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Un jour tout bascule [Aelinor & Wynafryd]

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Le prince Viserys et l’héritier du Nord étaient parti en direction des terres du Nord. La jeuen Wynafryd était restée auprès de la princesse Rhaenys. Quant à Aelinor, elle hésitait encore à aller rejoindre le faucon dans ses montagnes. Il le lui avait proposé, ou du moins c’était presque sous-entendu lors de leur dernière conversation. Elle avait dîné un soir en sa compagnie et celle de sa mère. Les Arryn étaient des êtres d’exception. Contrairement à ses craintes, la jeune orageoise avait rapidement trouvé ses marques bien qu’un peu intimidée au départ. Et si elle lui avait promis de s’entrainer à la fauconnerie avec lui et son écuyer, qu’elle avait pu rencontrer lors du grand banquet qui avait suivi la chasse royale, elle n'en avait hélas pas eu le temps. L’oncle de Elbert Arryn avait été mortellement blessé lors de cette dernière. Le faucon était alors rentré précipitamment dans le Val d’Arryn.

Aelinor en avait été peinée mais elle le comprenait parfaitement. La perte d’un être cher était une chose qu’elle ne souhaitait à personne, personne. Alors elle avait surtout repris le cours normal de sa vie de dame de compagnie de Rhaenys. Et ce fut au début de la première lune de l’an 299, qu’une chose un peu étrange se produisit. Wynafryd Manderly était venue lui demander de l’aider à apprendre l’art de la fauconnerie. Aelinor avait d’abord ouvert de grands yeux. Elle ne pensait pas qu’un jour, on viendrait lui demander un tel service et sûrement pas la nordienne. Il faut dire que la belle orageoise n’était pas toujours des plus chaleureuse avec cette dernière. Sans aucun doute craignait-elle qu’elle ne lui ravive sa place auprès du dragon ensoleillé, une place qu’elle chérissait plus que tout. Mais la jeune femme avait fini par céder et elle avait accepté. Elle avait donné rendez-vous à la jeune Mandery aux portes de la fauconnerie. Aelinor excellait plus que tout dans l’art de la fauconnerie à cheval alors quoi de plus normal de l’apprendre un peu à sa comparse du jour.

Aelinor attendait la nordienne avec une certaine impatience. Non pas que cette dernière ne soit en retard, mais seulement voilà, Lady Conninggton était toujours un peu excitée avant une partie de chasse. Elles allaient d’abord choisir l’un des rapaces élevés ici avant de s’occuper de leur monture. Elle commençait déjà à y réfléchir lorsqu’elle vit lady Wynafryd Manderly s’avancer vers elle. « Lady Wynafryd, je suis heureuse de vous voir. » commença l’orageoise en souriant. « Vous vous êtes très bien débrouillée pendant la chasse royale. Je suis ravie de pouvoir vous donner quelques conseils qui j’en suis certaine feront de vous une femme redoutable dans cette art. » ajouta sincèrement la fille des terres de l’Orage. Elle fit quelques pas et se retourna vers la nordienne. « Vous venez, nous allons choisir notre rapace du jour. Vous allez voir c’est un choix important à ne pas sous-estimer. » fit-elle en souriant. Oui le choix du rapace conditionnait la chasse, son type et même ses objectifs. On ne pouvait attendre d’un jeune et d’un adulte les mêmes résultats, la même écoute et la même attention.

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Voilà une lune que Robb avait quitté la Capitale, accompagnant le Prince dans son périple jusqu’au Mur. L’absence du jeune loup s’était faite plus compliquée que Wynafryd ne l’aurait pensé. Elle avait quitté sa famille pour venir ici et malgré les moments de nostalgie, elle avait plutôt bien vécu la séparation. Pourtant là, les choses s’étaient révélées différentes, Robb était rapidement devenu un point de repère, un véritable ami pour elle, avant même qu’ils ne parlent de fiançailles. Même s’il n’avait jamais connu le Nord, il était cet ancrage qui l’y raccrochait. Mais avec lui parti, c’était différent. Bien sûr il y avait toujours la princesse, qui était toujours aussi aimable et patiente avec toutes ses dames de compagnie, avec qui l’amitié continuait de se créer et de grandir chaques jours, mais c’était différent. Heureusement pour Wynafryd, elle n’était pas seule pour autant, elle pouvait toujours compter sur sa cousine pour la soutenir et lui rappeler le Nord. Mais Robb avait laissé un vide qu’elle n’aurait jamais soupçonné possible. Et elle le portait avec elle chaque jour depuis son départ, comme promis, elle n’avait pas ôté le collier qui lui avait offert une seule fois, elle y portait la main comme un réflexe très souvent.

La nordienne avait fini par prendre son courage à deux mains et oser demander à Aelinor, une autre dame de compagnie de lui donner une leçon en fauconnerie. Elle avait dit à Robb qu’elle le ferait, alors elle l’avait fait. Le Donjon Rouge était plus calme ces derniers temps avec le départ des Tyrells, et des deux princes. Il n’y avait probablement pas meilleures occasions pour prendre quelques leçons sans que leur absence ne leur pose de problème. Wynafryd s’était cependant attendue à un refus de la part de la jolie blonde, elle avait bien remarqué toute la méfiance dont elle faisait preuve à son égard, alors pourquoi accepter de passer une après-midi en sa compagnie en tête à tête ? Si l’on oubliait les pages qui les accompagneraient. Mais visiblement, l’orageoise ne devait pas avoir mieux à faire, puisqu’elle surpris la nordienne en acceptant sa requête. Peut-être qu’elle aussi avait besoin de se changer les idées. Wynafryd avait bien remarqué qu’elle avait passé un temps non négligeable en compagnie du neveu de Anya Vanbois. Malheureusement, comme Robb pour elle, il avait du repartir sur ses terres natales. La Manderly espérait que cette sortie soit pour elle l’occasion de progresser, mais aussi pour les deux dames de compagnie de se rapprocher un peu, de faire véritablement connaissance.

La douce Aelinor avait donné rendez-vous à la sirène de Blancport devant la fauconnerie et lorsqu’elle y arriva, la tutrice l’attendait déjà de pied ferme. Wynafryd eut peur qu’elle ne lui reproche d’être en retard, bien qu’elle arrivait à leur dont elles avaient convenu, mais la Connington ne lui fit aucun commentaire à cet égard, entrant presque aussitôt dans le vif du sujet. “Lady Aelinor, je vous remercie encore une fois d’accepter de m’initier à votre art.” dit-elle avec le grand sourire qui lui était si familier pour la saluer. La jolie brune suivit alors Aelinor dans les couloirs de la fauconnerie, prête à choisir son oiseau. “Je ne sais pas si je puis vraiment mériter vos compliments… J’aurais dis justement que j’ai eu la chance d’avoir un bon oiseau au bras. Je ne sous-estimerais donc pas ce choix aujourd’hui. Vous avez d’ailleurs quelques conseils ? Doit-on tenir compte de notre niveau et de notre gabarit ? Ou uniquement de la race du rapace ?” Les sourcils de la jeune femme s’étaient froncés, curieuse de comprendre le fonctionnement. Elle se dit que sa compagne du jour trouverait peut-être sa question idiote, en tant qu’initiée, mais elle n’en avait cure, elle était là pour apprendre après tout. Elle aurait bien proposé quelques leçons en tir à l’arc et en pistage en retour à la belle orageoise, mais elle craignait de ne susciter que le dégoût chez elle à lui faire de telles propositions, alors elle s’était bien gardée de lui proposer quoi que ce soit. Si un jour Aelinor avait besoin d’elle pour quoi que ce soit, elle serait heureuse de lui retourner la faveur. En attendant, ses yeux allaient de cages en cages, observant tous les oiseaux disponibles. Ils dégageaient tant de grâce et de force, la vision qui s'offrait à Wynafryd était pour le moins captivante.
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Wynafryd était arrivée et Aelinor l’avait saluée de façon tout à fait aimable. La nordienne l’avait remerciée une fois de plus d’avoir accepté de lui donner quelques conseils dans l’art de la fauconnerie. Et Aelinor avait choisi la fauconnerie à cheval. Mais avant même de monter à cheval, les deux femmes devaient choisir un oiseau. Alors Aelinor Connington conduisait la nordienne parmi les couloirs et les oiseaux. Wynafryd Manderly revint sur l’épisode de la chasse. Et Aelinor fit une moue boudeuse lorsque la sirène suggéra qu’elle avait plus eu de la chance d’avoir un bon oiseau plutôt qu’autre chose. Non, Aelinor ne croyait pas tant que cela à la chance. Elle se méfiait évidemment de la nordienne, surtout quand la princesse Rhaenys n’était pas loin. Mais concernant la chasse, Aelinor était persuadée que la chance n’existait pas. Même avec de la chance, la chasse était un art difficile et le fait que Lady Manderly est réussi à tuer sa première proie était un signe. « La chance n’est qu’une question de point de vue, Lady Manderly. Personnellement, je n’y crois pas. Même avec beaucoup de chance, celles et ceux qui ne sont pas fait pour la fauconnerie n’y arriveront jamais. Inconsciemment peut-être, vous avez donné le bon ordre à votre rapace et ce n’est pas de la chance. J’en suis certaine. » fit l’Orageoise qui dans ce cadre moins formel et moins officiel, commençait à réellement s’ouvrir à la nordienne.

