Friend ? Lover ? Fiance ? Husband ? (pv Arys)
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Elle était de retour sur les terre de la couronne. Jyana avait l’impression que cela était hier la dernière fois qu’elle s’était rendu à Port Réal. Mais aujourd’hui, elle ne s’arrêtait pas dans la capitale, elle se rendait chez son fiancé. Le voyage n’avait pas été aussi long que la première fois, la délégation était petite, monter sur une monture, ils avaient voyagé plus vite. Le fief des Manning était en vue et l’appréhension commençait à se faire sentir. Elle n’avait pas sa famille cette fois ci, elle était seule. Cependant, il en fallait plus que cela pour déstabilisé la nièce du Hardi. La jeune demoiselle avait son masque de sérénité, elle connaissait Arys, elle avait déjà échangé quelques mots en face à face puis par corbeaux. Elle n’était là que pour finalisé les détails de leur mariage et pour connaître un peu plus son fiancé, faire plus ample connaissance.
Lors de leur première rencontre, Jyana avait usé de ses charmes pour lui plaire, faisant attention à ne pas se laisser avoir comme la première fois. Elle avait contrôlé ses émotions, ses sentiments pour arriver à ses fins. Désormais, un nouveau jeu débutait et elle devait découvrir par elle-même les tenant et les aboutissants que cela engendrerait. Elle ne devait pas perdre pieds et faire tout capoter. Son secret devait rester secret jusqu’au jour du mariage. Si elle laissait les sentiments l’envahir, elle devait faire attention où elle mettait les pieds, elle le savait parfaitement. Ici, son nom rimait avec le capitaine de la garde royale. Loin de ses terres, loin de la petite maison que les Selmy étaient réellement. L’honneur et la gloire de son oncle faisait briller de mille feux le blason pourvu d’un épi de blé. L’envers du décor n’était pas connu.
La délégation pénétra dans la cour de Noirport, Jyana prit un instant pour observer les lieux. L’endroit était plaisant, ni trop grand, ni trop petit. Un homme d’arme, immobilisa sa monture et l’aida à mettre pieds à terre. La jeune femme vit Arys sur le perron de la demeure. Elle l’avait reconnu, il n’avait pas changé depuis la dernière fois qu’elle l’avait vu. Mais pouvait-on réellement changer radicalement en l’espace de quelques lunes ? Probablement pas. La Selmy lissa sa tenue de monte et l’épousseta légèrement afin d’enlever la poussière qu’avait créer sa pratique de l’équitation durant son voyage. Elle prit une profonde inspiration avant de se diriger vers son fiancé. Elle pouvait sentir les regards des gens de la maisonnée pointée sur elle, mais elle les ignora, se focalisant sur l’homme qui partagerait sa vie. Arrivant à quelques mettre de lui, elle s’arrêta et fit une révérence parfaite comme elle l’avait appris.
« C’est un plaisir de vous revoir enfin ser Arys. Pardonnez-moi, je ne suis guère présentable dans cette tenue. »
Un léger sourire gêné mais chaleureux étira les lèvres de l’orageoise. Elle avait échangé une simple banalité d’usage devant le plus grand monde. Il n’aurait pas été bien vu qu’elle ne le fasse pas, surtout devant des domestiques qui étaient bien souvent les rois du commérage et des rumeurs. Elle devait être irréprochable en publique, pour laisser sa vraie personnalité ressortir en privé. Elle espérait beaucoup sur cette visite sur les terres de la Couronne.
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S'il avait regretté, au départ, l'absence de Zhoe de la maison, il s'en montrait à présent fort soulagé. Arys adorait sa cadette et il avait sincèrement pensé que la présence de cette dernière, lors de la venue de sa promise, l'aiderait à se détendre. Zhoe était une personnalité enjouée, dynamique et, plus elle prenait de l'âge, plus il lui semblait qu'elle devenait extravagante et aventurière. Il s'était alors persuadé que la présence de sa soeur aiderait sans doute à briser la glace avec la délégation de l'Orage et à rendre la venue de Lady Jyana moins solennelle. Pourtant, alors qu'il se tenait sur le perron, il remerciait les dieux d'avoir envoyer son oncle et sa soeur loin de la maisonnée. Godric avait accompagné la petite troupe de Manning en dehors des terres de la couronne, en vue de placer la jeune adolescente chez une dame de bonne condition où elle pourrait devenir demoiselle de compagnie jusqu'à ce que Corlys Manning ne lui trouve un mariage qui permettrait à la famille d'obtenir un peu plus d'influence. Lorsque son père avait annoncé son plan, quelques semaine auparavant, Arys avait prit conscience de la chance qu'il avait eu de pouvoir faire trainer son propre mariage. Avant de rencontrer la jolie Jyana Selmy, il ne se montrait pas plus préoccupé que cela par l'envie de fonder une famille et le mariage ui semblait plus être un boulet à son pied qu'un moyen d'épanouissement. Cependant, il avait eut la chance de pouvoir dire non. Non aux multiples demoiselles présentée par son père depuis ses vingt ans. Non aux alliances proposées par les fiefs alentours et qui aurait pourtant été d'une grande aide à l'expansion de l'influence Manning au delà de Noirport. Cependant, il soupçonnait sa jeune soeur d'espérer la retraite prématuré de leur père en vue de le laisser, lui, devenir chef de famille, et seigneur de la ville, afin d'avoir plus de liberté quand à son futur époux. Un soupire s'échappa alors de ses lèvres: les mariages étaient des choses bien compliqué ...
Le bruit des chevaux s'approchant de la maison lui fit relever la tête. Quelques minutes plus tôt, on lui avait annoncé l'arrivée du petit groupe accompagnant sa promise à quelques lieux de Noirport. Aussi s'était-il hâter de sortir, non sans s'être, auparavant, assuré d'être bien présentable. Hésitant entre impatience et légère angoisse, Arys se fit la remarque qu'il s'agissait là du plus grand champ de bataille auquel il lui eut été donné d'assister. Un sourire se dessina sur son visage à la vue de la jeune femme chevauchant avec grâce et s'arrêtant dans la cour de la maison. Elle avait toujours ce il ne savait quoi qui lui plaisait bien: sans doute le fait qu'elle vienne à cheval et non caresse démontrait sa débrouillardise et son non attachement à un confort dont peu de dames, aujourd'hui, refusaient de se passer. La tête haute malgré les curieux curieux, elle prit le temps de remettre ses jupes en place avant de venir vers lui. Arys descendit rapidement quelques marche, s'avançant à sa rencontre. Malgré sa tenue de cavalière, elle se montrait parfaite et il ne put s'empêcher de ressentir un brin de fierté à la savoir bientôt sa femme. Si Corlys observait l'arrivée de la jeune femme depuis sa fenêtre, ce dont Arys ne doutait pas, il en serait probablement impressionné. Lui rendant son salut, qu'il accompagna d'un léger baiser sur la main de la jeune femme il dit « Ma dame-, ne vous excusez pas, vous êtes éblouissante. La route a-t-elle été bonne ? » Le trajet était long, prêt de deux semaines, et, alors qu'il s'enquérait de l'état de sa promise, il fit un signe à un serviteur. « Nous allons faire monter vos affaires dans les appartements qui ont été préparés pour vous. Nous sommes loin du faste de la cour, j'espère néanmoins que vous appréciez ce séjour parmi nous. » Surtout si elle devait devenir Dame de Noirport, se retint-il d'ajouter, peu désireux d'ajouter un peu plus de pression à la tension déjà présente. Lui présentant son bras, il la guida vers l'entrée. « Souhaitez-vous que je montre votre chambre ou préférez-vous vous reposez dans les jardins ? » Après une telle route, peut être l'intimité de sa chambre lui serait plus reposante, songea-t-il. Ils auraient tout le temps de faire plus ample connaissance plus tard.AVENGEDINCHAINS
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S'il avait regretté, au départ, l'absence de Zhoe de la maison, il s'en montrait à présent fort soulagé. Arys adorait sa cadette et il avait sincèrement pensé que la présence de cette dernière, lors de la venue de sa promise, l'aiderait à se détendre. Zhoe était une personnalité enjouée, dynamique et, plus elle prenait de l'âge, plus il lui semblait qu'elle devenait extravagante et aventurière. Il s'était alors persuadé que la présence de sa soeur aiderait sans doute à briser la glace avec la délégation de l'Orage et à rendre la venue de Lady Jyana moins solennelle. Pourtant, alors qu'il se tenait sur le perron, il remerciait les dieux d'avoir envoyer son oncle et sa soeur loin de la maisonnée. Godric avait accompagné la petite troupe de Manning en dehors des terres de la couronne, en vue de placer la jeune adolescente chez une dame de bonne condition où elle pourrait devenir demoiselle de compagnie jusqu'à ce que Corlys Manning ne lui trouve un mariage qui permettrait à la famille d'obtenir un peu plus d'influence. Lorsque son père avait annoncé son plan, quelques semaine auparavant, Arys avait prit conscience de la chance qu'il avait eu de pouvoir faire trainer son propre mariage. Avant de rencontrer la jolie Jyana Selmy, il ne se montrait pas plus préoccupé que cela par l'envie de fonder une famille et le mariage ui semblait plus être un boulet à son pied qu'un moyen d'épanouissement. Cependant, il avait eut la chance de pouvoir dire non. Non aux multiples demoiselles présentée par son père depuis ses vingt ans. Non aux alliances proposées par les fiefs alentours et qui aurait pourtant été d'une grande aide à l'expansion de l'influence Manning au delà de Noirport. Cependant, il soupçonnait sa jeune soeur d'espérer la retraite prématuré de leur père en vue de le laisser, lui, devenir chef de famille, et seigneur de la ville, afin d'avoir plus de liberté quand à son futur époux. Un soupire s'échappa alors de ses lèvres: les mariages étaient des choses bien compliqué ...
Le bruit des chevaux s'approchant de la maison lui fit relever la tête. Quelques minutes plus tôt, on lui avait annoncé l'arrivée du petit groupe accompagnant sa promise à quelques lieux de Noirport. Aussi s'était-il hâter de sortir, non sans s'être, auparavant, assuré d'être bien présentable. Hésitant entre impatience et légère angoisse, Arys se fit la remarque qu'il s'agissait là du plus grand champ de bataille auquel il lui eut été donné d'assister. Un sourire se dessina sur son visage à la vue de la jeune femme chevauchant avec grâce et s'arrêtant dans la cour de la maison. Elle avait toujours ce il ne savait quoi qui lui plaisait bien: sans doute le fait qu'elle vienne à cheval et non caresse démontrait sa débrouillardise et son non attachement à un confort dont peu de dames, aujourd'hui, refusaient de se passer. La tête haute malgré les curieux curieux, elle prit le temps de remettre ses jupes en place avant de venir vers lui. Arys descendit rapidement quelques marche, s'avançant à sa rencontre. Malgré sa tenue de cavalière, elle se montrait parfaite et il ne put s'empêcher de ressentir un brin de fierté à la savoir bientôt sa femme. Si Corlys observait l'arrivée de la jeune femme depuis sa fenêtre, ce dont Arys ne doutait pas, il en serait probablement impressionné. Lui rendant son salut, qu'il accompagna d'un léger baiser sur la main de la jeune femme il dit « Ma dame-, ne vous excusez pas, vous êtes éblouissante. La route a-t-elle été bonne ? » Le trajet était long, prêt de deux semaines, et, alors qu'il s'enquérait de l'état de sa promise, il fit un signe à un serviteur. « Nous allons faire monter vos affaires dans les appartements qui ont été préparés pour vous. Nous sommes loin du faste de la cour, j'espère néanmoins que vous appréciez ce séjour parmi nous. » Surtout si elle devait devenir Dame de Noirport, se retint-il d'ajouter, peu désireux d'ajouter un peu plus de pression à la tension déjà présente. Lui présentant son bras, il la guida vers l'entrée. « Souhaitez-vous que je montre votre chambre ou préférez-vous vous reposez dans les jardins ? » Après une telle route, peut être l'intimité de sa chambre lui serait plus reposante, songea-t-il. Ils auraient tout le temps de faire plus ample connaissance plus tard.
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Tout n’était que mascarade, une danse exécuter à la perfection pour ceux les observant avec avidité. Regardant leur futur seigneur dans un accueil d’une lady qui serait peut-être leur futur maîtresse dans plusieurs années. Alors toujours dans son rôle de jeune jouvencelle bien éduqué, Jyana baissa la tête légèrement, les lèvres étirés dans un sourire mi gêné, mi rassuré. Jouer ce rôle n’était pas si dure, la voix de sa mère résonnait dans son esprit comme une guide. Elle suivait ses conseils, pas après pas de façon prudente. User de ses charmes étaient une chose, ne pas se laisser prendre à ces jeux dangereux en était une autre. La brune restait méfiante, ne voulant pas s’enliser sur un terrain qu’elle ne maîtrisait pas totalement. Elle préférait garder le contrôle sur la situation, afin de ne pas avoir de mauvaise surprise. Alors tant qu’ils étaient face à une assistance, elle resterait avec ce masque de dame polie et souriante.
« Oui, tout s’est bien passé. Je vous remercie. »
Noirport ne possédait que peu de ressemblance aux Eteules en dehors de sa taille et de son importance. La proximité avec la baie de la Néra amenait un air plus humide, plus frais, un air rempli d’iode dont Jyana n’avait pas l’habitude. Les terres fertiles et chaude de l’orage ne lui manquait pas encore, mais ce serait peut-être une grosse qu’elle regretterait avec le temps. Elle se trouvait bien plus au nord que chez elle, le climat était donc bien différent. Elle allait devoir s’adapter, cette première visite servait également à cela, s’acclimater avant de poser définitivement ses affaires entre ses murs d’où venait son fiancé.
