[EXPRESS] Rhaenys Targaryen & le Conseil Restreint

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# Mer 13 Juin - 19:03

EXPRESS

Port Réal, Lune 9, fin semaine 2

Oberyn Martell

On ne pouvait pas dire que l’assemblée se montrait particulièrement emballée par la proposition de Rhaenys. Les réactions de tout un chacun ne surprenaientt guère la Vipère Rouge, tout le monde ne pouvait pas avoir l’esprit ouvert comme un dornien, le courage d’embrasser le changement et de faire des choix audacieux. Tout le royaume n’était pas comme Dorne, non. Mais le Martell savait que même si certains se montreraient récalcitrants jusqu’au bout, il y en avait une majorité qui pourrait être convaincue, sans quoi Oberyn n’aurait jamais encouragé la princesse à présenter son projet devant le Conseil. Mais c’était aussi pour cela qu’il lui avait dit de viser plus haut, pour prendre en compte les plus récalcitrants et leur vieille façon de penser. Le Martell laissa ses collègues visionner les lettres que Rhaenys venait de leur faire parvenir. Il n’avait pas besoin de savoir ce qu’elles contenaient, il n’avait pas besoin d’être convaincu par celles-ci. “Il n’y a rien de radical dans ce que propose ma nièce. C’est une main tendue vers les femmes nobles du Royaume, vers les branches principales de chaque famille. Si encore la princesse vous proposait d’appliquer la même règle qu’à Dorne, j’aurais compris que certains d’entre vous s’étouffent, bien qu’ils auraient tort mais bon ça n’est pas le sujet du jour. Mais ça n’est pas le cas. Cela ne changera rien à la vie de bien des maisons. Sinon, libre à eux de se donner du mal pour produire des fils… Quant à la remise en cause des mariages et des alliances, je n’ai jamais entendu parler de tels problèmes dans l’Ouest ou dans le Nord… La consanguinité me semble une plus grosse problématique en la matière… mais bon, ça n’est toujours pas le sujet du jour…” ajouta-t-il avec un regard amusé à l’adresse du Hightower.

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# Jeu 14 Juin - 11:29

EXPRESS

Port Réal, Lune 9, fin semaine 2

Rhaenys

Le maître des chuchoteurs avait des propos plus modérés que ces collègues, jugeant le tout d’un point de vue objectif. Lui demandant ce qu’elle avait prévu pour contrer l’opinion publique. Son oncle défendit le projet et attaqua le Bief et sa consanguinité. Rhaenys réprima un sourire amusé pour garder un visage neutre mais le fond de ses iris sombres reflétait son amusement. « J’ai parfaitement conscience qu’un changement comme celui-ci puisse froisser mais j’ai bien étudier la question et cela peut régler bien des soucis pour certaines familles. Dans certains cas, la lignée principale et secondaire n’est pas particulièrement en bon terme. Et à la mort du seigneur, la lignée secondaire deviendra alors maître des lieux alors que ce n’était pas le désir du seigneur car se trouvant en mauvais terme avec ses cousins. Ce projet permettrait dans ce cas-là au seigneur de transférer son héritage à sa fille coupant ainsi les ambitions des cousins. Cela aurait épargner bien des troubles par le passé. » La jeune femme fit une légère pause. « Mais pour les familles les plus récalcitrantes, si cela amène à des changements d’alliances s'il y a l'absence d'un garçon dans les enfants d'un lord, laissez libre de choix de suivre l’ancien système ou le nouveau système pour la génération des enfants du seigneur. La génération suivante devra se plier à la loi mais cette fois elle ne sera plus prit au dépourvu. Ainsi les alliances en cours ne se verront pas perturber par un tel projet. Cela permettra une transition en douceur. Mais il y aura toujours des mécontents et cela est vrai à chaque nouvelle loi qui se mets en place. L’opinion publique n’est jamais d’accord d’une même et seule voix. »

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# Ven 15 Juin - 10:16

RP EXPRESS

An 299, Lune 9, fin semaine 2

Rhaegar & Barristan

Le Roi restait silencieux. Immobile dans son siège, seul son regard passait de l’un à l’autre des intervenants, hochant la tête de temps à autre pour montrer sa compréhension plus que son assentiment. Après l’effet de surprise provoqué par ce projet vint une certaine curiosité, celle-ci récompensée par les témoignages récoltés par la Princesse de dames étant à la tête de leur maison. Il laissa volontairement celui d’Arianne Martell de côté, Dorne appliquant déjà un principe semblable. En revanche, il parcourut avec grande attention les autres lettres, n’entendant pas même la répartie de sa fille face au Grand Mestre. Une fois toutes lues, il les posa à sa gauche et parla :

J’entends vos arguments. Il est vrai que nul ne peut arriver à produire une loi qui satisferait l’intégralité du peuple. Il y aura toujours des réfractaires, quoi que nous fassions, disions ou proposions. Certaines maisons seront sûrement enchantées par une telle loi. En cela, je partage les avis de Lord Tywin et du Prince Oberyn.

