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Life is not a song {Torrhen}
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life is not a song
avec @Torrhen Holt
« Au large des Doigts | 302, lune 5, semaine 3 »
Installée dans sa cabine, Wynafryd regardait à travers le hublot le soleil disparaître derrière les lignes que dessinaient les côtes du Val à l’horizon. C’était le milieu de l’après-midi et pourtant dans quelques instants, une fois la lumière rougeâtre disparue, il ferait nuit noir. L’idée tira un soupir peiné à la Sirène. Cet hiver ne ressemblait en rien à ce qu’ils avaient connu et cela ne pouvait pas être bon signe, elle en était certaine. Il lui tardait donc de retrouver Blancport et sa familiarité. La présence de sa soeur et du reste de sa famille. Sans oublier celle rassurante de Vraël. Ils étaient séparés depuis un peu plus de trois lunes à présent et elle avait hâte que cela se termine, elle n’avait jamais été loin de lui aussi longtemps, heureusement que la créature magique n’était plus un bébé et qu’il était entre de bonnes mains, dignes de confiance, dans l’Antre du Loup.
Une nouvelle crise nauséuse stoppa pourtant la Sirène dans son élan. Elle dut quitter son poste pour courir vider son estomac dans la bassine de cuivre que l’équipage lui avait laissée. Elle n’avait jamais été malade en bateau jusqu’à présent et s’était trouvée très peinée de le découvrir cette fois-ci car elle avait espéré trouver un certain réconfort dans le bercement familier des flots, à défaut d’en trouver dans les bras de Torrhen, mais cela lui avait été refusé. Elle avait fini par en conclure que la mer était probablement différente en hiver, plus capricieuse, et que la taille du boutre sur lequel ils étaient, plus petits que ceux empruntés jusqu’à présent, avait sa part de responsabilité. Elle était loin de se douter que ses nausées étaient dues à une tout autre raison, encore ignorante des premiers symptômes qui prouvaient que sa relation avec le Holt avait été fructueuse.
Son esprit avait plus été préoccupé par les révélations de Rhaenys quelques temps plus tôt. Ils avaient d’ailleurs eu pour effet de lui faire remettre une certaine distance entre eux deux, sans trop expliquer la situation au chevalier, maladroite. Mais l’issue de la relation entre Rhaenys et Durran n’avait rien d’envieuse, elle ne voulait pas mettre Torrhen dans une situation similaire à celle du bouclier lige, et elle s’était soudainement mise à questionner ses choix libérés des jours précédents ses retrouvailles avec le Dragon Ensoleillé. Alors elle l’avait évité, s’était montrée plus distante, plus froide, s’était soustraite à ses tentatives d’étreintes. Elle avait prétexté fatigue et maladie, mais finalement ses nausées étant réelles, cela ne relevait plus des excuses, même si elles l’arrangeaient en partie.
Wynafryd était en train de finir de se passer de l’eau fraiche sur le visage lorsqu’elle entendit les premiers cris sur le pont. Que les matelots parlent fort et s’adresse aux uns aux autres en criant n’avait rien d’étrange, elle y était habituée, mais c’était différent cette fois-ci, elle en était certaine. Elle attrapa rapidement une petite serviette pour s’essuyer le visage, prête à sortir de la chambre pour aller se renseigner, lorsque les cris se mirent à redoubler et qu’elle entendit des gens courir au dessus de sa tête. Elle se figea un instant, son sang glacé dans ses veines. Il lui fallut quelques longues secondes pour retrouver son courage et parvenir jusqu’à la porte. A l’instant où elle l’ouvrit, Torrhen arrivait en courant à sa rencontre. “Que se passe-t-il ?!” demanda-t-elle apeurée devant l’air contrariée du presque chevalier.
Une nouvelle crise nauséuse stoppa pourtant la Sirène dans son élan. Elle dut quitter son poste pour courir vider son estomac dans la bassine de cuivre que l’équipage lui avait laissée. Elle n’avait jamais été malade en bateau jusqu’à présent et s’était trouvée très peinée de le découvrir cette fois-ci car elle avait espéré trouver un certain réconfort dans le bercement familier des flots, à défaut d’en trouver dans les bras de Torrhen, mais cela lui avait été refusé. Elle avait fini par en conclure que la mer était probablement différente en hiver, plus capricieuse, et que la taille du boutre sur lequel ils étaient, plus petits que ceux empruntés jusqu’à présent, avait sa part de responsabilité. Elle était loin de se douter que ses nausées étaient dues à une tout autre raison, encore ignorante des premiers symptômes qui prouvaient que sa relation avec le Holt avait été fructueuse.
Son esprit avait plus été préoccupé par les révélations de Rhaenys quelques temps plus tôt. Ils avaient d’ailleurs eu pour effet de lui faire remettre une certaine distance entre eux deux, sans trop expliquer la situation au chevalier, maladroite. Mais l’issue de la relation entre Rhaenys et Durran n’avait rien d’envieuse, elle ne voulait pas mettre Torrhen dans une situation similaire à celle du bouclier lige, et elle s’était soudainement mise à questionner ses choix libérés des jours précédents ses retrouvailles avec le Dragon Ensoleillé. Alors elle l’avait évité, s’était montrée plus distante, plus froide, s’était soustraite à ses tentatives d’étreintes. Elle avait prétexté fatigue et maladie, mais finalement ses nausées étant réelles, cela ne relevait plus des excuses, même si elles l’arrangeaient en partie.
Wynafryd était en train de finir de se passer de l’eau fraiche sur le visage lorsqu’elle entendit les premiers cris sur le pont. Que les matelots parlent fort et s’adresse aux uns aux autres en criant n’avait rien d’étrange, elle y était habituée, mais c’était différent cette fois-ci, elle en était certaine. Elle attrapa rapidement une petite serviette pour s’essuyer le visage, prête à sortir de la chambre pour aller se renseigner, lorsque les cris se mirent à redoubler et qu’elle entendit des gens courir au dessus de sa tête. Elle se figea un instant, son sang glacé dans ses veines. Il lui fallut quelques longues secondes pour retrouver son courage et parvenir jusqu’à la porte. A l’instant où elle l’ouvrit, Torrhen arrivait en courant à sa rencontre. “Que se passe-t-il ?!” demanda-t-elle apeurée devant l’air contrariée du presque chevalier.
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An 302 Lune 5 semaine 3 - Au Large des Doigts
Wynafryd Manderly & Torrhen Holt
La nuit tombait peu à peu sur les eaux tumultueuses et le boutre qui y naviguait. Torrhen n'avait jamais été malade en bateau et ce n'était pas aujourd'hui que cela arriverait. Il n'avait pas hâte de regagner le Nord. Même si sa région lui manquait quelque peu, il savait ce que cela signifierait. Regagner la Sentinelle et y vivre en attendant qu'une autre opportunité de voyager s'offre à lui. Cela voulait également dire se séparer de Lady Wynafryd. A bien y réfléchir, en vidant sa coupe de bière froide, il se demanda si c'était le retour ou simplement la personnalité de la Dame de Blancport qui risquait de les séparer. Depuis leur moment complice et passionné dans l'auberge du Conflans, il n'y avait plus vraiment eut de répétition. A chaque fois qu'il avait tenté de l'enlacer ou de rallumer la flamme, le feu n'avait pas prit. Elle l'avait repoussé prétextant toute sorte d'excuse. Était-ce sa propre faute ou celle de la jeune femme ? Avait-elle seulement voulu goûter à son corps avant de tourner son attention sur d'autres objectifs ? Beaucoup de questions et peu de réponse mais si le reste du voyage se poursuivait de la sorte, il risquerait d'être bien morne, ce qui n'influencera pas sur son devoir de protection envers la Sirène. Accoudé contre un pan extérieur de la cabane de sa protégée, le jeune homme décela des bruits suspects, il quitta la zone en allant plus vers la proue du bateau. Ce fut là qu'il entendit les premières voix. Sa main se porta directement à la garde de son épée au même moment où les premiers hommes posaient leurs pieds salés sur le boutre. Dans la nuit tombante, le Holt distingua la forme de plusieurs Snekkar. Des Fer-nés !
