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La chute vers les ténèbres? feat. Alyria Targaryen

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La chute vers les ténèbres?

An 301 - Lune 12 - Semaine 3
Rhaegar & Alyria


Tout n’est plus que ténèbres… Rhaegar avait l’impression qu’on avait passé la nuit et toute la journée qui avait suivi à le torturer, à l’écorcher vif avec une lame chauffée à blanc avant de le jeter, la chair à vif, dans la plus sombre et froide cellule des geôles infestées de mouches et au sol rocailleux que pouvait bien avoir Lestival, afin qu’on l’y laisse croupir, pourrir et périr. Il n’avait fermé l’œil de la nuit. Même resté allongé dans son lit lui avait été insurmontable. Il était alors sorti prendre l’air sur la terrasse de ses appartements. Sentir l’air froid de la nuit d’hiver lui remettrait peut-être les idées en place…Et pourtant…Il était vain d’espérer. La fissure qui s’était ouverte dans le cœur du Roi après la trahison de son frère s’était à présent considérablement élargie. Elle saignait depuis la veille au soir, lorsque son fils, son héritier, celui qui était pourtant porteur de tant d’espoirs pour le Roi son père, lui avait annoncé qu’il renoncé à son titre et à son trône. Mais contrairement à son frère, qui l’avait rempli de colère et d’amertume, son fils l’avait laissé dans un état d’égarement, de tristesse et de profonde déception. Il avait perdu le goût de tout ; de la musique aux longues balades dans les jardins. La sensation de faim l’avait quitté également. La simple vue d’une salade pouvait suffire à lui provoquer des nausées. Absence de sommeil, d’appétit, de goût pour la vie tout simplement… Aegon était l’une des seules personnes qui avait encore l’amour et la confiance du Roi. Par cet aveu, aussi affreux et lourd de conséquence soit-il pour le Roi son père, il avait brisé non pas l’amour et la confiance de Rhaegar en sa personne, mais il avait fait bien pire que cela. Il lui avait ôté tout espoir pour l’avenir. Il avait été littéralement vitrifier sur place lors de cette annonce. Et ce crime avait été depuis bien visible sur le visage du Roi. Ses iris améthystes renvoyaient un éclair bizarre sur tous ceux sur lesquels ils se posaient. Même le Grand Mestre Pycelle, auquel Rhaegar avait finalement demandé tôt ce matin du vinsonge pour l’aider à enfin dormir après avoir passé la nuit à errer en vain dans son appartement et à boire du vin, craignant de le voir passer de l’état lunatique dans lequel il se trouvait depuis le procès et l’ordalie du Prince Viserys à une instabilité bien plus dangereuse pour lui-même, ses proches et le royaume.

Rhaegar ne s’était finalement réveillé qu’en fin d’après-midi. Il se sentait horriblement mal, était pris de vertiges et de violentes migraines tambourinaient dans son crâne. Se lever de son lit fut une véritable épreuve, une galère même. Mais à peine debout, on frappa à la porte, ce qui le fit sursauter et à quoi il hurla :

Laissez-moi !!

Peu importe de qui il pouvait bien s’agir. Même si Aegon voulait à nouveau s’entretenir avec lui, ou si c’était son Soleil, Rhaenys, ou sa nouvelle épouse Alyria. Il savait que vu son état, il lui serait très difficile de supporter la compagnie et la conversation de quelqu’un. Cependant, la personne derrière la porte brava l’interdit et entra malgré tout. Rhaegar tourna des yeux plein de colère vers le contrevenant et pas même sa vue ne suffit-elle à calmer un tant soit peu le feu du dragon :

Ser Barristan…S’il-vous-plaît…partez…laissez-moi… siffla-t-il entre ses dents serrées.

Majesté il me faut insister. répondit le vieux chevalier, calme et plein d’aplomb. Sa Grâce la Reine s’inquiète énormément de votre état…

Rhaegar ferma un instant les yeux et soupira. Il était dans un tel état second qu’il n’avait pas remarqué son absence. Et ce sont ses appartements également… Il accepta donc de la voir en hochant sèchement la tête, signe que le Hardi comprit et interpréta comme il le fallait. Il s’éclipsa rapidement et ouvrit grand la porte, laissant entrer Alyria Farring, à présent Targaryen. Puis il ferma la porte et le couple royal se retrouva seul. Rhaegar lança à peine un regard en biais à son épouse et se dirigea vers la carafe de vin la plus proche de lui. Il se servit un verre, le bu d’un trait et s’en resservit un nouveau avant de dire, plus absorbé par la contemplation du liquide rouge dans sa coupe que de son épouse :

Vous m’excuserez, ma Dame, mais je n’ai aucunement l’envie de parler…Si c’est cependant votre cas, je vous prierais alors d’être la plus brève possible…


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La chute vers les ténèbres.