Il s’interrompit et réfléchit un instant avant de reprendre :

En revanche, je pense…qu’il est peut-être tant d’évoluer…L’An 300 se rapproche. J’ai le sentiment que ce nouveau siècle sera quoi qu’il en soit synonyme de changement…

Son regard améthyste tomba sur sa fille et ses lèvres s’étirèrent en un tendre sourire :

Pourquoi ne pas commencer par cette intéressante proposition ?

Après avoir laissé une minute de silence planée dans la pièce, Ser Barristan intervint, se penchant d’abord vers Pycelle avant de s’adresser à tous, plus particulièrement à Rhaenys :

Nous sommes de vieux hommes, Grand Mestre. Nous sommes trop tournés vers le passé. Or, la Princesse, elle, est tournée vers l’avenir. Je suis impressionné par la gestion de Lady Shella du domaine d’Harrenhal. Je ne doute pas un instant qu’une femme puisse gérer ses terres avec autant, sinon plus, de sagesse et d’autorité qu’un homme. J’aurais cependant un point d’aspect plus militaire à soulever plus tard, si vous me le permettez Majesté, Princesse. demanda le Hardi avant de laisser la parole au Vieux Lion.

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# Sam 16 Juin - 9:10

EXPRESS

Port Réal, Lune 9, fin semaine 2

Tywin

La princesse avait donc bien suivi ces conseils, les lettres des femmes qu'il lui avait conseillées se trouvaient sous ses yeux, et même plus encore. Elle se battait pour ses convictions et pour lui, cette loi n'avait rien d'extraordinaire, sûrement parce que l'Ouest l'avait toujours suivi. Il n'y avait tout de même plus d'hommes seigneur que de femme et comme le soulignait Oberyn, il suffisait d'avoir des fils, des fils dont des pères pouvaient être fier, non comme le seul qui lui restait pour dire vrai. Quand Rhaenys exposa la suite de ses projets, mais surtout le point qui pourrait plaire aux familles les plus récalcitrantes, il se retrouva en désaccord avec elle, mais ne dit rien de suite. Oui, car même encore dans l'Ouest et dans n'importe quelle région de Westeros, il y avait une manière d'éloigner le sexe féminin d'un héritage de plein droit, le mariage. Alors après, que Rhaegar est parlé et avec surprise, trouvait l'idée intéressante et que Barristan venait à évoquer un sujet qui le rendait curieux. Le vieux lion vint à dire :

- Il est aussi important de souligner que cette loi n'irait en rien donner tous le pouvoir aux femmes, ces lettres sont la preuve que certaines peuvent être de bon seigneur, si elles sont élevées dans ce sens, mais si un seigneur ne souhaite véritablement pas donner son héritage à sa fille, sans présence de fils, un mariage non matrilinéaire la fera s'éloigner de la ligne de succession. À moins que nous comptions aussi changer la loi sur les mariages et donner autant de pouvoir aux femmes qu'aux hommes dans des mariages communs, cela offrira une porte de sortie et pourrait emmener les maisons les plus récalcitrantes à se plier à cette loi ancestrale.

Réellement, cela n'arrivait que très rarement quand il y songeait, mais ils en seraient dans le droit. C'était souvent le cas qu'une loi vienne à contre verser une autre.