« Je ne doute pas que je me plairais parmi vous. Votre demeure ne semble pas moins inconfortable que la mienne. Je m’adapterais sans aucun problème, ne vous inquiétez pas. »
La jeune femme prit le bras d’Arys quand ce dernier lui proposa de la conduire à ses appartements ou alors aller se reposer dans les jardins. Deux propositions intéressantes avec deux buts différents. La première lui permettrait de se rafraîchir et d’opter pour une tenue plus convenable à ce genre d’occasion, mais d’un autre côté, Jyana avait hâte de pouvoir se retrouver en tête avec l’homme qui partagerait sa vie. Elle aurait certes tout le temps de le faire plus tard, mais la patience n’était pas une des principales vertus des orageois. Un brin de malice brilla au fond du regard noisette de la Selmy.
« Pourquoi pas les jardins, j’aurais tout le temps de profiter du confort de mes appartements plus tard et…cela fait longtemps que j’attends de vous revoir, je dois dire que l’impatience commence à me gagner. J’aimerais beaucoup partager un moment en privé en votre compagnie ser Arys. »
La jeune lady se laissa donc guider par son fiancé jusqu’au jardin de Noirport. Elle observait les lieux avec attention, tentant de mémoriser le chemin emprunter. Ce n’était pas forcément aisé de se repérer dans un lieu parfaitement inconnu. Elle se perdrait surement dans les premiers jours, avant de pouvoir se déplacer librement sans risque.
« J’espère être à la hauteur des attentes de votre famille et de votre maisonnée. C’est assez déroutant de voyager sans les siens. »
Jyana avait prononcé ses mots comme une confidence, elle laissait tomber les barrières et les masques pour rentrer dans le vrai. Le jour de son départ, cela n’avait été facile pour aucun Selmy. Mais il fallait laisser la jeune fille voler de ses propres elle. Un nouveau départ, une nouvelle vie commençait ce jour, en compagnie d’Arys.
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Jyana & Arys
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La présence de tant de ses gens les rendaient protocolaires, moins spontanés. Bien sur, ils ne se connaissaient pas suffisamment pour faire effusion de paroles ou de gestes tendres, comme ces chansons dont Zhoe adorait lui conter les histoires. Néanmoins, il gardait en mémoire le souvenir de la jeune dame de la chasse dont le charme dépassait de loin le stricte application de l'étiquette. Il espérait, en apprenant à la connaitre, découvrir ce qui se cachait derrière la ravissante demoiselle Selmy, derrière les beaux sourires et les conversations éclairées. La dame semblait avoir bien des qualités mais il espérait que sa venue exposerait, à son endroit, la sincère personnalité de sa promise. Etait-elle effacée ou de bons conseils ? Etait-elle plus porté sur les gens ou sur les arts ? Il était désireux de tout apprendre de sa personne, tant elle avait laissé un lui, un sentiment indescriptible, mélange de curiosité et d'un intérêt qu'il ne s'expliquait pas. « Sachez que j'aimerai que vous vous sentiez ici chez vous, ma dame. Noirport est honorée de recevoir une dame de votre qualité et de votre beauté. » Si elle devait devenir sa femme, et la lady de Noirport, il lui était important qu'elle aime ces terres autant que lui les aimait. Il avait prévu de l'emmener, d'ici quelques jours, visiter le fief Manning, lui montrer cet endroit si particulier où la Néra se déversait dans une mer immense, un paysage à couper le souffle qu'il espérait voir lui plaire. Heureux de l'entendre accepter sa proposition de promenade, ils quittèrent la cour de la maison où s'activaient serviteurs et palefreniers autour des affaires de la dame, pour un endroit plus calme, à l'abris d'oreilles curieuses. Ils offriraient, malgré tout, la vision d'un jeune couple se promenant, aux yeux des quelques indéfectibles curieux qui les suivraient de loin, mais le temps était venu de partager une première vraie discussion, sans la présence de quiconque pour biaiser leurs propos. « Il en va de même pour moi. Quelques affaires m'ont tenu occupé ces dernières lunes, mais je suis heureux de pouvoir converser avec vous, autrement que par ces maudits oiseaux. » Si au départ, les préparatifs de son voyage l'avaient tenu occupé, il s'était vite senti frustré du temps que mettaient les corbeaux pour aller et venir entre leurs deux maisons. Il s'était vite montré charmé par sa personne, lorsqu'il avait eu l'occasion de la rencontrer, restait, à présent, à confirmer cet intérêt en poussant les discussions plus loin. Les semaines séparant alors les missives étaient devenues insupportables. Les semaines lui semblaient des lunes entières ... « Ne doutez pas de vous, très chère. Vous êtes bien plus parfaite que mon père ne l'espérait. Doit-il me prendre pour un cas désespéré ... » finit-il par ironiser en songeant au multiple disputes qu'ils avaient eut par le passé et jusque très récemment avant ses fiançailles. Il ne s'était, en effet, jamais montré très coopératif quand il s'agissait de lui trouver une épouse et, jusque là, seulement des discussions qui n'avaient jamais aboutit. Il n'était pas mécontent de cela, au final: cela lui avait permis de faire son propre choix. Choix qui s'était finalement vu récompensé d'une promesse de mariage avec une candidate que Corlys Manning n'aurait jamais songé à aborder. « J'espère que vous pardonnerez mon père de son absence. Il est quelque peu souffrant depuis le départ de ma soeur, même s'il refuse de l'admettre, je pense que l'idée de voir sa fille chérie partir lui brise le coeur. » Expliqua-t-il alors qu'ils contournaient l'un des plus grands arbres du domaine. Ce matin encore, son père semblait en proie à une vilaine grippe et avait préféré garder la chambre, lui promettant malgré tout d'observer l'arrivée de la dame par la petite fenêtre. Arys le trouvait changé depuis le départ de Godric et Zhoe: c'était la première fois que les deux cadets quittaient la maison en même temps, escorté par leur oncle Bowen. Peut être reconsidérait-il l'idée de marier Zhoe si jeune ? Voir sa soeur partir n'avait pas non plus était sans conséquence sur son propre moral, bien que la pensée de ce jour-ci lui eut rendu le sourire. « Il me tardait de vous revoir, Lady Jyana. Malgré les missions dont le roi m'a chargé, mon esprit ne parvenait à vous quitter. Vous étiez superbe lors de notre première rencontre, vous êtes encore plus resplendissante aujourd'hui. » La conversation prenait un tour différent, moins emplie de banalité et il espérait ne pas la brusquer. La dernière chose qu'il désirait était de passer pour un rustre, il en pâtissait déjà suffisamment avec une certaine blonde, orageoise également, qu'il connaissait depuis biens des années. Néanmoins, il ressentait le besoin de lui faire part de ce qui, pour le moment, résumait le mieux sa pensée la concernant. Il n'était ni poète torturé, ni un artiste en quête de muse: s'inventer des sentiments n'était que mensonge, mais il tenait à ce qu'elle sache le vif intérêt qu'il avait pour elle, espérant qu'il soit réciproque. Ils auraient tout le temps de voir si un amour était possible par la suite ... « J'aimerai que cette union vous enchante autant que moi ... Je serais très affecté de vous savoir malheureuse. » Peut être avait-elle entendu quelques rumeurs sur son comportements débridé ? Il se sentait paradoxal à croire en les Sept avec tant de piété mais passant à côté des principes même de la Jouvencelle, figure de la pureté. Cependant, depuis sa promesse à Jyana, Arys avait mis un point d'honneur à mettre fin à ce genre de relation: il ne bafouerait jamais l'honneur de sa promise.AVENGEDINCHAINS
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La présence de tant de ses gens les rendaient protocolaires, moins spontanés. Bien sur, ils ne se connaissaient pas suffisamment pour faire effusion de paroles ou de gestes tendres, comme ces chansons dont Zhoe adorait lui conter les histoires. Néanmoins, il gardait en mémoire le souvenir de la jeune dame de la chasse dont le charme dépassait de loin le stricte application de l'étiquette. Il espérait, en apprenant à la connaitre, découvrir ce qui se cachait derrière la ravissante demoiselle Selmy, derrière les beaux sourires et les conversations éclairées. La dame semblait avoir bien des qualités mais il espérait que sa venue exposerait, à son endroit, la sincère personnalité de sa promise. Etait-elle effacée ou de bons conseils ? Etait-elle plus porté sur les gens ou sur les arts ? Il était désireux de tout apprendre de sa personne, tant elle avait laissé un lui, un sentiment indescriptible, mélange de curiosité et d'un intérêt qu'il ne s'expliquait pas. « Sachez que j'aimerai que vous vous sentiez ici chez vous, ma dame. Noirport est honorée de recevoir une dame de votre qualité et de votre beauté. » Si elle devait devenir sa femme, et la lady de Noirport, il lui était important qu'elle aime ces terres autant que lui les aimait. Il avait prévu de l'emmener, d'ici quelques jours, visiter le fief Manning, lui montrer cet endroit si particulier où la Néra se déversait dans une mer immense, un paysage à couper le souffle qu'il espérait voir lui plaire. Heureux de l'entendre accepter sa proposition de promenade, ils quittèrent la cour de la maison où s'activaient serviteurs et palefreniers autour des affaires de la dame, pour un endroit plus calme, à l'abris d'oreilles curieuses. Ils offriraient, malgré tout, la vision d'un jeune couple se promenant, aux yeux des quelques indéfectibles curieux qui les suivraient de loin, mais le temps était venu de partager une première vraie discussion, sans la présence de quiconque pour biaiser leurs propos. « Il en va de même pour moi. Quelques affaires m'ont tenu occupé ces dernières lunes, mais je suis heureux de pouvoir converser avec vous, autrement que par ces maudits oiseaux. » Si au départ, les préparatifs de son voyage l'avaient tenu occupé, il s'était vite senti frustré du temps que mettaient les corbeaux pour aller et venir entre leurs deux maisons. Il s'était vite montré charmé par sa personne, lorsqu'il avait eu l'occasion de la rencontrer, restait, à présent, à confirmer cet intérêt en poussant les discussions plus loin. Les semaines séparant alors les missives étaient devenues insupportables. Les semaines lui semblaient des lunes entières ... « Ne doutez pas de vous, très chère. Vous êtes bien plus parfaite que mon père ne l'espérait. Doit-il me prendre pour un cas désespéré ... » finit-il par ironiser en songeant au multiple disputes qu'ils avaient eut par le passé et jusque très récemment avant ses fiançailles. Il ne s'était, en effet, jamais montré très coopératif quand il s'agissait de lui trouver une épouse et, jusque là, seulement des discussions qui n'avaient jamais aboutit. Il n'était pas mécontent de cela, au final: cela lui avait permis de faire son propre choix. Choix qui s'était finalement vu récompensé d'une promesse de mariage avec une candidate que Corlys Manning n'aurait jamais songé à aborder. « J'espère que vous pardonnerez mon père de son absence. Il est quelque peu souffrant depuis le départ de ma soeur, même s'il refuse de l'admettre, je pense que l'idée de voir sa fille chérie partir lui brise le coeur. » Expliqua-t-il alors qu'ils contournaient l'un des plus grands arbres du domaine. Ce matin encore, son père semblait en proie à une vilaine grippe et avait préféré garder la chambre, lui promettant malgré tout d'observer l'arrivée de la dame par la petite fenêtre. Arys le trouvait changé depuis le départ de Godric et Zhoe: c'était la première fois que les deux cadets quittaient la maison en même temps, escorté par leur oncle Bowen. Peut être reconsidérait-il l'idée de marier Zhoe si jeune ? Voir sa soeur partir n'avait pas non plus était sans conséquence sur son propre moral, bien que la pensée de ce jour-ci lui eut rendu le sourire. « Il me tardait de vous revoir, Lady Jyana. Malgré les missions dont le roi m'a chargé, mon esprit ne parvenait à vous quitter. Vous étiez superbe lors de notre première rencontre, vous êtes encore plus resplendissante aujourd'hui. » La conversation prenait un tour différent, moins emplie de banalité et il espérait ne pas la brusquer. La dernière chose qu'il désirait était de passer pour un rustre, il en pâtissait déjà suffisamment avec une certaine blonde, orageoise également, qu'il connaissait depuis biens des années. Néanmoins, il ressentait le besoin de lui faire part de ce qui, pour le moment, résumait le mieux sa pensée la concernant. Il n'était ni poète torturé, ni un artiste en quête de muse: s'inventer des sentiments n'était que mensonge, mais il tenait à ce qu'elle sache le vif intérêt qu'il avait pour elle, espérant qu'il soit réciproque. Ils auraient tout le temps de voir si un amour était possible par la suite ... « J'aimerai que cette union vous enchante autant que moi ... Je serais très affecté de vous savoir malheureuse. » Peut être avait-elle entendu quelques rumeurs sur son comportements débridé ? Il se sentait paradoxal à croire en les Sept avec tant de piété mais passant à côté des principes même de la Jouvencelle, figure de la pureté. Cependant, depuis sa promesse à Jyana, Arys avait mis un point d'honneur à mettre fin à ce genre de relation: il ne bafouerait jamais l'honneur de sa promise.
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Il se montrait flatteur, l’égo de la jeune femme ne pouvait que se sentir satisfait de ce comportement. Son charme avait fonctionné sur l’héritier des Manning et elle su qu’elle devait continuer dans ce sens, jusqu’au jour où ils s’uniraient devant les Sept. Tant que le soleil ne s’était pas levé sur eux comme un couple, elle ne cesserait de tenter de le charmer. Jyana laisserait également sa vraie personnalité ressortir chaque jour un peu plus mais tout en gardant en tête l’idée, qu’il devait être aveugle à toute information compromettante à son égard. C’était donc en bonne voie, ce qui ne pouvait que la ravir. Elle répondit alors avec un beau sourire comblé.