Rhaegar Targaryen & Alyria Farring

Est-ce qu’Alyria s’était imaginé tout cela ? Bien évidemment que non. La jeune femme avait souvent l’impression que l’air lui manquait ces derniers temps. Les récents événements avaient clairement irrités le Roi. Mais le plus dérangeant était qu’ils avaient surtout irrités son époux. Hier soir, il s’était levé en pleine nuit. Alyria l’avait senti tourner et retourner dans le lit comme un lion en cage et avait finalement grommeler en s’y retirant. Elle avait entendu les portes fenêtres de leur chambre s’ouvrir et l’air avait parcouru son visage la forçant à ouvrir un oeil encore endormi. Elle connaissait la nature de ce mal qui le rongeait. Aegon avait hanté à coup sûr sa nuit mais également son sommeil. L’annonce d’Aegon semblait avoir donné le coup de grâce à son père et même Alyria avait été stupéfaite par le choix du prince. A dire vrai, elle ne le comprenait pas... Le couple royal n’avait pas encore discuté de cet incident. Comme si tous les malheurs qui arrivaient devenaient un vrai tabou. Comme s’il leur fallait un certain temps avant de pouvoir réaliser ce qu’il venait de se passer la veille. Incroyable rebondissement. Terrible destin auquel Aegon nous soumettait. Il n’était plus l’héritier du Royaumes des Sept Couronnes. Il laissait sa place, à Aerion, le dernier fils du Roi. Jamais elle n’avait imaginé une telle issue à ce qui était désormais sa famille. Non, pour elle, Aegon était destiné à devenir roi. Toutes les cartes étaient désormais redistribuées, le prince étant venu tout chambouler. Son fils était donc l’héritier du trône et Alyria avait bien du mal à réaliser les changements qui venaient de s’opérer.

La fin d’après-midi approchait et personne n’avait encore vu le Roi de la journée. Ses conseillers, ses plus proches collaborateurs avaient questionnés, inquiets, la Reine sur l’état du Roi.

«Tout va bien, chers Lords.»
les avait-elle rassurés. Non, en réalité tout n’allait pas bien, malheureusement. La Targaryen se dirigea vers leur chambre. Un soupir lui avait échappé sur le chemin. Son regard croisa celui de Ser Barristan.

«... Ser Barristan…» le nomma-t-elle en interrompant sa marche.
«Votre Grâce…» lui répondit-il en inclinant quelque peu le front.
«Est-il sorti… ?» murmura-t-elle discrètement. Nul besoin de préciser la raison de sa demande, ni même l’objet de celle-ci.

Sans un mot. Juste avec un échange de regard, ils se dirigèrent tous les deux vers la chambre royale.

«Laissez, Votre Grâce.» murmura-t-il à son tour.

Le Capitaine frappa finalement à la porte.

«Laissez-moi !!»

entendirent-ils à travers les lourdes portes de bois massif. Ils échangèrent un regard inquiet. Ser Barristan prit le risque d’entrer. Elle l’entendit murmurer quelques mots… Majesté il me faut insister. Sa Grâce la Reine s’inquiète énormément de votre état…

Alors que Ser Barristan ressorti vivant, mais la mine toujours aussi inquiète, la Reine entra à son tour dans l’antre de la bête.

«Vous m’excuserez, ma Dame, mais je n’ai aucunement l’envie de parler…Si c’est cependant votre cas, je vous prierais alors d’être la plus brève possible…»

Elle entra dans la pièce et ne désira pas répondre à la réplique du Roi. Qu’avait-elle à répondre ? Bien évidemment qu’ils allaient parlés. Mais Alyria était bien plus malicieuse que cela pour arriver à sa fin.

“Servez-m’en également un, je vous en prie...»
pria-t-elle son époux dans un murmure, tout en se saisissant d’un verre désormais remplit de vin.

Sans un regard vers son époux, elle s’éloigna de lui, déambulant dans cette pièce qui ne ressemblait plus à une chambre mais à une antre. Elle ouvrit la porte fenêtre et l’air frais envahit la pièce. Elle se positionna face à celle-ci, préférant observer la vue extérieure qui s’offrait à elle plutôt que le désastre qui s’était opéré à l’intérieur. Son époux était dernièrement de mauvaise compagnie, elle en convenait. Pour autant, elle pouvait comprendre certaines de ces réactions.Rhaegar ne devait pas croire qu’il était seul à se trouver éprouvé par cette annonce. Non, il n’était pas le seul à en être inquiété. Cette décision avait des répercussions sur son fils, Aerion, qu’elle n’avait pas envisagé. Et au-delà de ça, Aegon, qu’elle avait vu grandir n’était pas un ennemi pour elle, il était toujours, quelque part, ce petit être blond qu’elle avait quasiment élevé.

