Dans la boue se cache les diamants
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Dans la boue se cache les diamants.
An 299 – Lune 3, semaine 1
Sacha & Garlan Tyrell
Ils étaient arrivés dans le Conflans depuis peu. Garlan appréciait cette région, les méandres de ses cours d’eau, son climat et ses habitants. Ce n’était pas la première fois qu’il s’y rendait, dans le passé, il avait l’occasion de visiter certaines maisons comme les Harlton et les Bracken. Il s’était plus ou moins lié d’amitié avec leurs membres et avait essayé de rester en contact avec eux. Quand il est dit qu’il s’était lié d’amitié, pour certaines personnes, il avait ressenti bien qu’une simple amitié. Comme ce fut le cas pour la ravissante Lady Barbara Bracken. Ce fut un crush quasi-immédiat à l’époque qu’il eut pour la jeune femme. Cependant, cela ne dura pas bien longtemps, elle reste tout de même la première femme que Garlan a aimé et elle aura toujours une certaine place dans son esprit et son cœur, bien que désormais son cœur appartient à une autre.
Les alentours de Corneilla lui étaient cependant inconnus, il n’avait pas eu l’occasion de les découvrir lors de ses précédents voyages. Cependant, il savait qu’il rattraperait très vite ce retard, après tout, Vieilles-Pierres se situait sur les terres des Nerbosc, et comme l’ordre allait y être basé, il serait destiné à y séjourner la plupart du temps. Bien sûr, il irait parfois visiter les siens à Hautjardin et à Port-Réal, maintenant que Margaery était fiancé au Prince, mais il ne passerait plus autant de temps dans le Bief. Après tout, pouvait-il porter le titre de Lord-Commandant de l’Ordre de chevalerie de Vieilles-Pierres s’il vivait à Hautjardin ? Non, il vivrait dans la forteresse en ruines qui mettrait plus d’une décennie à être reconstruite. Son épouse et plusieurs chevaliers de sa région natale l’avaient rejoins dans cette aventure, quittant leurs attaches qu’ils avaient dans le Bief. Ils avaient pris leur décision, Garlan ne les avait pas forcé, ils étaient maîtres de leur destin. Le chevalier éprouvait un peu de regret par rapport à Leonette, bien qu’ils fussent liés, elle avait été obligée de le suivre dans le Conflans en quittant toutes ses amies bieffoises. Il espérait qu’elle ne lui nourrissait aucune rancœur pour ce fait.
Garlan s’aventura dans les alentours de Corneilla, il aimait connaître les petits villages et bourgades, apprendre à connaître le peuple qui les peupler. De tout temps, il avait eu une certaine relation avec le petit peuple, il se sentait proche d’eux, comprenant leur peine et voulant les aider autant que possible. Dans ce but, il accompagnait régulièrement sa sœur dans des œuvres de charité afin de donner diverses ressources au plus démuni. Le Galant s’était même lié d’amitié avec des roturiers de basse extraction, dont certains l’avaient suivi dans l’Ordre, il leur faisait pleinement confiance et sacrifierait sa vie sans hésiter pour chacun d’entre eux. Dans ce but, il avait quitté la sécurité du château de Corneilla pour aller gambader dans les contrées environnantes.
Il tomba sur un village typique de la région et décida de s’y arrêter en laissant sa monture à l’extrémité de l’amas d’habitation. Le Tyrell s’engouffra dans une des artères du village, qui n’était pas si petit que cela. Les habitations étaient de petites tailles et collées les unes aux autres, il n’y avait pas vraiment de doute à avoir sur la classe sociale des individus qui y demeuraient. Garlan passa sur la place du marché où différentes échoppes avaient été dressées pour y vendre des produits divers, principalement de la nourriture dont les saveurs lui emplissaient les narines. Il pénétra dans une ruelle et son attention fut retenue par les gesticulations entre deux silhouettes et la dispute qui prenait place. En s’approchant, il se rendit compte que c’était un adulte qui s’en prenait à un petit garçon. Même s’il n’en connaissait pas la raison, il était hors de question qu’il reste les bras croisés à ne rien faire. Il s’avança vers eux, cependant quand l’homme se saisit d’un rouleau à pâtisserie pour maîtriser le garçon qui se débattait comme un diable, Garlan accourut et arriva à temps pour saisir le bras de l’individu menaçant, stoppant net son coup. Il demanda des explications :
«- Qu’est que tout cela signifie ? Ne vous a-t-on jamais appris à ne pas lever la main sur plus petit que soit ? »
Garlan jeta un coup d’oeil pour s’assurer que l’enfant allait bien.
