[EVENT]Tournoi de Lestival
+4
Bethany Selmy
Harrion Karstark
Rhaenys Targaryen
Valar Morghulis
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Tournoi de Lestival - Terres de l’Orage - An 301 - Lune 12 - Semaine 2 Ils avaient beaucoup de chance de s’être trouvés. Un mariage heureux. Plus qu’une chance c’était une bénédiction. Walda applaudit son cousin lorsqu’il entra en lice pour affronter Brice Caron. Le jeune chevalier portait les rubans d’une dame et Walda aurait bien aimé savoir laquelle. Simple curiosité. Durant l’intermède entre les joutes son époux lui proposa d’aller à la rencontre des autres spectateurs. Walda apprécia l’idée. Elle avait envie de se dégourdir les jambes. Son époux avait raison, elle était restée trop longtemps à Castral Roc, entièrement dévouée à ses grossesses et à ses enfants. Mais elle n’était pas qu’une mère, elle était aussi la dame de Castral Roc, elle devait se montrer et le voyage à Lestival servait ce but. « Oui allons-y. J’ai hâte de faire nouvelles rencontres et de retrouver des connaissances. » dit-elle avec enthousiasme. La dame lionne se leva et marcha main dans la main avec son mari. Elle prenait garde à ne pas se prendre les pieds dans sa robe en descendant des marches. A chaque salutation elle répondait par un gracieux port de tête. Le couple attirait les regards mais Walda ne les remarquait pas, elle avait appris à ne plus prêter attention à la manière dont on pouvait les observer. Au début lorsqu’elle était arrivée dans la demeure du lion, elle avait peur que l’on se moque d’elle ou de son époux, elle voyait dans chaque regard, chaque murmure, une critique. Mais là encore l’amour l’avait aidé. Elle ne pouvait pas empêcher les autres de rire ou de médire mais elle pouvait les ignorer. Ils étaient présents l’un pour l’autre et c’était tout ce qui comptait. L’avis des autres ne l’intéressait pas. Elle avançait la tête haute, souriante, heureuse et fière d’être avec son époux. Ce dernier lui présenta le capitaine Blurd Mervault. Il s’agirait donc d’un marin à moins qu’il soit au commandement d’une garde d’un château. A la vue de sa peau tannée par le soleil, elle pencha plutôt pour le marin. Elle remarqua qu’elle n’avait pas rencontré beaucoup d’amis de Tyrion et elle était heureuse de pouvoir discuter avec l’un d’eux. « Ravie de vous rencontrer capitaine Mervault, ma dame. Mon époux était très impatient de vous rejoindre. J’ai hâte que vous me racontiez la façon dont vous vous êtes rencontrés. La chance du nain, mais qu’est-ce que cela ? Je suis curieuse, de quelle région êtes-vous originaire capitaine ? » Puis elle se tourna vers la femme qui se tenait aux côtés du capitaine. « C’est fort aimable de votre part de nous laisser nous joindre à vous. On commençait à s’ennuyer un peu dans nos gradins, n’est-ce pas Tyrion ? Quel âge a votre petit ? Il ne semble guère âgé. Nos filles aînées ont fait le voyage avec nous et se reposent dans nos appartements. Nos fils cadets sont restés à Castral Roc. » Walda s’approcha doucement vers le bébé et agita délicatement ses doigts pour le saluer. « Il est très mignon. Comment s’appelle-t-il ? » demanda-t-elle. « C’est un bébé bien sage que vous avez là. » Ce n’était pas elle qui aurait emmené ses enfants au tournoi. Elle redoutait que les bruits et les fracas ne leur fassent peur. De plus elle n’appréciait pas particulièrement les tournois, trop bruyant et trop violents à son goût. Elle s’y rendait par obligation et recherchait surtout le côté sociable de l’événement. Dans la catégorie des regroupements sociaux entre nobles, elle préférait de très loin les bals. Elle adorait danser, elle pouvait le faire pendant des heures sans se lasser. Sentir sa robe tournoyer autour d’elle dans un bruissement de soie. Sautiller sur la pointe des pieds. Se laisser emporter par la musique. Tourner, tourner et encore tourner. Elle espérait que le roi organiserait au moins un bal et qu’elle pourra s’y amuser. code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 645 WORDS. |
Valar Dohaeris
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Joutes
Résultat tour 2
Joute 1
Le repêcher du Roi face à Bryce Caron, un orageois ayant la réputation d’être un fin stratège. Le niveau semble inégal mais le jeune valois semble avoir gagné le cœur de la foule. Une fois de plus, il donna du fil à retord à un chevalier expérimenté. Au deuxième assaut, le chevalier des terres de l’orage réussit à mettre à terre Harrold Hardyng. Mais cette joute a épuisé le seigneur de Serena.
Joute 2
La vipère rouge contre l’émissaire du Conflans. Là encore la différence de niveau est grande pourtant le conflanais se montre particulièrement bon dans sa joute et donne du fil à retord au grand Oberyn Martell qui dut s’y prendre à trois reprises pour venir à bout du Nerbosc. Cette joute semble avoir épuisé le dornien.
Joute 3
La troisième joute oppose le prince héritier à un chevalier des Terres de la Couronne. Si le dragon brilla lors de la première joute, il fut éjecté de son cheval en un seul assaut de la part d’Arys Manning. Cependant Aegon ne se releva pas et fut évacuer sur une civière. Même si l’effort fut court, il fut intense, fatiguant un peu plus le chevalier vainqueur.
Joute 4
L’héritier des Nerbosc rencontre le chevalier protecteur de la princesse. Brynden semble condamné à affronter les hommes proches de la nièce de son épouse. L’affrontement est intense, il faut trois assauts pour déterminer le vainqueur de cette joute qui fut le bouclier lige de la princesse. Cependant le Roi décide de garder le conflanais dans la compétition. Le choc a quelque peu émoussé l’énergie du conflanais et l’intensité du combat commence à peser sur les épaules de ser Durran.
Joute 5
La dernière joute met en lumière deux orageois. Ser Renly face au petit neveu du grand Barristan Selmy. Le jeune cerf semble porté par une énergie puissante car il tint tête à Ilyn Selmy qui dû s’y reprendre à deux fois pour venir à bout de son adversaire. La fatigue commence sérieusement à se faire sentir du côté du vainqueur.
- joute tour 3:
1- Arys Manning VS Durran Cressey
2- Oberyn Martell VS Ilyn Selmy
3- Brynden Nerbosc VS Bryce Caron
DRACARYS
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Je souris à la lady près de moi et me concentrais sur les mouvements de foule. Je fronçais les sourcils en voyant Desmera partir à grand pas. J’aurais aimé la suivre, mais ce fut au tour de Bryce de jouter. Il vainquit à nouveau, Ilyn Selmy battit le Faon, Durran battit Brynden mais qui fut récupérer et Oberyn battit Luca Nesbroc et Arys Manning envoya au sol le prince héritier. Je jetais un regard inquiet à Margaery, mais pour l’instant je devais aller voir Desmera je me levais et pris mon fils par la main, il sauta aussitôt de sa chaise impatient de se dégourdir les jambes.
