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Confessions Nocturne
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An 299 Lune 1 Semaine 3 - Lanchélion
Teora Uller & Ulwyck Uller
Après l'acte, sous la chaleur de Dorne, il se sentait parfois poisseux. Comme si le Uller venait de prendre un bain de mélasse. La passion dornienne vous amenait parfois à faire des folies, à déloqueter votre partenaire sous l'effet du désirs. Pourtant, jamais Ulwyck ne regrettait ce genre d'acte. Le chevalier serra son épouse dans ses bras. Elle semblait si menue, si fragile, comme ligotée par des chaînes qui n'étaient autres que ses deux membres musclés. Après avoir échanger un baiser avec elle, il huma sa peau de narcisse. Sous l'effet de l'orgasme, Teora ne pouvait que balbutier quelques mots non prononcer des phrases intelligibles si bien que le silence demeura quelques instants. Certains hommes faisait miroiter aux femmes que leurs plaisirs était important mais dans le cas du Uller c'était on ne peu plus vrai. Il prenait autant de plaisir à en donner qu'en recevoir. Si les deux êtres agissaient dans ce but, alors il créait le terreau parfait pour une nuit de folie. C'était une sorte de serment que se devait deux amants. Un lien, un contrat bien plus important que le mariage bien trop protocolaire à son goût.
Teora collée à lui lui parla de la chaleur. Il eut une pensée émue pour le désert, son milieu naturel. S'il n'appréciait pas retourner à Denfert, ce n'était ni pour le château ni pour le voyage qui pouvait s'avérer difficile mais plutôt à cause d'Harmen avec qui il ne s'entendait toujours pas. Son frère était une vieille carne à ses yeux à la viande trop filandreuse et gâtée qui cherchait à brider le jeune étalon qui était encore plein de promesses. Avec son aîné, Ulwyck avait l'impression d'être coincé entre le mortier représentant ses devoirs et le pilon que représentait le Seigneur de la maison Uller. Pourtant, c'était cette même personne qui l'avait forcé à prendre pour épouse la née Toland. Un acte qu'il avait jugé d'inqualifiable mais qui lui apportait de plus en plus de plaisir et de ravissement. Sans prévenir, la jeune femme le remercia et sans même se contrôler, il l'attira sur lui pour qu'elle se vautre littéralement sur son corps, l'enserrant dans ses bras puissants avant de lui murmurer un simple mot à l'oreille.
«Merci.»
Son estomac gargouilla et il se demanda pendant quelques instants s'il n'irait pas se faufiler jusqu'au cuisine pour se procurer de quoi se sustenter. Même un dessert sucré comme un Blanc-manger lui conviendrait. Il pourrait même le partager avec son épouse si elle le désirait mais pour l'heure, il n'avait pas envie de bouger, pas tout de suite du moins. Il aimait la sentir contre lui, reposant sur son corps, sa main caressa ses longs cheveux roux. Juste rester là, allonger l'un sur l'autre, sans problèmes, soucis, sans colporteur de mauvaises nouvelles, ne plus bouger, ne plus se nourrir, quitte à attraper le scorbut et en perdre toutes ses dents. En cet instant, lui qui était un coureur de jupon notoire, véritable parjure de l'institution du mariage, aurait été prêt à refuser une nuit avec les plus belles dames du monde connu juste pour profiter quelques secondes de plus de la chaleur de Teora.
«Je suis content que tu sois ma femme et que tu portes notre enfant. Un jour, l'être qui grandit dans ton ventre régnera sur Denfert, sans doute bien mieux que je ne le ferai jamais mais avant d'être un Seigneur, il sera notre premier né. Puisse t-il ou elle posséder mon sens du combat, notre beauté et ton intelligence.»