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Je passais une main dans mes courts cheveux châtains que j'avais une nouvelle fois coupé au couteau hier. Et ils étaient plus hérissaient que jamais. Mon regard tomba sur Timtim qui était roulé en boule sous sa maigre couverture. Il était juste entrain de mourir de faim. Ma main se posa sur le manche du poignard acéré qui pendait à ma ceinture de corde. Trom'd'pomme était là, tout comme Chouin, et Tal. Les quatre autres étaient entrain de chercher de quoi manger dans les bois. Je ne laissais jamais l'endroit où on vivait sans surveillance, et encore moins Timtim tout seul. Ma « maison » n'était peut-être qu'une crevasse dont le sol était couvert de branches sèches et cassantes où l'on dormait roulé en boule et serré comme des sardines, et au-dessus de vaguement un toit en branches qui ne protégeaient presque pas de la pluie, c'était là où je vivais depuis deux ans peut-être trois ? Que je dormais, mangeais et où je m'occupais des gamins. Si moi j'avais un vrai poignard, que Jojoris m'avait donné avant de mourir, les autres avaient de grands éclats de ferrailles rouillés. Mais on avait tous de grandes branches droite et sèches qui servaient autant d'épée de bois que de gourdin. Je me redressai et mon bras droit tourna la tête vers moi.
« J'vais trouver un truc pour Timtim.
-T'vas fair'quoi ?
-J'vais essayer de pas voler. On v'ra bien. Reste ici.
-J'vi'pas l'cher Tmtim. »
Je lâchais un regard aux deux autres et sortis de notre tanière pour aller vers le village d'un pas rapide en me massant le ventre. A part quelques morceaux de racines long comme mon petit doigts y a deux jours, je n'avais rien dans l'estomac. Mais moi si je mangeais tout les petits auraient plus rien. J'avais confiance envers les trois autres pour garder notre maison, et veiller sur le petit. En ce moment la nourriture était très rare. J'arrivais dans le village et des dizaines d'odeurs de nourritures vinrent m'agresser comme autant de lame cherchant à me déchiqueter et mon ventre se tordit sans pitié. Je m'arrêtais un instant prise de vertiges. Je devais trouver à manger ! De préférence sans voler. Mendier ne me gêner pas, à force de vivre dans la rue on tente tout ce que l'on peut pour survivre, alors bon mendier, je le faisais depuis … Toujours ? Sans doute.
Parfois la pêche était bonne, parfois non. Et aujourd'hui je ne reçu que des « non » et des « Dégage sale gosse » . Putain mais quand est ce que les adultes comprendront que je ne fais pas ça par plaisir mais par nécessité ! Vous croyez que c'est drôle de mendier rien que pour des entrailles de poissons ? Je ne plaisante pas … Il restait un endroit. La boulangerie. Je m'approchais du comptoirs où des miches fumantes toute blanches refroidissaient. Je me mis à supplier mais à part un grognement il ne me donna rien. Je prier la Mère de me pardonner et je saisis une miche énorme qui me brûla la main avant de d'étaler sous les cris du boulanger. Il se mit à me poursuivre cet enfoiré ! Son coup de pied me cueillit dans le creux du dos et je roulais au sol. D'un mouvement souple j'attrapais la miche couverte de poussière. Timtim avait mangé pire ! J'esquivais le premier coup de rouleau à pâtisserie, puis le second avant de sortir mon « épée », le pain me brûlant toujours la main gauche. Mais il fut plus vif que moi et m'attrapa le poignet, je sentis la peur m'envahir en le voyant lever le rouleau de pâtisserie. Je vais mourir. Et Timtim me rejoindra. Je gardais cependant les yeux grands ouverts à fixer l'homme sans pour autant abandonner en me tordant dans tout les sens pour qu'il me lâche.
