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Aux confins du monde [PV Viserys Targaryen et Rodrik Forestier]

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Aux confins du monde



Le voyage fut long entre Winterfell et Chateaunoir. Peut-être pour Robb était-ce tout simplement parce que sa famille était derrière lui, et non plus devant lui. Qu'importe son envie de découvrir le Mur, le Jeune Loup auparavant si enthousiaste par chaque jour de voyage était désormais impatient d'en parvenir à la prochaine étape.
Qu'il avait été difficile pour lui de laisser en arrière sa famille, ses frères et ses soeurs. Maintenant qu'il connaissait les bonheurs et les joies quotidiennes de la famille, comment pouvait-on attendre de lui d'y renoncer sans mot dire? Cependant, il savait sous quelles conditions il avait pu prendre la route avec le Prince Viserys, alors il restait digne, quand bien même son coeur était resté à l'abri dans la forteresse.

Le Prince en question ayant sans doute une impression clairement moins positive de son aventure nordienne. Il avait été malmené durant le banquet, et malgré les discrètes tentatives de Robb pour détourner la vindicte quand il le pouvait, nul doute que le délicat ego du Dragon avait du se trouver quelque peu indigné d'un accueil si peu...princier.
Pourtant, la chose était à prévoir. Certes, il était le premier Targaryen dans le Nord depuis bien longtemps, et avait amené avec lui l'héritier otage de la Couronne, et de cela nul doute que ses parents lui en étaient profondément reconnaissants. Les Stark se souviennent, et s'ils n'oublient jamais les tragédies et les affronts ils reconnaissent également les bons gestes. Cependant, pour la majorité de l'assemblée, il était un petit prince sudier qui exhibait un trophée de guerre et espérait apaiser en quelques mots des décennies d'une rancune bien justifiée. Ce discours ne pouvait malheureusement pas se finir autrement, quelles qu'aient été les intentions initiales de Viserys en le prononçant. Question que le jeune Loup avait d'ailleurs décidé de ne plus se poser.

Cependant, les longs jours de voyage à la tête d'un imposant cortège de prisonniers touchait enfin à leur fin, car voici que se profilait devant eux les confins du monde, l'extrémité septentrionale de leur périple: Le Mur.
Dire qu'on peut comprendre le Mur avant de l'avoir vu de ses propres yeux serait un mensonge. Car toutes les lectures académiques de Westeros ne pourrait préparer nul être humain à la vue qui s'imposait aux voyageurs alors qu'ils traversaient le Don. Cet immense édifice de glace et de magie ne pouvait que frapper la vue de chacun, et Robb ne put même s'empêcher de frissonner sous ses fourrures. Il se souvenait des légendes qu'il avait lu à son sujet, cet extraordinaire barrière magique créer par Brandon Stark, dit "le Bâtisseur", le même qui avait édifié Winterfell comme capitale pour les Rois de l'Hiver. Comment imaginer qu'une telle construction ai jamais pu être mise en danger par quelconque ennemi que ce soit? L'admiration intérieure de Robb pour l'ordre sacré de la Garde de Nuit ne cessait de croître.

Il fallut encore quelques jours de voyage pour arriver à Chateaunoir, l'une des trois places fortes de la Garde de Nuit encore occupés avec Fort-Levant et Tour Ombreuse. Robb, qui avait déjà été surpris du froid qu'il ressentait à Winterfell alors qu'ils étaient en été, conscient cependant que son éducation dans le Sud ne le prédisposait nullement à de telles températures, avait maintenant le plus grand mal à ne pas grelotter. Il était pourtant vêtu de manière purement nordienne, avec une lourde cape de fourrure attachée par deux sangles de cuir qui se croisaient sur son torse.

Lui, ainsi que le Prince et Ser Barristan Selmy, mirent un pied à terre au milieu de la cour de Chateaunoir sous les regards oscillant entre curiosité et défiance des frères noirs présents. A leur rencontre vint le Lord Commandant, qui n'était autre que Ser Jeor Mormont. Ce dernier s'adressa à eux, d'un ton aussi bourru que digne.

-Bienvenue à Chateaunoir, Prince Viserys, Lord Stark. Nous allons prendre en charge les volontaires que vous nous avez amené. Nous feront de cette chair à prison sudière de véritables frères jurés en un rien de temps.

Robb hocha la tête et laissa le Targaryen prendre la parole ainsi que l'exigeait l'étiquette avant de répondre à son tour.

-Je vous remercie, Lord Mormont, nous ne doutons pas que vous ferez bon usage de ces bras supplémentaires.

Il s'adressait au Lord Commandant avec respect, conscient que ce dernier ne se posait sans doute pas les mêmes questions que sa nièce et ses filles quant à sa légitimité à porter le nom de Stark. Jeor Mormont avait renoncé à ces considérations politiques le jour où il avait pris le noir pour se condacrer à quelque chose de plus grand: La conservation des royaumes humains.



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Viserys Targaryen
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Chateaunoir | Lune 2 Semaine 3| Robb Stark


Quel long voyage... Ce pays était décidément vaste. Le prince avait voyagé en palanquin durant toute la durée de celui-ci. Il avait refusé de monter une autre monture plusieurs fois, à chaque tentative que Ser Barristant avait faite. Quelque pars Paquerette lui manquait et sa mort brutale l'avait affecté. Il songeait parfois à cette embuscade dans laquelle il était tombé et qui aurait pu très mal se finir. Le Dragon de l'Est s'estimait chanceux de s'en être sortis.

