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[FB] La halte dorée
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Ce ne fut pas ser Ellery qui vient me chercher pour une danse, mais Ser Hugo lorsqu’il fut l’heure de la troisième danse. Mon frère avait fait danser pour les trois danses Lady Liane. Je souris à Ser Hugo.
« Avec plaisir Ser Hugo ! »
Je posais ma main dans celle de Ser Hugo et le suivis sur la piste de danse. Il dansait bien ! C’était vrai ! Même si c’était moins bien qu’avec mon frère, mais j’étais heureuse de danser, j’aimais bien trop ça pour m’en passer longtemps. Mon cavalier était très agréable, souple et vif. J’étais ravie ! Et même mes parents semblaient s’être rabibochés. C’était déjà ça. Mais malgré tout, je me demandais bien pourquoi Ellery n’avait pas voulu danser avec moi. Même s’il n’était pas un bon cavalier cela aurait put être amusant. Tant pis !
J’applaudis avec les autres les musiciens et retournai à ma place où m’attendait mon lait chaud au miel. Je le bus lentement en savourant son goût en écoutant mon père. Je levais gentiment les yeux au ciel. Mon père en faisait toujours des tonnes quand il s’agissait de vanter mes mérites. Je souris gentiment à Lady Liane. Un rossignol … À La Treille un écuyer m’avait appelé « Lady à la voix d’Ange ». Mais j’aimais bien mieux le rossignol. Une chanson du bief ? Bien, je fis un petit clin d’œil à la Lady près de moi avant de finir ma boisson. Je me levai et un musicien se leva.
« Ma dame, souhaitez-vous un accompagnement ?
- Non, je vous remercie. »
Je n’avais pas besoin d’accompagnement. Je me redressai lentement et fermai les yeux, allez. On y va. J’allais chanter l’une des plus classiques du Bief, mais … qui était plus technique qu’il n’y paraissait. Je rouvris les yeux et me mis à chanter en me représentant à merveille ce que décrivait la chanson. Ce n’était pas la même chanson que celle de la Treille, mais j’aimais les deux chansons. J’allais éviter celle parlant d’amour, surtout avec ma mère à côté qui semblait vouloir la mort de Ser Ellery. Je parcouru l’assemblée du regard une fois ma chanson finie et me rassis tranquillement. Je coulais un regard vers Andrew qui me sourit et fit un clin d’œil. Comme d’habitude, cela lui avait plut. Je me tournais vers nos hôtes en attrapant un autre verre de lait au miel qu’un serviteur m’apportait. Comme à chaque fois j’étais un peu anxieuse de la réaction des autres.
« J’espère que cela vous à plus. »
Je plongeais mes lèvres dans ma coupe pour boire une petite gorgée. Du miel et du lait avant et après. Heureusement que j’adorais ça, je pourrais en boire des rivières entières.
« Avec plaisir Ser Hugo ! »
Je posais ma main dans celle de Ser Hugo et le suivis sur la piste de danse. Il dansait bien ! C’était vrai ! Même si c’était moins bien qu’avec mon frère, mais j’étais heureuse de danser, j’aimais bien trop ça pour m’en passer longtemps. Mon cavalier était très agréable, souple et vif. J’étais ravie ! Et même mes parents semblaient s’être rabibochés. C’était déjà ça. Mais malgré tout, je me demandais bien pourquoi Ellery n’avait pas voulu danser avec moi. Même s’il n’était pas un bon cavalier cela aurait put être amusant. Tant pis !
J’applaudis avec les autres les musiciens et retournai à ma place où m’attendait mon lait chaud au miel. Je le bus lentement en savourant son goût en écoutant mon père. Je levais gentiment les yeux au ciel. Mon père en faisait toujours des tonnes quand il s’agissait de vanter mes mérites. Je souris gentiment à Lady Liane. Un rossignol … À La Treille un écuyer m’avait appelé « Lady à la voix d’Ange ». Mais j’aimais bien mieux le rossignol. Une chanson du bief ? Bien, je fis un petit clin d’œil à la Lady près de moi avant de finir ma boisson. Je me levai et un musicien se leva.
« Ma dame, souhaitez-vous un accompagnement ?
- Non, je vous remercie. »
Je n’avais pas besoin d’accompagnement. Je me redressai lentement et fermai les yeux, allez. On y va. J’allais chanter l’une des plus classiques du Bief, mais … qui était plus technique qu’il n’y paraissait. Je rouvris les yeux et me mis à chanter en me représentant à merveille ce que décrivait la chanson. Ce n’était pas la même chanson que celle de la Treille, mais j’aimais les deux chansons. J’allais éviter celle parlant d’amour, surtout avec ma mère à côté qui semblait vouloir la mort de Ser Ellery. Je parcouru l’assemblée du regard une fois ma chanson finie et me rassis tranquillement. Je coulais un regard vers Andrew qui me sourit et fit un clin d’œil. Comme d’habitude, cela lui avait plut. Je me tournais vers nos hôtes en attrapant un autre verre de lait au miel qu’un serviteur m’apportait. Comme à chaque fois j’étais un peu anxieuse de la réaction des autres.
« J’espère que cela vous à plus. »
Je plongeais mes lèvres dans ma coupe pour boire une petite gorgée. Du miel et du lait avant et après. Heureusement que j’adorais ça, je pourrais en boire des rivières entières.
- La chanson:
Il y a autour de chez moi
Des champs qui lorsque l'été est là
Se couvrent de fleurs dorés
Fragile sous le ciel azuré
Viendras tu les voir ?
Pourras tu me croire ?
Cela te semble fou.
Cela te semble fou.
Ô mon beau chevalier !
Viens en été !
Tu les verra dans mes cheveux
Et tu en sera heureux.
Ici, ce n'est pas incroyable.
Soit adorable,
Et crois moi.
Rejoins moi !
Des fleurs piqué dans les cheveux
Sous un soleil bienheureux
Je tiens la main à mon amie
Et je souris.
Pourquoi voudrais-je partir ?
Quitter ses rires ?
Je suis au paradis
J'y passerais bien ma vie.
Allongé face au ciel
Ce bleu est surréel
Mais je l'aime !
Récite moi un poème
Sur ce paradis
ô ma tendre amie
Ne soit pas cette mésange
Mais soit mon ange.
Mes cheveux sont dorés
Tu adorais
Mais mon chevalier
Où es tu passé ?
Face au ciel tu dors
Au milieu de ce champs d'or
Je m'allonge
Pour te regarder au pays des songes
Des fleurs dans mes cheveux
Je ne demande rien aux dieux
Seulement ton sourire
Et leur rire
Dans ces champs dorés
sous le ciel azuré
Court des femmes aux cheveux fleuris
C'est ma vie.
Rejoins moi mon amour
Longs sont les jours
Cette terre est la tienne
Et je serais ta reine
Au milieu de ces champs colorés
Hiver comme été
Viens piqué des fleurs dorés
dans mes cheveux en été
Dans ses champs doré
Sous le ciel azuré
Où je jouais avec mes amies
Où je t'ai rencontré
Tu m'as épousé
Sous un ciel d'été
J'avais les cheveux fleuris
Tout comme aujourd'hui !
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La Halte Dorée
J’observais Lady Abigaëlle se lever et répondre au musicien qu’elle allait chanter sans aucun accompagnement musical. Choix osé que celui-ci. Il fallait connaître sa chanson et sa mélodie dans le moindre détail pour pouvoir la chanter à la perfection sans un instrument de musique derrière lequel l’on puisse se dissimuler. J’étais pour ma part une piètre chanteuse. Je préférais de loin la danse au chant mais j’admirais celles qui avait suffisamment de cran pour oser chanter ainsi devant un public, aussi restreint que le nôtre soit-il. Visiblement, cela ne semblait pas l’effrayer, car après s’être levée et concentrée un moment, elle commença à entonner ce chant qui - je l’appris le lendemain de la bouche de Lady Bethany - était un véritable classique du Bief.
Je me laissais porter par le tourbillon de notes qui sortaient de la gorge d’Abigaëlle Rowan, fermant les yeux pour tenter de me représenter la scène que les paroles de la chanson dépeignaient. Vers la fin de celle-ci, je les rouvris et mon regard alla contempler les visages des autres spectateurs. Ellery la regardait, béa d’admiration. Hugo luttait pour ne pas s’endormir. Je ne distinguais pas les visages de ses frères mais ses parents semblaient comblés par les dons de leur fille. Même les serviteurs et les musiciens, restés en retrait, appréciaient ce moment délicat et romantique, comme suspendu dans le temps.
Une fois le chant terminé, elle nous contempla, un petit sourire à mi-chemin entre la gêne et la timidité sur les lèvres. Pourquoi cela ? pensais-je. Car c’était bien la première fois que j’entendais une voix si pure venant d’une jeune fille de noble famille, et non d’une gueuse poudrée et bien habillée appartenant à une troupe de musiciens ou de comédiens ! Je me levais et l’applaudit, tout sourire :
Bravo !! scandais-je avant de rajouter, à son anxieuse question Ma chère oseriez-vous douter de vos talents ? Votre voix est exquise ! Je n’en ai jamais entendu de si pure que la vôtre. Lady Bethany ? Vous pouvez être fier de la voix de votre fille ! soufflais-je à son élégante mère.
Cependant, la chanson d’Abigaëlle vint me rappeler que nous étions réveillés depuis longtemps et que demain, mes frères iraient à la chasse. Quant à moi, c’était une journée de visite, d’achat et de découverte qui m’attendait avant que nous ne reprenions la route, le jour d’après. Je pris donc congé de nos hôtes, les remerciant chaleureusement pour leur si excellent accueil, repas et musique puis glissais-je à Lady Abigaëlle :
Nous nous retrouvons donc demain pour le petit-déjeuner, ma chère ? Je me languis de cette journée en votre compagnie ! Elle promet d’être radieuse !
Je lui offris une petite révérence puis Hugo, Ellery et moi-même regagnâmes nos chambres gracieusement prêtées pour une nuit de repos bien méritée.
Je me laissais porter par le tourbillon de notes qui sortaient de la gorge d’Abigaëlle Rowan, fermant les yeux pour tenter de me représenter la scène que les paroles de la chanson dépeignaient. Vers la fin de celle-ci, je les rouvris et mon regard alla contempler les visages des autres spectateurs. Ellery la regardait, béa d’admiration. Hugo luttait pour ne pas s’endormir. Je ne distinguais pas les visages de ses frères mais ses parents semblaient comblés par les dons de leur fille. Même les serviteurs et les musiciens, restés en retrait, appréciaient ce moment délicat et romantique, comme suspendu dans le temps.