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An 299 Lune 1 Semaine 3 - Lanchélion
Teora Uller & Ulwyck Uller
Elle l’a attendu jusqu’à ce que ses paupières se ferment. Parfois il vient, parfois non, elle ne sait jamais vraiment mais elle a prit l’habitude sereine de glisser des rubans autour de sa poitrine afin qu’il puisse les défaire, de mettre du sucre sur le bout de sa langue pour qu’il puisse y goûter, d’oindre ses boucles pour qu’elles se disciplinent.
Elle se sent un peu plus confortable entre ses murs maintenant, mais seulement ceux de cette chambre. Pour un peu, elle n’en sortirait plus. Le monde est inquiétant à l’extérieur, il a odeur de violence et de sang. Elle le voit dans ses rêves. Les gens rient, les gens trinquent mais ils marchent sur des os. Elle, elle voit… c’est mieux ici. Il y a à boire, à manger, à aimer. Si fort, si pleinement. Elle pourrait se faire arc sous ses doigts et soupir contre ses lèvres… mais il n’est pas là et elle s’endort.
***
C’est un test ?
Dans ses songes, Teora est toujours flou, aérienne. Elle s’avance en silence, flottant entre les brumes d’un avenir symbolique.
C’est un test ?
Il commence avec une question, jamais avec des réponses. Elle entend les voix : sais-tu ton nom, connais-tu ton devoir, connais-tu ta place. Elle apprend mieux que dans les banquets et tournois ce qui est nécessaire. Le monde change et tu changeras avec lui. Elle s’appelle petite, boulotte, Teora, son devoir est silence et sa place est dans un lit.
***
(Son corps le sent près du sien. Elle bouge dans son sommeil, à peine un gémissement inaudible. Elle le frôle, peau douce contre peau rêche. Il faudrait se réveiller mais pas encore.
Pas encore.)
***
Non ce ne sont pas les bonnes réponses.
Recommence, Teora.
Elle marche à travers les ruines d’un banquet, la nourriture éparse sur les tables, le vin marquant des taches grenat sur les nappes blanches.
Elle s’appelle Teora… non elle ne s’appelle pas. Son devoir est de savoir et sa place n’est pas ici. Elle avance avant que la douleur ne perfore la tendresse de ses pieds et elle regarde au sol : tant d’épines et de roses, un tapis vert et carmin. La voix roucoule, caverneuse, tout autour d’elle.
Qu’est-ce qui pique ? De l’alcool fraichement distillé, des yeux rouges et la gorge.
Qu’est-ce qui pique encore plus ? Les os sur la peau, le bout d’une lame qui égratigne.
Qu’est-ce qui perfore ? Les dents d’un lion quand il est affamé, les épines d’une rose trop vite cueilli. Toi Teora, il y a toi aussi.
Elle secoue la tête, elle en a assez. Bouger est impossible et son ventre gonfle maintenant. Les tables se laissent recouvrir de roses et d’épines. « Je ne voulais pas de réponses à ces questions, j’en ai d’autres. »
Le lion ouvre sa gueule et elle peut encore voir ses victimes au bout des crocs.
Elle avance quand même, la douleur obscure et étourdissante sur la pointe des pieds.
Qu’est-ce qui est doux ? Du miel sur la langue.
Qu’est-ce qui est encore plus doux ? Le sommeil quand le corps veut oublier.
Qu’est-ce qui est douceur même ? Le parfum des roses et le pelage des lions. Toi Teora, il y a toi aussi.
La gueule s’ouvre et dans un long cri, elle se sent tomber.
***
Teora cille dans son grand lit. Elle inspire avec difficulté, la main sur sa poitrine trop ronde. Les images brûlent encore la rétine, la voix comble encore un silence pourtant tranquille. Elle regarde le sol avec anxiété : si elle pose ses pieds sur le dallage froid, va-t-elle souffrir comme dans son rêve ? Non. Elle secoue la tête, ramasse ses lourdes boucles rousses pour les glisser sur son épaule et se lève, étourdie. Il lui faut des forces, quelque chose. Elle ne pense même pas à son époux en cet instant, trop nébuleuse encore pour se soucier d’un monde réel dans lequel elle navigue douloureusement.