Il ne quitta que rarement son palanquin, tout juste pour se restaurer et dormir la nuit. Le visage fermé et l'allure maussade. N'adressant à peine que quelques mots ont Ser Barristan durant le voyage, et un peu moins a Robb. Certains nordiens avaient accompagner le convoi et Viserys avait laisser le jeune loup profiter de son peuple, et par la même occasion le dragon avait la paix.

Le voyage sembla duré une éternité, dans lequel le prince se plongea dans ses ouvrages ou à rédiger sa correspondance durant le voyage, restant a l'abri de son palanquin. Et après ce qui semblait être une éternité, ce qui le réveilla de ses pensées fut la voix de Ser Barristan

-Chateaunoir mon prince, nous somme arrivée


Le prince glissa sa tête hors du palanquin et pu remarquer la forteresse, mais plus important le mur, ce gigantesque iceberg, qui était sans doute bien plus haut que le phare de Villevieille. Le prince était vêtu de pied en cape de fourrure blanche des plus soyeuses. Son regard améthyste ne put s'empêcher d'admirer le Mur. Il descendit du palanquin une fois arrivé au sein de la forteresse et c'est le Lord Commandant lui-même qui vins accueillir le convoi princier.

"Merci de votre accueil Lord commandant, au-delà des volontaires eux même sachez que j'amène également armes, et vivre en présent pour votre ordre ancestrale. J'ai toujours eu une grande estime pour la garde de nuit, bien que je n'en sache que ce que les mestres et les livres en relate. Cela me fait énormément plaisir de voir par moi-même, le mur et les hommes valeureux qui le défendent."

De l'attitude renfrognée que le Prince avait lors de tous le voyage il n'en restait plus rien. Il laissa par la suite Robb remercier également le lord commandant de son accueil. Le Dragon de l'Est parlait avec conviction et force. Cela me fait énormément plaisir de voir par moi-même, le mur et les hommes valeureux qui le défendent. Il avait hâte de rentrer dans le sud tout compte fait, mais il devait mener ses affaires ici au bout et l'ordre de la garde de nuit, bien que commander par un Mormont actuellement n'avait rien à voir dans le comportement sauvage de la noblesse du nord, il ferai donc bonne figure.

"Je serai fort aise également de rencontrer mon grand oncle votre mestre, et de voir si il m'est possibile d'utiliser vos corbeaux, j'ai un plie a envoyer a notre roi."

Et qui plus est étant donné que toute sa correspondance le suivait il ne doutais pas que les corbeaux de ses correspondant avait déja du le devancer et arriver au Mur bien avant lui.

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Aux confins du monde [PV Viserys Targaryen et Rodrik Forestier] Targaryen
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Aux confins du monde

Robb, Viserys & Rodrik

An 299, lune 2, semaine 3
La décision avait été impromptue. Cette nuit-là, au banquet, lorsqu’il avait fait la rencontre de Robb Stark, Rodrik ne cultivait que très peu de projets quant à ses jours à venir. Il avait annoncé à son paternel, quelques jours en arrière, qu’il ne le rejoindrait guère dans le chemin du retour et qu’il ferait cavalier seul quelques lunes durant. Sans doute Grégor s’était-il amusé de son imagination. Peut-être se figurait-il que son aîné irait retrouver les bras d’une quelconque demoiselle, qu’il avait de réels projets. Ce n’était guère le cas. Un simple besoin de s’éloigner du berceau familial, de vivre quelques expériences, de s’éloigner de la routine d’Ironrath. Il aimait sa maison, sa famille lui manquait déjà, la région lui manquait. S’il lui arrivait de se lasser de cette routine, il ne l’appréciait pas moins, au contraire. Il savait que s’en éloigner ne faisait qu’augmenter son attachement. Il était un homme simple. Oh, il était ambitieux, mais n’avait pas la folie de nourrir de trop vastes projets. Il ne rêvait ni de gloire ni de pouvoir, et il savait que cela pouvait déconcerter les plus entêtés : pourtant, il trouvait un charme indétrônable à la simplicité. Il avait reçu une éducation moderne, encouragée par le côté brillant du mestre d’Ironrath qui ne pouvait s’empêcher de philosopher sur les bontés humaines, de discuter la vertu et de lister les caractères admirables. Un apprentissage basé sur le fait de se satisfaire de ce qui était offert par les Anciens Dieux. Né noble héritier, il n’avait besoin de grandeur supplémentaire. Le modeste domaine familial lui suffisait, à tel point qu’il arrivait à avoir des sueurs froides pour la grandeur. Il n’était pas intéressé par les villes, ne trouvaient aucun charme aux grandes cités et se complaisait dans le confort chaleureux de ses terres natales, qu’il chérissait et qu’il respectait comme nul homme. Il n’enviait personne en ce monde. Quand le moral lui faisait du tort, il se surprenait même à désirer une vie encore plus modeste.