Une fois le chant terminé, elle nous contempla, un petit sourire à mi-chemin entre la gêne et la timidité sur les lèvres. Pourquoi cela ? pensais-je. Car c’était bien la première fois que j’entendais une voix si pure venant d’une jeune fille de noble famille, et non d’une gueuse poudrée et bien habillée appartenant à une troupe de musiciens ou de comédiens ! Je me levais et l’applaudit, tout sourire :
Bravo !! scandais-je avant de rajouter, à son anxieuse question Ma chère oseriez-vous douter de vos talents ? Votre voix est exquise ! Je n’en ai jamais entendu de si pure que la vôtre. Lady Bethany ? Vous pouvez être fier de la voix de votre fille ! soufflais-je à son élégante mère.
Cependant, la chanson d’Abigaëlle vint me rappeler que nous étions réveillés depuis longtemps et que demain, mes frères iraient à la chasse. Quant à moi, c’était une journée de visite, d’achat et de découverte qui m’attendait avant que nous ne reprenions la route, le jour d’après. Je pris donc congé de nos hôtes, les remerciant chaleureusement pour leur si excellent accueil, repas et musique puis glissais-je à Lady Abigaëlle :
Nous nous retrouvons donc demain pour le petit-déjeuner, ma chère ? Je me languis de cette journée en votre compagnie ! Elle promet d’être radieuse !
Je lui offris une petite révérence puis Hugo, Ellery et moi-même regagnâmes nos chambres gracieusement prêtées pour une nuit de repos bien méritée.
(c) sweet.lips
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Je souris et me sentis rougir face aux applaudissement de Lady Liane, pourtant j’en étais ravie : Cela lui avait plut ! Je finis mon verre et le posai délicatement sur la table en secouant doucement la tête face à ses compliments. J’avais presque l’impression qu’elle en faisait trop. Mais mes parents étaient sensibles à ses compliments. Je vis du coin de l’œil un curieux mouvement des cousins de Lady Liane. Comme-ci Ser Hugo venait de donner un coup de coude à Ellery. Sans doute m’étais trompée. Je me levai pour faire face à Lady Liane et lui souris
« Avec plaisir ! J’ai hâte également d’être à demain. Je vous souhaite la bonne nuit ! »
Je saluais nos hôtes et une fois ceux-ci sortis je montais à mon tour dans ma chambre. Je laissais mes servantes m’aider à ôter ma robe et démêler ma chevelure épaisse. Je restai seule un moment, assise sur le bord de ma fenêtre à profiter des jardins du haut de ma tour. C’était mon petit rituel du soir avant d’aller me coucher. Et également mon rituel du matin juste avant que mes servantes ne viennent après ma toilette pour m’habiller et me coiffer. Un grand soleil illumine les jardins et les bois aux alentours. J’entendais déjà le murmures de la ville monter. Je portais une robe légère d’un joli vert tendre. Il y avait une petite brise qui poussait les derniers nuages loin du Bief. C’était une journée parfaite ! Je battis des mains et sortis lestement de ma chambre pour me rendre à la salle où se tenait le petit déjeuner. Comme d’habitude : j’étais la première !
La table était couverte de plateaux chargé de fruit, de viande, de pain, de brioches et de tout un tas de bonnes choses qui embaumaient l’air. Je m’assis et attendis que mon père et ma mère arrivent pour commencer à manger à mon tour. Bientôt nos invités apparurent et je levai le nez de mon assiette pour leur sourire et me tournai vers Lady Liane.
« Bonjour ! Avez-vous bien dormi ? Vous sentez-vous assez reposé pour notre journée ? »
Je lui souris heureuse de la journée qui était prévue. Je crois que nous allions bien nous amuser ! Andrew nous salua et s’installa à sa place. Le connaissant il avait déjà dû s’entraîner de bon matin. Je piquais un grain de raisin pour le croquer avant de saluer Ser Ellery et Ser Hugo. Je crois que nous étions tous au grand complet.
« Avec plaisir ! J’ai hâte également d’être à demain. Je vous souhaite la bonne nuit ! »
Je saluais nos hôtes et une fois ceux-ci sortis je montais à mon tour dans ma chambre. Je laissais mes servantes m’aider à ôter ma robe et démêler ma chevelure épaisse. Je restai seule un moment, assise sur le bord de ma fenêtre à profiter des jardins du haut de ma tour. C’était mon petit rituel du soir avant d’aller me coucher. Et également mon rituel du matin juste avant que mes servantes ne viennent après ma toilette pour m’habiller et me coiffer. Un grand soleil illumine les jardins et les bois aux alentours. J’entendais déjà le murmures de la ville monter. Je portais une robe légère d’un joli vert tendre. Il y avait une petite brise qui poussait les derniers nuages loin du Bief. C’était une journée parfaite ! Je battis des mains et sortis lestement de ma chambre pour me rendre à la salle où se tenait le petit déjeuner. Comme d’habitude : j’étais la première !
La table était couverte de plateaux chargé de fruit, de viande, de pain, de brioches et de tout un tas de bonnes choses qui embaumaient l’air. Je m’assis et attendis que mon père et ma mère arrivent pour commencer à manger à mon tour. Bientôt nos invités apparurent et je levai le nez de mon assiette pour leur sourire et me tournai vers Lady Liane.
« Bonjour ! Avez-vous bien dormi ? Vous sentez-vous assez reposé pour notre journée ? »
Je lui souris heureuse de la journée qui était prévue. Je crois que nous allions bien nous amuser ! Andrew nous salua et s’installa à sa place. Le connaissant il avait déjà dû s’entraîner de bon matin. Je piquais un grain de raisin pour le croquer avant de saluer Ser Ellery et Ser Hugo. Je crois que nous étions tous au grand complet.
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La Halte Dorée
J’avais passé une excellente nuit et me réveillais aux aurores de très bonne humeur. Je mis un moment à m’extraire du lit confortable. Pendant un long moment, je restais étendue, les yeux ouverts fixant le plafond ou contemplant la décoration de la pièce. La clarté se fit de plus en plus dans ma chambre et je commençais à entendre du bruit s’élever du rez-de-chaussée. Je me mis donc sur mon séant, me lavais et passais des vêtements confortables mais élégants pour la journée de découverte qui s’ouvrait devant moi. Une fois mes cheveux attachés, je pris mes gants de cuir noirs, ouvris les fenêtres pour aérer et quittais la pièce. Dans le couloir, je rejoignis mes cousins qui eux semblaient fin prêts pour la journée de chasse qui les attendait.
Enfin une activité intéressante. Tous ces discours et mondanités commençaient à m’ennuyer et à avoir sérieusement raison de ma patience… maugréa Hugo.
Ainsi vois-tu ce que Ronald vit et va devoir vivre pour le restant de sa vie, lorsque Lord Norbert ne sera plus des nôtres. L’envies-tu toujours autant, cousin ? rétorquais-je, un brin espiègle.
Hugo me jeta un regard en biais, conscient des nombreuses fois, dans sa prime jeunesse, où il m’avait cassé les oreilles d’être né second et pas premier, de sa fratrie. Il finit par secouer la tête, conscient que j’avais raison. Je souris et n’ajoutais plus rien de plus, me contentant de tapoter son épaule, geste compatissant. Nous retrouvâmes dans la grande salle nos hôtes déjà tous attablés. Après nous être tous salués, je rejoignis Abigäelle et pris place sur le siège à sa droite. Je me laissais servir de thé au miel et remplissais mon assiette d’un œuf, de fruits et d’une tranche de brioche.
J’ai très bien dormi, merci. répondis-je en souriant. Oh oui ma chère ! Et je me languis de voir vos terres et ce fameux village où vous vous approvisionnez en tissu. J’ai dans l’idée de me confectionner moi aussi une robe dans le style Bieffois, afin de me rappeler, une fois rentrée, de mon séjour chez vous.
Nous mangeâmes avec appétit, mes cousins en grande conversation avec les frères d’Abigaëlle et Lord Mathis. Je bus une gorgée de thé et m’essuyais délicatement les lèvres avec la serviette avant de me retourner vers Abigaëlle :
Et bien, dîtes moi tout ! Qu’allons-nous faire aujourd’hui ? Et aurons-nous la chance de vous avoir avec nous, Lady Bethany ? demandais-je à l’attention de la Dame de Boisdoré ?
Enfin une activité intéressante. Tous ces discours et mondanités commençaient à m’ennuyer et à avoir sérieusement raison de ma patience… maugréa Hugo.
Ainsi vois-tu ce que Ronald vit et va devoir vivre pour le restant de sa vie, lorsque Lord Norbert ne sera plus des nôtres. L’envies-tu toujours autant, cousin ? rétorquais-je, un brin espiègle.
Hugo me jeta un regard en biais, conscient des nombreuses fois, dans sa prime jeunesse, où il m’avait cassé les oreilles d’être né second et pas premier, de sa fratrie. Il finit par secouer la tête, conscient que j’avais raison. Je souris et n’ajoutais plus rien de plus, me contentant de tapoter son épaule, geste compatissant. Nous retrouvâmes dans la grande salle nos hôtes déjà tous attablés. Après nous être tous salués, je rejoignis Abigäelle et pris place sur le siège à sa droite. Je me laissais servir de thé au miel et remplissais mon assiette d’un œuf, de fruits et d’une tranche de brioche.
J’ai très bien dormi, merci. répondis-je en souriant. Oh oui ma chère ! Et je me languis de voir vos terres et ce fameux village où vous vous approvisionnez en tissu. J’ai dans l’idée de me confectionner moi aussi une robe dans le style Bieffois, afin de me rappeler, une fois rentrée, de mon séjour chez vous.
Nous mangeâmes avec appétit, mes cousins en grande conversation avec les frères d’Abigaëlle et Lord Mathis. Je bus une gorgée de thé et m’essuyais délicatement les lèvres avec la serviette avant de me retourner vers Abigaëlle :
Et bien, dîtes moi tout ! Qu’allons-nous faire aujourd’hui ? Et aurons-nous la chance de vous avoir avec nous, Lady Bethany ? demandais-je à l’attention de la Dame de Boisdoré ?
