-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
69.99 € 139.99 €
Voir le deal


Le coeur d'une mère est aussi vaste que l'océan [Walda]

Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 

chapitre 1

 
Je suis dans ma tente en train de consulter mes missives concernant la gestion d'Amberly. Je souris puis un serviteur interromps ma lecture. Maudit soit-il. Il ne peut pas attendre … Non. Je peux le corriger mais je me retiens. L'infâme me tends une missive, je remarque alors le sceau de la maison Lannister. J'enlève ce dernier et je vois qu'il s'agit d'une lettre de la douce Walda. Ma jeune parente me demande s'il est possible de venir dans l'après-midi pour une collation avec mes enfants si je le souhaite. Je souris face à l'idée de retrouver l'épouse de Tyrion Lannister. Il y a bien longtemps que je n'avais pas parler de vive voix avec la jeune enfant. La dernière fois que je l'ai vu, elle était si jeune … Si frêle et elle n'était point mariée à Tyrion. Je ne sais plus quand j'ai vu la petite Frey … Quelle importance ? Maintenant, je vais la voir pour passer un peu de temps avec elle. Je regarde le serviteur et je lui réponds que je suis disponible pour la collation avec Lady Walda Lannister. Après qu'il soit parti, je me masse les tempes et je réfléchis à mes retrouvailles avec la jeune femme. Je me lève et je marche dans la pièce. Je n'ai rien pour la douce Walda et ses enfants. Je ne peux pas aller dans ses appartements vides. Je dois aller acheter quelque chose puis revenir pour me rendre dans ses appartements.

Je croise le regard de l'une de mes servantes et je lui demande d'aller chercher mes filles. Après ceci, mes enfants arrivent. Je leur dis que nous irons voir lady Walda Lannister, je leur rappelle que la jeune épouse de l'héritier de Tywin Lannister est notre parente. Je les regarde puis je leur explique que nous allons nous rendre au marché pour acheter quelques objets pour la jeune femme. Je ne pourrais pas  acheter pour tout le monde, il est vrai. Je souris et je leur ordonne de se préparer pour sortir.

Quelques instants plus tard, nous quittons la tente puis nous allons au marché. Je ne veux pas m'éterniser là-bas. Je regarde les différents étals qui nous sont proposés puis je me dirige vers un marchand. Ce dernier a disposé plusieurs objets sur une table, on peut voir des bijoux ainsi que des peignes d'une beauté sans pareille. Je pourrais offrir un peigne à la jeune femme pour qu'elle l'utilise dans sa chevelure. Mais, pour ses enfants ? Je me souviens qu'elle a deux filles et deux garçons. Les jumelles sont bien jeunes pour avoir des bijoux … Peut-être des étoffes pour les petites filles ? Ou, des jouets ? Je ne pense pas que Walda m'en veuille de ne point offrir un présent pour ces enfants. Je demande alors au marchand le prix du peigne puis je le paye. Après cet achat fait, je me dirige vers le marchand d'étoffe, l'une d'elle retient mon attention, il s'agit d'un tissu de la couleur rouge. Elle peut convenir à la jeune femme.  Elle peut l'utiliser pour broder dessus, en tout cas, ce tissu n'est pas très imposant par sa taille. Je décide de l'acheter également.

Ensuite, les achats faits, mes filles et moi-même, nous sommes de nouveau de retour dans la tente. Puis, nous mangeons le repas du midi, ce repas est bien frugale. Après ceci, mes filles comme moi, nous changeons de tenues pour l'après-midi. Je retrouve mes deux enfants dans la pièce centrale de la tente et je leur offre un grand sourire. Elles sont si belles. Je leur dis qu'il est maintenant l'heure de nous rendre dans les appartements de la jeune femme.

Peu de temps après, je m'annonce au serviteur, j'attends que la jeune Walda nous autorise à entrer. Une fois que c'est fait, mes filles et moi-même, nous rentrons dans les appartements de l'ancienne Frey. Nous faisons une révérence. Je tiens dans mes mains une boîte contenant le peigne pour mon hôtesse tandis qu'Alys tient entre ses mains le tissu.

Alyssa – Ma chère Walda, je suis heureuse de pouvoir vous revoir, je vous remercie pour l'invitation. Je souris. Où pouvons-nous poser ces présents ma chère nièce ? Demande-je avec un grand sourire.
alyssale coeur d'une mère est aussi vaste que l'océan
(c) ANAPHORE
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 


Le coeur d'une mère est aussi vaste que l'océan
you’re burning inside, a fire’s confined by your mind— how is this considered fine?

Lady Alyssa Vanbois. Veuve Rogers. Régente de la seigneurie d’Amberly. Mais avant tout aux yeux de Walda, sa grande-tante. Une figure maternelle qui l’avait tant de fois conseillée. Les deux femmes avaient commencé une correspondance dans des circonstances tragiques mais elles avaient ensuite continué sur des notes plus joyeuses. C’était vers sa tante que la jeune fille s’était tournée quand elle avait appris qu’elle se retrouvait fiancée à Tyrion Lannister. Avec beaucoup de tendresse, Alyssa avait apaisé ses craintes. Puis elle lui avait annoncé qu’elle entreprenait un long voyage à travers Westeros pour rendre visites à divers membres de sa famille et connaissances et que hélas elle ne pourrait se rendre à son mariage à Castral Roc. Mais les dieux veillaient sur elles et elles allaient enfin se revoir car elles étaient toutes deux présentes au tournoi de Lestival. Quand la décision avait été prise de se rendre sur les terres de l’Orage pour cet événement royal, Walda avait envoyé un corbeau à Alyssa pour lui annoncer la nouvelle et son souhait de l’y voir si elle s’y rendait elle aussi. Que ne fut pas sa joie quand Alyssa lui répondit qu’elle se rendait elle aussi dans le domaine des cerfs !

La dame de Castral Roc avait organisé dans les moindres détails l’aménagement de sa tente et les réjouissances proposées. Toute la journée elle avait frétillé d’impatience. Lorsque le serviteur annonça l'arrivée de Lady Alyssa Vanbois, Walda sauta sur ses pieds. Elle était si impatiente de revoir sa tante qu'elle en tremblait. Enfin elle la vit. Toujours aussi belle et distinguée, le teint clair, chevelure d’ébène et ses grands yeux d’un bleu si clair. Le temps avait passé depuis leur dernière rencontre. Il y avait quelque chose de changé sur son visage. Les épreuves qu'elle avait subies, une tristesse et une détermination aussi. Elle voulait la prendre dans ses bras pour lui témoigner tout son soutien mais elle ne voulait pas raviver son chagrin alors elle se contenta de lui prendre les mains doucement et tendrement.