Arys semblait ne pas être le genre d’homme à fuir ses responsabilités d’héritier, ce n’était pas comme Ilyn, qui avait fui durant dix longues années ses devoirs. C’était un bon point, un héritier avisé ne pouvait que lui plaire, leur conversation lorsqu’il serait Seigneur et Dame de Noirport ne seraient donc pas ennuyeuse et rempli de banalité affligeante. Jyana restait une fière orageoise même si elle troquerait son nom de Selmy pour celui des Manning. Son tempérament resterait intact, digne d’une femme originaire des Terres de l’Orage. Après tout, peut-être pourrait-il formait un duo sortant de l’ordinaire des nobles de cette région ? L’avenir le leur soufflera surement bien assez tôt.
« Je vous concède que ses oiseaux ne sont pas des plus rapide pour accomplir leur mission. »
Les mots prononcés par son fiancé, firent légèrement rire la jeune femme. La difficulté des deux maisons pour unir leur enfant à des partis respectables semblaient avoir été le combat du siècle, et au final c’était les enfants eux même qui avait arrangé leurs propres fiançailles. C’était des évènements peu communs, et même malgré l’approbation des deux Lords, cela n’allait s’en dire qu’ils n’étaient pas responsable de cette nouvelle alliance qui allait naître entre Jyana et Arys.
« Alors nous sommes deux à être considéré comme des cas désespérant par nos pères. Rassure vous, vous ne l’êtes point. »
Le chevalier était bel homme, séduisant. Surement de nombreuses demoiselles avaient dû succomber à son joli minois attrayant. Cependant la raison, d’un mariage aussi tardif, était encore inconnue pour Jyana, mais elle le découvrirait surement bien assez tôt. Elle avait tout la vie pour le savoir.
Arys les guidèrent à travers le domaine, passant prêt d’arbre gigantesque aux yeux de Jyana. Elle observait discrètement les alentours, mais la grande majorité de son attention était focalisé sur les paroles du jeune homme à qui elle tenait le bras.
« Je comprends parfaitement, mes propres parents ont eu quelques réticences à me laisser partir seule, sans un Selmy à mes côtés. Alors je peux comprendre les tourments de votre père, il est surement inquiet pour votre jeune sœur et c’est tout naturel. »
Elle ne rencontrerait donc pas toute la famille Manning durant son séjour. Etait-ce un mal pour un bien ? Jyana n’arrivait pas vraiment à se positionner sur cette question. Elle aurait l’occasion de rencontrer le reste de la famille lors de son mariage, mais apprendre à les connaître un peu avant n’aurait pas été une mauvaise chose. Le sentiment d’être étrangère à cette famille aurait été moindre. Mais la jeune demoiselle s’adapterait. Elle ne laisserait pas ce genre de détail la déstabilisé.
« Je crois que vous avez laissé échapper votre objectivité ser Arys. Ma robe de notre dernière rencontre était si affreuse au point de ne pas pouvoir rivaliser avec une simple tenue de monte ? »
Son ton se voulait taquin, laissant ainsi un trait de son caractère se glissait hors de ce rôle qu’elle avait endossé et qu’elle jouait et jouerait durant plusieurs semaines. Mais ce n’était sans aucune difficulté qu’elle jonglait avec les sourires et les mots. Ses lèvres s’étirèrent avec délicatesse, l’expression de son visage se voulant doux et rassurant devant les inquiétudes du chevalier et héritier de Noirport.
« Comment pourrais-je être malheureuse ? Je vous ai choisi, qu’elle femme peut se targuer d’avoir eu le choix de son époux ? Je suis ravie d’être votre fiancée et je serais enchanté de marcher à votre rencontre le jour de nos noces. Ne doutez pas de cela, je vous prie. Notre union ne pourrait me rendre triste. »
Au fond d’elle-même, Jyana était réellement heureuse d’être fiancé à un homme comme Arys. Certes il se trouvait loin des Eteules mais elle était fiancée, sa malédiction prenait doucement fin. La ronde infernale des prétendants repartant dégouté était terminée. Comment pouvait-elle être triste à ce sujet ? Elle ne pouvait pas.
« Pardonnez-moi si vous me trouvez trop directe mais… Avez-vous une idée de la date à laquelle nous pourrions célébrer notre union ? Pas que je sois impatiente…quoique peut-être un peu... Mais mon père attend ce moment avec grande hâte, et joie… »
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Jyana & Arys
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Il y avait quelque chose d'étrange dans leur promenade: les voilà ensemble depuis quelques minutes et ils s'étaient empressés de s'isoler. Pour Arys, ce mariage avait une importance étrange: plus il avançait en âge et plus il prenait le risque de devoir abandonner la charge d'héritier à son frère. S'il mourrait sans enfant, ce qui, au vu de son mode de vie jusque là, aurait pu arriver n'importe quand, le poids d'assurer la descendance Manning aurait reposé sur les épaules de Godric. Godric qui ne se lassait jamais de lui rappeler combien lui avait été présent auprès de leur père, combien il maniait tout aussi bien l'épée que la diplomatie ... Voilà des années que son cadet se pavanait, n'attendant qu'une opportunité pour pouvoir, à son tour, fonder une famille et devancer l'aîné des Manning, devenant une menace pour son héritage. Arys adorait son frère, mais il devait reconnaitre qu'avec l'âge, Godric devenait arrogant. Il n'y avait qu'en Zhoe qu'il pouvait avoir confiance, elle qui éprouvait, à l'encontre de leur frère, des sentiments tout aussi difficiles à exprimer, oscillant entre l'amour fraternel et l'envie d'étrangler le jeune chevalier. En soi, il aurait pu se plier à la volonté de Corlys, épouser l'une des maintes demoiselles avec qui son père avait chercher à l'unir mais il avait toujours des relations compliquées avec la gente féminine. Ce n'était point le moment d'aborder le sujet avec sa promise, elle risquait sans doute de remonter illico sur son cheval, si elle connaissait la moitié des histoires qu'il avait vécu avant de la rencontrer. « Comment, ciel, pourriez-vous être désespérante ? Moi qui pensait que vous aviez été enfermée jusqu'à ce fameux banquet ! » dit-il avec humour, prenant compte qu'elle vivait peut être le même genre de pression que lui. Ils étaient deux célibataires que les années n'épargnaient pas. Et si Jyana était plus jeune que lui, il demeurait qu'à son âge, une grande majorité des demoiselles étaient déjà mariées et mères de famille. Et il était bien placé pour en savoir quelque chose ! « Vous qui vouliez en savoir plus sur moi, voilà une anecdote réservée exclusivement aux Manning et aux futures Lady de la maison. Voilà quelques années, alors que j'allais fêter mon vingt-cinquième anniversaire, mon père a surgit dans la cour où nous nous entrainions avec mon frère. Il était suivit de mon oncle Bowen, riant aux éclats et proférait des insultes que je n'oserai vous répéter. Il a fallut une demi-journée pour le calmer et comprendre la raison de sa colère ... » Ménageant son effet de suspense, il s'arrêta un instant, observant le visage de la jeune femme « Figurez vous que je rentrais d'une mission pour notre souverain et que je m'étais arrêté auprès d'une famille que je connais bien mais dont la piété et telle qu'elle surpasse celle du Grand Septon. L'une des servante avait retrouvé, dans mes effets, toute une collection de Livres des Sept qu'ils avaient glissé dans mes affaires avant mon départ. Mon père était persuadé que j'allais lui annoncer mon renoncement à mon titre pour entrer aux services religieux ! » S'il avait sut ... Rapidement, le seigneur de Noirport avait imaginé que telle était la raison de ses maints et maints refus de prendre une épouse et, pendant des mois, il avait fallut qu'il prouve qu'il ne se voyait nullement entrer dans les ordres. Il reprit doucement la course de leur promenade, se contentant d'ajouter « Avez-vous idée d'un parent plus désespéré que le mien ? » Cet épisode n'était qu'un parmi une suite d'évènements qui, cette année là, avait conduit à l'accord entre Arys et son père: Corlys devait arrêter de chercher une épouse à son fils et ce dernier lui garantissait un mariage avant ses trente ans, avec une dame qui ferait honneur à leur nom.
« C'est le signe qu'ils ont une grande confiance en vous, Lady Jyana. Il est vrai qu'à notre dernière rencontre, vous étiez chaperonnée par votre frère. » Ilyn Selmy était de ces hommes difficiles à oublier, imposant le respect au premier regard. Arys ignorait quels relations avaient le frère et la soeur, s'ils s'entendaient ou non, mais ils avaient l'air assez proches et son absence surprenait le jeune homme. « Je suis navré que mon frère et ma soeur ne soient pas là pour vous rencontrer. Sans doute Zhoe reviendra-t-elle bientôt, mais il était important que Godric quitte la maison pour découvrir un peu plus le monde. Je n'ai pas le souvenir de l'avoir vu parti plus de quelques semaines ... » Et puis c'était mieux ainsi. Dans sa quête de reconnaissance et de rivalité, Godric aurait été capable de choses auxquelles il ne voulait pas penser. Arys refusait de perdre Jyana, il avait beau ne pas la connaitre tant que ça, il se sentait déjà attaché à ce petit bout de femme qui ne cessait de le surprendre. Il avait craint de découvrir une dévote, une noble ennuyeuse, timide ou effacée mais elle se révélait intéressante et avait, sur lui, un effet que peu pouvait se targuer d'avoir eut. Il rit face à sa remarque vestimentaire se contentant d'un simple compliment. « C'est que tout vous sied. Peut être mon impatience à vous revoir joue-t-elle en faveur de cette pauvre tenue de cavalière que vous dénigrez tant. » ajouta-t-il avec un sourire. C'était étrange. Etrange, la manière dont il mettait, cette fois, de la bonne volonté à se montrer courtois avec une femme envers qui il serait éternellement lié. Il ne put qu'acquiescer, en accord avec les paroles de sa promise. Peu avaient la chance de se choisir, encore plus rare étaient ceux qui ne faisaient pas l'objet d'une union purement arrangée dépourvus de sentiments. Il n'était pas sourd ni ignorant de ce qu'il se racontait à la cour. Le prince bien-aimé qui avait la chance d'être bientôt le mari de la dame de son coeur ... A leur échelle, Arys se rendait compte qu'ils avaient beaucoup de chance. Son caractère était bien plus fort que celui de son père et il avait pu outrepasser son désir de le marier à des jeunes filles bien dotées, des héritières du voisinage qui auraient permis d'agrandir leur domaine. S'arrêtant de nouveau, le chevalier ne put s'empêcher, alors bien plus solennel, de plonger son regard dans celui de sa compagne. « Alors permettez moi de vous renouveler ma demande, ma dame. Permettez moi de vous rappeler l'intérêt que je vous porte et la joie que ce serait, pour moi, de vous voir devenir mienne. Sachez que depuis l'officialisation de notre engagement, et jusqu'à ma mort, je ne ferais rien qui pourrait entacher votre honneur ou votre réputation. » Et il s'y tiendrait. S'il y avait une chose qui avait bien plus de valeur que tout autre chose en ce monde, c'était bien sa parole. Il tenait cela de son oncle et c'était sans doute cet attachement aux valeurs de la chevalerie qui en faisait un vassal loyal. Face à sa question, il prit quelques instants pour réfléchir. « Et bien ... Vous devez être l'une des rares à vouloir hâter un mariage avec un homme que vous connaissez à peine. Je suppose que nos pères respectifs ont du se mettre d'accord sur l'aspect ... Moins romantique de notre union. Aussi, si tel est le cas, je crois que cela pourrait venir vite. Selon votre bon vouloir et le mien, bien sur. » Il n'en savait pas grand chose, à vrai dire. Mais il imaginait que cela n'était qu'une question de semaine, de lunes tout au plus, si tous les partis étaient en accord. Ils n'étaient ni prince ou princesse, ni éminents représentants d'une région et Jyana n'était pas l'héritière de son domaine. Il n'y avait aucun accord diplomatique en jeu ... S'ils faisaient part de leur désir de se marier rapidement, Arys ne doutait pas que Corlys se fasse une joie d'organiser cela dans les jours suivant la demande.AVENGEDINCHAINS
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Il y avait quelque chose d'étrange dans leur promenade: les voilà ensemble depuis quelques minutes et ils s'étaient empressés de s'isoler. Pour Arys, ce mariage avait une importance étrange: plus il avançait en âge et plus il prenait le risque de devoir abandonner la charge d'héritier à son frère. S'il mourrait sans enfant, ce qui, au vu de son mode de vie jusque là, aurait pu arriver n'importe quand, le poids d'assurer la descendance Manning aurait reposé sur les épaules de Godric. Godric qui ne se lassait jamais de lui rappeler combien lui avait été présent auprès de leur père, combien il maniait tout aussi bien l'épée que la diplomatie ... Voilà des années que son cadet se pavanait, n'attendant qu'une opportunité pour pouvoir, à son tour, fonder une famille et devancer l'aîné des Manning, devenant une menace pour son héritage. Arys adorait son frère, mais il devait reconnaitre qu'avec l'âge, Godric devenait arrogant. Il n'y avait qu'en Zhoe qu'il pouvait avoir confiance, elle qui éprouvait, à l'encontre de leur frère, des sentiments tout aussi difficiles à exprimer, oscillant entre l'amour fraternel et l'envie d'étrangler le jeune chevalier. En soi, il aurait pu se plier à la volonté de Corlys, épouser l'une des maintes demoiselles avec qui son père avait chercher à l'unir mais il avait toujours des relations compliquées avec la gente féminine. Ce n'était point le moment d'aborder le sujet avec sa promise, elle risquait sans doute de remonter illico sur son cheval, si elle connaissait la moitié des histoires qu'il avait vécu avant de la rencontrer. « Comment, ciel, pourriez-vous être désespérante ? Moi qui pensait que vous aviez été enfermée jusqu'à ce fameux banquet ! » dit-il avec humour, prenant compte qu'elle vivait peut être le même genre de pression que lui. Ils étaient deux célibataires que les années n'épargnaient pas. Et si Jyana était plus jeune que lui, il demeurait qu'à son âge, une grande majorité des demoiselles étaient déjà mariées et mères de famille. Et il était bien placé pour en savoir quelque chose ! « Vous qui vouliez en savoir plus sur moi, voilà une anecdote réservée exclusivement aux Manning et aux futures Lady de la maison. Voilà quelques années, alors que j'allais fêter mon vingt-cinquième anniversaire, mon père a surgit dans la cour où nous nous entrainions avec mon frère. Il était suivit de mon oncle Bowen, riant aux éclats et proférait des insultes que je n'oserai vous répéter. Il a fallut une demi-journée pour le calmer et comprendre la raison de sa colère ... » Ménageant son effet de suspense, il s'arrêta un instant, observant le visage de la jeune femme « Figurez vous que je rentrais d'une mission pour notre souverain et que je m'étais arrêté auprès d'une famille que je connais bien mais dont la piété et telle qu'elle surpasse celle du Grand Septon. L'une des servante avait retrouvé, dans mes effets, toute une collection de Livres des Sept qu'ils avaient glissé dans mes affaires avant mon départ. Mon père était persuadé que j'allais lui annoncer mon renoncement à mon titre pour entrer aux services religieux ! » S'il avait sut ... Rapidement, le seigneur de Noirport avait imaginé que telle était la raison de ses maints et maints refus de prendre une épouse et, pendant des mois, il avait fallut qu'il prouve qu'il ne se voyait nullement entrer dans les ordres. Il reprit doucement la course de leur promenade, se contentant d'ajouter « Avez-vous idée d'un parent plus désespéré que le mien ? » Cet épisode n'était qu'un parmi une suite d'évènements qui, cette année là, avait conduit à l'accord entre Arys et son père: Corlys devait arrêter de chercher une épouse à son fils et ce dernier lui garantissait un mariage avant ses trente ans, avec une dame qui ferait honneur à leur nom.
