hallucinations sont à la fois les pires tourments, mais aussi les meilleurs, car je peux revoir cette petite sœur que j’aimais. Je ferme les yeux dans mon hallucination, puis à voix basses, je m’excuse, presque en silence, je m’excuse de ne pas avoir pu la sauver, de n’avoir rien pu faire, je m’excuse comme à chaque fois. Puis, rouvrant les yeux, je la regarde ouvrir la bouche pour m’offrir une réponse, enfin la réponse que mon esprit voudra bien m’offrir. Ce n’est pas sa voix qui franchit le portail de sa bouche.
Je mugis, me réveillant instantanément, attrapant mon épée, je la dégaine avant de lancer la lame vers la gorge de la personne juste devant moi, je l’arrêtai à quelque centimètres de la glotte de cette dernière. Mes yeux encore embrumé par le sommeil peinèrent, à me permettre de reconnaître la personne désormais assise devant moi. Mais, me souvenant de à qui appartenait la voix, je baissai ma lame, retira mes pieds de la table, m’étira avant de cracher :
« Putain, on t’as jamais appris à pas réveiller un chien qui dort ? »
Puis attrapant ma pinte encore à moitié pleine sur la table, je la vidai d’un coup, m’essuya la bouche avec ma manche puis repris :
« Bref, tu viens faire quoi là ? »
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D’un pas vif, je me dirigeais vers la taverne en passant une main dans ma tignasse toujours aussi sauvage. Enfin, bon, c’était comme ça. J’observais autours de moi la vie de la cité. C’était toujours étrange d’observer une vie que j’avais vécue pendant des années… Je passais une main dans les cheveux du gosse avant de repartir et d’entrer dans la taverne. Je reconnus dans un coin le limier entrain de comater sur sa chaise, déjà bourré. Je pris une bière avant de la poser pour attraper un gamin par la nuque et le repousser en lui arrachant la bourse du limier avant de lui coller une claque retentissante et le foutre hors de la taverne. Je m’approchais du Limier, sans pour autant le toucher
« Hey, réveille-toi le limier ! »
Je ne bougeais pas face à la violence de l’homme. Ça va, je le connaissais quand même. Je soutiens son regard sans bouger, le temps qu’il se calme. Je soulevais sa bourse avec calme et eu un léger sourire amusé.
« Oh si t’inquiète. Disons qu’y avait quelqu’un qui aimait un peu trop ta bourse. »
Je lançais la bourse devant lui avant d’aller chercher ma bière et m’asseoir face à lui.
« Tu permets qu’j’te tienne compagnie ? J’adore comment tu t’réveille d’ailleurs. Faudra qu’tu m’apprenne. »
Après tout il me devait bien ça, je lui avais sauvé sa bourse.
« ALL LIGHT IS NOT THE SUN »
~ When the lights go out, and the night is falling. I’ll be standing tall, with the whole world watching. When the fight goes down, and every eye is on me. I’ll be standing strong. Watch me fight like a warrior. endlesslove. MUSIC.
- Valarr:
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Je baillai en ouvrant grand ma bouche avant de laisser mon corps s’étaler sur la table. La voix de la gamine résonnait un peu trop fort dans ma tête. Je levai la main pour récupérer ma bourse avant de la remettre à ma ceinture en grognant que j’me serai sans doute réveillé à temps pour empêcher ça, que je pouvais gérer. J’étais quand même reconnaissant vis-à-vis de la jeune femme, bien que j’aie été parfaitement capable de me réveiller et mettre une sale dérouillé au petit merdeux aimait trop ma bourse.
Je passais ma main sur mon visage, frottant mes yeux assez fort, pendant que la jeune femme me demande si elle peut s’assoir à la même table que moi. Je lève mes yeux vers elle, la foudroyant du regard, avant de rejeter ma tête en arrière :
« T’peux rester, mais ferme ta gueule… ta voix m’donne mal au crâne… »
Je ne relevai pas le sarcasme sur ma manière de me réveiller, grognant au passage pour montrer mon mécontentement sur sa critique. Je n’aimais pas la manière dont les gens avaient à critiquer chaque chose que je pouvais faire. Moi est-ce que je me faisais chier à critiquer toute les actions ? Non, moi j’obéissais, je buvais, je pionçais, je ne faisais pas chier le monde. Je levai la main pour attirer l’attention de l’aubergiste avant de gueuler :
« Une bière pour la demoiselle avec moi ! »
Puis, baissant le volume je me baissai vers elle et grogna assez mécontent :
« C’est la seule chose que j’t’offre pour le service rendu… N’attends rien d’autre de ma part gamine. »
Je reste les yeux rivés sur le plafond un moment, plissant les paupières pour examiner chaque détail de la poutre en bois, le temps que l’aubergiste apporte la bière pour la gamine, puis, une fois que j’entendu le bruit de la chope en verre remplis du liquide doré être posé sur la table, puis le bruit des pas de l’aubergiste s’éloigner, je me pencha à nouveau vers la gamine, puis souffla des interrogations :
« Toi qui travail pour l’aut' tête blonde, t’aurai pas des nouvelles de c'qui se passe dans les aut' terres, des anecdotes sur le gratin de la cours ? Il y aurait pas des tensions entre seigneur ? Des tensions qui nécessiteraient par exemple l’utilisation d’une compagnie de mercenaire ? »
Je me fis craquer les doigts et le dos en attendant la réponse de la gamine. Un échange de bon procédé, telle était la beauté du monde !