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Je souris, ravie de voir Lady Liane déjà si en forme dés le matin. C’est beau ! J’étais contente de ne pas être la seule d’aussi bonne humeur et aussi pleine d’énergie de bon matin. Je savais que je rendais folles, ou presque, les servantes à me lever aux aurores pour profiter du lever de soleil, assise tout au bord de ma fenêtre sans me soucier du vide. C’était fou, mais moi cela ne me dérangeait pas. Mais je savais que cela pouvait être impressionnant : surtout que ma chambre était dans une haute tour. Mais cela était mon affaire, pas celle des servantes, même si je savais qu’elles ne faisaient que s’inquiéter pour ma santé. C’était … mignon. Je supposais. L’enthousiasme de Lady Liane me faisait penser à celui d’une petite fille. Je m’arrêtais de manger pour lui répondre.
« Et bien dès que vous aurez finis de manger et de vous préparer nous irons en ville : la boutique est dans le village autour de notre château, nous pourrons même nous y rendre à pieds ! Je suis sûre que notre couturier saura vous proposer des modèles de robes qui vous plairont ! Et nous reviendrons pour le repas du midi avant de sceller nos chevaux pour une ballades. »
Ma mère déclara qu’elle viendrait avec nous ce matin, mais que malheureusement cet après-midi elle ne pouvait venir. Quelques petites choses à régler. Bien, je poserais mes questions plus tard. Le repas se finit bientôt et je laissais lady Liane se préparer en lui donnant rendez-vous dans le hall. Je profitais pour aller rapidement chercher une petite escorte, étant déjà prête, Farlen un chevalier de notre maison était prêt avec deux gardes. Il n’y avait pas de danger : les Rowan étaient appréciés de la population. Après tout : Andrew était plusieurs fois allé dans les champs pour aider les paysans. Il faisait beau avec un petit vent des plus agréables. Et la boutique du mercier était proche du château.
Je laissai ma mère faire la discussion avec Lady Liane pour profiter de la ballade dans la ville en regardant autour de moi. Les badauds nous saluaient et nous regardaient passer sans que le moindre geste de violence ne soit fait. Farlen ouvrit la porte et le mercier leva la tête et s’inclina profondément devant nous.
« Lady Bethany ! Lady Abigaëlle ! Lady inconnue ! C’est toujours un plaisir de vous voir ici ! Ethan ! Viens ! »
Je saluais le vendeur qui se pliait en quatre pour nous faire plaisir. Je me penchais pour murmurer à Lady Liane.
« Elian nous vend des tissus depuis des années. Ethan est son fils, vous ne trouverez pas meilleur tissu à des lieux à la ronde. »
Les deux marchants déroulaient déjà leur nouvelles teintes et leur plus beaux tissus nous invitant à venir voir. Je laissais Lady Liane regarder en première.
« Et bien dès que vous aurez finis de manger et de vous préparer nous irons en ville : la boutique est dans le village autour de notre château, nous pourrons même nous y rendre à pieds ! Je suis sûre que notre couturier saura vous proposer des modèles de robes qui vous plairont ! Et nous reviendrons pour le repas du midi avant de sceller nos chevaux pour une ballades. »
Ma mère déclara qu’elle viendrait avec nous ce matin, mais que malheureusement cet après-midi elle ne pouvait venir. Quelques petites choses à régler. Bien, je poserais mes questions plus tard. Le repas se finit bientôt et je laissais lady Liane se préparer en lui donnant rendez-vous dans le hall. Je profitais pour aller rapidement chercher une petite escorte, étant déjà prête, Farlen un chevalier de notre maison était prêt avec deux gardes. Il n’y avait pas de danger : les Rowan étaient appréciés de la population. Après tout : Andrew était plusieurs fois allé dans les champs pour aider les paysans. Il faisait beau avec un petit vent des plus agréables. Et la boutique du mercier était proche du château.
Je laissai ma mère faire la discussion avec Lady Liane pour profiter de la ballade dans la ville en regardant autour de moi. Les badauds nous saluaient et nous regardaient passer sans que le moindre geste de violence ne soit fait. Farlen ouvrit la porte et le mercier leva la tête et s’inclina profondément devant nous.
« Lady Bethany ! Lady Abigaëlle ! Lady inconnue ! C’est toujours un plaisir de vous voir ici ! Ethan ! Viens ! »
Je saluais le vendeur qui se pliait en quatre pour nous faire plaisir. Je me penchais pour murmurer à Lady Liane.
« Elian nous vend des tissus depuis des années. Ethan est son fils, vous ne trouverez pas meilleur tissu à des lieux à la ronde. »
Les deux marchants déroulaient déjà leur nouvelles teintes et leur plus beaux tissus nous invitant à venir voir. Je laissais Lady Liane regarder en première.
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La Halte Dorée
Je ne pouvais qu’approuver le programme prévu par notre jeune et charmante hôte. Je goûtais à quelque chose qui n’était pas jusqu’à être quotidien chez moi à Bel Accueil, mais disons coutumier ; le plaisir d’une journée oisive. Etait-ce un crime que de vouloir de temps en temps ne s’occuper que de soi ? A Bel Accueil, je m’arrangeais toujours pour avoir, ne serait-ce qu’une seule journée par Lune, du temps exclusivement pour MOI. Ce n’était pas toujours évident, une véritable galère même parfois, entre les responsabilités qui m’incombaient déjà et celles qui seraient un jour les miennes et qui m’obligeaient à passer souvent de longues heures en compagnie de père et de grand-père. Mais fort heureusement, Lady Abigaëlle raviva en moi ce sentiment d’oisiveté qu’apporte une journée radieuse entre repas, ballades et achats divers. Je la remerciais chaleureusement et finis mon petit-déjeuner. Lorsque nous eûmes toutes terminées, je remontais rapidement dans ma chambre pour me préparer pour cette journée puis rejoignais Lady Abigaëlle ainsi que sa charmante mère, Lady Bethany, dans le hall d’entrée. En sortant, je découvris qu’une petite escorte nous attendait, prête à partir et que nos chevaux étaient déjà sellés. Je me dirigeais vers ma jument et un garçon d’écurie m’aida à me mettre en selle. Une fois prête, un certain Ser Farlen ouvrit la voie et nous le suivîmes tous, conversant et riant.
Sentir le soleil réchauffé ma peau était un réel délice. Le soleil brillait aussi sur nos terres du Conflans, mais j’avais l’impression qu’il brillait avec plus d’ardeur sur les terres Bieffoises. Devant nous, le village était déjà en vu, très proche effectivement du château des Rowan. Le temps d’évoluer sur un petit chemin rocailleux et nous franchîmes les portes d’entrée du village. Là, nous mîmes pied à terre pour pouvoir plus facilement évoluer dans les rues et ruelles, nous approcher des échoppes et des stands du marché sur lesquels étaient vendus des ustensiles de cuisine, des salades et autres fruits et légumes, que du poisson ou du fromage. Aucune mouche ne voletait autour de ces deux derniers, ce qui laissait deviner de la grande fraîcheur des produits. Lady Bethany et moi-même discutions de tout et de rien, moi faisant quelque commentaire sur ce que je voyais et elle y répondant. Lady Abigaëlle était plus silencieuse mais saluait toujours élégamment ceux qui la saluait sur son passage. Je découvris que les Rowan étaient fort appréciés des villageois et habitants de leurs terres, ce qui ne fit qu’augmenter mon ressenti des plus positif quant à cette famille. Nous nous arrêtâmes un instant pour écouter une petite troupe se produisant sur la place du village. A la fin de leur représentation, je leur donnais un Dragon d’or pour leur si jolie et entraînante musique et suivis à nouveau mes accompagnatrices ainsi que Ser Farlen ; les restes de l’escorte étant restée à l’entrée du village avec nos montures. Ce dernier en vint à pousser la porte d’une échoppe qui semblait être une mercerie.
A l’intérieur, il régnait une douce atmosphère feutrée. Le parquet venait d’être vitrifier et les étagères n’étaient rien d’autre qu’un amoncellement de tissu de toutes les couleurs et de toutes les matières. Un homme vint à nous avec entrain et un rien d’extravagance. Bizarre celui-là, pensais-je, mais je n’en dis rien et le classais dans la catégorie des personnes extraverties et lunatiques. Peut-être était-ce sa profession qui voulait cela mais mon sourire qui n’avait pourtant pas quitté mon visage depuis notre départ du château, s’évanouit légèrement lorsqu’il ouvrit la bouche. Je conçois que sur ces terres, j’étais une parfaite étrangère, mais de là à me qualifier de Lady inconnue ?! L’imbécile… Je l’aurais envoyé croupir dans une de nos plus sombres cellules à Bel Accueil ou pire encore, aurait fait écorcher une partie de son corps. Qu’il ne me connaisse pas…soit, mais il y aurait eu d’autres façons de m’adresser la parole qu’en employant ces termes.
J’écoutais d’une oreille distraite les présentations d’Abigaëlle tant j’étais absorbée par mes mauvaises pensées. Une chance pour cet Ethan que j’apprécie tout particulièrement les Rowan, où je serais ressortie de sa mercerie sans le moindre mot ni achat et lui aurait créé une splendide réputation, malgré ses beaux tissus… Mais à la place, je lui dis d’un air égal, un brin sèche, sans me présenter au préalable. Si les Rowan le connaissent, c’est à eux de me présenter, en tant que leur invité :
Lady Abigaëlle me vante vos tissus…Ethan. Montrez-moi vos plus belles pièces, celles qui feront pâlir d’envie les Dames du Conflans lorsque je rentrerai chez moi…
Sentir le soleil réchauffé ma peau était un réel délice. Le soleil brillait aussi sur nos terres du Conflans, mais j’avais l’impression qu’il brillait avec plus d’ardeur sur les terres Bieffoises. Devant nous, le village était déjà en vu, très proche effectivement du château des Rowan. Le temps d’évoluer sur un petit chemin rocailleux et nous franchîmes les portes d’entrée du village. Là, nous mîmes pied à terre pour pouvoir plus facilement évoluer dans les rues et ruelles, nous approcher des échoppes et des stands du marché sur lesquels étaient vendus des ustensiles de cuisine, des salades et autres fruits et légumes, que du poisson ou du fromage. Aucune mouche ne voletait autour de ces deux derniers, ce qui laissait deviner de la grande fraîcheur des produits. Lady Bethany et moi-même discutions de tout et de rien, moi faisant quelque commentaire sur ce que je voyais et elle y répondant. Lady Abigaëlle était plus silencieuse mais saluait toujours élégamment ceux qui la saluait sur son passage. Je découvris que les Rowan étaient fort appréciés des villageois et habitants de leurs terres, ce qui ne fit qu’augmenter mon ressenti des plus positif quant à cette famille. Nous nous arrêtâmes un instant pour écouter une petite troupe se produisant sur la place du village. A la fin de leur représentation, je leur donnais un Dragon d’or pour leur si jolie et entraînante musique et suivis à nouveau mes accompagnatrices ainsi que Ser Farlen ; les restes de l’escorte étant restée à l’entrée du village avec nos montures. Ce dernier en vint à pousser la porte d’une échoppe qui semblait être une mercerie.
