L'amour et l'honneur par dessus tout [avec Edrick]
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Cela faisait déjà plusieurs lunes que lady Mormont se trouvait à Fort-Terreur. Elle s’était presque habituée à cette vie dans ce cachot. Elle s’était au départ, résignée face au Bolton. Elle avait suivi le groupe depuis Lonlac, obligée, elle l’avait été ou presque. Parce qu’à ce moment-là, elle aurait pu tenter une fuite. Mais blessée, elle y avait renoncé. Et puis elle n’avait pas voulu laisser son compagnon d’arme. Ce cher Symond, Maege ne cessait de penser à lui. Elle l’avait entraîné dans ce combat qui n’était pas le sien. Certes, ni lui ni elle, ne s’étaient attendus à devoir combattre les hommes de Ramsay Bolton lorsqu’ils avaient fait le voyage depuis l’Île aux Ours. Mais le destin et les anciens dieux en avaient décidé autrement. L’ourse avait combattu les hommes de Rasmay avec une fureur digne des pires champs de bataille. Elle avait fait couler le sang du Bolton en le provocant en duel. Mais trop peu nombreux, les défenseurs de Lonlac n’avaient pas réussi à faire reculer les hommes de l’Ecorcheur. Presque tous les habitants étaient morts sauf cette pauvre Lady Gevena et ses enfants. Lady Geneva, que les anciens dieux lui viennent un jour en aide. Elle n’avait pas mérité un tel sort. Devoir épouser un tel homme pour sauver ses enfants. Nulle femme ne devrait avoir à faire ce choix.
Maege soupira lentement dans son cachot. Elle aussi avait fait un choix difficile. Elle en avait d’ailleurs fait plusieurs ces derniers temps. Mes ses derniers choix, elle venait de les faire. Elle avait fait parvenir sa réponse à l’odieux chantage du Bolton. Jamais Maege Mormont accepterait de partir d’ici sans son homme. Jamais elle n’accepterait de se parjurer. Elle était une nordienne, elle était une ourse, jamais elle n’accepterait de dire qu’elle en avait voulu aux Lake. Un nouveau soupire s’échappa de sa bouche alors qu’elle regardait droit devant elle. Sa décision était prise. Elle ne resterait pas plus longtemps ici. De toute façon, lorsque Ramsay Bolton aurait lu sa réponse, il ne la laisserait pas en vie. Et Maege Mormont n’était pas de ceux qui attendraient la mort dans un cachot sans rien faire. La mère des ourses n’était pas comme cela. Elle ne le serait jamais. Elle ne ploierait pas le genou devant un homme tel que Ramsay Bolton et pour cela elle était prête à tout. L’amour de sa famille, de son île, du Nord et son honneur la guiderait. L’amour et l’honneur par dessus tout, voilà ce qui l’animait désormais.
Maege soupira lentement dans son cachot. Elle aussi avait fait un choix difficile. Elle en avait d’ailleurs fait plusieurs ces derniers temps. Mes ses derniers choix, elle venait de les faire. Elle avait fait parvenir sa réponse à l’odieux chantage du Bolton. Jamais Maege Mormont accepterait de partir d’ici sans son homme. Jamais elle n’accepterait de se parjurer. Elle était une nordienne, elle était une ourse, jamais elle n’accepterait de dire qu’elle en avait voulu aux Lake. Un nouveau soupire s’échappa de sa bouche alors qu’elle regardait droit devant elle. Sa décision était prise. Elle ne resterait pas plus longtemps ici. De toute façon, lorsque Ramsay Bolton aurait lu sa réponse, il ne la laisserait pas en vie. Et Maege Mormont n’était pas de ceux qui attendraient la mort dans un cachot sans rien faire. La mère des ourses n’était pas comme cela. Elle ne le serait jamais. Elle ne ploierait pas le genou devant un homme tel que Ramsay Bolton et pour cela elle était prête à tout. L’amour de sa famille, de son île, du Nord et son honneur la guiderait. L’amour et l’honneur par dessus tout, voilà ce qui l’animait désormais.