« Ma très chère tante quelle bonheur de vous revoir. C'est une telle joie je suis que vous ayez pu vous libérer quelques instants pour venir me voir. » déclara-t-elle. Puis elle se tourna vers ses arrières petites-nièces. « Mes chères nièces soyez les bienvenues. »

Alys et Ysila étaient grandes maintenant presque des femmes, prêtes pour être fiancées. Elle se souvenait encore du dessin qu’elles lui avaient envoyé pour ses fiançailles représentant une jeune fille et un lion. Mais généralement les jeunes adultes n’appréciaient pas qu’on leur rappel que peu de temps auparavant ils n’étaient encore que des enfants, aussi elle se contenta de leur demander.

« Quel âge avez-vous mes très chères ? »

Lady Alyssa demanda où elle pouvait déposer les présents apportés. Des présents ? Mais… Quelle bonté ! Quelle générosité ! Elle ne s’y attendait pas et sourit avec émotion.

« Vous avez apporté un cadeau ! Il ne fallait pas. Vous n'auriez pas dû. C’est trop aimable de votre part. Vous pouvez les déposer sur ce coffre. »

En hôtesse accomplie Walda désigna d’un geste gracieux de la main un coffre de voyage qui faisait office de table puis montra les sièges qu’elle avait fait installer pour recevoir ses convives.

« Je vous en prie prenez place, installez-vous confortablement. Désirez-vous boire ou manger quelque chose ? J'ai fait préparer des petits amuse-bouche et des boissons chaudes. »

« Dois-je offrir votre cadeau maintenant ? » demanda-t-elle avant de s’asseoir à son tour. Un geste de la tête de sa tante lui fit comprendre qu’elle le devait. Tout d’abord elle déplia l’étoffe qu’Alys avait apporté. Il s’agissait d’un tissu raffiné et teint dans un rouge profond et brillant.

« L’écarlate des Lannister. » observa-t-elle.

Le second présent était un peigne d’une grande beauté. Walda ne sentait pas forcément à l’aise avec des coiffures trop sophistiquées, contrairement à Cersei qui arborait des coiffures élégantes à la dernière mode. Mais avec un peigne aussi beau et offert par sa tante elle s’en sentait capable. Elle porterait ce peigne comme un murmure de sa parente à son oreille.

« Digne de la dame de Castral Roc. Soyez chaudement et sincèrement remerciée pour ces présents. Je les utiliserai en pensant à vous et cela me réchauffera le cœur. Qu'avez-vous pensé du tournoi ? Aviez-vous un favori ? Ser Harry Harding mon cousin s'est brillamment illustré durant les joutes. »

code by bat'phanie

Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 

chapitre 2

 
Je me retrouve en présence de ma petite-nièce, cette dernière est la fille de Walton Frey. Elle est reliée à ma famille à travers le mariage de Lady Marsella Vanbois et Stevron Frey. Cette dernière est la grand-mère de la petite Walda. De même, ma sœur Carolei a épousé un Frey, elle était l'épouse du dixième fils de Walder Frey. Un demi-frère du grand-père de Walda. Je souris à la jeune Walda, elle est devenue l'épouse de Tyrion Lannister. Le gnome de frère de mon amie la plus proche. Je me souviens des missives que j'ai envoyées à l'épouse de Tyrion. La délicate enfant me prends les mains après que je l'ai salué. Je lui accorde un sourire bienveillant.

Ensuite, la jeune femme parle à son tour, je l'écoute en souriant. Walda se tourne en direction de mes deux filles. Elle leur demande leur âge.

Alys – Bonjour chère tante, merci de nous accueillir, Ysila et moi, nous avons quinze ans. Dit-elle en faisant une révérence.


Et, bientôt elles auront seize ans. Ma fille Alys accédera à la seigneurie de son défunt père. Je l'aiderais à s'occuper d'Amberly. Je ne veux pas que le fief de Steffon tombe en ruine. Je souris à mes filles puis je demande à Walda où je peux déposer les présents à son intention. En effet, j'ai prévu de lui offrir un peigne pour sa chevelure ainsi qu'un morceau de tissu. Walda m'indique le coffre.

Alyssa – Mais si ma nièce, vous nous convier à prendre du thé … Et puis, je voulais vous combler de présents ma chère nièce.

Un serviteur pose les présents à la destination de sa maîtresse sur le coffre servant de table. Je m'assois face à la jeune Walda. Mes deux filles sont à mes côtés. La jeune Frey devenue lionne nous propose une collation.

Alyssa – Avec plaisir chère nièce, qu'avez-vous préparé ? Vous connaissez mon défaut, la gourmandise … Je souris.

Par la suite, Walda demande si elle peut ouvrir les présents, j’acquisse la tête et je souris. Je dois avouer que j'ai hâte de voir la réaction de ma nièce en voyant les cadeaux pour elle. La jeune femme commence par le tissu qu'avait tenu Alys. Puis, par le peigne. Je la regarde avec attention. Je ne joue pas un double jeu à ce moment-là, je suis ravie d'offrir des présents à ma parente plutôt que la trahir … Ai-je vraiment trahi Walda pour Cersei ? Je n'ai pas vraiment révélé grand-chose à Cersei quand Walda correspondait avec moi.

La jeune femme me remercie pour les cadeaux. Je suis honorée que ces présents puissent lui convenir. Ensuite, elle me demande pour le tournoi et notre parent commun.

Alyssa – Je suis ravie que les présents vous plaisent. Pour le tissu, vous pourriez l'utiliser pour une de vos coutures ? Je ne pense pas que le tissu soit long pour pouvoir faire une robe complète. Je soupire. Pour le peigne, vous pourriez l'utiliser lors des banquets. Je souris. Pour le tournoi, je dois vous avouer ma très chère nièce que je soutenais notre cher Robar Royce ainsi que Lord Caron. Dis-je en serrant un poing. J'étais furieuse quand mon très cher neveu a perdu ! Pour Ser Harrold Harding, je suis fière de son parcours. J'aurais préféré qu'il gagne … Je souris. Je regarde mes filles.

Ysila – Pour ma part, j'ai soutenu le prince Aegon ainsi que Ser Arys Manning. Et vous ma sœur ? Demande-t-elle à Alys.

