Le mystère de nos âmes Feat Dryn
Invité
Informations
Personnage
Badges
Le mystère de nos âmes
Le retour en bateau avait été si silencieux. Toutes pensaient à la disparition de Maege. Dacey savait qu'elle était proche de revoir ceux qui lui avaient tant manqué, mais à la fois, elle avait l'impression qu'elle n'arriverait jamais à bon port. Ses yeux scrutaient l'horizon, l'ile-aux-ours était apparu, mais paraissait encore si lointaine. En apprendre le plus possible sur la disparition de leur mère allait être un des sujets les plus vite abordée, voulant comprendre, mais à la fois, elle voulait retrouver les siens et savourer ses retrouvailles. Lors de son dernier départ, Maeve avait l'âge que Joany avait à présent. Dacey se souvenait ne pas l'avoir lâcher pendant plusieurs heures. Son coeur battait de plus en plus rapidement, n'ayant qu'une hâte tous les revoir.
Après quelques heures de plus, ils arrivèrent enfin à destination. Les filles étaient de retour chez elle. Le peuple, ceux présent sur le petit port, vinrent les accueillir, mais Dacey, même si elle les saluait cherchait des visages bien précis dans la foule. D'un coup, elle remarqua une tête blonde courir à grande vitesse vers elle, tandis que la plus petite avait du mal à suivre le rythme. Se baissant, elle sentit les larmes lui monter quand Maeve vint à arriver dans ses bras. Lui embrassant lui haut du front. Joany vint à rejoindre l'étreinte. Ses filles ! La Mormont les serra plus fort. Comment avait-elle réussi à vivre loin d'elles durantplusieurs lunes ? Les éloignant pour les observer, elle les retrouva grandies. Elles étaient si belles, si parfaites. Étant totalement concentré auprès de ses filles, Daceyn'entendit même pas les pas lourds derrière elle, avant de recevoir un coup de léchette sur le visage. Sa grosse boule de poils était là aussi. Ses enfants, ils étaient tous là et ils allaient bien. Un tel soulagement la parcourut. Maeve se mit à lui raconter tout ce qu'elle avait loupé et lui demanda de dire à Alysane qu'il y avait bien assez de tas de bois autour du donjon des Mormont. Pendant que Joany, restait la tête coller contre sa mère, le tenant très fermement.
Se relevant, elle garda la petite dans ses bras, tandis que Maeve, elle était déjà en train de courir vers le donjon. Quand, elle le remarqua, elle donna Joany à la fleurette. Elle ignorait pourquoi il ne s'était pas trouvé sur le quai avec leurs filles, mais le voir lui fit ressentir une grande vague de ce sentiment si fort qu'était l'amour. Ses yeux brillèrent davantage, Dacey se retrouvait incapable de retenir toutes les émotions qui traversaient son être. D'un sourire éclatant, elle avança, puis se mit à courir pour le rejoindre, avant de plonger dans ses bras et saisir ses lèvres pour un baiser passionné. Il était son bon de le retrouver, de pouvoir sentir son odeur, d'être tout simplement dans ses bras. Quittant ses lèvres, elle posa sa tête contre son torse et vint à lui murmurer :
- Ne me laisse plus jamais partir...vous m'avez tellement manqué, les filles ont tellement grandi...
Il lui semblait qu'il n'était plus qu'eux deux. Rien n'aurait pu couper ce moment si magique en son coeur, même quand Guerrier vint s'allonger lourdement à leurs pieds. Un rire vint à s'échapper de sa gorge. Dacey était heureuse, tout simplement. Relevant la tête, son regard scruta celui de son compagnon, sa main se posa sur sa joue. Tant de choses se passèrent entre eux à travers leurs regards et finalement, la Mormont vint à faire disparaître son sourire et demanda :
- Dryn, ma mère, vous avez eu d'autres nouvelles ?
Après quelques heures de plus, ils arrivèrent enfin à destination. Les filles étaient de retour chez elle. Le peuple, ceux présent sur le petit port, vinrent les accueillir, mais Dacey, même si elle les saluait cherchait des visages bien précis dans la foule. D'un coup, elle remarqua une tête blonde courir à grande vitesse vers elle, tandis que la plus petite avait du mal à suivre le rythme. Se baissant, elle sentit les larmes lui monter quand Maeve vint à arriver dans ses bras. Lui embrassant lui haut du front. Joany vint à rejoindre l'étreinte. Ses filles ! La Mormont les serra plus fort. Comment avait-elle réussi à vivre loin d'elles durantplusieurs lunes ? Les éloignant pour les observer, elle les retrouva grandies. Elles étaient si belles, si parfaites. Étant totalement concentré auprès de ses filles, Daceyn'entendit même pas les pas lourds derrière elle, avant de recevoir un coup de léchette sur le visage. Sa grosse boule de poils était là aussi. Ses enfants, ils étaient tous là et ils allaient bien. Un tel soulagement la parcourut. Maeve se mit à lui raconter tout ce qu'elle avait loupé et lui demanda de dire à Alysane qu'il y avait bien assez de tas de bois autour du donjon des Mormont. Pendant que Joany, restait la tête coller contre sa mère, le tenant très fermement.