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Lady Maege Mormont regarda droit devant elle et un éclair traversa ses prunelles. Jamais elle ne reverrait Fort-terreur, jamais elle ne reverrait Lady Geneva Lake et elle aurait aimé pouvoir s’excuser pour ce qui s’était passé lors des funérailles de son époux. Elle aurait peut-être dû la tuer pour lui épargner la vie auprès de l’écorcheur. Mais elle ne l’avait pas fait. Un nouveau soupir passa la barrière de ses lèvres. Maege souffla et finalement s’approcha de l’entrée de son cachot. Elle fit alors signe à l’homme qui gardait l’entrée. Et d’un geste sur et rapide l’attrapa par la gorge. Les yeux de l’ourse le fusillaient du regard. La main de la Mormont serra si fort que l’homme manqua d’air et fini par s’écrouler lentement alors que la femme l’accompagnait dans sa chute. Elle entreprit de trouver la clé et finalement la Mère des Ourse s’extirpa de son cachot. Elle s’empressa de retrouver Symond et de lui ouvrir lui aussi. L’homme ne répondit rien au geste de la Mormont. De toute façon, il ne pouvait pas. Un simple échange de regard suffit pour que les deux combattant se comprennent. Mais déjà des pas se faisaient entendre. Bientôt les hommes de Ramsay trouveraient leur cellule vide.
Maege entraîna son compagnon dans son sillage. Ils devaient sortir et vite. Mais au loin dans les couloirs des souterrains, les ombres Bolton passaient. Et soudain, l’une s’arrêta et se figea sur place. Maege se stoppa dans sa course et barra le passage à Symond. « Ne bouge pas. » souffla la Mormont d’un ton autoritaire. Mais le geste de son ami la fit se tourner vers lui. Derrière eux, des hommes avançaient, armes au poing à grand pas. Alors que Maege sortait sa dague, la main encore valide du Nordien vint s’en emparer. Les yeux de la femme s’écarquillèrent d’incompréhension. Elle ne comprit pas à quel moment elle sentit son corps reculer. Symond la poussait loin de lui et Maege ne s’y opposait pas. C’était comme si son corps comprenait déjà ce qui allait se passer. Une larme roula le long de sa joue alors qu’elle regardait Symond faire volte-face. Maege recula alors de quelques pas et finalement se détourna de cette vision pour poursuivre dans les couloirs. Maege ne vit pas les hommes fondre sur Symond. Elle ne vit pas la lutte acharnée mais inégale entre les hommes de Ramsay et Symond. Déjà mal au point, fatigué par la torture, le Nordien de l’Île aux Ours avait peu de chance de s’en sortir. Il le savait et son but n’était plus de rester en vie. Il voulait lui donner du temps, le temps de franchir l’enceinte des murs de Fort-Terreur. La dague de Symond tailla quelques lambeaux de chair mais ce fut lorsque la Mormont retrouvait enfin la lumière du jour que l’homme s’écroula dans les couloirs. Sa propre dague enfoncée dans son torse, un fin filet de sang coulait à la commissure des lèvres. Un râle s’échappa de sa bouche, dernier sursaut de vie avant que son cœur ne cesse de battre. Une larme roula une nouvelle fois sur le visage de la Mormont. C’était comme si elle l’avait senti, cette mort, ce sacrifice qu’il venait de faire.
Maege entraîna son compagnon dans son sillage. Ils devaient sortir et vite. Mais au loin dans les couloirs des souterrains, les ombres Bolton passaient. Et soudain, l’une s’arrêta et se figea sur place. Maege se stoppa dans sa course et barra le passage à Symond. « Ne bouge pas. » souffla la Mormont d’un ton autoritaire. Mais le geste de son ami la fit se tourner vers lui. Derrière eux, des hommes avançaient, armes au poing à grand pas. Alors que Maege sortait sa dague, la main encore valide du Nordien vint s’en emparer. Les yeux de la femme s’écarquillèrent d’incompréhension. Elle ne comprit pas à quel moment elle sentit son corps reculer. Symond la poussait loin de lui et Maege ne s’y opposait pas. C’était comme si son corps comprenait déjà ce qui allait se passer. Une larme roula le long de sa joue alors qu’elle regardait Symond faire volte-face. Maege recula alors de quelques pas et finalement se détourna de cette vision pour poursuivre dans les couloirs. Maege ne vit pas les hommes fondre sur Symond. Elle ne vit pas la lutte acharnée mais inégale entre les hommes de Ramsay et Symond. Déjà mal au point, fatigué par la torture, le Nordien de l’Île aux Ours avait peu de chance de s’en sortir. Il le savait et son but n’était plus de rester en vie. Il voulait lui donner du temps, le temps de franchir l’enceinte des murs de Fort-Terreur. La dague de Symond tailla quelques lambeaux de chair mais ce fut lorsque la Mormont retrouvait enfin la lumière du jour que l’homme s’écroula dans les couloirs. Sa propre dague enfoncée dans son torse, un fin filet de sang coulait à la commissure des lèvres. Un râle s’échappa de sa bouche, dernier sursaut de vie avant que son cœur ne cesse de battre. Une larme roula une nouvelle fois sur le visage de la Mormont. C’était comme si elle l’avait senti, cette mort, ce sacrifice qu’il venait de faire.
