Blessed are the peacemakers | ft. Ashter Yarwyck
2 participants
Invité
Informations
Personnage
Badges
Blessed are the peacemakers
Est de Corcolline, an 299, lune 11, semaine 4
Ashter Yarwyck & Wayra Wyl
Père a recommencé à prêter de l’argent et j’ai recommencé à le récolter. Ce travail me révolte et me couvre de honte. D’une certaine manière, voler honnêtement des pauvres bougres avec mes poings et des bras armés me répugne moins que de les voler en parfait accord avec les lois des hommes.
Comme d’habitude, je rencontrerai les mêmes têtes, des fermiers malades, des jeunes filles engrossées, des amoureux transis et d’autres imbéciles assez bêtes pour croire aux termes du Roi Sauvage.
Aujourd’hui, c’est une veuve et ses deux fils.
***
« Allons-y ! »
La voix pressée, presque en colère, de Wayra avait résonné dans l’étendue verdoyante comme un ordre sans appel. À ses côtés, les hommes n’hésitèrent pas à talonner leurs montures qui s’élancèrent d’un même mouvement. Tous démarrèrent dans une symphonie de sabots sans qu’aucun autre mot ne soit prononcé.
Les langues jambes flamboyantes d’Abeyan martelaient les champs tantôt blonds, tantôt ocres. La cavalière pouvait sentir sous ses jambes le mouvement précis de chacun des muscles de la jument et pendant un instant, elle se persuada que ces mouvements étaient les siens. Cramponnée aux rennes, la Wyl regardait droit devant elle, les yeux rivés sur les trois silhouettes noires qui courraient devant eux. Leurs montures semblaient à bout de souffle. Elles vacillaient sous le poids des cavaliers qui glissaient le long des selles accrochées à la hâte. De si loin, les ombres n’avaient l’air de rien. De simples épouvantails juchés sur des chevaux fatigués. De près, aussi, finalement, songea la brune.
Finalement, le trio dû se dire que de rester ensemble n’était pas la meilleure des options. L’un d’entre eux vira brusquement sur la gauche. Wayra était désormais assez proche pour voir le destrier piaffer, surpris, mais obéir, désireux lui aussi de fuir une menace qu’il ne comprenait pas. Un coup d’œil à l’horizon lui fit comprendre ce revirement soudain. Une ligne d’arbres épaisse signalait l’entrée d’un bosquet. Malheureusement, il n’arriverait jamais à destination.
« Tirez ! » s’écria-t-elle.
Un carreau d’arbalète fusa, mais manqua sa cible de peu. Celle-ci se retourna. Wayra regarda en face la terreur se peindre sur les traits du cavalier. Ses grands yeux bleus écarquillés la toisaient, presque suppliants, avant de se refocaliser sur le chemin.
L’arbalétrier rechargea son arme. Le sifflement de l’air crevé bourdonna et l’homme tomba. Son pied retenu par les étriers l’obligea à racler le sol sur quelques mètres en hurlant avant que sa tête ne se fracasse sur un groupe de rochers.
Un homme de Wayra se détacha du cortège pour aller voir le corps. La fille du Roi Sauvage continua droit devant elle, l’archer et le soldat des Wyl sur ses flancs. Leurs chevaux commençaient à leur tour à peiner et déjà, le hongre baie de son voisin renâclait.
Un grand cri devant elle lui fit froncer les sourcils. Une des montures avait trébuché dans un trou de taupe. La femme avait volé droit devant sur deux bons mètres tandis que le cheval battait furieusement des pattes sans parvenir à se redresser. L’adolescent et dernier membre du trio s’arrêta et fit face à la horde de Wyl. Tremblant, il jeta à regard pitoyable à sa mère qui tentait de se redresser, flageolante. Finalement, il leva une main tremblante.
« Arrêtez ! » hurla-t-il en crachant de grands jets de salive. « Nous nous rend- »
La flèche avait traversé la gorge du jeune homme dans un éclat rougeoyant. Ses yeux se révulsèrent et sa tête bascula en arrière avant que son corps ne s’écroule avec un bruit mat. Il y eut un instant de silence pur, simplement interrompu par les respirations haletantes des chevaux. Puis, la veuve se mit à sangloter doucement.
Wayra sauta sans grâce du dos d’Abeyan et s’approcha de l’animal tombé qui agonisait. La pauvre créature avait les deux pattes de devant cassées. Les os blancs jaillissaient d’entre les tendons arrachés. Quel gâchis. Elle s’agenouilla en soupirant.
« Brave fille, » marmonna-t-elle tandis qu’elle enfonçait profondément son poignard dans la jugulaire de la jument.
Elle délaissa le cadavre brulant pour s’intéresser à la femme qui venait de tout perdre.
« Où est l’or ? » gronda-t-elle.
Les mots doux n’étaient pas réservés aux humains. L’autre leva le nez, toute reniflante, son visage bouffi de larmes.