Se relevant, elle garda la petite dans ses bras, tandis que Maeve, elle était déjà en train de courir vers le donjon. Quand, elle le remarqua, elle donna Joany à la fleurette. Elle ignorait pourquoi il ne s'était pas trouvé sur le quai avec leurs filles, mais le voir lui fit ressentir une grande vague de ce sentiment si fort qu'était l'amour. Ses yeux brillèrent davantage, Dacey se retrouvait incapable de retenir toutes les émotions qui traversaient son être. D'un sourire éclatant, elle avança, puis se mit à courir pour le rejoindre, avant de plonger dans ses bras et saisir ses lèvres pour un baiser passionné. Il était son bon de le retrouver, de pouvoir sentir son odeur, d'être tout simplement dans ses bras. Quittant ses lèvres, elle posa sa tête contre son torse et vint à lui murmurer :
- Ne me laisse plus jamais partir...vous m'avez tellement manqué, les filles ont tellement grandi...
Il lui semblait qu'il n'était plus qu'eux deux. Rien n'aurait pu couper ce moment si magique en son coeur, même quand Guerrier vint s'allonger lourdement à leurs pieds. Un rire vint à s'échapper de sa gorge. Dacey était heureuse, tout simplement. Relevant la tête, son regard scruta celui de son compagnon, sa main se posa sur sa joue. Tant de choses se passèrent entre eux à travers leurs regards et finalement, la Mormont vint à faire disparaître son sourire et demanda :
- Dryn, ma mère, vous avez eu d'autres nouvelles ?
:copyright: TITANIA
Invité
Informations
Personnage
Badges
Peu importait la distance qui le séparait d'elle, peu importait le temps qu'il lui faudrait pour la retrouver, Dryn se montrait à la fois patient et impatient de la revoir, elle. Ce paradoxe pouvait s'expliquer, tout simplement, par sa foi sans limite envers ces divinités que d'aucuns nommaient ''anciens''. Une foi qui ne le quitta jamais et, surtout, qui ne fut jamais, même une seule petite fois, mise à l'épreuve. Comment douter de ses propres créateurs ? Comment douter de ceux qui avaient tout orchestrés pour que sa vie finisse ainsi ? Emplie de joie, de bonheur et de simplicité. Pouvait-il rêver meilleure existence ? Certainement pas. Sa bien-aimée semblait être faite pour lui et, mieux encore, les dieux avaient, de son point de vue, tout mis en œuvre pour que tout deux se rencontrent, se recroisent et se retrouvent. Tout semblait avoir été ficelé pour que tout, en ce monde, puisse rappeler Dacey au Magnar. Lui qui était certain de devoir passer le reste de son existence au Mur, en portant le noir, tout en oubliant son nom. Lui qui avait accepté cette fatalité et cette vie loin de tout, un simple regard sur cette ourse et tout bascula. Un simple regard de sa part et son cœur s'emballa. Comment diable, quiconque, pouvait-il ne pas succomber à de si beaux yeux, à des traits si élégants et fins ? Dryn n'en savait rien, mieux encore, la chose lui était inconcevable. Et pourtant, c'était lui qu'elle avait choisi. Sans vraiment en comprendre la raison, les dieux les avaient poussés l'un vers l'autre, les condamnant ainsi à un immense bonheur. Les années avaient beau être passées alors qu'il était loin de Westeros, son visage, son odeur et sa voix ne le quittèrent jamais. Que ce soit en pensée ou en rêve et, les retrouvailles se passèrent bien mieux que prévu, ainsi, comment douter ? Comment douter du fait qu'ils puissent se retrouver, encore et encore. De là naquit sa patience envers son absence. Certain qu'elle reviendrait, certain que leur retrouvailles seraient emplies d'une joie incommensurable. Pourtant, chaque instant passés loin d'elle semblait lui écorcher son cœur et son âme comme si, sans sa présence à ses côtés, notre ami se retrouvait amputé d'une partie de son être.
Qu'on se le dise, la longue absence de sa belle fut un calvaire de ce côté-là. Le jeune homme avait beau savoir, dès le départ, que cette séparation serait longue, il avait beau s'y être préparé, cela fut tout de même insoutenable. Pourtant, sa douleur semblait moindre en comparaison de ses enfants, vivre loin de leur chère mère n'était pas une mince affaire et, c'est grâce à eux que lui put tenir le choc. Les entendre rire lorsqu'il s'amusait avec, voir leur joie dans leurs yeux, peu de temps après les larmes de chagrin, cela n'avait pas de prix. Au final, peut importait son bonheur à lui. Peu importait son état mental, son chagrin, sa douleur, la seule chose qui comptait vraiment c'était ses gamines. Il ne devait pas montrer sa tristesse, ou sa mélancolie. Le père de famille devait se montrer solide comme un roc, solide comme un ours et passer de bons moments avec elle à leur faire oublier, ne serait-ce qu'un peu cette absence. Malheureusement, la chose ne fut pas si simple. Ces rêves, encore et toujours ces rêves, qui la montraient d'une manière toujours plus réelle n'aidaient en rien. Tout comme ces rêves qu'il fit à propos de Maege, de ce blason et de sa disparition. Cela n'avait pas vraiment de sens mais, il finit par en parler à Alysanne qui prit les devants. Lui semblait complètement perdu à ce sujet, contrairement à elle.