A l’intérieur, il régnait une douce atmosphère feutrée. Le parquet venait d’être vitrifier et les étagères n’étaient rien d’autre qu’un amoncellement de tissu de toutes les couleurs et de toutes les matières. Un homme vint à nous avec entrain et un rien d’extravagance. Bizarre celui-là, pensais-je, mais je n’en dis rien et le classais dans la catégorie des personnes extraverties et lunatiques. Peut-être était-ce sa profession qui voulait cela mais mon sourire qui n’avait pourtant pas quitté mon visage depuis notre départ du château, s’évanouit légèrement lorsqu’il ouvrit la bouche. Je conçois que sur ces terres, j’étais une parfaite étrangère, mais de là à me qualifier de Lady inconnue ?! L’imbécile… Je l’aurais envoyé croupir dans une de nos plus sombres cellules à Bel Accueil ou pire encore, aurait fait écorcher une partie de son corps. Qu’il ne me connaisse pas…soit, mais il y aurait eu d’autres façons de m’adresser la parole qu’en employant ces termes.
J’écoutais d’une oreille distraite les présentations d’Abigaëlle tant j’étais absorbée par mes mauvaises pensées. Une chance pour cet Ethan que j’apprécie tout particulièrement les Rowan, où je serais ressortie de sa mercerie sans le moindre mot ni achat et lui aurait créé une splendide réputation, malgré ses beaux tissus… Mais à la place, je lui dis d’un air égal, un brin sèche, sans me présenter au préalable. Si les Rowan le connaissent, c’est à eux de me présenter, en tant que leur invité :
Lady Abigaëlle me vante vos tissus…Ethan. Montrez-moi vos plus belles pièces, celles qui feront pâlir d’envie les Dames du Conflans lorsque je rentrerai chez moi…
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Je souris à Ethan qui semblait un peu surpris par Lady Liane alors que ma mère discutait avec son père. Je le rassurais et présentai la lady.
« Ethan, je vous présente Lady Liane. »
Il lui fit un sourire timide et s’inclina profondément devant elle avant de nous inviter à le suivre vers une table vide. Rapide il sortit plusieurs lourdes étoffes et les étendit avec habilités sur la table aux rayons du soleil. Les teintes étaient vives, joyeuses, et soutenues par des broderies somptueuses et particulièrement détaillées. Il inclina de nouveau la tête vers Lady Liane avant d’expliquer.
« Voici nos toutes dernières étoffes. Vous ne les trouverez nulles part ailleurs, et avec ça, nulle doute que tous les regards seront attirés par vous. Et bien des dames, si ce n’est toutes, vous environs pour porter des tenues faîtes en ce tissu. »
Je tendis la main et il déroula plus avant le tissu pour que je le tâte. L’étoffe était plus que de qualité, soigneusement tissé elle était exempte de tout défaut. Il y avait plusieurs teinte du même modèle, rouge sombre, violet profond, bleu tendre, vert doux… Je sentis le regard de ma mère dans mon dos et je la regardais.
« Abigaëlle, je t’interdis le bleu ! Tu ne vas bientôt avoir que du bleue. »
Je fis une petite grimace coupable et souris, j’adorais le bleu, j’avais beaucoup de robes en cette teinte, et ma mère en avait un peu marre, ce que je pouvais comprendre. Ethan sourit et secoua la tête. Je savais qu’il allait obéir à ma mère. Il n’allait pas du tout me vendre du bleu. Je haussais les épaules et il sortit quatre nouveaux tissus dont deux qui attira mon attention, d’un violet sombre rehaussait de broderies rose pâle et un argenté avec des motifs floraux. Il était magnifique, et tout autant de bonne qualité que les autres. Ethan fit apparaître entre ses mains des rubans et je ris. Ethan avait l’habitude de faire des tours de magies pour impressionner les clients. Il étendit les rubans près de tissus et sourit avant de revenir vers Lady Liane
« Vous souhaitez voir quelque chose de particuliers Lady Liane ? Une teinte ? Un motif ? Une matière ? »
Ethan était plus calme que son père, et je le trouvais meilleur vendeur que lui. Ma mère restait d’ailleurs avec lui et examinait un tissus d’un beau rouge tirant sur le rose. Je reviens vers Lady Liane et Ethan qui plongea la main dans sa manche pour sortir un long ruban verts sombre qu’il posa sur la table avant de disparaître entre les étagères pour chercher un tissu particulier. Je reviens vers Lady Liane
« Que pensez-vous des tissu pour l’instant ? L’un vous a plus taper dans l’œil que d’autre ? »
« Ethan, je vous présente Lady Liane. »
Il lui fit un sourire timide et s’inclina profondément devant elle avant de nous inviter à le suivre vers une table vide. Rapide il sortit plusieurs lourdes étoffes et les étendit avec habilités sur la table aux rayons du soleil. Les teintes étaient vives, joyeuses, et soutenues par des broderies somptueuses et particulièrement détaillées. Il inclina de nouveau la tête vers Lady Liane avant d’expliquer.
« Voici nos toutes dernières étoffes. Vous ne les trouverez nulles part ailleurs, et avec ça, nulle doute que tous les regards seront attirés par vous. Et bien des dames, si ce n’est toutes, vous environs pour porter des tenues faîtes en ce tissu. »
Je tendis la main et il déroula plus avant le tissu pour que je le tâte. L’étoffe était plus que de qualité, soigneusement tissé elle était exempte de tout défaut. Il y avait plusieurs teinte du même modèle, rouge sombre, violet profond, bleu tendre, vert doux… Je sentis le regard de ma mère dans mon dos et je la regardais.
« Abigaëlle, je t’interdis le bleu ! Tu ne vas bientôt avoir que du bleue. »
Je fis une petite grimace coupable et souris, j’adorais le bleu, j’avais beaucoup de robes en cette teinte, et ma mère en avait un peu marre, ce que je pouvais comprendre. Ethan sourit et secoua la tête. Je savais qu’il allait obéir à ma mère. Il n’allait pas du tout me vendre du bleu. Je haussais les épaules et il sortit quatre nouveaux tissus dont deux qui attira mon attention, d’un violet sombre rehaussait de broderies rose pâle et un argenté avec des motifs floraux. Il était magnifique, et tout autant de bonne qualité que les autres. Ethan fit apparaître entre ses mains des rubans et je ris. Ethan avait l’habitude de faire des tours de magies pour impressionner les clients. Il étendit les rubans près de tissus et sourit avant de revenir vers Lady Liane
« Vous souhaitez voir quelque chose de particuliers Lady Liane ? Une teinte ? Un motif ? Une matière ? »
Ethan était plus calme que son père, et je le trouvais meilleur vendeur que lui. Ma mère restait d’ailleurs avec lui et examinait un tissus d’un beau rouge tirant sur le rose. Je reviens vers Lady Liane et Ethan qui plongea la main dans sa manche pour sortir un long ruban verts sombre qu’il posa sur la table avant de disparaître entre les étagères pour chercher un tissu particulier. Je reviens vers Lady Liane
« Que pensez-vous des tissu pour l’instant ? L’un vous a plus taper dans l’œil que d’autre ? »
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La Halte Dorée
Cet « Ethan » se rattrapa grâce aux présentations de Lady Abigaëlle. Il avait de la chance ; son échoppe était merveilleusement bien achalandée. Si cela n’avait pas été le cas, je serais ressorti immédiatement, eu égard à mes hôtes ou pas. J’inclinais donc très légèrement la tête en réponse à sa profonde inclinaison et, pinçant les lèvres en une moue appréciatrice, je dévorais des yeux le tissu qu’il venait d’étendre sur la table devant nous. Je n’avais en effet jamais vu pareille étoffe. Dans les villages jouxtant Bel Accueil, Atranta et même Salvemer, où j’avais l’habitude d’aller avec mère, il y a bien évidemment des merciers et tailleurs de qualité, mais une étoffe comme celle-ci…Je ne l’avais pas encore touché mais je savais qu’elle serait parfaite en tout point d’un simple regard. Lady Abigaëlle, elle, ne se priva pas d’approcher la main et d’en toucher la matière. Je me retournais vers Lady Bethany et ris légèrement à sa remarque :
Ainsi dont vous aimez le bleu Lady Abigaëlle ? C’est une couleur ravissante en effet et pour la défense de votre fille, Lady Bethany, dis-je en me retournant vers elle, le bleu se marie magnifiquement au teint de votre fille.
Je me retournais vers Lady Abigaëlle et lui fis un petit clin d’œil complice. J’approchais à mon tour la main et, après avoir enlevé mon gant, caressais l’étoffe avec délice. Il m’en faut… pensais-je. J’étais tant absorbée par cette merveille que je ne remarquais même pas le petit tour de magie d’Ethan. Seul le rire d’Abigaëlle attira mon attention. Ne sachant pourquoi elle riait, je me contentais de sourire et de répondre à l’un comme à l’autre :
Lady Abigaëlle avait raison lorsqu’elle m’a vanté la qualité de vos étoffes. Votre boutique n’a pas son pareil au Conflans d’où je viens ! Je prendrais une paire de ruban blanc et une paire bleue pour mes sœurs. Une paire de gant pour ma mère également.
Mon regard vagabonda sur les étagères à la recharge d’un tissu plus sombre.
Avez-vous un tissu dans les tons pourpres ou violets ? Ce sont là des couleurs que je n’ai pas dans ma garde-robe et cela constituerait un très beau souvenir lorsque je serais de retour chez moi et que j’enverrais ce tissu pour en confectionner une robe à ma mesure…Si vous n’en avez pas, ce bleu est magnifique et contrairement à ma chère Lady Abigaëlle, le bleu est rare dans mes robes !
Mes yeux pétillaient d’envie et d’impatience. J’avais l’impression d’être à nouveau une jeune fille ayant à peine fleurie et découvrant les parures des femmes d’âge adulte pour la première fois.
Ainsi dont vous aimez le bleu Lady Abigaëlle ? C’est une couleur ravissante en effet et pour la défense de votre fille, Lady Bethany, dis-je en me retournant vers elle, le bleu se marie magnifiquement au teint de votre fille.