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Les sacrifices, combien elle en avait fait des sacrifices ? La Dame de l’Île aux Ours ne les comptait plus. Il y en avait trop eu dans sa vie. Elle avait sacrifié sa vie de mère sur l’autel de la loyauté aux Loups. Elle avait laissé ses filles derrière elle alors qu’elle partait prêter main forte aux Stark. Elles lui en avaient voulu, surtout Alysane et Maege ne pouvait que la comprendre. Elles étaient si jeunes à l’époque et déjà la mère qu’elle était leur imposait de veiller sur leur sœur. Elle n’avait jamais envisagé que sa vie se serait passée ainsi. Plus jeune, elle rêvait de vivre sur l’île, au calme, élevant les enfants qu’elle aurait eu avec un ours, Son ours. Ce fut Grizlli qui entra en premier dans son cœur et qui le resta d’ailleurs à jamais. Evidemment, les rencontre avaient fait que la dame avait eu d’autre enfant d’autres hommes, une source de disputes d’ailleurs elle et l’ermite. Mais si les cris s’élevaient, les réconciliations ne tardaient jamais. Car si elle s’égarait dans les bras des autres, son âme et son cœur n’appartenait qu’à un seul. Elle ne pouvait pas dire qu’elle n’avait pas aimé les pères de ses autres filles. Bien sûr qu’il y avait eu de la tendresse, de l’affection et une attirance certaine mais Grizzli avait quelque chose de plus. Elle l’avait toujours su, toujours.
Maege Mormont leva les yeux vers le ciel en y repensant et rapidement son regard se posa sur les hommes de Ramsay Bolton qui avaient fini par la retrouver à l’extérieur. La Dame afficha un large sourire alors qu’ils s’approchaient d’elle. Pensaient-ils qu’elle allait se rendre ? Ramsay Bolton pensait-il qu’elle allait accepter son chantage ? Qu’elle allait s’en retourner bien sagement. S’il était l’écorcheur elle était une ourse. Les ours se battaient jusqu’à la mort s’il le fallait mais ils se battaient. Jamais elle n’avait tremblé devant personne et déjà les combats recommençaient. L’épée qu’elel pris à l’un des gardes morts dans les couloirs s’abattait sur les hommes du Bolton mais la Dame n’était pas complètement remise de ses blessures, de sa fatigue aussi. Des lunes dans les cachots et voilà que ses forces n’étaient finalement plus ce qu’elles étaient. Alors c’était avec rage qu’elle faisait face, consciente qu’elle ne s’en sortirait probablement pas. Mais si elle devait tomber, rejoindre les anciens dieux, elle ne le ferait pas seul. Dans quelques heures ou minutes, les alentours de Fort-Terreur seraient souiller par le sang des hommes et de l’Ourse.
La fatigue gagnait la dame alors que déjà des cadavres gisaient dans la neige. Elle le savait désormais, bientôt le sien les rejoindrait. Une larme roula sur sa joue, une nouvelle fois. Elle n’était pas triste de mourir, elle n’avait pas peur. Elle était simplement triste de constater que personne ne saurait la vérité sur Lord Ramsay Bolton et sur l’attaque de Lonlac. Personne, elle le pensait jusqu’à ce qu’une ombre passât dans son champ de vision. Une ombre qu’elle n’eut pas de mal à reconnaître malgré un accoutrement qu’elle déplorait. Furtivement, leur regard se croisa, et il n’en fallut pas plus pour la Dame de l’Île. Son regard se porta sur l’homme le plus proche, bientôt rejoint par d’autres. Une masse humaine, arme à la main. Elle leva son épée haut dans le ciel et se fut sa dernière attaque. Un sourire se dessina sur ses lèvres alors qu’elle reculait, titubant avant de s’effondrer. Ainsi le dernier acte s’était joué à Fort-Terreur. Elle était encore pendant quelques secondes de vie Maege Mormont Dame de l’Île aux Ourse, seigneur de son île. Et lorsque son souffle rejoindrait les anciens, lorsqu’elle reverrait enfin ses parents, Lord Eddar Stark, ses compagnons morts loin dans le Sud ou les visages des hommes de Lonlac, lorsqu’elle le visage de Grizzli passa devant ses yeux qui se voulaient, Sa fille était la nouvelle Dame de l’Île. « Dacey, Alysane, Lyra, Jorelle, Lyanna… »
Maege Mormont leva les yeux vers le ciel en y repensant et rapidement son regard se posa sur les hommes de Ramsay Bolton qui avaient fini par la retrouver à l’extérieur. La Dame afficha un large sourire alors qu’ils s’approchaient d’elle. Pensaient-ils qu’elle allait se rendre ? Ramsay Bolton pensait-il qu’elle allait accepter son chantage ? Qu’elle allait s’en retourner bien sagement. S’il était l’écorcheur elle était une ourse. Les ours se battaient jusqu’à la mort s’il le fallait mais ils se battaient. Jamais elle n’avait tremblé devant personne et déjà les combats recommençaient. L’épée qu’elel pris à l’un des gardes morts dans les couloirs s’abattait sur les hommes du Bolton mais la Dame n’était pas complètement remise de ses blessures, de sa fatigue aussi. Des lunes dans les cachots et voilà que ses forces n’étaient finalement plus ce qu’elles étaient. Alors c’était avec rage qu’elle faisait face, consciente qu’elle ne s’en sortirait probablement pas. Mais si elle devait tomber, rejoindre les anciens dieux, elle ne le ferait pas seul. Dans quelques heures ou minutes, les alentours de Fort-Terreur seraient souiller par le sang des hommes et de l’Ourse.