Ma mimique du visage change à l'évocation de Manning. Je regarde Walda puis je tousse. Je respire et je regarde la pièce où nous étions. Puis, mon regard se pose sur l'aînée de mes enfants.

Alys – Contrairement à ma sœur, j'ai soutenu les Nerbosc ainsi que mon cousin. Elle sourit.

Alyssa – Et vous ma chère nièce ? Je souris. Avez-vous fait des nouvelles rencontres ou des retrouvailles ? Puis, quelques secondes plus tard. Comment vont vos filles ? Elles ne sont pas ici ? Demande-je en lui souriant.

alyssale coeur d'une mère est aussi vaste que l'océan
(c) ANAPHORE
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 


Le coeur d'une mère est aussi vaste que l'océan
you’re burning inside, a fire’s confined by your mind— how is this considered fine?

Les deux jeunes filles étaient âgées de quinze ans. Quel âge tendre encore ! Que faisait-elle à quinze ans ? Elle était si jeune, si naïve. Elle commençait à faire son entrée dans le monde en représentant sa maison en tant qu’hôtesse puis en participant à divers événements. Ysila et Alys semblaient gentilles. C’était la première chose que l’on demandait à une fille. Être gentille, sous-entendu obéissante et docile. On acceptait d’un jeune homme qu’il soit impétueux, on le disait alors vif, indomptable, fougueux et tout cela sonnait comme un compliment ou comme un caractère propre à la jeunesse, excusable car atténuable avec les années. Mais on ne l’excusait pas pour une fille. Dans tout juste un an elles en auront seize et tout sera différent. Elles seront considérées comme des femmes, des adultes. Alys sera seigneur du fief de son père et Ysila sera rapidement mariée. La nouvelle loi de primogéniture avait changé la donne pour de nombreuses maisons. Walda appréciait cette loi qui accordait plus de pouvoir aux femmes. Ne pas avoir de fils pour prendre sa succession ne serait plus la hantise et l’obsession des pères puisqu’ils pourraient transmettre à leurs filles. Les enfants de sexe féminin seront peut-être plus appréciées et mieux éduquées. Avec le temps elles pourraient être considérées comme l’égal de l’homme, aussi aptes qu’eux à diriger un domaine. Un jour peut-être mais Walda ne le verra certainement pas de son vivant.

« Effectivement ma tante j’ai tenté de vous combler en faisant préparer des gâteaux aux saveurs de l’automne. Vous avez des biscuits à la noisette, à la châtaigne ou aux mûres. En boisson il y a du vin chaud ou du lait avec du miel. A l’approche de la saison froide j’éprouve un impérieux besoin de me nourrir plus que de coutume, pas vous ? »

Les jumelles prennent place aux côtés de leur mère. Elles lui ressemblent, physiquement mais aussi par certains gestes, certaines mimiques. Walda retrouvait leur mère en elles. Cela était fascinant, la manière dont les enfants ressemblaient à leurs parents, parfois tenant autant des deux et parfois tenant plus de l’un. Elle se demandait à quel point ses enfants lui ressembleraient et à quel point ils ressembleraient à leur père. Ils étaient si jeunes qu’il était encore difficile de déceler leurs traits hérités de leurs parents et leurs traits communs à presque tous les nourrissons.

« Vous ressemblez beaucoup à votre mère. On doit souvent vous le dire. C’est une chance car votre mère est une très belle femme. »

Lady Alyssa possédait les caractéristiques physiques des Premiers Hommes. La chevelure sombre, d’un ébène profond et vibrant et les yeux clairs, d’un bleu intense. Elle était une beauté calme, nul besoin de sourire pour être radieuse mais ses grands yeux ronds lui donnaient un air presque enfantin.

« Oui j’ai déjà plusieurs idées pour utiliser ce tissu. Mais je vais me laisser encore un peu de temps pour trouver la meilleure utilisation possible avant de le mettre en valeur. Le banquet final sera l’occasion parfaite pour porter votre peigne. Quant à nos favoris… La chance et le hasard jouent un rôle dans les tournois. Parfois ce ne sont pas les plus valeureux qui gagnent. Robar Royce, lord Caron et Harrold Hardyng ont tous brillé par leurs prouesses. Ils peuvent être fiers et nous aussi. »

Ysila avait soutenu le prince et ser Arys Manning. Brièvement, très brièvement, lady Alyssa lança un regard à sa nièce mais cette dernière ne comprit pas la signification. Craignait-elle que sa fille se soit amourachée d’un homme marié et plus âgé ? Ou bien Alyssa était liée ou avait été liée d’une quelconque manière à l’un d’eux ? Ses interrogations furent chassées par la suite de la conversation. Alys avait offert sa préférence à la maison Nerbosc et à son cousin Bryce.

« Les frères Nerbosc sont tous de bons bretteurs. Un choix judicieux ma chère nièce. Le prince Aegon est tout aussi talentueux et qui n’aime pas notre brillant prince ? Pour vous répondre ma très chère tante, j’ai effectivement fait des rencontres. Connaissez-vous la famille Mervault ? Mon époux avait sympathisé avec Blurd Mervault il y a de cela plusieurs années à Port-Réal et nous l’avons revu au tournoi en compagnie de son épouse dame Mary. Ils me semblé fort aimables. J’ai aussi rencontré ma cousine dame Margot Lannister épouse Peake. Je ne l’avais encore jamais vue, elle ne pouvait se rendre à mon mariage et je n’ai pu me rendre au sien. J’ai pu enfin faire la connaissance de mon cousin ser Harrold et j’en ai été enchantée. J’espère que nous continuerons à échanger. Puis j’ai fait la rencontre de lady Sansa Stark pour qui je me suis prise d’une tendre affection. Et vous chère tante, chères nièces ? J’ai bien trop parlé, c’est votre tour désormais. »

code by bat'phanie

Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 

chapitre 3


 
L'aînée de mes enfants prend la parole, elle dit à la jeune Walda qu'elle a 15 ans. Un bel âge, n'est-ce pas ? Je dis à la jeune épouse de Tyrion Lannister que je ne pouvais pas venir avec les mains libres, cela ne se fait pas d'être invitée dans un endroit et de ne rien apporter. Enfin, selon mon propre concept. Je pose une question à la maîtresse des lieux, je lui demande quels sont les plats qu'elle a préparés. En effet, je suis très gourmande ! La conflannaise d'origine me cite les mets sucrés, il aura des biscuits avec soit du lait avec du miel ou du vin chaud. Elle a raison quand il fait froid, il vaut mieux se nourrir.  Surtout avec l'hiver qui arrive doucement … Nous devons être robustes pour affronter ce froid.