Je me retournais vers Lady Abigaëlle et lui fis un petit clin d’œil complice. J’approchais à mon tour la main et, après avoir enlevé mon gant, caressais l’étoffe avec délice. Il m’en faut… pensais-je. J’étais tant absorbée par cette merveille que je ne remarquais même pas le petit tour de magie d’Ethan. Seul le rire d’Abigaëlle attira mon attention. Ne sachant pourquoi elle riait, je me contentais de sourire et de répondre à l’un comme à l’autre :
Lady Abigaëlle avait raison lorsqu’elle m’a vanté la qualité de vos étoffes. Votre boutique n’a pas son pareil au Conflans d’où je viens ! Je prendrais une paire de ruban blanc et une paire bleue pour mes sœurs. Une paire de gant pour ma mère également.
Mon regard vagabonda sur les étagères à la recharge d’un tissu plus sombre.
Avez-vous un tissu dans les tons pourpres ou violets ? Ce sont là des couleurs que je n’ai pas dans ma garde-robe et cela constituerait un très beau souvenir lorsque je serais de retour chez moi et que j’enverrais ce tissu pour en confectionner une robe à ma mesure…Si vous n’en avez pas, ce bleu est magnifique et contrairement à ma chère Lady Abigaëlle, le bleu est rare dans mes robes !
Mes yeux pétillaient d’envie et d’impatience. J’avais l’impression d’être à nouveau une jeune fille ayant à peine fleurie et découvrant les parures des femmes d’âge adulte pour la première fois.
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Je fis un petit sourire gêné en hochant la tête. J’adorais le bleue et Andrew adorait me voir en porter. J’avais toute la gamme du bleue dans mes armoires. Je rougis au compliments de Lady Liane et ma mère rit en secouant la tête avant de replonger dans sa discussion avec Elian. Du coin de l’œil je regardais lady Liane qui tombait lentement en adoration devant le tissu qu’Ethan avait déroulé pour lui montrer et un petit sourire étira ses lèvres. Il sentait le cœur de notre invitée chanceler au milieu de ses magnifiques tissus, je ne pouvais que la comprendre après tout ! Leste, il s’inclina et disparu chercher les rubans demandé ainsi que plusieurs pairs de gants. Il voulait la faire craquer. Et il y réussissait avec brio. Il s’inclina à nouveau un petit sourire aux lèvres.
« Tout pour vous satisfaire madame ! Je vais vous ramener notre plus beau violet ! »
Je souris à nouveau et regardais avec envie le tissu bleu. Je n’avais pas cette teinte ! Je me mordillais les joues avant de regarder Lady Liane et de rire doucement. Elle avait le même air que moi : un air de petite fille qui souhaitait tout prendre dans la boutique. Je lui fis à mon tour un clin d’œil amusé.
« Ces beaux tissus nous font toutes et tous perdre la tête ! »
Ethan revient avec un magnifique tissu. D’un pourpre profond il était rehaussé de fines et élégantes broderies d’ors qui courraient sur le tissu. Il scintillait légèrement à la lumière. Il était absolument magnifique. Ethan se pencha un peu vers lady Liane.
« Nous avons le même avec des broderies d’argent si vous le voulez. J’ai également des rubans assortis ou en teintes plus clairs pour mettre dans vos cheveux. Lady Abigaëlle, je pense qu’il vous faut de nouveau rubans également ! Mis à part du bleue … une teinte particulière ?
- Oh… Et bien… je dois avouer que ce pourpre est sublime et qu’il me donne bien envie ! »
Ethan sourit et hocha la tête, il revient vers Lad Liane. Connaissant un peu ce jeune vendeur je savais ce qu’il voulait : faire perdre la tête à Lady Liane et qu’elle lui prenne plus de tissu qu’elle ne pourrait jamais en utiliser pour faire des robes. Et j’étais presque sûre qu’il y parviendrait sans difficulté !
« Nous avons également des tissus bleus et violets, si vous souhaitez les voir lady Liane, je me ferais un plaisir de vous les sortir. Nous avons aussi des tissus fantaisie pour les jeunes enfants et les jeunes lady. »
Il allait finir par lui sortir le moindre fragment de tissu de la boutique.
« Tout pour vous satisfaire madame ! Je vais vous ramener notre plus beau violet ! »
Je souris à nouveau et regardais avec envie le tissu bleu. Je n’avais pas cette teinte ! Je me mordillais les joues avant de regarder Lady Liane et de rire doucement. Elle avait le même air que moi : un air de petite fille qui souhaitait tout prendre dans la boutique. Je lui fis à mon tour un clin d’œil amusé.
« Ces beaux tissus nous font toutes et tous perdre la tête ! »
Ethan revient avec un magnifique tissu. D’un pourpre profond il était rehaussé de fines et élégantes broderies d’ors qui courraient sur le tissu. Il scintillait légèrement à la lumière. Il était absolument magnifique. Ethan se pencha un peu vers lady Liane.
« Nous avons le même avec des broderies d’argent si vous le voulez. J’ai également des rubans assortis ou en teintes plus clairs pour mettre dans vos cheveux. Lady Abigaëlle, je pense qu’il vous faut de nouveau rubans également ! Mis à part du bleue … une teinte particulière ?
- Oh… Et bien… je dois avouer que ce pourpre est sublime et qu’il me donne bien envie ! »
Ethan sourit et hocha la tête, il revient vers Lad Liane. Connaissant un peu ce jeune vendeur je savais ce qu’il voulait : faire perdre la tête à Lady Liane et qu’elle lui prenne plus de tissu qu’elle ne pourrait jamais en utiliser pour faire des robes. Et j’étais presque sûre qu’il y parviendrait sans difficulté !
« Nous avons également des tissus bleus et violets, si vous souhaitez les voir lady Liane, je me ferais un plaisir de vous les sortir. Nous avons aussi des tissus fantaisie pour les jeunes enfants et les jeunes lady. »
Il allait finir par lui sortir le moindre fragment de tissu de la boutique.
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La Halte Dorée
Je ne savais plus où donner de la tête. Tous ces tissus, ces étoffes, aux reflets plus beaux et chatoyants les uns que les autres ! Comment se pouvait-il qu’un tel commerçant ne soit pas à la capitale ?! Nul doute que les dames de la cour s’arracheraient toutes ses services pour être la plus belle et la plus élégante. Les dames du Bief et de Boisdoré ont bien de la chance…
Lorsqu’il revint avec un énorme rouleau de tissu pourpre aux broderies et fines rayures d’or, j’eus d’abord une petite moue déçue. J’avais demandé violet…pas pourpre…. Mais je n’étais pas d’humeur à faire part à voix haute de ma déception tant ce qu’Ethan avait ramené était magnifique. L’expression de mon visage devait être amusante à en croire le petit rire et le clin d’œil de ma jeune accompagnatrice. Je pouffais de rire avant de lui répondre à voix basse :
Il y a de quoi, en effet ! Vous êtes bien chanceuses d’avoir un tel marchand si proche de votre domaine !
Je n’écoutais que d’une oreille distraite la petite conversation entre Ethan et Lady Abigaëlle, car je réfléchissais à mes dépenses. Notre séjour dans le Bief était loin d’être terminé et notre argent devait subvenir avant tout à notre hébergement et à nos repas. Sans parler du peu de place dont nous disposions dans nos malles, déjà bien chargées par nos effets personnels et vêtements de rechange. Je laissais échapper un long soupir de déception et de frustration, car je commençais à entr’apercevoir le chemin où me conduisait ma réflexion.
Je dois reconnaître que je n’ai jamais vu pareille mercerie. Vous feriez fureur et fortune à la cour. Mais je ne vais hélas pas pouvoir prendre toutes ces belles choses que vous me proposez…Croyez-moi, c’est à contrecœur que je vous dis cela. Mais je suis ici avec mes cousins et pour un moment encore. Ce n’est pas qu’un séjour de loisir et de découverte, mais également diplomatique et je ne peux pas me permettre de dilapider nos fonds pour notre séjour ainsi, aussi merveilleuses soient votre marchandise.
J’étais énormément déçue, mais il me fallait être réaliste et prudente.
Je vous prendrais néanmoins deux paires de ces ravissants gants en cuir noir que j’ai vu en entrant dans votre mercerie, et ces rubans bleus qui ont l’air de plaire à ma chère amie. L’une de mes sœurs en raffole également. dis-je en souriant légèrement en pensant à Rhialta. Je ne prenais rien à Emphyria, car elle était encore bien trop jeune pour avoir des produits d’une telle qualité, sans parler du fait qu’elle passait son temps à perdre ses affaires… Les gants seront pour ma mère et moi.
Et vous ? Vous allez succomber à la tentation, Lady Abigaëlle ?
Lorsqu’il revint avec un énorme rouleau de tissu pourpre aux broderies et fines rayures d’or, j’eus d’abord une petite moue déçue. J’avais demandé violet…pas pourpre…. Mais je n’étais pas d’humeur à faire part à voix haute de ma déception tant ce qu’Ethan avait ramené était magnifique. L’expression de mon visage devait être amusante à en croire le petit rire et le clin d’œil de ma jeune accompagnatrice. Je pouffais de rire avant de lui répondre à voix basse :
Il y a de quoi, en effet ! Vous êtes bien chanceuses d’avoir un tel marchand si proche de votre domaine !
Je n’écoutais que d’une oreille distraite la petite conversation entre Ethan et Lady Abigaëlle, car je réfléchissais à mes dépenses. Notre séjour dans le Bief était loin d’être terminé et notre argent devait subvenir avant tout à notre hébergement et à nos repas. Sans parler du peu de place dont nous disposions dans nos malles, déjà bien chargées par nos effets personnels et vêtements de rechange. Je laissais échapper un long soupir de déception et de frustration, car je commençais à entr’apercevoir le chemin où me conduisait ma réflexion.
Je dois reconnaître que je n’ai jamais vu pareille mercerie. Vous feriez fureur et fortune à la cour. Mais je ne vais hélas pas pouvoir prendre toutes ces belles choses que vous me proposez…Croyez-moi, c’est à contrecœur que je vous dis cela. Mais je suis ici avec mes cousins et pour un moment encore. Ce n’est pas qu’un séjour de loisir et de découverte, mais également diplomatique et je ne peux pas me permettre de dilapider nos fonds pour notre séjour ainsi, aussi merveilleuses soient votre marchandise.
J’étais énormément déçue, mais il me fallait être réaliste et prudente.