« Je vous abandonne quelques instant Lady Eleyna ! Je vais voir mon époux et une cousine qui semble bien soucieuse. »
Je fis une petite révérence avant de quitter la tribune, Ser Jaden sur mes talons pour s’assurer de ma protection, mon fils tenant ma main. Je finis par le prendre dans mes bras pour éviter de le perdre dans la foule. Je me faufilais jusqu’à la tente de mon époux et y entrais en déposant mon fils par terre qui se dirigea vers son père. Je lui servis une coupe d’eau et lui apportais sans rien dire, j’attendis que Erich finisse de babiller en racontant le tournois à son père pour parler.
« Tu joute magnifiquement bien Bryce. Comment te sens-tu ? »
Je restais quelques instants avant de m’approcher pour reprendre mon fils par la main, les joutes allaient reprendre. Je me dressais sur la pointe des pieds pour effleurer les lèvres de mon époux des miennes.
« Pour te porter chance. Que les sept veillent sur toi. Viens Erich. »
Je repris mon fils dans les bras pour sortir de la tente avant de me diriger vers celle de Hobber Redwyne où je savais qu’on pourrait trouver ma cousine. Mais … j’appris qu’on avait refusé l’entrée à toute autre personne que Desmera. Je demandais qu’on dise à ma cousine que j’étais venue avant de retourner dans les tribunes juste à temps pour les prochaines joutes. Je souris à ma voisine.
« Je suis désolée de vous avoir abandonnée, me revoilà.»
J’installais à nouveau mon fils sur son siège et il se tourna vers lady Eleyna et se mit à lui raconter sa rencontre avec son père avec moult détails. Je le laissais faire, caressant ses beaux cheveux blonds.
« Je vous abandonne quelques instant Lady Eleyna ! Je vais voir mon époux et une cousine qui semble bien soucieuse. »
Je fis une petite révérence avant de quitter la tribune, Ser Jaden sur mes talons pour s’assurer de ma protection, mon fils tenant ma main. Je finis par le prendre dans mes bras pour éviter de le perdre dans la foule. Je me faufilais jusqu’à la tente de mon époux et y entrais en déposant mon fils par terre qui se dirigea vers son père. Je lui servis une coupe d’eau et lui apportais sans rien dire, j’attendis que Erich finisse de babiller en racontant le tournois à son père pour parler.
« Tu joute magnifiquement bien Bryce. Comment te sens-tu ? »
Je restais quelques instants avant de m’approcher pour reprendre mon fils par la main, les joutes allaient reprendre. Je me dressais sur la pointe des pieds pour effleurer les lèvres de mon époux des miennes.
« Pour te porter chance. Que les sept veillent sur toi. Viens Erich. »
Je repris mon fils dans les bras pour sortir de la tente avant de me diriger vers celle de Hobber Redwyne où je savais qu’on pourrait trouver ma cousine. Mais … j’appris qu’on avait refusé l’entrée à toute autre personne que Desmera. Je demandais qu’on dise à ma cousine que j’étais venue avant de retourner dans les tribunes juste à temps pour les prochaines joutes. Je souris à ma voisine.
« Je suis désolée de vous avoir abandonnée, me revoilà.»
J’installais à nouveau mon fils sur son siège et il se tourna vers lady Eleyna et se mit à lui raconter sa rencontre avec son père avec moult détails. Je le laissais faire, caressant ses beaux cheveux blonds.
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► Lestival | 301, lune 12, semaine 2
Tournoi de Lestival
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Rhaenys avait observé le premier tour d’un œil distrait, n’avait que peu réagit à la victoire de son chevalier, applaudissant normalement, sans sourire illuminant son visage ensoleillé. Le bruit du verre se brisant à ses côtés la fit soupirer. Son père avait toujours une dent contre son chevalier, elle tourna son regard vers son père pour lui lancer un regard lourd de sens. Elle avait tenu sa promesse, et son ventre était rond de son époux. Même si lui aussi tenait sa promesse, son animosité envers le chevalier était visible. Il pouvait au moins faire un effort pour prétendre qu’il se fichait royalement du chevalier. Mais c’était visiblement trop demandé à son père, d’où le regard. Elle n’était pas dupe.
Soudain elle entendit une petite voix familière qui lui fit tourner la tête. Elle eut un faible sourire en voyant sa nièce, la petite Edmée, fille d’Andar. Cette dernière c’était prise d’affection pour le dragon ensoleillé, pensant obtenir un soutien à ses envies d’aventures. Malheureusement la princesse ramenait souvent la petite fuyarde à ses parents. Et visiblement, aujourd’hui elle s’était faite rattrapé par son père qui adressa un léger sourire à sa belle-sœur. Celle-ci le lui rendit avec un léger mouvement de tête, regard d’un air amusé la petite fille qui boudait de devoir retourner auprès de ses parents, ses chaussures à ses pieds. Heureusement que ses deux frères étaient plus calmes qu’elle.
Cependant les choses se gâtèrent et fit disparaît la bonne humeur de la princesse lorsqu’il y eu l’affrontement entre Brynden et Robar. Brynden ne fit qu’une bouchée du valois qui finit à terre et qui ne put sortir sur ses deux jambes, provoquant l’inquiétude de Daenerys. Mais Rhaenys n’était nullement inquiète, elle bouillonnait de colère. Une colère aussi sombre que ses yeux. Ses mains se crispèrent et elle dut inspirée profondément pour ne pas exploser de colère. Mais les mots qui franchirent ses lèvres furent glacés et son énervement clairement audible. Ses émotions décuplées à cause de sa grossesse n’aidaient en rien pour la retenue.
« Je n’en ai rien à faire qu’il soit blessé ou non. Cela lui servira de leçon…Meilleur chevalier du val ? Tu parles, défait en un assaut face à un homme n’étant pas chevalier. J’espère que son égo est profondément blessé. Un incapable, voilà ce qu’il est ! »
Elle s’appuya contre son siège, le visage fermé et boudeur. Heureusement son frère brilla et le favori de son père était toujours en lice. Mais la prestation lamentable de son époux lui restait en travers de la gorge. Même un écuyer du Val réussissait mieux que lui. Une honte et scandale aux yeux de la fille du Roi.