Après de longues minutes de silence et son verre de vin à moitié entamé, elle se décida à briser ce dernier qui s’était installé.

«N’ayez crainte, je ne vous ferai pas l’affront de vous demander comment vous allez.»
l’informa-t-elle dans une douce rigidité. Elle savait pertinemment, que dans son état de rage, il n’allait pas lui demander comment, elle, elle vivait la situation.

Elle posa son verre et se dirigea vers l’une des commodes et revint près de Rhaegar  en posant un tissus renfermant des feuilles séchées camomille.

« Néanmoins... vous me ferez le plaisir de prendre cela un peu plus tard pour vos maux de tête… avec de l’eau chaude, bien sûr…» Certaines choses étaient évidentes et son époux s’étaient déjà mainte fois plaint de maux de tête ou s’était déjà saisi le front entre ses mains. Son époux avait besoin d’une main de fer dans un gant de velours. Il fallait le guider sans le brusquer, tout en lui faisant comprendre que certaines points n’étaient pas négociables. Un roi parfois, devait lâcher prise et se laisser guider. Mais dans l’état second dans lequel le roi se trouvait, la tâche s’annonçait ardue.

Elle soupira et le vin disparu de son verre lorsqu’elle le porta une dernière fois à ses lèvres. Alyria vint le reposer près de la carafe. Snobant le roi de son regard une dernière fois, lui qui semblait plus intéressé à son vin qu’à la femme qui partageait sa vie.

Encore de longues minutes de silence passèrent.

«Majesté… Vous souvenez-vous de ce que vous m’aviez dit dans la salle du trône lorsque vous aviez évoqué notre mariage... ?» demanda-t-elle, presque nostalgique avec un certain sourire sur le bord des lèvres. «... vous m’aviez assuré votre fidélité ainsi que votre amitié… alors laissez-moi, à mon tour, être votre amie la plus fidèle en plus d’être votre épouse...»

Il fallait parler des choses qui fâchent. Elle tenta une approche, incertaine de sa réaction.

«Ce qu’il s'est passé hier soir est...» elle s’interrompit, fronçant les sourcils et portant ses doigts à sa tempe. Elle ne trouvait pas les mots pour expliquer ce qu’elle ressentait. ...invraisemblable.

Elle le regarda enfin posant son regard bleuté dans le sien, améthyste.

«Majesté, dites-moi.. dites-moi ce que vous ressentez, même si c’est terrible, même si cela vous paraît effroyable.»


La Reine souhaitait que son Roi lui étale toute la rage qu'il avait ou toute la peine qu'il ressentait, ou... peut lui importait, mais il fallait qu'il lui parle. A elle, pas à ces conseillers, ou à son Capitaine de la Garde Royal... mais à elle.

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La chute vers les ténèbres?

An 301 - Lune 12 - Semaine 3
Rhaegar & Alyria


Le Dragon considéra sa nouvelle épouse d’un air suspicieux lorsqu’elle lui demanda de la servir également en vin. Fronçant les sourcils, il se saisit finalement d’une coupe vide et la remplit du même liquide rouge dont il abusait depuis la veille. Il la lui tendit puis prit la sienne et alla rejoindre un long canapé noir où il s’y laissa tomber, non sans renverser un peu de vin sur le sol et sur lui-même. Il en but une gorgée puis fut soudain ébloui par la lumière et saisit par une vague d’air frais qui s’engouffrait dans la chambre. Il porta une main devant ses yeux et grommela des mots inaudibles et inintelligibles à l’encontre de son épouse qui était à l’origine de cette double agression. Il posa la coupe sur la table basse devant le canapé et se radossa lourdement contre le dossier rembourré du canapé. Son crâne le faisait atrocement souffrir ; les lourds martèlements dans sa tête ne faisaient que de s’amplifier depuis qu’il avait quitté son lit. Il porta deux doigts à ses yeux fermés et se les frotta en soupira, n’entendant la voix d’Alyria que de façon lointaine, comme s’il était à l’extrémité d’un long pont et qu’elle se trouvait de l’autre côté de celui-ci. Il sursauta lorsque tout d’un coup, elle fut devant lui à lui poser sur la table basse une sorte de tissus pliés, lequel renfermait de toute évidence des plantes à faire infuser. Il se redressa légèrement mais ne fit aucun geste vers ce qu’elle venait de lui déposer et le regard qu’il posa sur elle lorsqu’elle s’en retourna vers la commode où la carafe de vin s’y trouvait était tout sauf aimant ou exprimant une quelconque gratitude. Ses iris améthystes renvoyaient de pâles éclairs suspicieux et vitreux. Sa gorge était sèche et comme il suivait du regard son épouse, ses yeux tombèrent sur la carafe de vin, à moitié vide. Il voulut se lever pour se resservir, mais ses jambes refusèrent de le porter et il retomba en arrière sur le canapé, saisit d’un violent haut-le-cœur, il fit tout son possible pour ne pas rendre le trop plein de vin sur les magnifiques tapis qui jonchaient le sol. La tête lui tournait et il se remit alors dans sa position initiale ; adosser contre le canapé, la tête en arrière et les yeux clos.