Ces questionnements sur les statuts, les richesses, grandeurs et ambitions trouvaient leur origine dans la simple présence du prince dragon, que Rodrik avait rencontré pour la première fois au début du voyage. Il avait un physique si particulier, si différent des physionomies nordiennes. De lui se dégageait une aura de raffinement, fruit des privilèges dont il devait jouir depuis sa naissance. Son visage était mince, quelque peu allongé, aux traits féminins. Sa peau immaculée, ses cheveux d’un blond à l’image de ses ancêtres participaient à lui donner un air princier dont il devait certainement être conscient, tant il excellait à l’arborer. Sa fine bouche ponctuait le creusement de ses joues, son nez lui faisait défaut, mais son regard… Ses yeux d’amande étaient indescriptibles. D’eux s’émanaient une douceur craintive, toutefois dissimulée sous les parures royales, pour qui la réputation devait jouer un rôle décisif. Il pouvait sembler fragile, mais on devinait aisément que ses colères devaient métamorphoser ses traits. S’il eut été violent, il aurait perdu les quelques marques qui contribuaient à lui donner un air amical, d’apparence bienveillante. Viserys Targaryen semblait être un homme haut en couleurs et parvenait à provoquer un certain intérêt chez le jeune Forestier, qui devait baisser les yeux pour s’adresser à lui mais qui arrivait pourtant à se perdre dans une admiration qu’il ne soupçonnait même pas. Peut-être venait-ce du fait qu’il n’était pas habitué à côtoyer les personnes importantes, sentiment qu’il ne pouvait partager avec le jeune loup. Sa curiosité envers le prince n’avait pas subsisté bien longtemps, s’était épuisée bien vite sous le rythme lent du voyage, s’était essoufflée lors de ces longues journées où la discussion demeurait comme seule activité. Ils avaient parlé pendant quelques jours, mais Rodrik avait fini par fuir la noblesse pour se réfugier chez les gueux. Il avait fait d’étonnantes rencontres parmi la modeste foule de mécréants qui partageaient le voyage. Il se doutait bien que sa fréquentation régulière avec les prisonniers pouvait être mal vue, mais il n’en avait cure. Il avait commencé par parler avec un certain Néron, qu’il avait finalement évité lorsqu’il fut mis au fait de ses origines fer-nées. Il ne pouvait feinter d’apprécier ce peuple, pour qui de nombreux Nordiens cultivaient une profonde haine. Sans les haïr – Rodrik ne haïssait personne – il ne les appréciait guère et se sentait d’autant mieux lorsqu’il ne les fréquentait pas. Il avait ensuite noué une amitié de deux jours avec un rouquin qui s’était lui-même surnommé Sans Nom, mais qui avait finalement pris la fuite dans un moment d’inattention. Le malheureux avait pourtant attendu si longtemps pour passer à l’acte qu’il devait probablement être mort dans les bois, essoufflé et désespéré de ne savoir rebrousser chemin. Cela n’avait cependant pas dégoûté le Forestier qui avait continué de discuter avec les démunis. Il avait écouté les histoires les plus intéressantes, connaissait anecdotes de vie les plus passionnantes. Avec malheur et étonnement, il avait trouvé passionnants les parcours de ces hommes. Il avait sincèrement partagé certaines tristesses, avait embrassé certaines rancœurs et révoltes. Certains étaient affreux, abominables, répugnants, mais tous portaient en eux un bagage touchant de destins gâchés, d’espoirs perdus et de rêves auxquelles ils devaient à présent renoncer. L’ambivalence était surprenante, entre les repas avec Robb et Viserys – que Rodrik ne ratait pas au profit de la compagnie de ses nouveaux amis, pour ne pas froisser le prince, après tout il était noble, préférer les ennemis de la Couronne à la compagnie royale aurait forcément été malvenu – et les journées passées aux côtés des prisonniers. Il en arrivait à préférer la vile racaille, pour qu’il était capable de trouver mille raisons. Beaucoup avaient provoqué leur situation, mais pour un nombre conséquent, le sort avait été cruel. De tous se distinguait un homme, un vieil homme que les autres appelaient en ricanant Val’vieillard. Stupide sobriquet, pauvre homme qu’était Valvert. La vieillesse ne l’épargnait guère. Le malheureux boitait comme une bête à moitié abattue, s’était traîné pendant toute la longueur du périple. Jamais, ô grand jamais n’avait-il proféré une quelconque plainte. L’idiot souriait à pleines dents, traitait son malheur avec une simple banalité. Vaillant homme était-il, son histoire avait ému le Nordien. Originaire du Conflans, il naquit de l’union d’un misérable fermier et d’une malheureuse aubergiste. Comme beaucoup d’autres femmes, cette dernière avait donné la vie en rendant son dernier souffle. Comme beaucoup d’autres hommes, le père était familier de la bouteille et des coups de ceinture. Comme beaucoup d’autres gosses, son enfance fut terrible. Il se débrouilla pourtant, s’exorcisa de son hérédité qui lui présupposait un avenir équivoque et sortit de son petit village pour parcourir les contrées conflanaises. Comment avait-il fait ? Où avait-il puisé le courage nécessaire ? Rodrik n’en avait été informé. Dans l’océan de ses qualités se distinguait une illustre humilité, là où d’autre infortunés tenaient désespérément à faire état de leurs succès pour se hisser au rang d’une noblesse dont ils étaient irrévocablement exclus. Valvert différait tant. Il ne savait ni lire ni écrire, mais possédait des traits d’esprit évidents. Il était d’une âme philosophe, profitait des modestes plaisirs que sa triste vie lui donnait. Il était source d’une profonde sagesse, avait un si bon fond. Après avoir quitté son père, il alla mener un commerce de cuir de ville en ville. Il prenait soin de son géniteur, lui envoyait régulièrement de l’argent, lui rendait visite quand bien même il était mal reçu. À la mort de ce dernier, il récolta quelques sous de l’auberge qui avait été à sa mère, qu’elle avait elle-même hérité de ses parents. Elle ne ressemblait plus à celle de son enfance, loin de là. Le père, dans sa paresse et son alcoolisme, avait laissé l’établissement prendre une triste tournure. Valvert parvint tout de même à se faire une petite fortune en la revendant, puis il s’acheta une minuscule maison dans le village de Salin. Il continuait son commerce, jouissait d’une bonne réputation qui le mena à adopter de plus vastes réseaux, qui le menèrent jusque dans les terres de l’Orage. Un jour seulement, on lui vola une chaussure. En tentant de la récupérer, sa carriole disparut. Puis son cheval, puis sa bourse. Tout ce que les Sept lui avaient donné lui furent repris. Sans grand espoir, il tenta de rentrer à la maison, et dans l’instant le plus désespéré, il commit son seul et unique crime. Il fit ce qu’on venait de lui faire, il vola. Il ne tenta pas de s’expliquer à Rodrik, n’évoqua aucune excuse. Le jeune Forestier avait déduit lui-même les raisons de son acte. Il avait été, l’homme volé était un homme important, les gardes avaient été particulièrement sévères et il avait été fait prisonnier. À chaque fois que le Nordien avait tenté de le complimenter, de souligner sa bravoure et sa bonté, le vieillard brandissait son moignon répugnant, aux plaies encore infectées et pustuleuses, dont les teintes rouges vives supposaient que la punition avait été exécutée récemment. Rodrik avait passé la plus grande partie de son voyage à ses côtés. Il avait adoré toutes ses belles paroles et avait aimé ses splendides silences.