Qui se figea quand une main attrapa son poignet. Je tournais le visage vers un chevalier, un noble du moins, Qui me regarda. J'avais sûrement pas bonne mine avec mes joues creusé et les traces de terre sur mon visage. Je lâchais mon morceau de bois et tordis mon poignet pour que l'homme me lâche gardant la miche de pain serrer contre moi. Si je courrais assez vite au besoin... L'homme se dégagea de la poigne du chevalier et me désigna du menton.
« J'frappe pas les gosses Messire ! Mais c'est ce fils de putain qui m'a volé ! »
Passons sur l'insulte j'avais connu pire ! Mais je montrais presque les crocs sans pour autant l'insulter. Je le laissais m'insulter encore un peu en disant je ne sais quoi qu'il voulait juste récupérer le pain. Ouais ! Bien sûr ! En voulant m'éclater la tête avec ton rouleau à pâtisserie ? J’espérais que tes clients aimaient la viande d'humain ! Je finis par répondre en essayant de ne pas mâcher mes mots.
« J'vous jure devant les Sept Messire, je ne voulais pas voler, mais il ne voulait pas me donner me donner du pain, alors que je lui ai expliqué qu'il y'a un p'tit garçon qu'va mourir de faim, mais il a rien voulut entendre ! J'vous jure ! Je volerais pas si j'y étais pas obligé ! »
Je regardais le chevalier serrant toujours le pain qui me brûlait les bras et le torse. L'odeur du pain me faisait tourner la tête. Et si le noble voulait vraiment une preuve que je ne mentais pas je le mènerais à Timtim. Même si les autres allaient pas aimer. Mais rien à faire ! La vie de Timtim était plus importante !
« J'vais trouver un truc pour Timtim.
-T'vas fair'quoi ?
-J'vais essayer de pas voler. On v'ra bien. Reste ici.
-J'vi'pas l'cher Tmtim. »
Je lâchais un regard aux deux autres et sortis de notre tanière pour aller vers le village d'un pas rapide en me massant le ventre. A part quelques morceaux de racines long comme mon petit doigts y a deux jours, je n'avais rien dans l'estomac. Mais moi si je mangeais tout les petits auraient plus rien. J'avais confiance envers les trois autres pour garder notre maison, et veiller sur le petit. En ce moment la nourriture était très rare. J'arrivais dans le village et des dizaines d'odeurs de nourritures vinrent m'agresser comme autant de lame cherchant à me déchiqueter et mon ventre se tordit sans pitié. Je m'arrêtais un instant prise de vertiges. Je devais trouver à manger ! De préférence sans voler. Mendier ne me gêner pas, à force de vivre dans la rue on tente tout ce que l'on peut pour survivre, alors bon mendier, je le faisais depuis … Toujours ? Sans doute.
Parfois la pêche était bonne, parfois non. Et aujourd'hui je ne reçu que des « non » et des « Dégage sale gosse » . Putain mais quand est ce que les adultes comprendront que je ne fais pas ça par plaisir mais par nécessité ! Vous croyez que c'est drôle de mendier rien que pour des entrailles de poissons ? Je ne plaisante pas … Il restait un endroit. La boulangerie. Je m'approchais du comptoirs où des miches fumantes toute blanches refroidissaient. Je me mis à supplier mais à part un grognement il ne me donna rien. Je prier la Mère de me pardonner et je saisis une miche énorme qui me brûla la main avant de d'étaler sous les cris du boulanger. Il se mit à me poursuivre cet enfoiré ! Son coup de pied me cueillit dans le creux du dos et je roulais au sol. D'un mouvement souple j'attrapais la miche couverte de poussière. Timtim avait mangé pire ! J'esquivais le premier coup de rouleau à pâtisserie, puis le second avant de sortir mon « épée », le pain me brûlant toujours la main gauche. Mais il fut plus vif que moi et m'attrapa le poignet, je sentis la peur m'envahir en le voyant lever le rouleau de pâtisserie. Je vais mourir. Et Timtim me rejoindra. Je gardais cependant les yeux grands ouverts à fixer l'homme sans pour autant abandonner en me tordant dans tout les sens pour qu'il me lâche.