« Où est-il ?! » s’impatienta-t-elle en pointant la lame rouge du sang du destrier.
Sans un couinement, elle désigna d’un geste vague les sacoches accrochées à la selle du cheval tombé. Le soldat vérifia et hocha la tête.
La veuve s’affaissa dans la poussière, le coeur transpercé par l’arbalétrier.
« Prends-en un peu, » déclara Wayra en désignant les sacoches du menton. « Et trouve-nous un paysan sans trop de scrupule pour nettoyer ça. »
La brune l’aurait bien fait elle-même, mais à trois, ils n’avaient pas fini de creuser la terre sèche pour y mettre les trois dépouilles. Elle les observa, silencieuse et dépitée. Tout ceci n'était pas une affaire de sentiment. Tout ceci n'était pas personnel. Depuis longtemps, elle avait appris que chaque mort causée par sa main ou par ses souhaits se devait d'être froide, réfléchie et nécessaire. Ces trois là n'échappaient pas à la règle. Pourtant, elle ne pouvait s'empêcher de trouver tout ceci pitoyable.
Quel gâchis.
DRACARYS
Knight of the West
Informations
Ft : Jack Lowden
Multi-Compte : Lyanna Mormont - Catelyn Grafton - Oberyn Martell - Alyria Targaryen - Aladore Costayne - Stannis Baratheon - Galladon Oldflowers
Messages : 7214
Date d'inscription : 22/04/2019
Présence :
Personnage
Badges
3e Dracanniversaire
5000 messages
Multicompte
The Dornish Charm – Part 1
- Brave to death ! -
Le Bief. Il y a de cela quasiment trois ans. Ashter n’était pas encore le chevalier de l’ouest qu’il était devenu. Il parcourait les régions de l’ouest avec son frère aîné, Arthur Yarwyck, héritier de la maison Yarwyck et futur seigneur de Bulwark. Le jeune blond arborait alors le titre d’écuyer. Il suivait son frère partout où ce-dernier allait. Il n’avait jusqu’alors jamais quitté l’ouest. Puis l’occasion se présenta. Arthur devait se marier avec une dame du Bief. C’est pourquoi ce jour-là de la lune 11 de l’an 299, Arthur et Ashter voyageaient à l’est de Corcolline. Ils découvraient le Bief et la beauté des paysages méridionaux de Westeros. Ils auraient bien aimé aller jusqu’à Dorne mais il était temps de retourner à Bulwark. Leur père les attendait. Il était conseiller de Lord Tywin et montrait à Arthur ce qui l’attendait le jour où il deviendrait Lord Yarwyck. De son côté, Ashter n’espérait pas grand-chose. Son père le détestait, son frère le méprisait. Enfin, pas tout le temps. Lors de ce voyage, Arthur avait joué le rôle de grand frère à la perfection. Il l’entraînait régulièrement, lui donnait beaucoup de conseils et essayait d’arrondir les angles sur la vision d’Ashter sur leur père. Empruntant un chemin adjacent, Ashter était perdu dans ses pensées. Il imaginait sa vie future tandis qu’au loin des voix s’élevèrent ainsi que des hurlements. Arthur stoppa son cheval et Ashter fit de même. Ils regardèrent de tous côté sans voir d’où provenait ce grabuge.
Après avoir laissé leurs chevaux près d’un arbre, le chevalier et son écuyer avancèrent en catimini vers les hurlements et voix qui s’élevaient. Plus ils avançaient, plus ils approchaient de la source de tout ce tapage. Ils arrivèrent non loin de la scène au moment où une jeune femme, semblant diriger les hommes armés, parla d’or. Qui était-elle ? D’où venait-elle ? Pourquoi ces pauvres gens étaient attaqués ? Ashter n’en savait rien et Arthur ne semblait pas non plus comprendre la situation. Puis la scène se passa très vite. Un homme regardait dans des sacoches qui contenaient sûrement de l’or puis la pauvre femme en larme au milieu du chemin s’écroula. Un arbalétrier situé un peu plus loin venait de lui transpercer le cœur. Ashter fut surpris et laissa échapper un bruit peu discret. Perdu pour perdu, son frère le prit par le bras, lui murmura de demeurer naturel, et ils avancèrent tous deux en direction de la femme et des hommes. Ils ne les remarquèrent pas de suite. Ashter, prenant son courage à deux mains et après avoir entendu la jeune femme demander à l’un de ses soldats de trouver un paysan pour nettoyer la route, déclara sans que l’on ne lui demande et dévoilant ainsi la présence de son frère et lui-même.