Déjà les marins se mirent à alerter les passagers et le premier qui cria le nom des insulaires se fit trancher la gorge nette par une hache. Torrhen s'avança dans la direction puis arrêta son geste. Il devait d'abord s'assurer que la Dame de Blancport était protégée et en sécurité. Alors, il fit le chemin inverse d'un pas rapide et arriva devant sa cabine au moment même où celle-ci en ouvrait la porte en lui demandant ce qu'il se passait.
- On nous attaque. Des Fer-nés je crois. Prend ton arme, tu n'as pas le temps de te change et reste près de moi.
Il venait à peine de finir sa phrase qu'un premier homme déboulait à l'angle de la cabine. Il aperçu Torrhen et fonça sur lui. Le jeune homme repoussa d'un bras la jeune femme légèrement en arrière et se tint devant elle. Il eut juste le temps de parer avec son épée. C'était un vieux briscard a qui il manquait un œil. Pas le plus costaud. Le genre qu'on envoie en premier pour se faufiler. Ce qui est utile quand on est pas encore repéré mais nettement moins quand tout le monde est au courant que vous êtes passé à l'abordage. Après ce premier coup de lame et une épreuve de force, Torrhen donna un coup d'épaule et l'homme alla se péter le dos contre la rambarde. D'un coup de lame preste, il enfonça la pointe de son épée dans le torse du Fer-né puis l'envoya par dessus bord avant de regagner sa position auprès de Lady Wynafryd. Sa sécurité était impérative. Il avait promis de la ramener saine et sauve à Blancport.
- J'ignore combien ils sont. S'ils sont trop nombreux, nous ne pourrons jamais tenir ce boutre.
Déjà les marins se mirent à alerter les passagers et le premier qui cria le nom des insulaires se fit trancher la gorge nette par une hache. Torrhen s'avança dans la direction puis arrêta son geste. Il devait d'abord s'assurer que la Dame de Blancport était protégée et en sécurité. Alors, il fit le chemin inverse d'un pas rapide et arriva devant sa cabine au moment même où celle-ci en ouvrait la porte en lui demandant ce qu'il se passait.
- On nous attaque. Des Fer-nés je crois. Prend ton arme, tu n'as pas le temps de te change et reste près de moi.
Il venait à peine de finir sa phrase qu'un premier homme déboulait à l'angle de la cabine. Il aperçu Torrhen et fonça sur lui. Le jeune homme repoussa d'un bras la jeune femme légèrement en arrière et se tint devant elle. Il eut juste le temps de parer avec son épée. C'était un vieux briscard a qui il manquait un œil. Pas le plus costaud. Le genre qu'on envoie en premier pour se faufiler. Ce qui est utile quand on est pas encore repéré mais nettement moins quand tout le monde est au courant que vous êtes passé à l'abordage. Après ce premier coup de lame et une épreuve de force, Torrhen donna un coup d'épaule et l'homme alla se péter le dos contre la rambarde. D'un coup de lame preste, il enfonça la pointe de son épée dans le torse du Fer-né puis l'envoya par dessus bord avant de regagner sa position auprès de Lady Wynafryd. Sa sécurité était impérative. Il avait promis de la ramener saine et sauve à Blancport.
- J'ignore combien ils sont. S'ils sont trop nombreux, nous ne pourrons jamais tenir ce boutre.
DRACARYS
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avec @Torrhen Holt
« Au large des Doigts | 302, lune 5, semaine 3 »
La réponse de Torrhen se fit sans délais et aussi directe qu’à son habitude. Le bâteau était attaqué par ce qu’il semblait être des fer-nés. Wynafryd resta hébétée un instant, la bouche entrouverte en train de réaliser doucement ce qu’il était en train de se passer. Elle avait voulu prendre le risque et les rumeurs à la légère malgré les corbeaux échangés avec Aelinor en début d’année. Elle avait voulu croire qu’au moment de leur passage, les attaques auraient diminuées, qu’ils seraient assez chanceux pour y échapper. Mais elle s’était bien fourvoyée sur cela et elle s’apprêtait à en payer le prix. Il lui avait dit d’attraper sa longue dague, mais elle était encore paralysée par la nouvelle. Ca n’est finalement que lorsqu’il l’écarta vivement du passage pour éviter l’attaque du pirates qu’elle reprit ses esprit, non sans échapper un petit cri de surprise mélangé à la panique. Bien que tremblante, elle parvint à se convaincre de reprendre ses esprits. Elle ressentait la peur jusque dans ses trippes et il lui semblait qu’elle aurait pu à nouveau vomir, mais elle refusait de céder un instant de plus à la panique. Elle n’était pas une pauvre lady sans défense. Cela faisait presque trois ans qu’elle avait repris les entraînements pour justement ne plus l’être et pouvoir intervenir lorsque la situation le demandait. C’était le moment d’oublier toutes ses peurs pour survivre.
La Manderly en profita pour se précipiter vers sa couche et attraper sa dague. Elle hésita à prendre sa cape mais Torrhen lui avait dit qu’elle n’avait pas le temps de se changer. D’ailleurs une telle veste l’empêcherait d’effectuer les mouvements de bras de son choix et elle serait une proie plus facile si l’on cherchait à l’attraper. Elle se retourna alors, dague en main et dressée, en direction du Holt et du fer-né, toujours au corps à corps. “Attention !” cria-t-elle sans même sans rendre compte alors que le pirate tentait une attaque sournoise. Heureusement Torrhen savait ce qu’il faisait et il parvint à se débarrasser de son ennemi quelques secondes après. Lorsqu’il rencontra les flots agités et noirs du Détroit, Wynafryd franchit les quelques mètres qui la séparait de son protecteur, abaissa sa lame, mais la tenant toujours fermement au cas-où. Le discours du beau brun fut sans appel. S’ils étaient trop nombreux à les attaquer, ils n’auraient aucune chance. La Sirène déglutit avec difficulté alors qu’elle luttait de toutes ses forces pour ne pas lutter à la panique. Elle glissa sa main libre dans celle de Torrhen et prononça d’une voix sans faille “Ils ne peuvent pas m’avoir Torrhen.” Elle ne savait pas précisément ce que cela voulait dire, mais cela ne changeait rien à la certitude. Il fallait faire tout ce qu’ils pouvaient pour se débarrasser des pirates, s’enfuir même, mais s’ils venaient à poser la main sur elle… Non, elle ne voulait pas songer à ce qui lui arriverait dans ce cas, elle préférait mourir. Elle avait à quel point Myrielle avait été touchée par sa captivité, elle ne pouvait pas tomber entre leurs mains vivante. “Est-ce qu’il faut remonter sur le pont ? Où est le reste de notre équipage ?” demanda-t-elle ensuite, cette fois-ci la panique filtrant au travers de sa voix. Elle cherchait une solution, mais elle n’était pas celle qui avait de l’expérience dans la matière. La jolie brune avait toujours été douée dans la théorie, mais il s’agissait de pratique cette fois-ci, et ça n’était pas un exercice d'entraînement. Il était question de vie et de mort, alors c’était à lui qu’elle s’en remettait.