A nouveau, la voix d’Alyria lui parvint, cette fois un peu plus clairement que précédemment. Il n’ouvrit pas les yeux pour autant et marmonna un petit « mmmmhh » à son intention. Il en avait de vagues souvenirs effectivement, mais Alyria s’en souvenait visiblement mieux que lui. Il l’écouta cependant, calmement…jusqu’à ce qu’elle parle de ce qu’il s’était passé la veille. A cet instant, Rhaegar ouvrit les yeux, des yeux débarrassés de toute trace d’ébriété ou d’égarement. Il les braqua sur son épouse tout en se redressant, posant ses avant-bras sur ses genoux, joignant ses mains et entrelaçant ses doigts devant lui. Le Dragon pencha légèrement la tête de côté, relevant ses sourcils de surprise :

Vous êtes mon amie, Alyria ? JE…suis votre ami ? Vraiment ?

Il laissa échapper un rire moqueur : Dîtes-moi qui voudrait de l’amitié d’un homme comme moi ? J’ai bafoué ma première femme pour une autre que je n’ai pas pu sauver de la mort et j’ai manqué à mes devoirs de père…sans parler de mes responsabilités en tant qu’aîné de ma fratrie. Un frère ennemi d’un autre, et étranger pour sa sœur. Et en tant que Roi…

A nouveau, le même rire sortit de sa gorge, plus long cette fois. J’ai…maintenu…la paix… pendant…des années. martela-t-il. Et voilà que tous me critiquent. La gestion de l’indépendance des Fer-Nés, mon inaction face à la Peste Rouge… Et que pouvais-je bien faire ?! DITES-LE MOI !!! Claquez des doigts et faire disparaître la maladie d’un tour de magie ? Une maladie pour laquelle il n’y avait aucun remède ?!

La colère lui redonna des forces suffisantes pour se lever et se diriger vers celle qui était assez folle pour vouloir lui donner son amitié. Et l’apogée de cette déchéance…Aegon…mon fils…ma fierté…mon héritier…qui ruine tous mes espoirs de vie meilleure pour le royaume après ma mort en se détournant du trône…Ma vie, Alyria, n’est rien d’autre qu’une succession d’échec. J’ai échoué avec ma femme, échoué avec ma fille qui n’a aucune confiance en moi, échoué avec mon fils qui ne veut plus de mon héritage, échoué avec mon frère, trahison de mon propre sang que je n’ai su voir, échoué avec ma sœur, qui me voue une haine sourde et silencieuse et échoué avec mon royaume…Alors faîtes preuve de bon sens, Alyria et donnez votre amitié à quelqu’un qui saura la mériter et l’apprécier à sa juste valeur… Je ne ferais que vous détruire…vous aussi… finit-il d’une voix brisée par l’émotion, son cœur malade et meurtris de tristesse. C’est cela que vous vouliez entendre ?


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La chute vers les ténèbres.



Rhaegar Targaryen & Alyria Farring

Un animal sauvage. Un de ceux que l’on tente de tirer de leur tanière. Bien plus habitué aux profondeurs des ténèbres qu’à la douce chaleur des rayons du soleil. Ebloui, la bête s’était laisser tomber, allongé dans un des canapés. Il grommela lorsque l’air frais atteignit ses narines. Il râla, probablement. Inaudibles, ses rebuffades étaient incompréhensibles pour la Reine. Adossée contre le canapé, la tête en arrière et les yeux clos, la bête ne bougeait plus.

Alyria s’était adressée au Roi. A ce Roi qu’elle avait connu beau et grand. A ce Roi qui n’était plus vraiment maître de lui-même. Elle était son amie. Il était le sien et ce, depuis de nombreuses années. Telle avait d’ailleurs était la raison de leur mariage.  Alyria avait toujours profondément respecté Rhaegar alors même qu’il régnait de toute sa splendeur et sa magnificence sur les terres des Sept couronnes. Mais qu’en était-il maintenant que le dragon perdait ses écailles ?

Il rit. Comme pour se moquer de ce terme. Amis, vraiment ? Alyria fronça les sourcils, toujours observatrice. Ecoutant sa rhétorique presque blessante. Lui, qui faisait le bilan de sa vie, là devant elle. Comme s’il volait lui démontrer qu’il n’en n’était pas digne. Il passa en revue sa défunte épouse, ses enfants, son frère, ainsi que sa sœur, l’avis du peuple. Il tira le bilan de l’ensemble de ses relations, qui, elle devait l’avouer, était loin d’être un succès. Il semblait se focaliser sur le négatif. Uniquement le négatif. En parallèle, sa colère gronda. Le Roi renaissait de ces cendres pour exulter sa colère. La Reine préférait bien le voit de cette manière, bien qu’il soit pénible de l’entendre hurler.