- On peut le faire si vous voulez…
Arthur le frappa à l’épaule mais il était trop tard. Les soldats s’étaient tournés vers eux, l’un rechargeant son arbalète, l’autre saisissant son épée et le troisième restant sur ses gardes. Ils attendaient sûrement un ordre de leur maîtresse à laquelle les deux frères faisaient désormais face. Autour d’eux, c’était un vrai carnage entre la pauvre femme transpercée au cœur, le cheval à terre, les autres victimes, le sang tachant le sol, les soldats menaçant. Et tout ça pourquoi ? Pour de l’or apparemment. Mais Ashter était loin d’être idiot. Il valait mieux montrer qu’ils étaient amicaux envers les assaillants que l’inverse. Arthur comprit cela et regarda son frère d’un regard fier, fier de sa vaillance et de son courage, les attributs de leur maison. Maintenant, il fallait espérer qu’ils ne se fassent pas tuer à leur tour sur cette désastreuse route perdue en plein Bief. De plus, ils ne savaient pas encore à qui ils avaient à faire bien que cela ne saurait tarder.
silver : Ashter Yarwyck
Code by Sleepy
Invité
Informations
Personnage
Badges
Blessed are the peacemakers
Est de Corcolline, an 299, lune 11, semaine 4
Ashter Yarwyck & Wayra Wyl
Je me rappelle de la première fois où j’ai accompagné Père lors d’une de ses tournées. Pas de tout, mais d’assez. Comme d’habitude, tout c’était passé entre effusion de sang et crises de larmes. L’argent prêté tombe toujours entre les doigts dépensiers ou nécessiteux de ceux qui n’ont rien. Qu’ils puissent faire fructifier durablement l’or des Wyl en peu de temps était impossible. Alors, ils en payaient le prix. Ils suppliaient, sanglotaient, menaçaient pour échapper à leur sort.
En revanche, je ne me rappelle d’aucune récolte c’étant bien finie.
***
« Bah, ça aurait pu mieux se passer. »
D’un geste sec, le soldat tenta de retirer le carreau planté profondément dans le thorax de la mère. La pointe avait transpercé le sein pour venir se ficher entre deux côtes, sans les briser. Résultat, la flèche se trouvait coincée. Râleur, l’arbalétier enrageait en maugréant tandis que son pied gauche appuyait de toutes ses forces sur le corps inanimé pour le maintenir au sol.
« Je ferai graver ça sur ma pierre tombale, » grinça Wayra en aidant l’homme.
La terrible course poursuite finie et l’adrénaline déjà évaporée de ses veines, la brune constatait le carnage, l’oeil non impressionné. La mort des deux fils était loin d’être propre. L’un avait été traîné sur plusieurs mètres, le pied bloqué dans l’étrier d’un cheval paniqué, avant de finir sa course le crâne éclaté contre un rocher. Le second, la gorgé transpercée, avait encore une expression horrifiée peinte sur le visage. Seule leur génitrice avait trépassé les yeux fermés, dans une expression de résignation muette, les larmes encore brillantes sur ses joues émaciées. Quoique, son premier fils aurait également pu mourir les yeux fermés. Mais personne ne pouvait en être réellement sûr désormais.
Mais la pauvre âme qui attristait le plus la Wyl était probablement celle du pauvre cheval qui gisait là. La pauvre bête n’était qu’une victime des hommes.
Enfin, la pointe s’arracha de la poitrine avec un grand bruit de craquement signant le fait que cette fois, les côtes étaient bel et bien cassées.
Alors que l’homme chargé d’aller chercher des paysans pour nettoyer la scène tournait les talons, une voix claire, mais peu confiante résonna derrière eux.
« Comme si nous n’avions pas assez de problèmes… » maugréa-t-elle.
L’atmosphère se tendit soudain et Wayra n’eut pas besoin de lever les yeux de la pointe du carreau pour sentir ses hommes se tourner du même mouvement vers la nouvelle menace. Avec une rapidité mesurée, l’arbalète fut rechargée et la mélodie familière du fer crissant contre son fourreau résonna. Sali, le soldat qu’elle avait aidé à déloger la flèche, se plaça d’instinct à côté de sa maîtresse.
Les deux invités malheureux s’interpellaient à coups de coude et d’épaules, comme des enfants que l’on aurait pris la main dans le sac. Au détail près que c’était eux qui avaient choisi de se montrer. Encore jeunes, trop fiers, ils arboraient des cheveux d’une blondeur aveuglante et des visages tout aussi pâles. Ce n’était pas ce à quoi ils ressemblaient qui intéressaient la fille du Roi Sauvage, mais ce qu’ils portaient. Des armures de bonnes factures, des bottes en cuir solide, des épées au pommeau lustré. Ils n’étaient certainement pas des paysans. Derechef, elle en fut méfiante. Les personnes comme celles-ci aimaient parler. Babiller comme des enfants en parlant de choses qui les dépassaient. Se faire les héros d’un honneur qu’ils étaient persuadés d’incarner alors qu’ils n’étaient guère plus que des esclaves asservis par un idéal illusoire. Des défenseurs de la loi des hommes, mensonges gravés dans le marbre pour dicter le bien et le mal.