Je vous prendrais néanmoins deux paires de ces ravissants gants en cuir noir que j’ai vu en entrant dans votre mercerie, et ces rubans bleus qui ont l’air de plaire à ma chère amie. L’une de mes sœurs en raffole également. dis-je en souriant légèrement en pensant à Rhialta. Je ne prenais rien à Emphyria, car elle était encore bien trop jeune pour avoir des produits d’une telle qualité, sans parler du fait qu’elle passait son temps à perdre ses affaires… Les gants seront pour ma mère et moi.
Et vous ? Vous allez succomber à la tentation, Lady Abigaëlle ?
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Nous avions l’air de deux enfants dans un magasin de bonbons où tout était gratuit. Même si là ce n’était pas du tout le cas. Enfin ! Nous étions deux amies entrain de faire des folies comme deux petites enfants. Je fis un grand sourire avant de pouffer en retour et de hocher la tête. Une chance ? Oh que oui ! Je n’avais vu aucun autre marchand avec de tel tissu. Et il était hors de question de le laisser partir, mais je crois qu’il n’en avait nullement l’attention.
« Oui ! Nous avons une chance incroyable ! Je n’ai vu de tel tissu nul part ailleurs ! »
Et j’en étais plus qu’heureuse ! C’était aussi l’un des trésors de nos terres et je crois que le jour où je partirais je passerais souvent commande auprès de lui pour ne pas perdre ses talents de créateur de tissu. Je vis le visage de Lady Liane se fermer quelque peu. Elian s’inclina profondément face à ses compliments un petit sourire modeste aux lèvres. Je vis dans sa tête les rouages de la réflexions se mettre en branlent. Il emballa prestement la commande de Lady Liane et sourit
« Mais… nous pouvons aussi vous porter tout cela directement à Bel Accueil ! Il nous arrive de livrer nos tissus lors de commandes spéciales venant de lady du Bief ! Cela serait un honneur pour nous que nos humbles tissus soient également porté dans le Conflan ! Et puis… nous ne partirons pas de Boisdorés, à la Cours nous n’aurions pas toutes les plus belles sources d’inspirations que nous avons ici. »
Je détournais les yeux quand il leva les siens sur moi. J’observais avec soin les beaux tissus et les beaux rubans que je voyais en me mordillant les joues. Je savais très bien que j’allais craquer et Elian attendait le moindre de mes désirs pour le combler. Je souris à Lady Liane.
« J’ai la malchance de bien souvent perdre mes rubans quand je chevauche, en particulier avec Andrew. Et vous avez bien vu toutes les merveilles qu’il y a ici, alors… Le tissu violet et argent s’il vous plaît ! »
Elian sortit le lourd tissu et attrapa de son autre main quelques longs rubans d’une teinte légèrement différente et les apporta sur la table. Il sortit également un long ruban représentant de longues vrilles fleuries. Juste assez longs pour mes cheveux… Je prenais toujours la même longueur. Je hochais la tête et il fit un fin sourire
« Modèle unique. Vous n’en trouverez nullement un autre pareil sur toute cette terre et même les autres ! »
Je secouais la tête en souriant avant de le saisir délicatement entre mes doigts et de l’observer avec attention avant de le tendre à Lady Liane pour qu’elle l’examine. Je fis signe à nouveau à Elian pour qu’il prépare le tissu pour une nouvelle robe. Il obéit aussitôt. Ma mère avait prit un tissu, mais il était déjà emballé, je me demandais bien ce qu’elle avait prit, mais je crois que je ne le saurais que lorsqu’elle s’en serait fait une robe !
« Oui ! Nous avons une chance incroyable ! Je n’ai vu de tel tissu nul part ailleurs ! »
Et j’en étais plus qu’heureuse ! C’était aussi l’un des trésors de nos terres et je crois que le jour où je partirais je passerais souvent commande auprès de lui pour ne pas perdre ses talents de créateur de tissu. Je vis le visage de Lady Liane se fermer quelque peu. Elian s’inclina profondément face à ses compliments un petit sourire modeste aux lèvres. Je vis dans sa tête les rouages de la réflexions se mettre en branlent. Il emballa prestement la commande de Lady Liane et sourit
« Mais… nous pouvons aussi vous porter tout cela directement à Bel Accueil ! Il nous arrive de livrer nos tissus lors de commandes spéciales venant de lady du Bief ! Cela serait un honneur pour nous que nos humbles tissus soient également porté dans le Conflan ! Et puis… nous ne partirons pas de Boisdorés, à la Cours nous n’aurions pas toutes les plus belles sources d’inspirations que nous avons ici. »
Je détournais les yeux quand il leva les siens sur moi. J’observais avec soin les beaux tissus et les beaux rubans que je voyais en me mordillant les joues. Je savais très bien que j’allais craquer et Elian attendait le moindre de mes désirs pour le combler. Je souris à Lady Liane.
« J’ai la malchance de bien souvent perdre mes rubans quand je chevauche, en particulier avec Andrew. Et vous avez bien vu toutes les merveilles qu’il y a ici, alors… Le tissu violet et argent s’il vous plaît ! »
Elian sortit le lourd tissu et attrapa de son autre main quelques longs rubans d’une teinte légèrement différente et les apporta sur la table. Il sortit également un long ruban représentant de longues vrilles fleuries. Juste assez longs pour mes cheveux… Je prenais toujours la même longueur. Je hochais la tête et il fit un fin sourire
« Modèle unique. Vous n’en trouverez nullement un autre pareil sur toute cette terre et même les autres ! »
Je secouais la tête en souriant avant de le saisir délicatement entre mes doigts et de l’observer avec attention avant de le tendre à Lady Liane pour qu’elle l’examine. Je fis signe à nouveau à Elian pour qu’il prépare le tissu pour une nouvelle robe. Il obéit aussitôt. Ma mère avait prit un tissu, mais il était déjà emballé, je me demandais bien ce qu’elle avait prit, mais je crois que je ne le saurais que lorsqu’elle s’en serait fait une robe !
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La Halte Dorée
Cet Ethan était vraiment à l’aise dans son métier de commerçant. Il savait y faire dans l’art de faire craquer les femmes sur ses beaux tissus…Mais cela ne marcherait pas avec moi. Je souris aimablement et poliment à sa proposition mais pensais volontiers que le souci était bien moins dans la livraison que de la dépense d’argent dans des choses frivoles et futiles comme qualifiait tout ceci mon grand-père, peu commode en ce qui concernait les toilettes des dames. Je répétais donc ma commande, essayant de me montrer aussi patiente que possible, par égard à mes si charmantes et accueillantes hôtesses :
Les gants en cuir noir et les rubans bleus ; ceux qui sont au goût de Lady Abigaëlle. Ce sera tout.
J’aurais aimé me ramener de quoi confectionner une robe, mais toute maison importante du Conflans que nous étions, nos ressources étaient loin d’être illimitées. Plus encore étaient celles que nous avions, Hugo, Ellery et moi, à notre disposition pour notre séjour dans le Bief… Je m’empressais toutefois d’ajouter pour atténuer mes propos :
Mais rassurez-vous, je vanterai la qualité exceptionnelle de vos produits à mes connaissances. Et qui sait, un jour prochain, je reviendrais visiter la famille Rowan ou vous enverrais-je certaines de ces mêmes connaissances s’approvisionner chez vous ? Vos tissus seront vus dans notre belle région ; j’en suis persuadée. finit-je par un sourire exquis.
Il obtempéra, m’emballant gants et rubans dans un même paquet pendant que j’admirais le ruban qu’allait acheter Abigaëlle, la lumière du jour s’y reflétant avec une douce beauté. Lorsque mon paquet fut prêt et celui de Lady Bethany également, ce fut au tour de Lady Abigaëlle d’être servit. Je déambulais dans la mercerie, mon paquet dans les mains, admirant les étoffes des yeux et ne résistant pas à en toucher certaines. Lorsque nous fûmes toutes prêtes à partir, je remerciais poliment Ethan pour ses services et conseils, payais ce que je lui devais et nous quittâmes ce lieu hors du temps. Et visiblement, le temps, lui, avait continué de défiler pendant notre halte dans la mercerie d’Ethan. Dehors, le soleil était déjà à son zénith ; il devait être un peu plus de midi et nous n’avions pas encore déjeuné.
Nous décidâmes de manger à l’auberge du village, où une excellente cuisine et de l’excellent vin nous furent servis. Il était plaisant de passer du temps en compagnie de gens si charmants. J’aimais la conversation de Lady Bethany et la présence de Lady Abigaëlle. Le seul fait qu’elle soit là avait le pouvoir d’embellir la plus grise des journées. Même nos accompagnateurs étaient éloquents et j’appréciais beaucoup les entendre parler de leurs aventures et anecdotes. Le déjeuner terminé, nous recherchions nos montures et partions pour notre promenade sur les terres Rowan tel que le prévoyait notre programme de la journée. Le temps était clément, le soleil radieux. Il faisait presque chaud et j’appréciais la façon dont le soleil réchauffait doucement la peau sans la brûler. Je fermais un peu les yeux tout en me laissant bercer par le pas de mon cheval puis je les rouvris et engageais la conversation :
Nous avons convenu avec mes cousins de partir poursuivre notre voyage demain matin. Nous ne voulons abuser de votre hospitalité trop longtemps, si agréable soit-elle. Mais quoi qu’il en soit, j’en reviendrais presque à remercier les Dieux d’avoir gâté le temps hier et nous forcer à faire halte chez vous. Sans cela, nous ne nous serions peut-être pas rencontrés.
Je souris à mes deux accompagnatrices avant de reprendre, à voix plus basse à l’attention de Lady Abigaëlle qui chevauchait sur ma droite :
Vous avez su charmer mon cousin, ma chère. C’est la première fois que je le vois si troublé par une femme. D’ordinaire, il ne jure que par l’épée et les joutes. Or, un simple regard et un sourire hier soir l’ont métamorphosé. Si nous nous connaissions mieux, je murmurerais votre nom et le nom de votre maison aux oreilles de mon grand-oncle, Lord Norbert Vance, le père de Ser Ellery…, commentais-je subtilement afin d’en savoir un peu plus sur elle…
Les gants en cuir noir et les rubans bleus ; ceux qui sont au goût de Lady Abigaëlle. Ce sera tout.