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# Sam 16 Juin - 20:39

EXPRESS

Port Réal, Lune 9, fin semaine 2

mestre Pycelle

Le vieux mestre n'était pas serein, ses yeux disparaissaient tant il les plissait et sa lourde chaîne ne faisait que cliqueter alors qu'il bougeait la tête de gauche à droite pour observer les différents acteurs du débat. La princesse lui répondit de manière plutôt cinglante, oubliant le respect qu'elle devait aux anciens. Il avait servit son arrière-arrière-grand-père, qui l'avait choisi avec soin, et elle se permettait de lui parler sur ce ton ? De quoi faire regretter le mariage dornien du Roi. Pycelle s'arrêta sur la première lettre qui lui tomba entre les mains, parcourant les lignes en diagonale à l'aide de verre grossissant, non sans perdre une miette de ce qui se disait en même temps. Les arguments semblaient commencer à faire mouche. Grâce à l'aide de son oncle et du vieux lion, ils remettaient en question progressivement leurs arguments, proposaient des compromis que ses collègues commençaient à trouver envisageable. Pycelle fit passer le document puis s'adossa à nouveau sur son fauteuil, froudroyant comme il le pouvait du regard, le Lannister à cause de sa prise de position. “Comme je vous entends parler si élogieusement de Harrenhal et de son seigneur, laissez-moi vous rappeler que les négociations de réhabilitation des lieux datent de l'époque où feu son époux, Lord Walter, vivait encore. Et si je ne m'abuse, sans le soutien des Nerbosc, la forteresse serait toujours telle que nous l'avons connu lors du dernier tournoi avant la guerre...” Comme si la bonne femme aurait pu réaliser cela toute seule, sans l'aide d'hommes ! On marchait complètement sur la tête.

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# Dim 17 Juin - 14:31

EXPRESS

Port Réal, Lune 9, fin semaine 2

Leyton Highgtower

Le regard du protecteur de la citadelle se fit sombre en direction du prince de Dorne. Cette vipère malsaine, qui n'avait -aux yeux de Leyton- rien à faire ici, insultait sa région et insultait même le roi en parlant de consanguinité. Il aurait pu rester silencieux, discret comme l'ombre qu'il était bien trop souvent mais il n'aimait pas le dornien et ne laisserait personne insulter les siens sans réagir. Le conseil s'était réunie pour la princesse, non pour quelque diffamation sordide.

Il vaut mieux préserver le sang que l'offrir à de trop nombreux bâtards. Mais l'histoire de ma région n'a que très peu de liens avec les mots de notre princesse Oberyn.

Il ne lui offrit pas un sourire, retournant aux lettres qu'on lui faisait passer. Un sourire étira les lèvres du vieil homme, offert à la petite princesse. Il aimait bien Rhaenys et s'il n'avait jamais porté sa mère dans son coeur, la jeune femme était intelligente. Le sang dornien avait foncé ses cheveux et sa peau mais jamais salit le sang royal dans ses veines.

Si on laisse le choix aux familles Lord Tywin, bien peu accepteront que leurs filles héritent de leur maison. Vous nous fournissez ici la preuve de femmes fortes mais combien de faibles pour ces quelques exemples ? Les possibles héritières n'ont pour la plupart jamais été éduquées à prendre la suite de leur père.

Les yeux de la main du roi s'étaient portés sur Rhaenys comme si elle était seule dans cette immense pièce, comme s'il voulait lire à travers ses pensées. Le regard perçant de la Tour voulait comprendre la moindre réaction de son visage pour mieux offrir une décision finale.

D'où vous viens cette idée princesse ?

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Date d'inscription : 27/02/2015

# Lun 18 Juin - 15:39

EXPRESS

Port Réal, Lune 9, fin semaine 2

Rhaenys

Un part de soulagement saisit le cœur de la demoiselle en attendant son père dire qu’il n’était pas contre et qu’avec l’arrivée du nouveau siècle cela pouvait être une bonne idée d’apporter un peu de changement. Ser Barristan reconnu que l’âge avancé n’aidait pas à se projeter vers l’avenir mais le Lord Commandant était un homme sage et reconnaissait les qualités de la jeunesse. Il souleva un point qu’il aborderait plus tard. « Bien sur Ser Barristan. » Le vieux lion continuait de soutenir la princesse ce qui était un grand atout pour elle. L’expérience et la réputation du vieux lion serait à son avantage indéniablement. Un sourire narquois étira les lèvres de Rhaenys à la remarque du mestre. « Grand mestre…est-ce que la mort de Lord Walter a coupé court à la rénovation d’Harrenhal ? Non. Lady Whent a continué ce qu’avait entreprit son époux à l’aide des Nerbosc. Ce n’est pas elle qui a demandé l’aide de lord Tytos mais son époux. Elle n’a fait que continuer brillamment les travaux en gérant tout ce qui gravité autour et ceux malgré la peine causée par la perte d’un être cher. Preuve qu’une femme n’est pas aussi faible que vous pouvez le croire. » Si une femme était incapable de gérer son domaine, la rénovation de la forteresse aurait fait choux blanc mais ce n’était pas le cas. Les propos du bieffois irritèrent la jeune fille. « Vous pensez les femmes faibles Lord Leyton parce que vous, les hommes, les rendez faible. Oui une femme est faible à force d’être brimé, rabaisser et considéré comme un objet de reproduction. Donnez-leur un peu de liberté de penser, de s’exprimer, éduquer les…Et vous verrez qu’aucune femme n’est faible si on lui donne l’opportunité de briller. Et si cette loi passe lord Leyton, ne pensez-vous pas que les familles s’organiseront pour donner une éducation à la fille aîné…au cas où ? N’avez-vous pas donné une certaine éducation à votre petite fille qui deviendra suzeraine du Bief ? Il en va de même pour les possibles héritières. Et j’ai déjà répondu d’où sortait cette idée messire… Je ne me répéterais pas. »