Alyssa – Rien qu'entendre les noms de ces plats me donnent envie de les goûter. Mon palais sera ravi de ce plaisir. Je souris. Pour la boisson chaude, peut-être que nous pourrions commencer par le lait avec le miel puis boire le vin chaud ? Je la regarde. Et, vous avez raison très chère enfant, nous devons manger en quantité quand nous souffrons du froid. Je dois avouer que même si je mange comme une ogresse, j'essaye de continuer à faire une promenade à l'extérieur. Le temps est magnifique … Je souris.  En revanche, je ne sais pas si je pourrais monter une monture quand le froid arrivera sur mes terres. Je la regarde. Mais assez parler de moi, chère enfant. Préférez-vous savourer du sucré ou du salé avec cette saison qui arrive ?

Après avoir fini de parler, je laisse la jeune femme ouvrir ses présents. Je suis ravie qu'elle soit heureuse des présents que je lui ai dénichés pour elle . Walda complimente mes filles ainsi que moi-même. Je suis touchée par ce compliment, bien plus que ceux que j'avais reçu autrefois.

Alyssa – Je vous remercie très chère enfant. Dis-je d'une voix douce accompagnée d'un sourire.

Elle me remercie, je lui offre un grand sourire chaleureux. La future suzeraine de l'Ouest me demande ce que j'ai pensé du tournoi, alors, je décide de lui répondre. Au début, je lui demande ce qu'elle fera de mes présents puis je lui dis ce que je pense du tournoi. J'évoque que j'étais déçu que Robar perde … Lui, le meilleur chevalier du Val  … Il aurait dû être meilleur. Hélas, le destin n'a pas voulu qu'il gagne ! La douce enfant reprend la parole. Je l'écoute en souriant.

Alyssa – Quand vous saurez l'utilisation de ces deux objets, pourriez-vous me l'indiquer dans notre correspondance ? Je la regarde. En effet, je suis quand même fière de notre parent. Et, de Lord Bryce Caron. J'ai également apprécié les prouesses de la vipère rouge. Cela ne me dérange pas que ce soit la concubine d'Oberyn Martell qui soit couronné reine de beauté et de l'amour. Je la trouve d'une élégance sans pareil. Une vraie beauté. Qu'en pensez-vous très chère ?

Un compliment dans ma bouche est rare. Mais souvent quand j'ai fait, c'est sincère. Par la suite, mes filles parlent de leurs favoris. Je ne comprends pas pourquoi Ysila a décidé de soutenir Ser Arys ! Mon ancien amoureux … L'ancien homme qui a capturé mon cœur. Je ne veux pas que ma fille s'amourache d'Arys. Ce dernier est marié et père de famille . Suis-je jalouse de l'épouse d'Arys ? Je ne connais pas vraiment Jyana Selmy … Juste quelques rumeurs sur elle mais sinon rien de plus. Mais, en réalité, je ne suis pas jalouse d'elle. Je n'aime plus Arys de la même façon qu'hier.  

Walda prend la parole. Elle m'évoque ses rencontres avec des personnes. Je souris quand elle parle de mes voisins. Puis, elle parle de mon ancienne meilleure amie, Lady Margot. Je soupire . Je l'avais revu avec son fils. En effet, j'ai aidé son petit à retrouver son chemin et j'ai discuté avec celle qui a été ma meilleure amie. Je ne sais pas comment je pourrais requalifier notre relation. Je suis prêtre à reprendre cette amitié … Mais, je ne pourrais pas oublier son comportement à mon égard quand elle a appris ma conversion. Si je l'ai fait, c'est uniquement à cause de la perte de mes charmants fils. Mes précieux fils. Mes yeux se voilent un instant en pensant à mes chères têtes blondes. La dame assise en face de moi me parle de la jeune fille de Catelyn Stark.

Alyssa – Oh bien sûr que je connais Blurd Mervault et sa charmante épouse, ce sont nos voisins. Nous avons une relation cordiale. Je souris. J'ai revu Lady Margot Lannister, c'est un visage familier. Dis-je pour esquiver mon passif avec la blonde. Comment s'est passé votre rencontre avec votre cousine ? Je la regarde. Je n'ai point eu la chance de connaître la fille de Lady Stark. Qu'avez-vous pensé d'elle ? Irez-vous à son futur mariage avec … J'ai oublié le nom de son promis. Je réfléchis. Hoster Nerbosc ? Puis, je me tais quelques secondes. Pour ma part, j'ai eu la chance de revoir sa Majesté le roi Rhaegar Targaryen. Une rencontre fortuite … Je soupire. Et puis de revoir Ser Arys Manning. Mon regard change à l'évocation d'Arys. Je me tais de nouveau. Ensuite, j'ai revu la jeune Melara Cole. Je souris. Je réfléchis. J'ai rencontré Ellaria Sand. Que des belles rencontres ou des retrouvailles.

Je vois le serviteur arrivé avec un plateau avec les mets que Walda a décrit quelques instants plus tôt. Je souris. Nous sommes servies puis je me tourne en direction de la jeune mère de famille.

Alyssa –À nos retrouvailles ma chère enfant. Je souris. Si le cœur vous en dit et que Lord votre époux accepte, venez à Amberly quand vous seriez libre. Je serais heureuse de vous montrer la demeure de feu mon époux.  Je souris et je regarde mes filles. Peut-être mes filles désirez-vous jouer avec vos cousines ? Je regarde ma nièce. Cela ne vous dérange pas que mes filles puissent jouer avec vos jumelles ? Il est fort dommage que nous ne puissions pas capturer cet rencontre entre nos jumelles. Un magnifique tableau. Dis-je avec un sourire.

alyssale coeur d'une mère est aussi vaste que l'océan
(c) ANAPHORE
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 


Le coeur d'une mère est aussi vaste que l'océan
you’re burning inside, a fire’s confined by your mind— how is this considered fine?

« Je suis ravie que mes propositions vous plaisent. Et je me fie à votre expérience, nous commencerons par le lait puis le vin. Comme je vous comprend il n’a rien de plus vivifiant que de marcher aussi loin que nos jambes peuvent nous porter. Quitte à ne plus avoir de force pour le trajet du retour ! Vous me connaissez ma tante je suis un bec sucré mais j’avoue apprécier aussi le fromage lorsque le temps devient frais. »

Parfois Walda songeait qu’elle aurait été plus épanouie avec Alyssa comme mère. Leur correspondance avait toujours été d’un si grand réconfort pour elle. La dame d’Amberly avait été une figure maternelle. Elle espérait qu’elle pourrait l’être encore même si elle était amie avec Cersei qui devenait inévitablement sa rivale. Si seulement elle pouvait se confier sur ce sujet, elle aurait certainement des bons conseils. Mais sa tante serait prise entre deux feux et ce n’était pas ce qu’elle souhaitait.