Finalement, enfin, son retour fut annoncé. Une attente interminable qui semblait encore s'étirer au fur et à mesure que leur bateau avançait, au loin, dans leur direction. C'était comme si, plus l'embarcation avançait, plus celle-ci semblait ralentir. La chose semblait insoutenable et, malgré son impatience à lui, c'était bien ses chères filles qui étaient le plus à bout de nerf, pestant elles aussi contre la vitesse du navire. Après d'interminables minutes qui semblèrent être des jours, le bateau arriva et, à peine la planche fut elle posée sur le ponton que les filles se ruèrent vers leur mère, offrant un spectacle des plus plaisant. Qu'elle était belle ! Qu'elle était resplendissante ! Cette joie sur son visage, cet amour qui se dégageait d'elle lorsqu'elle perçut enfin sa descendance, pouvait-il exister plus belle fresque ? Certainement pas. Attendant patiemment son tour, un peu en retrait, le visage de Dryn s'illumina lorsque, enfin, leur regard se croisèrent et qu'elle se jetta dans ses bras pour l'embrasser. L'étreignant avec douceur et amour, le Magnar profita de ce baiser, de ces lèvres, de cette odeur et de ces yeux qui lui avaient tant manqués durant ce qui semblait avoir été une vie entière à l'attendre, encore. Finissant par se séparer de ses lèvres, la belle vint se lover contre lui, lui murmurant tout doucement qu'ils lui avaient tant manqué, lui et les filles. Qu'il ne devait plus jamais les laisser partir. La phrase l'amusa doucement. L'étreignant délicatement tout en lui caressant doucement sa longue chevelure, l'homme lui offrit un baiser sur le front avant de se laisser aller à une réponse. « Tu n'imagine pas à quel point les journées furent longues ici, sans ta présence. Les filles ont eu beaucoup de mal à s'y faire et moi … » Un long soupir s'échappa de ses lèvres avant qu'il ne raffermisse son étreinte pour enfin lui offrir un nouveau baiser sur le front. « Ce fut insoutenable. Malheureusement … Il se peut que tes responsabilités te mènent de nouveau loin de nous et … Même si cela est difficile, il me semble égoïste de faire passer mes envies avant le bien des Mormont. Ceci dit, je l'avouerai sans honte, l'idée d'être séparé, une fois de plus, de toi me brise déjà le cœur. »
Un moment simple et merveilleux s'installa finalement entre eux, dans un silence revigorant ou chacun profitait de la présence de son âme-sœur. L'ours de Dacey vint s'installer lourdement à leur pied, heureux de revoir sa maîtresse et, au bout d'un moment de longs regards aimant, le si doux sourire de la jeune femme disparut pour poser la question au sujet de sa mère. Dryn inspira longuement avant de soupirer. « Malheureusement … Non. Je suis désolé. Cependant ... » Une grimace sur le visage, notre ami attrapa le poignet de sa dulcinée avec grande tendresse pour l'amener encore plus à l'écart, dans l'espoir qu'aucune oreille ne se perde à écouter leur conversation. « Je … J'ai fait des rêves … Des rêves étranges et identiques, encore et toujours. Ils … Ils concernaient ta mère. Une fois de plus, voilà quelque chose que je ne saurais expliquer mais, j'ai fini par en parler à Alysanne. La scène est toujours la même, dame Maege, attachée à un ours, avec le blason des Bolton. Je ne sais pas ce que cela signifie, je ne sais pas pourquoi je continue à faire ce rêve et … Il fallait que j'en parle à quelqu'un. Elle m'a dit faire ce qu'il fallait pour aller vérifier cela et … J'espère que cette tentative nous apportera de bonnes nouvelles. La suite … Je n'en sais rien et je m'en excuse, terriblement. Je n'ai pas su quoi faire et j'ai été incapable d'y aller par moi-même, l'idée de quitter nos filles, de les laisser seule ça … J'en ai été incapable. »
Qu'on se le dise, la longue absence de sa belle fut un calvaire de ce côté-là. Le jeune homme avait beau savoir, dès le départ, que cette séparation serait longue, il avait beau s'y être préparé, cela fut tout de même insoutenable. Pourtant, sa douleur semblait moindre en comparaison de ses enfants, vivre loin de leur chère mère n'était pas une mince affaire et, c'est grâce à eux que lui put tenir le choc. Les entendre rire lorsqu'il s'amusait avec, voir leur joie dans leurs yeux, peu de temps après les larmes de chagrin, cela n'avait pas de prix. Au final, peut importait son bonheur à lui. Peu importait son état mental, son chagrin, sa douleur, la seule chose qui comptait vraiment c'était ses gamines. Il ne devait pas montrer sa tristesse, ou sa mélancolie. Le père de famille devait se montrer solide comme un roc, solide comme un ours et passer de bons moments avec elle à leur faire oublier, ne serait-ce qu'un peu cette absence. Malheureusement, la chose ne fut pas si simple. Ces rêves, encore et toujours ces rêves, qui la montraient d'une manière toujours plus réelle n'aidaient en rien. Tout comme ces rêves qu'il fit à propos de Maege, de ce blason et de sa disparition. Cela n'avait pas vraiment de sens mais, il finit par en parler à Alysanne qui prit les devants. Lui semblait complètement perdu à ce sujet, contrairement à elle.