Les jours progressaient et le Mur s’approchait. L’engouement était présent. Rodrik, tout particulièrement, ne savait dissimuler sa réjouissance. Il connaissait l’endroit de réputation uniquement, avait lu tant de livres à son sujet. C’était un rêve d’enfance de s’y rendre, un rêve qu’il avait oublié et dont il s’était remémoré au moment où Robb, lors de leur première rencontre, avait annoncé son projet de s’y rendre. Immédiatement, Rodrik s’était porté volontaire pour lui porter compagnie, et aujourd’hui il était là, prêt à admirer le plus beau site de ses terres natales pour la première fois. Il était fou à l’idée de voir cet édifice colossal. Huit mille ans que le Mur tenait, qu’il régissait cette définitive frontière entre le Nord et les sauvageons. Les mythes le concernant existaient par centaines, tous nordiens rêvaient de le voir s’élever devant ses yeux ébahis. Il y était aujourd’hui, et le spectacle était grandiose, bien au-dessus de tout ce qu’il s’était figuré. La sensation de petitesse qu’il s’était imaginé ressentir, il la ressentait bel et bien, mais de façon décuplée, si intense. À son approche, Valvert ne s’arrêtait de philosopher là-dessus, de conter les histoires qu’il avait entendu dans ses périples, les fois où il avait songé à embrasser lui-même l’habit noir. Rodrik ne pouvait dire que l’idée ne lui avait jamais parcouru l’esprit. Enfant, il avait rêvé de faire partie de la Garde de Nuit, lorsqu’il n’avait pas encore idée des responsabilités qui l’incombaient. Plus âgé, il avait songé fuguer et s’y rendre en solitaire, mais il ne s’était jamais résolu à quitter sa famille. Aujourd’hui, il n’y pensait plus du tout, mais s’amusait de ses velléités de jeunesse en imaginait à quel point sa vie aurait été différente. Bon nombre de prisonniers se plaignaient d’y être envoyés, mais face à la mort, ils ne pouvaient que se réjouir de ce châtiment. Un mutisme avait gagné la petite assemblée de mécréants à l’arrivée près des bâtisses. Sans doute ressentait-il la fin du voyage, pour certains s’agissait-il du dernier. Rodrik, quant à lui, admirait encore et encore le paysage, s’épuisait les yeux dans le blanc perçant de ce bijou de l’humanité. Il avait abandonné son vieil ami et s’était avancé pour retrouver Robb et Viserys. Il restait toutefois en retrait, en scrutant le visage du vieux commandant. Les premières paroles échangées, le jeune Forestier hésita quelques instants, et finit par, lui aussi, se présenter respectueusement au Mormont. « À la lumière de l’estime témoignée par le prince, je vous présente la mienne et celle de ma famille. Je ne viens pas de loin, je suis Rodrik Forestier, un proche ami de beaucoup de vos nièces. Nous vous admirons beaucoup à Ironrath. » Puis il se tut et Viserys prit la suite, en procédant à sa requête. Rodrik s’était quelque peu avancé, mais demeurait dans un retrait maîtrisé et volontaire. Il se tenait droit, observait silencieusement les échanges de bons procédés et se tournait de temps en temps pour trouver un Valvert grelottant, en pleine admiration. Enfin, après un court dialogue, on fit entrer sans plus de cérémonie le petit groupe à l’intérieur de la cour. Rodrik eut de brefs échanges de regard avec quelques frères de la garde de nuit, qui observait la progression des nouveaux arrivants. Le Forestier se complaisait dans ces moments de découverte. Son regard balayait les alentours, il était charmé par ce lieu qui, pourtant, n’avait rien pour plaire. L’ambiance était si terne, mais il n’en avait cure, il était impressionné, et cela se lisait sur ses traits. À l'instar de son ami, il grelottait, mais la chaleur provoqué par son émerveillement lui procurait une suffisante illusion. « Embrassons le noir, Robb » avait-il dit d'un ton plaisantin et enthousiaste, en s'approchant du jeune loup.

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Aux confins du monde



Robb était trop occupé à lever le nez vers le Mur pour observer le Prince tandis qu'il descendait du palanquin qu'il n'avait guère quitté depuis Winterfell. Lui qui, si peu de temps avant, n'avait pour horizon que les murailles de Port-Réal, se trouvait maintenant aux confins du monde civilisé, au pied de la forteresse de protection bâtie par son illustre ancêtre. Il semblait que son propre monde s'était étendu en très peu de temps au delà des limites de l'imaginable, à tel point que le Jeune Loup en avait presque le vertige. Lui qui n'avait découvert le monde qu'au travers des livres et des enseignements qu'il avait bien pu recevoir, pouvait enfin associer tout un tas de sensations, visions, odeurs, ressentis physiques, à des informations qui se trouvaient jusque là purement théoriques.