Un reflet d’une lame captant la lumière attira son attention derrière le Holt et elle remarqua que deux fer-nés s’approchaient d’eux, comme le borgne quelques instants auparavant. “Torrhen…” chuchota-t-elle pour le prévenir. Il allait falloir croiser le fer à nouveau et probablement pour tous les deux cette fois-ci. Elle releva sa dague et attendit les directions du presque chevalier.
La Manderly en profita pour se précipiter vers sa couche et attraper sa dague. Elle hésita à prendre sa cape mais Torrhen lui avait dit qu’elle n’avait pas le temps de se changer. D’ailleurs une telle veste l’empêcherait d’effectuer les mouvements de bras de son choix et elle serait une proie plus facile si l’on cherchait à l’attraper. Elle se retourna alors, dague en main et dressée, en direction du Holt et du fer-né, toujours au corps à corps. “Attention !” cria-t-elle sans même sans rendre compte alors que le pirate tentait une attaque sournoise. Heureusement Torrhen savait ce qu’il faisait et il parvint à se débarrasser de son ennemi quelques secondes après. Lorsqu’il rencontra les flots agités et noirs du Détroit, Wynafryd franchit les quelques mètres qui la séparait de son protecteur, abaissa sa lame, mais la tenant toujours fermement au cas-où. Le discours du beau brun fut sans appel. S’ils étaient trop nombreux à les attaquer, ils n’auraient aucune chance. La Sirène déglutit avec difficulté alors qu’elle luttait de toutes ses forces pour ne pas lutter à la panique. Elle glissa sa main libre dans celle de Torrhen et prononça d’une voix sans faille “Ils ne peuvent pas m’avoir Torrhen.” Elle ne savait pas précisément ce que cela voulait dire, mais cela ne changeait rien à la certitude. Il fallait faire tout ce qu’ils pouvaient pour se débarrasser des pirates, s’enfuir même, mais s’ils venaient à poser la main sur elle… Non, elle ne voulait pas songer à ce qui lui arriverait dans ce cas, elle préférait mourir. Elle avait à quel point Myrielle avait été touchée par sa captivité, elle ne pouvait pas tomber entre leurs mains vivante. “Est-ce qu’il faut remonter sur le pont ? Où est le reste de notre équipage ?” demanda-t-elle ensuite, cette fois-ci la panique filtrant au travers de sa voix. Elle cherchait une solution, mais elle n’était pas celle qui avait de l’expérience dans la matière. La jolie brune avait toujours été douée dans la théorie, mais il s’agissait de pratique cette fois-ci, et ça n’était pas un exercice d'entraînement. Il était question de vie et de mort, alors c’était à lui qu’elle s’en remettait.
Un reflet d’une lame captant la lumière attira son attention derrière le Holt et elle remarqua que deux fer-nés s’approchaient d’eux, comme le borgne quelques instants auparavant. “Torrhen…” chuchota-t-elle pour le prévenir. Il allait falloir croiser le fer à nouveau et probablement pour tous les deux cette fois-ci. Elle releva sa dague et attendit les directions du presque chevalier.
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An 302 Lune 5 semaine 3 - Au Large des Doigts
Wynafryd Manderly & Torrhen Holt
Wynafryd l'avait écoutée. Elle était partie dans sa chambrée, sans aucun doute pour s'armer. Il sentit après son premier combat, la main de la jeune femme se glisser dans la sienne et pendant quelques secondes, une pensée fugace et futile lui traversa l'esprit. Comment se faisait-il qu'ils se retrouvent aussi proche dans un moment aussi peu propice alors qu'elle se montrait si distante depuis l'embarquement ? Suite aux paroles de la Sirène, le jeune homme répondit du tac au tac avec son franc parler.
- Et je ne les laisserais pas s'en prendre à vous, peu importe ce qui m'en coûtera.
La dame de Blancport avait raison sur un point. Il leur fallait un plan. Soit ils arrivaient à repousser les assaillants, soit ils échouaient. Dans tous les cas, il leur fallait un plan de secours. Et le meilleur restait d'utiliser une embarcation de fortune, de celle qu'on utilisait parfois pour se poser à terre en petit nombre. Pas le genre faîte pour la navigation en mer mais c'était toujours mieux que rien. Pour cela, il fallait se rendre sur le pont. Rester en arrière ne ferait que retarder l'échéance.
- Je pense qu'une partie de l'équipage vient de se réveiller et l'autre combat ou a déjà été passée par le fil de l'épée. Nous devons nous rendre sur le pont, repousser les assauts. Les vaincre ou parvenir à mettre la barque à l'eau et embarquer dessus pour nous sortir de ce guêpier. Nous agirons selon l'évolution de la situation.
La jeune femme prononça son nom et il se retourna, lâchant sa main. Deux fer-nés arrivaient dans leur direction. Un de la taille de Torrhen, l'autre légèrement plus petit. Le sang du Holt ne fit qu'un tour et il donna ses indications à la Lady.
- Je me charge du plus costaud, le deuxième ne s'attendra pas à que tu te sois armée, frappe le au moment opportun. Vise la gorge.
Le Holt fit un pas vers l'avant et les deux hommes chargèrent comme s'il le prenait pour cible. Lui et lui seul. La jeune femme ne représentait sans doute pas une menace. Il évita le premier coup de hache et dût parer le deuxième. Les chocs étaient brutaux, les lames s'entrechoquaient. Tenir deux adversaires en respect dans un espace aussi réduit n'était pas chose aisée. Lorsque le plus grand attaqua, Torren esquiva et lui entailla le bras, ce qui le fit reculer et alors que le deuxième se précipita sur lui, il fit un pas de côté et lui trancha le jarret ce qui le fit s'effondrer au sol, à portée de la première lame venue qui voudrait bien se planter dans sa gorge, même une dague. Un bref moment d'hésitation dans son attaque sur le grand assaillant permit à ce dernier d'entailler légèrement l'épaule du natif de la Sentinelle qui contre-attaqua avec rage, arrivant à enfoncer sa lame à travers l'épaule de l'ennemi, brisant sa garde avec force. La douleur était légère de son côté, rien de grave, puis ce n'était même pas son bras fort. Il ne s'en sortait pas trop mal. Se tournant vers Wynafryd pour s'assurer qu'elle était indemne, le jeune homme se permit d'ajouter une note pour plus tard.
- Rappelle moi de t'apprendre à manier l'épée, même une allégée. Dans ce genre de bataille, la dague n'est peut-être pas la meilleure arme qui soit. Viens, progressons vers le pont.
Comme pour l'encourager, le jeune homme s'abaissa et l'embrassa une simple seconde avant de la prendre par sa main non armée et de l'attirer avec lui. Au même moment, deux hommes arrivaient du pont dans leur direction. Pas des ennemis mais le capitaine et son second. Ils se joignirent à eux.
- Ils sont beaucoup trop nombreux. Nous devons les contenir en priant les dieux pour qu'on nous vienne en aide.