Un pas puis un autre. Il n’y a pas d’épines ici et elle glisse ses doigts sur un petit chandelier, avançant d’un pas fantomatique dans les méandres du château. Le corps réclame ce qui lui permet de mettre une barrière entre ce monde et ses songes. Elle passe sa langue sur ses lèvres avant de fermer les yeux. Les cuisines ne sont pas loin et elle n’aperçoit pas de suite la silhouette longiligne de celui dont elle partage son lit.
« Oh… » Elle lève la lueur de la flamme vers lui sans comprendre, enchantée et effrayée. Trop d’émotions, elle est encore groggy, le regard absent, la bouche sèche. Dis-lui quelque chose. Elle ouvre la bouche avant de la refermer. Elle lui en veut un peu. Aurait-il été près d’elle, elle n’aurait pas fait ce songe douloureux. Elle s’oubli contre lui, peau contre peau, souffle contre souffle. C’est une drogue admirable qui l’empêche de plonger dans des vertiges insolubles.
Mais il n’avait pas été là.
Elle a une moue malgré elle, les joues rondes, luisantes sous l’embarras. « Mon seigneur… je venais… » Elle s’arrête. Il va savoir pour sa gourmandise et l’en blâmer. Elle baisse la tête, prise la main dans le sac. Un soupir. Elle a un petit sourire désolé. « Il fait soif, il fait assez chaud par ici. » Chez elle, à Spectremont, la chaleur est baignée des vents de la grande mer. Tout est différent. Elle se sert d’un verre de vin qu’elle coupe largement d’eau avant de demander du regard si elle peut le resservir. « Vous ne dormiez pas ? »
Elle imagine sans embarras les milles et une raisons de son absence et la lueur de ses grands yeux trop cyan s’éteint lorsqu’elle les pose sur lui.
Un peu.
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An 299 Lune 1 Semaine 3 - Lanchélion
Teora Uller & Ulwyck Uller
La lueur d'une bougie vacilla et il comprit que son épouse s'en était saisit d'une chandelle pour éclairer sa voie. Il ne parla pas et la laissa arriver jusque dans la pièce où il se trouvai. Elle sembla surprise de le croiser. S'attendait-elle à ce qu'il soit toujours absent ? Elle prétextait avoir soif et être venu chercher de quoi se désaltérer. Avait-elle vraiment besoin de justifier le moindre de ses faits et gestes. Elle se servit une coupe de vin et demanda du regard s'il désirait lui même une, il hocha la tête en signe d'affirmation puis, une fois servit, il but une gorgée hors du récipient, calmement, tout en écoutant sa question.
«Je n'ai point trouver le sommeil et je n'ai pas eut le cœur de te réveiller. Tu semblais profondément endormie et mon épée avait besoin d'être graissée de toute façon. T'aurais je réveillé ? »
En deux gorgées il vida coupe de vin. Le liquide lui réchauffa la gorge et rapidement l'estomac. Se glissant derrière Teora, il huma ses cheveux. Elle était plus petite que lui mais cela ne le dérangeait nullement. Allongé, la taille ne comptait plus avait-il pour coutume de dire. Ulwyck appréciait l'odeur de Teora, tout comme son teint blanc qui s'opposait à merveille au sien. Il passa ses bras autour des hanches de son épouse et lui baisa les épaules d'un geste tendre comme pour lui signifier qu'elle n'avait rien à craindre. La née Toland semblait toujours avoir quelque chose à se reprocher, cherchant toujours à justifier le moindre de ses actes.