La fatigue gagnait la dame alors que déjà des cadavres gisaient dans la neige. Elle le savait désormais, bientôt le sien les rejoindrait. Une larme roula sur sa joue, une nouvelle fois. Elle n’était pas triste de mourir, elle n’avait pas peur. Elle était simplement triste de constater que personne ne saurait la vérité sur Lord Ramsay Bolton et sur l’attaque de Lonlac. Personne, elle le pensait jusqu’à ce qu’une ombre passât dans son champ de vision. Une ombre qu’elle n’eut pas de mal à reconnaître malgré un accoutrement qu’elle déplorait. Furtivement, leur regard se croisa, et il n’en fallut pas plus pour la Dame de l’Île. Son regard se porta sur l’homme le plus proche, bientôt rejoint par d’autres. Une masse humaine, arme à la main. Elle leva son épée haut dans le ciel et se fut sa dernière attaque. Un sourire se dessina sur ses lèvres alors qu’elle reculait, titubant avant de s’effondrer. Ainsi le dernier acte s’était joué à Fort-Terreur. Elle était encore pendant quelques secondes de vie Maege Mormont Dame de l’Île aux Ourse, seigneur de son île. Et lorsque son souffle rejoindrait les anciens, lorsqu’elle reverrait enfin ses parents, Lord Eddar Stark, ses compagnons morts loin dans le Sud ou les visages des hommes de Lonlac, lorsqu’elle le visage de Grizzli passa devant ses yeux qui se voulaient, Sa fille était la nouvelle Dame de l’Île. « Dacey, Alysane, Lyra, Jorelle, Lyanna… »
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Dryn avait indiqué à Alysane des visions. Des Rêves. Et je m’étais proposé d’aller vérifier, il fallait retrouver la seigneur de l’île. Je tenais à Lady Maege, je lui étais fidèle jusqu’à la mort, comme tous les habitants de l’île. De plus le beau sourire d’Alysane valait bien tous les efforts du monde pour retrouver sa mère. En même temps, je n’aurais pas eu besoin d’elle pour aller chercher Maege Mormont. Je m’étais déguisé en marchand de fourrure, glissant à ma ceinture mes deux haches avant de prendre la route de Fort Terreur. Pourquoi Fort Terreur ? Dryn avait dit que les Écorchés savaient quelque chose. Et les écorchés c’était les Bolton. Enfin… Le Bolton. Ramsey Bolton. J’avais passé une tunique en cuir en plus de porter quelques fourrures avant de me mettre à route à pied.
Mes pas s’enfonçaient dans la neige alors que j’écoutais le monde autour de moi. J’avais l’impression d’être dans une traque pour retrouver une ourse. Et quelle ourse. Maege. Des bruits de combats me firent presser le pas et porter ma main à ma hache que je sortis sans aucune hésitation. Je fonçais sans attendre et me figeais, mon regard rencontra celui emplis de détermination de la lady. Lady Maege. Contre les hommes de Fort Terreur. Je compris en la voyant qu’elle avait été retenue prisonnière, sa manière de combattre, ses habits… Tout. Et ses agresseurs n’étaient autres que les gardes de Fort Terreur. Le regard de la Lady était calme, fier… Je compris ce qu’elle allait faire et je fis un pas en avant pour l’en empêcher. Le sang souilla la neige… Le sang d’une ourse et je sentis les larmes monter pour se mettre à couler sur mes joues quand l’image du corps de ma seigneur se grava sur ma rétine :
« Lady Maege… »
Je compris… Je ne pouvais rester ici et avant même que l’un des gardes ne se retourne vers moi, d’un coup d’épaule je fis tomber mon chargement fictif qui s’écrasa au sol. Je sortis l’une de mes haches, avant de pivoter sur mes talons pour me mettre à courir en entendant les cris des soldats. Je devais retourner à l’île aux ourses pour en informer Alysane, Dacey, Jorelle, Lyanna, Lyra… Je devais revenir en vie pour venger l’une des plus grande seigneur de ce monde. Je bondis entre les racines d’un arbre. Je serrais les dents.