Puis Wynafryd questionna Lady Connington au sujet des rapaces et comment fallait-il les choisir. Aelinor opina du chef en souriant. Oui, il ne fallait rien négliger lorsque l’on choisissait son rapace. « Et bien, tout d’abord, il faut se demander quel type de chasse nous pratiquons. En fauconnerie, selon le terrain nous pratiquons la chasse de Bas vol ou de haut vol. Cela déterminera les races de rapaces à privilégier. » commença la jeune femme. « Je vous explique. Lors de la chasse royale, la princesse, vous et moi avons pratiquer une chasse de bas vol. Lors de cette chasse, nos rapaces était sagement posté sur notre poing. Il prend alors moins de hauteur et chasse des proies au sol comme notre renard. » Aelinor fit une courte pause pour que la jeune femme intègre bien ses explications « Lors de la chasse en haut vol, le rapace est en vol stationnaire au-dessus de nous. Il prend alors de la vitesse avant de fondre sur sa proie lorsque celle-ci s’envole. Sa vitesse de vol l’empêche de s’attaquer à des proies au sol, cela serait trop dangereux. Il est aussi conseillé, me disait le maître de La Griffonnière, que la chasse en haut vol se pratiquait davantage sur des terrains dégagés. »

Aelinor s’approcha d’une cage avec un aigle. « Regarder Lady Manderly, l’aigle est un rapace idéal pour la chasse en bas vol, tout comme l’épervier. » Puis elle se décala et arriva devant un magnifique faucon pèlerin. « Lady Manderly, les faucons des rapaces qu’il faudra choisir pour la chasse de haut vol. » Aelinor Connington arrêta là ses explications pour être certaine que son interlocutrice est bien tout compris. Puis elle ajouta. « Je vous propose que nous allions dans le Bois au Roi. La chasse sera une chasse de bas vol contenu de terrain peu propice au haut vol. Si vous êtes d’accord. »

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Wynafryd s’était défendue d’avoir un quelconque talent, rendant tout le mérite à l’oiseau qu’on lui avait alors confié lors de la chasse donnée par le Roi il y a quelques lunes de cela, un bel épervier parfaitement dressé. Mais Lady Aelinor l’arrêta assez rapidement, d’après elle, ça n’était pas une question de chance, elle avait eu une intuition, un mouvement au bon moment. La nordienne écouta l’orageoise donner son point de vue, l’air sérieuse, avant de lui offrir un chaleureux sourire. “Je vais cesser de vous contredire alors Lady Aelinor et accepter le compliment que vous me faites, merci. J’espère me montrer à la hauteur de vos espérances à présent.” Elle inclina doucement la tête à l’attention de la jolie blonde qui serait son maître en fauconnerie pour la journée. La Manderly était ravie que sa compagne de Rhaenys ait accepté de lui accorder du temps de la sorte. Elle avait trouvé les oiseaux majestueux et pour le moins envoûtants dans leur course la dernière fois. Elle ne savait pas si elle aurait beaucoup l’occasion de pratiquer la fauconnerie plus tard, lorsqu’il serait temps pour elle de retrouver le Nord et Winterfell, mais elle estimait qu’il n’y avait jamais de connaissances perdues ou inutiles. Elle ne savait pas non plus combien de temps passerait avant d’être libérée par la princesse, alors elle n’était pas à l’abri d’une nouvelle chasse, et cette fois-ci elle serait prête, du moins plus qu’elle ne l’était lors de la dernière chasse, et c’était l’essentiel.

Alors que les jeunes femmes avançaient dans la volière, défilant devant toutes sortes d’oiseaux différents, la jolie brune avait demandé à la non moins belle blonde de quoi il fallait tenir compte pour choisir son rapace. Ses yeux allaient de cages en cages, observant chaque volatiles avec intérêt et toujours plus de fascination, mais son esprit était bel et bien avec Aelinor, écoutant ses explications avec la même application, ses sourcils légèrement tendues au dessus des ses beaux yeux bleus, prouvant son état de concentration. Il y avait donc deux types de chasses pour la fauconnerie. Voilà quelque chose qu’elle ne savait même pas lors de l’événement royal, elle s’était contenté de se placer comme on le lui avait demandé, de suivre le groupe qui lui avait été attribué et de tenir l’oiseau comme on le lui avait expliqué. “Chasse de haut vol et de bas vol…” dis doucement la jeune femme pour mieux retenir ce qui lui été enseigné. “Et votre perdrix, avec la Princesse.” ajouta la Manderly avec un petit sourire. Quelques réminiscences de ses comportements lors des leçons de Mestre Theomore refaisaient surface. “Je vois…” ajouta-t-elle alors pensive face aux explications sur la chasse de haut vol. “Mais les oiseaux savent quand il est temps de redescendre et de retourner dans leur cage ? Ils ne cherchent pas à s’enfuir plutôt ?” La jeune femme n’avait pas vraiment réfléchi avant de poser sa question, il y avait même de fortes chances pour que l’orageoise la trouve idiote, il s’agissait certainement d’une question de dressage, tout simplement.