« Oui avec plaisir. Je suis tellement heureuse que nous poursuivions notre correspondance. Vous êtes toujours d’un tel soutien pour moi. Quelle chance de vous avoir ! » Elle repensa à celui qu’Alyssa avait nommé la Vipère Rouge. « Oberyn Martell. Oui il a un style très différent de ce que l’on peut voir dans les Sept Couronnes. Il n’a pas son pareil et il a amplement mérité sa victoire. Ce qui lui donne le droit de couronner la dame de son choix, quoi que les autres puissent en dire. Et quel choix ! Ellaria Sand n’est pas une dame mais elle porte à merveille le titre de reine d’amour et de beauté. »

Lady Alyssa était plutôt avare en compliment. Ellaria Sand devait certainement l’avoir réellement impressioné pour qu’elle la mentionne. Effectivement cette dernière était une très belle femme. L’archétype de la Dornienne. Une beauté si féroce qu’elle vous prenait au cœur et le serrait très fort. On pouvait aisément s’en éprendre. Oberyn Martell avait-il eu le coup de foudre pour cette femme ? Leur liaison durait depuis douze ans déjà et le couple avait donné naissance à quatre enfants. Des filles bien sûr. Oberyn Martell n’avait que des filles.

« Vos voisins vraiment ? Comme cela est amusant ! Ils sont absolument charmants, ne trouvez-vous pas ? Lady Mary fut très courtoise à mon égard. Vous connaissez déjà Margot ? Que dire à son sujet… Elle n’aime pas beaucoup mon époux et cela me chagrine. Mais notre relation est cordiale et j’espère qu’avec le temps elle le sera aussi entre elle et Tyrion. » Margot Lannister était-elle une amie d’Alyssa elle aussi ? Elle avait été si évasive à son sujet. « Lady Sansa est une jeune demoiselle de plus charmantes. Elle n’a qu’un an de plus que vous mes cousines et c’est une lady accomplie. C’est avec joie et fierté que je me rendrai à son mariage à Corneilla. Ce sera aussi l’occasion de revoir le Conflans. »

Peut-être revoir des membres de sa maison qui sait ? Lord Frey ne permettrait pas qu’un événement aussi important se déroule sans un Frey ou deux. Il ne ferait certainement pas le déplacement lui-même mais il enverra sûrement grand-père Stevron ou grand-oncle Lothar. Dès son retour dans sa tente, elle écrirait à sa mère pour lui demander si elle sait quelque chose.

« Sa majesté le roi ? Je ne l’ai jamais vu, je veux dire si je l’ai vu mais je ne lui ai jamais parlé. Mais vous dîtes l’avoir revu, cela n’était donc pas la première fois ? A quelle occasion cela remonte-il ? »

Il lui avait fait forte impression quand elle l’avait aperçu au tournoi. La physionomie si différente des Targaryen lui donnait l’impression qu’il venait d’un autre monde. Les autres retrouvailles ou rencontres évoquées par sat ante lui étaient connues de nom ou inconnues. Elle aussi avait eu son lot de rencontres et de retrouvailles. Malgré son appréhension de laisser ses fils seuls pendant plusieurs semaines, elle ne regrettait absolument pas d’avoir quitté Castral Roc pour se rendre au tournoi. Cette expérience l’avait enrichie et fortifiée. Elle croqua avec vivacité dans sa part de gâteau.

« A nos retrouvailles chère tante. Et puissions-nous nous retrouver encore et encore. » dit-elle en levant son verre. « Je serais comblée de visiter enfin Amberly depuis le temps que nous en parlons. Bien sûr mes chères nièces, faîtes, je vous en prie, jouez donc avec mes filles. Elles en seront ravies. Quelle charmante vision, n’est-ce pas ? Quatre jumelles jouant entre elle. Ma tante puis-je vous demander une faveur ? Dans une missive où je vous annonçai mes fiançailles, j’ai aussi évoqué le désir de mon jeune frère Bryan à devenir chevalier. Vous m’aviez alors proposé plusieurs noms mais les circonstances étaient compliquées. Le temps a passé depuis. Croyez-vous que Robar ou Andar Royce accepterait de le prendre ? Pourriez-vous vous renseigner pour moi ? »

Si cela était possible, Père et Mère n’auraient aucune raison de s’y opposer. Avoir un fils en apprentissage au sein de la maison suzeraine du Val serait un honneur. Walda allait prendre les choses en main et s’occuper de ses frères. D’abord placer Bryan dans une bonne maison et ensuite convaincre Steffon d’entrer à la Citadelle.

code by bat'phanie

Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 

chapitre 4


 
Mon hôtesse me parle. Elle applique le conseil que je lui ai dis. En effet, elle servira en premier le lait puis le vin. Elle me rappelle qu'elle aime les mets sucrés mais également le fromage. Je souris. Je me souviens qu'elle avait une préférence pour un certain fromage.

Alyssa – Je suis ravie que vous appliquez mes conseils ma chère enfant. Je la regarde dans les yeux. En effet, il faut toujours marcher après avoir bien mangé. Je ris doucement. Enfin, certaines d'entre nous préféraient se prélasser ou s'endormir mais je préfère marcher plutôt qu'être paresseuse. Je la regarde. Je me souviens de ces fromages, c'était quoi déjà votre préféré ?

Elle est la belle-soeur par alliance de mon amie Cersei. Je ne devrais pas aider Walda et pourtant … Je l'aide. Enfin, je la conseille plutôt. Mais, si je vois quelque chose qui pourrait aider mon amie Cersei, alors, je lui dirais. Je n'ai rien vu de suspect dans la correspondance que j'entretiens avec la jeune lionne. Nous continuons d'échanger.

Alyssa – Vous savez que je vous écouterais toujours.

Oui, mais jusqu'à quel point ? Jusqu'à quel point, serais-je fidèle à Walda ? Pourquoi être fidèle à Cersei ? Je n'aime pas Tyrion. Enfin, je ne l'apprécie pas car Cersei n'aime pas son frère. Je prends une nouvelle inspiration. Nous parlons d'Oberyn Martell.

