The Trouble With Love Is [Arys] [FB ]
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arys | ft. alyssa |
chapitre 1
Demain soir, je serais mariée à Steffon Rogers, je quitterais le Val pour rejoindre l'Orage. Je deviendrais l'épouse de l'héritier d'Amberly, je serais la mère du prochain héritier. Je dois me faire une raison. Je ne serais plus la même.Je respire, je pose ma main sur mon ventre plat, ce dernier s'arrondira quand je porterais les fils et les filles de Steffon. Je ne pense pas que je serais une épouse stérile. Ma mère a eu neufs enfants, elle a donné à mon seigneur et père plusieurs fils et plusieurs filles. Et, comme ma mère, je ne doute pas de ma fertilité.
Je continue de regarder le bas de ma robe, cette dernière est ma robe de mariée, je souris aux servantes qui s'occupent des dernières finitions. J'espère qu'elles ne se feront pas de mal et qu'elles saliront ma robe avec du sang. Je n'ai pas tellement envie de porter une robe tachée. Je soupire, elles ont fini quand ? J'ai envie de me promener une dernière fois dans ma demeure avant que je la quitte.
Alyssa – Avez-vous fini ? Interroge-je autoritairement les domestiques.
Soubrette – Oui, my lady.
Alyssa – Parfait, aidez-moi à enlever cette robe, je vais en mettre une autre.
Les servantes hochent la tête puis nous allons près du paravent, une des servantes m'enlève la robe pour mes noces puis nous mettons une robe de jour. Dès que nous avons fini, je m'approche de la coiffeuse. Une de mes domestique me coiffe.
Ensuite, je sors de ma chambre, que vais-je faire ? Je ne sais pas. Je marche dans les couloirs de ma demeure, je salue mes plus jeunes sœurs. Je leur souris. Bientôt, je devrais les quitter pour aller dans l'Orage. Je ne les verrais plus.
Je continue de déambuler dans ma maison, je croise les Rogers, Steffon discute avec mes frères et mon père dans un des salon de la maison. Je me demande où sont les sœurs de Steffon et les miennes ? Je me contente seulement de sourire, je ne souhaite pas rester là et pouvoir écouter leurs conversations.
Je décide de sortir de la demeure et de prendre l'air. Je fais quelques pas, je vois des personnes que je connais. Je remarque la silhouette d'Arys. Il est seul. Dois-je y aller ? Je réfléchis un instant puis je décide de m'approcher de lui.Je suis près de lui maintenant, il nous reste quelques pas. Je le regarde.
Alyssa – Arys,je suis contente de vous voir cette après-midi. Dis-je d'une voix douce. Nous pouvons converser ensemble ?
Je me souviens de notre conversation et de nos adieux. Déchirants. Larmoyants. Mais, est-ce ma faute si je dois épouser Steffon ? Arys ne convenait pas à mes parents, aurais-je pu me battre pour Arys ? Une femme doit écouter son père et accepter le choix de l'époux.
Je me rappelle de nos lettres, celles que nous avions écrites après son départ, malgré que que je sois la fiancée de Steffon, j'ai correspondu avec Arys. Quels était les thèmes de ces missives ? Nous parlons de choses futiles.
Nous avons évité de parler des sentiments qui nous liait. Je n'avais pas envie que nos lettres puissent nous compromettre. Je me demande quel aurait été le second choix de mon père si Steffon serait mort lors de cette rébellion manquée de Robert Baratheon. Arys aurait pu être un candidat ? Je l'ignore.
Alyssa – Est-ce que tu restes près les réjouissances ? Je partirais une semaine après mes noces … J'ancre mon regard dans ses yeux. Arys, j'aimerais tellement que nous soyons toujours des amis … Et, que … Quand je serais là-bas, tu viendras me voir ? Je serais ravie de te revoir.
Mais … Est-ce que Steffon allait savoir pour nous ? Il ne doit pas le découvrir. Jamais, il ne saura pour cette affaire sentimentale avec Arys. Mais, qui pourrait lui dire que mon cœur a été dérobé par Arys ? Qui est au courant de cette relation ? Personne. Je ne pense pas que des domestiques nous aient vu nous embrasser. Non …
Je souris à Arys, un sourire de façade car mon esprit est en proie à des doutes. Ai-je bien fait de lui proposer ces idées ? Je pose mon regard sur lui.
Alyssa – Oublies ce que j'ai dit … C'est une mauvaise idée dis-je en chuchotant. C'est une erreur d'être près de toi … Murmurais-je.
J'avais presque envie de pleurer. Je l'observe dans les yeux. J'aurais pu lui prendre la main mais je n'avais pas la force. Je ne dois pas me compromettre, pas aujourd'hui ni demain. Je prends une profonde inspiration.
Alyssa – Et pourtant, je souhaite être près de toi, j'aurais préféré que tu déposes sur mes épaules le manteau de ta famille. Que je porte ton nom et tes enfants mais ça ne sera jamais toi. Je le regarde un instant. Peut-être, je ne devrais pas dire cela. Peut-être que tes sentiments ont changé à mon encontre. Mais si, c'est le cas, alors, ne ries pas de moi.
Et s'il m'aime encore ? Que dois-je faire ? Dois-je rester de marbre ? Dois-je être la pierre ? Je ne dois pas céder à la tentation de l'embrasser. Non, je ne dois pas. Si je le fais, je serais perdue. Et, si nous commettons une folie ?
Non, je ne peux pas. Demain, je serais l'épouse de Steffon Rogers, je dois être pure et rester une vierge. Je ne dois pas laisser parler mon cœur et écouter ma raison. Je ne dois pas faiblir … Il faut que je reste forte.
Je scrute Arys, il ne dit rien. À quoi pense-t-il ? Est-ce que j'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas ? Je soupire. Dois-je me reculer ? Ou, rester là ? Je suis perdue. Et éperdue d'amour pour lui. Cependant, je ne ressens pas de l'amour pour Steffon mais je souhaite être respectueuse envers son encontre. De même, nous avons correspondu ensemble, je me suis attachée à cet être … Mais, mon cœur a déjà été capturé par quelqu'un d'autre. Peut-être qu'un jour, je pourrais l'aimer comme j'aime Arys. Or, aujourd'hui, ce n'est pas le cas.
Je pense à mon futur avec Steffon, sera-t-il radieux et ensoleillé avec des enfants ou au contraire, ce mariage sera terni par des tragédies sans fin ? Je l'ignore. Je demande seulement que Steffon ne soit pas un goujat, qu'il me traite bien et qu'il n'ait pas d'enfants illégitimes. Je ne désire pas qu'il m'aime mais que notre mariage soit une relation basée sur la confiance, le respect et la communication. Et moi … Et bien, je serais une femme dévouée à son époux, je ferais tout pour être une maîtresse de maison respectable.
Est-ce que mon esprit divague ? Certainement. Je plonge mon regard vers Arys. Je ne sais quoi faire ni quoi dire maintenant. Je souhaite juste qu'il dise quelque chose. Qu'il me parle plutôt son silence. J'ai horreur de ces longs silences … De ce froid glaciale pouvant se glisser entre deux personnes. Il doit rompre la glace.
Je soupire, je décide de m'éloigner de lui, je recule de quelques pas. Souhaite-je lui provoquer une action ou une parole de sa part ? Sans doute. Je me mordille les lèvres.
Alyssa – Arys … Dis quelque chose … Est-ce que j'ai fait quelque chose de mal ? Pourquoi es-tu silencieux ? Dis moi …
Que faire maintenant ? Je prends une profonde inspiration. Je le regarde dans les yeux. Je ne sais plus comment faire pour susciter une action de sa part. Dois-je le laisser là ? Et vaquer à mes occupations ?
Je ferme les yeux. Puis, je les ouvre de nouveau. Je vais lui lancer un défi. S'il veut me parler ou je ne sais pas, il me rejoindra. Enfin, je l'espère.