« C'est le signe qu'ils ont une grande confiance en vous, Lady Jyana. Il est vrai qu'à notre dernière rencontre, vous étiez chaperonnée par votre frère. » Ilyn Selmy était de ces hommes difficiles à oublier, imposant le respect au premier regard. Arys ignorait quels relations avaient le frère et la soeur, s'ils s'entendaient ou non, mais ils avaient l'air assez proches et son absence surprenait le jeune homme. « Je suis navré que mon frère et ma soeur ne soient pas là pour vous rencontrer. Sans doute Zhoe reviendra-t-elle bientôt, mais il était important que Godric quitte la maison pour découvrir un peu plus le monde. Je n'ai pas le souvenir de l'avoir vu parti plus de quelques semaines ... » Et puis c'était mieux ainsi. Dans sa quête de reconnaissance et de rivalité, Godric aurait été capable de choses auxquelles il ne voulait pas penser. Arys refusait de perdre Jyana, il avait beau ne pas la connaitre tant que ça, il se sentait déjà attaché à ce petit bout de femme qui ne cessait de le surprendre. Il avait craint de découvrir une dévote, une noble ennuyeuse, timide ou effacée mais elle se révélait intéressante et avait, sur lui, un effet que peu pouvait se targuer d'avoir eut. Il rit face à sa remarque vestimentaire se contentant d'un simple compliment. « C'est que tout vous sied. Peut être mon impatience à vous revoir joue-t-elle en faveur de cette pauvre tenue de cavalière que vous dénigrez tant. » ajouta-t-il avec un sourire. C'était étrange. Etrange, la manière dont il mettait, cette fois, de la bonne volonté à se montrer courtois avec une femme envers qui il serait éternellement lié. Il ne put qu'acquiescer, en accord avec les paroles de sa promise. Peu avaient la chance de se choisir, encore plus rare étaient ceux qui ne faisaient pas l'objet d'une union purement arrangée dépourvus de sentiments. Il n'était pas sourd ni ignorant de ce qu'il se racontait à la cour. Le prince bien-aimé qui avait la chance d'être bientôt le mari de la dame de son coeur ... A leur échelle, Arys se rendait compte qu'ils avaient beaucoup de chance. Son caractère était bien plus fort que celui de son père et il avait pu outrepasser son désir de le marier à des jeunes filles bien dotées, des héritières du voisinage qui auraient permis d'agrandir leur domaine. S'arrêtant de nouveau, le chevalier ne put s'empêcher, alors bien plus solennel, de plonger son regard dans celui de sa compagne. « Alors permettez moi de vous renouveler ma demande, ma dame. Permettez moi de vous rappeler l'intérêt que je vous porte et la joie que ce serait, pour moi, de vous voir devenir mienne. Sachez que depuis l'officialisation de notre engagement, et jusqu'à ma mort, je ne ferais rien qui pourrait entacher votre honneur ou votre réputation. » Et il s'y tiendrait. S'il y avait une chose qui avait bien plus de valeur que tout autre chose en ce monde, c'était bien sa parole. Il tenait cela de son oncle et c'était sans doute cet attachement aux valeurs de la chevalerie qui en faisait un vassal loyal. Face à sa question, il prit quelques instants pour réfléchir. « Et bien ... Vous devez être l'une des rares à vouloir hâter un mariage avec un homme que vous connaissez à peine. Je suppose que nos pères respectifs ont du se mettre d'accord sur l'aspect ... Moins romantique de notre union. Aussi, si tel est le cas, je crois que cela pourrait venir vite. Selon votre bon vouloir et le mien, bien sur. » Il n'en savait pas grand chose, à vrai dire. Mais il imaginait que cela n'était qu'une question de semaine, de lunes tout au plus, si tous les partis étaient en accord. Ils n'étaient ni prince ou princesse, ni éminents représentants d'une région et Jyana n'était pas l'héritière de son domaine. Il n'y avait aucun accord diplomatique en jeu ... S'ils faisaient part de leur désir de se marier rapidement, Arys ne doutait pas que Corlys se fasse une joie d'organiser cela dans les jours suivant la demande.
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When we die, we turn into stories; and every time someone tells one of those stories, it’s like we’re still here for them. We’re all stories in the end.
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Le ton de la discussion s’était allégée, laissant les plaisanteries s’installer avec légèreté et amusement. Loin des protocoles qu’on aurait dû leur imposer en publique. Jyana appréciait la discussion, cela la rassurait également. Cela annonçait un quotidien animé, loin d’être morne et terne comme elle avait craint durant des années dans l’attente d’un futur mariage. La jeune demoiselle avait trop de caractère pour s’arrêter à une relation pauvre, sans discussion animé et intéressante. Le jeune homme semblait répondre à ses attentes ce qui ne pouvait que la ravir. Cependant malgré ce sentiment agréable qui l’envahissait, l’orageoise faisait attention à ces mots afin de ne pas se laisser prendre à son propre jeu. Peut-être laisserait-elle Arys atteindre son cœur une fois le mariage passé ? Mais pour le moment, elle devait s’assurer que ce mariage ait bien lieu.
« Je peux être désespérante sur de nombreux points, surement pour cela que mon père m’a laissé me rendre à Port Réal, pour avoir un peu d’air ! » Répondit-elle taquine.
Arys lui raconta une anecdote sur sa famille. Jyana écouta attentivement, en silence, laissant ses yeux sombres scruter le visage du jeune homme pendant qu’il racontait son histoire tentant de laisser le suspense faire son œuvre. De temps à autre, les iris de la belle pétillait de curiosité. A la fin du récit, un franc sourire amusé étira les lèvres de l’orageoise. Une sacrée chute à laquelle elle ne s’attendait pas, elle devait bien l’avouer. Elle imaginait la tête de son propre père, s’il avait cru qu’Ilyn désirait devenir mestre ou septon. Il aurait probablement eu la même réaction que le paternel d’Arys, une colère sourde, le déshonneur sur la maison Selmy et bien d’autres accusations seraient sorties de la bouche de Lord Arstan.
« En voilà une sacrée histoire. Je crois que beaucoup de père aurait eu la même réaction. Au moins désormais, je pense que vous surveillez vos effets avant de quitter un endroit ! »
Ce genre de situation pouvait vite devenir embarrassante. Des livres portant sur les Sept laissait une situation sage, mais d’autres objets auraient pu laisser sous-entendre d’autre chose beaucoup plus compromettante. Mais cela donnait une bonne leçon, sur le fait de ce méfier de tout, en particulier des extrêmes.
« Je dois avouer que cela a dû faire une sacrée frayeur à votre père. Ce genre de chose peuvent choquer les pauvres parents que nous avons même si ce n’est pas de notre faute. Je dois dire que je serais très intéressée sur le fait de faire une telle frayeur à mon père. Voir sa tête, me ferait assurément rire. Je vais garder l’idée dans un coin de ma tête. »
Un fin sourire malicieux illuminait le visage de Jyana. Elle pouvait se montrer être une vraie manipulatrice, fourbe et mesquine. En vérité, elle ne ferait pas ce genre à son père. Mais sa victime serait tout autre. L’idée de voir le visage cramoisi et tremblant de peur de sa cousine la ravissait au plus haut point.
« Vous me donnez idée Ser Arys…Ce n’est pas bien ! »
La confiance d’Arstan à sa fille était relative. Cela faisait de nombreuses années qu’il surveillait sa cadette, veillant à ce qu’elle ne commette pas d’autres erreurs pouvant se révéler fatale pour sa réputation et celle de la famille Selmy. Ser Barristan avait auréoler de gloire cette petite maison des marches. Ternir cette image était impossible pour les gens habitant aux Eteules. Il devait faire honneur au capitaine de la garde royale.
« Je crois que cette confiance vient du fait qu’il sait que cette union me tient à cœur plus que tout. Sinon je pense qu’il ne m’aurait pas laisser partir seul. C’est bien la première fois qu’il me témoigne une si grande confiance. »
Le frère d’Arys semblait être à l’opposé de celui de la jeune femme. C’était étrange de ce dire, qu’Ilyn avait voyagé à travers Essos, qu’il avait vu mont et merveilles de l’autre côté du Détroit, ramenant même un perroquet susceptible et boudeur. Mais qu’est ce qui était le mieux ? Quelqu’un fuyant ses devoirs durant dix longues années ou quelqu’un restant fidèle à son foyer sans jamais aller découvrir le monde à l’extérieur des murs de son chez soi ? Jyana ne pourrait le dire mais pour elle, rien n’était bon.
« Je serais ravie de les rencontrer et faire leur connaissance. Faites attention à ce que votre frère ne prenne pas gout à partir loin de chez lui. Cela joue parfois des tours et dix ans d’absence, je peux vous assurer que c’est bien long. »
La jeune fille en voulait encore à son frère, elle était rancunière, elle le savait parfaitement. Cela ne se ressentait pas trop dans leur relation, en dehors de quelques incompréhensions qui pouvaient apparaître sur des faits qui s’étaient déroulés durant l’absence d’Ilyn. Mais Jyana n’oubliait pas, elle se souvenait parfaitement et garder cette rancœur au fond de son cœur. Un jour cela ressortirait, elle le savait mais tant qu’elle arrivait à le garder enfoui au plus profond d’elle, tout allait bien.
Arys s’arrêta pour faire face à la Selmy. Leur regard se plongèrent l’un dans l’autre. Il renouvela la promesse qu’il lui avait fait à Port Réal, de nombreuses lunes plus tôt, laissant le cœur de Jyana battre la chamade. Si elle n’avait pas su contrôler ses émotions, surement que les larmes lui seraient montés aux yeux face à une telle marque d’affection en si peu de temps. La jeune femme ne put que laisser un vrai sourire heureux et légèrement ému face aux mots de son fiancé. Elle se permit de poser sa main sur la joue du Manning.
« Vos mots résonnent avec encore plus de force que la première fois. Vous ne pouvez savoir à quel point votre dévotion me touche. Je ne sais que répondre à cela. Je suis plus qu’honorée et heureuse de pouvoir devenir votre épouse. »
Un étrange sentiment venait de s’installer dans le cœur de la demoiselle. Elle n’avait pas prévu que le jeune homme soit autant dévoué, autant sous son charme que cela. Cela la faisait douter. Elle se perdait dans les méandres de ses actions. Jyana pouvait sentir la situation lui échapper, il était bien plus que ce à quoi elle s’attendait. Elle aurait voulu garder ses distances, rester telle qu’elle avait voulu être. Mais rien de tout cela n’arrivait. Plus leur discussion avançait, plus la jeune femme perdait pieds, se noyant dans ses propres sentiments qu’elle devait contrôler. Elle devait se ressaisir mais une part d’elle-même refusait de se reprendre, et désirait continuer à s’enfoncer sur le chemin qu’elle venait d’emprunter. Comment lutter quand son cœur et son esprit n’étaient pas d’accord ?
« Et bien, je dois dire que… Je n’ai pas besoin d’en savoir plus sur vous pour savoir que je serais heureuse dans ce mariage. Et n’étant pas très patiente… Le plus tôt me ravirait. »
Jyana se surprenait elle-même dans ses mots. Cela l’agaçait, elle sentait la colère contre elle-même monter. Si elle ne se ressaisissait pas, elle pourrait très bien perdre le contrôle de la situation et laisser son cœur dicter sa conduite pour le rester de son séjour.