Il tourna cependant légèrement la tête quand Rodrik Forestier démonta à côté de lui. Le fils de Lord Gregor s'était proposé pour les accompagner dans leur périple quand il avait appris que le Prince et le Jeune Loup avaient prévu de se rendre au Mur. Le Targaryen avait donné son accord et Robb avait été plus que ravi de compter le jeune homme à ses côtés. Leur échange sur les remparts avait oscillé entre légèreté et sérieux, et bien qu'ils ne s'étaient jamais rencontrés par le passé, les deux héritiers semblaient se comprendre étonnamment bien. Le Nordien avait apprécié l'avoir à ses côtés durant ces semaines de voyages entre Winterfell et le Mur, ce qui avait quelque peu adouci le déchirement du départ.

Le Lord Commandant s'avança vers eux pour leur souhaiter la bienvenue, et ce fut le Dragon qui prit la parole le premier comme le voulait le protocole. Les deux Nordiens remercièrent à leur tour Lord Mormont, qui se tourna vers Rodrik en entendant le nom de ce dernier.

-Oh, un Forestier. Vous transmettrez mes salutations à votre père, voilà longtemps que je ne l'ai plus vu.

Robb eut un sourire en coin. Le seigneur d'Ironrath était effectivement un seigneur nordien honorable, voisin de l'Ile-aux-Ours qui devait bien connaître Jeor Mormont. Cela fit repenser le Jeune Loup à la conversation qu'il avait eu avec Rodrik sur les remparts, le soir du banquet où ils avaient fait connaissance, quand ils avaient évoqué la difficulté de devoir faire face aux exigences qui posaient sur leurs épaules quant à l'ombre paternelle.

Obtempérant à la demande de Viserys qui souhaitait voir son illustre parent et utiliser la roukerie de Chateaunoir, le Lord Commandant acquiesça et répondit de son ton bourru en faisant en signe de main en direction d'un jeune homme en noir qui se tenait un peu plus loin:

-Vous pouvez confier votre correspondance à mon intendant, Prince Viserys. Quant à Mestre Aemon, il a été prévenu de votre arrivée. Si vous voulez bien me suivre.

Le Lord Commandant tourna les talons sans plus de cérémonie pour se diriger vers le hall principal de la forteresse, en quoi il fut suivit par Robb. Vent Gris continuait de tourner autour du convoi, s'attirant des regards où se mêlaient admiration et inquiétude. Il choisit de ne pas le siffler et de le laisser dehors pour ne pas sembler inconvenant auprès de Lord Mormont. Et après tout, Vent Gris était de retour chez lui. Du coin de l'oeil, il aperçut un homme en noir, d'un certain âge mais qui ne semblait pas avoir perdu en force, prendre en charge les futurs frères jurés, aboyant des ordres à tout va avec la voix de celui qui se saura obéi. Le voyage de ces repris de ces volontaires depuis la capitale était terminé, et c'était le dernier de leurs voyages.

Le Jeune Loup sentit la sensation de froid le quitter quelque peu quand ils furent enfin à l'intérieur, et il laissa échapper un infime soupir de soulagement. C'est alors que Rodrik se pencha vers lui pour lui proposer de prendre le noir à leur tour, ce qui créa chez le Nordien un rire à voix basse.  Il lança un regard au Forestier sans répondre, son expression ironique étant cependant bien claire. Ils étaient tous deux héritiers, et avaient un devoir à accomplir. Quoi qu'il en soit, l'idée pour deux Nordiens de rejoindre un ordre aussi ancien et honorable que la Garde de Nuit avait quelque chose...d'exaltant.

Alors qu'on venait de leur servir une coupe d'hydromel pour se réchauffer quelque peu après un long voyage, un son se fit entendre dans le couloir qui menait à la grande salle, et apparut, soutenu par celui qui devait être l'intendant du Lord Commandant, un vieillard manifestement aveugle mais dont se dégageait tout de même une force impressionnante. Une fois posté devant eux, il écarta le jeune homme d'un geste de la main, qui se hâta de le laisser se tenir seul. Fixant un point situé au dessus de leurs têtes, il prononça d'une voix légèrement chevrotante, mais assurée:

-Bienvenue à Chateaunoir, mes seigneurs. La Garde de nuit vous est reconnaissante de votre apport, qui ne sera pas oublié.

Robb hocha légèrement la tête en signe de respect, sans être sûr pour autant que le respecté mestre puisse seulement le remarquer, cependant il ne voulut pas prendre la parole pour ne pas interférer entre les deux Targaryen. Le plus âgé des deux ne manqua d'ailleurs pas de faire quelques petits pas dans la direction du Prince, levant les mains pour les poser avec douceur sur le visage de ce dernier, comme pour en distinguer les traits. Après ce qui parut une éternité de silence, Aemon reprit la parole:

-Voilà maintenant bien longtemps que je n'avais plus côtoyé un Dragon. Bienvenue, mon cher Viserys.



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Chateaunoir | Lune 2 Semaine 3| Robb Stark


Le Valyrien écoutât un instant les dires de Lord Fortestier, alors qu'il s'emmitoufla dans ses fourrure blanches pour ne pas trop ressentir le froid. D'un geste de la main lent et gracieux, il fit signe à l'un de ses serviteurs d'avancer et de remettre un paquet où visiblement plusieurs missives étaient toute cacheté. L'homme était jeune et c'était durant ce voyage qu'il s'était mis a servir plus en avant le prince, depuis que le conjurateur avait quitté la suite du prince à Blancport. Le prince prit la parole d'une voix douce, comme lorsqu'il s'adressait à un enfant

"Tu n'oublieras pas où chacune doivent aller, elles sont marquées. Les deux première à Dorne, celle qui suit à Accalmie, celle qui est pliée à Port Real, celle avec une petite croix Haut Jardin et la dernière à Lamarck"

Il donna une petite tape sur l'épaule au domestique, et lui intima d'un signe de tête de rejoindre l'intendant du Lord Commandant pour régler tout cela. Cajolés, les serviteurs qui avaient les missions les plus cruciales avaient toujours était la méthode du Dragon de L'Est. Cette attitude paternaliste, avec le fait de prendre des jeunes influençable, permettaient de forger des sbire digne de confiance. Les animaux ne mordaient jamais la main qui les nourrissaient, il en était de même pour les serviteurs.