« Tu as toujours l'air craintive, comme un animal apeuré ! Pourquoi me donnes tu toujours les raisons pour tout ce que tu fais ? Tu n'es plus à Spectremont ici. Tu es libre de vivre comme tu l'entends. Ne t'ai je pas déjà dit que tu n'avais rien à craindre avec moi ? »
Il colla la peau de son ventre contre le dos de son épouse. La chaleur de Dorne était une réalité ,même si certaines nuits pouvaient être très fraîches, mais celles produites par deux corps humains ne parvenaient jamais à repousser le Uller. Il rompit ensuite le contact et la fit pivoter pour qu'elle puisse lui faire face. Teora était dôté de magnifique yeux cyans. Si certaines mauvaises langues pouvaient se moquer de ses rondeurs. Nulle n'oserait contester la splendeur de ces deux diamants logés dans ses orbites. Le Chevalier s'abaissa pour venir cueillir ses lèvres et caresser sa langue avec la sienne. Il dénota un goût sucré au premier contact et ne pût s'empêcher de remarquer qu'encore une fois, Teora ne cessait de lui accorder des petites attentions dans le but probable de le séduire ou qu'il ne se lasse pas d'elle.
«Tes lèvres ont un goût sucrés. Tu t'es encore préparée pour mon retour. Tu n'as pas besoin d'en faire autant. Je finirai toujours par trouver le chemin de tes cuisses, Teora. »
Il posa une main quelques secondes sur le ventre qui portait son futur enfant puis il passa un doigt le long des rubans qui recouvraient sa poitrine. Une jolie paire de seins. Rebondit, ronds et encore ferme de par la jeunesse de sa peau.
«As tu bu à ta soif ? As tu faim ? Assouvis toutes tes envies et j'assouvirai ensuite les miennes. »
Ses mains vinrent se poser sur les fesses rebondies de son épouses qu'il palpa avec avidité avant de se pencher vers l'oreille droite de la jeune rouquine pour lui murmurer quelques phrases de son crû.
«Si je ne trouve pas le sommeil, j'occuperais la place qui est mienne entre tes reins jusqu'au petit matin, Teora. »
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An 299 Lune 1 Semaine 3 - Lanchélion
Teora Uller & Ulwyck Uller
Certaines choses avaient un gout d’inéluctable : les flux des océans, les vents glacés des nuits du désert dornien et les baisers d’Ulwyck. Elle lui tendit son verre et cilla en regardant le mouvement de la gorge, la pomme d’adam effleurant la peau de façon hypnotique. Elle secoua la tête en un non muet. Non, il ne l’avait pas réveillé. Oui, il lui plaisait ainsi débraillé, l’épée sur le côté et le sourire brigand. Ce n’était pas une question ? Oh. Elle se mit à rosir malgré elle, le chatouillement serein quand il vint respirer dans ses mèches vermillon. Ne te laisse pas distraire, Teora. Elle allait perdre les bribes de son rêve s’il continuait à se coller ainsi à elle, mais les mains larges, celles qui soulevaient le fer et se serraient parfois en poing dangereux, étaient déjà sur ses hanches. Teora recula légèrement avant de poser ses doigts sur le bois de la table. Il était trop grand et elle était trop potelée, quel curieux mélange, n’est-ce pas ?
« Tu as toujours l'air craintive, comme un animal apeuré ! Pourquoi me donnes tu toujours les raisons pour tout ce que tu fais ? Tu n'es plus à Spectremont ici. Tu es libre de vivre comme tu l'entends. Ne t'ai-je pas déjà dit que tu n'avais rien à craindre avec moi ? » Un tressaillement zébra les bras ronds et blancs de la dornienne. Que voulait-il qu’elle réponde à ça ? « Je suis désolée. » Murmura-t-elle avant de jouer avec le tissu de sa chemise. Il avait sans doute raison, elle était lady Teora, pas une servante dans un château, c’était si difficile pourtant… Ici on lui demandait son avis, on voulait qu’elle décide… elle n’avait jamais eu à faire tout ça, jamais. Il était bon envers elle, la laissait libre de ses journées, se montrait patient quand elle ne savait pas quoi dire ni faire, ne réclamait que ses nuits quand l’envie lui en prenait – et c’était souvent. Elle voulut ajouter un « je sais » mais le son se perdit à son contact pressant. Ce n’était pas elle qui devait avoir peur de lui, mais lui d’elle quelque part. Elle devait le lui dire, avant que d’autres ne le fassent, plus méchamment.