Sun of Winter
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S'il avait sut que se rendre à Port-Réal, ce fameux jour, l'entrainerai, bien des lunes plus tard, à se promener dans les jardins de la demeure familiale avec sa future épouse ... Peut être aurait-il fait les choses différemment. Peut être n'y serait-il pas allé ou, au contraire, aurait fait l'effort de paraitre plus aimable au premiers abords ? La vie était pleine de ces choix dont on ne se rendait pas compte de l'importance et qui avaient, sur votre existence, des conséquences dont vous n'imaginiez, alors, pas l'étendu. Sans doute, en déposant ces fleurs sur les genoux de Lyanna Stark, le Roi n'avait pas une seule seconde imaginé la guerre qui s'en suivrait, les milliers de morts à travers tout le continent, le décès de son père ... Bien sur, la propre conséquence de son choix de se rendre à Port Réal, ce jour là, n'avait d'aussi funestes effets. C'était même plutôt l'inverse. Jyana Selmy était loin d'être une plaie et la conversation qu'ils avaient jusque là ne pouvait que confirmer l'impression qu'il avait eut lors de ce fameux banquet où il l'avait rencontré. Cependant, il y avait quelque chose, chez cette femme, qui l'intriguait. Quelque chose sur lequel il ne parvenait à mettre de nom mais qui lui donnait, davantage encore, envie de la découvrir pleinement. « Ne craint-il donc pas de ne point vous revoir ? Maintenant que vous êtes là, il serait aisé pour moi de vous séquestrée dans ma demeure jusqu'au jour de notre mariage ... » répondit-il sur le même ton avant d'éclater de rire. La posture de bourreau ne lui convenait pas et il doutait qu'elle soit demoiselle a se faire avoir si facilement. Peut être, s'il était si mal intentionné, aurait-il eu le dessus, mais une petite voix lui disait de se méfier, il n'en sortirait sans doute pas indemne non plus. Taquineries, plaisanteries et quelques aveux sur la déplorable image que son père avait pu avoir de lui, tout semblait sourire aux deux jeunes gens qui continuaient leur promenade. Idyllique. Peut être un peu trop, ne put-il s'empêcher de songer avant de se rappeler que, tant qu'ils ne seraient pas officiellement unis, mieux valait garder leurs mauvais côtés respectifs pour eux ... Le temps des confidences et des vérités viendraient, mais certaines choses seraient sans doute plus simple à accepter s'ils avaient déjà un certain attachement l'un à l'autre. « Entre autre ... Mais de vous à moi, je crois que je n'aurais pas été un bon septon ... » S'il était croyant, il n'en avait pas moins des moeurs qui ne pouvaient être compatible avec une fonction aussi sacré. Même s'il savait que certains grands de cet ordre se moquaient bien que cela soit interdit ou non, il préférait éviter de se mentir: se consacré à la foi n'était pas du tout dans ses priorités. Se retenant de dire que son père l'avait bien cherché, il se contenant de sourire. « Quel genre d'idées ma dame ? Auriez-vous soudainement trouvé la voie des Sept dans votre coeur au point de m'abandonner pour prendre le voile de septa ? » la taquina-t-il gentiment, déplorant, cependant, intérieurement le gâchis que cela serait de la savoir à jamais inaccessible. « Je crains que mon frère n'aurait été plus qu'heureux que je prenne cette voie là ... » ne put-il s'empêcher de lâcher alors qu'ils abordaient le sujet de l'absence de la fratrie Manning au domaine. « Quelques part, je doute qu'il s'éloigne trop longtemps de Noirport: il ne connait que ça ! Zhoe, c'est une autre histoire. J'ai reçu une proposition de mariage la concernant mais j'attends son retour pour lui en faire part. Peut être saurez-vous m'éclairer sur la manière d'annoncer pareille nouvelle à une demoiselle de quinze ans ? » Il avait toujours été proche des Fossovoie. Peut être était-ce pour cela que c'était à lui qu'on avait confié la missive potentiellement matrimoniale ? Et puis, Corlys n'était plus tout jeune ... Il lui fallait passer la main peu à peu. Si Ary continuait ses missions ponctuelles pour le Roi, il devait s'apprêter à prendre la place de son père d'ici quelques années. Son regard se posa sur la jeune orageoise à son bras. Nul doute que si les choses se passaient aussi bien dans le futur, sa confiance en elle lui permettrait de la laisser à la tête de Noirport quand il ne pourrait s'y trouver. Ce mariage pourrait alors présenter bien plus d'avantages que ce qu'il n'avait voulu croire au départ. Si elle se montrait aussi redoutable qu'il le pensait, elle saurait tenir tête à Godric et gérer la maison et tout le domaine en son absence , ainsi il pourrait partir l'esprit en paix. Arys n'était pas de ses hommes à voir les femmes comme de pauvres créature fragile, sensible et idiote. Ce qu'il y avait dans les yeux de la jeune Selmy, lors de leur première rencontre, était bien loin de ce qu'il pouvait percevoir chez certains de ces camarades masculins. Elle ferait une épouse parfaite, une Lady encore meilleure et, pour peu qu'ils s'ouvrent un jour suffisamment l'un à l'autre, peut être pourrait-elle régner sur son coeur et son âme. « Et moi de devenir votre. » lui dit-il, mesurant l'impact de ses paroles. « Puisqu'il en est ainsi de votre plaisir, je ferais savoir à mon père notre volonté commune de voir ce mariage être célébré dans les plus brefs délais. » lui annonça-til avec un sourire. Corlys manquerait de s'étrangler mais serait enchanté de marier son fils le plus vite possible, avant qu'il ne change d'avis. Quand à lui ... Il ignorait si cela arrangeait vraiment ses affaires, mais il sentait bien que s'étendre en maintes lunes de fiançailles ne changerait son avis sur elle. Il remettrait son voyage nordien à plus tard, lorsqu'il pourrait plus décemment quitter son épouse pour reprendre son travail auprès du Roi. « Noirport est un petit domaine, beaucoup de monde des environs sera présent à notre mariage » précisa-t-il « J'ai hâte qu'ils découvrent leur nouvelle Lady ... » Depuis sa défunte mère, Noirport et ses environs n'étaient dirigé que par un seigneur. La présence de Jyana viendrait donner un nouveau souffle aux Manning, il n'en doutait pas.AVENGEDINCHAINS
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S'il avait sut que se rendre à Port-Réal, ce fameux jour, l'entrainerai, bien des lunes plus tard, à se promener dans les jardins de la demeure familiale avec sa future épouse ... Peut être aurait-il fait les choses différemment. Peut être n'y serait-il pas allé ou, au contraire, aurait fait l'effort de paraitre plus aimable au premiers abords ? La vie était pleine de ces choix dont on ne se rendait pas compte de l'importance et qui avaient, sur votre existence, des conséquences dont vous n'imaginiez, alors, pas l'étendu. Sans doute, en déposant ces fleurs sur les genoux de Lyanna Stark, le Roi n'avait pas une seule seconde imaginé la guerre qui s'en suivrait, les milliers de morts à travers tout le continent, le décès de son père ... Bien sur, la propre conséquence de son choix de se rendre à Port Réal, ce jour là, n'avait d'aussi funestes effets. C'était même plutôt l'inverse. Jyana Selmy était loin d'être une plaie et la conversation qu'ils avaient jusque là ne pouvait que confirmer l'impression qu'il avait eut lors de ce fameux banquet où il l'avait rencontré. Cependant, il y avait quelque chose, chez cette femme, qui l'intriguait. Quelque chose sur lequel il ne parvenait à mettre de nom mais qui lui donnait, davantage encore, envie de la découvrir pleinement. « Ne craint-il donc pas de ne point vous revoir ? Maintenant que vous êtes là, il serait aisé pour moi de vous séquestrée dans ma demeure jusqu'au jour de notre mariage ... » répondit-il sur le même ton avant d'éclater de rire. La posture de bourreau ne lui convenait pas et il doutait qu'elle soit demoiselle a se faire avoir si facilement. Peut être, s'il était si mal intentionné, aurait-il eu le dessus, mais une petite voix lui disait de se méfier, il n'en sortirait sans doute pas indemne non plus. Taquineries, plaisanteries et quelques aveux sur la déplorable image que son père avait pu avoir de lui, tout semblait sourire aux deux jeunes gens qui continuaient leur promenade. Idyllique. Peut être un peu trop, ne put-il s'empêcher de songer avant de se rappeler que, tant qu'ils ne seraient pas officiellement unis, mieux valait garder leurs mauvais côtés respectifs pour eux ... Le temps des confidences et des vérités viendraient, mais certaines choses seraient sans doute plus simple à accepter s'ils avaient déjà un certain attachement l'un à l'autre. « Entre autre ... Mais de vous à moi, je crois que je n'aurais pas été un bon septon ... » S'il était croyant, il n'en avait pas moins des moeurs qui ne pouvaient être compatible avec une fonction aussi sacré. Même s'il savait que certains grands de cet ordre se moquaient bien que cela soit interdit ou non, il préférait éviter de se mentir: se consacré à la foi n'était pas du tout dans ses priorités. Se retenant de dire que son père l'avait bien cherché, il se contenant de sourire. « Quel genre d'idées ma dame ? Auriez-vous soudainement trouvé la voie des Sept dans votre coeur au point de m'abandonner pour prendre le voile de septa ? » la taquina-t-il gentiment, déplorant, cependant, intérieurement le gâchis que cela serait de la savoir à jamais inaccessible. « Je crains que mon frère n'aurait été plus qu'heureux que je prenne cette voie là ... » ne put-il s'empêcher de lâcher alors qu'ils abordaient le sujet de l'absence de la fratrie Manning au domaine. « Quelques part, je doute qu'il s'éloigne trop longtemps de Noirport: il ne connait que ça ! Zhoe, c'est une autre histoire. J'ai reçu une proposition de mariage la concernant mais j'attends son retour pour lui en faire part. Peut être saurez-vous m'éclairer sur la manière d'annoncer pareille nouvelle à une demoiselle de quinze ans ? » Il avait toujours été proche des Fossovoie. Peut être était-ce pour cela que c'était à lui qu'on avait confié la missive potentiellement matrimoniale ? Et puis, Corlys n'était plus tout jeune ... Il lui fallait passer la main peu à peu. Si Ary continuait ses missions ponctuelles pour le Roi, il devait s'apprêter à prendre la place de son père d'ici quelques années. Son regard se posa sur la jeune orageoise à son bras. Nul doute que si les choses se passaient aussi bien dans le futur, sa confiance en elle lui permettrait de la laisser à la tête de Noirport quand il ne pourrait s'y trouver. Ce mariage pourrait alors présenter bien plus d'avantages que ce qu'il n'avait voulu croire au départ. Si elle se montrait aussi redoutable qu'il le pensait, elle saurait tenir tête à Godric et gérer la maison et tout le domaine en son absence , ainsi il pourrait partir l'esprit en paix. Arys n'était pas de ses hommes à voir les femmes comme de pauvres créature fragile, sensible et idiote. Ce qu'il y avait dans les yeux de la jeune Selmy, lors de leur première rencontre, était bien loin de ce qu'il pouvait percevoir chez certains de ces camarades masculins. Elle ferait une épouse parfaite, une Lady encore meilleure et, pour peu qu'ils s'ouvrent un jour suffisamment l'un à l'autre, peut être pourrait-elle régner sur son coeur et son âme. « Et moi de devenir votre. » lui dit-il, mesurant l'impact de ses paroles. « Puisqu'il en est ainsi de votre plaisir, je ferais savoir à mon père notre volonté commune de voir ce mariage être célébré dans les plus brefs délais. » lui annonça-til avec un sourire. Corlys manquerait de s'étrangler mais serait enchanté de marier son fils le plus vite possible, avant qu'il ne change d'avis. Quand à lui ... Il ignorait si cela arrangeait vraiment ses affaires, mais il sentait bien que s'étendre en maintes lunes de fiançailles ne changerait son avis sur elle. Il remettrait son voyage nordien à plus tard, lorsqu'il pourrait plus décemment quitter son épouse pour reprendre son travail auprès du Roi. « Noirport est un petit domaine, beaucoup de monde des environs sera présent à notre mariage » précisa-t-il « J'ai hâte qu'ils découvrent leur nouvelle Lady ... » Depuis sa défunte mère, Noirport et ses environs n'étaient dirigé que par un seigneur. La présence de Jyana viendrait donner un nouveau souffle aux Manning, il n'en doutait pas.
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When we die, we turn into stories; and every time someone tells one of those stories, it’s like we’re still here for them. We’re all stories in the end.
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La remarque d’Arys fit rigoler Jyana de bon cœur. Cela aurait pu être un rire moqueur mais il n’en était rien. La demoiselle essayait juste d’imaginer la situation et cela ne lui laissait en tête que des choses cocasses et hilarantes. Lord Arstan ne doutait pas du caractère insupportable de sa cadette, elle s’était déjà révélée bien doué dans ce genre de domaine, notamment lors de la mort de la grand-mère de la jeune fille. Et même si l’oragoise avait changé, elle n’en gardait pas moins un sale caractère et une trop capacité à se montrer capricieuse. Alors il était fort probable que le père de la jeune demoiselle ne s’inquiète pas trop à ce sujet, et c’était bien cela qui amusait la belle. Elle savait qu’elle était doté d’un tempérament fort, parfois désagréable à la limite de l’insupportable.
« Oh je ne pense pas que mon père s’inquiète de cela. Il connait suffisamment mon mauvais caractère pour savoir que je suis capable de faire vivre un véritable enfer à ceux qui m’offense ou me contrarie un peu trop. »
Elle ne montrerait pas cette partie d’elle de suite au Manning, car cela pourrait le refroidir considérablement et Jyana en avait conscience. Si ce genre de situation devait arriver, la brune prendrait sur elle et ferait taire la tempête qui menacerait d’exploser. Probablement sortirait-elle dehors afin de s’aérer l’esprit et faire retomber la pression ? Mais la Selmy avait conscience qu’elle ne devait pas laisser ses sentiments et ses émotions éclataient trop violemment tant qu’elle n’était pas mariée au jeune homme. Cela était beaucoup trop risqué.