Il conclut par Aegon, bien sûr. Notre cher Aegon qui avait fait des siennes. Qui avait surpris tout le monde avec sa décision. Cette décision qui semblait avoir donné le coup de grâce à Rhaegar. Lorsqu’il décrit sa vie comme une succession d’échecs, son cœur se serra. Son dernier verset lui enserra le cœur. Surtout, elle ressentit de la peine pour cet être qui cumulait beaucoup trop de rôles pour un seul homme. Il l’interrogeait. Mais elle resta dans le silence. Un instant. Juste un moment afin que la pression ressentie retombe enfin et qu’à son tour, elle lui réponde.

Mais, que répondre à ce Roi, qui dans ce qu’il semble être sa colère reste pourtant tellement clairvoyant. Il visait juste. Terriblement juste. Certes, tout ce qu’il avait évoqué était criant de vérité. Chaque point. Alors, la question posée était cruciale : méritait-il son amitié la plus sincère ? Telle était la question qu’il lui posait. Réponse qu’elle savait être importante.

- La question n’est pas de se demander si mon amitié doit être toujours légitime. Je me souviens de beaucoup de choses, Majesté. Et ne pensez pas que je les oublie parce qu’aujourd’hui est plus difficile qu’hier. L’adversité ne m'a pas rendu aveugle.
Vous m’avez proposé une fonction des plus dignes auprès de ceux qui comptaient le plus pour vous.

Vous m’avez offert un foyer et des êtres à chérir. Vous m’avez proposé une position parmi les plus prestigieuses qui soient : celui d’être votre épouse et votre Reine. Vous m’avez donné un fils, cet être de ma chair et de mon sang duquel je peux désormais ne plus rougir de l’aimer autant qu’il m’est possible. Alors après tout cela, je vous interdis, Rhaegar, d’affirmer que vous allez me détruire.

Et pitié... ne décrétez pas que vous avez échoué. Vous avez donné votre confiance, à des personnes étrangères à votre cercle, mais également aux vôtres, ceux de votre sang. Certains vous ont trahis, d’autres peut-être déçus. Mais la vie est ainsi faite. Certains choix auront été bons, d'autres moins, il n'y a malheureusement pas de règles en ce domaine...


Le Roi se trouvait toujours face à elle. La Reine reprit, mais d'une voix plus douce que précédemment. Elle voulu ajouter quelque chose...

- Et, pardonnez mon assurance, mais je ne me considère pas un échec dans votre vie.

Non, Alyria n'était pas un échec dans la vie de Rhaegar Targaryen. Elle en était même tout le contraire. Il avait été d'une clémence et d'une gentillesse pour elle. Il lui avait offert une vie de Reine alors qu'elle n'en n'était pas prédestinée.

- Malgré l'adversité qui peut nous submerger, je serai là. Alors vous pouvez faire le choix de vous passer de mon soutien et de décider que vous n'en n'êtes plus digne. Et bien je serai encore là pour vous soutenir que vous vous trompez. Et je sais que Rhaenys sera à mes côtés pour vous rappeler combien vous êtes aimé...

Alyia porta sa main à la joue de son époux, caressant doucement celle-ci de son pouce. Pour le soutenir ou lui donner de la force. Ou de l'affection tout simplement. ...et cela même malgré votre mauvais caractère de ses derniers temps. Elle feint un sourire discret. Rhaegar quant à lui, n'avait pas été des plus tendre ou des plus facile à vivre ces derniers mois. Mais telle était la vie, une conséquences de hauts mais également de bas. La Reine retira sa main après avoir jeté un dernier regard à Rhaegar et continua son récit en abordant Aegon tout en se détournant.

- Concernant Aegon, je... je ne comprends pas son choix. Elle soupira. J'imagine qu'il vous expliquera celui-ci en aparté. Je n'avais pas imaginé une seule seconde qu'Aerion puisse devenir héritier du trône de fer, avec toutes les conséquences que cela signifie.

Alyria avait peur désormais. Peur pour son unique fils qui n'était qu'un enfant. Peur que les complots contre Rhaegar ne se répercutent désormais sur son héritier direct. Un héritier qui était encore faible et donc une cible idéale pour qui voulait toucher le Roi des Sept Couronnes.