Qui se figea quand une main attrapa son poignet. Je tournais le visage vers un chevalier, un noble du moins, Qui me regarda. J'avais sûrement pas bonne mine avec mes joues creusé et les traces de terre sur mon visage. Je lâchais mon morceau de bois et tordis mon poignet pour que l'homme me lâche gardant la miche de pain serrer contre moi. Si je courrais assez vite au besoin... L'homme se dégagea de la poigne du chevalier et me désigna du menton.
« J'frappe pas les gosses Messire ! Mais c'est ce fils de putain qui m'a volé ! »
Passons sur l'insulte j'avais connu pire ! Mais je montrais presque les crocs sans pour autant l'insulter. Je le laissais m'insulter encore un peu en disant je ne sais quoi qu'il voulait juste récupérer le pain. Ouais ! Bien sûr ! En voulant m'éclater la tête avec ton rouleau à pâtisserie ? J’espérais que tes clients aimaient la viande d'humain ! Je finis par répondre en essayant de ne pas mâcher mes mots.
« J'vous jure devant les Sept Messire, je ne voulais pas voler, mais il ne voulait pas me donner me donner du pain, alors que je lui ai expliqué qu'il y'a un p'tit garçon qu'va mourir de faim, mais il a rien voulut entendre ! J'vous jure ! Je volerais pas si j'y étais pas obligé ! »
Je regardais le chevalier serrant toujours le pain qui me brûlait les bras et le torse. L'odeur du pain me faisait tourner la tête. Et si le noble voulait vraiment une preuve que je ne mentais pas je le mènerais à Timtim. Même si les autres allaient pas aimer. Mais rien à faire ! La vie de Timtim était plus importante !
« ALL LIGHT IS NOT THE SUN »
~ When the lights go out, and the night is falling. I’ll be standing tall, with the whole world watching. When the fight goes down, and every eye is on me. I’ll be standing strong. Watch me fight like a warrior. endlesslove. MUSIC.
- Valarr:
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Sacha & Garlan Tyrell
Garlan venait juste d’arrêter le coup de l’artisan, autant dire qu’au vu de la musculature et la frappe chargée qu’il s’apprêtait à donner, le petit l’aurait salement senti passer. L’enfant était frêle, le coup de poing aurait pu l’écraser, enfin non, c’était juste pour vous faire comprendre que le gosse n’avait pas l’ombre d’une chance face au boulanger en furie. Le chevalier fixa le garçon, il voulait surtout s’assurer qu’il allait bien et qu’il n’était pas blessé. Il s’en serait voulu d’être arrivé trop tard. Même s’il ne semblait pas avoir pris de coups, le voleur n’avait pas fière allure. Maigrichon et crasseux, il était fort probable que c’était un gosse des rues qui faisait en sorte de s’en sortir comme il le pouvait.
Le Tyrell accompagnait souvent sa jeune sœur à des œuvres de charité pour nourrir le peuple des rues du Hautjardin, en particulier les orphelins qui n’avaient plus aucune famille pour les soutenir. Leur sort l’importait, et c’est pour cela qu’il se préoccupait de la situation de l’enfant. Ce dernier se débattit comme il le put et réussit à s’extraire de la poigne de fer de l’artisan. Le boulanger semblait être interloqué et surpris que quelqu’un est arrêté sa frappe, mais se dégagea rapidement de la main mise du chevalier. Ce dernier se justifia en affirmant qu’il ne frappait pas les enfants, mais seulement les voleurs. Garlan fit mine de ne pas entendre l’insulte.