« T’inquiète pas Alysane… Je vais revenir… On va la venger… T’inquiète pas Marthe… Papa va revenir. »
Je reviendrais pour que tous sachent ce qu’il s’était passé et je m’assurerais que ce Bolton soit pendu par les pieds et enduit de miel avant d’être laissé à Neige, l’ourse de Maege, qui se fera sûrement un plaisir de le déchiqueter. J’entendis des cris derrière moi. Ils pouvaient venir : j’étais un traqueur une traque ? Je les tuerais, je tuerais la moindre personne qui m’empêcherait de rependre la vérité.
Mes pas s’enfonçaient dans la neige alors que j’écoutais le monde autour de moi. J’avais l’impression d’être dans une traque pour retrouver une ourse. Et quelle ourse. Maege. Des bruits de combats me firent presser le pas et porter ma main à ma hache que je sortis sans aucune hésitation. Je fonçais sans attendre et me figeais, mon regard rencontra celui emplis de détermination de la lady. Lady Maege. Contre les hommes de Fort Terreur. Je compris en la voyant qu’elle avait été retenue prisonnière, sa manière de combattre, ses habits… Tout. Et ses agresseurs n’étaient autres que les gardes de Fort Terreur. Le regard de la Lady était calme, fier… Je compris ce qu’elle allait faire et je fis un pas en avant pour l’en empêcher. Le sang souilla la neige… Le sang d’une ourse et je sentis les larmes monter pour se mettre à couler sur mes joues quand l’image du corps de ma seigneur se grava sur ma rétine :
« Lady Maege… »
Je compris… Je ne pouvais rester ici et avant même que l’un des gardes ne se retourne vers moi, d’un coup d’épaule je fis tomber mon chargement fictif qui s’écrasa au sol. Je sortis l’une de mes haches, avant de pivoter sur mes talons pour me mettre à courir en entendant les cris des soldats. Je devais retourner à l’île aux ourses pour en informer Alysane, Dacey, Jorelle, Lyanna, Lyra… Je devais revenir en vie pour venger l’une des plus grande seigneur de ce monde. Je bondis entre les racines d’un arbre. Je serrais les dents.
« T’inquiète pas Alysane… Je vais revenir… On va la venger… T’inquiète pas Marthe… Papa va revenir. »
Je reviendrais pour que tous sachent ce qu’il s’était passé et je m’assurerais que ce Bolton soit pendu par les pieds et enduit de miel avant d’être laissé à Neige, l’ourse de Maege, qui se fera sûrement un plaisir de le déchiqueter. J’entendis des cris derrière moi. Ils pouvaient venir : j’étais un traqueur une traque ? Je les tuerais, je tuerais la moindre personne qui m’empêcherait de rependre la vérité.
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L'amour et l'honneur par-dessus tout
avec Edrik - 302, lune 6, semaine 2
Il était profondément endormi, Geneva qui se trouvait à ses côtés également, quand on vint le réveiller brusquement. C’était Damon qui avait eu le courage d’entrer en trombe dans la chambre de son maître, toquant auparavant au cas où il serait en train de besogner son épouse. Ramsay s’était redressé immédiatement et avait toisé celui qui avait eu l’imprudence de le déranger. Geneva s’était également redressée.
“ Ramsay ! La Mormont s’est échappée ! “ Aussitôt, Ramsay quitta sa chambre, seulement vêtu d’un pantalon. Il attrapa son arc, ne prenant aucune attention à son épouse qui devait certainement espérer que Maege Mormont s’en sorte vivante.