- J'ai vu deux de nos hommes mettre la chaloupe à la mer avant de se faire tuer. Si la corde ne s'est pas brisée, nous pourrons tenter de fuir par là.
Le premier à parler fut le Capitaine et le deuxième, son second. C'était un comportement lâche. Que l'on nomme cela la fuite ou la retraite cela revenait au même. L'important était de mettre Lady Wynafryd en sûreté. Si elle tombait aux mains des Fer-nés, il ne se le pardonnerait jamais et encore moins après ce qu'ils avaient vécus ensemble. Plutôt mourir que de les laisser toucher à un seul millimètre de sa peau.
- Marchons sur le pont et avisons. Nous tiendrons le temps qu'il faut. Protéger Lady Manderly est ma priorité. Sauver un maximum des vôtres est ma seconde. En avant !
- Et je ne les laisserais pas s'en prendre à vous, peu importe ce qui m'en coûtera.
La dame de Blancport avait raison sur un point. Il leur fallait un plan. Soit ils arrivaient à repousser les assaillants, soit ils échouaient. Dans tous les cas, il leur fallait un plan de secours. Et le meilleur restait d'utiliser une embarcation de fortune, de celle qu'on utilisait parfois pour se poser à terre en petit nombre. Pas le genre faîte pour la navigation en mer mais c'était toujours mieux que rien. Pour cela, il fallait se rendre sur le pont. Rester en arrière ne ferait que retarder l'échéance.
- Je pense qu'une partie de l'équipage vient de se réveiller et l'autre combat ou a déjà été passée par le fil de l'épée. Nous devons nous rendre sur le pont, repousser les assauts. Les vaincre ou parvenir à mettre la barque à l'eau et embarquer dessus pour nous sortir de ce guêpier. Nous agirons selon l'évolution de la situation.
La jeune femme prononça son nom et il se retourna, lâchant sa main. Deux fer-nés arrivaient dans leur direction. Un de la taille de Torrhen, l'autre légèrement plus petit. Le sang du Holt ne fit qu'un tour et il donna ses indications à la Lady.
- Je me charge du plus costaud, le deuxième ne s'attendra pas à que tu te sois armée, frappe le au moment opportun. Vise la gorge.
Le Holt fit un pas vers l'avant et les deux hommes chargèrent comme s'il le prenait pour cible. Lui et lui seul. La jeune femme ne représentait sans doute pas une menace. Il évita le premier coup de hache et dût parer le deuxième. Les chocs étaient brutaux, les lames s'entrechoquaient. Tenir deux adversaires en respect dans un espace aussi réduit n'était pas chose aisée. Lorsque le plus grand attaqua, Torren esquiva et lui entailla le bras, ce qui le fit reculer et alors que le deuxième se précipita sur lui, il fit un pas de côté et lui trancha le jarret ce qui le fit s'effondrer au sol, à portée de la première lame venue qui voudrait bien se planter dans sa gorge, même une dague. Un bref moment d'hésitation dans son attaque sur le grand assaillant permit à ce dernier d'entailler légèrement l'épaule du natif de la Sentinelle qui contre-attaqua avec rage, arrivant à enfoncer sa lame à travers l'épaule de l'ennemi, brisant sa garde avec force. La douleur était légère de son côté, rien de grave, puis ce n'était même pas son bras fort. Il ne s'en sortait pas trop mal. Se tournant vers Wynafryd pour s'assurer qu'elle était indemne, le jeune homme se permit d'ajouter une note pour plus tard.
- Rappelle moi de t'apprendre à manier l'épée, même une allégée. Dans ce genre de bataille, la dague n'est peut-être pas la meilleure arme qui soit. Viens, progressons vers le pont.
Comme pour l'encourager, le jeune homme s'abaissa et l'embrassa une simple seconde avant de la prendre par sa main non armée et de l'attirer avec lui. Au même moment, deux hommes arrivaient du pont dans leur direction. Pas des ennemis mais le capitaine et son second. Ils se joignirent à eux.
- Ils sont beaucoup trop nombreux. Nous devons les contenir en priant les dieux pour qu'on nous vienne en aide.
- J'ai vu deux de nos hommes mettre la chaloupe à la mer avant de se faire tuer. Si la corde ne s'est pas brisée, nous pourrons tenter de fuir par là.
Le premier à parler fut le Capitaine et le deuxième, son second. C'était un comportement lâche. Que l'on nomme cela la fuite ou la retraite cela revenait au même. L'important était de mettre Lady Wynafryd en sûreté. Si elle tombait aux mains des Fer-nés, il ne se le pardonnerait jamais et encore moins après ce qu'ils avaient vécus ensemble. Plutôt mourir que de les laisser toucher à un seul millimètre de sa peau.
- Marchons sur le pont et avisons. Nous tiendrons le temps qu'il faut. Protéger Lady Manderly est ma priorité. Sauver un maximum des vôtres est ma seconde. En avant !
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avec @Torrhen Holt
« Au large des Doigts | 302, lune 5, semaine 3 »
Il était vrai que la Sirène avait été on ne peut plus distante depuis leur départ de Viergétang, et qu’il pouvait sembler étrange pour le presque chevalier de la Sentinelle de sentir ses doigts s’enrouler autour des siens sans prévenir, dans un contexte aussi tendu. Mais c’était justement parce que l’attaque les prenaient de cours et lui faisaient changer à nouveau toutes ses perspectives que Wynafryd ne s’était pas posée de questions et s’était simplement rapprocher du seul homme qui était capable de la rassurer un tant soi peu sur ce navire. Elle le savait capable et courageux, c’était tout ce dont elle avait besoin en cet instant pour conserver un minimum de sang froid et ne pas totalement céder à la panique. Elle accueillit sa réponse avec soulagement et se contenta de hocher la tête vivement. Elle ne doutait pas de lui, ni de sa parole. “Merci.” réussit-elle à prononcer d’une voix faible. Bien qu’il n’était pas encore temps de précipiter les remerciements. Il fallait survivre d’abord. Pour cela, elle était prête à suivre les ordres de Torrhen, elle l’avait donc interrogée sur les diverses sur les diverses possibilités qui s’offraient à eux. Malheureusement, les pistes qui s’offraient à eu n’avaient rien de glorieuses. Il ne tarda pas à évoquer l’issue qui lui semblaient la plus judicieuse : la fuite. La mâchoire de la Manderly se décrocha légèrement à l’idée de se retrouver sur une barque, en pleine mer, durant l’hiver, livrés à eux-mêmes. S’ils n’avaient d’autres choix que d’agir de la sorte, il faudrait le faire discrètement pour que les pirates ne les prennent pas en chasse. “Que les Sept… et les Anciens nous protègent.” répondit-il simplement.