Le Dragon de l'Est prit la suite marchant lentement tout en promenant son regard améthyste sur la forteresse, et les frères de la garde de nuit. Il était amusant de constater que les hommes de sa propre garde personnelle partageaient la même couleur que les frères jurée. Bien que les armures des hommes du Dragon de l'Est était quelque peu plus élaboré. Ser Barristan se tenait proche de lui en guise d'escorte, et le prince se sentait bien plus tranquille ainsi.

L'accueil était des plus sobres tandis qu'ils étaient introduits dans la grande salle. Le prince trempa ses lèvres dans la coupe d'hydromel qu'on leur offrit, alors qu'il observait la salle d'un air songeur, toujours silencieux. Il se retourna lentement cela dit quand il entendit les bruits caractéristique des chaînes que les mestres portaient cliqueté. Il ne put cependant s'empêcher de masquer son expression de tristesse quand il vit son Grand Oncle pour la première et sans doute la dernière fois. Il ne savait dire pourquoi il était triste, était ce du fait de voir un Targaryen si âgé et vulnérable ? De savoir que cet homme qui avait dévoué sa vie à servir, était dans cet état ici, et tout seul, loin des siens qui auraient pu bénéficier de sa sagesse et de ces conseils. Ou le fait qu'hormis lui qui avait effectuer le voyage dans le but de le voir aucun membre de sa famille n'avait daigner se déplacer pour voir le mestre à l'âge vénérable, qui faisait tout de même toujours parti de sa famille.

Il se tenu droit, le laissant poser ses mains sur son visage princier pour qu'il puisse en capter l'essence et le relief. C'était sans doute un spectacle des plus unique, auquel le prince n'aurait jamais pensé assister un jour.

"Merci a vous mon Grand Oncle. C'est un plaisir, de vous rencontrer enfin. Je me suis toujours fait un point d'honneur à être proche des miens, et vous étiez le seul que je n'avais pas eu le bonheur de rencontrer. Vous avez naturellement les salutations de toute notre famille."


C'était bien entendu un mensonge. Ni Rhaegar, ni sa mère, n'avait fait allusion à Mestre Aemon. Aegon Rhaenys, et Danny connaissaient ils seulement son existence ? Quoi qu'il en soit il savait en ce qui concernait Danny, que si elle l'avait su elle aurais transmit effectivement de chaleureuses salutations. Ce mensonge était en soit pieux, il était là pour apporter un peu d'affection et de chaleur a un homme qui était loin de sa famille maintenant. Une façon de signifier que les siens ne l'avaient pas oublier, du moins c'étaient ainsi qu'il le voyait.


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Aux confins du monde [PV Viserys Targaryen et Rodrik Forestier] Targaryen
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Aux confins du monde



Robb se tenait silencieux au côté de Rodrik, ne souhaitant certainement pas interférer dans la rencontre entre Viserys Targaryen et son illustre aïeul. Lui-même savait bien ce que faisait de faire la rencontre de sa famille, et il ne voulait nullement priver le Dragon de cet instant. Il se contenta donc seulement d'observer le mestre de Chateaunoir s'avancer vers le Prince. Ce dernier semblait d'ailleurs...presque ému, face au mestre, dans une émotion que le Jeune Loup n'était pas certain d'avoir déjà vu sur le visage de ce dernier.

Mestre Aemon approcha ses mains du visage du Prince, comme pour lire au travers de ses doigts l'âme de son descendant. Ce dernier lui présenta ses respects, et transmis au Targaryen les salutations de sa famille, restée à la capitale. Robb se demanda l'espace d'une seconde combien des membres actuellement vivants de la famille royale Aemon Targaryen avait eu l'occasion de côtoyer avant de faire le choix de se rendre à Villevieille. Il n'avait certainement jamais rencontré ni Aegon, Rhaenys ou Daenerys, et Robb n'était même pas certain qu'il avait jamais vu Rhaegar de ses propres yeux. A part la Reine-Mère Rhaella, sans doute la maison royale actuelle était inconnue à l'illustre mestre, quand bien même ils avaient partagé le même nom. Le jeune Nordien ne pouvait s'empêcher de ressentir une certaine amertume face à une telle situation. Bien sûr, Aemon Targaryen avait fait le choix de renoncer à son trône pour forger une chaîne de mestre, pour prendre la place -prestigieuse dans cet ordre- parmis les frères jurés de la Garde de Nuit. Cependant, voir les familles séparées rappelait toujours à l'esprit du Nordien des sentiments avec lesquels il n'était pas à l'aise.