Le second tour arriva. La première joute n’intéressa pas particulièrement la princesse, elle suivit un peu plus son oncle qui défie le favori de son père mais Oberyn semblait vraiment fatigué par son affrontement. Elle espérait qu’il réussirait à retrouver un peu de force avant le troisième tour. Cependant la troisième joute glaça le sang de Rhaenys. Son frère fut catapulté en une charge par son adversaire. Elle se redressa sur son siège un peu trop brutalement, provoquant un léger tiraillement dans son ventre. Aegon ne se releva pas et fut évacué. Le dragon ensoleillé ne pouvait cependant pas se lever pour s’enquérir de l’état de santé de son petit frère. Elle chercha du regard Gella qui devait se trouver parmi la populace. Sa servante connaissait bien sa maîtresse car elle la fixait avec intensité. Leur regard se croisèrent et Rhaenys acquiesça doucement du chef et la fille du culpucier se mit en mouvement pour prendre des nouvelles du prince.
Mais elle n’eut pas le temps de se remettre de ses émotions car ce fut au tour de Durran de jouter face à l’époux de Daenerys. Trois assauts pour que son chevalier vienne à bout de l’héritier du Conflans. Cependant son père décida de le repêcher. Rhaenys se tourna une nouvelle fois vers son père.
« Vous n’exagérez pas un peu père ? »
Elle était presque convaincue qu’il l’avait repêché uniquement parce qu’il avait été l’adversaire d’un homme qu’il n’aimait pas. Cela lui fit perdre le fil de la dernière joute où le petit neveu de ser Barristan gagna contre Renly Baratheon.
Soudain elle entendit une petite voix familière qui lui fit tourner la tête. Elle eut un faible sourire en voyant sa nièce, la petite Edmée, fille d’Andar. Cette dernière c’était prise d’affection pour le dragon ensoleillé, pensant obtenir un soutien à ses envies d’aventures. Malheureusement la princesse ramenait souvent la petite fuyarde à ses parents. Et visiblement, aujourd’hui elle s’était faite rattrapé par son père qui adressa un léger sourire à sa belle-sœur. Celle-ci le lui rendit avec un léger mouvement de tête, regard d’un air amusé la petite fille qui boudait de devoir retourner auprès de ses parents, ses chaussures à ses pieds. Heureusement que ses deux frères étaient plus calmes qu’elle.
Cependant les choses se gâtèrent et fit disparaît la bonne humeur de la princesse lorsqu’il y eu l’affrontement entre Brynden et Robar. Brynden ne fit qu’une bouchée du valois qui finit à terre et qui ne put sortir sur ses deux jambes, provoquant l’inquiétude de Daenerys. Mais Rhaenys n’était nullement inquiète, elle bouillonnait de colère. Une colère aussi sombre que ses yeux. Ses mains se crispèrent et elle dut inspirée profondément pour ne pas exploser de colère. Mais les mots qui franchirent ses lèvres furent glacés et son énervement clairement audible. Ses émotions décuplées à cause de sa grossesse n’aidaient en rien pour la retenue.
« Je n’en ai rien à faire qu’il soit blessé ou non. Cela lui servira de leçon…Meilleur chevalier du val ? Tu parles, défait en un assaut face à un homme n’étant pas chevalier. J’espère que son égo est profondément blessé. Un incapable, voilà ce qu’il est ! »
Elle s’appuya contre son siège, le visage fermé et boudeur. Heureusement son frère brilla et le favori de son père était toujours en lice. Mais la prestation lamentable de son époux lui restait en travers de la gorge. Même un écuyer du Val réussissait mieux que lui. Une honte et scandale aux yeux de la fille du Roi.
Le second tour arriva. La première joute n’intéressa pas particulièrement la princesse, elle suivit un peu plus son oncle qui défie le favori de son père mais Oberyn semblait vraiment fatigué par son affrontement. Elle espérait qu’il réussirait à retrouver un peu de force avant le troisième tour. Cependant la troisième joute glaça le sang de Rhaenys. Son frère fut catapulté en une charge par son adversaire. Elle se redressa sur son siège un peu trop brutalement, provoquant un léger tiraillement dans son ventre. Aegon ne se releva pas et fut évacué. Le dragon ensoleillé ne pouvait cependant pas se lever pour s’enquérir de l’état de santé de son petit frère. Elle chercha du regard Gella qui devait se trouver parmi la populace. Sa servante connaissait bien sa maîtresse car elle la fixait avec intensité. Leur regard se croisèrent et Rhaenys acquiesça doucement du chef et la fille du culpucier se mit en mouvement pour prendre des nouvelles du prince.
Mais elle n’eut pas le temps de se remettre de ses émotions car ce fut au tour de Durran de jouter face à l’époux de Daenerys. Trois assauts pour que son chevalier vienne à bout de l’héritier du Conflans. Cependant son père décida de le repêcher. Rhaenys se tourna une nouvelle fois vers son père.
« Vous n’exagérez pas un peu père ? »
Elle était presque convaincue qu’il l’avait repêché uniquement parce qu’il avait été l’adversaire d’un homme qu’il n’aimait pas. Cela lui fit perdre le fil de la dernière joute où le petit neveu de ser Barristan gagna contre Renly Baratheon.
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┗ I'm Fire, I'm the Sun. ┛
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le tournoi de Lestival
Andar Royce
Sa fille dans les bras, Andar vit son ami gagner sa première joute. Edmée vint à applaudir de ses petites mains. Le seigneur ignorait si elle comprenait vraiment ce qui se passait face à elle, mais elle venait à imiter d'autres personnes. Il aurait pu aller regagner sa place auprès de son épouse, mais la prochaine joute, l'intéressait aussi. Alors, il resta debout, voyant son frère entré en lice. Sans aucun mal, l'enfant vint à reconnaître l'armure rouge de son oncle, le montrant de la main avec un grand sourire. Son adversaire n'était nul autre que Brynden Nersbosc. Un duel qui allait être très intéressant et surtout provoqua la surprise avec le chevalier du Val qui vint à chuter dès la première joute. L'air du visage d'Andar, ce fut d'un coup, plus sérieux, il observait ses hommes venir chercher Robar. S'il avait été capable de se relever, il l'aurait fait. Ce n'était pas le style de Robar de faire mine d'être blessé. La peur vint à saisir son cœur, Edmée était elle-même devenue très calme, elle ne pleurait pas, mais Andar vint à saisir que de voir son oncle chuter ainsi pouvait être violent dans l'esprit d'un enfant, la serrant plus fermement dans ses bras. À ce moment-là, une femme vint à sa rencontre. Pour dire vrai, son visage lui était familier, mais sans pouvoir dire de qui il s'agissait. Hochant la tête d'un signe affirmatif quand elle cherchait à bien vérifier son identité. Sa proposition de lui confier sa fille lui parut impossible, en tout cas, pas temps qu'elle restait une inconnue à son esprit. Il était certain qu'il se faisait du souci pour son frère, mais à ce moment précis, Edmée, il était bien incapable de laisser son enfant.