Lady Aelinor s’arrêta alors devant quelques cages, finissant sa démonstration et sa présentation des oiseaux à utiliser selon le type de chasse. L’aigle était pour le moins impressionnant et le faucon était d’une majestuosité indéniable. Mais son regard s’arrêta sur l’épervier. Reconnaissait-elle là l’oiseau qu’elle avait eu sur le poing plusieurs heures durant ? Elle n’aurait su le dire, elle ne s’y connaissait pas assez en rapaces pour les reconnaître, il lui semblait familier, mais elle n’aurait pas parié que cela soit la même bête, elle connaissait les limites de ses connaissances. L’attention de la Manderly se concentra alors à nouveau sur la piquante dame de compagnie lorsque cette dernière lui proposa de se rendre dans les Bois du Roi pour s’expérimenter une nouvelle fois à la chasse de bas vol. Un joyeux sourire illumina son visage à cette proposition. Elle se doutait qu’elles n’iraient pas bien loin et resteraient à l’aurée des bois, de l’autre côté de la rivière, encore dans les Terres de la Couronne, mais l’idée la ravissait déjà. “Avec plaisir Lady Aelinor. Souhaitez-vous que je fasse appeler Gyles pour nous accompagner ?” Gyles Ardoise était son ami, son chevalier qui avait accepté de la suivre jusqu’à la Capitale pour la protéger, espérant aussi trouver par là un destin glorieux de chevalier, gourmand d’une offre promettant aventures, gloire et richesses. En temps normal, Wynafryd aurait sûrement demandé à un chevalier de la Garde Royale, mais avec le voyage dans le Nord, elle lui semblait déjà trop amoindrie pour en accaparer un membre pour elles deux. “J’imagine que vous ne souhaitez pas proposer l’activité à Ser Durran Cressey ?” La sirène avait lâché un petit rire complice. Elle avait bien remarqué durant la chasse qu’il existait une certaine compétition entre les deux gens. Décidément, y avait-il quelqu’un avec qui la belle Aelinor n’était pas en compétition ?
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« Vous n’avez pas à espérer quoi que ce soit. » fit Lady Aelinor Connington en souriant. « Vos progrès parleront d’eux-mêmes » ajouta l’orgeoise tout en gardant son sourire. Peut-être que ce moment en tête à tête avec la nordienne lui permettra de moins la considérer comme une potentielle rivale dans l’amitié de la princesse. Aelinor s’était baladée entre les cages donnant des conseils et explications à la nordienne. Elle s’arrêta subitement lorsque cette dernière lui demanda si les rapaces parfois ne revenaient pas. Aelinor l’avait regardée avec intérêt. Puis elle avait réfléchi. Cela ne lui était encore jamais arrivée. Mais l’orgeoise ne pouvait douter que cela puisse se produire. « Et bien en théorie, les rapaces reviennent lorsqu’ils ont saisi leur proie. Ils sont entraînés à revenir après la chasse. Ils sont habitués et éduqué dès lors que leur âge le permet. L’apprentissage chez des juvéniles n’est pas recommandée. Pour les jeunes rapaces c’est différent. Nous arrivons à mieux capter leur attention. Et ils ont toujours une récompense, surtout quand elle revienne. Mais au départ, l’envol se fait au poing ou du moins attaché par une patte pour qu’ils ne partent pas justement. Après, lors d’une chasse cela peut toujours arriver. Ils restent des animaux, certes apprivoisés, mais des animaux tout de même. Et de fait, ils peuvent être imprévisibles à ce sujet. » fit Aelinor tout sourire.

Puis l’orageoise soumit sa proposition d’aller dans les bois à la nordienne. Cette dernière sembla ravie et Aelinor ne put cacher son enthousiasme. Wynafryd demanda si elle voulait qu’elle appelle un dénommé Gyles pour qu’il les accompagne. La blonde des terres de l’Orage hésita un instant. Puis elle offrit un sourire en hochant la tête d’un signe approbateur. Il était peut-être bon qu’un homme les accompagne après tout ; Si jamais il devait leur arriver quoi que ce soit, au moins quelqu’un d’autre était là pour prévenir la princesse. « Est-ce un ami à vous, Lady Wynafryd ? Quoi qu’l en soit, oui vous pouvez aller le prévenir. Il ne sera pas obligé de chasser mais au moins notre sécurité sera assurée. » ajouta Lady Connington.

Lorsque Wynafry Manderly évoqua Ser Durran, Aelinor se mit à rire. « Et bien j’aurai pu lui demander. Mais je crains fort que Ser Durran ait beaucoup de chose à faire pour passer du temps avec deux Ladies, ma chère. » commença Aelinor. En réalité, il y avait bien eu personne en particulier qu’elle aurait aimé convier à cette partie de chasse. Hélas, le jeune homme était reparti dans le Val après la chasse royale. Elle ne pouvait lui en vouloir. Il traversait une épreuve terrible. Une épreuve qu’elle connaissait trop bien pour l’avoir déjà vécue.  Elle discrètement un far et ajouta. « A dire vrai j’aurai bien proposé la sortie à un ami mais il n’est plus à la capitale… » Aelinor laissa en suspend la fin de sa phrase et reporta son attention sur les rapaces.

« Dites-moi Lady Wynafryd. Auriez-vous fait votre choix en ce qui concerne votre rapace ? » demanda l’air de rien la jeune femme comme pour donner le change.

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Wynafryd hocha la tête d’un air décidé quand Aelinor évoqua les progrès qu’elle allait faire. Il n’y avait plus aucune place pour décevoir l’orageoise à présent, la nordienne s’en rendait parfaitement compte. Elle avait demandé son aide à la belle Connington, il fallait à présent qu’elle ait l’impression de ne pas avoir perdu son temps, sinon elle ne serait probablement pas aussi serviable la prochaine fois. Et cela serait aussi l’occasion de dégivrer quelques peu les rapports entres les deux jeunes femmes. Wynafryd avait remarqué son tempérament protecteur envers la princesse et c’est à ça qu’elle avait imputé l’attitude de la jolie blonde à son égard, plutôt qu’à une méchanceté gratuite. C’était un trait qu’elle trouvait tout à fait honorable vis à vis du Dragon Ensoleillé, mais elle voulait lui montrer, lui dire, qu’elle n’avait rien à craindre d’elle et qu’elles pouvaient peut-être être amies. Wynafryd avait l’impression que les amis se faisaient rares au Donjon Rouge et elle le regrettait. Elle avait bien entendu sympathisé avec plusieurs personnes à la cours, mais hormis Robb et Rhaenys, et Sybelle et Gyles avec qui elle était venue de Blancport, il n’y avait pas beaucoup d’autres personnes qu’elle pouvait qualifier d’amis. Peut-être la princesse Daenerys avec le temps, beaucoup de temps pour passer outre sa timidité.

Alors qu’elles observaient les cages et que Aelinor lui expliquait les fonctions des différents oiseaux et les variétés de chasse qui existaient, Wynafryd avait posé une question sur la pratique de haut vol. Elle avait conscience qu’avec son expérience la fauconnière pourrait trouver cela idiot, mais la nordienne estimait qu’elle était là pour apprendre de toute manière. La jolie brune trouva la réponse de l’experte forte enrichissante et l’écouta avec beaucoup de sérieux. Puis son regard se porta à nouveaux sur les cages et les oiseaux détenus à l’intérieur. Ainsi tous étaient passés par une éducation longue et précise. Elle était habituée à le voir avec les chevaux ou même les chiens, mais elle n’avait jamais vraiment réfléchis à la chose du point de vue des oiseaux. Peut-être lui semblaient-ils trop indomptables, c’était cette impression qu’ils lui faisaient lorsqu’elle les voyait voler au loin.

La Manderly avait ensuite proposé de faire appeler Gyles, afin qu’elles ne soient pas toutes seules, si jamais elles venaient à faire une mauvaise rencontre ou se retrouver en difficulté, elles pourraient compter sur lui. “Oui c’est un ami à moi. Il m’a accompagné de Blancport pour assurer ma sécurité à la Capitale. C’est aussi un chevalier en devenir qui a vu dans ce voyage une opportunité de se découvrir une vie remplie d’aventures.” expliqua Wynafryd avec un sourire amusé aux coins des lèvres. Elle serait peinée si un jour leurs routes venaient à se séparer, et en même temps, elle lui souhaitait tout le bonheur qu’un être humain pouvait espérer. “Je vais le faire chercher, il sera ravi de nous accompagner, j’en suis certaine.” Wynafryd avait également évoqué ser Durran Cressey puisqu’elle n’avait pu s’empêcher de remarquer la petite compétition qui existait entre l’orageoise et lui. Mais cette dernière sembla penser qu’il avait mieux à faire que de passer du temps avec deux ladys. Wynafryd se doutait que le chevalier était un homme occupé, mais elle ne pu s’empêcher une petite taquinerie. “Il ne sait pas ce qu’il râte alors ! Gyles sera le gagnant de la journée.” conclut-elle avec un sourire amusé.