Je passais ma main sur mon visage, frottant mes yeux assez fort, pendant que la jeune femme me demande si elle peut s’assoir à la même table que moi. Je lève mes yeux vers elle, la foudroyant du regard, avant de rejeter ma tête en arrière :
« T’peux rester, mais ferme ta gueule… ta voix m’donne mal au crâne… »
Je ne relevai pas le sarcasme sur ma manière de me réveiller, grognant au passage pour montrer mon mécontentement sur sa critique. Je n’aimais pas la manière dont les gens avaient à critiquer chaque chose que je pouvais faire. Moi est-ce que je me faisais chier à critiquer toute les actions ? Non, moi j’obéissais, je buvais, je pionçais, je ne faisais pas chier le monde. Je levai la main pour attirer l’attention de l’aubergiste avant de gueuler :
« Une bière pour la demoiselle avec moi ! »
Puis, baissant le volume je me baissai vers elle et grogna assez mécontent :
« C’est la seule chose que j’t’offre pour le service rendu… N’attends rien d’autre de ma part gamine. »
Je reste les yeux rivés sur le plafond un moment, plissant les paupières pour examiner chaque détail de la poutre en bois, le temps que l’aubergiste apporte la bière pour la gamine, puis, une fois que j’entendu le bruit de la chope en verre remplis du liquide doré être posé sur la table, puis le bruit des pas de l’aubergiste s’éloigner, je me pencha à nouveau vers la gamine, puis souffla des interrogations :
« Toi qui travail pour l’aut' tête blonde, t’aurai pas des nouvelles de c'qui se passe dans les aut' terres, des anecdotes sur le gratin de la cours ? Il y aurait pas des tensions entre seigneur ? Des tensions qui nécessiteraient par exemple l’utilisation d’une compagnie de mercenaire ? »
Je me fis craquer les doigts et le dos en attendant la réponse de la gamine. Un échange de bon procédé, telle était la beauté du monde !
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« J’attendais même pas la bière, t’inquiète. »
Sérieusement, j’attendais absolument rien. Même pas une bière. Je bus délicatement le breuvage en silence comme il me l’avait gentiment demandé. C’était pas mal. Pas la meilleure que j’avais bus, mais très agréable quand même. J’observais le limier qui commençait à poser des questions. Je reposais lentement ma chope pour soutenir son regard avant de ricaner à sa manière d’être. J’avais tendance à oublier qu’il était noble avec son comportement. J’aimais bien, il avait un côté Meliodas de très mauvaise humeur. Je bu à nouveau une gorgée de bière en fouillant dans tout ce que je savais. Je finis par répondre.
« J’pourrais demander quelle tête d’blonde, vu qu’y en a un peu trop à Castral Roc. Nan… Y a pas… grand-chose. J’sais que l’mariage des Nerbosc les seigneurs du Conlfans avec les… Stark, me semble, c’est pas passé comme prévu. Mais pas d’quoi déclencher une guerre ou un truc du genre… Du moins j’pense pas. Après… P’tre au sein même du Conflans. Mais rien pour toi. Pourquoi Kevan Lannister t’paie pas bien ? En même temps… Coincé comme il est… »
Je relevais ma lèvre dans un ricanement nullement respectueux et plus que moqueur. Ce petit casse-pieds que Lady Cersei mangeait tous les matins. Elle en mangeait douze comme ça tous les matins… Il me faisait pas peur. Entre lui et Tyrion, c’était de Tyrion que j’aurais crains la colère. Je bus une nouvelle gorgée de bière.
« T’es en manque d’action, de sang et de tripe le Limier ? »
Je continuais d’emprunter son ton bas en me penchant vers lui pour qu’il soit le seul à m’entendre.
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