Alyssa – Je suis tout à fait d'accord avec vous pour la Vipère rouge et celle qu'il a couronné reine de l'amour et de la beauté. Je pourrais être choquée que ce soit une bâtarde qui ait ce titre mais Ellaria se distingue des autres Sand. Elle a un charme que les autres femmes de Westeros n'ont pas. Je soupire. Je pourrais mépriser la plupart des bâtards mais je trouve que certains méritent d'être connus. Connaissez-vous le jeune Tavish Cafferen ? C'était un ancien Storm et il a gagné mon respect.

Nous parlons des Mervault, en effet, la famille de Blurd vit à quelques jours de chez moi. Ce sont des bons voisins. Certes, ils ne sont pas issus d'une des plus anciennes familles de Westeros mais je n'ai rien contre eux.

Alyssa – Ils le sont. Leur fief est à quelques jours d'Amberly. Quand vous irez dans ma demeure, vous pourrez demander à voir les Mervault, enfin, si c'est possible, bien entendu. Je la regarde dans les yeux.

Et puis, elle parle de Margot. La lionne devenue bieffoise. Que dire sur elle ? Elle était mon ancienne amie puis elle a arrêté toute communication avec moi car j'ai changé de religion. Mais, nous commençons à faire la paix.

Alyssa – Je suis peinée qu'elle ne puisse point aimer votre époux. Mentais-je à la jeune mère. Concernant Lady Margot, je l'ai rencontré, il y a bien longtemps. Je soupire. Votre cousine était une de mes plus proches amies avec votre belle-soeur, Lady Cersei. Et puis, quand elle a su que j'ai changé de religion, elle … Elle n'a pas compris. J'avale ma salive. C'est difficile quand une amie ne vous parle plus car vous avez changé de religion … Mes fils sont …

Je regarde les petites jumelles de ma chère Walda. Elles ne doivent pas connaître le mot « morts ». Je ne voulais pas leur faire de la peine. Je regarde Walda.

Alyssa – Mes fils ne sont plus là et j'aurais cru que Lady Margot m'aurait soutenu … J'affiche une mine triste et désemparée. Et, vous ma très chère Walda …Est-ce que vous comprenez ma douleur de mère ? Je respire, une main posée sur mon ventre.Mais, j'ai revu Lady Margot et je dirais que notre relation va peut-être évoluer mais la douleur est encore dans mes entrailles. Même si nous avions fait le premier pas, devenons-nous oubliées qu'une personne a brisé notre cœur ? Si vous avez été à ma place chère enfant, qu'auriez-vous fait ?

Par la suite, nous parlons de la jeune Sansa Stark. La belle Walda comme on la surnomme dans le Conflans me confie qu'elle se rendra au mariage de la jeune nordienne.

Alyssa – Oh d'accord. Je souris. Comment avez-vous rencontré la fille de Lady Catelyn Stark ? Il me semble qu'elle a un louve. Je la regarde dans les yeux. Avez-vous des idées de présents pour les mariés ? Voulez-vous que je vous conseille ?

Nous évoquons le roi. J'ai rencontré ce dernier à mon premier tournoi, il y a bien longtemps. Le temps passe si vite. Je me remémore cet épisode où j'ai vu le roi en compagnie de la louve. Puis, quand je l'ai parlé ici à Lestival.

Alyssa – Je l'ai rencontré à Harrenhal …C'est là-bas que j'ai rencontré votre belle-soeur. Je n'oublierais jamais Harrenhal mais je n'aime pas penser aux épisodes qui ont suivi Harrenhal. Je soupire.

Je la vois croquer dans un gâteau, je fais de même. C'est si délicieux. Puis, elle porte un toast. Je fais de même et je lui demande si elle voudra venir à Amberly. Je lui parle également de nos jumelles. Nous avons eu des jumelles. Nous deux, notre point commun.

Alyssa – Vous me direz quand vous pourriez venir, peut-être après le mariage de la jeune louve et de la corneille ? Mais, demandez à votre époux. Je ne souhaite point qu'il soit contrarié que nous complotons et qu'il ne soit point au courant de nos idées de retrouvailles. Je souris.

Je vois les jumelles se lever puis elles s'amusent avec les filles de la belle Walda. Je réfléchis à la demande de la jeune fille concernant Andar et Robar. Il est vrai que je n'ai pas eu le temps d'interroger mes neveux concernant le jeune frère de la jeune femme.

Alyssa – Je me souviens de ceci, cela remonte avant vos noces avec Lord Tyrion. Malheureusement, je n'ai pas pu me renseigner auprès de mes neveux. Je m'excuse de ne point l'avoir fait plus tôt. Je demanderais à Andar s'il souhaite avoir Bryan comme un écuyer. Je ne vous promets rien très chère.

Je me souviens que mon fils était un écuyer de mon neveu et il est mort. Mon doux fils … Tué. La peste, cette vipère a ôté la vie de mes deux fils. Je bois le lait puis je me concentre de nouveau sur la jeune Walda.

Alyssa – Dans le cas où mes neveux et vos cousins ne pourront pas, nous devons penser à d'autres noms de chevalier pour votre frère. Je ne sais pas si c'est une bonne idée que votre frère puisse servir un chevalier de l'Orage. Avec la nouvelle religion de R'hllor implantée dans ces terres, je ne pense pas qu'on puisse avoir un chevalier. Je pourrais demander à la prêtresse rouge et à mon suzerain si un chevalier de notre région peut avoir un écuyer, si c'est le cas, je vous informerais. Je vous le dirais dans une prochaine missive.

Je croque un morceau de la tarte puis je décide de manger un autre plat. Je me redresse dans mon siège puis je regarde de nouveau la jeune femme.

Alyssa – Cela pourra prendre du temps mais je tâcherais de vous informer le plus rapidement possible. Je décide de m’asseoir près de ma nièce puis je lui touche la main. Je vous le promets que je le ferais. Si je ne vous réponds pas dans mes missives avant plusieurs lunes, ne soyez pas fâchée. Je souris. Je la regarde dans les yeux. Puis-je me permettre de vous poser cette question, êtes-vous heureuse à Castral Roc ? Est-ce qu'il vous rend heureuse ? Si ce n'est point le cas, je suis là pour vous.

alyssale coeur d'une mère est aussi vaste que l'océan
(c) ANAPHORE
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 


Le coeur d'une mère est aussi vaste que l'océan
you’re burning inside, a fire’s confined by your mind— how is this considered fine?