Leur faire confiance était proscrit.
« Woh woh woh, tout doux ! » s’exclama la dornienne d’une voix forte, en appuyant la paume de sa main sur l’arbalète. « On ne va tout de même pas présenter deux nouveaux amis à notre trio… »
Elle s’avança vers les nouveaux venus, enjambant lestement les morts avant de se planter à quelques pas des deux compères.
« … n’est ce pas ? »
Sa bonne humeur apparente cachait à peine les relents de menace dans ses propos.
« Les pauvres fous ont tenté de fuir après nous avoir volés, » expliqua-t-elle tranquillement. « Mais vous, vous ne semblez pas avoir besoin d’or, pas vrai ? Qu’êtes-vous ? De bons samaritains ? »
Le sourire amical qui étirait ses lèvres depuis quelques minutes se fana subitement pour ne plus laisser à sa place que la moue fermée et glaciale qu’elle réservait aux grandes occasions. Wayra aurait pu ne pas être intimidante, mais sa grande taille, son corps longiligne, son visage anguleux et ses yeux mauves suffisaient parfois à déstabiliser.
« Je ne crois pas aux bons samaritains. »
DRACARYS
Knight of the West
Informations
Ft : Jack Lowden
Multi-Compte : Lyanna Mormont - Catelyn Grafton - Oberyn Martell - Alyria Targaryen - Aladore Costayne - Stannis Baratheon - Galladon Oldflowers
Messages : 7214
Date d'inscription : 22/04/2019
Présence :
Personnage
Badges
3e Dracanniversaire
5000 messages
Multicompte
The Dornish Charm – Part 2
- Brave to death ! -
Ashter sentit un coup de coude plus fort que les autres. Arthur semblait fâché mais aussi apeuré. Et quand Arthur était apeuré, cela n’était jamais bon signe. Il fit comprendre à son frère qu’il devait la fermer pour de bon. Faisant face aux trois individus, les deux Yarwyck ne faisaient guère les malins. Entre le soldat à l’arbalète, le second prêt à dégainer et la dame au centre à la prestance imposante qui faisait peur intérieurement au jeune Ashter à peine âgé de vingt ans. Ils se stoppèrent, à une distance plutôt raisonnable et surtout par sécurité. Les esprits ne devaient pas s’échauffer, les deux frères étaient là uniquement dans un but pacifique et non offensif. Ils espéraient tous deux que la jeune femme, qui semblait dirigeait, comprenne cela. Arthur s’avança néanmoins d’un pas et tenta de rectifier la bêtise de son frère.
- Pardonnez-nous… Nous ne voulions vous déranger dans vos affaires. Nous ne faisons que passer. Nous rentrons chez…
Arthur n’eut guère le temps de finir sa phrase que la jeune femme lui coupa la parole. Elle semblait si autoritaire, si sûre d’elle. C’en était impressionnant. Lorsqu’elle s’avança vers eux, ils eurent instinctivement un mouvement de recul mais cela fut à peine perceptible. Ashter ne mouftait pas. Arthur restait sûr de lui, qu’importe ce qui pouvait arriver par la suite. Il était prêt à se défendre et défendre son frère. Vaillant jusqu’à la mort ! Telle était la devise des Yarwyck qu’ils portèrent fièrement. Leur père leur avait toujours dit de rester fort dans n’importe quelle situation. Aujourd’hui, ils étaient dans l’une de ces situations, une situation délicate. La jeune femme leur explique que les pauvres malheureux qui gisaient au sol, baignant dans leur sang étaient des voleurs. Des voleurs d’or. Arthur et Ashter étaient clairement des nobles qui n’étaient pas en quête d’or, la jeune femme l’avait bien remarqué. Dans leur for intérieur, les deux jeunes hommes savaient que l’histoire était plus compliquée que cela mais ils n’avaient aucun envie de s’immiscer dans cette histoire. Il n’avait qu’une hâte, faire demi-tour et ne plus jamais remettre les pieds ici. Ashter n’arrivait à détacher son regards de la vieille dame. Son visage semblait paisible alors que la pauvre venait de se prendre un carreau dans le cœur. Ashter ne montra pas sa peur tout comme Arthur qui ne lâchait pas du regard la jeune femme qu’il supposait dornienne.
- Qu’êtes-vous ? De bons samaritains ? Je ne crois pas aux bons samaritains
Arthur se posa alors devant Ashter qui recula de nouveau d’un pas. Qu’allait-il leur arrivée ? Ils étaient encore une fois au mauvais endroit au mauvais moment. Faisant face aux deux soldats et la jeune femme, Arthur ne faiblissait pas. Il tenait. Sa main posée sur le pommeau de son épée, il s’avança vers elle, la toisa du regard puis déporta son regard vers les victimes à terre. Deux hommes. Une vieille femme. Un cheval. Tout ça pour de l’or. Des voleurs ? Vraiment. Même s’il ne voulait pas s’impliquer, Arthur ne pouvait renier son éducation, ce qu’on lui avait appris. Il dépassa la jeune femme, ne la toisant plus, préférant l’ignorer. Il n’était pas un bon samaritain. Arthur était juste un passant. Ashter n’était juste qu’un accompagnateur. Il sentait que son frère était monté d’un cran. Ashter, la main sur son épée, reculait de quelques pas.