“ Fait sortir mes chiens, qu’ils la traquent.” Ordonna-t-il tout en attrapant le col de Damon. Il courut dans Fort-Terreur et ordonna à ce que l’on sonne le tocsin pour mettre tout le monde en alerte. Quand il passa la porte de l’extérieur, il sentit le froid mordre sa peau, mais il n’y prêta guère attention. Ramsay connaissait la rigueur de l’hiver, celui-ci il ne le craignait pas. Pied nu, ce qui lui rappela son enfance, il s’élança dans la neige, Schlingue courant derrière lui pour le raisonner et lui demander de plus se couvrir. Il pista les traces de pas dans la neige et les suivit. Une minute plus tard, il entendit les aboiements de ses limiers qui s’élancèrent vers lui. La cheffe de meute s’arrêta et Ramsay lui ordonna de chercher les intrus, comme elle avait l’habitude de le faire. Elle partit au-devant, suivi des autres chiens. Ramsay les suivit. Il finit par entendre des bruits de combat, des cris, des peaux qui se sont entailler. Quand Ramsay arriva sur les lieux du combat, ce fut pour voir du sang, quelques corps appartenant à ses gardes et celui de Maege Mormont. L’Ours venait de mourir en combattant. Furieux, il donna un violent coup de pied sur le cadavre.
“ Comment cette pute a-t-elle pu sortir ? “ Siffla le seigneur tout en attrapant le col de l’un de ses gardes.
“ J’ne sais pas m’n seigneur. Y a el corps de Vendor devant sa cage, elle l’a troué.” Répondit l’homme tout en bredouillant.
“ Brûlez son cadavre, donnez la manger aux chiens, je m’en moque, je ne veux plus aucune trace de son pass…” Il s’arrêta en entendant sa fidèle chienne aboyer. Ramsay savait ce que cela signifiait, il y avait un intru.
“ Quelqu’un est venu aider cette catin. Suivez-moi !” Il s’élança au-devant, se dirigeant vers sa chienne. Une chevelure rousse passa entre la cime des arbres. Ce bâtard, il l’aurait ! Ramsay stoppa quelques instants, banda son arc et décocha une flèche. Il s’élança de nouveau à la poursuite de l’intru.
“ Ramsay ! La Mormont s’est échappée ! “ Aussitôt, Ramsay quitta sa chambre, seulement vêtu d’un pantalon. Il attrapa son arc, ne prenant aucune attention à son épouse qui devait certainement espérer que Maege Mormont s’en sorte vivante.
“ Fait sortir mes chiens, qu’ils la traquent.” Ordonna-t-il tout en attrapant le col de Damon. Il courut dans Fort-Terreur et ordonna à ce que l’on sonne le tocsin pour mettre tout le monde en alerte. Quand il passa la porte de l’extérieur, il sentit le froid mordre sa peau, mais il n’y prêta guère attention. Ramsay connaissait la rigueur de l’hiver, celui-ci il ne le craignait pas. Pied nu, ce qui lui rappela son enfance, il s’élança dans la neige, Schlingue courant derrière lui pour le raisonner et lui demander de plus se couvrir. Il pista les traces de pas dans la neige et les suivit. Une minute plus tard, il entendit les aboiements de ses limiers qui s’élancèrent vers lui. La cheffe de meute s’arrêta et Ramsay lui ordonna de chercher les intrus, comme elle avait l’habitude de le faire. Elle partit au-devant, suivi des autres chiens. Ramsay les suivit. Il finit par entendre des bruits de combat, des cris, des peaux qui se sont entailler. Quand Ramsay arriva sur les lieux du combat, ce fut pour voir du sang, quelques corps appartenant à ses gardes et celui de Maege Mormont. L’Ours venait de mourir en combattant. Furieux, il donna un violent coup de pied sur le cadavre.
“ Comment cette pute a-t-elle pu sortir ? “ Siffla le seigneur tout en attrapant le col de l’un de ses gardes.
“ J’ne sais pas m’n seigneur. Y a el corps de Vendor devant sa cage, elle l’a troué.” Répondit l’homme tout en bredouillant.
“ Brûlez son cadavre, donnez la manger aux chiens, je m’en moque, je ne veux plus aucune trace de son pass…” Il s’arrêta en entendant sa fidèle chienne aboyer. Ramsay savait ce que cela signifiait, il y avait un intru.
“ Quelqu’un est venu aider cette catin. Suivez-moi !” Il s’élança au-devant, se dirigeant vers sa chienne. Une chevelure rousse passa entre la cime des arbres. Ce bâtard, il l’aurait ! Ramsay stoppa quelques instants, banda son arc et décocha une flèche. Il s’élança de nouveau à la poursuite de l’intru.
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La flèche siffla au-dessus de moi. Raté. J’étais un traqueur, je savais également ce que c’était d’être traqué. Cela m’était arrivé plusieurs fois. Alors ce n’était pas lui qui allait me vaincre ce petit bâtard qui aurait dû rester à lécher sa mère. Croyez-moi…La « catin » allait pas arrêter de l’emmerder. Même morte elle restait debout et fière. Et je notais aussi le sacrilège sur le cadavre. Ça aussi je te le ferrais payer. J’entendais la course derrière moi et des aboiements de chien. Très bien… Ton corniaud… Je vais te le crever ! Tu vas t’en faire une descente de lit ! Je sortis ma première hache et continuais ma course. J’invoquais l’imagine d’Alysane et des enfants pour encore accélérer comme je le pouvais nullement gêner par la neige ou l’environnement.