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Date d'inscription : 27/01/2015

# Mar 19 Juin - 10:48

EXPRESS

Port Réal, Lune 9, fin semaine 2

Illyrio Mopatis

La réponse de la princesse était réfléchie, se montrant conciliante si jamais ne cela interférait avec les alliances actuelles. Le Roi semblait très ouvert à ce changement et ser Barristan en bon chevalier pensait à un point de vue militaire. Il était vrai que si les femmes pouvaient également un homme dans la gestion d’un domaine, la gestion militaire n’était pas acquise et beaucoup ignorait tout de l’art de la guerre ou de la gestion d’une armée. La fille du Roi se montrait vivre, intelligente et piquante. Remettant à sa place le vieux mestre et la main du Roi qui visiblement avait une mémoire relativement courte. Une question vint cependant à l’esprit du maître des chuchoteurs.
« Une interrogation me vient votre Altesse. Je ne doute pas que votre projet ravira de nombreuses femmes du Royaume. Mais si le cas se présente où une femme se retrouve avec ce statut qu’elle en désire pas, que cette tâche qui lui incombe ne lui plait pas, qu’elle ne se sente pas à la hauteur… Je pense malheureusement que ce sera le cas de beaucoup car comme vous l’avez souligné, beaucoup de jeune lady sont élevés dans l’optique seule d’être marié pour pouvoir donner la vie. Si ce cas se présente…Les forcerez-vous ? Si votre projet et validé, le changement des mœurs et d’éducation sera bien long à changer… Et beaucoup de dame se retrouveront probablement dans ce cas-là. »

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Date d'inscription : 27/01/2015

# Mer 20 Juin - 8:21

EXPRESS

Port Réal, Lune 9, fin semaine 2

Petyr Baelish

Le débat avançait et la princesse avait réussi à convaincre le Roi dans son projet. Plus simple à convaincre de la valeur des femmes que le Mestre qui ne devait au final ne fréquenter que ses putains. Ne voir les femmes que pour le plaisir, ne devait sûrement pas lui donner une bonne image du sexe faible. Pour dire vrai, dans l'esprit de Petyr, homme ou femme s'était pareil, ils servaient chacun leurs causes à leurs manières et pouvaient être des pions ou des maîtres à abattre. Finalement à ce que disait Illyrio qui était totalement vrai, Petyr vint à ajouter un point de réflexion :

- Votre questionnement peut être pensé à l'inverse, il y a des hommes dans le même cas, élevé pour un devenir un bon chevalier ou guerrier, non un seigneur et que cela devienne néfaste pour ces terres ou bien qu'il s'en sorte car il peut se remettre en question et apprendre à tenir un nouveau rôle ou bien tout simplement fuir cette responsabilité, comme l'ancien seigneur de Montargent. Mais il est vrai que cela fera courir bien des risques aux femmes, car un homme qui veut quelque chose ou bien le défendre sort le plus souvent une épée, mais pour vous, Princesse, quels sont les atouts des femmes pour défendre ou bien se battre pour leur fief ?