Mais pas certains que les Dieux les entendent parce qu’à peine le plan fut-il prononcé qu’ils eurent à nouveau de la compagnie. Wynafryd prévint Torrhen qui lui lâcha la main pour se mettre en position. Au bout de quelques secondes d’analyse, il lui intima de s’occuper du plus petit des deux fer-nés. La Sirène sentit son estomac se nouer et sa poigne devenir moite autour de la garde de sa dague. Avait-elle ce qu’il fallait pour tuer un homme de sang froid de la sorte ? Elle n’en savait rien et elle n’avait pas le temps d’y songer plus longtemps. “Hmm.” prononça-t-elle simplement à l’adresse de son protecteur pour lui faire savoir qu’elle l’avait entendu. Elle dissimula légèrement son bras derrière elle pour que le fer-né n’aperçoive pas sa lame et lui permettre de jouer sur l’effet de surprise comme le Holt lui avait conseillé. Cependant, Wynafryd ne semblait pas intéresser les pirates plus que cela, pas pour le moment, pas au point de l’attaquer, probablement persuadée qu’elle serait toujours là lorsque ils en auraient finit avec le beau brun. Tout se déroula très vite et la Manderly continuait de se sentir démunie, elle craignait de gêner Torrhen plus qu’autre chose. Mais elle vit finalement la fameuse fenêtre dont le Holt lui avait parlé. Sans réfléchir, cherchant à aider comme elle le pouvait, elle s’approcha par le côté pour venir plonger sa dague dans le foie de l’homme, incapable de donner un coup aussi fatal que la gorge comme on le lui avait commandé. Il ne se relèverait pas, mais il n’était pas encore mort et avait une petite chance de survie si un collègue ne tardait pas à venir à sa rescousse.
Ses yeux n’avaient pas quitté l’endroit où sa lame avait rencontré la chaire du pirate jusqu’à ce que Torrhen la ramène à la réalité. “Je… je sais manier une épée…” commença-t-elle à répondre avec un certain automatisme. “Elle est restée à Blancport.” Parce qu’en partant avec le convoi nordien, il n’y avait aucune raison pour elle a priori d’avoir besoin d’un tel objet et sa longue dague s’avérait suffisante, au cas où. Elle accueilli le baiser du Holt avec une certaine surprise, mais également un étonnant réconfort. Elle aurait aimé que le moment dure plus longtemps mais elle n’eut rien le temps de dire qu’il se saisissait à son tour de sa main pour l’entraîner sur le pont comme évoqué avant l’arrivée des deux derniers fer-nés. Son autre main toujours accrochée à la garde de sa dague, dégagea alors la lame ensanglantée. Ils purent progresser un peu avant que de nouveaux pas ne se fassent entendre. Son sang se glaça encore mais elle soupira de soulagement en voyant deux alliés. Mais les nouvelles qu’ils apportaient n’étaient pas bonnes. Ils semblaient partager l’idée de fuite par la chaloupe évoquée plus tôt par Torrhen. Néanmoins, ce dernier ne voyait pas cela comme la piste à privilégier, seulement celle qu’il ne faudrait pas négliger si le vent tournait vraiment et qu’il n’y avait plus aucune chance de conserver le navire du capitaine. Elle resta silencieuse, se contentant de suivre Torrhen, jusqu’à ce ses yeux ne se posent sur le rouge dont sa lame était recouverte pour la première fois.
Mais pas certains que les Dieux les entendent parce qu’à peine le plan fut-il prononcé qu’ils eurent à nouveau de la compagnie. Wynafryd prévint Torrhen qui lui lâcha la main pour se mettre en position. Au bout de quelques secondes d’analyse, il lui intima de s’occuper du plus petit des deux fer-nés. La Sirène sentit son estomac se nouer et sa poigne devenir moite autour de la garde de sa dague. Avait-elle ce qu’il fallait pour tuer un homme de sang froid de la sorte ? Elle n’en savait rien et elle n’avait pas le temps d’y songer plus longtemps. “Hmm.” prononça-t-elle simplement à l’adresse de son protecteur pour lui faire savoir qu’elle l’avait entendu. Elle dissimula légèrement son bras derrière elle pour que le fer-né n’aperçoive pas sa lame et lui permettre de jouer sur l’effet de surprise comme le Holt lui avait conseillé. Cependant, Wynafryd ne semblait pas intéresser les pirates plus que cela, pas pour le moment, pas au point de l’attaquer, probablement persuadée qu’elle serait toujours là lorsque ils en auraient finit avec le beau brun. Tout se déroula très vite et la Manderly continuait de se sentir démunie, elle craignait de gêner Torrhen plus qu’autre chose. Mais elle vit finalement la fameuse fenêtre dont le Holt lui avait parlé. Sans réfléchir, cherchant à aider comme elle le pouvait, elle s’approcha par le côté pour venir plonger sa dague dans le foie de l’homme, incapable de donner un coup aussi fatal que la gorge comme on le lui avait commandé. Il ne se relèverait pas, mais il n’était pas encore mort et avait une petite chance de survie si un collègue ne tardait pas à venir à sa rescousse.
Ses yeux n’avaient pas quitté l’endroit où sa lame avait rencontré la chaire du pirate jusqu’à ce que Torrhen la ramène à la réalité. “Je… je sais manier une épée…” commença-t-elle à répondre avec un certain automatisme. “Elle est restée à Blancport.” Parce qu’en partant avec le convoi nordien, il n’y avait aucune raison pour elle a priori d’avoir besoin d’un tel objet et sa longue dague s’avérait suffisante, au cas où. Elle accueilli le baiser du Holt avec une certaine surprise, mais également un étonnant réconfort. Elle aurait aimé que le moment dure plus longtemps mais elle n’eut rien le temps de dire qu’il se saisissait à son tour de sa main pour l’entraîner sur le pont comme évoqué avant l’arrivée des deux derniers fer-nés. Son autre main toujours accrochée à la garde de sa dague, dégagea alors la lame ensanglantée. Ils purent progresser un peu avant que de nouveaux pas ne se fassent entendre. Son sang se glaça encore mais elle soupira de soulagement en voyant deux alliés. Mais les nouvelles qu’ils apportaient n’étaient pas bonnes. Ils semblaient partager l’idée de fuite par la chaloupe évoquée plus tôt par Torrhen. Néanmoins, ce dernier ne voyait pas cela comme la piste à privilégier, seulement celle qu’il ne faudrait pas négliger si le vent tournait vraiment et qu’il n’y avait plus aucune chance de conserver le navire du capitaine. Elle resta silencieuse, se contentant de suivre Torrhen, jusqu’à ce ses yeux ne se posent sur le rouge dont sa lame était recouverte pour la première fois.
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An 302 Lune 5 semaine 3 - Au Large des Doigts
Wynafryd Manderly & Torrhen Holt
« Merci ». Ce mot lui fit chaud au cœur. Il était dommage qu'elle ait laissé son épée à Blancport. Elle aurait pût leur être utile en cette heure mais malheureusement, il ne pouvait pas prévoir ce qui était en train de se jouer devant leurs yeux. Continuant de progresser, le Holt arriva sur le pont. La lutte faisait rage entre l'équipage, qui pour certains étaient encore en tenue de sommeil et les Fer-Nés. Le nombre était du côté de ces derniers, indubitablement et le jeune homme remerciait les dieux de ne pas être de ses hommes qui se battaient le corps recouvert d'une armure de plate. Un faux pas et il aurait coulé à pique au fond de la mer froide et peu accueillante. Ses deux accompagnants masculins n'avaient pas mentit. Une tête roula à ses pieds et l'attention d'un Fer-Né à l’œil sanguinaire se posa sur eux. Le Holt s'interposa, laissant libre court aux deux hommes d'avancer en direction de la position de la barque. D'un simple regard, il ordonna à la jeune femme de les suivre.
- Ce ne sera pas long !