Alyssa – Bien … Retrouves-moi au lac quand tu voudras me parler. Et si tu vois des serviteurs qui me cherchent ou je ne sais qui, dis leur que je ne souhaite pas être dérangée.
Sur ces derniers mots, je le laisse ici et je vais au lac. Je m'assois près d'un rocher et je regarde l'horizon attendant qu'Arys me rejoigne.
alyssa ❧ the trouble with love is
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The Trouble With Love Is ►
Des choses difficiles qu'il avait eu à faire, celle ci devait être l'une des pires. Il avait songé à rester à Noirport, a refuser de se rendre dans le Val pour assister à pareille tragédie mais la place qu'il avait eu auprès des Vanbois, l'idée de décevoir ces gens qui l'avaient plus d'une fois accueillis, lui et son oncle, avait fait taire toutes ses objections. Il avait donc prit la route, quelques semaines, quittant les terres de la couronne pour le Val aux côtés de son oncle, lui aussi invité. Chaque pas le rapprochait de tout ce qu'il avait toujours désiré oublier, tout ce qu'il avait toujours voulu croire impossible. Un mariage. En temps normal, les mariages étaient de belles fêtes auxquelles il appréciait participer riant et s'enivrant jusqu'à l'aube. Mais ce mariage ci ... Tout était différent quand la dame de votre coeur se voyait offerte à un autre. Il était jeune, bien trop jeune pour être pris au sérieux par le père de la demoiselle en question, lorsqu'il lui avait demandé la permission de courtiser sa fille, la permission de s'y voir promis jusqu'à ce qu'il atteigne l'âge requis pour l'épouser. Face à cet adolescent, Lord Vanbois n'avait fait que rire, donnant une tape dans le dos de cet adolescent maladroit et naïf en décrétant que c'était la meilleure blague qu'on lui avait faite. Vexé, son orgueil blessé, Arys n'avait rien dit, se contentant d'hocher la tête. Personne n'avait jamais remarqué les regards et les chuchotements entre le futur seigneur de Noirport et Alyssa Vanbois. On avait redouté qu'il approcha Talia ou Lysa, mais on ne s'était inquiété de le voir rire et se promener avec leur aînée. Pourtant, malgré l'amour chaste qu'ils avaient l'un pour l'autre, tout s'était brutalement terminé lorsqu'elle avait été promise à un orageois, un homme dont le seul nom suffisait à mettre Arys hors de lui. Lui qui s'était montré présent, courtois, qui avait tenté de bien faire pour qu'on lui donne la permission tant attendue se voyait rejeté au profit de Steffon Rogers ! Il ne l'avait supporté, refusant alors de remettre les pieds dans le Val ou prétextant être souffrant pour éviter les invitations de cette famille dont il avait toujours été plutôt proches. C'était étrange de revenir ici, dans ces lieux qu'il avait tant côtoyer, auprès de ceux envers qui il éprouvait toujours une colère tenace. Bowen l'abandonna pour aller saluer quelques chevaliers du Val dont il avait été proche durant sa jeunesse, le laissant seul, avec ses noires pensées et sa rancune. Et puis elle apparue. Depuis combien de lunes ne s'étaient-ils pas vu ? Il ignorait qui de la joie ou du désespoir contrôlait son être à cet instant. Le bonheur de la revoir contrastait avec l'humiliation de se voir débouté de ses demandes et à la tristesse de la savoir bientôt appartenir à un autre. Elle tourna la tête, croisant leurs regards pendant ce qui lui sembla être des lunes, des années. La lueur interrogative dans ses pupilles claires, mêlé à ce qu'il pensait être une pointe de tristesse fit fondre sa colère: elle était autant victime que lui, dans cette histoire. « Demoiselle Vanbois » la salua-t-il, s'inclinant légèrement, incapable d'ôter la part de froideur dans sa voix. « Et bien ... » Sa raison lui criait de dire non, de prendre ses jambes à son cou et de partir retrouver son oncle, de mettre le plus de distance entre lui et l'ancienne dame de ses pensées. Son coeur avait, lui, un tout autre discours. Un regard vers son oncle l'informa que ce dernier était en grande conversation, ne regardant aucunement dans sa direction. « Je suppose que oui. » finit-il par dire, incapable de refuser à la dame de son coeur, une dernière conversation avant que son devoir ne la ramène près de son promis. Face à sa question, Arys s'interrogea sur ce qu'attendait vraiment la jeune femme. Rester après le mariage ? Il n'y avait pas du tout songer. Etait-ce qu'elle désirait ? Voulait-elle le savoir là jusqu'à son départ pour Amberly ? Comme une façon de dire adieu à sa vie de jeune fille en quittant sa maison, sa famille et son prétendant le même jour ? « Et bien, cela dépendra de mon oncle ... Il me semble qu'il voulait rendre visite aux Connington tant que nous étions dans la région. Cela dépendra donc de la réponse de notre hôte. » Le pupilles sombres d'Arys parcoururent les alentours à la recherches de curieux observant leur petit manège. Pour elle, il se devait de garder ses distances. Cela le tuait. L'entièreté de sa présence ici le tuait. Il allait l'interroger sur la réaction de son futur époux à le savoir près d'Amberly. Certes personne ne savait pour eux, mais il doutait que Steffon Rogers soit stupide et il serait très difficile pour Arys de se comporter comme un simple ami d'ici quelques lunes. Ce n'était pas raisonnable, et même son esprit en pleine rébellion le comprenait. Sa présence ne ferait que mettre à mal le mariage de la jeune femme et sa réputation. Pour elle, il se devait de s'éloigner. Soudain, sa présence ici, dans le Val, prit tout son sens. Se contenter de lettres d'adieux n'était pas possible: la voir partir mettrait un terme à tout ses espoirs, lui permettrait de tourner la page sur ce que Corlys Manning nommait une amourette d'adolescent. Néanmoins, il fut décontenancé aux chuchotement de sa belle. « Aurais-tu préféré que je ne viennes pas ? » lui murmmurra-t-il à son tour, incapable de garder son rôle de simple invité, de simple ami. « Si ma présence t'est devenue insupportable, je peux prétexter une urgence pour rentrer à Noirport ou rejoindre la Gryffonière en avance ... » Pour qui était-ce le plus difficile ? Lui ? De la voir partir vivre une vie dont il se devait d'être absent ? Ou pour elle qui devait accepter d'épouser un autre, de devenir sa Lady et la mère de ses enfants loin de tout ce qu'elle avait toujours connu ? « Comment pourraient-ils avoir changé ? » lui demanda-t-il, blessé qu'elle doute de la constance de ses sentiments ? « Il n'y a eut que quelques lunes nous séparant, que quelques lunes depuis que tu as été fiancée à ... Lui. » Sa colère froide, exacerbée par l'impérieuse rébellion adolescente, dessinait dans son regard, une lueur qui avait cessé de bruler depuis la fin de la guerre. Incapable de dire quoi que ce soit de plus, il l'écouta l'implorer de lui parler avant de lui donner rendez-vous un peu plus tard dans la journée.