- Dé Arthur:
- - 1 à 25 : Arthur dégaine, mais n'est pas assez rapide, il se prend un carreau dans la jambe et tombe à terre, grièvement blessé
- 26 à 50 : Arthur dégaine, mais n'est pas assez rapide. Un carreau lui traverse le bras.
- 51 à 75 : Arthur dégaine et parvient à se frayer un chemin jusqu'à l'arbalétrier. Il le blesse, mais ne parvient pas à le tuer.
- 76 à 100 : Arthur dégaine et parvient à se frayer un chemin jusqu'à l'arbalétrier qu'il tue sans que personne ne puisse réagir.
Arthur continuait sa route, vit l'arbalétrier à l'air menaçant, dégaina son épée mais ne fut pas assez rapide. Le carreau fendit l'air et alla se loger dans sa jambe, le faisant ainsi tomber à terre. Il gémissait de douleur tandis que son regard se portait sur Ashter au loin. L'arbalétrier sortit sa dague et se dirigeait vers Arthur.
- Il fallait passer votre route, gamin.
Ashter vit la scène de loin mais comprit aussitôt ce qu’il s'était passé. Il dégaina sans plus attendre et se tenait prêt. De l’autre côté, Arthur était recroquevillé par terre, se tenait même la jambe. Ashter ne savait pas quoi faire mais il fallait faire vite. En voyant le soldat approché de son frère, il lui cria de toutes ses forces.
- STOP !
Ashter dirigeait son épée sur la gorge de la jeune femme qui ne semblait pas plus choquer que cela. Le jeune écuyer en déduisit qu’elle devait mener le groupe et plus encore. Le soldat s’était arrêté et souriait regardant Arthur souffrir et Ashter tenter quelque chose de complètement fou. En désignant les trois corps sans vies, Ashter demanda alors.
- Ces gens ne sont pas des voleurs ? Ils n’en ont pas l’air en tout cas. Et vous, vous êtes qui bordel ?
silver : Ashter Yarwyck
slategrey : Arthur Yarwyck
#990000 : Wayra Wyl
#ffffff : Soldat #1
slategrey : Arthur Yarwyck
#990000 : Wayra Wyl
#ffffff : Soldat #1
Code by Sleepy
Valar Dohaeris
Informations
Ft : Trône de fer
Multi-Compte : Le dragon des glaces
Messages : 9165
Date d'inscription : 26/01/2015
Personnage
Badges
5e Dracanniversaire
5000 messages
Le membre 'Ashter Yarwyck' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé 100' : 17
'Dé 100' : 17
Invité
Informations
Personnage
Badges
Blessed are the peacemakers
Est de Corcolline, an 299, lune 11, semaine 4
Ashter Yarwyck & Wayra Wyl
La première récolte, je l’ai faite avec Sali, Aylen et Yev. Les trois hommes qui m’accompagnent toujours aujourd’hui. Nous avions tous à peine seize ans, mais eux avaient l’air plus vieux.
L’homme était un acteur aux poches percées venus d’Essos. J’ignorais comment le bougre avait atterri ici, au beau milieu de l’enfer dornien. Pauvre type ne comprenait même pas notre langue. Quelques mots bredouillées. À peine. Sais pas s’il jouait un rôle, là aussi. Ça ne lui a pas servi, en tout cas.
L’argent fut récupéré. Me demande où est l’acteur, aujourd’hui.
***
Les deux garçons continuaient à se tenir là, dans l’ombre de leurs pardons, après avoir offert leur aide. Des curieuses créatures que voilà. S’ils ne voulaient pas leur donner un coup de main, finalement, pourquoi s’étaient-ils montrés ? Wayra fronçait les sourcils, ne sachant guère quoi penser. Bien sûr, ils étaient nobles, cela elle n’en doutait pas une seule seconde. Des ongles propres, parfaitement taillés. Le visage carré, le profil fin. Les dents blanches, bien alignées. Et ces cheveux blonds, si charmants. Ils ressemblaient à deux petits princes, engoncés dans des armures et des valeurs trop lourdes pour eux.
Ils s’étaient dévoilés sans raison et maintenant, ils ressemblaient à des lièvres prêts à fuir.