Aelinor évoqua un ami qu’elle aurait aimé convier à leur partie de chasse, mais qui était déjà reparti. Un visage vint à l’esprit de Wynafryd à cette évocation. L’homme avec qui elle avait vu Aelinor après la chasse, durant le banquet. Roland Vanbois. “Cet ami viendrait-il du Val d’Arryn, Lady Aelinor ?” Il n’y avait aucune taquinerie dans sa question, elle ne souhaitait pas mettre la belle blonde mal à l’aise. Libre à elle de se confier si elle le souhaitait, sinon tant pis. L’attention d’Aelinor revint sur les rapaces et elle demanda à Wynfryd si elle avait fait son choix concernant l’oiseau. Cette dernière les regarda une dernière fois, se mordilla la lèvre doucement à cause de sa réflexion. “Je crois que je vais prendre à nouveau un épervier. La précédente expérience était une réussite, alors pourquoi changer… A moins que vous n’ayez un autre oiseau en tête pour moi ?”
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Aelinor eut un petit sourire au coin des lèvres lorsque lady manderly lui dit que le garçon était un ami venu de Blancport. L’Orageois était heureuse de savoir que la jeune femme n’avait pas fait le voyage seule. Elle-même était venue de La Griffonière accompagnée de sa septa et de quelques hommes. « Et bien nous accompagner en sera une de plus alors. » répondit Aelinor en rigolant. La blonde inclina la tête en nouvelle réponse quant à aller faire chercher ledit Gyles Ardoise. Quant à Durran, Aelinor ne put que rire à la remarque de Lady Wynafryd Manderly. Oui le Nordien serait le grand gagnant du jour et Durran, Aelinor préférait le laisser auprès de la princesse et à ses propres occupations.

Aelinor cessa pourtant de rire malgré l’ambiance de ce début de chasse. Wynafryd perçait à jour ce que voulait dire l’Orageoise. Oui son ami était bien un valois et Aelinor rougit pour avoir été démasquée aussi facilement. « Oui il s’agit bien d’un homme du Val. Mais il est reparti avec le convois de Lord Royce, un parent. » Aelinor distillait les indices avec parcimonie. Elle ne savait ce qu’en penserait la Sirène de Blancport et la Griffonne ne savait encore si elle pouvait lui dévoiler ce qu’elle pensait de Ser Elbert Arryn.

Puis Aelinor avait ramené la conversation sur la chasse. Wynafryd demanda si cela était une bonne idée de reprendre un épervier. Aelinor regarda l’oiseau puis se tourna à nouveau vers la dame de compagnie nordienne. « C’est une très bonne idée. Vous avez eu une bonne expérience la dernière fois. Cela ne peut être que positif pour vous et pour vous aider à progresser. Avec le temps vous apprendrez à appréciez tous les oiseaux mais je peux comprendre qu’au départ les aigles et leur envergure peuvent faire peur. » fit la jeune orageoise pour encourager sa camarade.

Aelinor sourit à la Nordienne et regarda un instant les oiseaux en cage. Elle jeta alors son dévolu sur un aigle comme pour la chasse royale. Mais cette fois, elle choisit un oiseau plus expérimenté. « Que dites-vous d’aller voir les chevaux. Le maître fauconnier préparera les oiseaux en attendant et nous rejoindra lorsqu’il aura fini. » ajouta la griffonne. Oui le maître s’occuperait des oiseaux et elle verrait les chevaux où l’ami de Wynafryd pourra les rejoindre. « Votre ami pourra nous rejoindre aux écuries cela fera moins loin. Et puis il n’aura pas d’oiseau lui. » reprit la jeune femme tout en allant vers le maître. « Pourriez-vous vous occuper des deux oiseaux que nous avons choisis pour notre partie de chasse ? » demanda Aelinor. L’homme hocha la tête. « Certainement Lady Connington. » répondit l’homme heureux de devoir préparer deux oiseaux pour deux jeune femmes et dame de compagnie de la princesse Rhaenys.

Aelinor retourna auprès de Wynafryd Manderly. « Nous y allons, les oiseaux arriveront un peu plus tard. Vous pouvez me demander tout ce qui vous passe par la tête vous savez. » ajouta l’oragoise heureuse de partager un peu de sa passion avec la nordienne qui semblait très réceptive.

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Wynafryd fit un petit signe de la main à une servante qui ne se trouvait pas très loin de s’approcher et lui confia le message à transmettre à Gyles, ainsi que les informations nécessaire pour le trouver. Elle remercia la femme d’un sourire, puis concentra à nouveau son attention sur la jolie blonde qui lui servait d’instructrice pour la journée. Voilà un premier point qui était réglé, leur sécurité serait assurée. Comme Aelinor avait mentionné le départ d’un ami qu’elle aurait bien aimé voir les accompagner également, Wynafryd n’avait pu s’empêcher de lui demander s’il s’agissait d’un valois, puisqu’elle l’avait bien vu passer un peu de temps avec Roland Vanbois lors du banquet. La jeune nordienne cherchait de la sorte à créer un semblant de confidence, un début d’amitié entre elle. Elle était restée évasive, discrète. Laissant la possibilité ou non à la Connington d’en dire plus si elle le souhaitait, mais de ne pas se sentir jugée ou coincée dans une quelconque impasse. Il semblait à la Manderly qu’elle avait vu juste puisque du rose vint teinter instantanément les joues d’Aelinor, ces dernières étant habituellement aussi blanches que la précieuse porcelaine. La jolie blonde répondit avec parcimonie. Elle ne cherchait pas à dissimuler l’identité du jeune homme puisqu’elle avait spécifié qu’il était repartit avec le triste convoi de la famille Royce. Mais la piquante orageoise ne s’était pas non plus précipité en confessions, elle n’avait pas une hâte dévorante de partager tous ses secrets, elle y allait avec une distinction qui lui faisait honneur. “Je pense que dans ce triste contexte, ser Roland avait besoin de passer du temps chez lui, dans sa famille. Mais quelque chose me dit qu’il reviendra à la cour bien assez tôt. Si je ne m’abuse, il est reparti sans avoir obtenu ce qu’il cherchait en arrivant ici à l’origine...” Wynafryd avait laissé sa phrase en suspens, cherchant à piquer la curiosité de la blonde.

Les deux jeunes femmes s’occupèrent ensuite d’un autre point essentiel de leur escapade en choisissant leurs oiseaux. Wynafryd avait émis l’hypothèse de reprendre un épervier puisque sa première expérience avec ce type de rapace s’était soldée par une heureuse prise. La Manderly afficha un sourire on ne peut plus radieux lorsque Aelinor lui confirma que cela était un bon choix. L’espace d’un instant, la sirène eut l’impression de retomber en enfance, à ses âges où la satisfaction sur le visage de son grand-père, ses parents et son mestre était tout ce qu’elle recherchait et tout, enfin presque tout, ce qui la rendait heureuse. “Vous prendrez un aigle, vous ?” demanda doucement Wynafryd, après le commentaire que venait de faire la jolie blonde sur leur aspect impressionnant et leur envergure que la nordienne trouvait surtout contraignante pour le moment. La réponse ne tarda pas puisque Wynafryd vit le regard de l’orageoise s’arrêter sur un magnifique aigle, le même genre de spécimen qu’elle avait déjà tenu lors de la chasse quelques semaines plus tôt.