Quelle douce musique de l’entendre « ma chère enfant ». Sa mère ne l’avait jamais appelé ainsi. Walda, ma fille, tout au plus. Il y avait tant d’amour dans la voix de tante Alyssa quand elle prononçait ses mots.

« Vos conseils me sont très précieux chère tante et je n’ai jamais été déçue en les appliquant. Vous êtes si sage. Ho vous vous souvenez de cela ? Le fromage de chèvre. Très odorant mais délicieux et d’après mestre Rickon c’est très bon pour lutter contre les maladies. »

Lady Alyysa lui promit de toujours de l’écouter. Walda la regarda le regard brillant.

« Merci. Il me sera toujours possible de me tourner vers vous en cas de doute et cela m’apporte un grand réconfort. »

Un port d’attache, un repère fixe. Une oreille toujours prête à écouter. N’était-ce pas vers elle que la jeune femme s’était tourné quand elle avait appris qu’elle était fiancée à Tyrion ? Parce qu’elle savait que sa chère tante la lirait et lui répondrait avec douceur et tendresse maternelle.

« Mon époux vient tout juste de me le présenter ! Une sérieuse sympathie les a uni. Comme c’est amusant, j’avais oublié les multiples rencontres qu’un tournoi occasionne. Comment avez-vous connu ser Tavish ? »

La Frey ne partageait pas les mêmes appréhensions vis-à-vis des bâtards. Sa maison en comptait trop pour qu’elle songe à les dénigrer. Deux petites filles partageaient son prénom. Elle subissait déjà des a priori à cause de son nom, elle n’imaginait pas le malaise permanant d’être un bâtard. Quelle horreur d’être déjà catalogué avant même de se faire connaître. Les enfants ne devaient pas payer pour les crimes de leurs parents. D’ailleurs une union non légitimée par les liens du mariage était-elle réellement un crime ? Quand ils brisaient le serment sacré du mariage oui, on pouvait reprocher aux amants d’être infidèles mais pas autrement.

« Quel bonheur cela serait de revoir le couple Mervault. Ils étaient si aimables et leur fils est un adorable bambin. Il n’a cessé de me faire des sourires. »

Le sujet que les deux femmes abordent ensuite fut moins plaisant. Margot. Cersei. Le changement de religion d’Alyssa. Margot s’était montrée si virulente envers son cher époux qu’elle ne pouvait lui accorder son amitié. Elle se montrait cordiale envers cette dernière mais rien de plus. Cersei qu’elle avait tant admirée révélait peu à peu son véritable visage ou plutôt Walda la voyait enfin sa vraie nature. Les lionnes ne pourront pas être amies. Tante Alyssa exprima sa déception d’avoir perdu l’amitié qui l’unissait à Margot. Sa tante évoqua le décès de ses fils et son chagrin. Walda prit sa main et la porta à ses lèvres pour y déposer un baiser.

« Oui je vous comprend ma chère tante et votre foi est votre seul choix. Nul n’est en droit de vous juger. Chacun est libre de croire. Si votre conversion vous apporte réconfort c’est tout ce qui importe. Peut-être pourriez-vous m’en dire plus au sujet du Dieu de la Lumière quand vous en aurez envie ? Quant à ce que j’aurais fait à votre place … Il est difficile d’oublier qu’une personne vous a brisé le cœur. »

Elle n’avait pas connu une telle peine mais d’une certaine manière Cersei avait brisé son cœur, elle qui aurait tant voulu l’avoir pour sœur.

« Si on est prêt à pardonner alors on peut surmonter la tristesse mais je ne pense pas que l’on puisse l’oublier. Il ne faut pas l’oublier. »

Cela faisait partie de la relation, les bons et les mauvais moments, les erreurs, les fautes et les promesses. On pouvait pardonner mais jamais oublier.

« Ce fut un hasard. Nous nous promenions dans les jardins avec les jumelles et elle se promenait avec sa louve. Nous avons longuement bavardé. Sa louve se nomme Lady et elle est très docile. Vous seriez très aimable de me conseiller. »

Se rendre au mariage signifiait aussi revoir le Conflans et sans aucun doute sa famille et plusieurs connaissances. Elle avait quitté sa région natale et cela serait son premier voyage depuis son mariage. Partie en tant que Frey elle allait revenir en tant que Lannister, épouse de l’héritier des terres de l’Ouest. Elle voulait faire plus qu’une bonne impression, laisser un excellent souvenir et briller par la finesse de son choix de présent. Sa tante évoqua ensuite sa rencontre avec le roi au tournoi d’Harrenhal, à une époque où le roi était prince. Une époque qu’elle n’avait pas connu mais dont elle avait tant entendu parler, avec toujours la même amertume dans la voix, peu importe qui en parlait.

« Ma chère tante nous ne complotons pas ! Les complots sont mauvais et il n’y a rien de mauvais dans le projet de se revoir. » dit-elle en riant. « Mon époux sera certainement ravi de m’accompagner afin de visiter Amberly. »

Tyrion ne s’opposerait pas à son envie de revoir sa tante. Et elle n’imaginait pas faire ce voyage sans lui. Elle ne voyait aucune raison qui les empêcherait de se rendre chez sa tante.

« Nous avons toutes les deux des jumelles. Comme cela est amusant à voir. Puissent-elles toujours aussi joyeuses qu’elles le sont en ce moment. » songea-t-elle avant de répondre à sa tante au sujet de l’écuyage de son frère. « Ne vous blâmez pas, la situation ne s’y prêtait pas. Bryan est encore jeune, je préfère que nous prenions le temps de réfléchir à la meilleure solution et le confier à un homme qui veillera sur lui. Ma tante je ne pourrais jamais me fâcher contre vous ! »

Alyssa avait mentionné la prêtresse et cela piqua sa curiosité. Qui donc était cette femme qui avait éradiqué la peste rouge et converti tant de personnes dans la région de l’Orage. Elle devait être très convaincante. Prochainement elle demandera à sa tante davantage d’informations sur cette religion et sur sa prêtresse. Mais pour l’instant elle fut trop surprise par la demande de sa tante pour aborder le sujet. Si elle était heureuse ? Quelle question ! Comment douter de sa félicité ?