Le plus jeune, le visage blême, fixait le corps inanimé de la mère de famille. Que voyait-il en elle ? Une malheureuse assassinée ? Une mère féroce ayant défendu ses petits ? Une victime terrorisée ? Certainement pas la saleté qui avait planté un couteau dans le coeur de Qorin, un homme du Roi Sauvage, avant de prendre la poudre d’escampettes avec sa sale engeance de voleurs. Elle fait emprunté. Elle connaissait la finalité d’un tel geste. Et elle l’avait tout de même fait en pensant pouvoir s’en sortir. Oui, la dornienne détestait ce genre de missions. Mais on ne volait pas impunément sa famille. On ne tuait pas impunément ses hommes. Elle était là pour faire le sale travail et elle ne se laisserait pas juger par deux blanc-becs aux idéaux écrasants.
Soudain, les deux roseaux tremblants furent pris par une sorte de transe. Le plus âgé se posta devant son cadet, main sur le pommeau, avant de s’avancer vers la brune, le pas confiant. Était-il stupide ? Ne voyait-il pas la carreau d’arbalète luire sous le soleil bieffois ? N’avait-il pas entendu le chant de la lame dornienne ? Ne sentait-il pas la présence de l'homme de main à ses côtés ? Pourquoi se sentait-il soudain prêt à attaquer ?
« Es-tu fou, garçon ? » le héla-t-elle alors qu’il continuait d’approcher. « Je ne ferais pas ça, si j’étais toi ! »
Mais l’idiot devait se sentir protégé par les Sept. Le carreau de Yev fila avant que l’acier de tinte. La pointe perça la chair avec un bruit mou, couvert aussitôt par un grognement de douleur. Il tomba comme une poupée de chiffon et ses beaux cheveux blonds furent bientôt couverts de poussière. Il ne restait plus rien de l’allure de statue du jeune homme. Ses traits harmonieux étaient déformés par la peur, la douleur et la détresse. Ses mains se tenaient fermement autour de sa cuisse, mais rien ne pouvait empêcher le sang de filer entre ses doigts. Quel gâchis, se répéta une fois encore intérieurement Wayra.
Paniqué, l’autre noble sortit à son tour son épée, se voulant menaçant. La fille de Warden souffla. Que leur était-il passé par la tête, à tous les deux ?
« Nous avez-vous vraiment attaqués parce que ces trois là ne ressemblaient pas à des voleurs ? » demanda-t-elle entre soupir et rire, complètement éberluée. Elle n’arrivait pas à en croire ses oreilles. « Nous devons-vous une quelconque justification ? »
Elle glissa un regard vers le jeune homme qui se tortillait au sol, à quelques pas de la dague de Yev qui, de l’autre main, pointait toujours son arbalète nouvellement chargée vers l’adolescent. Un sursaut et la pulpe de son doigt l’actionnait. Il lui faudrait moins d’une respiration.
« C’est une plutôt grosse veine que Yev a tapé. Il va se vider comme un cochon. Dans moins d'une heure, il finira enterré, comme les trois autres. Et tu te préoccupes de nos noms ? »
Elle haussa les épaules et leva les mains, avec un mauvais humour. Sa voix rocailleuse et brute résonnait des accents taillés au burin des Montagnes Rouges. Vraiment, elle ne saisissait pas ce qu’il se passait.
« Et moi qui croyait que nous étions les méchants de l’histoire… »
Parce que dans les yeux écarquillés du blond, c’était bien ce qu’elle voyait. Pauvre petit, la tête bourrée de bonnes idées et qui, pourtant, jugeait les faits sans les comprendre. Son compagnon les avait même attaqués sans semonce et sans vraiment de raison, mais voilà qu’ils étaient ceux drapés de noir, à l’esprit malin et au coeur sombre.
« Maintenant, pourquoi ne lâcherais-tu pas cette épée, hein ? Qu’on puisse amener l’autre bredin chez quelqu’un qui pourra s’occuper de lui ? »
Quel foutoir.
DRACARYS
Knight of the West
Informations
Ft : Jack Lowden
Multi-Compte : Lyanna Mormont - Catelyn Grafton - Oberyn Martell - Alyria Targaryen - Aladore Costayne - Stannis Baratheon - Galladon Oldflowers
Messages : 7214
Date d'inscription : 22/04/2019
Présence :
Personnage
Badges
3e Dracanniversaire
5000 messages
Multicompte
Don’t be foolish !
- Brave to death ! -
- Nous avez-vous vraiment attaqués parce que ces trois-là ne ressemblaient pas à des voleurs ? Nous devons-vous une quelconque justification ?
Ashter était plus que déstabilisé. La jeune femme était restée de marbre. Son sang-froid lui faisait peur. Tremblant quelque peu, Ashter tenait sa garde et ne quittait pas des yeux l’homme à l’arbalète et l’autre homme qui se tenait prêt lui aussi. Le jeune écuyer était là, sans savoir ce qu’il fallait faire. En face de lui, se tenait une femme qui l’intimidait. De loin, il voyait les deux hommes prêts à exécuter le moindre ordre donné par ladite femme. Et à terre, se tenant la cuisse, grimaçant et gémissant de douleur, son frère, Arthur, un carreau planté dans la cuisse. Cela devait être grave. Arthur était résistant. Mais là, c’était grave. Ashter venait de faire un pas en avant, discret, tenant son épée tant bien que mal, tandis que la jeune femme dont il ne savait toujours pas le nom faisait constater au jeune blond la gravité de la blessure.