Finalement, enfin, son retour fut annoncé. Une attente interminable qui semblait encore s'étirer au fur et à mesure que leur bateau avançait, au loin, dans leur direction. C'était comme si, plus l'embarcation avançait, plus celle-ci semblait ralentir. La chose semblait insoutenable et, malgré son impatience à lui, c'était bien ses chères filles qui étaient le plus à bout de nerf, pestant elles aussi contre la vitesse du navire. Après d'interminables minutes qui semblèrent être des jours, le bateau arriva et, à peine la planche fut elle posée sur le ponton que les filles se ruèrent vers leur mère, offrant un spectacle des plus plaisant. Qu'elle était belle ! Qu'elle était resplendissante ! Cette joie sur son visage, cet amour qui se dégageait d'elle lorsqu'elle perçut enfin sa descendance, pouvait-il exister plus belle fresque ? Certainement pas. Attendant patiemment son tour, un peu en retrait, le visage de Dryn s'illumina lorsque, enfin, leur regard se croisèrent et qu'elle se jetta dans ses bras pour l'embrasser. L'étreignant avec douceur et amour, le Magnar profita de ce baiser, de ces lèvres, de cette odeur et de ces yeux qui lui avaient tant manqués durant ce qui semblait avoir été une vie entière à l'attendre, encore. Finissant par se séparer de ses lèvres, la belle vint se lover contre lui, lui murmurant tout doucement qu'ils lui avaient tant manqué, lui et les filles. Qu'il ne devait plus jamais les laisser partir. La phrase l'amusa doucement. L'étreignant délicatement tout en lui caressant doucement sa longue chevelure, l'homme lui offrit un baiser sur le front avant de se laisser aller à une réponse. « Tu n'imagine pas à quel point les journées furent longues ici, sans ta présence. Les filles ont eu beaucoup de mal à s'y faire et moi … » Un long soupir s'échappa de ses lèvres avant qu'il ne raffermisse son étreinte pour enfin lui offrir un nouveau baiser sur le front. « Ce fut insoutenable. Malheureusement … Il se peut que tes responsabilités te mènent de nouveau loin de nous et … Même si cela est difficile, il me semble égoïste de faire passer mes envies avant le bien des Mormont. Ceci dit, je l'avouerai sans honte, l'idée d'être séparé, une fois de plus, de toi me brise déjà le cœur. »
Un moment simple et merveilleux s'installa finalement entre eux, dans un silence revigorant ou chacun profitait de la présence de son âme-sœur. L'ours de Dacey vint s'installer lourdement à leur pied, heureux de revoir sa maîtresse et, au bout d'un moment de longs regards aimant, le si doux sourire de la jeune femme disparut pour poser la question au sujet de sa mère. Dryn inspira longuement avant de soupirer. « Malheureusement … Non. Je suis désolé. Cependant ... » Une grimace sur le visage, notre ami attrapa le poignet de sa dulcinée avec grande tendresse pour l'amener encore plus à l'écart, dans l'espoir qu'aucune oreille ne se perde à écouter leur conversation. « Je … J'ai fait des rêves … Des rêves étranges et identiques, encore et toujours. Ils … Ils concernaient ta mère. Une fois de plus, voilà quelque chose que je ne saurais expliquer mais, j'ai fini par en parler à Alysanne. La scène est toujours la même, dame Maege, attachée à un ours, avec le blason des Bolton. Je ne sais pas ce que cela signifie, je ne sais pas pourquoi je continue à faire ce rêve et … Il fallait que j'en parle à quelqu'un. Elle m'a dit faire ce qu'il fallait pour aller vérifier cela et … J'espère que cette tentative nous apportera de bonnes nouvelles. La suite … Je n'en sais rien et je m'en excuse, terriblement. Je n'ai pas su quoi faire et j'ai été incapable d'y aller par moi-même, l'idée de quitter nos filles, de les laisser seule ça … J'en ai été incapable. »
Invité
Informations
Personnage
Badges
Le mystère de nos âmes
Il était là. Tout était bien réel, cela faisait des semaines qu'elle souhaitait ses retrouvailles et voici qu'elle arrivait pour de vrai. Une envie la submergeait, celle de ne jamais repartir, de ne jamais quitter ses bras, de plus s'éloigner de son sourire. L'amour était véritablement un sentiment fort qui poussait Dacey à se dépasser, même si devoir garder l'esprit clair devait rester sa priorité, à ce moment précis, ce n'était pas le cas. D'ailleurs, c'est Dryn qui vint à faire la voix de sa conscience. Il était véritablement parfait, la Mormont n'avait aucun doute sur le fait qu'il était la moitié que lui avaient créée les anciens. Savourant quelques instants, auprès de lui, sans penser à rien, ce fut finalement l'arrivée de Guerrier qui vint à briser la bulle protectrice. Même si, elle avait encore envie de goûter à ses lèvres, d'être en paix dans ses bras, Dacey devait obtenir des réponses. La disparition de sa mère, elle voulait des nouvelles, la mère et la femme venaient d'être surpassé par l'héritière de l'ile-aux-ours. Le soupir de Drynlui souffla que la suite n'allait pas lui plaire :
« Malheureusement … Non. Je suis désolé. Cependant ... »[/b]
Bizarrement, elle se doutait à cette réponse, le petit espoir prit son envol loin de son coeur. Pourtant, d'autres détails devaient lui être fournis, c'est ce qu'elle pensa en voyant que Dryn attrapa son poignet pour l'éloigner. À ce moment précis, son esprit n'était pas tranquille. Qu'est-ce qu'il voulait lui révéler et qui le poussait à l'éloigner de la sorte ?
« Je … J'ai fait des rêves … Des rêves étranges et identiques, encore et toujours. Ils … Ils concernaient ta mère. Une fois de plus, voilà quelque chose que je ne saurais expliquer mais, j'ai fini par en parler à Alysanne. La scène est toujours la même, dame Maege, attachée à un ours, avec le blason des Bolton. Je ne sais pas ce que cela signifie, je ne sais pas pourquoi je continue à faire ce rêve et … Il fallait que j'en parle à quelqu'un. Elle m'a dit faire ce qu'il fallait pour aller vérifier cela et … J'espère que cette tentative nous apportera de bonnes nouvelles. La suite … Je n'en sais rien et je m'en excuse, terriblement. Je n'ai pas su quoi faire et j'ai été incapable d'y aller par moi-même, l'idée de quitter nos filles, de les laisser seule ça … J'en ai été incapable. »
L'incompréhension se mélangeait à la surprise dans son coeur et l'expression de son visage. Dacey avait du mal à comprendre cette notion de rêve. Bien sûr, elle l'avait déjà senti se réveiller plusieurs fois auprès d'elle, après des moments agitation dans son sommeil, mais jamais il ne lui avait parlé de rêve. Mais comment ne pas le croire en vue de son regard ?