J’aurais aimé me ramener de quoi confectionner une robe, mais toute maison importante du Conflans que nous étions, nos ressources étaient loin d’être illimitées. Plus encore étaient celles que nous avions, Hugo, Ellery et moi, à notre disposition pour notre séjour dans le Bief… Je m’empressais toutefois d’ajouter pour atténuer mes propos :
Mais rassurez-vous, je vanterai la qualité exceptionnelle de vos produits à mes connaissances. Et qui sait, un jour prochain, je reviendrais visiter la famille Rowan ou vous enverrais-je certaines de ces mêmes connaissances s’approvisionner chez vous ? Vos tissus seront vus dans notre belle région ; j’en suis persuadée. finit-je par un sourire exquis.
Il obtempéra, m’emballant gants et rubans dans un même paquet pendant que j’admirais le ruban qu’allait acheter Abigaëlle, la lumière du jour s’y reflétant avec une douce beauté. Lorsque mon paquet fut prêt et celui de Lady Bethany également, ce fut au tour de Lady Abigaëlle d’être servit. Je déambulais dans la mercerie, mon paquet dans les mains, admirant les étoffes des yeux et ne résistant pas à en toucher certaines. Lorsque nous fûmes toutes prêtes à partir, je remerciais poliment Ethan pour ses services et conseils, payais ce que je lui devais et nous quittâmes ce lieu hors du temps. Et visiblement, le temps, lui, avait continué de défiler pendant notre halte dans la mercerie d’Ethan. Dehors, le soleil était déjà à son zénith ; il devait être un peu plus de midi et nous n’avions pas encore déjeuné.
Nous décidâmes de manger à l’auberge du village, où une excellente cuisine et de l’excellent vin nous furent servis. Il était plaisant de passer du temps en compagnie de gens si charmants. J’aimais la conversation de Lady Bethany et la présence de Lady Abigaëlle. Le seul fait qu’elle soit là avait le pouvoir d’embellir la plus grise des journées. Même nos accompagnateurs étaient éloquents et j’appréciais beaucoup les entendre parler de leurs aventures et anecdotes. Le déjeuner terminé, nous recherchions nos montures et partions pour notre promenade sur les terres Rowan tel que le prévoyait notre programme de la journée. Le temps était clément, le soleil radieux. Il faisait presque chaud et j’appréciais la façon dont le soleil réchauffait doucement la peau sans la brûler. Je fermais un peu les yeux tout en me laissant bercer par le pas de mon cheval puis je les rouvris et engageais la conversation :
Nous avons convenu avec mes cousins de partir poursuivre notre voyage demain matin. Nous ne voulons abuser de votre hospitalité trop longtemps, si agréable soit-elle. Mais quoi qu’il en soit, j’en reviendrais presque à remercier les Dieux d’avoir gâté le temps hier et nous forcer à faire halte chez vous. Sans cela, nous ne nous serions peut-être pas rencontrés.
Je souris à mes deux accompagnatrices avant de reprendre, à voix plus basse à l’attention de Lady Abigaëlle qui chevauchait sur ma droite :
Vous avez su charmer mon cousin, ma chère. C’est la première fois que je le vois si troublé par une femme. D’ordinaire, il ne jure que par l’épée et les joutes. Or, un simple regard et un sourire hier soir l’ont métamorphosé. Si nous nous connaissions mieux, je murmurerais votre nom et le nom de votre maison aux oreilles de mon grand-oncle, Lord Norbert Vance, le père de Ser Ellery…, commentais-je subtilement afin d’en savoir un peu plus sur elle…
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Nos achats réglés Ethan et Elian nous saluèrent et nous remercièrent avec effusion. Je fis couler le ruban qu’on m’avait offert entre mes doigts avant de le glisser dans un endroit où j’étais sûre de ne pas le perdre. Je me refusais de le perdre, il était magnifique ! Le soleil était déjà bien haut et il était hors de question de rentrer au château pour manger, les auberges de la ville avaient d’excellents cuisiniers. Nous nous installions donc et je repas fus fort joyeux et fort délicieux. Nos protecteurs se plaisaient à conter anecdotes et récits. Je participais parfois à la conversation, préférant cependant plus écouter que conter à mon tour.
Je me mis en scelle avec plaisir pour la balade de l’après-midi, heureuse comme à chaque fois lorsque je chevauchais. Même si ma placide jument n’était pas réellement ce que je recherchais. Je préférais chevaucher l’étalon fougueux de mon frère, mais bon ! On fait avec ce qu’on a sous la main. La ballade était calme, pour faire découvrir les terres de notre maison à lady Liane. Je préférais les parcourir au galop avec mon frère. Mais les retrouver au pas était tout aussi agréable. Je souris à Lady Liane avant de faire une petite moue déçue en apprenant qu’elle partait le lendemain avec ses cousins. Quel dommage ! Je fis une petite moue déçue, mais ma mère affirma joyeusement qu’elle avait été ravie de leur visite et qu’ils pouvaient revenir quand ils le souhaitaient. Je remerciais les dieux avec ma mère de la rencontre qu’avait permit le mauvais temps.
Je soutiens le regard de Lady Liane avant de me sentir rougir face à ce qu’elle me disait. Oh ! J’avais… séduis sans le vouloir Ser Ellery ? Je réfléchis un instant avant de sourire avec quelques gênes. Ser Ellery était un homme charmant et agréable, de plus les Vance était une bonne famille. Je baissai les yeux avant de les relever vers Lady Liane les joues rouges de ce qu’elle venait de me dire.
« Oh ! Et bien… Je me ferais grand plaisir de correspondre avec vous durant votre voyage ! Ser Ellery est quelqu’un de très agréable, même si je n’ai guère entendu le son de sa voix. »
Je ne pensais pas pouvoir charmer un homme sans réellement faire jouer mes charmes pour obtenir son cœur. Celui la. Je l’avais obtenu sans le vouloir. Si pour ma part partir dans le Conflans n’était pas forcément quelque chose qui me répugnait, mon père ne serait sans doute pas du même avis. Il était assez… difficile au sujet l’éventuel prétendant. Ni même que le père d’Ellery soit d’accord pour me fiancer à lui. Je tournais le regard vers ma mère.
« En voilà une également à qui vous devriez glisser un mot à l’oreille. Au vu de son regard sur Ser Ellery… »
Je ne m’imaginais pas du tout une quelconque idylle avec Ser Ellery : rien n’était décidé, rien n’était sûr. De plus : je ne connaissais absolument rien du jeune homme qui avait à peine oser parler avec moi. Mais cette idée me plaisait bien. J’entendis des bruits et me tournai en voyant un cavalier blonds galoper vers moi. Andrew. Il s’inclina devant lady Liane et nous sourit. Il nous informa que le groupe de chasse n’était pas loin. J’interrogeais lady Liane.
« Voulez-vous aller les rejoindre ? Un petit galop ne ferait pas de mal à nos montures ! »
Mon frère me fit un clin d’œil et tapota l’encolure de sa monture, près à nous servir de guide.
Je me mis en scelle avec plaisir pour la balade de l’après-midi, heureuse comme à chaque fois lorsque je chevauchais. Même si ma placide jument n’était pas réellement ce que je recherchais. Je préférais chevaucher l’étalon fougueux de mon frère, mais bon ! On fait avec ce qu’on a sous la main. La ballade était calme, pour faire découvrir les terres de notre maison à lady Liane. Je préférais les parcourir au galop avec mon frère. Mais les retrouver au pas était tout aussi agréable. Je souris à Lady Liane avant de faire une petite moue déçue en apprenant qu’elle partait le lendemain avec ses cousins. Quel dommage ! Je fis une petite moue déçue, mais ma mère affirma joyeusement qu’elle avait été ravie de leur visite et qu’ils pouvaient revenir quand ils le souhaitaient. Je remerciais les dieux avec ma mère de la rencontre qu’avait permit le mauvais temps.
Je soutiens le regard de Lady Liane avant de me sentir rougir face à ce qu’elle me disait. Oh ! J’avais… séduis sans le vouloir Ser Ellery ? Je réfléchis un instant avant de sourire avec quelques gênes. Ser Ellery était un homme charmant et agréable, de plus les Vance était une bonne famille. Je baissai les yeux avant de les relever vers Lady Liane les joues rouges de ce qu’elle venait de me dire.
« Oh ! Et bien… Je me ferais grand plaisir de correspondre avec vous durant votre voyage ! Ser Ellery est quelqu’un de très agréable, même si je n’ai guère entendu le son de sa voix. »
Je ne pensais pas pouvoir charmer un homme sans réellement faire jouer mes charmes pour obtenir son cœur. Celui la. Je l’avais obtenu sans le vouloir. Si pour ma part partir dans le Conflans n’était pas forcément quelque chose qui me répugnait, mon père ne serait sans doute pas du même avis. Il était assez… difficile au sujet l’éventuel prétendant. Ni même que le père d’Ellery soit d’accord pour me fiancer à lui. Je tournais le regard vers ma mère.
« En voilà une également à qui vous devriez glisser un mot à l’oreille. Au vu de son regard sur Ser Ellery… »
Je ne m’imaginais pas du tout une quelconque idylle avec Ser Ellery : rien n’était décidé, rien n’était sûr. De plus : je ne connaissais absolument rien du jeune homme qui avait à peine oser parler avec moi. Mais cette idée me plaisait bien. J’entendis des bruits et me tournai en voyant un cavalier blonds galoper vers moi. Andrew. Il s’inclina devant lady Liane et nous sourit. Il nous informa que le groupe de chasse n’était pas loin. J’interrogeais lady Liane.
« Voulez-vous aller les rejoindre ? Un petit galop ne ferait pas de mal à nos montures ! »
Mon frère me fit un clin d’œil et tapota l’encolure de sa monture, près à nous servir de guide.
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La Halte Dorée
La joie de Lady Bethany quant à notre visite impromptue était sincère et je la remerciais d’un sourire et d’une petite inclinaison de la tête pour ses gentils mots à notre égard. Ils n’avaient pas été obligés de nous accueillir ainsi et pourtant ils l’ont fait. C’était tout à leur honneur et je n’oublierai pas leur bienveillance pour nous de sitôt. Mon regard se reporta sur la jeune fille blonde qui chevauchait à mes côtés. Mon petit air coquin la fit rougir, bien qu’elle soutint mon regard pendant suffisamment longtemps pour me faire me demander si ma curiosité n’était peut-être pas allée trop loin finalement. Mais elle finit par me répondre sans pour autant satisfaire ma soif de curiosité. Mais je n’en rajoutais pas, consciente que visiblement, ce sujet la mettait mal à l’aise et sachant sa mère non loin de nous, peut-être ne voulait-elle pas en dire trop devant des oreilles indiscrètes. Je souris à son commentaire :
Cela lui fera sûrement plaisir ! Mais ne m’en oubliez pas pour autant ! J’en serais jalouse si vous n’écrivez qu’à mon cousin ! plaisantais-je en riant.