Aelinor proposa ensuite à Wynafryd d’aller faire préparer leurs chevaux, pendant qu’elle gérait les derniers préparatifs concernant les oiseaux. Gyles les rejoindrait directement aux écuries, leur faisant gagner ainsi un peu de temps. “Mais certainement.” répondit la jolie brune avec un hochement gracieux de tête. L’instant d’après, elle disparaissait de la volerie en un tourbillon de tissu. Il ne lui fallut pas trop de temps pour rejoindre les écuries et donner les diverses instructions au palefrenier. Une fois que cela fut fait, Wynafryd se tint à l’écart pour le laisser travailler et guetta l’arrivée de Gyles pour le mettre à jour de vive voix sur les événements de la journée qui allait suivre. Comme elle s’en était doutée, son ami était ravi de quitter l’enceinte du Donjon Rouge. Il était d’autant plus honorée d’avoir la responsabilité des deux jeunes femmes. Wynafryd avait tout juste finit de mettre Gyles au courant, que la chevelure chatoyante d’Aelinor annonça son arrivée. “Lady Aelinor, je vous présente Gyles Ardoise. Gyles, voici Lady Aelinor.” Une fois les présentations faites, Wynafryd repris aussi vite. “Je crois que nous sommes prêts ? Allons-y, cela serait dommage de se faire surprendre par la nuit sur le chemin du retour.” Le palefrenier ayant saisi le signal, il s’approchant de Wynafryd et l’aida à s’installer sur sa monture, elle remua quelques secondes pour se caler correctement et lâcha un léger soupir d’aise. Elle ne montait plus autant qu’à Blancport depuis qu’elle était à la Capitale et cela lui manquait. Elle profiterait d’autant plus de la promenade jusqu’à l’orée du Bois du Roi, puisqu’elle n’avait pas à porter son épervier immédiatement. La Manderly saisit les rênes en cuir, orienta sa monture et serra légèrement les talons pour l’élancer. C’était une belle journée qui s’annonçait.
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« Je ne lui en veux nullement. N’importe qui se retrouvant dans une telle situation, aussi délicate chercherait à retourner auprès des siens. C’est une attitude parfaitement normale et le contraire m’aurait fortement paru étrange et déplacé. » commença Aelinor presque offusquée que la nordienne puisse le cours d’un instant penser qu’elle en tiendrait rigueur au valois. Certes, elle s’était sentie triste de le voir s’éloigner d’elle alors même qu’ils commençaient à véritablement bien s’entendre. A ce moment-même ou l’Orageoise laissait parfois tomber ses propres barrières pour se laisser à rire sans retenue. Un comportement qu’elle avait progressivement abandonné en arrivant au Donjon Rouge. « Quant à savoir s’il reviendra rapidement en terre de la Couronne nul ne peut le savoir Lady Wynafryd. Et au sujet de ce qu’il était venu chercher en venant ici, j’ai bien peur de ne point vous suivre. Il m’a avoué s’être rendu auprès des Lions pour espérer conclure une alliance. Mais cette dernière ne s’est pas faite et il est rentré. Pour le reste je ne suis au courant de rien. Devrais-je l’être davantage, Lady Manderly ? » demanda une Aelinor Connington soudainement bien curieuse. Elle n’avait pas pour habitude de se mêler de la vie privée des autres. Mais étrangement dès qu’il s’agissait de Ser Elbert Arryn, une partie d’elle cherchait constamment à en savoir toujours plus.

Puis le sujet revint sur le choix de l’oiseau que les jeunes femmes allaient prendre. Aelinor conseilla la nordienne en l’incitant à reprendre un épervier. Elle avait vu que la Manderly semblait bien s’entendre avec ce type d’oiseau et l’Orageoise ne pouvait que l’amener à garder cette entente pour leur prochaine chasse. Quant à elle, Wynafryd lui demanda si elle reprendre un aigle comme l’autre fois. Elle avait posé sa question un peu avant que la jeune femme ne jette son dévolu l’un de ces magnifiques spécimens. Aelinor Connington avait toujours aimé ces oiseaux majestueux et si impressionnant parfois. Elle annonça aussi à la Manderly qu’elle pouvait aller donner ses instructions pour la préparation de son cheval. Aelinor, elle, resta un instant pour parler avec le maître fauconnier. Puis elle prit elle aussi la direction des écuries. Elle rejoignit Wynafryd et son jeune ami après avoir donné ses propres instructions à un palefrenier. Ce dernier commença à préparer une jument baie que l’Orageoise appréciait particulièrement.

« Je suis enchantée de vous rencontrer, Ser Ardoise. C’est un plaisir de vous savoir avec nous. Nous voilà en toute sécurité désormais. » fit la jeune femme aux cheveux blonds. Elle inclina humblement la tête pour saluer le nordien. « Vous avez raison, Lady Manderly. Alons-y. Il serait effectivement dommage de se faire rattraper par la nuit à notre retour. » répondit l’Orageoise parfaitement d’accord avec la remarque de la nordienne. Elle imita rapidement la sirène de Blancport et se fit aider pour monter sur sa jument désormais prête. L’Ardoise en fit de-même. Elle flatta l’encolure de sa jument d’une caresse et le léger bruit de sa langue qui claque contre son palet aidé de la pression de ses jambes lança sa jument au pas. Le trio s’avança vers la sortie des écuries et fut rejoint par le maître fauconnier. Aelinor laissa alors l’aigle rejoindre son gant de cuir. « Merci pour votre aide, maître. » fit la cousine de Lord Jon Connington en s’adressant tout sourire au maître fauconnier. L’homme inclina la tête et tourna les talons laissant désormais seuls les trois compères de la journée. « Il est temps de commencer cette chasse Lady Manderly, Ser Ardoise. » poursuivit la jeune femme avant de s’élancer au petite trop pour prendre la direction de l’extérieur du Donjon Rouge et du bois.

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Wynafryd avait cherché à rassurer la jolie blonde en justifiant le départ de Roland et à présent elle avait l’impression de l’avoir offensée. La bouche de la nordienne s’entrouvrit légèrement sous la surprise de la réaction de lady Aelinor. Décidément, à trop vouloir s’en faire une amie, elle n’allait que réussir à se la mettre à dos pour de bon. Wynafryd referma sa bouche et se mordilla légèrement la lèvre inférieure, le temps que l’orageoise ne termine de mettre les points sur les i. Lorsque Aelinor eu terminé, Wynafryd reprit doucement. “Je suis désolée si mes paroles vous ont blessé Lady Aelinor et si vous avez entendu là des reproches, ça n’était pas du tout mon intention, j’en suis navrée. Je cherchais simplement à vous rassurer si l’on puit parler ainsi, ça n’était qu’une simple constatation, et que son départ n’avait rien à voir avec vous. Je n’ai senti aucun reproche dans votre voix, simplement une tristesse que j’ai voulu effacer. Je n’aurais pas dû m’en mêler, je suis sincèrement désolée.” La nordienne baissa son visage un instant, camouflant sa déception comme elle le pouvait, il fallait qu’elle se recompose. Cependant, certaines choses semblaient avoir fonctionnées comme elle l’avait voulu initialement puisqu’elle avait réussi à piquer la curiosité, bien que teinté d’une certaine amertume d’après le ressenti de la Manderly. Cette dernière se racla doucement la gorge avant de reprendre d’un ton très calme. “J’ai eu l’occasion de connaître ser Roland assez rapidement après mon arrivée au Donjon Rouge… après tout, nous ne sommes pas si nombreux à être originaire des contrées assez lointaines comme le Nord et le Val… Nous avons donc fait un peu connaissance à cette occasion, et il m’avait semblé comprendre que le Faucon se trouvait à la Capitale pour les mêmes raisons que moi, à savoir rapporter une alliance bénéfique à sa famille… Et comme je le disais, aux dernières nouvelles, il ne me semble pas que ser Roland soit reparti avec une fiancée…” Cette fois-ci, Wynafryd avait parlé d’un ton très calme, sans sourire, elle se contentait d’évoquer des faits, elle ne voulait plusq qu’Aelinor puisse mal interpréter ses paroles et ses intentions. Elle prendrait donc là ce qu’elle jugeait utile et nécessaire, l'interrogerait si elle en avait envie, mais à présent la sirène ne se montrerait plus aussi intrusive.