Après n long moment de traque, je sentis les crocs de la bête se planter dans ma jambe. Je poussais un grondement de douleur et ma hache étincela un bref instant et la tête du corniaud tomba au sol par un seul et unique coup de hache bien placé. Il y en avait d’autres autour de moi. Je sentis le sang couler de ma jambe. Je souris et hurlais de toutes mes forces :
« ICI NOUS NOUS TENONS ! POUR MAEGE MORMONT ! »
Ma hache s’éleva à nouveau pour frapper avec violence un autre chien en poussant un vrai rugissement d’ours en colère, le sang des bêtes tachait mes habits et la neige. Je n’avais pas de pitié pour eux et ma hache fendait leur chair et leur os sans difficulté. Je fis tourner ma hache entre mes doigts avant de me frayer un chemin parmi la meute. Il fallait dire que repousser avec violence les chiens les uns sur les autres… Je repris à nouveau ma course malgré la douleur lancinante de ma jambe. Le visage de Marthe et celui d’Alysane apparurent à nouveau devant mes yeux. Je rentrerais, sans aucun doute. Ce n’était pas une petite morsure qui allait me ralentir. Clairement pas j’avais eu pire. Et là la colère me poussait en avant pour faire payer à cet homme ce qu’il avait fait.
Après n long moment de traque, je sentis les crocs de la bête se planter dans ma jambe. Je poussais un grondement de douleur et ma hache étincela un bref instant et la tête du corniaud tomba au sol par un seul et unique coup de hache bien placé. Il y en avait d’autres autour de moi. Je sentis le sang couler de ma jambe. Je souris et hurlais de toutes mes forces :
« ICI NOUS NOUS TENONS ! POUR MAEGE MORMONT ! »
Ma hache s’éleva à nouveau pour frapper avec violence un autre chien en poussant un vrai rugissement d’ours en colère, le sang des bêtes tachait mes habits et la neige. Je n’avais pas de pitié pour eux et ma hache fendait leur chair et leur os sans difficulté. Je fis tourner ma hache entre mes doigts avant de me frayer un chemin parmi la meute. Il fallait dire que repousser avec violence les chiens les uns sur les autres… Je repris à nouveau ma course malgré la douleur lancinante de ma jambe. Le visage de Marthe et celui d’Alysane apparurent à nouveau devant mes yeux. Je rentrerais, sans aucun doute. Ce n’était pas une petite morsure qui allait me ralentir. Clairement pas j’avais eu pire. Et là la colère me poussait en avant pour faire payer à cet homme ce qu’il avait fait.
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L'amour et l'honneur par-dessus tout
avec Edrik - 302, lune 6, semaine 2
Le gibier était en fuite, cela rendait la traque d’autant plus grisante pour Ramsay Bolton. L’homme courrait dans les bois, son arc à la main, fort peu vêtu puisqu’il sortait de son lit. Les yeux brillants, l’écorcheur prenait plaisir à cette partie de chasse. Il ne connaissait pas la bête qu’il traquait, mais l’homme était certain qu’elle provenait de l’île aux Ours, comme cette chienne qui venait d’agonir en se donnant la mort. Maege Mormont pensait partir avec honneur, mais Ramsay allait le lui retirer en donnant sa dépouille à ses chiens et en faisant brûler ce qu’il en restait. Il n’y aurait aucune trace de la mère des Ours sur ses terres. Cependant, un mystère était présent, comment cet homme avait-il su qu’elle se trouvait ici ? Ramsay espérait que personne d’autre ne soit au courant. Il ne prendrait pas de risque, à son retour dans sa forteresse, il mettrait ses hommes en alerte et redoublerait les gardes. Personne ne devrait entrer et sortir de Fort-Terreur sans qu’il ne soit au courant.