- C’est une plutôt grosse veine que Yev a tapé. Il va se vider comme un cochon. Dans moins d'une heure, il finira enterré, comme les trois autres. Et tu te préoccupes de nos noms ?
- Je… Non… Arthur ? Ça va ?
Quelle naïveté ! Ashter avait peur. Il voyait bien que son frère n’allait pas bien. La jeune femme avait raison. Il avait été stupide de se préoccuper de qui étaient ces personnes. Aussi, lorsqu’elle lui demanda s’il ne ferait pas mieux de laisser son épée et s’occuper de son frère, Ashter ne se fit pas prier. Il rengaina, qu’importe ce que pouvaient faire ces hommes. Il se rua sur son frère, relevant quelque peu sa tête. Arthur le regardait et reconnaissait ce regard. Mais il était hors de question de laisser son frère aîné ici, blessé et à la merci de ces trois inconnus plutôt violents. Ashter prit alors son frère par le bras, le fit s’appuyer sur lui et l’aida à se relever. Le chevalier blessé s’aida de son épée pour se tenir debout. Cela était très douloureux pour lui et il n’était pas sûr de pouvoir rester dans cette position bien longtemps. Ils firent à peine deux pas avant qu’Arthur ne s’écroule à terre, hurlant de douleur et mangeant la poussière. Ashter se tourna alors vers la jeune femme, son visage triste, apeuré, conscient qu’au moindre faux pas, ils finiraient tous deux comme ces trois pauvres victimes et ce pauvre cheval.
- Je crois que nous sommes partis du mauvais pied…
Le chevalier qu’Ashter était devenu trois ans après cette mésaventure n’avait rien à voir avec l’écuyer qu’il était à ce moment-là. Arthur lui avait appris bien des choses mais il avait encore tellement à apprendre. Tout peureux mais gardant un semblant de calme et de sérénité. Le regard bien plongé dans celui de la jeune femme, Ashter implora son aide.
- Aidez-nous… Aidez mon frère, je vous en prie. Nous saurons nous faire pardonner cet acte stupide. Comme vous avez pu le remarquer, nous sommes nobles. Nous avons de l’or.
- Ash…
Ashter sentit le regard de son frère sur lui et ce malgré le fait qu’il soit à terre, souffrant. Mais Ashter pensait à la survie de la lignée de Weslar Yarwyck. Il pensait à la survie de son frère, Arthur, si précieux pour leur père. Il était hors de question qu’il meurt ici, dans un trou paumé du Bief, un carreau dans la jambe. Il porta son regard sur son frère. Il ne pouvait pas le laisser là. Dans son regard, le jeune écuyer de l’ouest fit comprendre à son frère qu’il savait ce qu’il faisait, qu’il devait lui faire confiance. Il reporta alors son attention sur la jeune femme et réitéra sa demande.
- S’il vous plaît ?
silver : Ashter Yarwyck
slategrey : Arthur Yarwyck
#990000 : Wayra Wyl
slategrey : Arthur Yarwyck
#990000 : Wayra Wyl
Code by Sleepy
Invité
Informations
Personnage
Badges
Blessed are the peacemakers
Est de Corcolline, an 299, lune 11, semaine 4
Ashter Yarwyck & Wayra Wyl
Aylen a été blessé. Salement. Grièvement. Il a les yeux injectés de sang et sa gorge est barrée d’un long filet sanguinolant. Le guérisseur a recouvert la plaie d’un tissu déjà rouge. Il a failli perdre ses doigts en essayant d’arracher la corde pour respirer. Aujourd’hui, le mestre a affirmé qu’il ne parlerait plus jamais.
J’ai tué son agresseur. De mes mains. Je l’ai assommé avec un tabouret et je l’ai noyé dans l’auge de ses porcs. C’était ça ou mourir. Je préfère son sang sur mes mains que le mien. Que celui d’Aylen. Elles tremblent un peu, mes mains. Mais pas pour longtemps.
Comme tout, ça finira par guérir.
*
Les gémissements du jeune homme n’arrêtaient pas. Il avait beau se mordre les lèvres jusqu’au sang, rien ne pouvait empêcher les couinements désespérés de s’échapper de sa gorge. Même un chien blessé avait plus d’allure. Wayra ne savait toujours pas ce qu’il avait tenté de prouver, mais elle était folle de rage. Deux inconnus avaient tenté de les attaquer. Comment pouvait-elle laisser passer cela ? Elle aurait bien abandonné le chevalier à son titre sort et servi le même destin à son cadet. Ils l’avaient eux-mêmes demandé. On ne provoquait pas les Wyl ainsi ! Elle pouvait la sentir, la colère, la même que celle de son géniteur, celle qui brûlait les veines de tous les membres de la famille de la vipère noire. Certains refusaient de se soumettre à elle, mais la brune, elle, avait embrassé sa nature depuis bien longtemps déjà. Ses poings se serrèrent et sa vision se rétrécit pour se focaliser uniquement sur le gamin encore debout.