La mention de Lucas, puis surtout sa réaction quand elle remarqua que son prochain adversaire n'était nul autre qu'Oberyn Martell, lui fit comprendre à qui il avait affaire. Marianne Harlton, l'épouse de son ami. Andar avait assisté à la fin du père de du seigneur, étant à ce moment-là, l'écuyer de Brynden Tully. Durant la rébellion, ils avaient été dans des camps opposés et beaucoup de vies avaient été perdu. Pour le coup, par amitié envers Lucas, il voulut soutenir son épouse durant sa joute. Il lui était si étrange d'être à cette place sur les gradins, alors que d'habitude, il se trouvait à être l'une des personnes à se trouver sur les lices.
- Mon Mestre est sûrement près de lui, si ses blessures sont plus touchées que sa fierté, il me fera chercher.
Il avait dit cela sans aucun sourire, sans aucun doute dans sa voix. Il avait confiance en Helliweg, cet homme, il ne connaissait depuis toujours et lui avait beaucoup appris. À présent, en qualité de seigneur, il comptait beaucoup sur l'avis de son mestre, comme de son maître d'armes. Des conseillers hors pair à son goût. Alors qu'Edmée semblait de nouveau à essayer d'enlever ses chaussures, Andar vint à ajouter quand le protégé de sa grand-mère rentra de nouveau en lice :
- Oberyn Martell a autant à s'en faire que votre époux. La joute n'est jamais gagnée d'avance, tout dépend de la raison qui fait participer un chevalier. Certains décident de participer pour plaire à la foule, faire briller sous nom durant des décennies, d'autres pour prouver aux autres chevaliers qu'ils sont les meilleurs ou bien même par l'amour du défi et les derniers, ne cherche qu'à se prouver, à eux-mêmes, leurs valeurs. Si la vipère rouge gagne la joute, il sera acclamé, mais à la fois, la foule ne serait pas surprise, sachant déjà ce qu'il vaut, mais imaginez qu'un chevalier sans réputation vienne à l'emporter. Lui laissera une place dans l'histoire, car il aura provoqué de la surprise.
Ce n'était qu'un exemple, qui à ce moment précis, ne collait pas car Lucas était déjà bien connu comme chevalier. Se tenant auprès de Marianne, lors de l'affrontement entre Lucas et Oberyn, il vint finalement à dire, à la fin de celle-ci :
- Vous devriez aller le rejoindre et féliciter le de ma part, c'était une belle joute.
Il avait peut-être perdu, mais pour Andar, Lucas avait prouvé sa valeur encore une fois.
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Chapitre 2
Je discute avec mon frère, je lui remercie pour m'avoir permis d'être avec lui aussi. Cela me fait plaisir d'être là en sa compagnie même si je dois avouer que ma chère mère me manque. La rupture avec elle sera difficile quand je ne serais plus à Winterfell et quand je serais à Vivesaigues avec Hoster. J'écoute les paroles de mon frère et un sourire s'éclaire sur mes lèvres.
Sansa – Je serais ravie de rencontrer ces personnes Robb.
Par la suite, je laisse Kylis et mon frère discuter ensemble. Je leur demande s'ils avaient des favoris parmi les chevaliers qui joutent. Pour ma part, je soutiens Lucas et Bryden, les deux frères de mon fiancé. Je ne peux pas en choisir un alors je préfère les soutenir tout les deux, sans en privilégier un plus que l'autre. J'écoute les paroles de mon frère avec un sourire. Puis, je porte mon regard sur Kylis.
Je regarde avec attention la joute entre Lucas et ser Garlan Tyrell ainsi que Bryden et son adversaire. Je souris et je regarde de nouveau la future femme de mon frère . J'écoute les paroles de Kylis.
Sansa – Je ne pense pas que vous porterez malchance à nos favoris Kylis. Dis-je en la regardant.
Par la suite, Lady Maege s'adresse moi. Elle me félicite pour mon futur mariage avec Hoster. J'offre un grand sourire à Lady Maege et à sa fille.
Sansa – Je vous remercie Lady Maege. Je suis persuadée que mon mariage soit placé sous des bons auspices. Dis-je avec un sourire aux lèvres.
Peut-être que je connaîtrais le même amour qui lia jadis mes parents ? Je me demande comment sera Hoster quand nous serons unis. Je pense à lui. Je continue d'observer la joute sans rien dire de plus. J'écoute Kylis parler.
Sansa – Oui … Mais ne perdons pas espoir que ser Lucas puisse gagner contre la vipère rouge !
Je regarde attentivement cette joute, mon cœur se serre à l'idée que Lucas puisse être blessé. Malheureusement, Lucas ne gagne pas contre le dornien. Cependant, le prince est blessé. Je porte mon regard sur mon frère.
Sansa – Pensez-vous que le Prince va se rétablir et qu'il n'aura pas de séquelle ? Demande-je inquiète.
Je regarde Kylis et mon frère. Je ne sais pas quoi dire d'autre ni quoi faire. Je me mordille les lèvres, nerveuse. Je prends une profonde inspiration et je cherche à regarder les autres personnes autour de moi.
Sansa – Robb, pourrais-je aller voir la Princesse Margaery après que les joutes d'aujourd'hui soient terminés ?
Par la suite, je continue d'observer les joutes, cette fois-ci, c'est Bryden contre Durran. Le frère aîné d'Hoster est repêché par le roi. Je regarde mon frère avec attention.
sansa ❧ tournoi de Lestival
(4)
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Blurd Mervault
Taquiner son épouse, lui semblait être un jeu bien plus amusant que de devoir regarder les joutes. Il ne comprenait pas le sens de tout cela, et pourtant, il était facile de voir l'impact que cela avait sur les spectateurs. Un peu de joie, après la peste rouge ne faisait pas de mal, mais au fond de lui, il aurait adoré voir ses chevaliers sur une barque à se défier ainsi. Un jeu bien plus amusant à son goût, puis moins risquer, hormis si le perdant ne savait pas nager. Finalement, après avoir bien cherché Mary, il vint à lui répondre :
- Des jeux qui ne serait pas bons à évoquer devant des oreilles innocentes.
Un grand sourire sur le visage, le regard qui voulait tout dire, Blurd vint très vite à éclater de rire, se fichant d'importuner ceux qui voudraient se concentrer sur les joutes. Il fut heureux de la voir sourire à son tour. Il avait réussi. Leur mariage avait tellement évolué depuis la dure épreuve qu'il avait vécue après la mort de sa mère.
- Disons que le Caron va gagner, nous nous devons de soutenir notre région ! Qu'est-ce que je gagne s'il l'emporte ?