«Très heureuse. C'est un amour sincère et profond qui nous unit. Tyrion est un époux merveilleux et un homme admirable. Il est m'est impensable de regretter notre union. L'idée du mariage ne m'a jamais fait rêver mais à présent je suis ravie d'être une épouse et une mère grâce à Tyrion. Je l’aime tellement si vous saviez ! »

code by bat'phanie

Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 

chapitre 5


 
Ma jeune parente me dit que mes conseils sont précieux, je suis ravie d'entendre ces belles paroles. Elle continue en disant que le fromage de chèvre est odorant mais qu'il permet de soigner les maladies. Si le mestre le dit, c'est que c'est vrai. Ensuite, j'avoue à la douce jeune fille que je serais toujours là pour l'écouter. Être présente … Jusqu'à quel point ? Sait-elle que je suis proche de Cersei ? La petite-fille du seigneur des Jumeaux a un regard brillant, elle parle de nouveau. Dans ses mots, la demoiselle déclare qu'elle se tournera vers moi. Serais-je celle qui va lui donner un coup de poignard dans son dos ? Je n'ai jamais vraiment trahi la jeune fille quand je parlais avec mon amie. Mais tôt ou tard, je devrais faire un choix. Je ne dis rien à Walda, je me contente de sourire.

Elle me dit qu'elle a rencontré le jeune Tavish Cafferen. Le jeune homme était un Storm. Je me souviens de ma première rencontre avec l'ancien bâtard. Il était venu à Amberly en tant qu'émissaire. J'aurais pu fermer ma porte quand j'ai appris qu'il était un enfant naturel. Je l'ai pas fait. Je me rappelle de nos premiers échanges. Je voulais en savoir plus sur lui. Ai-je perdu la tête en ouvrant ma porte à un être comme lui ? Je lui ai donné ma confiance et j'ose espérer qu'il ne la perdra pas. Que ferais-je si j'apprends une mauvaise chose sur lui ? Je fermerais ma demeure et je couperais tout lien avec lui ! Et même si nous croyons à la même religion, pour l'amour de notre seigneur et maître R'hllor, je ne lui pardonnerais pas !

Alyssa – Le jeune Cafferen est venue à Amberly, je l'ai reçu malgré qu'il soit un Storm. Certains ont des préjugés sur les bâtards. J'aurais pu le mépriser en prétextant que j'étais fiévreuse avant son arrivée mais j'ai décidé de le rencontrer et de voir où ça pouvait nous mener. Parfois, nous devons tisser des liens avec des gens qui n'ont pas le même rang que nous. Et puis, je n'ai pas envie de perdre des voisins car j'ai voulu nouer une alliance avec les Cafferen. Il faut toujours essayer d'avoir des bonnes relations avec ses voisins. Je la regarde dans les yeux. Mais, je ne suis pas sûre que je pourrais  fiancer ma fille à Tavish Cafferen. Je ne doute pas de ses atouts mais je ne pense que mon mari aurait apprécié un genre comme Tavish.

La dame Lannister parle du couple Mervault, je réfléchis à mes dernières conversations avec Blurd Mervault. Nous ne parlons guère … La dernière fois, on s'est vu avant la Peste. Je souris à ma jeune nièce, je continue de l'observer.

Nous changeons de sujet pour évoquer Cersei et Margot. Si la première est une amie, la seconde … Comment expliquer mon lien qui m'unit avec la lionne bieffoise ? Difficile. On a commencé à faire la paix. Pour combien de temps ? Je continue de parler à Walda. Je parle de mes pauvres enfants. Morts. Tués par cette infâme maladie. La jeune mère me prend ma main et elle l'embrasse. Je suis touchée par ce geste. Oh Ciel … Pardonnez-moi de comploter contre cette adorable enfant. Quand elle saura la vérité, elle sera changée. Je laisse parler ma douce nièce.

Alyssa – Je vous promets de vous parler du dieu lumière dans une prochaine lettre. Mais, sachez, que jamais, je voudrais vous convertir ! Je ne suis pas de ces barbares qui souhaitent convertir avec la violence. Je pense qu'il faut être tolérant avec les religions de chacun. En revanche, je dois avouer ma chère enfant que je ne pourrais jamais pardonner au Sept … Ils m'ont pris mes fils sans les sauver. Heureusement que la prêtresse Neina a sauvé la vie de notre suzeraine et de son enfant à naître. Je touche la main de ma nièce. C'est un miracle Walda. Et je prie ma chère enfant que vous ne connaissez point la douleur d'être arrachée à vos enfants.

Puis, je fronce les sourcils. J'ai oublié de lui répondre par rapport à ce qu'elle pourrait faire si elle avait été à ma triste position de mère éplorée.

Alyssa – On ne peut jamais oublier le mal que nous ne faisons. Tôt ou tard, la vie nous rappelle nos mauvaises actions. Les mauvaises herbes finissent à payer le tord qu'ils ont commis. Et les gens honorables finissent par mourir par des mains perfides.

Par la suite, Walda me raconte sa rencontre avec la jeune Stark. La petite dame de Winterfell doit se marier dans les prochaines lunes. Je souris à ma jeune parente. Puis, je lui évoque les complots. Je souhaite qu'elle vienne me voir à Amberly. Après tout, je serais heureuse de l'avoir chez moi. Et si je dois voir Tyrion malgré ma relation amicale avec sa sœur, je le ferais. La jeune enfant rit.

Alyssa – J'ose espérer qu'il acceptera malgré que je sois une amie de Lady Cersei.

Nous continuons de parler. Nous parlons de nos jumelles et des frères de la jeune fille. Je souris quand elle dit que son frère est bien jeune avant de devenir écuyer. Andar, mon cadet a du attendre avant de devenir l'écuyer de mon neveu … Or, la peste l'a pris à la Griffonière. Je réfléchis de trouver un chevalier pour Bryan. Mais, qui ?

Je questionne la douce enfant sur son bonheur avec lord Tyrion. Est-ce qu'il la trompe ? Boit-il toujours du vin ? J'ai appris que son amour pour Walda l'avait changé. Mais, la colombe de l'Ouest l'aime-t-elle ? Est-elle attirée par ce nain ?  Elle me prouve qu'elle l'aime. Je souris. Je lui touche sa main et je la serre dans la mienne.

Alyssa – Je suis ravie pour vous ma douce enfant. Mon cœur ne s'est jamais remis de la mort de mon mari. J'avais aimé autrefois un homme avant mes noces, puis, j'ai aimé du plus profond de mon âme Steffon. Maintenant, il n'est plus et je ne suis pas sûre que l'âme, le fantôme que je suis pourra s'amouracher … Mais, qui voudrait d'une veuve ? D'une croyante en R'hllor ?

alyssale coeur d'une mère est aussi vaste que l'océan
(c) ANAPHORE
Contenu sponsorisé


Informations
Personnage
Badges


   
#