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La chute vers les ténèbres?
ft. Alyria Targaryen


An 301 - Lune 12 - Semaine 3





Les yeux du Dragon reflétaient une étrange lueur d’absence. Il était là, physiquement, mais son esprit semblait ailleurs. Où exactement ? Nul, pas même lui, n’aurait su le dire. Il entendait une voix, il voyait en face de lui les lèvres de sa Reine bougées, signe que cette voix était bien réelle et qu’elle provenait de la personne se trouvant en face de lui. Alors, son regard resta braqué sur elle, comme pour se maintenir ici, en cet instant présent, et non pas dans un ailleurs flou et irréel où il avait peur de se perdre. A force de maintenir les yeux ouverts fixement, sans les cligner, et au vu de l’émotion qui le gagnait depuis qu’il avait dit tout ce qu’il avait sur le coeur, les iris améthystes du Roi commencèrent à briller de larmes. Le contact de la main d’Alyria sur son visage le fit frissonner d’abord et ses yeux lâchèrent leur trop plein de larmes, mais Rhaegar gardait toujours le silence. Cette simple caresse le ramena définitivement au temps présent. Fermant les yeux, qui sous cet acte, se mirent à déverser abondamment les larmes jusqu’alors contenues, il lâcha un soupir de soulagement long et déchirant, goûtant presque avec délice au contact de cette main chaude et bien réelle sur sa joue. Voilà longtemps que plus aucune femme ne l’avait ainsi touché et bien qu’ils étaient à présent mariés depuis plus d’une année, Rhaegar n’avait guère goûté aux joies de ces secondes noces. Les soucis, tant personnels que politiques, avaient occulté cette nouvelle union et jusqu’à la naissance d’Aerion, son fils et à présent héritier du Trône de Fer.

Il rouvrit les yeux sous la petite note d’humour d’Alyria, dont le visage s’éclaira d’un sourire discret. Sa main quitta sa joue et Rhaegar resta un instant comme perdu sans ce contact qui avait prodigué en lui quelque chose de réconfortant. Une légère flamme brillait encore, au fond de son coeur détruit par les années et les tracas que lui imposaient la Couronne. Cette flamme n’était désormais maintenue que par quelques rares personnes, dont Alyria, Rhaenys, Aerion, Robb…Et Aegon ? Il ne savait encore s’il pouvait compter sur son fils tant cette décision, vécut comme une nouvelle trahison, l’avait profondément blessé… Ce fut d’ailleurs sur lui que la conversation reprit. Après avoir gardé longtemps le silence et laissé Alyria s’exprimer, Rhaegar reprit la parole. Sa voix était faible, un murmure que rendait audible la peine, criarde, dans son coeur :

Oui…Mais pas tout de suite… J’ai besoin de temps avant d’entendre ses dires. Dans cet état, je sais que je ne supporterais pas de tenir une telle conversation avec mon fils…

Alyria ne le regardait pas, alors qu’elle avait parlé d’Aegon, mais sa voix et son soupir laissaient clairement ressentir qu’elle aussi, souffrait à sa façon et à son niveau, de la décision de ce garçon qu’elle a vu grandir, au même titre que Rhaenys. Mais la décision d’Aegon n’avait pas que des conséquences sur lui, ou sur Aerion. Elle en avait aussi sur Alyria et Rhaegar le lui fit clairement savoir :

Tout comme vous n’envisagiez pas un seul instant qu’à présent, s’il m’arrive quelque chose, en attendant qu’Aerion soit en âge de gouverner, vous êtes et serez la Reine Douairière. La responsabilité du Trône de Fer vous échouera.

Il se rappela soudain leur conversation lorsqu’il lui fit sa demande en mariage. Toutes les questions qu’elle lui avait posé sur ses futures responsabilités. Celle qu’il venait de rajouter à la longue liste était l’une des plus conséquentes de toutes. Il se redressa, mouvement qui fit s’accentuer la migraine qui lui martelait le crâne. Il posa la coupe de vin sur la table basse devant lui, se massa un instant les tempes de ses doigts tout en tentant de chasser le brouillard dans lequel il errait.

Alyria…je… commença-t-il, sans grande conviction. Je regrette mes mots à votre encontre…Vous ne les méritez pas…et ne les mériterez jamais.

Il avança sa main droite vers la main gauche de son épouse et reine et, de son autre main, il la tendit vers son visage et apposa une légère pression du bout de ses doigts pour la forcer à tourner la tête et à le regarder. Lorsque leurs visages se firent face, il se saisit de son autre main et tint ainsi les deux mains de son épouse dans les siennes, faisant parfois aller son pouce sur la peau délicate de celles-ci :

Vous êtes si bonne envers moi…Et moi si odieux envers vous…Je ne ressemble plus du tout à l’homme que vous avez autrefois connu. Moi-même, j’ai du mal à le reconnaître lorsque je vois son reflet dans un miroir… Mais…Je……Je veux juste….

Il baissa la tête puis la releva. Son visage avait perdu de sa colère et de sa rage. Ses traits étaient à nouveau calmes et paisibles, quoique son teint soit grisâtre et ses yeux cernés :

Je veux juste vous voir heureuse, Alyria Targaryen. finit-il, un pâle et triste sourire se formant sur ses lèvres.