Le seul fait d'avoir laissé une partie de sa famille à Winterfell en reprenant la route vers le Mur avait été difficile, quand bien même ils devraient repasser par la forteresse familiale pour repartir vers le Sud. Le Seigneur son Père lui avait d'ailleurs parlé de son oncle, Benjen Stark, l'un des principaux patrouilleurs de la Garde de Nuit. Il ne connaissait que très peu l'histoire du troisième fils de Lord Rickard, qui avait renoncé à son nom pour endosser le noir de cet ordre millénaire. Le Jeune Loup n'avait pas véritablement voulu faire entendre son envie de rencontrer son oncle, conscient que le principal protagoniste de ce voyage serait le Prince Viserys, qui avait également fait le voyage pour rencontrer un aïeul. Cependant, il n'avait pu s'empêcher, alors qu'ils faisaient leur entrée dans la grande cour principale de Chateaunoir, de guetter autour de lui un visage et une stature qui ressembleraient à celui de son père.

Son attention se reporta néanmoins vers Mestre Aemon, qui avait émis un léger rire avant de répondre à son descendant:

-Vous me faites bien trop d'honneur, jeune Viserys. Ma famille est maintenant celle de la Garde de Nuit, mais ici je continue également à servir le royaume.

Aemon Targaryen avait après tout dédié sa vie au Royaume, que ce soit en servant les Targaryen, soit en se consacrant un à idéal plus large encore que la seule famille royale. Quand bien même Robb ignorait les raisons qui avaient pu pousser un Dragon à se dépouiller de son nom pour rejoindre la Citadelle, la hauteur de ce sacrifice était à ses yeux d'une grande importance.

-Il est rassurant de savoir qu'à la capitale, il y a encore des Dragons pour se soucier de la Garde de Nuit. Il ne faut pas que cet ordre soit délaissé par le royaume.

Robb vit cependant son attention détournée de l'échange entre les deux Dragons quand la porte d'entrée de la grande salle s'ouvrit dans un grincement pour laisser entrer un homme vêtu de noir pour s'approcher de Lord Mormont et échanger quelques mots à voix basse. Le Lord Commandant sembla lui désigner leur petit groupe d'un signe vague de la main, et quand l'inconnu releva la tête, leur regards se rencontrèrent.
Ayant totalement perdu de vue l'échange entre les deux dragons qui se poursuivait, Robb fit quelques pas dans la direction de celui qui ne pouvait être personne d'autre que Benjen Stark, son oncle. Ce dernier affichait un sourire bienveillant sans pour autant être familier à son rencontre.

-Oncle Benjen?



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Chateaunoir | Lune 2 Semaine 3| Robb Stark


Le Dragon de l'Est inclina la tête aux dires du mestre. Aemon avait servi le royaume par son sacrifice et avait permit la continuité de la lignée Targaryen. Il avait refusé de se servir de son nom pour obtenir des avantages et avait toujours était fidèle à ses engagements de Mestre. Sa venue au sein de l'institution qu'était la garde de nuit avait régler les problèmes de succession qui auraient pu se poser.

"Il n'est pas oublié, je vous l'assure, et ce n'est pas qu'un sujet qui concerne la capitale. Lord Stannis Barathéon à contribuer également a mon voyage en fournissant hommes et armes en sus des don de la couronne. Si Dragon et le Cerf étaient autrefois ennemis, nous nous sommes entendu lui et moi pour le bien commun de tous."

Il ne pouvait pas oublier le Cerf, il était légitime qu'il lui rende grâce, il était peut-être l'élément moteur de cette action, mais la participation du Lord Suzerain de l'Orage avait grandement.

Il était si focalisé vers le Mestre qu'il remarqua au dernier moment que le jeune Robb c'était adresser à un homme qui visiblement les avait rejoint. Il était vêtu de noir comme tous les frères juré de la garde, mais il avait quelques traits de visage qui le renvoyait à Lord Suzerain du Nord. Il adressait un sourire à son neveu qu'il s'empressa de saluer d'une accolade, comme s'il s'était toujours connu.

"Robb, cela fait plaisir de te voir enfin. J'avais du mal à croire qu'ils te permettraient de venir ici."

Son regard se posa sur le prince, et le mestre de la garde de nuit

"Mestre Aemon, Prince."

L'attitude du Stark avait changé du tout au tout et il était assez facile de lire l'hostilité caractéristique que la majorité des nordiens lui avait prêter, a son simple regard. Le Dragon se disait que son grand-oncle avait au moins quelques point positif dans son malheur. Celui de ne pas à avoir a souffert de la vision du physique ingrat et disgracieux des nordiens qui n'était qu'aux yeux du dragon de l'Est que des brutes sauvage.

Il se détourna des plus rapidement du nordien, pour concentrer son attention sur le Mestre, tandis que le frère juré au sang de loup s'adressait à son neveu.

"Tu n'as pas encore eu l'occasion de monter, tout en haut, je me trompe ?"

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Aux confins du monde [PV Viserys Targaryen et Rodrik Forestier] Targaryen
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Les deux Dragons continuèrent leurs échanges, évoquant notamment leur famille à la capitale ainsi que les considérations concernant la Garde de Nuit. Robb écoutait tout cela d'une manière lointaine, mais toute son attention avait été happée par l'arrivée dans la pièce du Premier Patrouilleur de Chateaunoir, son oncle Benjen Stark. LeLoup s'était approché, avec dans les yeux la même surprise, le bonheur et l'appréhension qui l'avaient habités à son arrivée à Winterfell. Il avait bien sûr pensé au fait qu'il avait un oncle dans la Garde de Nuit qu'il pourrait peut-être rencontrer, mais il avait tenté de ne pas nourrir trop d'espoir sur la question, l'imaginant plus probablement au delà du Mur à combattre les sauvageons. Mais à présent qu'il se trouvait en face de lui, plus aucun doute n'était possible.