Cette interlude sur Roland Vanbois terminée, les deux jeunes femmes pouvaient reprendre leur cours de fauconnerie et Wynafryd se concentrer sur son apprentissage. Elle était ravie que Gyles puisse les accompagner, elle savait qu’il serait content de sortir du Donjon Rouge et de pouvoir se vanter d’escorter en toute sécurité deux jeunes femmes de nobles naissance. Après des salutations en bonne et dûe forme, le petit groupe pris la route. Si Wynafryd était persuadée de chevaucher un moment en toute liberté sans avoir l’oiseau à son poing, l’arrivée du maître fauconnier lui donna tort. La brune vit alors Aelinor tendre le bras pour accueillir son aigle puis le responsable des volatiles se tourner vers elle, attendant qu’elle en fasse autant. Wynafryd enfila alors en hâte son gant de cuir puis tendit le bras pour attraper son épervier. La jeune femme grimaçait légèrement, appréhendant l’atterrissage et le poids du volatile, mais finalement, cela se fit sans heurt et elle ne fut pas trop maladroite. Voilà au moins quelque chose qui ne commençait pas trop mal. La Manderly vit la Connington s’élancer vers la sortie du Donjon Rouge, Gyles à sa suite, alors elle claqua doucement des talons pour que sa monture suive ses compagnons. Le visage ne la jeune femme n’était pas très serein, elle tenait ses rênes d’une main et son visage allait régulièrement vers l’oiseau pour s’assurer que tout était en place. Gyles eu d’ailleurs mal à se retenir de rire devant la situation. “Arrête de te moquer et regarde plutôt où tu vas. Sinon je vais te demander de me le tenir.” répondit Wynafryd piquée, sans méchanceté pour autant. Elle savait qu’elle aurait fait de même si la situation avait été inversée. Le trio progressa assez rapidement et sans encombres jusqu’à l’orée du Bois du Roi. La chevauchée avait fait un bien fou à la nordienne, cela lui rappelait ses promenades à Blancport. Un décor un peu inhabituelle interpella cependant la jeune femme. Certains arbres étaient couchés, d’autres avaient leurs branches au sol. “On dirait qu’il y a eu un orage il n’y a pas très longtemps… faites attention à vos montures…”


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Aelinor resta silencieuse malgré les excuses de Lady Manderly. Elle les entendait mais l’orageoise et son caractère piquant resta muette comme si elle n’y était pas réceptive. Aucun son ne transpira de sa bouche mais lorsque la sirène de Blancport parla à nouveau de Ser Elbert Arryn de la raison de sa venue à la capitale, les yeux clairs de la griffonne scintillèrent légèrement. Un éclat qui trahissait aisément sa curiosité. Aelinor ouvrit grand les yeux lorsque Wynafryd parla de fiançailles et d’alliances bénéfiques. Ce pourrait-il que son propre cousin ait accepté del’envoyer comme Dame de Compagnie de la princesse Rhaenys dans ce même but : ramener un jour une alliance entre l’orage et une autre région et pourquoi pas les terres de la Couronne ? Impossible, Jon lui en aurait parlé, n’est-ce pas ? Ou bien tout ceci n’était qu’un jeu de dupe, un coup fourré, un avancement de pion dans un jeu où elle était malgré elle le principal personnage ? Aelinor se perdait dans ses pensées. Des questionnements qui se bousculaient à la porte de son esprit. Revenant au présent, lady Conningotn répondit simplement d’un « Je vois, après tout cela semple logique de vouloir ramener une alliance dans ses bagages… Et il a bien failli réussir. Une alliance avec l’Ouest était pourtant en bonne voie. Il faut croire que le lion n’a point voulu du faucon. » lâcha Aelinor sur un ton mi-figue mi-raisin entre la satisfaction toute personnelle qu’elle y trouvait et un constat amer des exigences que pouvait avoir certains suzerains. Ser Elbert Arryn était pourtant un parti tout à fait convenable.

Lors discussion s’arrêta là et les deux jeunes femmes reprirent le cours de leur première discussion tout comme les « leçons » de la dame de La Griffonnière. Et après les présentations d’usages, le petit groupe accueillit ses rapaces, du moins les deux ladies et le trio se dirigea vers l’orée du bois. Aelinor nota les taquineries entre la nordienne et son compagnon. La blonde sourit face au spectacle songeant que si Ser Cressey avait été présent cela se serait sûrement produit entre eux deux. Wynafryd constata et avertit l’orageoise et son acolyte nordien des dégâts d’un orage récent. Aelinor sourit et ajouta maladroitement. « Je vous assure que cela n’est pas de mon fait. Mes colères n’engendrent pas de tels dégâts, pour le moment. » Une boutade maladroite pour ramener au beau fixe l’ambiance. Alors, continuant sur sa lancée, Aelinor se rapprocha de la monture de sa camarade. « Je ne vous en veux pas tant que cela pour tout à l’heure, lady Manderly. » chuchota-t-elle. « Le fait est que je crains que les agissements de Ser Elbert Arryn me touchent de bien trop prêt pour réagir convenablement. Veuillez excuser des humeurs que je tente d’apprivoiser à son sujet. » ajouta l’orageoise.

Le trio poursuivit son chemin et bientôt un petit bruit se fit entendre dans le sous-bois. Aelinor se redressa sur sa scelle. Son oiseau poussa un petit cri, signe qu’il aimerait prendre son envol. La blonde caressa le plumage de son aigle. « Apparemment il y a du mouvement. Soyons sur nos gardes. » affirma la jeune femme.  « Avançons doucement. » ajouta-t-elle.

HRP:

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jeu:
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Wynafryd avait retenu la leçon. Elle ne comptait plus parler de Ser Roland à la jolie orageoise, ayant peur de faire une autre maladresse et de perdre par la même occasion, toute chance d’en faire un jour son amie. Alors une fois les grilles du Donjon Rouge passées, le groupe était resté plutôt silencieux. Concentré sur leur propre monture et leur oiseau. Ils ne voulaient pas trop prendre leur temps sur le trajet aller, sans quoi ils arriveraient au Bois du Roi avec la nuit et alors, ils ne pourraient plus chasser convenablement et la route du retour serait d’autant plus dangereuse. Aussi bien à cause de la faible visibilité que des personnes mal intentionnées qui pourraient circuler à ce moment là de la journée. Une fois arrivés sur le terrain de chasse, la Manderly fit remarquer à ses acolytes du jour qu’un orage avait endommagé le terrain et qu’il faudrait donc surveiller où ils faisaient marcher leur monture. Wynafryd avait parlé d’un ton plutôt neutre, par simple précaution, alors elle ne s’était pas attendue à ce que la Connington ne lui réponde avec une touche d’humour. La jolie brune tourna sa tête vivement vers l’autre dame de compagnie, un air curieux dans le regard. Elle doutait d’avoir bien entendu. Pourtant non, Aelinor avait plaisanté. Le visage de Wynafryd se derrida finalement et elle lui offrit un sourire amusé. Mais elle ne répondit rien à la boutade, trop pleine de doutes sur la marche à suivre avec l’orageoise au caractère changeant comme le sien. Elle craignait de répondre à côté et que déjà Aelinor ne se referme définitivement. Cependant, Wynafryd vit la Connington se rapprocher pour lui parler discrètement et s’excuser de s’être emportée plutôt, comme elle ne l’avait pas déjà fait sur le moment. Wynafryd apprécia le geste et la volonté commune d’enterrer la hache de guerre. Elle hocha doucement la tête alors qu’Aelinor s’expliquait. “Je suis simplement soulagée de ne pas être une source de colère chez vous, car ça n’est pas du tout mon intention, vous pouvez en être certaine, c’est plutôt l’opposé même. C’est simplement que nous ne nous connaissons pas encore assez je pense, et j’apprendrais à ne pas m’offusquer de votre caractère à l’image de votre région.” ajouta-t-elle avec un petit sourire complice. “Pour ce qui est de Ser Roland, je ne suis personne pour juger, bien au contraire. Je ne sais pas si nos situations sont tout à fait comparable, mais je me découvre certaines facettes qui m’étaient jusqu’alors inconnues, depuis que nous avons voulu nous fiancer avec Robb…” Et la jalousie en faisait certainement partie, à son plus grand désespoir. Maintenant que les choses étaient à nouveau mises à plat entre les deux jeunes femmes, la partie de chasse pouvait commencer. Aelinor prévint les deux nordiens qu’elle avait repéré du mouvement. Wynafryd tira doucement les rênes de sa monture pour la faire ralentir et remonta légèrement son bras pour tenir son oiseau prêt. Le groupe avança plus doucement, tout le monde était aux aguets, même les oiseaux. Habitués, ils sentaient que l’action était pour bientôt. “J’ai hâte de voir votre démonstration Lady Aelinor…” dit Wynafryd doucement. Si elle avait volé l’action lors de la chasse royale part un geste maladroit, elle laisserait la belle fauconnière lui montrer l’exemple cette fois-ci.
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L’orageoise était heureuse que sa petite blague ait détendu l’atmosphère qui commençait à être pesante. Elle avait répondu d’un sourire à celui de la nordienne avant de se rapprocher d’elle. Elle s’expliqua alors sur son comportement peu approprié d’avant. Fort heureusement, sa collègue nordienne sembla réceptive à ses explications. Elle avait simplement peur d’avoir mal agit et l’Orageoise s’empressa de la rassurer. « Oui nous apprendrons à nous connaître. Après tout, nous voilà toutes deux au service de la princesse dragon. » répondit Aelinor Connington. Quant à ses sentiments, la jolie blonde ne savait encore quoi en penser. Mais elle ne pensait pas que cela soit comparable à la situation de Wynafryd Manderly. « Vous savez, je ne suis pas fiancée à Ser Elbert Arryn comme vous le serez bientôt au prince du Nord. Notre situation n’est pas tout à fait comparable bien que j’apprécie votre soutien. » ajouta la demoiselle des terres de l’Orage.

Puis le trio reprit son chemin jusqu’à ce qu’une potentielle proie soit repérée. Aelinor prévint ses compagnons de route et elle vit la demoiselle du Nord ralentir sa monture et relever le bras qui soutenait l’oiseau de proie. Wynafryd émit alors le souhait de voir la démonstration de Aelinor dans cet qu’était la fauconnerie. L’orageoise sourit à la nordienne. « Vous savez lady Wynafryd, cela ne dépend pas que de moi mais aussi de mon oiseau. » fit la Connington. Et en parlant d’oiseau, elle sentait bien que le sien n’était pas tout à fait comme d’ordinaire. Il était plus nerveux, moins à l’écoute aussi. La chasse serait compliquée, elle en était maintenant certaine. Mais qu’importe, après tout, elle ne voulait que passer un bon moment, loin du Donjon Rouge.

Aelinor remonta elle aussi sur ses reines et ralentit sa monture. L’aigle sur son poing s’agita un émit un petit cri perçant. La jeune femme claqua de la langue pour gronder l’animal qui allait sûrement finir par faire fuir le gibier chassé qu’ils étaient sur le point de débusquer. Mais cela n’eut guère l’effet escompté. L’aigle déploya ses ailes et la blonde dû reculer son visage pour ne pas être fouettée. Visiblement l’aigle avait senti quelque chose qu’eux n’avaient pas encore remarqué. « Cela n’est pas normale. Je n’ai jamais vu l’un des oiseaux réagir de la sorte. Peut-être un danger. Avançons prudemment cela est préférable. » ajouta l’orageoise dont le regard allait de broussaille en broussaille.  Oui il y devait y avoir un danger quelconque. L’aigle n’était pas agité par l’excitation du vol mais plus par une crainte. Pourtant normalement, le rapace était le prédateur, il ne devrait avoir peur que de peu de chose et pourtant….

Un craquement lointain, fort et sourd se fit entendre et Aelinor eu à peine le temps de laisser s’envoler son oiseau pour se retenir des deux mains sur les reines. « Lâchez votre rapace, Lady Wynafryd c’est un ordre. » hurla l’orageois dont le cheval s’emballait au galop. Aelinor tenta en vain pendant un long moment de calmer son destrier. Mais l’animal trop apeuré s’enfonçait dans les bois. La blonde baissait de temps à autre la tête pour ne pas se prendre une branche lorsque soudain l’équidé se cabra, devant une branche qui venait de tomber devant eux, trop violemment éjectant de son dos la demoiselle des terres de l’orage qui retomba bien mal sur le sol. Un peu sonnée, Aelinor Connington ne sentit pas tout de suite la douleur lancinante de son genou gauche. La jambe pliée dans un sens qui ne devrait être. Puis au bout de quelques minutes, elle tenta de se relever alors que son cheval enfin calmé revenait près d’elle en la regardant d’un air d’incompréhension. « Idiot, regarde un peu ce que tu as fait. Tu as eu peur hein. Tu aurais dû m’écouter. » lança-t-elle un peu pour rigoler comme pour oublier la douleur. Quant à l’aigle, il avait dû déjà rentrer auprès du maître fauconnier alertant ainsi l’homme.

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Wynafryd était contente d’avoir enfin une chance de s’expliquer avec l’orageoise. Elles étaient assez différentes, ce qui expliquait qu’il leur fallait autant de temps pour ajuster leurs comportements et leurs réactions de l’une par rapport à l’autre, mais finalement, aucune n’était hostile à l’autre et c’était l’essentiel pour la nordienne. “Nous ne voulons que le meilleur pour elle.” dit-elle avec un sourire alors que lady Aelinor évoquait qu’elles servaient toutes les deux le dragon ensoleillé. “Je sais que je suis la petite dernière, arrivée bien tardivement comparé à d’autres, donc je m’excuse s’il m’est arrivé d’être maladroite, je n’ai fait que chercher ma place auprès de la princesse, mais aussi auprès de vous.” conclut-elle avec un sourire. Il lui semblait que la princesse cherchait aussi à ce que ses ladys soient amies entre elles, cela facilitait énormément les rapports pour elle. Comme Wynafryd avait comparé la situation de sa collègue à la sienne par rapport à Roland, la jolie blonde avait souligné qu’elle n’était pas fiancé au jeune homme qu’elle convoitait, contrairement à la Manderly. Cette dernière offrit un sourire légèrement contrit puisque Aelinor avait raison, mais elle ne voulait pas désespérer pour autant. “Vous avez raison, néanmoins, il y a des choses qui peuvent changer rapidement, surtout si c’est votre volonté à tous les deux. Mais si vous avez besoin de temps pour être sûre, je le comprends et le respecte totalement aussi lady Aelinor.”