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La chute vers les ténèbres.



Rhaegar Targaryen & Alyria Farring

Le tonnerre avait grondé mais Rhaegar était désormais plus calme. Alyria l’avait rarement vu dans une colère telle. Jamais elle ne l’avait vu s’égosiller autant. Elle ne l’avait jamais vu si puissant et si faible en même temps. L’un à la limite de l’autre. Il semblait pourtant avoir retrouvé son calme. Un calme qu’elle s’imaginait potentiellement temporaire. Ces derniers temps, les humeurs de son époux variaient inlassablement.

Un coup au cœur. Comme une pression sur sa poitrine. Elle, Reine Douairière ? La vérité prenait forme soudainement dans son esprit et l’hypothèse de la mort de son époux  avec. Cette pensée lui fit plus mal que prévu. Fut plus douloureuse qu’elle ne se l’était imaginé. Soudainement, elle s’imaginait la vie sans Rhaegar. Une vie sans sa présence à ses côtés. Cette pensée lui serra détestablement le cœur. Pensée inenvisageable. Une déchirante amertume l’avait envahit. Alyria réalisa que l’idée même de sa potentielle perte, de son absence lui était tout bonnement impensable.

Alyria avait le cœur sur la main et l’affection au bord des lèvres. Les enfants qu’elles avaient élevés hier, devenus grands aujourd’hui, en avaient grandement bénéficiés. Pour autant, son cœur était toujours resté clos sentimentalement parlant. Jamais elle n’avait imaginé son union avec Rhaegar autrement qu’un accord commun. Qu’un contrat entre un homme et une femme unissant leur destin à des fins politiques et stratégiques. Au fil des années, Rhaegar était devenu un ami pour elle. Un ami à qui elle avait toujours voulu du bien. Un ami qu’elle savait fidèle. Jamais il n’avait été question d’amour. Jamais il n’avait été question de sentiments autres qu’amicaux. Finalement, si Rhaegar venait à la quitter, pleurerait-elle l’ami ou l’amant ? La première suggestion était sûrement la plus juste. Néanmoins, la seconde aurait été plus satisfaisante pour elle et lui laissait un léger goût d’inachevé.  

Je ne puis imaginer qu’il puisse vous arriver quelque chose... Cette pensée est bien plus effrayante que de gérer un royaume entier.

Il lui avoua ses regrets. Des regrets qui réchauffèrent son cœur meurtri, meurtri d’être incapable d’être aimé. Il lui saisit la main. Un geste qu’elle trouva presque insensé. Une folie qu’elle apprécia néanmoins. Ses mains masculines recouvraient les siennes. Leurs mains, unies, rassemblait une force invisible. Une force qui pourtant existait.

Depuis leur mariage, Rhaegar avait, en quelque sorte, vécu une descente aux enfers. Lente et vertigineuse. Sourde et pourtant bien réelle. Comment contredire une telle vérité ? Son pouce allait et venait sur le dessus de ses mains. Cette tendresse bien qu’inattendue était un acte bien rare dans le couple. Si rare qu’elle le souleva. Jetant un regard discret à ses mains, entourées par les siennes.  Un couple plus à la scène qu’à la vie. Une intimité quasi inexistante, mais elle savait qu’elle n’avait pas signé pour cela. Forcé était de constater la simple réalité de leur relation.

Son regard, à son tour, se baissa. Je veux juste vous voir heureuse, Alyria Targaryen.


L’était-elle ? Elle se posa réellement la question.

Elle voulait voir un signe dans le fait qu’il la nomme par son nom d’épouse. Le sien. Quelconque, probablement. Mais peut-être un signe qui signifiait qu’il la considérait plus qu’une amie. Pas plus que les vraies femmes de sa vie. Elle ne se considérait pas comme telle. Il les avait aimées, d’un amour probablement profond, à sa manière, à son envie. Et il est bien difficile pour une femme – qu’elle quelle soit, de passer après d’autres qui avaient marqué la vie d’un homme, d’une empreinte qui nous paraît indélébile. Comme marquée dans l’histoire. D’autres, qui avaient été grandement considérées et difficile pour Alyria de se prétendre au dessus. D’autant qu’aucune preuve ne corroborait cette possibilité, si mince soit-elle.

La Reine voulu s’ordonner de ne plus réfléchir de la sorte. Que cela ne comptait pas pour elle. Elle voulu se persuader qu’obtenir l’amour de son époux n’était pas une fin en soi. Et que l’amitié de son roi valait bien plus. C’était vrai, elle le savait. Mieux valait une amitié sincère qu’un amour temporaire et incertain. Oui… Et pourtant. Cette conclusion n’était plus satisfaisante pour la Reine.