Les paroles étaient là pour rassurer la jeune femme. Son adversaire avait l'air plus que coriace. Bientôt les épées se croisèrent, le fer rugissant et le jeune homme sentit ses muscles vibrer sous cet appel d'armes virulent. Le gars d'en face c'était pas un rigolo. Pas assez de temps pour se retourner et voir ce qui se passait en arrière. Les coups s'échangèrent avec force, violence et rapidité. Il devait pourtant en finir vite, avant que les autres marins ne soient submergés. Ce fut un combat âpre qui lui parut s'éterniser trop longtemps si bien que le jeune homme se sentait commencer à faiblir. Il décida donc de tenter un ultime assaut au même instant ou le guerrier en face fit de même. Il fut plus rapide. La lame de Torrhen trancha l'homme dans le flanc, s'enfonçant dans chair et organe là où celle du Fer-Né pénétra le tissu de son épaule déjà entamée puis vint trancher dans sa chaire. La douleur fut intense mais il n'en garderait probablement pas de séquelle. Pendant que l'ennemi s'effondrait et que le jeune homme sortait la lame de sa propre chaire, il vit d'autres marins tomber. La plaie à vif, il sentit le sang perler sur sa peau mais il n'avait pas le temps de s'en préoccuper. Tournant les talons, après s'être assuré que personne ne le suivait, il rejoignit le capitaine et son second accompagné de la belle dame de Blancport. Il se joignit à eux pour déployer l'échelle de corde.
- Lady Wynafryd ! Descendez en première !
Le jeune homme était prêt à défendre la barque à retenir tout assaillant pour lui permettre de s'enfuir. Les derniers marins semblaient faillir. Le Capitaine regarda alors la jeune femme descendre , puis son second, puis Torrhen. Il déglutit. C'était un homme qui avait passé la force de l'âge depuis quelques années. Sa fin était proche. Peut-être l'avait-il sentit ?
- Ce bateau est perdu. C'était tout ce que j'avais. Je ne peux pas me permettre de l'abandonner aux mains de ces gredins. Barth, tu es mon second. Je t'ai appris tout ce que tu sais. Mène ces jeunes gens jusqu'à la côte. Je vais faire en sorte que vous puissiez vous éloigner.
Sa torche dans la main, il fit quelques pas vers l'autre côté du bâton, sa lame transperça un tonneau en plusieurs endroits pendant qu'un liquide s'en écoulait. Personne ne l'entendit murmurer.
- Un La Treille Auré, quel dommage. Gâcher une si bonne marchandise pour des palais si primitif.
Et pendant que le vin s'écoulait, il recula le tonneau de quelques mètres, pour que le liquide s'écoule plus en longueur, avant de l'enjamber et de laisser tomber sa torche afin d'enflammer le précieux nectar de raisin.
- Stupide mais honorable. Il l'a toujours été. Rejoignez la dame. Le temps presse. Je vous suivrai et nous ramerons jusqu'aux côtes du Val, si vos dieux ou les miens le permettent.
Ravalant sa fierté et jetant un derrière regard vers les flammes qui grandissaient, le jeune homme enjamba le bord du navire et commença à descendre sur l'échelle de corde. Son épaule douloureuse, dont le sang poisseux luisait sous la lumière de la lune ne l'aidèrent pas à bouger aussi habilement qui l'aurait désiré.
- Ce ne sera pas long !
Les paroles étaient là pour rassurer la jeune femme. Son adversaire avait l'air plus que coriace. Bientôt les épées se croisèrent, le fer rugissant et le jeune homme sentit ses muscles vibrer sous cet appel d'armes virulent. Le gars d'en face c'était pas un rigolo. Pas assez de temps pour se retourner et voir ce qui se passait en arrière. Les coups s'échangèrent avec force, violence et rapidité. Il devait pourtant en finir vite, avant que les autres marins ne soient submergés. Ce fut un combat âpre qui lui parut s'éterniser trop longtemps si bien que le jeune homme se sentait commencer à faiblir. Il décida donc de tenter un ultime assaut au même instant ou le guerrier en face fit de même. Il fut plus rapide. La lame de Torrhen trancha l'homme dans le flanc, s'enfonçant dans chair et organe là où celle du Fer-Né pénétra le tissu de son épaule déjà entamée puis vint trancher dans sa chaire. La douleur fut intense mais il n'en garderait probablement pas de séquelle. Pendant que l'ennemi s'effondrait et que le jeune homme sortait la lame de sa propre chaire, il vit d'autres marins tomber. La plaie à vif, il sentit le sang perler sur sa peau mais il n'avait pas le temps de s'en préoccuper. Tournant les talons, après s'être assuré que personne ne le suivait, il rejoignit le capitaine et son second accompagné de la belle dame de Blancport. Il se joignit à eux pour déployer l'échelle de corde.
- Lady Wynafryd ! Descendez en première !
Le jeune homme était prêt à défendre la barque à retenir tout assaillant pour lui permettre de s'enfuir. Les derniers marins semblaient faillir. Le Capitaine regarda alors la jeune femme descendre , puis son second, puis Torrhen. Il déglutit. C'était un homme qui avait passé la force de l'âge depuis quelques années. Sa fin était proche. Peut-être l'avait-il sentit ?
- Ce bateau est perdu. C'était tout ce que j'avais. Je ne peux pas me permettre de l'abandonner aux mains de ces gredins. Barth, tu es mon second. Je t'ai appris tout ce que tu sais. Mène ces jeunes gens jusqu'à la côte. Je vais faire en sorte que vous puissiez vous éloigner.
Sa torche dans la main, il fit quelques pas vers l'autre côté du bâton, sa lame transperça un tonneau en plusieurs endroits pendant qu'un liquide s'en écoulait. Personne ne l'entendit murmurer.
- Un La Treille Auré, quel dommage. Gâcher une si bonne marchandise pour des palais si primitif.
Et pendant que le vin s'écoulait, il recula le tonneau de quelques mètres, pour que le liquide s'écoule plus en longueur, avant de l'enjamber et de laisser tomber sa torche afin d'enflammer le précieux nectar de raisin.
- Stupide mais honorable. Il l'a toujours été. Rejoignez la dame. Le temps presse. Je vous suivrai et nous ramerons jusqu'aux côtes du Val, si vos dieux ou les miens le permettent.
Ravalant sa fierté et jetant un derrière regard vers les flammes qui grandissaient, le jeune homme enjamba le bord du navire et commença à descendre sur l'échelle de corde. Son épaule douloureuse, dont le sang poisseux luisait sous la lumière de la lune ne l'aidèrent pas à bouger aussi habilement qui l'aurait désiré.