La balade se poursuivait à travers leurs vertes terres et je goûtais avec délice les rayons du soleil qui nous réchauffaient et éclairaient notre chemin. Soudain, des bruits de sabots d’un cheval lancé au galop se firent entendre avant que ce même cheval et son blond cavalier ne surgissent devant nous, au détour d’un chemin. Il s’agissait de Ser Andrew Rowan, le frère de Lady Abigaëlle. Il vint jusqu’à nous, souriant et s’inclinant devant moi, salut auquel je répondis par la même inclinaison polie. Il nous informa que le reste du groupe était tout proche et Abigaëlle me proposa de les rejoindre au galop. Je souris à cette alléchante proposition :
Ma foi pourquoi pas ! Un peu d’action ne nous fera sûrement pas de mal ! Ser Andrew ? Ouvrez-nous donc la voie !
Je raccourcis mes rênes et me tins prête à partir. Notre petite course ne dura pas longtemps ; les hommes campaient vraiment à quelques dizaines de mètres de notre position. Leur chasse semblait avoir pour l’instant plutôt bien réussit, à en juger aux quelques carcasses de lièvres et de canards entassées près d’un arbre et gardées jalousement par une petite meute de chiens glapissant d’impatience, prêts à repartir. Je saluais le Seigneur de Boisdoré et rejoignis mes cousins, qui me contèrent leur chasse fructueuse et les beautés de ces terres. Hugo et Ellery semblaient grandement apprécier ce temps passé uniquement entre hommes. J’aurais pu le prendre mal mais je me mis à leur place et ferais de même si j’étais dans le même cas. Nous discutâmes un instant de tout et de rien, de nos activités respectives puis nous nous mîmes en selle en direction de Boisdoré. Le soleil commençait déjà son chemin pour laisser la place à la lune. Que le temps peut passer vite lorsqu’on est en si agréable compagnie… Sur le chemin du retour, j’appelais Ellery pour qu’il nous rejoigne, Abigaëlle et moi. Je me trouvais entre eux deux et une fois à mes côtés, je lui fis part de la gentille proposition de ma nouvelle amie. Il en fut agréablement surpris et remercia chaleureusement la jolie blonde pour son attention :
Je me réjouis d’avance de lire vos écrits, Lady Abigaëlle. lui dit-il avant de rejoindre, tout sourire, nos hommes qui chevauchaient devant nous. Je crois que c’était la première fois qu’il parlait autant à Lady Abigaëlle ! Je souris à mon tour, fis un petit clin d’œil à notre jeune hôte et poursuivais notre route en silence, me délectant de chacun de ces instants passés en ces lieux et en la compagnie des Rowan…que nous devions quitter le lendemain.
Cela lui fera sûrement plaisir ! Mais ne m’en oubliez pas pour autant ! J’en serais jalouse si vous n’écrivez qu’à mon cousin ! plaisantais-je en riant.
La balade se poursuivait à travers leurs vertes terres et je goûtais avec délice les rayons du soleil qui nous réchauffaient et éclairaient notre chemin. Soudain, des bruits de sabots d’un cheval lancé au galop se firent entendre avant que ce même cheval et son blond cavalier ne surgissent devant nous, au détour d’un chemin. Il s’agissait de Ser Andrew Rowan, le frère de Lady Abigaëlle. Il vint jusqu’à nous, souriant et s’inclinant devant moi, salut auquel je répondis par la même inclinaison polie. Il nous informa que le reste du groupe était tout proche et Abigaëlle me proposa de les rejoindre au galop. Je souris à cette alléchante proposition :
Ma foi pourquoi pas ! Un peu d’action ne nous fera sûrement pas de mal ! Ser Andrew ? Ouvrez-nous donc la voie !
Je raccourcis mes rênes et me tins prête à partir. Notre petite course ne dura pas longtemps ; les hommes campaient vraiment à quelques dizaines de mètres de notre position. Leur chasse semblait avoir pour l’instant plutôt bien réussit, à en juger aux quelques carcasses de lièvres et de canards entassées près d’un arbre et gardées jalousement par une petite meute de chiens glapissant d’impatience, prêts à repartir. Je saluais le Seigneur de Boisdoré et rejoignis mes cousins, qui me contèrent leur chasse fructueuse et les beautés de ces terres. Hugo et Ellery semblaient grandement apprécier ce temps passé uniquement entre hommes. J’aurais pu le prendre mal mais je me mis à leur place et ferais de même si j’étais dans le même cas. Nous discutâmes un instant de tout et de rien, de nos activités respectives puis nous nous mîmes en selle en direction de Boisdoré. Le soleil commençait déjà son chemin pour laisser la place à la lune. Que le temps peut passer vite lorsqu’on est en si agréable compagnie… Sur le chemin du retour, j’appelais Ellery pour qu’il nous rejoigne, Abigaëlle et moi. Je me trouvais entre eux deux et une fois à mes côtés, je lui fis part de la gentille proposition de ma nouvelle amie. Il en fut agréablement surpris et remercia chaleureusement la jolie blonde pour son attention :
Je me réjouis d’avance de lire vos écrits, Lady Abigaëlle. lui dit-il avant de rejoindre, tout sourire, nos hommes qui chevauchaient devant nous. Je crois que c’était la première fois qu’il parlait autant à Lady Abigaëlle ! Je souris à mon tour, fis un petit clin d’œil à notre jeune hôte et poursuivais notre route en silence, me délectant de chacun de ces instants passés en ces lieux et en la compagnie des Rowan…que nous devions quitter le lendemain.
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« Je vous écrirais à tout deux ! Cela ne se ferait pas de ne point vous écrire alors que nous sommes amies. »
Je souris ravie qu’elle accepte de galoper un instant avec mon frère, ma mère et moi. Je rassemblais mes rênes et d’une pression des talons fis partir au galop ma jument. Le galop fut trop court à mon goût comparé aux longues chevauchées avec mon frère. J’observais le résultat de la chasse et applaudis le résultat. Mon frère glissa un regard à Ser Ellery, puis à mon père, ainsi qu’à ma mère et vanta ses talents de chasseurs. Je lui fis les gros yeux et indiquai Thaddeus d’un mouvement de tête. Mon petit frère ne semblait n’avoir rien entendu, occupé à s’occuper des chiens. Il n’avait prit aucun risque. Je reviens près de lady Liane qui semblait avoir finit de discuter avec ses cousins, il commençait à faire sombre. Mes deux frères chevauchaient avec Ser Hugo et mes parents discutaient ensembles. Je souris à Ser Ellery lorsqu’il vient nous rejoindre avec lady Liane. J’inclinais doucement la tête vers lui en soutenant son regard.
« Mais tout le plaisir sera pour moi Ser Ellery. Il me tarde également de lire vos écrits. Après tout, vous avez la chance de pouvoir voyager. Vous pourrez me conter vos aventures tous les trois. Mon frère me contait vos exploits à la chasse de cet après-midi. Hey ! Espérance. »
Je remarquais brusquement que ma jument marchait étrangement. Je tirais sur mes rênes avant de mettre pieds à terre. Un des gardes s’approcha immédiatement avec son flambeau pour m’aider à y voir clair. Je lui confiais un instant les rênes avant de me pencher pour vérifier les membres de mon cheval et fis une moue triste. Elle boitait un peu. Nous n’étions pas loin de Boisdorés, mais je ne voulais pas remonter sur ma jument, peut-être que ce n’était rien : après tout les bois il était difficile d’examiner véritablement un animal, surtout dans le noir et que je n’y connaissais rien. Je plissais le nez inquiète : même si je râlais beaucoup sur cette jument que je jugeais plus apte pour moi, c’était ma toute première et je l’aimais beaucoup. Je lui tapotais l’encolure inquiète et jetais un regard à Lady Liane
« Elle boite… Je n’ai pas envie qu’elle se blesse sérieusement. »
Je me retournais vers le garde, en tenant toujours ma jument, pour lui demander de demander à mon grand-frère de venir me chercher. Je n’allais quand même pas marcher jusqu’à Boisdorés !
Je souris ravie qu’elle accepte de galoper un instant avec mon frère, ma mère et moi. Je rassemblais mes rênes et d’une pression des talons fis partir au galop ma jument. Le galop fut trop court à mon goût comparé aux longues chevauchées avec mon frère. J’observais le résultat de la chasse et applaudis le résultat. Mon frère glissa un regard à Ser Ellery, puis à mon père, ainsi qu’à ma mère et vanta ses talents de chasseurs. Je lui fis les gros yeux et indiquai Thaddeus d’un mouvement de tête. Mon petit frère ne semblait n’avoir rien entendu, occupé à s’occuper des chiens. Il n’avait prit aucun risque. Je reviens près de lady Liane qui semblait avoir finit de discuter avec ses cousins, il commençait à faire sombre. Mes deux frères chevauchaient avec Ser Hugo et mes parents discutaient ensembles. Je souris à Ser Ellery lorsqu’il vient nous rejoindre avec lady Liane. J’inclinais doucement la tête vers lui en soutenant son regard.
« Mais tout le plaisir sera pour moi Ser Ellery. Il me tarde également de lire vos écrits. Après tout, vous avez la chance de pouvoir voyager. Vous pourrez me conter vos aventures tous les trois. Mon frère me contait vos exploits à la chasse de cet après-midi. Hey ! Espérance. »
Je remarquais brusquement que ma jument marchait étrangement. Je tirais sur mes rênes avant de mettre pieds à terre. Un des gardes s’approcha immédiatement avec son flambeau pour m’aider à y voir clair. Je lui confiais un instant les rênes avant de me pencher pour vérifier les membres de mon cheval et fis une moue triste. Elle boitait un peu. Nous n’étions pas loin de Boisdorés, mais je ne voulais pas remonter sur ma jument, peut-être que ce n’était rien : après tout les bois il était difficile d’examiner véritablement un animal, surtout dans le noir et que je n’y connaissais rien. Je plissais le nez inquiète : même si je râlais beaucoup sur cette jument que je jugeais plus apte pour moi, c’était ma toute première et je l’aimais beaucoup. Je lui tapotais l’encolure inquiète et jetais un regard à Lady Liane
« Elle boite… Je n’ai pas envie qu’elle se blesse sérieusement. »
Je me retournais vers le garde, en tenant toujours ma jument, pour lui demander de demander à mon grand-frère de venir me chercher. Je n’allais quand même pas marcher jusqu’à Boisdorés !
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