- Tu n'as pas à t'excuser d'avoir voulu rester pour protéger nos filles... Même si dans mon coeur, elles sont ma priorité, dans les faits, je suis obligée des fois de les abandonner, alors savoir que pour toi, elles passeront toujours en première, me rassure.
Sa main vint à se poser sur sa joue, d'un geste doux qui se voulait aussi rassurant. Elle voyait bien que cela le torturait de n'être pas parti pour voir de lui-même si ces rêves révélaient des indices pour la disparition de sa mère, mais savoir qu'il avait choisi son rôle de père avant tout, ne le faisaient que l'aimer davantage.
- Tu es un père...un père merveilleux.
De la bouche d'une Mormont, cela semblait improbable, mais elle le pensait réellement. Dacey ne regrettait pas son choix de laisser Dryn vivre auprès d'elles. De lui laisser la place que jamais Maege n'avait laissé à Grizzli. Finalement, elle vint à lui demander avec plus d'inquiétude dans la voix :
- Tu crois que tes rêves peuvent être réels ? Certains, se sont-ils déjà réalisés ?
« Malheureusement … Non. Je suis désolé. Cependant ... »[/b]
Bizarrement, elle se doutait à cette réponse, le petit espoir prit son envol loin de son coeur. Pourtant, d'autres détails devaient lui être fournis, c'est ce qu'elle pensa en voyant que Dryn attrapa son poignet pour l'éloigner. À ce moment précis, son esprit n'était pas tranquille. Qu'est-ce qu'il voulait lui révéler et qui le poussait à l'éloigner de la sorte ?
« Je … J'ai fait des rêves … Des rêves étranges et identiques, encore et toujours. Ils … Ils concernaient ta mère. Une fois de plus, voilà quelque chose que je ne saurais expliquer mais, j'ai fini par en parler à Alysanne. La scène est toujours la même, dame Maege, attachée à un ours, avec le blason des Bolton. Je ne sais pas ce que cela signifie, je ne sais pas pourquoi je continue à faire ce rêve et … Il fallait que j'en parle à quelqu'un. Elle m'a dit faire ce qu'il fallait pour aller vérifier cela et … J'espère que cette tentative nous apportera de bonnes nouvelles. La suite … Je n'en sais rien et je m'en excuse, terriblement. Je n'ai pas su quoi faire et j'ai été incapable d'y aller par moi-même, l'idée de quitter nos filles, de les laisser seule ça … J'en ai été incapable. »
L'incompréhension se mélangeait à la surprise dans son coeur et l'expression de son visage. Dacey avait du mal à comprendre cette notion de rêve. Bien sûr, elle l'avait déjà senti se réveiller plusieurs fois auprès d'elle, après des moments agitation dans son sommeil, mais jamais il ne lui avait parlé de rêve. Mais comment ne pas le croire en vue de son regard ?
- Tu n'as pas à t'excuser d'avoir voulu rester pour protéger nos filles... Même si dans mon coeur, elles sont ma priorité, dans les faits, je suis obligée des fois de les abandonner, alors savoir que pour toi, elles passeront toujours en première, me rassure.
Sa main vint à se poser sur sa joue, d'un geste doux qui se voulait aussi rassurant. Elle voyait bien que cela le torturait de n'être pas parti pour voir de lui-même si ces rêves révélaient des indices pour la disparition de sa mère, mais savoir qu'il avait choisi son rôle de père avant tout, ne le faisaient que l'aimer davantage.
- Tu es un père...un père merveilleux.
De la bouche d'une Mormont, cela semblait improbable, mais elle le pensait réellement. Dacey ne regrettait pas son choix de laisser Dryn vivre auprès d'elles. De lui laisser la place que jamais Maege n'avait laissé à Grizzli. Finalement, elle vint à lui demander avec plus d'inquiétude dans la voix :
- Tu crois que tes rêves peuvent être réels ? Certains, se sont-ils déjà réalisés ?
:copyright: TITANIA
Invité
Informations
Personnage
Badges
Cela avait quelque chose d'étrangement mignon, satisfaisant et même adorable, que de voir cette ourse tenter de lui remonter le moral, de faire en sorte qu'il ne culpabilise pas d'avoir fait ce choix. Le bon choix. Cette petite baisse de régime sembla même passer avant sa mère, avant ces rêves qui l'évoquaient, sans vraiment savoir ce que c'était. Selon elle, il avait fait ce qu'il y avait à faire. Mieux, cela la rassurait que de savoir son bien-aimé si sérieux lorsqu'il s'agissait de la sécurité et de la protection de ses enfants. Elle-même était obligée, comme lors de ce voyage, de s'éloigner d'elles alors, cela la rassurait vraiment, avant de rajouter qu'il était un bon père, merveilleux même, selon ses mots. L'épithète le fit doucement sourire et même rire, heureux. Pourtant, Dryn ignorait sincèrement s'il était digne de telles louanges. Le skagg avait beau avoir retourné la question dans tous les sens, aucune réponse ne lui allait. Abandonner sa ''belle-mère'' et seigneur semblait être un acte de trahison et de lâcheté. Lui qui lui avait juré fidélité et allégeance, il aurait dû partir avec Edrick. Nul doute que ses compétences auraient été utiles. Nul doutes qu'il aurait pu aider le jeune homme à accomplir son but. Mais cela impliquait d'abandonner ses filles et, ne pas les voir ne serait-ce qu'une poignée de jours suffirait sûrement à lui briser tant l'esprit que le cœur. Allaient-elles bien ? Mangeaient-elles bien ? N'étaient-elles pas triste et malheureuse sans leur parents ? Non, il lui était impossible de les abandonner.