Il s'était longuement interrogé sur la meilleure chose à faire et c'était sans s'en rendre compte qu'il s'était retrouvé sur les bords du lac, guidé par ses propres pas comme s'ils avaient leur volonté propre. Elle était là, seule, loin de tout chaperon, de toute oreilles indiscrètes. « Peut être était-ce à moi de ne pas venir ... » dit-il s'annonçant de la pire manière qu'il soit. Ils n'avaient le droit de se trouver ici. Si on les trouvait, ils risquaient gros. « Mais je ne pouvais te laisser partir avec l'idée que je t'avais déjà oublié »AVENGEDINCHAINS
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Des choses difficiles qu'il avait eu à faire, celle ci devait être l'une des pires. Il avait songé à rester à Noirport, a refuser de se rendre dans le Val pour assister à pareille tragédie mais la place qu'il avait eu auprès des Vanbois, l'idée de décevoir ces gens qui l'avaient plus d'une fois accueillis, lui et son oncle, avait fait taire toutes ses objections. Il avait donc prit la route, quelques semaines, quittant les terres de la couronne pour le Val aux côtés de son oncle, lui aussi invité. Chaque pas le rapprochait de tout ce qu'il avait toujours désiré oublier, tout ce qu'il avait toujours voulu croire impossible. Un mariage. En temps normal, les mariages étaient de belles fêtes auxquelles il appréciait participer riant et s'enivrant jusqu'à l'aube. Mais ce mariage ci ... Tout était différent quand la dame de votre coeur se voyait offerte à un autre. Il était jeune, bien trop jeune pour être pris au sérieux par le père de la demoiselle en question, lorsqu'il lui avait demandé la permission de courtiser sa fille, la permission de s'y voir promis jusqu'à ce qu'il atteigne l'âge requis pour l'épouser. Face à cet adolescent, Lord Vanbois n'avait fait que rire, donnant une tape dans le dos de cet adolescent maladroit et naïf en décrétant que c'était la meilleure blague qu'on lui avait faite. Vexé, son orgueil blessé, Arys n'avait rien dit, se contentant d'hocher la tête. Personne n'avait jamais remarqué les regards et les chuchotements entre le futur seigneur de Noirport et Alyssa Vanbois. On avait redouté qu'il approcha Talia ou Lysa, mais on ne s'était inquiété de le voir rire et se promener avec leur aînée. Pourtant, malgré l'amour chaste qu'ils avaient l'un pour l'autre, tout s'était brutalement terminé lorsqu'elle avait été promise à un orageois, un homme dont le seul nom suffisait à mettre Arys hors de lui. Lui qui s'était montré présent, courtois, qui avait tenté de bien faire pour qu'on lui donne la permission tant attendue se voyait rejeté au profit de Steffon Rogers ! Il ne l'avait supporté, refusant alors de remettre les pieds dans le Val ou prétextant être souffrant pour éviter les invitations de cette famille dont il avait toujours été plutôt proches. C'était étrange de revenir ici, dans ces lieux qu'il avait tant côtoyer, auprès de ceux envers qui il éprouvait toujours une colère tenace. Bowen l'abandonna pour aller saluer quelques chevaliers du Val dont il avait été proche durant sa jeunesse, le laissant seul, avec ses noires pensées et sa rancune. Et puis elle apparue. Depuis combien de lunes ne s'étaient-ils pas vu ? Il ignorait qui de la joie ou du désespoir contrôlait son être à cet instant. Le bonheur de la revoir contrastait avec l'humiliation de se voir débouté de ses demandes et à la tristesse de la savoir bientôt appartenir à un autre. Elle tourna la tête, croisant leurs regards pendant ce qui lui sembla être des lunes, des années. La lueur interrogative dans ses pupilles claires, mêlé à ce qu'il pensait être une pointe de tristesse fit fondre sa colère: elle était autant victime que lui, dans cette histoire. « Demoiselle Vanbois » la salua-t-il, s'inclinant légèrement, incapable d'ôter la part de froideur dans sa voix. « Et bien ... » Sa raison lui criait de dire non, de prendre ses jambes à son cou et de partir retrouver son oncle, de mettre le plus de distance entre lui et l'ancienne dame de ses pensées. Son coeur avait, lui, un tout autre discours. Un regard vers son oncle l'informa que ce dernier était en grande conversation, ne regardant aucunement dans sa direction. « Je suppose que oui. » finit-il par dire, incapable de refuser à la dame de son coeur, une dernière conversation avant que son devoir ne la ramène près de son promis. Face à sa question, Arys s'interrogea sur ce qu'attendait vraiment la jeune femme. Rester après le mariage ? Il n'y avait pas du tout songer. Etait-ce qu'elle désirait ? Voulait-elle le savoir là jusqu'à son départ pour Amberly ? Comme une façon de dire adieu à sa vie de jeune fille en quittant sa maison, sa famille et son prétendant le même jour ? « Et bien, cela dépendra de mon oncle ... Il me semble qu'il voulait rendre visite aux Connington tant que nous étions dans la région. Cela dépendra donc de la réponse de notre hôte. » Le pupilles sombres d'Arys parcoururent les alentours à la recherches de curieux observant leur petit manège. Pour elle, il se devait de garder ses distances. Cela le tuait. L'entièreté de sa présence ici le tuait. Il allait l'interroger sur la réaction de son futur époux à le savoir près d'Amberly. Certes personne ne savait pour eux, mais il doutait que Steffon Rogers soit stupide et il serait très difficile pour Arys de se comporter comme un simple ami d'ici quelques lunes. Ce n'était pas raisonnable, et même son esprit en pleine rébellion le comprenait. Sa présence ne ferait que mettre à mal le mariage de la jeune femme et sa réputation. Pour elle, il se devait de s'éloigner. Soudain, sa présence ici, dans le Val, prit tout son sens. Se contenter de lettres d'adieux n'était pas possible: la voir partir mettrait un terme à tout ses espoirs, lui permettrait de tourner la page sur ce que Corlys Manning nommait une amourette d'adolescent. Néanmoins, il fut décontenancé aux chuchotement de sa belle. « Aurais-tu préféré que je ne viennes pas ? » lui murmmurra-t-il à son tour, incapable de garder son rôle de simple invité, de simple ami. « Si ma présence t'est devenue insupportable, je peux prétexter une urgence pour rentrer à Noirport ou rejoindre la Gryffonière en avance ... » Pour qui était-ce le plus difficile ? Lui ? De la voir partir vivre une vie dont il se devait d'être absent ? Ou pour elle qui devait accepter d'épouser un autre, de devenir sa Lady et la mère de ses enfants loin de tout ce qu'elle avait toujours connu ? « Comment pourraient-ils avoir changé ? » lui demanda-t-il, blessé qu'elle doute de la constance de ses sentiments ? « Il n'y a eut que quelques lunes nous séparant, que quelques lunes depuis que tu as été fiancée à ... Lui. » Sa colère froide, exacerbée par l'impérieuse rébellion adolescente, dessinait dans son regard, une lueur qui avait cessé de bruler depuis la fin de la guerre. Incapable de dire quoi que ce soit de plus, il l'écouta l'implorer de lui parler avant de lui donner rendez-vous un peu plus tard dans la journée.
Il s'était longuement interrogé sur la meilleure chose à faire et c'était sans s'en rendre compte qu'il s'était retrouvé sur les bords du lac, guidé par ses propres pas comme s'ils avaient leur volonté propre. Elle était là, seule, loin de tout chaperon, de toute oreilles indiscrètes. « Peut être était-ce à moi de ne pas venir ... » dit-il s'annonçant de la pire manière qu'il soit. Ils n'avaient le droit de se trouver ici. Si on les trouvait, ils risquaient gros. « Mais je ne pouvais te laisser partir avec l'idée que je t'avais déjà oublié »
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When we die, we turn into stories; and every time someone tells one of those stories, it’s like we’re still here for them. We’re all stories in the end.
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arys | ft. alyssa |
chapitre 2
Arys me salue, mon cœur bat plus rapidement dans mon poitrine. Je regarde l'être face à moi, comment pourrais-je résister lui ? J'arrive à peine à contenir les sentiments que j'éprouve pour lui. Que je sois damnée pour ressentir ceci. L'homme qui a su capturer mon cœur continue à parler, je le vois regarder en direction de son oncle. Il est vrai que nous ne sommes pas seuls et que si nous faisons un faux pas, notre réputation sera détruite. Nous devons rester prudent et ne pas succomber à la tentation de nous embrasser. C'est difficile de résister à la tentation …
Arys -Je suppose que oui.