Il était visiblement paniqué. Ses yeux bleus courraient sur tous les visages, à la recherche d’une explication. Il n’en aurait aucune car il était le seul détenteur de la réponse. Il semblait l’ignorer ou se voiler la face en se persuadant que ce qui arrivait était de la faute du trio. La fille du Roi Sauvage aurait aimé les lui arracher, ses yeux. Cela le rendrait peut-être plus philosophe. Cependant, elle ne pouvait s’empêcher de remarquer son jeune âge. Ce n’était qu’un gamin. Et elle n’avait pas pour habitude de martyriser des enfants.
Sa voix tremblante de peur leur apprit le nom du blessé. Ils avaient l’air proches et Wayra n’aurait pas été étonnée de les découvrir frères. Peut-être les deux uniques rejetons d’un lord bieffois.
Enfin, l’urgence de la situation et la dernière proposition de la dornienne eurent raison de la pitoyable attaque du garçon. Il rangea sagement son épée dans son fourreau et se précipita vers son compagnon. Toujours sur la défensive, les soldats se détendirent au signal de la jeune femme. L’adolescent ne leur ferait aucun mal. Ils essayèrent de se redresser, mais la tentative resta veine, se soldant par un retour dans la poussière. Arthur hurla de douleur. A ce rythme-là, il ne faisait que rapprocher le moment de sa rencontre avec l’Etranger.
Le gamin leva ses grands yeux azurés vers elle, comme un animal quémandant un morceau de pain. Elle le toisa, toujours rongé par l’ire, hésitant entre la raison et les poings.
« Ce n’est pas peu dire ! » grimaça-t-elle. « Et maintenant nous devons vous aider alors que vous vouliez nous tuer ? »
Encore une fois, la possibilité de les laisser là, à crever au milieu de nulle part l’effleura. Elle n’en éprouverait aucun remords. Ils ne seraient que deux morts de plus accrochés à ses chevilles. Ils ne pèseraient pas plus lourd que les autres. Et dans quelques heures, elle aurait oublié leurs visages.
Mais ils étaient nobles. Si cela n’avait pas vraiment d’importance pour elle, elle savait que son père saurait tirer profit de cette information. De quelque manière que ce soit.
« Je me fiche de votre or. Nous n’en avons pas besoin. »
Après tous, les diverses activités des Wyl rapportaient. Que cela soit la vente et la course de chevaux, les prêts sur gage ou les mystérieuses missions des Anjomans. Ils n’avaient pas besoin de piécettes. Ils n’avaient besoin de d’influence, de réputation, de crainte et de respect. Mais ces derniers allaient de pair chez les Wyl.
Le gamin était insistant. Mais la brune avait déjà décidé d’accepter sa demande.
« Nous vous aiderons. Rappelle-toi seulement pour le moment que tu nous dois quelque chose, garçon. »
Elle se tourna vers Aylen, Yev et Sali qui n’avaient pas bougé d’un pouce.
« Sali, prends l’or et va nous trouver des paysans. On doit toujours nettoyer ça. Aylen, Yev, avec moi. On va chez le vieux. »
Ils acquiescèrent sans un mot. Sali grimpa sur son étalon et disparut dans un nuage de saleté pendant qu’Aylen, Yev et Wayra aidèrent le blessé à se lever. La Wyl siffla Abeyan qui s’approcha en trottinant. Elle chargea Arthur sur sa croupe alezane, son sang tachant ses vêtements. Il avait beau être jeune, il pesait plutôt lourd avec son armure ouvragée. Sa jument n’apprécierait pas.
« Et tiens-moi bien ça veux-tu. Ça ne servira à rien qu’on fasse tout ça et que tu meurs en chemin, » ordonna-t-elle d'une voix brusque en lui montrant sa cuisse.
Du menton, elle désigna le petit frère avant de le bousculer sans ménagement vers le soldat.
« Tu grimpes avec Aylen. Yev, suis-nous en guidant les deux autres chevaux. »
Dans tout ça, ils avaient également gagné les montures du trio qui gisait, toujours étendu là. Ils ne feraient pas de bons chevaux de guerre, ni de course, mais ils travailleraient bien pour les paysans aux alentours de Wyl.
Wayra se hissa sur son destrier qui s’ébroua sous les plaintes du blond. Elle la rassura d’une caresse sur l’encolure et d’une gentille parole avant d’engager la marche.
Derrière eux, les corbeaux qui avaient patiemment attendus s’approchèrent des macchabées.
DRACARYS