Bientôt, la conversation pointa vers le point capital de ce qu'avait pu énoncer le Magnar : ses rêves étranges qu'il n'aurait vraiment su expliquer. Oh, bien sûr, avec le temps, notre homme avait bien eu quelques idées, ou théories sur la chose mais, était-ce vraiment possible ? Les dieux avaient beau avoir tracé un chemin pour sa vie et sa rencontre avec Dacey mais, lui octroyer pareil don ? Était-ce possible, ou envisageable ? La belle, tout en le questionnant sur le sujet lui caressa délicatement la joue, ce qui ne le fit que sourire bêtement. Elle avait beau être sa femme. Elle avait beau lui montrer tout son amour quotidiennement, c'était comme si, des fois, le bûcheron ne réalisait pas tout ça. Ne se disant qu'avoir une chance infinie. D'être béni des dieux.
C'est après avoir longuement fixé son interlocutrice dans ses yeux que Dryn se mit à soupirer, tout aussi longuement avant de se lancer, hésitant. « Je … Ne sais pas. C'est toujours étrange c'est ... » Grimaçant en agitant ses mains comme pour tenter de mimer, espérant que cela puisse l'aider dans ses explications. « Je ne m'étais jamais vraiment posé la question, en fait. En y réfléchissant bien, il y a toujours eu des rêves qui semblaient plus … Plus vrais, que les autres. Certains étaient même … Persistants, comme … Comme ... » Prenant une petite pause, notre ami sourit bêtement à sa dulcinée, se rendant compte que ce qu'il s'apprêtait à dire pouvait sembler idiot. « Comme quand j'étais là-bas où je rêvais … Régulièrement de toi. Comme si … Nos destins étaient déjà liés d'une certaine manière. » Un nouveau rire et, cette fois, ce fut-lui qui se laissa aller à un petit geste d'affection en lui caressant l'avant-bras. « Et puis, je t'ai vue menacée d'un danger. Je saurais pas dire ce que c'était. Mais je ressentais ce danger et je n'ai cessé de faire ce rêve. Ça a provoqué nos retrouvailles mais … Même aujourd'hui, je ne suis pas certain de ce qu'était ce danger. » Grimaçant une nouvelle fois, Dryn se gratta nerveusement la nuque d'une moue déçue et désolée. « Et puis, il y avait grand-mère, c'était une oracle. Tout ce qu'elle a toujours prédit sur l'avenir s'est avéré vrai. Elle disait que les dieux lui murmuraient tout ça. Et … Sur son lit de mort, elle m'a dit que, désormais, c'était à moi qu'ils parleraient. Je n'ai jamais compris ces mots, je me disais que cette destiné qu'ils semblaient m'avoir tracée devait-être ce qu'elle évoquait. Mais et si … Et si c'était ces rêves ? » Se grattant la tête, le père de famille reprit bien vite. « Tout ce que je peux te dire c'est que … Ça semble très … Comment dire ? Métaphorique ? Je me suis rendu compte, quelques fois, de liens entre ce qui se passait dans la journée et des rêves. J'ai toujours cru a des coincidences mais … Mais je suis incapable de te dire ce qu'il en est réellement. Ce qui est sûr c'est que, ces rêves que j'ai fait, concernant ta mère étaient … Intenses et répétées. Peut-être que c'était-là des messages divins et … Peut-être que je m'en suis rendu compte trop tard. » Qu'il finit en baissant honteusement les yeux sur le sol en soupirant de colère.
Bientôt, la conversation pointa vers le point capital de ce qu'avait pu énoncer le Magnar : ses rêves étranges qu'il n'aurait vraiment su expliquer. Oh, bien sûr, avec le temps, notre homme avait bien eu quelques idées, ou théories sur la chose mais, était-ce vraiment possible ? Les dieux avaient beau avoir tracé un chemin pour sa vie et sa rencontre avec Dacey mais, lui octroyer pareil don ? Était-ce possible, ou envisageable ? La belle, tout en le questionnant sur le sujet lui caressa délicatement la joue, ce qui ne le fit que sourire bêtement. Elle avait beau être sa femme. Elle avait beau lui montrer tout son amour quotidiennement, c'était comme si, des fois, le bûcheron ne réalisait pas tout ça. Ne se disant qu'avoir une chance infinie. D'être béni des dieux.