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avec @Torrhen Holt
« Au large des Doigts | 302, lune 5, semaine 3 »
La Manderly se rendait compte qu’elle ne s’était que rarement sentie aussi désemparée, complètement spectatrice de sa vie. La fois précédente remontait à l’annonce de l’empoisonnement de sa soeur par le lézard de l’est. Mais elle avait eu la colère et l’envie de vengeance à l’époque pour rester consciente. Cette nuit, la peur semblait uniquement la paralyser. Elle avait passé près de trois ans à s’entraîner, pour être capable de défendre sa famille à une éventuelle attaque, sauf que pour la première fois de sa vie, elle était réellement confronté à la mort. Il ne s’agissait pas d’une poignée de bandits au détour d’une route dont il fallait calmer l’appel de l’or, elle avait à des pirates qui avaient passé un accord avec l’étranger. Depuis Corneilla, la mort semblait décidée à la suivre. Et elle ne parvenait pas à s’y faire. Elle était honteuse de ne pas être capable de mettre ses émotions de côté pour faire ce qui était nécessaire comme Torrhen. Les reflets écarlates de sa dague l’omnubilait encore. Il fallut finalement qu’une tête ne roule à leurs pieds pour qu’elle quitte cet état hypnotique. Elle précipita sa main sur sa bouche pour étouffer un cri, avant de détourner le regard tout aussi vite. C’est la voix du Holt qui lui permit d’ouvrir à nouveau les yeux, interloquée par sa réflexion. “Torrhen ! Non !” dit-elle en tendant le bras pour le rattraper, mais le fils de la Sentinelle n’était déjà plus à sa portée. Elle le voulait à ses côtés, non pas en train de risquer sa vie à l’autre bout du pont. Elle ne voulait même pas songer aux perfides idées que lui soufflaient son esprit qu’elle pourrait le perdre dans les prochains instants. Elle voulut alors s’élancer à sa poursuite, mais elle sentit une main sur son épaule l’en empêcher. C’était le second qui la retenait pour l’emmener dans la direction opposée vers la chaloupe. “Mais…” bredouilla-t-elle. Elle avait bien vu quelques minutes plus tôt dans le couloir de sa cabine qu’elle n’était pas d’une grande aide pour lui, il valait mieux qu’elle se tienne autant en sécurité qu’elle le pouvait, elle lui facilitait la tâche de cette façon là.
Mais alors que le petit trio progressait pour rejoindre l’échelle de corde, la Sirène n’avait de cesse de jeter un regard par dessus son épaule pour surveiller l’état de son protecteur. Malheureusement, la nuit et le faible éclairage des torches ne l’aidait pas, pas plus que l’ardeur des combats qui lui faisait perdre le fil. Finalement Torrhen rejoint le petit groupe, il ne semblait pas gravement blessé à sa démarche, et elle ne percevait rien sur son visage. Elle ne put retenir un soupir de soulagement, oubliant momentanément l’issue et la chaloupe, jusqu’à ce que le guerrier de les mentionne, intimant à la Manderly de descendre la première. Elle voulut protester à nouveau, mais il ne fallait pas observer la situation bien longtemps pour savoir que cela ne les mettrait que tous plus en danger si elle cherchait à faire descendre quelqu’un d’autre avant elle. “Je vous attends en bas.” dit-elle d’une fois étonnamment ferme. Elle avait regardé les trois hommes, mais elle s’adressait véritablement au Holt, lui refusant de l’abandonner, lui sur le pont et elle dans la chaloupe. Wynafryd passa la dague dans sa ceinture, oubliant le sang dont elle était maculé et commença sa descente vers les flots noirs. Une fois les pieds sur le bois taguant de la petite embarcation, le temps lui parut infernalement long avant qu’on ne vienne enfin lui tenir compagnie. Les trois hommes semblaient en pleine discussion sur le pont et elle ne comprenait pas bien le sujet.
Et lorsque enfin Torrhen arriva à sa hauteur, elle tendit les mains vers lui pour l’aider à prendre pied dans la chaloupe. Une main vint toucher son épaule qu’elle trouva étonnamment chaude. Il lui fallut quelques secondes avant de s’en rendre compte. Puis lâchant l’épaule pour tâter ses doigts de son pouce, la texture épaisse et l’odeur de fer qu’elle dégageait ne fit plus aucun doute. “Tu es blessé !” dit-elle paniqué alors que son estomac se serrait un peu plus d’angoisse. Elle le lâcha totalement pour attraper le bas de sa robe à deux mains et en déchirer un pan. “Laisse moi t’aider…” Elle se moquait bien du tutoiement qu’elle employait publiquement face à l’autre marin. Elle intima au Holt de s’asseoir pour lui bander l’épaule. Tant qu’il ferait nuit, elle ne pourrait rien faire d’autre. Une fois le noeud fait, la noble Sirène remarqua qu’il leur manquait un homme. “Où est le capitaine ?” demanda-t-elle au second, avant de lever la tête vers le pont où elle put apercevoir qu’une fumée noire et épaisse commençait à s’élever. “Il arrive ?” demanda-t-elle sincèrement, bien qu’il lui semblait déjà connaître la réponse. Il leur faudrait s’enfoncer dans la nuit noire, vaincre les flots hivernaux et trouver la côte valoise la plus proche, au plus vite..
Mais alors que le petit trio progressait pour rejoindre l’échelle de corde, la Sirène n’avait de cesse de jeter un regard par dessus son épaule pour surveiller l’état de son protecteur. Malheureusement, la nuit et le faible éclairage des torches ne l’aidait pas, pas plus que l’ardeur des combats qui lui faisait perdre le fil. Finalement Torrhen rejoint le petit groupe, il ne semblait pas gravement blessé à sa démarche, et elle ne percevait rien sur son visage. Elle ne put retenir un soupir de soulagement, oubliant momentanément l’issue et la chaloupe, jusqu’à ce que le guerrier de les mentionne, intimant à la Manderly de descendre la première. Elle voulut protester à nouveau, mais il ne fallait pas observer la situation bien longtemps pour savoir que cela ne les mettrait que tous plus en danger si elle cherchait à faire descendre quelqu’un d’autre avant elle. “Je vous attends en bas.” dit-elle d’une fois étonnamment ferme. Elle avait regardé les trois hommes, mais elle s’adressait véritablement au Holt, lui refusant de l’abandonner, lui sur le pont et elle dans la chaloupe. Wynafryd passa la dague dans sa ceinture, oubliant le sang dont elle était maculé et commença sa descente vers les flots noirs. Une fois les pieds sur le bois taguant de la petite embarcation, le temps lui parut infernalement long avant qu’on ne vienne enfin lui tenir compagnie. Les trois hommes semblaient en pleine discussion sur le pont et elle ne comprenait pas bien le sujet.
Et lorsque enfin Torrhen arriva à sa hauteur, elle tendit les mains vers lui pour l’aider à prendre pied dans la chaloupe. Une main vint toucher son épaule qu’elle trouva étonnamment chaude. Il lui fallut quelques secondes avant de s’en rendre compte. Puis lâchant l’épaule pour tâter ses doigts de son pouce, la texture épaisse et l’odeur de fer qu’elle dégageait ne fit plus aucun doute. “Tu es blessé !” dit-elle paniqué alors que son estomac se serrait un peu plus d’angoisse. Elle le lâcha totalement pour attraper le bas de sa robe à deux mains et en déchirer un pan. “Laisse moi t’aider…” Elle se moquait bien du tutoiement qu’elle employait publiquement face à l’autre marin. Elle intima au Holt de s’asseoir pour lui bander l’épaule. Tant qu’il ferait nuit, elle ne pourrait rien faire d’autre. Une fois le noeud fait, la noble Sirène remarqua qu’il leur manquait un homme. “Où est le capitaine ?” demanda-t-elle au second, avant de lever la tête vers le pont où elle put apercevoir qu’une fumée noire et épaisse commençait à s’élever. “Il arrive ?” demanda-t-elle sincèrement, bien qu’il lui semblait déjà connaître la réponse. Il leur faudrait s’enfoncer dans la nuit noire, vaincre les flots hivernaux et trouver la côte valoise la plus proche, au plus vite..