Il laissa une chance au « coupable » de se justifier, ce dernier ne souhaitait pas voler, il s’y était vu obligé, car une de ses connaissances, un autre petit garçon, allait mourir de faim. Cependant, l’artisan n’avait rien voulu entendre, ce qui l’avait poussé dans ces extrémités dangereuses. S’il n’était pas intervenu, cela aurait pu très mal finir. Le voleur mentait peut-être pour espérer l’attendrir, après tout les orphelins des rues étaient des débrouillards, prêts à tout pour survivre. Il tirerait l’affaire au clair par la suite, afin de savoir si c’était la vérité ou un mensonge éhonté. Garlan s’adressa tout d’abord au jeune garçon sur un ton de reproche :
«- Et tu n’as pas pensé que le boulanger est un honnête homme qui cherche juste à nourrir sa famille en vendant ses confections ? Imagines si tout le monde le volait comme tu viens de le faire, il ne gagnerait plus rien et ne serait plus capable de subvenir aux besoins de sa famille qui serait alors en proie à la maladie et à la famine…Un vol reste un vol, qu’importe ce qui a motivé ton acte ! »
D’un côté, il pouvait comprendre qu’il avait voulu aider son ami, cependant ça restait un délit qui ne pouvait pas rester impuni. Garlan souhaitait qu’il retienne la leçon. Le boulanger eut un sourire narquois en la direction du gamin suite aux mots du bieffois, semblant l’emporter. Cependant, le Lord-Commandant l’interpela sur le même ton, pointant un doigt accusateur en sa direction :
« Quant à vous…Pensez-vous que vous êtes habilité pour vous faire justice ? Non vous ne l’êtes pas ! Se promouvoir justicier n’a jamais rien entraîné de bon. Le seigneur de ces terres entretient des gardes, eux sont là pour maintenir l’ordre et faire appliquer la justice, si un tel « problème » survient à l’avenir, avertissez-les ; ils prendront la suite. »
Garlan avait l’impression d’être moralisateur sur le coup, il souffla et souhaitait mettre tout le monde d’accord. Il plongea sa main dans la bourse, accrochée à sa ceinture, et en sortit une pièce d’or qu’il tendit à l’artisan :
« Tenez. Pour la perte du pain et pour les désagréments que vous avez subis. »
Le boulanger sembla considérer son offre, en regardant tout d’abord ce qu’on lui proposait et par la suite le gamin, avant de reporter son attention sur le chevalier. Il prit la pièce, remercia le chevalier et s’en alla sans demander son reste. Il ne restait plus que lui et le voleur qui serrait son pain contre sa poitrine. Garlan s’approcha de lui et s’inclina pour se mettre à sa hauteur.
« J’espère que tout ceci t’aura servi de leçon, petit. Maintenant si ce que tu as dis s’avère exact, amènes-moi à ton ami, je te prie. »
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Bah voyons ! Vas-y me crois pas chevalier ! Demande aux autres pour voir si je vole souvent ! Je ne dis rien cependant, baissant simplement la tête. Il m'avais déjà évité de me faire arracher la tête par ce cinglé de première classe, je n'allais rien dire et simplement prendre un air contrits en hochant la tête. Je savais que ce n'était pas bien ! Mais un pain ! Un pain pour la vie d'un enfant ! Ce n'était pas grand chose quand même ! Il aurait put me le donner et j'aurais été prête à nettoyer son échoppe à la langue ! Mais il avait préféré que je sois obligée de voler … Pff … L'intelligence ! Mais le chevalier le gronda aussi et je retiens un rire, comme-ci les gardes pouvaient eux me rattraper, en soufflant sur des mèches de cheveux qui me tombaient dans les yeux. Que j'écarquillais en voyant le chevalier donner de l'or pour un pain. Qui me donnait mal au ventre tant j'avais faim. Le boulanger se pencha vers moi et m'attrapa le menton en me jurant de me briser les deux mains si je revenais à son échoppe. Je me dégageais d'un mouvement brusque. Je levais les yeux vers le chevaliers en hochant la tête.