C'est après avoir longuement fixé son interlocutrice dans ses yeux que Dryn se mit à soupirer, tout aussi longuement avant de se lancer, hésitant. « Je … Ne sais pas. C'est toujours étrange c'est ... » Grimaçant en agitant ses mains comme pour tenter de mimer, espérant que cela puisse l'aider dans ses explications. « Je ne m'étais jamais vraiment posé la question, en fait. En y réfléchissant bien, il y a toujours eu des rêves qui semblaient plus … Plus vrais, que les autres. Certains étaient même … Persistants, comme … Comme ... » Prenant une petite pause, notre ami sourit bêtement à sa dulcinée, se rendant compte que ce qu'il s'apprêtait à dire pouvait sembler idiot. « Comme quand j'étais là-bas où je rêvais … Régulièrement de toi. Comme si … Nos destins étaient déjà liés d'une certaine manière. » Un nouveau rire et, cette fois, ce fut-lui qui se laissa aller à un petit geste d'affection en lui caressant l'avant-bras. « Et puis, je t'ai vue menacée d'un danger. Je saurais pas dire ce que c'était. Mais je ressentais ce danger et je n'ai cessé de faire ce rêve. Ça a provoqué nos retrouvailles mais … Même aujourd'hui, je ne suis pas certain de ce qu'était ce danger. » Grimaçant une nouvelle fois, Dryn se gratta nerveusement la nuque d'une moue déçue et désolée. « Et puis, il y avait grand-mère, c'était une oracle. Tout ce qu'elle a toujours prédit sur l'avenir s'est avéré vrai. Elle disait que les dieux lui murmuraient tout ça. Et … Sur son lit de mort, elle m'a dit que, désormais, c'était à moi qu'ils parleraient. Je n'ai jamais compris ces mots, je me disais que cette destiné qu'ils semblaient m'avoir tracée devait-être ce qu'elle évoquait. Mais et si … Et si c'était ces rêves ? » Se grattant la tête, le père de famille reprit bien vite. « Tout ce que je peux te dire c'est que … Ça semble très … Comment dire ? Métaphorique ? Je me suis rendu compte, quelques fois, de liens entre ce qui se passait dans la journée et des rêves. J'ai toujours cru a des coincidences mais … Mais je suis incapable de te dire ce qu'il en est réellement. Ce qui est sûr c'est que, ces rêves que j'ai fait, concernant ta mère étaient … Intenses et répétées. Peut-être que c'était-là des messages divins et … Peut-être que je m'en suis rendu compte trop tard. » Qu'il finit en baissant honteusement les yeux sur le sol en soupirant de colère.
Invité
Informations
Personnage
Badges
Le mystère de nos âmes
L'évocation de ses rêves ne la rassurait nullement. Elle avait déjà entendu parler de gens qui faisaient des rêves verts, par rapport à un lien avec les enfants de la forêt, mais jamais elle n'avait imaginé qu'un de ses proches pouvait en être touché. Un cadeau comme un mauvais présage. Il n'y avait rien de pire que de voir des choses sans forcement les comprendre. Puis, en vue du sommeil agiter de Dryn, elle imaginait bien que cela ne devait pas être plaisant. Il souffrait de cela et donc cela la faisait souffrir. Elle arriva quand même à lui poser ces questions essentielles, à savoir s'il avait déjà vu ses rêves devenir réalités. L'avenir de sa mère reposait dans sa réponse.
« Je … Ne sais pas. C'est toujours étrange c'est ...Je ne m'étais jamais vraiment posé la question, en fait. En y réfléchissant bien, il y a toujours eu des rêves qui semblaient plus … Plus vrais, que les autres. Certains étaient même … Persistants, comme … Comme ...Comme quand j'étais là-bas où je rêvais … Régulièrement de toi. Comme si … Nos destins étaient déjà liés d'une certaine manière. »
Elle répondit à son sourire par rapport à leur lien. Jamais, il ne l'avait pas oublié, et cela, surtout grâce au rêve qu'il faisait d'elle. Étaient-ils vraiment sur le même piédestal ? Certes, il avait toujours eu une place dans son coeur même quand elle pensait ne plus jamais le revoir, mais elle, n'avait jamais rêvé de lui, jamais espéré le revoir dans sa vie, alors qu'une part de lui savait que leurs chemins se recroiseraient.
« Et puis, je t'ai vue menacée d'un danger. Je saurais pas dire ce que c'était. Mais je ressentais ce danger et je n'ai cessé de faire ce rêve. Ça a provoqué nos retrouvailles mais … Même aujourd'hui, je ne suis pas certain de ce qu'était ce danger. »
Un danger ?! Faisait-il encore ce rêve ? Elle n'osait pas poser la question, Dacey ne voulait pas savoir. Chaque jour avait sa part de danger, mais de là, à être envoyé en rêve à Dryn. Son coeur commençait à battre la chamade, l'ourse protectrice n'était pas rassurée par cette révélation.
«Et puis, il y avait grand-mère, c'était une oracle. Tout ce qu'elle a toujours prédit sur l'avenir s'est avéré vrai. Elle disait que les dieux lui murmuraient tout ça. Et … Sur son lit de mort, elle m'a dit que, désormais, c'était à moi qu'ils parleraient. Je n'ai jamais compris ces mots, je me disais que cette destiné qu'ils semblaient m'avoir tracée devait-être ce qu'elle évoquait. Mais et si … Et si c'était ces rêves ? Tout ce que je peux te dire c'est que … Ça semble très … Comment dire ? Métaphorique ? Je me suis rendu compte, quelques fois, de liens entre ce qui se passait dans la journée et des rêves. J'ai toujours cru a des coincidences mais … Mais je suis incapable de te dire ce qu'il en est réellement. Ce qui est sûr c'est que, ces rêves que j'ai fait, concernant ta mère étaient … Intenses et répétées. Peut-être que c'était-là des messages divins et … Peut-être que je m'en suis rendu compte trop tard. »
Posant sa main sous son menton, elle releva sa tête. Il n'avait pas à baisser les yeux face à elle, il n'avait pas à soupirer de colère. Il culpabilisait, alors qu'il ignorait si ces rêves avaient vraiment un sens ou une véracité. Cherchant son regard, elle voulait qu'il comprenne qu'elle ne ressentait aucune colère à ce sujet :
- Mais dès que tu t'en aies rendu compte, tu en as parler à ma soeur. J'ignore si tes rêves nous aideront par rapport à ma mère, vaut mieux essayer et chuter, que de ne rien faire. Une leçon que Maege lui avait enseignée dès son plus jeune âge. Je ne peux imaginer l'impact qu'on ses rêves sur toi, mais je suis là !