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An 302 Lune 5 semaine 3 - Au Large des Doigts
Wynafryd Manderly & Torrhen Holt
La main secourable de la Sirène lui fut d'un grand secours pour arriver à se poser sur la barque. En jetant un regard en arrière, il comprit que ce ne serait pas une mince affaire de rejoindre le rivage. Il allait falloir ramer, dans le froid et l'humidité. Lady Wynafryd remarqua rapidement sa blessure et il la vit craquer un bout de son vêtement pour le panser. Le jeune homme la laissa faire en la rassurant.
- Ce n'est rien. Un mestre n'en fera qu'une bouchée dés qu'on en aura trouvé un. L'important c'est que tu sois hors de danger. Pas encore totalement, mais nous allons y travailler..
Le second arriva et la nordienne l'interrogea sur l'arrivée du capitaine. Il était clair qu'il ne reviendrait pas. Se levant, Torren aida l'autre homme à éloigner le bateau du navire avant de passer derrière la Manderly. Il lui murmura à l'oreille alors quelques mots.
- Il ne reviendra pas. Il a préféré rester derrière pour nous permettre de nous en sortir. Je pense qu'il ne voulait pas abandonner son navire, ni le laisser à l'ennemi.
Les flammes commençaient à s'élever de plus en plus, luisant dans l'obscurité de la nuit. Les Fer-nés seraient peut-être en mesurer de maîtriser l'incendie. Ce n'était plus de son ressort à présent. Il eut une petite pensée pour le capitaine avant que le second ne brise le silence.
- Je prend le premier tour de rame, mais vous devrez sans doute me relayer à un moment ou un autre. Au moins, ça me tiendra chaud !
Le jeune homme se rapprocha de Wynafryd et colla son torse et son ventre contre son dos pour conserver la chaleur. Sa sécurité et son confort demeurait sa priorité.
- Mieux vaut rester proche, pour conserver la chaleur. Je regrette de ne pas avoir emporter des vêtements plus chauds pour tous nous couvrir.
Le second souqua ferme et le bateau s'éloigna de plus en plus de leurs champs de vision. Le temps lui parut durer une éternité. Au bout d'un nombre incalculable de minutes, le navire ne fut plus qu'une lueur orangée au loin. Seul le bruit des rames contre l'eau et le vent, venait perturber le silence. Les bras de Torrhen finirent par se passer autour des épaules de la jeune femme quelques secondes, puis sa main se posa brièvement sur l'une de la dame. Il lui murmura de nouveau à l'oreille quelques mots.
- Je vous promet que vous pourrez bientôt prendre un bon bain chaud.
Le second souffla et demande à Torrhen de le relayer. Le jeune homme accepta avant de s'éloigner de Lady Wynafryd, le froid était bien présent et il s'installa aux rames. Il amorça ses mouvements, sentant une gêne à l'épaule mais il ne pouvait en faire autrement. Dans le silence, il continua à mouvoir ses bras, employant ses muscles, les sentant se réchauffer. Au bout d'une vingtaine de minutes, il entendit la voix du second, qui perça le silence.
- Là bas, une lueur. Si je plisse les yeux, on pourrait presque croire la forme d'un bateau. Souquez plus ferme ! Nous devons nous assurer qu'il ne s'agit pas d'un boutre des îles de Fer.
L'épaule douloureuse, le jeune homme s'exécuta. Au fil des coups de rames, la forme se dessina un peu plus et les petits poins lumineux, se révélèrent être torches et lanternes. Le second confirma qu'il ne s'agissait pas d'un boutre Fer-Né, ce qui ne voulait pas pour autant dire que le navire n'avait pas été prit par ces derniers. Une fois qu'ils furent assez prêt, le jeune homme aperçut que la voile était formée sur le modèle du blason d'une maison du Val. Une pairle bleue à bordures blanches sur champ rouge. C'était bien de l'héraldique !
- Une maison du Val ! La maison ... mmmh Raaah, j'ai révisé celle du Conflans avant le mariage pas celle du Val d'Arryn. Lady Manderly ?
- Ce n'est rien. Un mestre n'en fera qu'une bouchée dés qu'on en aura trouvé un. L'important c'est que tu sois hors de danger. Pas encore totalement, mais nous allons y travailler..
Le second arriva et la nordienne l'interrogea sur l'arrivée du capitaine. Il était clair qu'il ne reviendrait pas. Se levant, Torren aida l'autre homme à éloigner le bateau du navire avant de passer derrière la Manderly. Il lui murmura à l'oreille alors quelques mots.
- Il ne reviendra pas. Il a préféré rester derrière pour nous permettre de nous en sortir. Je pense qu'il ne voulait pas abandonner son navire, ni le laisser à l'ennemi.
Les flammes commençaient à s'élever de plus en plus, luisant dans l'obscurité de la nuit. Les Fer-nés seraient peut-être en mesurer de maîtriser l'incendie. Ce n'était plus de son ressort à présent. Il eut une petite pensée pour le capitaine avant que le second ne brise le silence.
- Je prend le premier tour de rame, mais vous devrez sans doute me relayer à un moment ou un autre. Au moins, ça me tiendra chaud !
Le jeune homme se rapprocha de Wynafryd et colla son torse et son ventre contre son dos pour conserver la chaleur. Sa sécurité et son confort demeurait sa priorité.
- Mieux vaut rester proche, pour conserver la chaleur. Je regrette de ne pas avoir emporter des vêtements plus chauds pour tous nous couvrir.
Le second souqua ferme et le bateau s'éloigna de plus en plus de leurs champs de vision. Le temps lui parut durer une éternité. Au bout d'un nombre incalculable de minutes, le navire ne fut plus qu'une lueur orangée au loin. Seul le bruit des rames contre l'eau et le vent, venait perturber le silence. Les bras de Torrhen finirent par se passer autour des épaules de la jeune femme quelques secondes, puis sa main se posa brièvement sur l'une de la dame. Il lui murmura de nouveau à l'oreille quelques mots.
- Je vous promet que vous pourrez bientôt prendre un bon bain chaud.
Le second souffla et demande à Torrhen de le relayer. Le jeune homme accepta avant de s'éloigner de Lady Wynafryd, le froid était bien présent et il s'installa aux rames. Il amorça ses mouvements, sentant une gêne à l'épaule mais il ne pouvait en faire autrement. Dans le silence, il continua à mouvoir ses bras, employant ses muscles, les sentant se réchauffer. Au bout d'une vingtaine de minutes, il entendit la voix du second, qui perça le silence.
- Là bas, une lueur. Si je plisse les yeux, on pourrait presque croire la forme d'un bateau. Souquez plus ferme ! Nous devons nous assurer qu'il ne s'agit pas d'un boutre des îles de Fer.
L'épaule douloureuse, le jeune homme s'exécuta. Au fil des coups de rames, la forme se dessina un peu plus et les petits poins lumineux, se révélèrent être torches et lanternes. Le second confirma qu'il ne s'agissait pas d'un boutre Fer-Né, ce qui ne voulait pas pour autant dire que le navire n'avait pas été prit par ces derniers. Une fois qu'ils furent assez prêt, le jeune homme aperçut que la voile était formée sur le modèle du blason d'une maison du Val. Une pairle bleue à bordures blanches sur champ rouge. C'était bien de l'héraldique !
- Une maison du Val ! La maison ... mmmh Raaah, j'ai révisé celle du Conflans avant le mariage pas celle du Val d'Arryn. Lady Manderly ?
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