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Date d'inscription : 27/01/2015

# Mer 20 Juin - 14:00

EXPRESS

Port Réal, Lune 9, fin semaine 2

Oberyn Martell

Oberyn parlait sans détour et sans crainte de vexer certains des égos. Rhaenys ne manquait pas d’arguments pour défendre sa cause et il la soutenait bec et ongles. Il hocha la première une première fois en entendant son ancien beau-frère approuver la modernisation de leurs lois et une deuxième fois en entendant le vieux lion évoquer la porte de sortie que les mariages offraient si l’héritier s’avérait être une fille, ignorant totalement le commentaire de la Main du Roi. Puis son sourire se fit plus large encore lorsque Rhaenys évoqua le potentiel des femmes. Il retrouvait la passion et l’envie de justice qui animait sa soeur Elia lorsqu’elle était encore en vie. Elle en était sa digne fille, cela ne faisait pas de doute. Oberyn fit claquer sa langue de mécontentement à la question du maître des chuchoteurs. Il désigna le Lannister de sa main ouverte et répondit à la place de sa nièce. “Lord Tywin vous a offert votre réponse tout à l’heure Illyrio. Si la fille n’en a que faire de son héritage, il lui suffira d’y renoncer en se mariant ou non d’ailleurs. Comme le Serrett a renoncé à sa position, tout simplement.” Il se tourna ensuite vers le valois et lui offrit un regard méprisant et narquois. “Peut-être va-t-on obliger les femmes à suivre le même entraînement qu’aux hommes… à moins que… faut-il que j’envoie une de mes filles vous donner quelques cours peut-être Lord Petyr ?” Qui n’avait jamais entendu l’histoire de son duel avec le Stark pour l’honneur de Catelyn Tully. “Soyons sérieux un instant, aucune des dames qui témoignent aujourd’hui ne parlent de menaces reçues contre le fief. Et il est bien connu qu’une lame n’est pas toujours l’arme la plus utile. Tous les seigneurs ne sont pas de fines lames, leur fief n’est pas pour autant en péril.”

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Date d'inscription : 27/02/2015

# Jeu 21 Juin - 21:44

EXPRESS

Port Réal, Lune 9, fin semaine 2

Rhaenys

Les questions pleuvaient et son oncle répondit en la défendant au maître des chuchoteurs et à lord Petyr Baelish. Mais Rhaenys voulait compléter la réponse de son oncle. Les femmes avaient leur arme mais d’autres moyens que de sortir une épée. « Les femmes Lord Baelish possèdent bien d’autres armes. Et si la force de l’épée n’en fait pas partie elle possède des armes que les hommes eux même possède. Par exemple, brandissez une épée contre le Roi ou moi. La réaction de ser Barristan sera la même et avec la même dextérité et rapidité…Une femme est capable d’obtenir la loyauté de ses sujets, de ses protecteurs. Elle peut se révéler intelligente, manipulatrice et écarter ses ennemis par des complots comme beaucoup le font. Sans parler du fait que le charme du sexe féminin est un atout sur beaucoup d’homme. Aucun de vous autour de cette table ne peut se targuer de n’avoir jamais été attirer par une jolie demoiselle…. Une femme possède donc bien des moyens de conserver sa position… Et si c’est une armée qui menace son fief, comme un homme elle sera conseiller par des officiers, des soldats ayant de l’expérience. Certes nous ne recevons pas d’éducation sur la stratégie militaire mais à quoique serve des conseillers ? A éclairer l’esprit à où il y a des défauts. Homme comme femme. Personne n’est parfait. »

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Date d'inscription : 27/01/2015

# Dim 24 Juin - 11:16

EXPRESS

Port Réal, Lune 9, fin semaine 2

Tywin

Si certains, il pouvait distinguer, à ce moment précis, le vote qu'il ferait si rien de plus était ajouté, pour d'autres, c'était beaucoup moins clairs. Pour sa part, les dernières paroles de Rhaenys vinrent totalement à le convaincre que c'était le bon choix de la soutenir. Elle ne faisait pas l'erreur de penser que le seigneur gouvernait seul, que c'était forcément lui qui avait le pouvoir, dans certaines familles, c'était même loin d'être le cas.

Ce que souligne, la princesse est véridique. Nous sommes nous-mêmes des conseillers qui sommes là pour aider à la gérance de Westeros. Tout seigneur se doit de s'entourer de personnes de confiance, qu'il sait qualifier. Si cela n'était pas le cas, je me trouverais, à ce moment précis, sur mes terres. Finalement, il vint à regarder l'un des plus réfractaires à l'idée de la princesse. Si c'était une reine au lieu d'un roi, Mestre Pycelle, ne viendrait vous pas à la conseiller, comme votre devoir le dicte ?

