Une rencontre imprévue [Viserys/ Nyméria]
Le Dragon de l'Est
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Le Dragon de L'Est avait réussi à se trouver un endroit au calme au sein du donjon rouge pour être tranquille. Un coin des jardins peu fréquenté et donnant sur une petite place couverte de pavé en pierre qui offrait une vue sur la Nera.
Le prince avait congédié ses serviteurs et sa suite, il voulait être seul. Beaucoup devaient attribuer cela a l'obscène rumeur qui circulait maintenant dans le donjon rouge. La rumeur obscène qui avait fait éclater la fureur le frère du roi disait-on. Une colère farouche qui l'avait sans doute poussé à détruire une partie des objets de valeur de sa précieuse collection.
Et bien que cette colère eût éclaté bien avant que le prince ait entendu la rumeur concernant Arianne Martell et son époux secret, il ne s'inquiétait pas de la faire taire. Bien entendu, il était mécontent de cela. Si les Martell avait voulu donner une bonne leçon à Rhaegar pour le sort qu'il avait fait subir a sa reine. Le dragon de l'Est trouvait cela injuste qu'il soit en grande partis victime de cette rumeur sordide également.
Certains noble et autres courtisans avait même poussé le trait loin en disant que Viserys était cocu de fait, imitant les sordides cornes et insultant de fait également les Dorniens et la princesse Arianne. Bien que n'étant pas Varys avec ses petits oiseaux, Viserys avait des gens dévoués lui rapportant ce genre de fait. Ceux qui se gaussé de lui et de la princesse.
Ser Medrick était de ceux-là... Il avait cependant manqué de finesse et c'était fait attraper. Viserys ne supportait pas la critique d'autant plus, et la rumeur avait qui plus est enflé d'autant plus quand on avait appris que le chevalier, c'était retrouver agresser par Ser Boros Poindacier, le chevalier noir du prince et certains membres de la garde officieuse du Dragon de L'Est. Le chevalier noir avait éclaté les os de Ser Medrick, de nuit en pleine ruelle de Port Réal. Le médisant avait était retrouver en train de vomir son sang quelques heures plus tard et amener au donjon rouge pour être soigné. Selon les mestres, on avait pris tellement soin de briser les ossements, que cela soit des poignets, des bras ou des jambes, que c'était un triste record dans le registre des vendettas nobiliaires. Et bien que nul accusation ne fut porté, tous savaient a qui obéissait le triste individu en armure noire qui quittait rarement les pas du prince.
Il régnait dans le donjon rouge un climat d'inquiétude et de tension conséquent. Beaucoup avaient palabré au sujet de la princesse Arianne Martell et du Prince Viserys, ainsi que de Daemon Sand. Maintenant beaucoup déglutissait en se demandant s'ils finiraient comme Ser Medrick.
Toujours est-il que Viserys avait besoin de se vider l'esprit, et il avait maintenant un objectif. Armée d'une épée très étrange, le jeune prince essayait de s'exercer au maniement de celle-ci. Quelqu'un d'assez connaisseur pouvais tout de suite voir que l'épée de Viserys ne valait pas un clou, l'acier est trop fin et frigide, elle se briserait sur une armure à coup sûr. Et pourtant, le prince l'avait fait forger expressément en demandant précisément qu'elle soit ainsi.
L'épée dans une main et un ouvrage dans l'autre, le prince essayait de nouveaux placements, s'entraînait à esquiver et à se positionner comme il fallait en suivant les illustrations de l'ouvrage. Mais cet entraînement sommaire ne vaudrait rien tant qu'il n'aurait pas un partenaire pour vraiment commencer sérieusement l'entrainement. Il aurait pu voir Aegon ou un maître d'armes, mais Viserys n'y tenait pas. Il voulait apprendre seul, et surtout ne pas donner d'élément de comparaison entre lui et son neveu.
Il s'arrêta en alors qu'il entendit des bruits de pas sur les pavés dans son dos. Quelqu'un approchait. Le prince esquissa une moue, sans doute un courtisan l'avait-il attrapé, et cela en était fini de la tranquillité. Il se retourna pour lui dire sèchement de partir, mais il fut surpris de reconnaître l'ambassadrice dornienne.
La bâtarde avait essayé de nombreuses fois de parler du mariage avec le prince Viserys, mais celui-ci s'était esquivé à chaque fois, évitant le plus possible l'ambassadrice, prétextant occupation sur occupation. Son voyage pour le Mur et le Nord en compagnie de Robb Stark avait fourni de bonnes excuses sur le sujet, mais ce vivier d'esquive avait fini par s'estomper et l'ambassadrice se retrouvait maintenant devant lui. L'avait-elle fait suivit ou espionner pour savoir il s'entraînait maintenant depuis quelques jours ? Où était-ce le fruit du hasard ? Peu de choses restaient longtemps secrète au donjon rouge, et même si Viserys pouvais se montrer assez discret, les secrets pouvaient facilement s'éventer.
Il inclina très légèrement la tête, pour saluer Nyméria. Quelque chose de très sobre et classique, le jeune dragon masquait ses sentiments devant un masque d'austérité et d'impassibilité qu'il s'était exercé a exprimé devant son miroir des centaines de fois.
"Excellence, je ne m'attendais pas à vous retrouver ici. Est ce le fruit d'un... Heureux hum... Hasard, ou souhaitez vous requérir une audience auprès de moi ?"