« Mais ne vous inquiétez pas, je sais tenir ma vexation pour moi-même quand cela arrive. »
Elle préférait le rassurer que de lui faire peur de possible coup d’éclat. Cela viendrait probablement, une fois qu’il serait mari et femme et qu’ils se connaîtraient un peu mieux. Chose qu’ils étaient doucement en train de faire. Allant de confession en confession. Certaines plus surprenante que d’autres, avec un ton léger afin de ne pas laisser un malaise s’installer entre eux. Et Jyana devait avouer qu’il était plus agréable d’apprendre à connaître quelqu’un de la sorte que d’une autre façon. Cela mettait un peu de piquant mais laisser également sous-entendre que leur discussion future ne serait peut-être pas aussi morne que cela.
« J’en déduis que vous péchez régulièrement, effectivement pour être septon ce n’est pas vraiment recommander. Mais je suis sure que de nombreux septons ou septas ne sont pas vertueux que cela… »
Elle n’allait pas demander quel péché le jeune homme pouvait bien commettre pour penser qu’il ferait un bien piètre septon. Car Jyana pourrait dire la même chose, son erreur de jeunesse lui avait couté bien cher et elle ne serait surement jamais pardonné et toujours pointé du doigt sur ses terres. Surtout que personne n’irait la croire si elle annonçait qu’elle prenait la voix des Sept ou des sœurs du silence. La jeune femme était beaucoup trop caractérielle pour cela.
« Oh non pas pour moi. La voix des Sept n’a jamais été vraiment un chemin pouvant m’attirer… en revanche je suis sûre que je peux aisément faire croire à mon père que mon frère décide de faire vœux de je ne sais quoi, privant les Selmy d’héritage… Cela ferait probablement paniquer mon père et connaissant mon frère, il serait bien incapable de se défendre face à de telle accusation… »
La jeune femme eu un léger sourire compatissant envers son fiancé quand il révéla que son frère aurait bien aimé devenir l’héritier de la famille Manning. Jyana en connaissait une autre qui aimerait voir la branche principale tomber en disgrâce pour prendre le flambeau. Cette petite peste avait toujours agit contre les deux Selmy.
« La jalousie des seconds…C’est bien triste de ressentir cela entre frères ou entre membres de la même famille. »
Sur la question de comment annoncer à une demoiselle, une proposition de mariage, Jyana ne savait pas trop quoi répondre. Elle n’avait pas connu cette situation, elle avait toujours cherché à se placer auprès d’un noble afin de cacher son secret. Comment cela pouvait-il bien se passer quand la situation n’était pas la même ? La Selmy ne savait pas trop.
« Je dois vous avouer que je ne sais trop comment vous répondre. J’ai toujours cherché à convaincre les nobles d’accepter ma main, je n’ai jamais connu cette situation. Si votre sœur s’attend à ce genre de chose, je pense que vous pouvez lui annoncer cela sereinement, cela pourrait peut-être la réjouir. Si ce n’est pas le cas, je ne pense pas qu’il y ait de bonne façon d’annoncer les choses. Evitez une annonce trop abrupte…Je ne connais pas votre sœur mais si je devais vous donner un seul conseil… Faites selon ce que votre instinct vous dit qu’il est bon de faire pour votre sœur. »
Un franc sourire heureux s’installa sur les lèvres de Jyana quand Arys lui annonça qu’il parlerait à son père pour que le mariage soit célébré dans les plus bref délais. Les choses se concrétisaient, sa vie allait changer radicalement. Elle était à la fois heureuse et à la fois un peu peiné de devoir s’éloigner de ses amies, de sa famille. Mais c’était ainsi qu’était la vie des jeunes demoiselles de la noblesse. Et elle aurait surement l’occasion de se rendre auprès des siens de temps à autre, elle n’arrivait pas à imaginer Arys le lui refusait une telle chose, du moins elle l’espérait, sinon il cachait bien son jeu.
« Vous me voyez enchanté par une telle nouvelle. J’enverrais un corbeau à ma famille pour leur annoncer cette heureuse nouvelle. »
Surement qu’Arstan n’en reviendrait pas, que sa mère aurait le cœur déchirait et Ilyn…Jyana ignorait comment son frère allait réagir à cette nouvelle. Mais une chose était sure, le chevalier ne sauterait pas de joie en apprenant le mariage de sa petite sœur. C’était rapide, peut-être précipité mais la jeune femme voulait vraiment que ce mariage soit célébré le plus rapidement possible, un poids s’envolerait de ses épaules ce jour-là. Elle pourrait tracer un trait sur son passé et avancer dans sa nouvelle vie de Dame de Noirport.
« J’ai grand hâte de pouvoir les rencontrer et apprendre à les connaître. J’espère être à la hauteur de leur espérance. »
Les yeux de Jyana brillaient de sincérité. Elle était réellement heureuse, sa journée était lumineuse et surement l’une des plus belles de sa vie.
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Jyana & Arys
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Tout se passait comme prévu et cela le soulagea quelque peu. Il ignorait à qui il aurait à faire et avait, un temps, craint que revoir sa promise ne parvienne à mettre à mal ses résolutions. Mais, étonnement, la jeune femme était loin de tout ce qu'il avait pu redouter, parvenant à éveiller son intérêt de maintes façons. Elle n'était de ses femmes précieuses et superficielles qu'il pouvait parfois croiser dans les couloirs de Port-Réal, visages anonymes, figurantes d'une existence, d'un règne, d'une dynastie à une autre. Arys avait vu passer beaucoup de visage, certains plus réguliers que d'autres, sans souvenirs de nom, mais Jyana Selmy faisait partie de ces femmes animées par quelque chose, à qui les Sept offraient bien plus que de beaux yeux ou une grâce certaine ... Et rares étaient celles qui gravitaient dans l'entourage du chevalier. « Vraiment ? Pardonnez moi, on a du mal à le croire quand on voit. » Et pourtant, cela ne l'étonnait guère. Il n'y avait qu'à voir sa soeur pour comprendre que certaines personnes renvoyant une image des plus douces et agréables pouvaient devenir de vrais démon une fois dans l'intimité de leur demeure. Etrangement, il ne redouta point ce caractère qu'elle pointait du doigt sans, encore, le montrer. Cela l'intriguait et il se demanda alors ce qu'elle pouvait lui cacher d'autre de sa personnalité. Il dut prendre sur sa personne pour retenir le sourire empreint de pensées peu religieuses qui l'assaillait: il fallait qu'il se tienne, il ne souhaitait pas passer pour un libertin aux moeurs plus que douteuse. « Personne n'est un saint ... Je vous assure qu'il n'y avait nulle moquerie dans ma remarque mais je vous avoue avoir envie de mieux vous connaitre. N'est-ce pas là le but de votre visite ? » finit-il par dire, laissant planer sur sa question l'ensemble des possibles qui leur resterait à explorer, l'un chez l'autre, une fois leur mariage prononcé. Si elle avait mauvais caractère, qu'en était-il de lui ? Arys n'était pas un colérique ou un lunatique, il se contentait d'être un homme particulièrement rancunier et protecteur, n'hésitant pas à se charger personnellement d'affaire que, d'ordinaire, les hommes de son rang laissaient à d'autres. Son impulsivité pouvait parfois le rendre ingérable, mais il s'agissait plus de vengeance que de réelle crise de fureur. « Je n'en doute pas. Pour le moment, je remercie les Sept de n'avoir éveillé votre colère. » la taquina-t-il en souriant. Face à sa remarque, il faillit pâlir: pêcher régulièrement ... Il l'avait fait. Enfin, si on considérait qu'il avait déjà connu bien des dames sans être marié, qu'il avait déjà eu du sang sur les mains et qu'il n'était pas un acharné de la prière. « Comme je vous le disais ... Je ne suis pas un saint ma dame. Mais je ne suis pas non plus un rustre ou un barbare si cela vous inquiète. » Il ne voulait pas lui laisser penser qu'il partageait les habitudes violentes de certains hommes. S'il avait une ou deux fois céder à l'appel de la rage, cela n'avait été qu'après plusieurs verres dans des tavernes et des mots qui n'auraient pas du être prononcé. S'il avait partager la couche de quelques dames, elles avaient toujours été parfaitement consentantes. Et il avait bien de trop de respect pour elle pour manquer à son serment de fidélité ou pour la forcer en quoi que ce soit. Arys appartenait à cette catégorie de chevaliers pour qui l'honneur comptait plus que tout. Leur nombre diminuait avec les années, mais, lui, mettait une importance toute particulière à respecter le code de la chevalerie et de la courtoisie: il n'était pas qu'un imbécile avec une grosse épée. « Et ... N'oubliez pas que j'ai vingt-huit années derrière moi, et bien assez d'idées stupides pour remplir une vie ! » ajouta-t-il en la fixant. Son ton solennelle laissa place à un éclat de rire. Pourtant, derrière la fausse mise en garde se cachait un message réel: il avait eut une vie avant elle, peuplée de décisions plus ou moins intelligente, de rencontres plus ou moins bénéfiques ... Mais en l'épousant, il disait adieu au passé, aux vilaines habitudes qu'il avait pu prendre. Après quelques instants, il se dit que ce n'était pas plus mal: alors que la brune lui contait ce qu'elle aurait pu faire, si l'idée de faire passer son frère pour un futur septon lui avait effleuré l'esprit, il manqua de s'étouffer, étouffant son rire dans sa manche. « Soudainement je plains votre pauvre père. Vous avez un esprit machiavélique ! » dit-il, moqueur alors qu'il leur trouvait un nouveau point commun. Combien de soucis avait-il causé à Corlys tout au long de sa vie ? Bien trop, et il n'y avait pas que son petit soucis de refus marital qui avait été au coeur des disputes entre le père et son héritier. Enfant, il avait été une véritable catastrophe ambulante: c'était sans doute ce qui avait poussé Corlys à délégué l'éducation guerrière de son fils à Bowen. La famille n'était pas un terrain évident. Et, pour certains, la fratrie encore moins. Arys admirait l'humilité de son oncle: quand il voyait les relations que lui même entretenait avec Godric, il ne pouvait qu'envier la franche amitié qui liait Bowen et Corlys. « Néanmoins, je considère qu'être un deuxième fils doit être très difficile ... » avoua-t-il alors, conscient que c'était sa place de premier qui lui valait un tel acharnement de la part de Godric. Lui qui était resté à Noirport, formé au combat par leur père tandis que lui profitait d'une liberté dont peu d'héritier pouvait se targuer d'avoir, parcourant Westeros avec son oncle ... Et c'était encore lui qui avait toute l'affection de Zhoe alors que Godric, toujours présent sur les terres familiales ne pouvaient qu'être impuissant face à l'aspect fusionnel de ce qui liait Arys à sa jeune soeur. La place du milieu: ni l'héritier, ni le petit dernier ... Et pourtant, être l'aîné et prendre en responsabilité n'avait rien de très joyeux par moment. En outre, l'idée de marier Zhoe ne lui plaisait guère, mais il connaissait la famille prétendante. Il les connaissait même très bien. Et il doutait, si l'opportunité leur échappait, de retrouver pareil parti, et pareil ami, pour prendre soin de sa cadette adorée. « Rien ne presse, je vous rassure. Ce que je voulais dire c'est ... » Il cherchait ses mots. Zhoe n'avait besoin d'être tenue au courant, pour le moment. Tant que rien d'officiel n'était acté, et il faudrait l'accord de COrlys malgré tout, Arys préférait rester discret sur l'affaire. En mettant Jyana dans la confidence, il espérait qu'à deux, ils trouveraient un moyen d'annoncer la chose en douceur. Zhoe prenait trop exemple sur lui. Bien trop à son gout. Ces derniers temps, il la voyait souvent taper de l'épée en bois contre un arbre des jardins ou relever ses jupes et monter à cheval comme un homme. Récemment encore, elle lui avait fait part de son désir de rester célibataire, non par vocation religieuse, mais par intériorisation de ses propres peurs, à lui, de se voir marié. Il ne pouvait le permettre. Zhoe était jeune, elle ne comprenait pas encore toutes les conséquences qu'un mariage tardif pourrait avoir sur sa réputation et il refusait qu'on parle de sa soeur en des termes négatifs. « Il était important pour moi que vous vous sentiez ici chez vous et, croyez le ou non, je ne suis homme à séquestrer une pauvre femme. » Le ton était plein d'humour, illustrant un propos qu'il aurait préféré exposer plus tard. Il n'était pas encore très à l'aise avec l'idée de parler de futur avec elle: s'ils discutaient depuis un long moment, il ne la connaissait pas totalement et, son côté méfiant, exacerbé avec l'âge, lui disait d'attendre avant de se montrer trop expansif. Son coeur était bien trop fragile pour connaitre la même déception que celle qui l'avait assaillie quelques années plus tôt lorsqu'il avait vu celle qu'il convoitait être mariée à un autre. Il refusait encore, inconsciemment sans doute, de donner son amour à une femme dont il ignorait tout. Pourtant, la présence de la jeune femme, la manière qu'elle avait de lui parler de tout, de rien, de leur union à venir, lui fit baisser sa garde. « Il vous faut savoir qu'il n'est pas rare que je m'absente quelques jours, quelques semaines tout au plus pour des affaires dont sa Majesté le Roi me fait l'honneur de sa confiance. » exposa-t-il alors, la préparant à l'idée qu'il serait, parfois, absent. « Lorsque mon père ... Décidera de se retirer, il me faudra une personne en qui placer toute ma confiance pour s'occuper du domaine en mon absence. » Et il ne pouvait avoir encore confiance en Godric. Son frère était trop jeune, trop instable. Il espérait que voyager aux côtés de Bowen lui ferait prendre en maturité, lui permettrait d'avoir des perspectives d'avenir plus larges que celles s'offrant à lui aujourd'hui. Bien sur, il pourrait reprendre la place qu'il occupait aujourd'hui, parcourant le continent pour forger des alliances, des amitiés avec les nobles alentour: mais cela nécessitait une grande confiance et une grande allégeance en Arys. De plus, c'était l'aîné qui, aujourd'hui, avait la confiance de la famille royale. Avec son mariage, peut être commencerait-il à introduire son cadet auprès du roi, lui offrant alors l'opportunité de briller par lui même tandis que lui pourrait s'occuper de Noirport et de la famille qu'on attendait qu'il