Un sourire s'éclaire sur mon visage, nous allons encore converser avant que je ne sois plus sur mes terres familiales. Mais, quels seront les sujets de ces conversations ? Je l'ignore. Par la suite, je lui pose plusieurs questions. En effet, je lui demande s'il reste encore pour profiter des réjouissances données lors de mon union ou s'il doit partir pour rentrer sur ces terres. De plus, je l'interroge s'il viendra un jour à Amberly.
Arys - Et bien, cela dépendra de mon oncle ... Il me semble qu'il voulait rendre visite aux Connington tant que nous étions dans la région. Cela dépendra donc de la réponse de notre hôte.
Alyssa – Il me semble que les terres des Connigton ne sont pas très loin des Rogers … Dans tout les cas, je serais ravie de te retrouver là-bas.
Puis, je finis par lui dire d'oublier mes propositions. C'est des mauvaises idées. En effet, comment pourrais-je supporter d'être près de lui dans la maison de mon époux ? Comment pourrais-je lutter contre mon cœur ? Si seulement, je n'étais pas amoureuse de lui, tout serait plus facile. Or, ce n'est pas le cas. Je prends une profonde inspiration et je n'arrive pas à contrôler les images de notre romance défilés dans mon esprit.
Mon cœur a reçu une malédiction, celle de l'amour. Je n'aurais pas dû succomber à ce sentiment et pourtant … Je ne peux rien y faire. Je suis attirée par cette flamme diabolique, comment pourrais-je résister ? Je regarde Arys, encore une fois. Ai-je peur d'oublier son visage ? Certainement.
Que faire face à lui ? Je ne sais pas, je commence à perdre la raison, je n'ai qu'une envie, c'est de me blottir dans ses bras ou qu'il m'enlève loin de tout ceci. Or, s'il me rapt, on le traquera et on le tuera. Je ne souhaite pas qu'il soit condamné à ce pire châtiment. Il ne mérite pas de finir ainsi. Non, il doit vivre, loin de moi.
Arys - Aurais-tu préféré que je ne viennes pas ? Il murmure. Si ma présence t'est devenue insupportable, je peux prétexter une urgence pour rentrer à Noirport ou rejoindre la Gryffonière en avance ...
Quand il prononce sa tirade, mes poils se sont hérissés. Je peux sentir son souffle, son odeur près de moi. Je ne peux pas ni lutter contre les palpitations désordonnées de mon cœur. Je continue de le regarder. S'il n'avait personne, je l'aurais embrassé. Or, il y a des gens qui nous observent. Je réfléchis aux mots de mon ancien prétendant.
Alyssa - Non … Ma vie serait devenue amère sans ta présence, quand, je te vois, tu apportes de la lumière dans ma pénombre Arys. Dis-je en lui murmurant doucement. Quand à ton départ, je ne peux pas supporter que tu partes, ne pars pas … Je t'en prie. Nous devons rester fort.
Par la suite, après mes derniers propos, je ne lui laisse pas le temps de parler et je finis par dire quel aurait ma vie s'il avait été choisis par mon père. En effet, Arys aurait eu le privilège de me déposer son manteau sur mes épaules, je serais devenue Lady de Noirport, je serais devenue la mère de sa nombreuse descendance. Je ne peux pas rêver à ces enfants, car, je ne serais jamais la mère des enfants d'Arys mais ceux de Steffon.
Arys - Comment pourraient-ils avoir changé ? Il n'y a eut que quelques lunes nous séparant, que quelques lunes depuis que tu as été fiancée à ... Lui.
Alyssa – Je l'ignore Arys … S'il avait été mort lors de la rébellion, tout aurait changé. Dis-je en murmurant. Je le regarde dans les yeux. Nous sommes des maudits … Finis-je par dire.
Puis, un long silence s'installe entre nous. Je déteste cette froideur qui se dresse entre nous. Je n'aime pas, je ne peux le supporter. Que dois-je faire ? Je finis par lui dire de me retrouver près du lac.
À présent, je me retrouve devant ce lac, je me souviens que c'est ici que nous sommes embrassés avec Arys, notre premier baiser. On dit qu'on ne peut pas oublier ce geste posé sur nos lèvres … Il est vrai. Je reste devant ce lac, il a l'air si paisible contrairement à mon cœur.
En effet, mon palpitant ne sait quoi faire, il n'arrive pas à se résoudre à fermer sa porte pour toujours à Arys. C'est difficile, je n'arrive pas. Peut-être que quand je partirais, mon amour pour lui partira … Je ne sais pas. Je ne peux pas l'imaginer. Comment puis-je concevoir cette idée alors que je ne suis pas encore partie ?
Je suis sur un chemin de ma destinée que je dois prendre, celui d'épouser Steffon, d'être la mère de ses enfants ainsi que vieillir à ses côtés. Ce pan de ma vie n'existera pas pour Arys et moi. Je dois cesser de penser à ce que j'aurais pu vivre avec Arys. Il faut que j'arrête de me faire mal. Pourquoi continue-je à rêver à ce doux songe ? C'est qu'une chimère.
Comment imaginerais ma vie si les Sept m'aurait donné à Arys ? Je ferme les yeux et je laisse mon esprit visualiser ce doux rêve. Dans ce dernier, Arys et moi, nous prononçons les vœux traditionnels pour le mariage. Puis, nous dansons ensemble, il me fait tournoyer dans les airs, je me sens joyeuse, pleine d'allégresse dans mon cœur. Par la suite, je vois Arys porter dans ses bras, un de nos enfants. Son visage est radieux, son sourire réchauffe mon palpitant. Ensuite, après cette scène, nous tenons la main, nous marchons et nous voyons nos enfants courir. Deux filles, elles ressemblent à leur père. Elles sont joyeuses, je les entend rire. Ensuite, la magie cesse quand je me vois pleurer Arys, son visage doux n'est plus le même, il est couvert de ride mais il semble paisible. Je l'embrasse sur le front pour lui dire au revoir. Une dernière fois.
Je décide d'ouvrir les yeux, des perles roulent sur le long de mes joues, j'entends des bruits de pas. Puis, quelques mots, la personne dit qu'elle n'a pas le droit d'être ici. Cette voix, c'est celle d'Arys, je l'aurais reconnu entre milles. Je reste encore de dos, je sèche mes larmes puis je le regarde.
Arys - Mais je ne pouvais te laisser partir avec l'idée que je t'avais déjà oublié .
Ainsi, il m'aime encore. Nos sentiments sont partagés. Mais, malheureusement pour nous, nous ne pouvons pas être ensemble. Je le regarde dans les yeux, dois-je me rapprocher de lui ? Dois-je garder une distance respectable ?
Je réfléchis quelques instants, je décide de faire quelques pas, je suis près de lui. Si près de lui que je pourrais lui toucher le visage avec une douce caresse. Or, je ne préfère pas le faire. Si je tente ce geste, je ne sais pas ce qui peut se passer, je ne pourrais pas contrôler mon cœur face à ce que je ressens pour Arys.
Que faire ? Dois-je rester froide avec lui alors que je souhaite que nous faisons qu'un ? C'est de la folie, c'est une erreur d'y penser.
Alyssa – Et, moi, je ne pourrais pas supporter l'idée que nous soyons fâchés. Je m'avance encore de quelques pas. Arys … Ce sont nos derniers moments, j'aimerais que nous profitons de ces doux moments avant que ce ne soit trop tard. Je souris.
Je regarde le ciel, le temps est radieux. Mais, pour combien de temps ? Je me le demande, je regarde toujours Arys. Je dois résister à l'envie de poser un geste sur son corps, si, je le fais, je ne pense pas que je pourrais lui donner un chaste baiser sur ces lèvres. Je me mordille les lèvres, que faire ? Je ne sais pas.