Benjen sourit, et ce simple sourire réchauffa le coeur du Jeune Loup au delà du raisonnable. Il avait un peu craint le jugement de son oncle, fier Nordien qui dédiait à sa vie à une cause bien plus noble que le jeu des trônes quand lui devait passer sa vie dans l'ombre des joueurs de ce jeu. Il fit cependant un pas en avant pour lui donner l'accolade, à laquelle Robb répondit avec le même enthousiasme. Benjen semblait heureux de le voir, en tout cas c'était ce qu'il disait. Et avec les Nordiens, on pouvait en général se fier à leurs mots, aussi sincères que leur coeur.

-C'est un plaisir pour moi aussi, mon Oncle. Quel honneur de vous voir.

Robb souriait de manière irrépressible, en oubliant presque le Prince et son aiëul un peu plus loin. Ce dernier pourtant, écoutait Viserys avec la plus grande attention, semblant ravi que d'autres nobles aient pris ouvertement fait et cause pour l'ordre ancestral de la Garde de Nuit. Benjen cependant salua rapidement les deux Targaryen, quand bien même l'hostilité était plutôt claire dans l'attitude du patrouilleur à l'attention du Dragon. Après tout, Benjen avait combattu durant la rébellion du Cerf et du Loup, avait perdu son frère aîné, son père ainsi que sa jeune soeur dans cette guerre injuste. Il avait toutes les raisons d'en vouloir à la famille royale.

Les deux Loups reportèrent leur attention l'un sur l'autre, tandis que Benjen proposait à Robb de découvrir le sommet du Mur. Rien n'aurait pu faire plus plaisir au Jeune Loup, qui brûlait de découvrir l'extrêmité du Monde, le rempart éternel des royaumes humains contre les forces de la nuit.
Il aquiesça donc, et ils prirent congé des deux Dragons ainsi que du Lord Commandant pour revenir dans la cour principale de Chateaunoir. De nouveaux regards se posèrent sur eux, plus empmis de respect à présent que Benjen Stark se trouvait à ses côtés et que leur lien de parenté était ainsi affiché. Robb n'y pris pas particulièrement garde, profitant simplement de l'instant présent.
Ils prirent place dans l'immense monte-charge, tandis que Robb et Benjen échangeaient quelques mots. Son oncle l'interrogeait sur ses conditions de vie à la capitale, cherchant à s'assurer que les Dragons avaient bien traité son neveu, ce pour quoi le Jeune Loup ne se priva pas pour le rassurer avant de lui poser à son tour des questions sur sa vie de patrouilleur à la Garde de Nuit, ne cachant pas son admiration pour le dévouement de son oncle.

Cependant, rien ne pouvait le préparer au spectacle que découvrit le jeune Nordien une fois arrivé au sommet du Mur. Celui-ci était bien plus épais que ce à quoi il s'attendait, et plusieurs hommes pouvaient avancer de front, pourvu qu'ils n'eurent pas le vertige. Après quelque pas sur le chemin de ronde qui courait de Tour Ombreuse à Fort-Levant, Benjen fit un geste de la main pour Robb en direction du vide, et Robb s'approcha.
Il avait le monde entier à ses pieds. Un gouffre vertigineux se déroulait devant lui, couvert de neige puis par une dense forêt qui s'étendait à perte de vue, comme si après le Mur, plus rien d'autre ne pouvait exister. Il semblait à Robb qu'à l'extrémité du monde, cet océan de forêt plongeait dans le néant.

Malgré le froid et le vent violent qui soufflait à une telle hauteur, Robb et Benjen restèrent là un long moment, prenant le temps d'échanger longuement sur leur famille ainsi que sur leurs vies. Benjen se montrait bienveillant avec lui, l'assurant de sa légitimité à prendre la suite de son frère Eddard, sans pour autant cacher son mépris à l'encontre des Dragons, ce que Robb ne pourrait certainement pas lui reprocher.
Ils finirent pas redescendre alors que la lumière commençait sérieusement à baisser, reprenant le chemin de la grande salle où les frères jurés se rassemblaient pour le repas du soir.



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Chateaunoir | Lune 2 Semaine 3| Robb Stark


Le Dragon de l'Est inclina la tête pour Robb, il ne risquait rien ici, et ne voyait aucun inconvénient a ce qu'il parte. Les probabilités pour qu'il tombe du mur était infime, et dans ce cas-là, il n'aurait rien pu y faire. Qu'il soit présent ou non cela ne changer finalement rien et le jeune stark n'aurais pas trop l'occasion de voir son oncle seul à seul. Les frères jurés de la garde de nuit s'étaient éloignés pour toujours de leurs familles.

Décidément, il n'aimait pas les nordiens... Comment aurait-il pu en être autrement ? Le Dragon de l'Est avait pu sentir la haine, la région elle-même avait était des plus hostiles. Et l'agression qu'il avait subie ne l'avait pas aidé à être magnanime, loin de là. Déjà l'esprit du Dragon préparé une vengeance des plus adaptée contre ceux qui serait dans le futur ses ennemis. Rhaegar avait était trop faible, trop prompt à pardonner, d'abord aux partisans de Robert, et ensuite aux fers né... Là ou père les aurait faits tous brûler vif. Il suffisait de se souvenir du défi de Sombreval , pour connaître le prix de la trahison, ou des pluie de Castramere en ce qui concernait les Lannisters. C'était ainsi que l'on maintenait les empires... Par la peur et la crainte. La moindre faiblesse amenée aux rébellions, aux trahisons au désir d'indépendance.

"Mestre Aemon, je serai ravie, de discuter avec vous durant les prochains jours. Mais le voyage a était long et éprouvant, et j'aimerais retrouver les quartiers qui m'ont était attribuer, et me délasser quelque peu."

Il inclina la tête lentement, prenant congé de son grand-oncle. Il aurait tout l'occasion de lui parler plus tard.

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