Réellement, il avait annoncé cela, car il voyait le seigneur rentrer en lice, car pour dire vrai, il ne savait même pas qui participait et encore moins ce que valaient ses chevaliers. Quand, Blurd la vit calmer leur fils, il aima cette image. Jamais, il aurait cru voir Mary s'occuper aussi bien d'enfants, elle avait évolué beaucoup plus que lui, à vrai dire. Au moment, où il aurait voulu souligner que Martyn ne semblait pas aimer les joutes, Mary vint lui dire de se taire et proclama qu'il était simplement impressionné, c'était comme-ci elle avait su qu'il ne pourrait pas s’empêcher de la taquiner. Continuant leurs échanges, ils vinrent à être surpris par l'arrivée d'un couple derrière eux. Reconnaissant de suite, Lord Tyrion, un sourire s'afficha sur son visage, tandis qu'il bougeait, il vint à réveiller Davy dans ses bras.
- Enchanté ma dame. Prenant sa main pour lui déposer un baiser sur celle-ci, il se retourna vers Tyrion. Si vous n'aviez pas déjà les poches bien remplis d'or vous auriez pu gagner bien de l'or en vendant votre chance au participant.
Oui, il n'avait pas présenté Mary, n'était pas adepte des coutumes de bienséance, pour lui, elle était bien assez grande pour s'annoncer toute seule. Alors que la belle épouse de Tyrion vint à lui poser des questions, il répondit simplement :
- Je suis originaire de Port-réal, j'ai grandi dans la ville avant que mon père se fasse anoblir et obtienne de la terre dans l'Orage et au sujet de l'histoire sur la chance de nain, c'est un fait simplement connu, touché la tête d'un nain porte chance.
À présent, installé près d'eux, Blurd laissa les femmes échangées, tandis que lui se concentrait sur son ami de taverne.
- Je vois que le mariage, vous réussit bien Lord Tyrion, moi, heureusement que je connais bien les tempêtes de l'océan, cela m'a permis de me préparer à les défier auprès de ma merveilleuse épouse.
D'un regard en biais vers Mary, il tentait de garder son sérieux, mais les lueurs de ses yeux exprimaient toute son espièglerie. Alors que Walda demandait le prénom de son deuxième fils, Blurdvint à présenter avec plein de fierté dans sa voix, l'enfant de deux ans et demi qui avait la tête coller contre son épaule et le visage à peine réveiller :
- Je vous présente, mon fils, Davy Storm.
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Tournoi de Lestival
Event | An 301, lune 12, semaine 2
Le deuxième tour commença et Bryce fut victorieux, il eut bien des difficultés à vaincre son jeune adversaire qui avait été repêché par le Roi mais il finit par réussir. Jyana applaudit le frère de sa belle-sœur un léger sourire aux lèvres. Tout se passait bien pour leur petit groupe de favoris pour le moment et il fallait prier pour que les dieux soient toujours de leur côté. Le binôme suivant fut la Vipère Rouge contre un conflanais qui résista avant de céder. Le prince Dorne ne faisait autant sensation que l’aurait cru Jyana. En deux tours, il se heurtait à des chevaliers bien talentueux qui le mettait en difficulté. Ce tournoi promettait encore de nombreuses surprises car chaque affrontement était d’un niveau relativement élevé. La troisième joute donna une bouffer d’angoisse à la jeune femme, suivant du regard son époux qui semblait être dans un excellent jour car il ne fit que d’une bouché du prince Aegon qui chuta lourdement et qui ne put quitter la piste sur ses deux jambes. La demoiselle applaudit l’homme qu’elle aimait mes ses yeux restaient un peu inquiet concernant l’héritier du Royaume. Elle espérait qu’il n’avait rien de grave et que cet incident ne viendrait pas le déstabiliser.
Le bouclier lige de la princesse Rhaenys affronta l’héritier du Conflans. Ce dernier résista et fit sensation malgré sa chute, ce qui lui permit de continuer grâce au repêchage du Roi. La dernière joute fut celle d’Ilyn. Jyana reprit délicatement la main de Bethany et son regard se posa sur son aîné. Qui réussit à vaincre Renly Baratheon. Leur trois favoris étaient toujours en course.
« Les dieux nous gattent, c’est un bon jour ! »
Zhoe semblait également heureuse du spectacle qui se déroulait sous ses yeux. Le clan Selmy/Manning avaient le sourire aux lèvres. La piste fut remise en état et le nouveau tour fut annoncé. Arys allait devoir affronter le chevalier protecteur de la fille du Roi, cela ne serait pas facile mais son époux s’était relevé particulièrement bon lors de la dernière joute, avec un peu de chance, les dieux lui souriraient. Ilyn affrontait malheureusement la Vipère Rouge, même si tous les chevaliers donnaient du fil à retord à Oberyn Martell, Jyana était inquiète pour son frère qui allait devoir affronter le chevalier favori de ce tournoi. Bryce quant à lui affrontait Brynden Nerbosc, encore un repêcher du Roi. Avec un peu de chance, tout se passerait comme précédemment.
Mais bientôt il fallut pour la jeune femme se reconcentrer sur les évènements en contre bas car Arys venait d’entrer en piste pour affronter Durran Cressey.
Le bouclier lige de la princesse Rhaenys affronta l’héritier du Conflans. Ce dernier résista et fit sensation malgré sa chute, ce qui lui permit de continuer grâce au repêchage du Roi. La dernière joute fut celle d’Ilyn. Jyana reprit délicatement la main de Bethany et son regard se posa sur son aîné. Qui réussit à vaincre Renly Baratheon. Leur trois favoris étaient toujours en course.
« Les dieux nous gattent, c’est un bon jour ! »
Zhoe semblait également heureuse du spectacle qui se déroulait sous ses yeux. Le clan Selmy/Manning avaient le sourire aux lèvres. La piste fut remise en état et le nouveau tour fut annoncé. Arys allait devoir affronter le chevalier protecteur de la fille du Roi, cela ne serait pas facile mais son époux s’était relevé particulièrement bon lors de la dernière joute, avec un peu de chance, les dieux lui souriraient. Ilyn affrontait malheureusement la Vipère Rouge, même si tous les chevaliers donnaient du fil à retord à Oberyn Martell, Jyana était inquiète pour son frère qui allait devoir affronter le chevalier favori de ce tournoi. Bryce quant à lui affrontait Brynden Nerbosc, encore un repêcher du Roi. Avec un peu de chance, tout se passerait comme précédemment.
Mais bientôt il fallut pour la jeune femme se reconcentrer sur les évènements en contre bas car Arys venait d’entrer en piste pour affronter Durran Cressey.