Et puis, je pense que si nous n'avons pas été noble, nous aurions pu nous aimer, sans nous soucier de ces alliances matrimoniales, sans nous soucier des convenances. Nous aurions pu être heureux. J'ancre mon regard dans le sien puis je finis par lui donne ma main, je fais entremêler nos doigts, je continue de le regarder, de l'observer encore une fois.
Je repense à tout nos moments, heureux et insouciants avant que la sentence de mon père les détruise à jamais. Ah si seulement, nous pouvons revenir en arrière, si seulement, je pouvais encore une fois être heureuse auprès de lui.
Alyssa - Saches Arys que jamais je ne t'oublierais, même, si je serais à unie à Steffon, tu es le premier que j'ai aimé. Je ne pense pas que je pourrais aimer autant Steffon que toi … Je me mordille la lèvre inférieure. Tu … tu es le seul qui me connaît autant que je me connais. Je le regarde.
Je cesse d'entremêler nos doigts puis je le regarde avec un sourire. Résister ou se laisser tenter ? Risquer ma réputation pour quelques minutes de bonheur ? Je dois résister à cet appel … Je me sens perdue.
Je respire doucement, je continue de le regarder sans sachant quoi faire ni quoi dire. Je réfléchis, mais à quoi ? Je suis épuisée de réfléchir à ce que je peux faire ou non. Je suis fatiguée de devoir écouter la voix de la raison et de la sagesse. Mais, dois-je me laisser happer par les appels du désir ? Il faut que je me freine avant de regrette un geste.
Je me mouille une énième fois les lèvres, je le regarde avec tendresse et je finis par l'embrasser. Je ferme les yeux.
Après ceci, j'ouvre les yeux de nouveau, j'ancre mon regard vers lui, je lui offre un sourire. Peut-être est-ce le dernier …
Alyssa – Je ne sais pas si j'aurais dû t'embrasser ou non … Je suis complètement perdue Arys. Je ne sais plus définir ce qui est bien ou ce qui n'est pas. Ce que je veux … C'est … que …
Je me perds dans mes mots, je n'arrive même pas à savoir ce que je désire, ce que je veux, je le regarde, perdue entre mes désirs, mes démons et la voix de ma raison.
Alyssa – Je … Je … Excuses-moi, tu aimes une femme qui ne sait pas ce qu'elle veut.
J'avale ma salive. Et, je repense aux mots que j'ai prononcé depuis que je l'ai revu et également à mes gestes. Je suis stupide de me conduire ainsi. Si quelqu'un nous voyait, nous serons perdus. Nous serons déchus.
Je ne veux pas de ça pour lui, je ne veux pas qu'il soit coupable de ma folie. Je ne pourrais pas me donner s'il mourrait par ma faute. Est-ce ça l'amour ? Le vrai ? Celui que je dois renoncer pour protéger l'homme que j'aime. Si c'est lui, je suis prête à lui dire au revoir … Car le perdre est une épreuve plus terrible que devoir freiner notre histoire.
C'est à moi de faire le premier pas, c'est à moi de lui dire que notre histoire doit se terminer. Pourquoi moi et pas lui ? Je ne sais pas. Mais, je sais que je dois le protéger …Je respire encore, je le regarde, je me mordille les lèvres.
Alyssa – Mon aimé, nous devons nous dire au revoir à nos sentiments, nous devons nous arrêter que ce ne soit tard. Lui dis-je en lui caressant le visage, je lui remet une mèche de ses cheveux derrière son arrière. Je le regarde tendrement. Il m'est difficile de te … Te dire au revoir, mais, nous le devons. Pour nos familles, pour notre devoir … Je me tais quelques minutes, quelques larmes roulent le long de mes joues. Je t'aime et je n'ai pas le peur de le dire. C'est certainement la dernière fois que je te dirais ces mots. Je … Je … Je ne sais plus Arys, je crois que si je continue à être près de toi, ma raison ne sera plus, j'écouterais que mon cœur. Je dois être forte pour nous deux, mon aimé.
Je prend une profonde inspiration, je ne lui laisse pas me répondre, je le frôle, je fais quelques pas en prenant le chemin de la maison. Je m'arrête un instant, dois-je aller vers lui ? Je ne sais pas, je me sens perdue. Je suis face à des choix cornéliens. Mon cœur et ma raison sont tirallés entre plusieurs choix. Je déteste cette sensation.Je finis par courir en direction d'Arys, je le regarde dans les yeux, je plonge mon regard marin dans le sien.
Alyssa – Je crois … Je crois que je ne pourrais pas te quitter. Je ne peux pas …
Je le regarde sans sachant quoi faire ni quoi dire, j'ai trop parlé maintenant. Je me sens désarmée après toutes mes actions, je me sens nue devant lui.
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The Trouble With Love Is ►
Il se trouvait dans une situation compliqué, tiraillé entre raison et désir, entre joie et tristesse. Il y avait quelque chose d'éminent cruel dans cette invitation au mariage de la demoiselle Vanbois mais, de par son rang et ses habitudes, il ne pouvait se permettre de ne point y assister, cela serait revenu à insulter ses hôtes, hôtes qui les avaient reçu à maintes reprises, oncle Bowen et lui. Il avait trouvé en la famille Vanbois, l'expression même de ce qu'il aurait aimé trouvé à Noirport: un couple heureux et soudé et une fratrie riche en personnalités et en gentillesse. Au sein de sa propre famille, les relations étaient plus tendu: il s'entendait à merveille avec ses cousins et sa petite soeur, mais cette dernière n'était encore qu'une enfant et il se voyait fort préoccuper par les tensions fraternelles qui l'opposait à son frère, Godric. S'il adorait ce dernier, il supportait mal les regards envieux qu'il jetait sur lui lorsqu'il quittait Noirport, ou encore la manière suffisante avec laquelle il avait commencé à s'exprimer, comptant sur le courage stupide du début d'adolescence pour rétorquer des phrases entendue après de quelques domestiques mais qui se révélaient blessantes malgré tout. Aujourd'hui, il se sentait abandonné, ayant du mal à trouver sa place au sein de sa propre maison, et raillé par celle avec laquelle il avait eu le désir de se lier. Alyssa, dans toute sa beauté de jeune mariée, l'observait immobile avant de s'avancer vers lui. Fuir aurait été la meilleure solution. Fuir. Loin d'elle. De son maudit mariage. De son maudit mari et de tout ce qui pouvait lui rappeler l'humiliation de s'être entendu rire au nez avant de confier cette main ardemment voulu à un maudit orageois. Leurs derniers moments ... Il le savait bien. Il ne désirait gâcher cela, loin de lui l'idée de la quitter en lui laissant l'image d'un gamin capricieux. Mais il ignorait s'il serait capable de la voir partir avec l'Autre. « Penses tu que cela est sage ? Ta réputation est en jeu Alyssa, si ton fiancé doute de ta fidélité ... Tu as plus à perdre que moi. » dit-il d'une voix rauque dont il s'étonna lui même. La raison prenait le dessus, rassurant son être perdu, son coeur brisé. Il n'était pas homme à se montrer trop démonstratif. Corlys ne l'était pas non plus: il semblait à Arys que la seule fois où il l'avait vu verser une larme était lors du décès de sa mère, quelques années plus tôt. Bowen s'épanchait rarement sur ses sentiments: la fierté, a colère, la déception, oui, Arys les voyait. Il se rendait bien compte, également, de l'étreinte qu'il offrait à son épouse lorsqu'ils regagnaient Noirport. Mais, de tous les voyages qu'ils avaient pu partager, son oncle n'avait jamais témoigné de manque, de romantisme ou quoi que ce soit d'autre en sa présence. Ainsi, Arys témoignait maladroitement son affection, s'inquiétant plus pour elle que pour lui. Si on les voyait ils risquaient gros, mais il n'y avait rien en jeu le concernant et si le père de la jeune femme se souvenait de sa demande, quelques lunes auparavant, nul doute qu'elle pourrait avoir des ennuis. « Je ne peux prétendre connaitre le trouble qui t'assaille ... Je ne partage pas la ... Joie d'être promis à quiconque. » Corlys ne s'était pas encore intéressé aux unions potentielles qu'il pourrait organiser avec ses enfants: Godric était bien trop jeune et lui même atteignait l'âge à partir duquel on commence à s'interroger. Son père devait sans doute être en train de faire le recensement des demoiselles de la région, en âge d'épousailles, et qui pourraient venir réhausser l'éclat de la maison Manning. S'il ne trouvait satisfaction sur les terres de la couronne, Arys ne doutait pas qu'il explore les régions alentours, les familles alliées et sa frustration n'en fut