Ses chiens étaient au devant, aboyant furieusement après leur proie. Puis, il y eut des bruits de souffrances de la part de ces animaux. Ramsay tiqua rageusement et redoubla sa course, ne se préoccupant pas de ses pieds qui étaient meurtri par les branches. Il vit l’un de ses chiens à terre, mort. Son regard se posa ensuite sur sa chienne préférée. La rage de l’homme le consuma. Il vit une touffe de cheveux roux passer entre les arbres. L’homme en fuite hurlait à la gloire de la Mormont morte. Ramsay prit une flèche, banda son arc et tira, touchant sa victime. Il reprit sa course, la forêt se faisait plus dense et s’approcha du lieu où il présumait avoir touché l’homme. Il y avait du sang, des traces d’un corps qui s’était traîné pour se redresser, puis plus rien. Quelques goûtes par moment de sang. Ramsay siffla, rappelant ses chiens qui étaient perdus sans leur cheffe de meute. Obéissants, ils le rejoignirent. Si sa flèche n’avait pas tué l’homme sur le coup, le voyage du retour le ferait. Personne ne pouvait survivre à ses blessures en plein hiver. Ramsay fit demi-tour accompagnait de ses chiens. Désormais, Fort-Terreur allait se préparer à la guerre.
Ses chiens étaient au devant, aboyant furieusement après leur proie. Puis, il y eut des bruits de souffrances de la part de ces animaux. Ramsay tiqua rageusement et redoubla sa course, ne se préoccupant pas de ses pieds qui étaient meurtri par les branches. Il vit l’un de ses chiens à terre, mort. Son regard se posa ensuite sur sa chienne préférée. La rage de l’homme le consuma. Il vit une touffe de cheveux roux passer entre les arbres. L’homme en fuite hurlait à la gloire de la Mormont morte. Ramsay prit une flèche, banda son arc et tira, touchant sa victime. Il reprit sa course, la forêt se faisait plus dense et s’approcha du lieu où il présumait avoir touché l’homme. Il y avait du sang, des traces d’un corps qui s’était traîné pour se redresser, puis plus rien. Quelques goûtes par moment de sang. Ramsay siffla, rappelant ses chiens qui étaient perdus sans leur cheffe de meute. Obéissants, ils le rejoignirent. Si sa flèche n’avait pas tué l’homme sur le coup, le voyage du retour le ferait. Personne ne pouvait survivre à ses blessures en plein hiver. Ramsay fit demi-tour accompagnait de ses chiens. Désormais, Fort-Terreur allait se préparer à la guerre.
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Je courrais sans attendre, je ne pouvais pas combattre l’homme sans être sûr que tous connaissent la vérité. Tant que personne d’autres ne saurait, je ne foncerais pas tête baissée dans un combat que je ne savais pas si je pourrais gagner. Pour l’instant je massacrais sa meute avec… plaisir. Sans aucune honte. La tête de celle qui avait osé me mordre avait roulé dans la neige laissant une traînée rougeâtre. Je continuais de frapper dans la meute avant de réussir à m’en sortir et hurler pour la gloire de Maege et des Mormont. Elle ne serait pas oubliée. Jamais. Et l’homme allait se mordre les doigts d’avoir touché aux ours.
Je sentis la flèche s’enfoncer dans mon épaule et me projeter au sol avec la force de l’impact. Je brisais la hampe et la jetais au sol en me redressant aussitôt. Pas le temps à perdre. Je me remis à courir dans les bois Sans attendre. Je soignerais les blessures et tout ça une fois à bonne distance de ce fou. S’il n’abandonnait pas la poursuite. Je me focalisais sur ma famille pour me motiver à continuer, à bouger. Je ne m’arrêtais que bien plus tard, pour bander mes blessures, mâcher et utiliser quelques herbes que j’avais sur moi avant de me redresser, manger de la neige et de me remettre en route aussi vite que possible… J’avais du retard pour tant de chose… Et je ne me pardonnerais jamais de ne pas pouvoir reprendre le corps de Lady Maege… mais je ne pouvais revenir là-bas… Puis qui dis qu’il ne l’avait pas déjà détruit ou je ne sais quoi. Je m’enfonçais dans la neige en continuant d’avancer. Je me reposerais plus tard.
Je sentis la flèche s’enfoncer dans mon épaule et me projeter au sol avec la force de l’impact. Je brisais la hampe et la jetais au sol en me redressant aussitôt. Pas le temps à perdre. Je me remis à courir dans les bois Sans attendre. Je soignerais les blessures et tout ça une fois à bonne distance de ce fou. S’il n’abandonnait pas la poursuite. Je me focalisais sur ma famille pour me motiver à continuer, à bouger. Je ne m’arrêtais que bien plus tard, pour bander mes blessures, mâcher et utiliser quelques herbes que j’avais sur moi avant de me redresser, manger de la neige et de me remettre en route aussi vite que possible… J’avais du retard pour tant de chose… Et je ne me pardonnerais jamais de ne pas pouvoir reprendre le corps de Lady Maege… mais je ne pouvais revenir là-bas… Puis qui dis qu’il ne l’avait pas déjà détruit ou je ne sais quoi. Je m’enfonçais dans la neige en continuant d’avancer. Je me reposerais plus tard.
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