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Event | An 301, lune 12, semaine 2
Les chocs pleuvaient à mesure que les joutes se succédaient. Mettant à mal la retenue de la jeune fille, ces derniers n’avaient de cesse que de résonner en échos dans son esprit. Le même son que celui du glas en arrivait à faire frissonner son échine, et pourtant elle tenait à taire son angoisse pour l’heure. Elle se le devait pour lui, pour son chevalier qui avait besoin d’un soutien important et bien présent. Néanmoins l’annonce de son prochain adversaire eut raison de ses appréhensions. Ses yeux ne purent que rester fixes devant cette dernière, ses prières n’en devinrent que plus solennelles alors qu’elle n’aspirait qu’à la survie de Lucas. Que les Sept lui en soient cléments, que la Mère puisse le protéger et le Père lui insuffler le courage nécessaire à affronter Oberyn Martell. Son angoisse se laissa entendre dans un élan de crainte bien palpable. Mais heureusement, le Seigneur à ses côtés entendit ses paroles et ne tarda pas à se joindre à elle de manière à la ramener à la réalité. Le son alentour s’en fit moins sourd, plus imposant alors qu’il lui fallut quelques instants pour comprendre les mots qui émanaient de la bouche d’Andar. Ses yeux se perdirent quelques secondes dans les siens, puis scrutèrent les gestes de la petite fille qu’il tenait toujours dans ses bras. « Mes espoirs vous accompagnent pour son bon rétablissement. » balbutia t-elle alors que la réalité lui faisait à nouveau face. Mais rapidement son regard se porta à nouveau sur la lice, impatient et dans le même temps désireux d’arrêter le temps pour ne pas avoir à vivre cette angoisse. Les premiers cavaliers du second tour s’élançaient, faisant crisper les doigts de la lady devant la bataille. Les mots d’Andar lui prouvèrent à quel point Lucas était chanceux d’avoir le soutien d’un tel ami. Et ses descriptions lui permirent de détendre un peu la pression qu’elle contenait encore. « La valeur d’un homme ne se définit pas par son nom, je suis bien d’accord avec vous. » même si elle était crispée, son sourire se voulait entendu avant que le cors ne sonne la joute qui l’empêcha de respirer pendant tout son cours.
Ses yeux ne clignaient plus, ses poumons n’osaient se gonfler et son air n’en était que plus effrayé. L’impuissance était si imposante en cet instant que ses mâchoires se crispèrent immédiatement alors que les deux adversaires baissaient leurs visières. Marianne avait l’impression d’entendre son cœur tambouriner dans ses oreilles, émanant d’une force insoupçonnable dans son cou. Le premier assaut la libéra doucement de sa pression, Lucas n’était pas blessé. Le second lui permit d’expirer alors que le troisième, lui, la figea sur place, lui rappelant une scène passée. Ses mains se mirent à frémir et l’attente lui parut interminable jusqu’au moment où elle put constater que Lucas se redresser. Le soulagement aurait pu la faire défaillir, tant elle retenait son angoisse. « Je n’y manquerai pas et espère vous revoir pour mieux converser en votre compagnie. » Seule l’idée de rejoindre Lucas lui importait en ce moment précis. Rapidement, la jeune fille inclina sa tête et s’enquit de s’extirper des gradins pour rejoindre la tente où le jeune homme devait très probablement être pris en charge pour enlever ses effets. Elle ne pouvait attendre davantage, voilà pourquoi, elle repoussa naturellement les épaisseurs du rideau qui tenait lieu de porte et qu’elle se dirigea instinctivement jusque vers Lucas. Silencieuse, l’air inquiet, Marianne ne sut si elle pouvait dire un mot. Son seul désir était de pouvoir le soutenir, mais elle retint ses ardeurs et se contenta de rester immobile devant lui. Scrutant son visage, y cherchant un message qu’elle aurait pu reconnaître, finalement la pression parut s’évanouir pour laisser place au soulagement, lui intimant le courage de franchir la distance qui les séparait pour venir se réfugier dans ses bras. Peut-être la repousserait-il, peut-être serait-il en colère contre elle parce qu’elle était ici et pas sur les gradins, mais elle ne pouvait le laisser. Son étreinte se voulait rassurante, réconfortante jusqu’au moment où elle se recula pour pouvoir à nouveau scruter son visage dans les moindres détails, au même moment où ses mains cherchaient à prendre les siennes. Ce mouvement eut tendance à lui faire froncer ses sourcils alors qu’elle constatait que quelque chose n’était pas comme d’ordinaire. « Que se passe t-il ? » quémanda-t-elle tout en recouvrant ce même regard inquiet de toute à l’heure. Dehors les clameurs annonçaient une nouvelle victoire et bientôt il lui semblait entendre les annonces des prochaines joutes. Cependant son attention demeurait devant elle, devant ce regard qui lui avait manqué et qui lui prouvait qu’elle pouvait croire aux promesses, il lui était revenu.
Ses yeux ne clignaient plus, ses poumons n’osaient se gonfler et son air n’en était que plus effrayé. L’impuissance était si imposante en cet instant que ses mâchoires se crispèrent immédiatement alors que les deux adversaires baissaient leurs visières. Marianne avait l’impression d’entendre son cœur tambouriner dans ses oreilles, émanant d’une force insoupçonnable dans son cou. Le premier assaut la libéra doucement de sa pression, Lucas n’était pas blessé. Le second lui permit d’expirer alors que le troisième, lui, la figea sur place, lui rappelant une scène passée. Ses mains se mirent à frémir et l’attente lui parut interminable jusqu’au moment où elle put constater que Lucas se redresser. Le soulagement aurait pu la faire défaillir, tant elle retenait son angoisse. « Je n’y manquerai pas et espère vous revoir pour mieux converser en votre compagnie. » Seule l’idée de rejoindre Lucas lui importait en ce moment précis. Rapidement, la jeune fille inclina sa tête et s’enquit de s’extirper des gradins pour rejoindre la tente où le jeune homme devait très probablement être pris en charge pour enlever ses effets. Elle ne pouvait attendre davantage, voilà pourquoi, elle repoussa naturellement les épaisseurs du rideau qui tenait lieu de porte et qu’elle se dirigea instinctivement jusque vers Lucas. Silencieuse, l’air inquiet, Marianne ne sut si elle pouvait dire un mot. Son seul désir était de pouvoir le soutenir, mais elle retint ses ardeurs et se contenta de rester immobile devant lui. Scrutant son visage, y cherchant un message qu’elle aurait pu reconnaître, finalement la pression parut s’évanouir pour laisser place au soulagement, lui intimant le courage de franchir la distance qui les séparait pour venir se réfugier dans ses bras. Peut-être la repousserait-il, peut-être serait-il en colère contre elle parce qu’elle était ici et pas sur les gradins, mais elle ne pouvait le laisser. Son étreinte se voulait rassurante, réconfortante jusqu’au moment où elle se recula pour pouvoir à nouveau scruter son visage dans les moindres détails, au même moment où ses mains cherchaient à prendre les siennes. Ce mouvement eut tendance à lui faire froncer ses sourcils alors qu’elle constatait que quelque chose n’était pas comme d’ordinaire. « Que se passe t-il ? » quémanda-t-elle tout en recouvrant ce même regard inquiet de toute à l’heure. Dehors les clameurs annonçaient une nouvelle victoire et bientôt il lui semblait entendre les annonces des prochaines joutes. Cependant son attention demeurait devant elle, devant ce regard qui lui avait manqué et qui lui prouvait qu’elle pouvait croire aux promesses, il lui était revenu.