Puis la chasse revint au coeur de leurs occupations, puisque après tout, même si la sortie était un bon prétexte pour faire connaissance, Wynafryd était réellement intéressée par l’art de la fauconnerie et aurait bien voulu progresser, ne serait-ce qu’un tout petit peu. Comme le petit groupe avait repéré du mouvement, la nordienne n’avait pu s’empêcher d’exprimer sa joie à l’idée de voir la Connington à l’oeuvre. Mais cette dernière semblait prendre difficilement les compliments et se dissimulait derrière le talent de l’oiseau. Wynafryd se rappela alors des paroles de Rhaenys lors de la chasse à ce propos. Aelinor restait modeste sur ses talents alors elle resterait plus discrète à l’avenir. Mais l'enthousiasme de Wynafryd descendit en flèche en sentant la situation tourner. Si elle s’était attendu à voir un geste gracieux de la jolie blonde pour lancer son aigle, celui-ci s’était mis à râler. Mais fidèle à son caractère, la Connington ne s’était pas laissée faire. Cependant, son autorité naturelle ne semblait pas suffir, l’oiseau s’agitait et Aelinor du faire un mouvement de recul pour éviter les ailes de son rapace. Quelque chose n’allait pas. Le regard de la nordienne chercha celui de son ami et garde, Gyles. Ce dernier avait senti la même chose que Wynafryd. Il s’était redressé, vigilant, les sens en éveil, sa main sur son épée, prêt à dégainer. Aelinor conseilla alors de progresser avec prudence. “Il serait peut-être plus prudent de rentrer ?” proposa Wynafryd, guère convaincue.

Mais finalement, personne n’avait rien vu, ni rien entendu, et l’épervier de la nordienne ne s’était pas montré plus nerveux que cela, hormis quand l’autre rapace s’était mis à crier. Il ne s’agissait peut-être de rien finalement et il aurait été dommage d’avoir fait tout ce chemin depuis le Donjon Rouge pour rien. Puis soudainement, tout s’enchaîna précipitamment. Aelinor lâcha son aigle et ordonna à Wynafryd d’en faire de même. Elle entendit le bruit métallique d’une lame qu’on sortait. Dans la panique, la Manderly incita son épervier à s’envoler d’un geste maladroit et à peine eut-elle terminé l’exercice qu’elle vit l’orageoise se faire emporter par son cheval au galop. “Lady Aelinor !” hurla Wynafryd. Gyles fut plus prompt qu’elle et partit à sa poursuite. Wynafryd du d’abord calmer son cheval qui ne comprenait pas vraiment tout cet emballement, avant de pouvoir partir à leur suite, espérant que le danger que les oiseaux avaient senti partait de l’autre côté. Il fallut plusieurs minutes à Wynafryd pour retrouver ses collègues. Gyles avait démonté pour sauter à la rescousse de la Connington, tombée au sol. Sa jambe n’était plus dans l’alignement habituel, mais cela ne l’empêcha pas de pester contre son cheval qui revenait à présent penaud. “Par les Sept, Lady Aelinor, allez-vous bien ? Il nous faut immédiatement rentrer au Donjon Rouge pour vous faire examiner !” La Manderly s’approcha du cheval de son amie pour en sécuriser les rênes. “Vous vous sentez capable de monter avec Gyles ? Vous pourrez vous appuyer contre lui… Vous pensez pouvoir tenir la route ? Sinon je peux chercher l’habitation la plus proche, mais il me semble que de toute manière, c’est sur la route du retour…” Wynafryd essayait de contrôler la panique qui l’envahissait. La seule vision de la jambe de la dame de compagnie de la princesse suffisait à lui faire mal, pourtant, elle ne pouvait laisser l’horreur transparaître sur son visage au risque d’angoisser encore plus Aelinor.
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La Connington avait hoché de la tête alors que la nordienne disait qu’elles ne voulaient que le meilleur pour le dragon ensoleillé. Elle avait raison, Aelinor ne pouvait que le constater. Mais son caractère protecteur et peut-être un peu possessif comme beaucoup de membres de sa famille la poussait à parfois d’abord montrer les griffes pour ensuite se raviser. Il n’y avait là aucune méchanceté, simplement, un marquage de position. Lady Connington sourit alors que la nordienne s’excusait. Elle ne voulait pas s’en faire une ennemie alors la Griffonne prit le parti de ne point en ajouter. Effectivement, Wynafryd était celle qui était arrivée en dernier auprès de la princesse. Mais Aelinor pouvait comprendre qu’elle ait besoin d’un moment pou complètement se sentir à son aise et elle devait reconnaitre qu’elle n’avait rien fait pour l’aider. Pourtant l’Orageoise s’avait pertinemment que cela était important de se sentir à son aise, d’avoir tout son temps ou presque pour prendre ses marques et pour cela, elle avait eu de la chance de retrouver ici des compatriotes comme Baristan Selmy ou encore mieux son propre cousin Jon.

Puis la discussion avait dévié jusqu’à Ser Elbert Arryn et la Manderly voulu remonter le moral de sa collègue. Lady Aelinor Connington sentit ses joues rosir. « Je ne sais ce que pense et encore moins ce que veut le faucon. » souffla entre ses dents la dame de compagnie. Elle savait bien qu’elle appréciait de l’avoir à ses côtés. Elle savait aussi qu’elle ressentait un changement à son contact. Mais elle ignorait tout de ce que pouvait penser, sentir ou ressentir le petit neveu de Lord Jon Arryn à son égard. Peut-être devrait-elle lui en parler. A dire vrai, l’Orageoise n’eut guère le temps de creuser cette discussion que déjà ne potentielle proie faisait presque son apparition. Du moins elle mettait en alerte les sens de son aigle qui commençait à s’agiter. Tout bascula si rapidement, l’envol de l’aigle, son cheval qui partait sans prendre acte de ses ordres, sa voix qui ordonnait à la nordienne de lâcher son épervier et puis les branches à éviter, un craquement et le rapprochement soudain du sol froid…désagréable. L’orageoise ne savait pas trop comment tout cela s’était passé et ne pouvait que constater dans une sensation de ne pas vraiment appartenir à son corps. Elle râla comme à son habitude contre le pauvre équidé qui la regardait d’un air pontois alors que ses compagnons s’approchaient d’elle. Ce fut Gyles qui arriva le premier mais ce fut la nordienne qui demanda en première si elle allait bien. « Je… je ne sais pas trop. Mon genou me lance… » répondit les traits tirés par une douleur qui ne faisait son apparition que maintenant. L’orageoise tentait de prendre sur elle mais elle ne savait combien de temps elle tiendrait avant de ne laisser s’exprimer sa douleur. Lady Wynafryd lui demanda si elle pouvait monter avec son ami nordien ou si elle préférait qu’elle parte chercher une habitation dans le coin. La dame des terres de l’Orage ne mit que peu de temps avant de lui donner une réponse. « Je préfère monter avec lui. Je ne sais pas pourquoi mon cheval s’est emballé comme cela et je ne veux pas qu’il vous arrive la même chose Lady Wynafryd. Restons grouper et rentrons, c’est encore le plus sage. Et puis le maître fauconnier doit être en alerte. Un oiseau ne rentre pas seul sauf s’il est arrivé quelque chose à son fauconnier. » fit la demoiselle en esquissant un petit sourire forcé.

Mais si elle pensait que le plus dur serait de tenir debout et de monter à cheval, en réalité, l’action qui lui demanda le plus d’effort fut bien de se mettre sur ses jambes tout simplement. Un acte qu’elle ne réussit qu’avec l’aide de Gyles qui avait bien vu qu’elle n’y parviendrait jamais toute seule. Et pour une fois, l’Orageoise ne bougonna pas. Une fois installée, Aelinor se tourna vers sa camarade. « Je suis profondément navrée d’interrompre de la sorte notre petite sortie, lady Wynafryd. » Aelinor était profondément déçue, vexée et sincèrement désolée. Elle aurait beaucoup aimé pouvoir montrer l’art de la fauconnerie à la dame venue du Nord. Aelinor le savait parce qu’elles en avaient discuté avec la princesse, la chasse dans le Nord était tout autre. La Manderly se devait de s’initier un peu aux techniques de chasse que l’on pratiquait dans les régions du Sud maintenant qu’elle était au service de la princesse Rhaenys. Mais Lady Aelinor était aussi curieuse de pouvoir un jour voir la nordienne entrain de chasser comme on le fait chez elle. Un échange de bons procédés en sommes que sa chute venait tout gâcher.


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