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Date d'inscription : 27/01/2015

# Dim 24 Juin - 18:46

EXPRESS

Port Réal, Lune 9, fin semaine 2

mestre Pycelle

Le vieux mestre commençait à perdre patience, il n’aimait pas l’insolence dont faisait preuve la princesse. Elle ne s’était jamais intéressée à la politique jusqu’à présent, elle disait clairement que le rôle de son père et de son frère ne l’intéressairent pas, mais elle se tenait là devant eux et pensait pouvoir leur donner des leçons sur leur travail ? Non, Pycelle ne le tolérerait pas. “Princesse, n’oubliez pas à qui vous vous adressez. Je n’ai peut-être pas de sang royal, mais je sers votre famille depuis des décennies, vos parents et vos grands-parents n’avaient même pas vu le jour encore que je travaillais déjà pour la prospérité des Sept Couronnes.” Les lourdes chaines du mestre cliquetais au fur et à mesure qu’il s’indignait. “On ne vous a jamais vu vous intéresser aux matières politiques depuis votre naissance et vous venez aujourd’hui nous donner une leçon à nous ? Qui traitons ces matières quotidiennement depuis des décennies ? Si le Roi estime qu’il est temps pour plus de modernité, alors soit, je continuerais à servir sa Majesté du mieux que je le peux puisque c’est mon rôle. Mais accepter cette nouvelle réforme alors qu’on s’adresse à moi sans le moindre respect et sous prétexte que les femmes peuvent manipuler leurs confrères hommes sans problème et que ça serait une bonne chose ? Ça non. Si l’avis du Conseil diffère du mien, et bien soit, mais je ne mentirais pas sur mes convictions et ce que je pense !” Pycelle avait repris appui sur le dossier de son fauteuil, la mine renfrognée. “Je peux vous retourner la question Lord Tywin, bien qu’ils ne servent à rien de faire des projections inutiles. Je fais mon devoir, point.” Pycelle croisa les bras sur ses chaînes. Il ne changerait pas d’avis et n’aurait probablement plus grand chose à ajouter.

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Date d'inscription : 27/02/2015

# Mer 27 Juin - 12:09

EXPRESS

Port Réal, Lune 9, fin semaine 2

Rhaenys

Tywin lui apportait son soutien, désormais c’était une chose sure, elle pouvait le sentir. Elle inclina légèrement la tête envers le Lord suzerain de l’Ouest pour le remercier. Mais les mots de Pycelle la firent sauter au plafond, une profonde envie de mettre fin au jour de ce vieil homme si peu respectueux de la condition féminine. Rhaenys fit appelle à tout ton contrôle pour ne pas lui sauter à la gorge mais son visage reflétait bien trop la colère. « Bien, je suis sure que les femmes de Westeros apprécieront votre opinion à leur encontre Grand Mestre. Je n’ai donc plus rien à vous dire car je ne suis après tout qu’une femme. » La princesse se tut et se recula de quelque pas, ses iris sombre lançant des éclairs et espérant que son père ne laisse pas de tel propos de la part d’un de ses conseillers impunis.

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Date d'inscription : 27/01/2015

# Jeu 28 Juin - 13:31

EXPRESS

Port Réal, Lune 9, fin semaine 2

Illyrio Mopatis

Se faire rabattre le caquet par la vipère rouge n’avait rien d’agréable mais contrairement à certains Illyrio savait prendre sur lui. Il fit un léger hochement de tête et écouta la suite. La princesse répondit avec justesse à lord Petyr. Personne ne gouvernait seul. Cela était vrai pour le Roi mais aussi pour les divers seigneurs qui vivaient à Westeros. Le Roi resta silencieux tandis que le vieux lion appuyait les paroles de Rhaenys tout en tentant de convaincre Pycelle. Les paroles du vieux mestre fut bien dur envers l’aîné des enfants du Roi. Celle-ci répondit de façon courte et concise, le maître des chuchoteurs sentait bien la colère et l’envie de répondre avec plus de hargne de la princesse mais bien éduqué elle resta là où elle était, tête haute. L’homme originaire de Braavos n’avait pour sa part plus rien à dire ou à commenter.
« Je n’ai plus de remarque ou de question pour ma part. Tout est bien précis dans mon esprit sur ceux que réclame la princesse. »

Désormais il attendrait que le vote se fasse, cela lui laissait un peu de temps pour ses réflexions de dernières minutes.

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