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301, lune 12, semaine 2
Oberyn Martell
Ce deuxième tour était allé puiser profondément dans les ressources d’énergie du Prince. Le conflanais s’était montré coriace et résistant, assaut après assaut, dominé par une motivation qui devait avoir une belle chevelure, Oberyn n’en doutait pas puisque la Corneille n’excellait pas particulièrement dans l’art. Après s’être assuré, sans démonter de son étalon, qu’il se relevait bien après ce troisième affrontement décisif, le dornien, son heaume sous le coude, le salua d’un mouvement de tête poli, un sourire sincère sur les lèvres. Il confia ensuite son heaume et le restant de son bouclier à un jeune page qui se tenait à ses côtés puis fit le tour de la lice, les rênes dans une main, l’autre bras en l’air pour saluer la foule. Son sourire était mielleux, son regard plein d’énergie comme à son habitude, tout pour camoufler l’épuisement qu’il ressentait soudainement. Il s’arrêta finalement au bord de la lice, auprès d’Ellaria et Loreza puis descendit, aisément, mais sans acrobaties inutiles pour ne pas tirer plus sur ses muscles. Il glissa un mot amusant à l’oreille de sa petite dernière puis se redressa et ses lèvres retrouvèrent celles de son amante avec toujours autant de passion, mais un brin moins de fougue spectaculaire. Puis il s’écarta d’un pas pour interpeller Elia dans les tribunes dorniennes. “Tu peux surveiller Loreza quelques minutes ? J’ai besoin de m’isoler avec ta mère !” Du haut de ses seize ans, Elia était largement en mesure de protéger ses sœurs. Depuis la mort de Nymeria, il s’était montré encore plus protecteur avec les siens, mais il se rassurait en se disant qu’il faudrait bien être fou pour essayer de s’en prendre aux siens en public, alors qu’elles étaient entourées de leurs alliés dorniens.
“J’ai besoin de marcher !” dit-il comme toutes explications à Ellaria alors que ses doigts s’emmêlaient autour des siens pour l’entraîner avec lui, tandis que son écuyer récupérait son étalon en silence derrière eux pour le préparer pour le troisième tour. Tirant sur le bras de son aimée pour l’avoir collée contre lui, il passa son autre bras autour de sa taille pour la maintenir ainsi alors qu’ils continuaient d’avancer. “Qu’est ce que tu me racontais sur les joutes tout à l’heure ?” lui dit-il avec un regard taquin alors qu’ils disparaissaient derrière les tribunes. Il fallait qu’Oberyn se ménage, mais en même temps il ne pouvait pas rester inactif, auquel cas ses muscles refroidiraient et n’en seraient que plus douloureux plus tard. Il fallait qu’il continue de bouger, de s’étirer, de faire des exercices qui les maintiendraient chauds. Mais tout dornien excentrique qu’il était, il ne voulait pas le faire tristement dans une tente comme n’importe quel chevalier, ou s’échauffer à la vue de tous. Non, il avait une réputation à tenir. Et il savait qu’Ellaria le soutiendrait dans cette démarche, par tous les moyens.
Le Martell eut l’impression qu’on leur avait laissé plus de temps entre ces deux tours qu’entre les deux précédents. Mais il n’aurait su dire si cela avait été une simple impression parce qu’il avait ignoré les participations suivantes, ou si c’était pour permettre à tous les chevaliers de reprendre leurs forces, épuisés comme lui. En tout cas lorsqu’on annonça au dornien son prochain adversaire, Oberyn se sentait à nouveau d’attaque. Pas aussi fringuant qu’au début, les assauts avaient fait leur travail sur son corps, mais il avait retrouvé sa détermination et sa motivation grâce à sa concubine. Il était d’autant plus ravi de savoir à qui il avait à faire cette fois ci comme adversaire. Un qu’il prendrait un véritable plaisir à éjecter de son hongre au plus vite. Il n’accorda donc aucune attention à la joute qui opposa le bouclier lige de sa nièce à un fidèle chevalier de la Couronne, apprécié du Roi, bien plus concentré sur les gestes de son écuyer sur son équipement. Plus Oberyn fatiguait, plus il accordait d’importance à sa protection. Si cela pouvait également induire ses adversaires en erreur, croyant qu’il se faisait moins vif, moins précis et plus grossier dans son jeu, ça n’était que ça en plus de gagné. Oberyn avait son expérience et son agilité pour lui. Il répéta donc exactement les mêmes gestes qu’au début des tours précédents, vérifiant son harnachement, l’état de son destrier, aussi bien physique que mental, rabattant son heaume, plaçant son bouclier de bois et sa lance correctement pour être prêt à croiser le bois avec le Selmy au coup d’envoi. Le poids de la lance se faisait plus sentir qu’avant, mais c’était une sensation qu’il connaissait, une douleur qu’il avait eu tout le loisir d’apprivoiser et par laquelle il ne se laissait pas impressionner. En même temps, y avait-il une chose qui existait sur ce continent ou l’autre, capable d’impressionner Oberyn Martell ? Tous ses proches avaient de quoi en douter en tout cas.
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Son coeur tambourinait dans sa poitrine, lui faisant revivre des instants de son adolescence, lorsqu'il se trouvait parmi les spectateurs et observait son oncle Bowen défendre les couleurs Manning ou s'extasiait devant le talent de Rhaegar Targaryen. La vue paradoxale qui s'offrait à lui était unique: la vitesse rendait son corps pour fragile à chaque assaut mais il lui semblait que la silhouette princière d'Aegon Targaryen arrivait sur lui au ralentit. Le prince était jeune, certes il avait eut la meilleure des éducations et des armures mais son inexpérience était son point faible. Misant tout là dessus, le chevalier vida son esprit et l'impact sembla résonner dans toute la lices. Lorsque le brun prêta de nouveau attention à son adversaire, il était au bout du terrain et faisait demi-tour avec son cheval. Le prince, lui, gisait à terre. Arys descendit de sa monture et se hâta vers l'héritier, mais devancé par la garde et les secours, il ne put que constater sa victoire et fut inviter à quitter la lice pour laisser place à la joute suivante. Dans les coulisses, Godric le félicita d'une grande tape sur l'épaule mais Arys n'était pas d'humeur. Il espérait que le prince n'ait rien. Il fut annoncé que l'héritier était blessé et soigné dans sa tente et Arys tenta de relativiser, si tout continuait, ce n'était peut être pas si grave ?