fonde. « Et ... J'ose croire que vous serez cette personne. » finit-il par avouer. Tout comme pour la découverte de la vie maritale, Arys espérait que Jyana l'accompagnerait dans celle des responsabilités de seigneur. Contrairement à Godric et Zhoe, Arys se souvenait parfaitement de leur mère. Décédée quelques semaines après la naissance de sa soeur, le chevalier avait toujours eu l'image d'une mère aimante, mais surtout d'une épouse sage et pleine de conseil. Corlys ne les suivait pas toujours, mais les souvenirs, altérés par le temps, du garçon qu'il avait été transparaissait dans sa volonté de faire de sa future épouse, une dirigeante qui veillerait sur le domaine dans les cas où lui ne le pourrait pas et non une femme passive et effacée qui se laisserait manipuler par le premier venu. Son envie de hâter leur union le lui confirmait. Il hocha la tête à sa remarque: c'était un long voyage pour la famille orageoise de sa promise et, si le mariage devait avoir lieu prochainement, prévenir les invités devenait une priorité. « Vous trouverez ce qu'il vous faut dans vos appartements. Et si jamais vous aviez besoin de quoi que ce soit ... N'hésitez pas à m'en faire la demande. » Il retint sa curiosité, se demandant à qui elle déciderait d'écrire, en plus des Selmy: avait-elle beaucoup d'amis dans sa région natale ? Au final, il lui restait encore bon nombre de chose à découvrir sur elle. Mais on ne pouvait connaitre quelqu'un complètement juste avec une balade. La hâte d'en savoir plus, de lui montrer Noirport le prit. Mais ils avaient tout le temps. Même si Corlys et Arstan Selmy étaient d'accord, il faudrait quelques temps pour tout préparer mais Arys ne doutait pas que d'ici deux lunes, ils soient mariés. L'idée fut étrange. Tout à sa hâte, il prenait conscience de la place que la jeune femme allait prendre dans sa vie, dans sa maison et peut être dans son coeur. Il eut un sourire pour sa remarque. Il y avait quelque chose de touchant dans son envie de plaire aux Manning mais aussi à Noirport « Ne vous inquiétez pas pour cela. Ils auront la chance de vous découvrir avec le temps. » Tout comme lui ... Il l'espérait. Pour le moment, elle était tout ce que Corlys avait pu rêver comme épouse pour son héritier. Lui attendait cependant de voir ce qui se cachait sous la parfaite demoiselle, mais ce qu'elle laissait entrapercevoir lui plaisait déjà.AVENGEDINCHAINS
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Friend ? Lover ? Fiance ? Husband ? ►
Tout se passait comme prévu et cela le soulagea quelque peu. Il ignorait à qui il aurait à faire et avait, un temps, craint que revoir sa promise ne parvienne à mettre à mal ses résolutions. Mais, étonnement, la jeune femme était loin de tout ce qu'il avait pu redouter, parvenant à éveiller son intérêt de maintes façons. Elle n'était de ses femmes précieuses et superficielles qu'il pouvait parfois croiser dans les couloirs de Port-Réal, visages anonymes, figurantes d'une existence, d'un règne, d'une dynastie à une autre. Arys avait vu passer beaucoup de visage, certains plus réguliers que d'autres, sans souvenirs de nom, mais Jyana Selmy faisait partie de ces femmes animées par quelque chose, à qui les Sept offraient bien plus que de beaux yeux ou une grâce certaine ... Et rares étaient celles qui gravitaient dans l'entourage du chevalier. « Vraiment ? Pardonnez moi, on a du mal à le croire quand on voit. » Et pourtant, cela ne l'étonnait guère. Il n'y avait qu'à voir sa soeur pour comprendre que certaines personnes renvoyant une image des plus douces et agréables pouvaient devenir de vrais démon une fois dans l'intimité de leur demeure. Etrangement, il ne redouta point ce caractère qu'elle pointait du doigt sans, encore, le montrer. Cela l'intriguait et il se demanda alors ce qu'elle pouvait lui cacher d'autre de sa personnalité. Il dut prendre sur sa personne pour retenir le sourire empreint de pensées peu religieuses qui l'assaillait: il fallait qu'il se tienne, il ne souhaitait pas passer pour un libertin aux moeurs plus que douteuse. « Personne n'est un saint ... Je vous assure qu'il n'y avait nulle moquerie dans ma remarque mais je vous avoue avoir envie de mieux vous connaitre. N'est-ce pas là le but de votre visite ? » finit-il par dire, laissant planer sur sa question l'ensemble des possibles qui leur resterait à explorer, l'un chez l'autre, une fois leur mariage prononcé. Si elle avait mauvais caractère, qu'en était-il de lui ? Arys n'était pas un colérique ou un lunatique, il se contentait d'être un homme particulièrement rancunier et protecteur, n'hésitant pas à se charger personnellement d'affaire que, d'ordinaire, les hommes de son rang laissaient à d'autres. Son impulsivité pouvait parfois le rendre ingérable, mais il s'agissait plus de vengeance que de réelle crise de fureur. « Je n'en doute pas. Pour le moment, je remercie les Sept de n'avoir éveillé votre colère. » la taquina-t-il en souriant. Face à sa remarque, il faillit pâlir: pêcher régulièrement ... Il l'avait fait. Enfin, si on considérait qu'il avait déjà connu bien des dames sans être marié, qu'il avait déjà eu du sang sur les mains et qu'il n'était pas un acharné de la prière. « Comme je vous le disais ... Je ne suis pas un saint ma dame. Mais je ne suis pas non plus un rustre ou un barbare si cela vous inquiète. » Il ne voulait pas lui laisser penser qu'il partageait les habitudes violentes de certains hommes. S'il avait une ou deux fois céder à l'appel de la rage, cela n'avait été qu'après plusieurs verres dans des tavernes et des mots qui n'auraient pas du être prononcé. S'il avait partager la couche de quelques dames, elles avaient toujours été parfaitement consentantes. Et il avait bien de trop de respect pour elle pour manquer à son serment de fidélité ou pour la forcer en quoi que ce soit. Arys appartenait à cette catégorie de chevaliers pour qui l'honneur comptait plus que tout. Leur nombre diminuait avec les années, mais, lui, mettait une importance toute particulière à respecter le code de la chevalerie et de la courtoisie: il n'était pas qu'un imbécile avec une grosse épée. « Et ... N'oubliez pas que j'ai vingt-huit années derrière moi, et bien assez d'idées stupides pour remplir une vie ! » ajouta-t-il en la fixant. Son ton solennelle laissa place à un éclat de rire. Pourtant, derrière la fausse mise en garde se cachait un message réel: il avait eut une vie avant elle, peuplée de décisions plus ou moins intelligente, de rencontres plus ou moins bénéfiques ... Mais en l'épousant, il disait adieu au passé, aux vilaines habitudes qu'il avait pu prendre. Après quelques instants, il se dit que ce n'était pas plus mal: alors que la brune lui contait ce qu'elle aurait pu faire, si l'idée de faire passer son frère pour un futur septon lui avait effleuré l'esprit, il manqua de s'étouffer, étouffant son rire dans sa manche. « Soudainement je plains votre pauvre père. Vous avez un esprit machiavélique ! » dit-il, moqueur alors qu'il leur trouvait un nouveau point commun. Combien de soucis avait-il causé à Corlys tout au long de sa vie ? Bien trop, et il n'y avait pas que son petit soucis de refus marital qui avait été au coeur des disputes entre le père et son héritier. Enfant, il avait été une véritable catastrophe ambulante: c'était sans doute ce qui avait poussé Corlys à délégué l'éducation guerrière de son fils à Bowen. La famille n'était pas un terrain évident. Et, pour certains, la fratrie encore moins. Arys admirait l'humilité de son oncle: quand il voyait les relations que lui même entretenait avec Godric, il ne pouvait qu'envier la franche amitié qui liait Bowen et Corlys. « Néanmoins, je considère qu'être un deuxième fils doit être très difficile ... » avoua-t-il alors, conscient que c'était sa place de premier qui lui valait un tel acharnement de la part de Godric. Lui qui était resté à Noirport, formé au combat par leur père tandis que lui profitait d'une liberté dont peu d'héritier pouvait se targuer d'avoir, parcourant Westeros avec son oncle ... Et c'était encore lui qui avait toute l'affection de Zhoe alors que Godric, toujours présent sur les terres familiales ne pouvaient qu'être impuissant face à l'aspect fusionnel de ce qui liait Arys à sa jeune soeur. La place du milieu: ni l'héritier, ni le petit dernier ... Et pourtant, être l'aîné et prendre en responsabilité n'avait rien de très joyeux par moment. En outre, l'idée de marier Zhoe ne lui plaisait guère, mais il connaissait la famille prétendante. Il les connaissait même très bien. Et il doutait, si l'opportunité leur échappait, de retrouver pareil parti, et pareil ami, pour prendre soin de sa cadette adorée. « Rien ne presse, je vous rassure. Ce que je voulais dire c'est ... » Il cherchait ses mots. Zhoe n'avait besoin d'être tenue au courant, pour le moment. Tant que rien d'officiel n'était acté, et il faudrait l'accord de COrlys malgré tout, Arys préférait rester discret sur l'affaire. En mettant Jyana dans la confidence, il espérait qu'à deux, ils trouveraient un moyen d'annoncer la chose en douceur. Zhoe prenait trop exemple sur lui. Bien trop à son gout. Ces derniers temps, il la voyait souvent taper de l'épée en bois contre un arbre des jardins ou relever ses jupes et monter à cheval comme un homme. Récemment encore, elle lui avait fait part de son désir de rester célibataire, non par vocation religieuse, mais par intériorisation de ses propres peurs, à lui, de se voir marié. Il ne pouvait le permettre. Zhoe était jeune, elle ne comprenait pas encore toutes les conséquences qu'un mariage tardif pourrait avoir sur sa réputation et il refusait qu'on parle de sa soeur en des termes négatifs. « Il était important pour moi que vous vous sentiez ici chez vous et, croyez le ou non, je ne suis homme à séquestrer une pauvre femme. » Le ton était plein d'humour, illustrant un propos qu'il aurait préféré exposer plus tard. Il n'était pas encore très à l'aise avec l'idée de parler de futur avec elle: s'ils discutaient depuis un long moment, il ne la connaissait pas totalement et, son côté méfiant, exacerbé avec l'âge, lui disait d'attendre avant de se montrer trop expansif. Son coeur était bien trop fragile pour connaitre la même déception que celle qui l'avait assaillie quelques années plus tôt lorsqu'il avait vu celle qu'il convoitait être mariée à un autre. Il refusait encore, inconsciemment sans doute, de donner son amour à une femme dont il ignorait tout. Pourtant, la présence de la jeune femme, la manière qu'elle avait de lui parler de tout, de rien, de leur union à venir, lui fit baisser sa garde. « Il vous faut savoir qu'il n'est pas rare que je m'absente quelques jours, quelques semaines tout au plus pour des affaires dont sa Majesté le Roi me fait l'honneur de sa confiance. » exposa-t-il alors, la préparant à l'idée qu'il serait, parfois, absent. « Lorsque mon père ... Décidera de se retirer, il me faudra une personne en qui placer toute ma confiance pour s'occuper du domaine en mon absence. » Et il ne pouvait avoir encore confiance en Godric. Son frère était trop jeune, trop instable. Il espérait que voyager aux côtés de Bowen lui ferait prendre en maturité, lui permettrait d'avoir des perspectives d'avenir plus larges que celles s'offrant à lui aujourd'hui. Bien sur, il pourrait reprendre la place qu'il occupait aujourd'hui, parcourant le continent pour forger des alliances, des amitiés avec les nobles alentour: mais cela nécessitait une grande confiance et une grande allégeance en Arys. De plus, c'était l'aîné qui, aujourd'hui, avait la confiance de la famille royale. Avec son mariage, peut être commencerait-il à introduire son cadet auprès du roi, lui offrant alors l'opportunité de briller par lui même tandis que lui pourrait s'occuper de Noirport et de la famille qu'on attendait qu'il fonde. « Et ... J'ose croire que vous serez cette personne. » finit-il par avouer. Tout comme pour la découverte de la vie maritale, Arys espérait que Jyana l'accompagnerait dans celle des responsabilités de seigneur. Contrairement à Godric et Zhoe, Arys se souvenait parfaitement de leur mère. Décédée quelques semaines après la naissance de sa soeur, le chevalier avait toujours eu l'image d'une mère aimante, mais surtout d'une épouse sage et pleine de conseil. Corlys ne les suivait pas toujours, mais les souvenirs, altérés par le temps, du garçon qu'il avait été transparaissait dans sa volonté de faire de sa future épouse, une dirigeante qui veillerait sur le domaine dans les cas où lui ne le pourrait pas et non une femme passive et effacée qui se laisserait manipuler par le premier venu. Son envie de hâter leur union le lui confirmait. Il hocha la tête à sa remarque: c'était un long voyage pour la famille orageoise de sa promise et, si le mariage devait avoir lieu prochainement, prévenir les invités devenait une priorité. « Vous trouverez ce qu'il vous faut dans vos appartements. Et si jamais vous aviez besoin de quoi que ce soit ... N'hésitez pas à m'en faire la demande. » Il retint sa curiosité, se demandant à qui elle déciderait d'écrire, en plus des Selmy: avait-elle beaucoup d'amis dans sa région natale ? Au final, il lui restait encore bon nombre de chose à découvrir sur elle. Mais on ne pouvait connaitre quelqu'un complètement juste avec une balade. La hâte d'en savoir plus, de lui montrer Noirport le prit. Mais ils avaient tout le temps. Même si Corlys et Arstan Selmy étaient d'accord, il faudrait quelques temps pour tout préparer mais Arys ne doutait pas que d'ici deux lunes, ils soient mariés. L'idée fut étrange. Tout à sa hâte, il prenait conscience de la place que la jeune femme allait prendre dans sa vie, dans sa maison et peut être dans son coeur. Il eut un sourire pour sa remarque. Il y avait quelque chose de touchant dans son envie de plaire aux Manning mais aussi à Noirport « Ne vous inquiétez pas pour cela. Ils auront la chance de vous découvrir avec le temps. » Tout comme lui ... Il l'espérait. Pour le moment, elle était tout ce que Corlys avait pu rêver comme épouse pour son héritier. Lui attendait cependant de voir ce qui se cachait sous la parfaite demoiselle, mais ce qu'elle laissait entrapercevoir lui plaisait déjà.