Ne vous dénigrez pas de la sorte, Rhaegar. Elle retira ses mains des siennes pour les poser sur ses épaules. Avec l’une, elle releva sa tête, refusant de le voir baisser le regard. Regardez-moi… Leurs regards se croisèrent, inévitablement. Elle baissa l’intonation de sa voix. Vous allez vous relever. Comme toujours. Comme à chaque fois. Demain, vous vous regarderez à nouveau dans ce miroir et vous verrez le grand roi que je vois.

Vous êtes l’homme qui partage ma vie et un véritable ami pour moi. Ce mot, ami, résonnait comme un faux-semblant, verni qui était en train de se craqueler et derrière lequel elle se cachait depuis longtemps. Je n’ose imaginer ce qu’aurait été ma vie sans vous. Vous m’avez offert ce dont je n’aurais même pas imaginé songer. Vous savez… elle laissa sa phrase en suspend, songeant aux mots qu'elle allait prononcer ...en réalité je ne suis véritablement heureuse que lorsque vous êtes près de moi, lorsque vous tenez votre fils dans vos bras et lorsque nous sommes entourés de ceux que nous aimons. Ceci est mon bonheur… que je ne donnerais pour rien au monde.

Sa main revint vers sa joue, une seconde fois.

… et vous voyez, vous faites bien parti de ce qui me rend heureuse, Rhaegar Targaryen.




DRACARYS 2017
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La chute vers les ténèbres? ft. Alyria Targaryen


Les gestes qu’ils avaient l’un pour l’autre en cet instant d’intimité étaient bien rares. En public, il était courant qu’ils soient vus se tenant par la main ou s’échangeant des sourires. Mais pour Rhaegar, ce n’était là qu’une apparence pour montrer au peuple que le nouveau couple royal était heureux. Bien sûr qu’il avait toujours beaucoup apprécié Alyria mais sans nourrir plus de sentiments que ceux qui unissent deux amis de longue date. Et pourtant, Alyria lui avait demandé si un jour, il pourrait l’aimer. Peut-être qu’à l’époque où elle le lui avait demandé, il en était encore capable, même s’il l’ignorait. Mais maintenant… Ne subsistaient pour lui plus que sa fille, son épouse et Aerion. La décision d’Aegon, il la voyait encore comme une trahison qu’il était pour l’instant incapable de pardonner. Alors, pouvait-il encore se permettre d’être heureux ? Un semblant de sourire véritable et sincère ne se dessinait désormais sur son visage plus que lorsqu’il posait les yeux sur Rhaenys, Alyria et Aerion. Ce dernier était encore un être innocent, ignorant tout ce qui l’attendait, aussi jeune soit-il. Mais si Rhaenys venait elle aussi à le décevoir ? Pire, à le trahir ? Y survivrait-il ?

Des mains sur ses épaules le tirèrent de ces questionnements pour l’instant sans réponse. Des doigts fins lui relevèrent le menton et alors, l’améthyste et le bleu se rencontrèrent. Sa nouvelle Reine lui ouvrit son coeur et, aussi simples que soient ses mots, ils eurent le bénéfice de panser un tant soit peu la souffrance qui hurlait dans son propre coeur. Il ne lui coupa pas la parole, ne sachant presque que dire suite à ses aveux. Leur silence fut troublé justement par leur fils, qui manifestait son réveil dans la pièce voisine à leur chambre. Il se saisit alors de la main d’Alyria qui était venu se poser sur sa joue. Il la contempla un instant avant d’y déposer un léger baiser :

Votre faculté de voir le bien autour de vous est une force que je vous envie beaucoup. Si vous êtes heureuse, alors vous me soulagez d’un grand poids, ma Dame. Je vous ai toujours connu heureuse, souriante et chaleureuse. Je ne voudrais pas être la cause de cette perte. La cour, nos proches, y perdrait beaucoup à vous voir triste et éteinte… fit-il avant d’avouer à voix basse : …mais pas autant que moi.

Il lui baisa à nouveau la main puis se leva. Les cris d’Aerion avaient depuis redoublé de vigueur. Rhaegar tourna la tête vers la pièce :

Notre fils requiert sa mère. Embrassez-le pour moi voulez-vous ? Le devoir m’appelle…

Il se pencha en avant et embrassa sa reine sur la joue avant de tourner les talons et de quitter leurs appartements, le dos vouté et les poings serrés à l’idée de la crise qu’il allait devoir à présent gérer…



An 301 - Lune 12 - Semaine 3 Lestival


©️ Halloween





HRP: Et voilà La chute vers les ténèbres? feat. Alyria Targaryen 2414428499 Je te laisse conclure puis tu pourras en demander l'archivage La chute vers les ténèbres? feat. Alyria Targaryen 1411245795 Merci pour ce RP !
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