Lorsque tous furent passé, on annonça les prochains tours. En compétition se trouvait encore le prince de Dorne, Oberyn Martell, le seigneur de Serena, Bryce Caron, Brynden Nerbosc, Durran Cressey ainsi que son beau-frère Ilyn. Intérieurement, Arys pria les dieux pour ne part faire face à ce dernier et imposer à son épouse de voir s'affronter son mari et son frère. Le sort l'opposa finalement à Ser Durran, un soulagement de courte durée quand le chevalier se souvint de l'importance que son adversaire avait pour la Couronne. Ser Durran était, depuis bien des années, l'épée lige de la princesse Rhaenys et Arys doutait qu'on ne confie ce rôle à quelqu'un de facilement désarçonnable. De plus, Ser Durran avait mis à terre quelques grands nom durant ces premiers tours: il y avait de quoi être épaté et surpris. Et légèrement inquiet. Contrairement au prince, Ser Durran avait de l'expérience: il ne serait pas facile à faire tomber. Un instant de concentration et Arys attrapa son heaume pour rejoindre son cheval. Tapotant gentiment le flan de l'animal, il se promit de lui faire donner du bon foin et des récompenses alimentaires dès que tout ceci serait fini. Enfourchant le dos du cheval, il rejoint la lice qui avait retrouvé son engouement depuis qu'il avait projeté le prince sur le sol. Tout sembla alors se passer au ralentit et lorsque tomba le signe du départ, Arys vida son esprit, assura sa prise sur sa lance et s'élança.AVENGEDINCHAINS
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Lorsque tous furent passé, on annonça les prochains tours. En compétition se trouvait encore le prince de Dorne, Oberyn Martell, le seigneur de Serena, Bryce Caron, Brynden Nerbosc, Durran Cressey ainsi que son beau-frère Ilyn. Intérieurement, Arys pria les dieux pour ne part faire face à ce dernier et imposer à son épouse de voir s'affronter son mari et son frère. Le sort l'opposa finalement à Ser Durran, un soulagement de courte durée quand le chevalier se souvint de l'importance que son adversaire avait pour la Couronne. Ser Durran était, depuis bien des années, l'épée lige de la princesse Rhaenys et Arys doutait qu'on ne confie ce rôle à quelqu'un de facilement désarçonnable. De plus, Ser Durran avait mis à terre quelques grands nom durant ces premiers tours: il y avait de quoi être épaté et surpris. Et légèrement inquiet. Contrairement au prince, Ser Durran avait de l'expérience: il ne serait pas facile à faire tomber. Un instant de concentration et Arys attrapa son heaume pour rejoindre son cheval. Tapotant gentiment le flan de l'animal, il se promit de lui faire donner du bon foin et des récompenses alimentaires dès que tout ceci serait fini. Enfourchant le dos du cheval, il rejoint la lice qui avait retrouvé son engouement depuis qu'il avait projeté le prince sur le sol. Tout sembla alors se passer au ralentit et lorsque tomba le signe du départ, Arys vida son esprit, assura sa prise sur sa lance et s'élança.
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Durran Cressey
Comme il s’y attendait, son adversaire se révéla doué et Durran du s’y prendre à deux fois pour réussir à se défaire du conflanais. En arrivant au bout de la lice, il arrêta brutalement sa monture et confia sa lance et son bouclier à des écuyers et il se retourna pour voir l’état de Brynden. Celui-ci se releva sans peine mais un rebondissement vint assombrir l’humeur du chevalier. Le Roi annonça avoir été impressionner par son beau-frère et lui permit de continuer. La mâchoire de l’homme se crispa et il sentit la colère gronder en lui. Pour la première fois depuis le début des joutes, il s’autorisa à poser son regard vers sur sa princesse, celle-ci ne semblait pas non plus réjouit de l’annonce et elle venait de se tourner vers son paternel, le visage courroucé. Ils avaient pensé à la même chose. Enfonçant ses éperons dans le flanc de sa monture, il alla jusqu’à sa tente, furieux, et mit pieds à terre, attachant son cheval avant de s’isoler du monde et ne pas commettre d’impair. Seul, il ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même ou qu’à des biens matériels. Il devait impérativement réussir à se calmer.
Il commença lui-même à enlever quelques bouts de son armure pour soulager ses épaules et ses bras qui commençaient à fatiguer sérieusement. Il devait calmer ses nerfs pour ne pas commettre d’impair dans la prochaine manche. Il avala un verre d’eau pour s’hydrater et commença à faire les cents pas sous le regard d’un page qui n’osait trop rien dire au vu de l’état ombrageux du bouclier lige de la princesse Rhaenys. Les joutes suivantes furent annoncées et cela n’arrangea en rien l’humeur du brun qui devait affronter un chevalier apprécié du Roi. Cela ne lui plaisait absolument pas, lui donnant encore plus envie de gagner ce fichu tournoi et prouver sa valeur aux yeux du Roi qui ne l’aimait pas simplement parce qu’il avait une relation secrète avec sa fille. Rhaenys lui avait promis que jamais son père ne ferait quelque chose contre lui mais il sentait parfaitement la haine du monarque des Sept Couronnes à son encontre et cela commençait à l’agaçait. Il ne laisserait pas le Roi repêcher une nouvelle fois son adversaire s’il gagnait. C’était humiliant et quand il soupçonnait les raisons, cela le mettait dans une colère noire.
Son page l’aida à se rééquiper et à se remettre en selle. Mais ce fut un Durran agacé qui entra sur la piste. Son visage était plus que froid, dans ses prunelles vertes aucune flamme ne venait briller. Il salua le Roi, puis prit le temps de saluer sa princesse avant de saluer Cassana dont il portait les couleurs. Il repartit à l’extrémité de la lice et enfonça son heaume sur sa tête et rabattit sa visière. Il allait probablement jeter toutes ses forces dans cette joute pour calmer sa colère et ses nerfs. Le trentenaire bouillonnait et cela se répercutait sur sa monture qui commença à s’agiter, prêt à jaillir et galoper à toute vitesse de l’autre côté de la piste. Le chevalier attrapa son bouclier et sa lance qui cala contre lui, prêt à charger et à désarçonner son adversaire.
Le départ fut lancé, les éperons s’enfoncèrent dans la robe humide de sa monture qui avait transpiré. Le couple jaillit sur la piste à vive allure, les gestes du chevalier étaient brusques, sans la moindre douceur. Ses éperons titillaient de façon trop forte l’animal afin de le garder le plus proche possible de la barrière séparant les deux chevaliers. Il abaissa sa lance, visant le plastron d’Arys. Il se mit à chercher un mouvement de balancier pour avoir plus de force dans l’impact afin de contrer la fatigue qui commençait à brûler ses muscles. Puis l’impact arriva et tout son corps se gaina pour encaisser l’impact tout en se projetant vers l’avant pour utiliser l’énergie cinétique accumuler lors de la charge.
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