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When we die, we turn into stories; and every time someone tells one of those stories, it’s like we’re still here for them. We’re all stories in the end.
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Un sourire malicieux étira les lèvres de Jyana. S’il ne pouvait imaginer le mauvais caractère de sa future épouse, c’est qu’elle jouait à merveille son petit jeu, tout en faisant attention. Mais il avoua reconnaître que personne n’était parfait, les défauts parcouraient le monde et ni l’un ni l’autre n’échappait à cette règle. Bien que certains secrets devaient demeurer secret, enfermer au plus profond d’elle et ne pas ressortir avant longtemps. Mais l’esprit de la brune restait focalisé sur ce détail, faisant attention à chaque mot qu’elle prononçait afin que rien ne puisse venir la trahir. Elle ne voulait pas tout perdre alors qu’elle était si proche d’atteindre son but.
« Il est vrai que c’est le but de ma visite, et si vous ne me trouvez pas ennuyante je suppose que c’est bon signe pour continuer sur cette lancée. Et ne vous tracassez pas, j’ai bien vu que n’étiez ni un rustre ni un barbare sanguinaire ! »
La Selmy avait volontairement écarter tout sous-entendu, laissant une vision sage de sa visite à Noirport. Bien qu’un sourire rieur avait étirer ses lèvres, laissant de temps à autre échapper un rire face aux remarques d’Arys. Notemment sur le nombre de bêtise faites avec seulement vingt-huit années au compteur. Jyana était peut-être plus sage, bien qu’elle ne comptait plus le nombre de bêtise faite que ce soit en compagnie de son grand frère, ou juste pas plaisir de contrarier ses parents et faire un caprice. Un vrai petit monstre en y pensant, créer par feu sa grand-mère. Le temps l’avait adouci mais le plus gros restait bien présent et faisait ce qu’elle était aujourd’hui.
« Je crois qu’il commence à s’y habituer, je suis sure qu’au fond, ça lui manquera. »
Et ce n’était pas Ilyn qui se montrait ainsi envers son paternel. Trop sage, trop doux, trop timide. Arstan passait surement plus de temps à s’agacer sur son ainé afin qu’il assume ses responsabilités d’héritier.
Il était probablement vrai qu’être le second fils ne devait pas être une situation agréable. Vivre dans l’ombre d’un aîné, sans jamais pouvoir prétendre à la moindre chose. Seule le talent à l’épée pouvait le faire briller. Beaucoup entrait dans un ordre afin d’exister d’une autre manière qu’il soit. Mais Jyana ne pouvait pas témoigner de cela, second enfant de ses parents, elle était une fille, ce qui changeait beaucoup de chose.
Arys lui annonça qu’il possédait la confiance du Roi, décidemment la jeune demoiselle ne cotoyait que des gens étant proche du monarque des Sept Couronnes. Son grand-oncle, Barristan Selmy et visiblement son futur époux. Elle nota ce détail dans un coin de sa tête, cela pourrait peut-être servir un jour. Désormais à la cour, elle pourrait se présenter sous un nom ou sous un autre, les gens la rattacheraient à des personnes de confiance et proche du Roi. Un avantage indéniable. Mais, il était vrai qu’un jour, le père de son fiancé ne serait plus là et il faudrait quelqu’un à la tête de Noirport afin de gérer le domaine en l’absence de son seigneur. Et le fait qu’il espérait qu’elle pourrait être cette personne, ne pouvait que plaire à Jyana. Sa grand-mère lui avait appris une quantité de chose sur la gestion d’un domaine, durant plus de dix ans, la vieille femme avait voulu remplacer Ilyn par sa jeune sœur. Mais elle n’avait jamais réussi, cependant ses leçons serviraient car elle allait épousé un héritier.
« Je ferais tout pour que vous puissiez m’accorder une telle confiance, cela serait un immense honneur. »
Leur petite promenade touchait à sa fin car le château était de nouveau devant eux. La jeune demoiselle n’avait pas vu le temps passé en compagnie du Manning, ce qui était bon signe bien qu’elle sentait bien que la situation lui échappait et que son cœur commençait à lui faire défaut. Peut-être que finalement, la fin de la ballade arrivait à point nommé afin qu’elle puisse retrouver ses esprits et réfléchir de façon plus claire. Arrivée devant, la jeune femme s’arrêta pour lui faire face.
« Je vous remercie pour cette promenade qui fut des plus agréable. J’ai hâte de découvrir davantage de chose sur Noirport et …sur vous… »
Un léger regard malicieux, elle alla déposer un léger baiser sur la joue d’Arys. Cette première journée avait été riche en émotion et en découverte.
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Un franc éclata de rire se fit entendre, lâché par le jeune chevalier aux mots prononcés par sa promise. Les choses partaient plutôt bien, et cela lui semblait rassurant face à l'inconnu total que représentait leur mariage à venir. Il avait bien vu la mine défaite de sa propre soeur quand Corlys avait parlé de la marier avant que Godric n'intercède en faveur de sa cadette, proposant plutôt de lui trouver une place auprès de quelques dames qui lui vaudrait de trouver une union plus avantageuse à défaut d'être heureuse. C'est en observant l'attitude plutôt détendu de Jyana qu'il prenait conscience du courage de cette dernière: quitter les Eteules devait certainement lui couter bien plus qu'elle ne le laissait paraitre. « Cela me rassure, j'avais crains de vous voir vous enfuir à la première occasion. » lui dit-il mi-amusé, mi-sérieux. Il s'étonna lui même à ressentir une certaine crainte de la voir repartir immédiatement. Les lettres qu'ils avaient échangé, la longue attente de sa présence à Noirport l'avait conditionné, éveillant le besoin de la voir, de partager plus que quelques missives qui dépendaient du bon vouloir de quelques corbeaux pouvant se perdre. Si les doutes se montraient encore présent, leur méconnaissance l'un de l'autre l'amenant à se poser bien des questions, il ne pouvait nier qu'elle était charmante, parfaite pour le rôle qu'on attendait qu'elle joue. Tout semblait se profiler à merveille, apaisant ses craintes: il lui fallait apprendre à lâcher prise, à se laisser aller à la connaitre, à la découvrir plutôt que de se laisser noyer par les interrogations qui assaillaient son être, vestiges de son célibat bien trop long. « Avouons que cela aurait été un mauvais présage pour la suite ... » dit-il, alors bien plus calme, un léger sourire oscillant entre la nostalgie et la tristesse. Les Sept semblaient enfin entendre ses prières et, s'il refusait encore de totalement croire en la chance qu'on lui offrait, il se devait d'admettre que les choses se montraient sous les meilleurs hospices. Quelle déception cela aurait été de la découvrir totalement idiote ou maladivement timide. Les dieux lui avaient octroyé une femme dont il présentait qu'il ne s'ennuierait jamais avec. Cela lui convenait parfaitement. Pour le moment. Revenant sur le sujet de la famille de la demoiselle, il ne put retenir son commentaire « Je rejoins totalement votre pensée. Je ne doute pas que bientôt, mains corbeaux viendront envahir Noirport à votre attention. » Il imaginait déjà la nuée sombre approchant les environs, des centaines de petits parchemins solidement attachés à leur pattes. Nul doute que la jeune femme rendrait la maison plus vivante même si la perspective d'imaginer une invasion d'orageois le ramenait à des souvenirs de jeunesse dont il ne savait que penser. Posant sa main sur celle de la brune, il tenta de la rassurer. « Quoi qu'il en soit, ne brûlons pas les étapes. Tout cela viendra bien assez vite. » Leur mariage et les obligations qui l'accompagnaient. Corlys était toujours en vie, cela leur permettraient de trouver leur marques avant de se voir assaillis des responsabilité de la charge seigneuriale. Mais déjà leur promenade s'achevait. Il avait préféré mettre fin à leur balade avant que les traces de fatigue n'altèrent les traits gracieux de Jyana. En digne chevalier, la raccompagnant devant sa porte, il se contenta de conclure « Il en va de même pour moi, ma dame. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas à demander. » la saluant d'un baiser sur le dos de sa main.
Alors qu'il retournait vers les appartements de son père pour l'informer de l'arrivée de la demoiselle, son regard croisa son reflet dans un miroir et, de ses doigts effleurèrent sa joue, à l'endroit même où elle avait déposer un baiser d'une légèreté troublante.AVENGEDINCHAINS
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Un franc éclata de rire se fit entendre, lâché par le jeune chevalier aux mots prononcés par sa promise. Les choses partaient plutôt bien, et cela lui semblait rassurant face à l'inconnu total que représentait leur mariage à venir. Il avait bien vu la mine défaite de sa propre soeur quand Corlys avait parlé de la marier avant que Godric n'intercède en faveur de sa cadette, proposant plutôt de lui trouver une place auprès de quelques dames qui lui vaudrait de trouver une union plus avantageuse à défaut d'être heureuse. C'est en observant l'attitude plutôt détendu de Jyana qu'il prenait conscience du courage de cette dernière: quitter les Eteules devait certainement lui couter bien plus qu'elle ne le laissait paraitre. « Cela me rassure, j'avais crains de vous voir vous enfuir à la première occasion. » lui dit-il mi-amusé, mi-sérieux. Il s'étonna lui même à ressentir une certaine crainte de la voir repartir immédiatement. Les lettres qu'ils avaient échangé, la longue attente de sa présence à Noirport l'avait conditionné, éveillant le besoin de la voir, de partager plus que quelques missives qui dépendaient du bon vouloir de quelques corbeaux pouvant se perdre. Si les doutes se montraient encore présent, leur méconnaissance l'un de l'autre l'amenant à se poser bien des questions, il ne pouvait nier qu'elle était charmante, parfaite pour le rôle qu'on attendait qu'elle joue. Tout semblait se profiler à merveille, apaisant ses craintes: il lui fallait apprendre à lâcher prise, à se laisser aller à la connaitre, à la découvrir plutôt que de se laisser noyer par les interrogations qui assaillaient son être, vestiges de son célibat bien trop long. « Avouons que cela aurait été un mauvais présage pour la suite ... » dit-il, alors bien plus calme, un léger sourire oscillant entre la nostalgie et la tristesse. Les Sept semblaient enfin entendre ses prières et, s'il refusait encore de totalement croire en la chance qu'on lui offrait, il se devait d'admettre que les choses se montraient sous les meilleurs hospices. Quelle déception cela aurait été de la découvrir totalement idiote ou maladivement timide. Les dieux lui avaient octroyé une femme dont il présentait qu'il ne s'ennuierait jamais avec. Cela lui convenait parfaitement. Pour le moment. Revenant sur le sujet de la famille de la demoiselle, il ne put retenir son commentaire « Je rejoins totalement votre pensée. Je ne doute pas que bientôt, mains corbeaux viendront envahir Noirport à votre attention. » Il imaginait déjà la nuée sombre approchant les environs, des centaines de petits parchemins solidement attachés à leur pattes. Nul doute que la jeune femme rendrait la maison plus vivante même si la perspective d'imaginer une invasion d'orageois le ramenait à des souvenirs de jeunesse dont il ne savait que penser. Posant sa main sur celle de la brune, il tenta de la rassurer. « Quoi qu'il en soit, ne brûlons pas les étapes. Tout cela viendra bien assez vite. » Leur mariage et les obligations qui l'accompagnaient. Corlys était toujours en vie, cela leur permettraient de trouver leur marques avant de se voir assaillis des responsabilité de la charge seigneuriale. Mais déjà leur promenade s'achevait. Il avait préféré mettre fin à leur balade avant que les traces de fatigue n'altèrent les traits gracieux de Jyana. En digne chevalier, la raccompagnant devant sa porte, il se contenta de conclure « Il en va de même pour moi, ma dame. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas à demander. » la saluant d'un baiser sur le dos de sa main.
Alors qu'il retournait vers les appartements de son père pour l'informer de l'arrivée de la demoiselle, son regard croisa son reflet dans un miroir et, de ses doigts effleurèrent sa joue, à l'endroit même où elle avait déposer un baiser d'une légèreté troublante.
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