que plus grande: cruel serait le destin que de l'unir à une Vanbois qui ne soit pas Alyssa. Il s'y opposerait. Il s'opposerait à toute forme d'union de toute manière ! Percevant son trouble, il se dévoile un peu plus, laissant transparaitre le même questionnement qui était le sien. « Je ne sais quoi te dire ... Je suppose que c'est normal d'être perdue dans la situation qu'est la tienne ... » Une femme et deux hommes. Amour et Devoir. Il ignorait ce qu'il aurait du lui dire: lui même prit dans le même tourbillon de tourment entre ce que son coeur lui dictait et ce que sa raison lui criait. Il aurait pu lui proposer de l'emmener, de quitter le Val incognito dans la journée, voir une fois la nuit tombée, reniant leurs noms et leurs titres pour aller s'installer quelque part où on ne les connaissait pas. Sur les Terres de l'Ouest peut être ? Ou bien dans le Bief ? Il y avait des amis ... Mais qu'aurait-il pu lui offrir, ainsi dépourvu de tout ce qui était sien aujourd'hui ? Au mieux, trouvant refuge chez un ami, ils pourraient tenter de maintenir le train de vie qu'ils avaient aujourd'hui, de trouver une solution à leur problème. Mais qui s'intéresserait à leur soucis de fugitif ? Il était trop jeune et aucun de ses amis n'était encore seigneur ... Les pères comprenaient les inquiétudes communes qu'ils pouvaient avoir. Il doutait sincèrement que Lord Fossovoie ne fasse un parallèle avec sa propre fille, s'il demandait l'assistance de Tanton dans son entreprise amoureuse. « A ma plus grande tristesse, je ne peux que te regarder partir vers un autre. Un autre que je hais déjà. » finit-il par conclure. Il avait beau phosphorer sur le sujet depuis qu'il avait quitté Noirport, nulle solution miracle n'était venue chuchoter à son esprit, nul plan extraordinaire pour rendre justice aux amoureux maudits qu'ils étaient. Quelque part, la voix de la raison, certes faible mais bien présente malgré sa rébellion adolescente, lui disait que c'était mieux ainsi. Quelle serait leur vie ? Elle l'attendant à Noirport alors qu'il parcourait le pays ? Car il demeurait encore l'écuyer de son oncle et Bowen ne cesserait sa mission pour qu'il puisse convoler en noces. Remarquant son trouble, le chevalier avait questionné son neveu jusqu'à lui arracher la vérité. Un éclat de rire avait vexé davantage le jeune homme alors que le quasi-quarantenaire rétorquait de sa voix rauque qu'il s'agissait là d'amourette de jeunesse. « Peut être ton père avait-il raison ... Peut être étais-je trop jeune pour prétendre pouvoir faire ton bonheur ? Peut être ma famille n'est pas digne de s'unir à la tienne ? Je l'ignore. Ces questions m'obsèdent depuis que ton union a été officialisée. » Si les Manning appartenaient aujourd'hui à la classe des maisons mineures des terres Targaryennes, il n'oubliait pas qu'ils ne devaient leur rang qu'aux prouesses d'un ancêtre ayant gagné ce titre bien des années avant même la naissance du père du seigneur actuel. C'était la relation de confiance unissant Corlys à Rhaegar Targaryen et leur prise de position dans la rébellion qui avait donné de l'importance à cette vieille famille de chevaliers fieffés devenus nobliaux avec le temps. Ecoutant ses questionnements, il ne put retenir un geste. Le premier qu'il faisait vers elle depuis qu'ils étaient seuls. Passant sa mains dans les mèches sombres de la demoiselle, la laissant glisser jusque sur sa joue dans une tendre attention. « Tu es sans doute la plus raisonnable de nous deux, ma douce. Mais je ne peux m'empêcher de désirer ardemment le passer par le fil de l'épée ! » Steffon Rogers était devenu l'homme à abattre. Le rival qui le supplantait sans même avoir prit la peine de le combattre. Il ne l'avait vu qu'une paire de fois mais dès qu'il avait apprit ses intentions envers Alyssa, dès qu'il avait senti son amour de jeunesse lui échapper, il s'était mis à le détester du plus profond de son être. Néanmoins, Arys n'était animé que par la fougue de la jeunesse et malgré toute la rancoeur qu'il pouvait éprouver envers cette homme, jamais il n'aurait osé aller provoquer un duel ou risquer une quelconque attaque mesquine. Les chevaliers avait un code d'honneur. Code que Bowen lui enseignait voilà bien des années. Cela aurait fait bien trop de peine à Alyssa de savoir son promis et son jeune amant dans une situation si mortifère. Et quand bien même il aurait eu la chance de l'emporter, nul doute qu'il aurait froissé les deux familles concerné et que Corlys l'aurait fait rappelé immédiatement à la maison. « N'oublie pas tes résolutions. C'est toi qui as raison ... Je n'ai rien à t'offrir. Je n'ai même pas l'âge légal de me marier ... » Trop jeune pour tout. Quand elle même avait l'âge de prendre un mari, il ne pouvait que lui offrir une promesse, celle d'être sien une fois l'âge légal requis. Promesse bien légère pour un père désireux de marier au mieux ses filles, même Arys en avait conscience. La voix de son oncle résonnait encore dans son esprit. Amourette de jeunesse. Cela passerait. Rien de sérieux. Bien d'autre demoiselles charmantes en Westeros. Il se raccrochait à cela pour trouver la force de la repousser mais c'est finalement une phrase toute simple qui lui échappa, inspiré des paroles que son propre père avait prononcé quelques années plus tôt lors de l'enterrement de sa mère. « C'est ceux qui restent derrière qui souffre, ton seul devoir est d'être l'épouse parfaite que Steffon Rogers attend que tu sois. » Ceux qui restent ... En ferait-il éternellement parti ? Pluri-sémantique, elle désignait à la fois leur romance perdue mais également la famille de la jeune femme, ses parents, ses soeurs qui devraient vivre avec son souvenir, le fantôme de ses sourires et de ses pas dans la demeure familiale. Elle quittait même la région, le Val pour les Terres de l'Orage ... « Tu m'oubliera Alyssa. Tu le dois même si cela me tue de devoir dire cela. » Fermant les yeux, il ne pouvait s'empêcher de tenter de la repousser encore. Sa présence n'était bénéfique pour aucun d'eux poussant Alyssa à la tentation, le précipitant dans un supplice infernal. « Je ne devrais même pas être ici, je représente un danger pour ta réputation ... »AVENGEDINCHAINS
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Il se trouvait dans une situation compliqué, tiraillé entre raison et désir, entre joie et tristesse. Il y avait quelque chose d'éminent cruel dans cette invitation au mariage de la demoiselle Vanbois mais, de par son rang et ses habitudes, il ne pouvait se permettre de ne point y assister, cela serait revenu à insulter ses hôtes, hôtes qui les avaient reçu à maintes reprises, oncle Bowen et lui. Il avait trouvé en la famille Vanbois, l'expression même de ce qu'il aurait aimé trouvé à Noirport: un couple heureux et soudé et une fratrie riche en personnalités et en gentillesse. Au sein de sa propre famille, les relations étaient plus tendu: il s'entendait à merveille avec ses cousins et sa petite soeur, mais cette dernière n'était encore qu'une enfant et il se voyait fort préoccuper par les tensions fraternelles qui l'opposait à son frère, Godric. S'il adorait ce dernier, il supportait mal les regards envieux qu'il jetait sur lui lorsqu'il quittait Noirport, ou encore la manière suffisante avec laquelle il avait commencé à s'exprimer, comptant sur le courage stupide du début d'adolescence pour rétorquer des phrases entendue après de quelques domestiques mais qui se révélaient blessantes malgré tout. Aujourd'hui, il se sentait abandonné, ayant du mal à trouver sa place au sein de sa propre maison, et raillé par celle avec laquelle il avait eu le désir de se lier. Alyssa, dans toute sa beauté de jeune mariée, l'observait immobile avant de s'avancer vers lui. Fuir aurait été la meilleure solution. Fuir. Loin d'elle. De son maudit mariage. De son maudit mari et de tout ce qui pouvait lui rappeler l'humiliation de s'être entendu rire au nez avant de confier cette main ardemment voulu à un maudit orageois. Leurs derniers moments ... Il le savait bien. Il ne désirait gâcher cela, loin de lui l'idée de la quitter en lui laissant l'image d'un gamin capricieux. Mais il ignorait s'il serait capable de la voir partir avec l'Autre. « Penses