« Bien ser … J'vous préviens … C'est pas très propre … »
C'était un mot faible. Tout en marchant en silence, j'examinais mes mains et mes bras. Ça va, les brûlures n'étaient pas trop graves. Je pourrais me servir de mes bras et de mes mains sans difficulté, et au besoin un peu d'argiles dessus devrait convenir. Ah ! Bah ! Quand on vit dans la rue, on apprend les médicaments comme on peut ! Je guidais le chevalier hors du village vers notre tanière, à quelques distances, je portai deux doigts à ma bouche et poussai un bref sifflement strident. Histoire de prévenir de mon retour. Chouin et Tal arrivèrent et freinèrent sur leur quatre fers en voyant le noble. Je vis leur main se saisirent aussitôt des éclats de ferrailles coincé dans leur vêtements. Un « Nan » de ma part leur fit laisser en place et ils se regardèrent un peu surpris mais ne pipèrent pas un mot. Trom'd'pomme se dressa et lui sortit complètement son éclat de ferrailles presque en grognant et en montrant les dents
« C'qu'lui ? F'quo'la ?
T'occupe. Il m'a sauvé la vie. Timtim ?
V'vant. »
Il rangea plus ou moins de bonne grâce son arme et s'écarta pour que je me glisse dans la tanière, les branches craquèrent sous mes pas et je poussais du pied la couverture presque en dentelle de Timtim qui geignit lamentablement. Je m'assis près de lui et le soulevai contre mon torse avant de le secouer sans douceur pour qu'il se réveille. J'arrachais un petit morceau de pain, rien que le goût dans ma bouche me donnait le tournis. Avant de lui tendre en vérifiant qu'il mâche lentement en savourant chaque bouchée. Je regardais le pain. Avec un peu de chance et quelques racines on pourrait faire une bouillie … Ça serait toujours mieux que rien … Je relevai la tête vers Tro'd'pomme qui fixait toujours mortellement méfiant le chevalier. Je me demandais si ce dernier avait compris le moindre mot de mon ami.
« Les autres ?
P'd'no'velles. »
Et ça c'était mauvais signe … S'ils avaient trouvé ils seraient de retour. Je tendis un nouveau morceau à Timtim qui mâcha de nouveau lentement. Je reportais mon attention sur le chevalier
« Je n’avais pas menti Ser. »
« Bien ser … J'vous préviens … C'est pas très propre … »
C'était un mot faible. Tout en marchant en silence, j'examinais mes mains et mes bras. Ça va, les brûlures n'étaient pas trop graves. Je pourrais me servir de mes bras et de mes mains sans difficulté, et au besoin un peu d'argiles dessus devrait convenir. Ah ! Bah ! Quand on vit dans la rue, on apprend les médicaments comme on peut ! Je guidais le chevalier hors du village vers notre tanière, à quelques distances, je portai deux doigts à ma bouche et poussai un bref sifflement strident. Histoire de prévenir de mon retour. Chouin et Tal arrivèrent et freinèrent sur leur quatre fers en voyant le noble. Je vis leur main se saisirent aussitôt des éclats de ferrailles coincé dans leur vêtements. Un « Nan » de ma part leur fit laisser en place et ils se regardèrent un peu surpris mais ne pipèrent pas un mot. Trom'd'pomme se dressa et lui sortit complètement son éclat de ferrailles presque en grognant et en montrant les dents
« C'qu'lui ? F'quo'la ?
T'occupe. Il m'a sauvé la vie. Timtim ?
V'vant. »
Il rangea plus ou moins de bonne grâce son arme et s'écarta pour que je me glisse dans la tanière, les branches craquèrent sous mes pas et je poussais du pied la couverture presque en dentelle de Timtim qui geignit lamentablement. Je m'assis près de lui et le soulevai contre mon torse avant de le secouer sans douceur pour qu'il se réveille. J'arrachais un petit morceau de pain, rien que le goût dans ma bouche me donnait le tournis. Avant de lui tendre en vérifiant qu'il mâche lentement en savourant chaque bouchée. Je regardais le pain. Avec un peu de chance et quelques racines on pourrait faire une bouillie … Ça serait toujours mieux que rien … Je relevai la tête vers Tro'd'pomme qui fixait toujours mortellement méfiant le chevalier. Je me demandais si ce dernier avait compris le moindre mot de mon ami.
« Les autres ?
P'd'no'velles. »
Et ça c'était mauvais signe … S'ils avaient trouvé ils seraient de retour. Je tendis un nouveau morceau à Timtim qui mâcha de nouveau lentement. Je reportais mon attention sur le chevalier
« Je n’avais pas menti Ser. »
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