Dacey voulait être à ses côtés, ne pas qu'il oublie qu'il pouvait toujours compter sur elle. L'ancêtre de Dryn était liés à la vieille langue, à cette magie surtout présente au-delà du mur. Une magie dont son père lui avait souvent fait des récits.
- Ta grand-mère ne t'a jamais parlé des rêves verts ? Mon père m'en avait déjà parlé. Il y a une sorcière connut au-delà du mur qui voit ce que d'autres ne peuvent voir, elle avait vu la chute de mon père et c'est peut-être ce qu'il l'a sauvé...et ce qui aidera peut-être ma mère.
Un léger espoir, commença à se nicher dans le coeur de Dacey. Elle ignorait ce que les anciens avaient comme projet, mais si Dryn faisait temps ce même rêve, il devait y avoir un message, une action à faire. Sa soeur avait pris la bonne décision, en envoyant Edrick vérifier cela, elle n'avait aucun doute.
- Ne culpabilise pas, attendons le retour d'Edrick, voyons ce qu'il a nous dire.
« Je … Ne sais pas. C'est toujours étrange c'est ...Je ne m'étais jamais vraiment posé la question, en fait. En y réfléchissant bien, il y a toujours eu des rêves qui semblaient plus … Plus vrais, que les autres. Certains étaient même … Persistants, comme … Comme ...Comme quand j'étais là-bas où je rêvais … Régulièrement de toi. Comme si … Nos destins étaient déjà liés d'une certaine manière. »
Elle répondit à son sourire par rapport à leur lien. Jamais, il ne l'avait pas oublié, et cela, surtout grâce au rêve qu'il faisait d'elle. Étaient-ils vraiment sur le même piédestal ? Certes, il avait toujours eu une place dans son coeur même quand elle pensait ne plus jamais le revoir, mais elle, n'avait jamais rêvé de lui, jamais espéré le revoir dans sa vie, alors qu'une part de lui savait que leurs chemins se recroiseraient.
« Et puis, je t'ai vue menacée d'un danger. Je saurais pas dire ce que c'était. Mais je ressentais ce danger et je n'ai cessé de faire ce rêve. Ça a provoqué nos retrouvailles mais … Même aujourd'hui, je ne suis pas certain de ce qu'était ce danger. »
Un danger ?! Faisait-il encore ce rêve ? Elle n'osait pas poser la question, Dacey ne voulait pas savoir. Chaque jour avait sa part de danger, mais de là, à être envoyé en rêve à Dryn. Son coeur commençait à battre la chamade, l'ourse protectrice n'était pas rassurée par cette révélation.
«Et puis, il y avait grand-mère, c'était une oracle. Tout ce qu'elle a toujours prédit sur l'avenir s'est avéré vrai. Elle disait que les dieux lui murmuraient tout ça. Et … Sur son lit de mort, elle m'a dit que, désormais, c'était à moi qu'ils parleraient. Je n'ai jamais compris ces mots, je me disais que cette destiné qu'ils semblaient m'avoir tracée devait-être ce qu'elle évoquait. Mais et si … Et si c'était ces rêves ? Tout ce que je peux te dire c'est que … Ça semble très … Comment dire ? Métaphorique ? Je me suis rendu compte, quelques fois, de liens entre ce qui se passait dans la journée et des rêves. J'ai toujours cru a des coincidences mais … Mais je suis incapable de te dire ce qu'il en est réellement. Ce qui est sûr c'est que, ces rêves que j'ai fait, concernant ta mère étaient … Intenses et répétées. Peut-être que c'était-là des messages divins et … Peut-être que je m'en suis rendu compte trop tard. »
Posant sa main sous son menton, elle releva sa tête. Il n'avait pas à baisser les yeux face à elle, il n'avait pas à soupirer de colère. Il culpabilisait, alors qu'il ignorait si ces rêves avaient vraiment un sens ou une véracité. Cherchant son regard, elle voulait qu'il comprenne qu'elle ne ressentait aucune colère à ce sujet :
- Mais dès que tu t'en aies rendu compte, tu en as parler à ma soeur. J'ignore si tes rêves nous aideront par rapport à ma mère, vaut mieux essayer et chuter, que de ne rien faire. Une leçon que Maege lui avait enseignée dès son plus jeune âge. Je ne peux imaginer l'impact qu'on ses rêves sur toi, mais je suis là !
Dacey voulait être à ses côtés, ne pas qu'il oublie qu'il pouvait toujours compter sur elle. L'ancêtre de Dryn était liés à la vieille langue, à cette magie surtout présente au-delà du mur. Une magie dont son père lui avait souvent fait des récits.
- Ta grand-mère ne t'a jamais parlé des rêves verts ? Mon père m'en avait déjà parlé. Il y a une sorcière connut au-delà du mur qui voit ce que d'autres ne peuvent voir, elle avait vu la chute de mon père et c'est peut-être ce qu'il l'a sauvé...et ce qui aidera peut-être ma mère.
Un léger espoir, commença à se nicher dans le coeur de Dacey. Elle ignorait ce que les anciens avaient comme projet, mais si Dryn faisait temps ce même rêve, il devait y avoir un message, une action à faire. Sa soeur avait pris la bonne décision, en envoyant Edrick vérifier cela, elle n'avait aucun doute.
- Ne culpabilise pas, attendons le retour d'Edrick, voyons ce qu'il a nous dire.
:copyright: TITANIA
Informations
Personnage
Badges
|
|