tu que cela est sage ? Ta réputation est en jeu Alyssa, si ton fiancé doute de ta fidélité ... Tu as plus à perdre que moi. » dit-il d'une voix rauque dont il s'étonna lui même. La raison prenait le dessus, rassurant son être perdu, son coeur brisé. Il n'était pas homme à se montrer trop démonstratif. Corlys ne l'était pas non plus: il semblait à Arys que la seule fois où il l'avait vu verser une larme était lors du décès de sa mère, quelques années plus tôt. Bowen s'épanchait rarement sur ses sentiments: la fierté, a colère, la déception, oui, Arys les voyait. Il se rendait bien compte, également, de l'étreinte qu'il offrait à son épouse lorsqu'ils regagnaient Noirport. Mais, de tous les voyages qu'ils avaient pu partager, son oncle n'avait jamais témoigné de manque, de romantisme ou quoi que ce soit d'autre en sa présence. Ainsi, Arys témoignait maladroitement son affection, s'inquiétant plus pour elle que pour lui. Si on les voyait ils risquaient gros, mais il n'y avait rien en jeu le concernant et si le père de la jeune femme se souvenait de sa demande, quelques lunes auparavant, nul doute qu'elle pourrait avoir des ennuis. « Je ne peux prétendre connaitre le trouble qui t'assaille ... Je ne partage pas la ... Joie d'être promis à quiconque. » Corlys ne s'était pas encore intéressé aux unions potentielles qu'il pourrait organiser avec ses enfants: Godric était bien trop jeune et lui même atteignait l'âge à partir duquel on commence à s'interroger. Son père devait sans doute être en train de faire le recensement des demoiselles de la région, en âge d'épousailles, et qui pourraient venir réhausser l'éclat de la maison Manning. S'il ne trouvait satisfaction sur les terres de la couronne, Arys ne doutait pas qu'il explore les régions alentours, les familles alliées et sa frustration n'en fut que plus grande: cruel serait le destin que de l'unir à une Vanbois qui ne soit pas Alyssa. Il s'y opposerait. Il s'opposerait à toute forme d'union de toute manière ! Percevant son trouble, il se dévoile un peu plus, laissant transparaitre le même questionnement qui était le sien. « Je ne sais quoi te dire ... Je suppose que c'est normal d'être perdue dans la situation qu'est la tienne ... » Une femme et deux hommes. Amour et Devoir. Il ignorait ce qu'il aurait du lui dire: lui même prit dans le même tourbillon de tourment entre ce que son coeur lui dictait et ce que sa raison lui criait. Il aurait pu lui proposer de l'emmener, de quitter le Val incognito dans la journée, voir une fois la nuit tombée, reniant leurs noms et leurs titres pour aller s'installer quelque part où on ne les connaissait pas. Sur les Terres de l'Ouest peut être ? Ou bien dans le Bief ? Il y avait des amis ... Mais qu'aurait-il pu lui offrir, ainsi dépourvu de tout ce qui était sien aujourd'hui ? Au mieux, trouvant refuge chez un ami, ils pourraient tenter de maintenir le train de vie qu'ils avaient aujourd'hui, de trouver une solution à leur problème. Mais qui s'intéresserait à leur soucis de fugitif ? Il était trop jeune et aucun de ses amis n'était encore seigneur ... Les pères comprenaient les inquiétudes communes qu'ils pouvaient avoir. Il doutait sincèrement que Lord Fossovoie ne fasse un parallèle avec sa propre fille, s'il demandait l'assistance de Tanton dans son entreprise amoureuse. « A ma plus grande tristesse, je ne peux que te regarder partir vers un autre. Un autre que je hais déjà. » finit-il par conclure. Il avait beau phosphorer sur le sujet depuis qu'il avait quitté Noirport, nulle solution miracle n'était venue chuchoter à son esprit, nul plan extraordinaire pour rendre justice aux amoureux maudits qu'ils étaient. Quelque part, la voix de la raison, certes faible mais bien présente malgré sa rébellion adolescente, lui disait que c'était mieux ainsi. Quelle serait leur vie ? Elle l'attendant à Noirport alors qu'il parcourait le pays ? Car il demeurait encore l'écuyer de son oncle et Bowen ne cesserait sa mission pour qu'il puisse convoler en noces. Remarquant son trouble, le chevalier avait questionné son neveu jusqu'à lui arracher la vérité. Un éclat de rire avait vexé davantage le jeune homme alors que le quasi-quarantenaire rétorquait de sa voix rauque qu'il s'agissait là d'amourette de jeunesse. « Peut être ton père avait-il raison ... Peut être étais-je trop jeune pour prétendre pouvoir faire ton bonheur ? Peut être ma famille n'est pas digne de s'unir à la tienne ? Je l'ignore. Ces questions m'obsèdent depuis que ton union a été officialisée. » Si les Manning appartenaient aujourd'hui à la classe des maisons mineures des terres Targaryennes, il n'oubliait pas qu'ils ne devaient leur rang qu'aux prouesses d'un ancêtre ayant gagné ce titre bien des années avant même la naissance du père du seigneur actuel. C'était la relation de confiance unissant Corlys à Rhaegar Targaryen et leur prise de position dans la rébellion qui avait donné de l'importance à cette vieille famille de chevaliers fieffés devenus nobliaux avec le temps. Ecoutant ses questionnements, il ne put retenir un geste. Le premier qu'il faisait vers elle depuis qu'ils étaient seuls. Passant sa mains dans les mèches sombres de la demoiselle, la laissant glisser jusque sur sa joue dans une tendre attention. « Tu es sans doute la plus raisonnable de nous deux, ma douce. Mais je ne peux m'empêcher de désirer ardemment le passer par le fil de l'épée ! » Steffon Rogers était devenu l'homme à abattre. Le rival qui le supplantait sans même avoir prit la peine de le combattre. Il ne l'avait vu qu'une paire de fois mais dès qu'il avait apprit ses intentions envers Alyssa, dès qu'il avait senti son amour de jeunesse lui échapper, il s'était mis à le détester du plus profond de son être. Néanmoins, Arys n'était animé que par la fougue de la jeunesse et malgré toute la rancoeur qu'il pouvait éprouver envers cette homme, jamais il n'aurait osé aller provoquer un duel ou risquer une quelconque attaque mesquine. Les chevaliers avait un code d'honneur. Code que Bowen lui enseignait voilà bien des années. Cela aurait fait bien trop de peine à Alyssa de savoir son promis et son jeune amant dans une situation si mortifère. Et quand bien même il aurait eu la chance de l'emporter, nul doute qu'il aurait froissé les deux familles concerné et que Corlys l'aurait fait rappelé immédiatement à la maison. « N'oublie pas tes résolutions. C'est toi qui as raison ... Je n'ai rien à t'offrir. Je n'ai même pas l'âge légal de me marier ... » Trop jeune pour tout. Quand elle même avait l'âge de prendre un mari, il ne pouvait que lui offrir une promesse, celle d'être sien une fois l'âge légal requis. Promesse bien légère pour un père désireux de marier au mieux ses filles, même Arys en avait conscience. La voix de son oncle résonnait encore dans son esprit. Amourette de jeunesse. Cela passerait. Rien de sérieux. Bien d'autre demoiselles charmantes en Westeros. Il se raccrochait à cela pour trouver la force de la repousser mais c'est finalement une phrase toute simple qui lui échappa, inspiré des paroles que son propre père avait prononcé quelques années plus tôt lors de l'enterrement de sa mère. « C'est ceux qui restent derrière qui souffre, ton seul devoir est d'être l'épouse parfaite que Steffon Rogers attend que tu sois. » Ceux qui restent ... En ferait-il éternellement parti ? Pluri-sémantique, elle désignait à la fois leur romance perdue mais également la famille de la jeune femme, ses parents, ses soeurs qui devraient vivre avec son souvenir, le fantôme de ses sourires et de ses pas dans la demeure familiale. Elle quittait même la région, le Val pour les Terres de l'Orage ... « Tu m'oubliera Alyssa. Tu le dois même si cela me tue de devoir dire cela. » Fermant les yeux, il ne pouvait s'empêcher de tenter de la repousser encore. Sa présence n'était bénéfique pour aucun d'eux poussant Alyssa à la tentation, le précipitant dans un supplice infernal. « Je ne devrais même pas être ici, je représente un danger pour ta réputation ... »
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When we die, we turn into stories; and every time someone tells one of those stories, it’s like we’re still here for them. We’re all stories in the end.