Elle devait mais il se mit à l’embrasser et elle laissa un hoquet d’hébétude s’échapper de ses lèvres avant de fondre dangereusement. L’effet était toujours étrange et merveilleux. L’engourdissement en était la première étape, une impression de cocon bienheureux quand il imprimait sa bouche sur la sienne, puis il y avait le reste, tout ce qui faisait - à ses yeux tout du moins – que son corps se chargeait d’une tension irrésistible contre le sien. La poitrine se creusa, délivré de son ruban et elle eut un battement de cils languide. Il y eut cette fois-ci de la coquetterie aux coins des lèvres quand elle leva son visage vers lui.
C’était plus facile quand il la touchait.
C’était plus compliqué aussi.
« Je peux sentir le vin sur votre langue. » Elle avait dit ça presque naturellement, les mots jaillissants amusés avant qu'elle ne puisse les retenir. Par pur gourmandise. Elle n’aimait pas d'ordinaire la lourdeur des cépages, le coupait avec tant d’eau que sa mère avait fini par lui dire qu’elle consommait de l’eau aromatisée à ce stade et c’était presque vrai. Le vin avait un autre gout lorsque fondant entre les lèvres d’Ulwyck et la découverte était comme une friandise particulière, juste pour elle.
Teora ramena ses bras contre sa poitrine comme pour la cacher puis se rangea contre son époux avant de déglutir et d’inspirer. Le souffle chaud sur son oreille la fit gémir sans bruit et elle secoua à nouveau son visage. Il rendait tout bien trop compliqué et elle fronça les sourcils, le regard plaintif et la moue se dessinant sur ses lèvres charnus. Il fallait le lui dire maintenant où il la prendrait encore et encore et elle oublierait tout le reste sans aucun regret ni même honte. Elle posa une main câline sur celle plus avide de son compagnon. « Tu sais… » Elle froussa son minois, incertaine. Le tutoiement était irrégulier et elle avait le sang qui battait aux tempes. Ce serait terrible s’il lui disait des âneries, elle ne lui pardonnerait jamais… et si elle le détestait comme maestre Toman qui pensait que c’était les confiseries qui lui offraient ses songes ? Comme si des pêches pochées dans du lait d’amande pouvait donner quoi que ce soit…
« Je dormais… je t’ai attendu… » Elle eut un sourire timide, les doigts curieux sur les cheveux d’ébène du dornien. Ce n’était pas si étonnant qu’il ait autant de conquêtes… « Je rêvais… je rêve parfois... Rêves-tu? » Bien sûr qu’il rêvait lui aussi, la question était stupide, il allait la trouver stupide. Elle se mordit les lèvres avant de reprendre traçant de la pulpe des doigts l’angle de la mâchoire là où la barbe poussait. Elle aurait aimé y laisser une farandole de baisers. Elle n’osa pas cependant et ce n’était pas encore le moment. « Mes rêves sont parfois particuliers… je ne sais jamais comment ni pourquoi… ma nourrice m’a dit une fois que les Sept m’avaient béni. » Le sourire s’effaça, presque triste maintenant. Cela lui avait toujours plus souvent semblé être un fardeau. « Le temps est sable, ici plus qu’ailleurs, des grains s'échappent et tombent sur mes paupières... parfois je vois ce que le monde nous réserve. » Teora se raidit, n’osant plus le regarder, s’accrochant à lui, les mains sur son torse.
« Il faut me croire, Ulwyck. »
Elle n’ajouta plus rien, effrayée, le prénom roulant pour la première sur la langue.
Il le fallait.
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