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arys | ft. alyssa |
chapitre 3
Je suis face à l'homme qui fait battre mon cœur, celui qui a su dompter cet écrin de cristal, celui que j'aime tout simplement. Je pourrais lutter contre cette inclinaison de mon cœur mais je crains de ne pas être assez forte.Je commence à lui parler, je lui dis que ce sont nos derniers moments avant que je sois loin d'ici, loin de cette terre natale.
Arys - Penses tu que cela est sage ? Ta réputation est en jeu Alyssa, si ton fiancé doute de ta fidélité ... Tu as plus à perdre que moi.
Il a certainement raison, il est vrai que ma réputation est en jeu, que je ne dois pas flancher dans cette tentation. Que je dois rester digne. Je ne suis pas une femme légère, je dois rester vierge … Personne ne doit déflorer ma virginité sauf mon époux. Voulais-je connaître les douceurs de l'amour avec Arys ? Bien sûre que oui, je rêve de connaître l'amour avec lui, d'être sienne comme lui serait mien. Mais, ce n'est pas possible. Je suis promise à Steffon.
Je ne réponds pas à Arys, je continue de me persécuter mentale, à réfléchir aux rêves doux d'être sienne et à la morale.
Par la suite, mon bien-aimé continue de parler, je l'écoute sans rien dire, pourquoi dois-je rester muette à ces paroles ? Je n'avais qu'une envie, c'est de me blottir dans ses bras ou qu'il m'enlève. Or, les conséquences de mon enlèvement seraient fatales …
Ensuite, je déclare que je suis perdue, que je ne sais pas quoi faire. En effet, entre le cœur et la tête, lequel dois-je écouter ? Les palpitations de mon cœur battent plus rapidement quand je suis près de lui alors que mon esprit souhaite partir d'ici. L'amour ou le devoir ? Je ne peux pas faire les deux.
Arys - Je ne sais quoi te dire ... Je suppose que c'est normal d'être perdue dans la situation qu'est la tienne ...
Alyssa – J'aimerais ne pas être perdue … De ne pas choisir. Mais les sept m'accordent pas ce privilège.
Arys - A ma plus grande tristesse, je ne peux que te regarder partir vers un autre. Un autre que je hais déjà.
Alyssa – Je suis désolée de t'infliger ceci mon amour … J'aurais dû t'empêcher de venir au mariage pour éviter … tout ceci.
Je ne le quitte pas des yeux, je suis toujours près de lui, je n'ai pas reculé d'un pouce. Je respire, je continue de l'écouter. Quand il évoque mon père ou les raisons pour lesquelles il ne peut pas m'épouser, j'éprouve de la tristesse et de la colère. Pourquoi Steffon et non Arys ? Pourquoi l'Orage et non les Terres de la Couronne ? Des questions que je ne peux pas y répondre.
Ensuite, il passe une main dans mes cheveux, je le laisse faire, je ne l'empêche pas.
Arys - Tu es sans doute la plus raisonnable de nous deux, ma douce. Mais je ne peux m'empêcher de désirer ardemment le passer par le fil de l'épée !
Alyssa – Il est difficile de résister … Je le regarde dans les yeux, je lui caresse la joue. Mais, je t'interdis de faire ceci. Je ne veux pas que tu périsses à cause de moi. Je ne pourrais pas le supporter.
Par la suite, je déclare que nous devons nous dire au revoir à nos sentiments. C'est cruel de le dire, de le penser mais nous devons le faire …C'est difficile … Je finis par partir puis je reviens, je lui dis qu'il m'est difficile de le quitter. Il est ma lumière dans mon obscurité, mon oxygène.
Arys - N'oublie pas tes résolutions. C'est toi qui as raison ... Je n'ai rien à t'offrir. Je n'ai même pas l'âge légal de me marier ...
Oui … Certes … Je dois lui dire au revoir, le quitter. Je ne lui réponds pas, je reste là près de lui.
Arys - C'est ceux qui restent derrière qui souffre, ton seul devoir est d'être l'épouse parfaite que Steffon Rogers attend que tu sois
Je n'ai pas que ce devoir, celui d'être l'épouse pure de Steffon Rogers. Je dois lui donner des fils … Une descendance viable. Je regarde mon bien-aimé dans les yeux, j'avale une salive pénible. Que lui répondre cette tirage ?
Arys - Tu m'oubliera Alyssa. Tu le dois même si cela me tue de devoir dire cela dit-il en fermant ses yeux.
Comment l'oublier ? Il est mon premier amour. Je prends une profonde inspiration, je le fixe. J'aurais pu l'obliger à me regarder mais je ne fais rien.
Arys - Je ne devrais même pas être ici, je représente un danger pour ta réputation ..
Alyssa – Peut-être … Dis-je d'un murmure.
Je regarde le ciel, il n'a pas de nuage gris … J'aurais aimé qu'il pleuve autant que la tristesse qui commence à m'envahir. Oui, je suis triste, triste de dire au revoir à l'homme que j'aime mais je dois le faire.
Alyssa – Bien … Nous devons alors nous dire au revoir Arys. Je te souhaite d'être heureux …
Rester ou pas rester ? J'ai qu'une envie, c'est de disparaître d'ici, de ne plus le revoir …Et, surtout de ne point croiser son regard quand je serais devenue l'épouse de Steffon. Je ne pourrais pas m'unir à Steffon s'il est présent ce jour-là. Je ne pourrais pas supporter son regard … Sa haine viscérale pour mon futur époux.
Alyssa – Prends soin de toi mon amour … Et comme tu me le recommandes, oublies tes sentiments … Aimes une autre femme, une femme qui sera tienne. Je ne sais pas si nous pourrions nous revoir … Et si jamais c'est un adieu définitif, alors, je te dis … Au revoir … Sois fort mon amour, sois heureux … Sois respectueux des codes …
alyssa ❧ the trouble with love is
- Spoiler:
HJ : désolée pour le retard, on peut conclure le rp après ma faute si tu veux
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