Il avait décidé de la saluer par son titre d'ambassadeur, mais si Viserys trouvais cela scandaleux qu'un Bâtard puisse avoir une position si privilégié, le prince Doran l'avait choisi et ne pas la reconnaitre aurais était faire insulte à la Principauté de Dorne. Une chose que ne souhaitait pas le Dragon de L'Est. Dorne allait peut-être devenir sa patrie un jour, et même si Viserys voulais s'y rendre le plus tard possible, il ne souhaitait pas manquer outre-mesure de respect à la principauté.
"Enfin, je devine déjà le sujet de conversation que nous allons aborder, approchez donc. Profitons de l'occasion de notre rencontre, qu'elle soit involontaire ou provoquée."
Le prince s'approcha d'un petit banc en pierre, ou il déposa son épée et son livre, puis se tourna vers l'envoyé de Dorne, glissant ses prunelles améthyste sur celle-ci pour la jauger. On la disait intelligente et fourbe... Comme tous les bâtards. Le jeune prince porta instinctivement sa main à son pendentif. Le médaillon sur lequel était serti une écaille de dragon noir, et sur lequel était représenté une grande tour, sur lequel un dragon s'était posé.
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Le prince avait congédié ses serviteurs et sa suite, il voulait être seul. Beaucoup devaient attribuer cela a l'obscène rumeur qui circulait maintenant dans le donjon rouge. La rumeur obscène qui avait fait éclater la fureur le frère du roi disait-on. Une colère farouche qui l'avait sans doute poussé à détruire une partie des objets de valeur de sa précieuse collection.
Et bien que cette colère eût éclaté bien avant que le prince ait entendu la rumeur concernant Arianne Martell et son époux secret, il ne s'inquiétait pas de la faire taire. Bien entendu, il était mécontent de cela. Si les Martell avait voulu donner une bonne leçon à Rhaegar pour le sort qu'il avait fait subir a sa reine. Le dragon de l'Est trouvait cela injuste qu'il soit en grande partis victime de cette rumeur sordide également.
Certains noble et autres courtisans avait même poussé le trait loin en disant que Viserys était cocu de fait, imitant les sordides cornes et insultant de fait également les Dorniens et la princesse Arianne. Bien que n'étant pas Varys avec ses petits oiseaux, Viserys avait des gens dévoués lui rapportant ce genre de fait. Ceux qui se gaussé de lui et de la princesse.
Ser Medrick était de ceux-là... Il avait cependant manqué de finesse et c'était fait attraper. Viserys ne supportait pas la critique d'autant plus, et la rumeur avait qui plus est enflé d'autant plus quand on avait appris que le chevalier, c'était retrouver agresser par Ser Boros Poindacier, le chevalier noir du prince et certains membres de la garde officieuse du Dragon de L'Est. Le chevalier noir avait éclaté les os de Ser Medrick, de nuit en pleine ruelle de Port Réal. Le médisant avait était retrouver en train de vomir son sang quelques heures plus tard et amener au donjon rouge pour être soigné. Selon les mestres, on avait pris tellement soin de briser les ossements, que cela soit des poignets, des bras ou des jambes, que c'était un triste record dans le registre des vendettas nobiliaires. Et bien que nul accusation ne fut porté, tous savaient a qui obéissait le triste individu en armure noire qui quittait rarement les pas du prince.
Il régnait dans le donjon rouge un climat d'inquiétude et de tension conséquent. Beaucoup avaient palabré au sujet de la princesse Arianne Martell et du Prince Viserys, ainsi que de Daemon Sand. Maintenant beaucoup déglutissait en se demandant s'ils finiraient comme Ser Medrick.
Toujours est-il que Viserys avait besoin de se vider l'esprit, et il avait maintenant un objectif. Armée d'une épée très étrange, le jeune prince essayait de s'exercer au maniement de celle-ci. Quelqu'un d'assez connaisseur pouvais tout de suite voir que l'épée de Viserys ne valait pas un clou, l'acier est trop fin et frigide, elle se briserait sur une armure à coup sûr. Et pourtant, le prince l'avait fait forger expressément en demandant précisément qu'elle soit ainsi.
L'épée dans une main et un ouvrage dans l'autre, le prince essayait de nouveaux placements, s'entraînait à esquiver et à se positionner comme il fallait en suivant les illustrations de l'ouvrage. Mais cet entraînement sommaire ne vaudrait rien tant qu'il n'aurait pas un partenaire pour vraiment commencer sérieusement l'entrainement. Il aurait pu voir Aegon ou un maître d'armes, mais Viserys n'y tenait pas. Il voulait apprendre seul, et surtout ne pas donner d'élément de comparaison entre lui et son neveu.
Il s'arrêta en alors qu'il entendit des bruits de pas sur les pavés dans son dos. Quelqu'un approchait. Le prince esquissa une moue, sans doute un courtisan l'avait-il attrapé, et cela en était fini de la tranquillité. Il se retourna pour lui dire sèchement de partir, mais il fut surpris de reconnaître l'ambassadrice dornienne.
La bâtarde avait essayé de nombreuses fois de parler du mariage avec le prince Viserys, mais celui-ci s'était esquivé à chaque fois, évitant le plus possible l'ambassadrice, prétextant occupation sur occupation. Son voyage pour le Mur et le Nord en compagnie de Robb Stark avait fourni de bonnes excuses sur le sujet, mais ce vivier d'esquive avait fini par s'estomper et l'ambassadrice se retrouvait maintenant devant lui. L'avait-elle fait suivit ou espionner pour savoir il s'entraînait maintenant depuis quelques jours ? Où était-ce le fruit du hasard ? Peu de choses restaient longtemps secrète au donjon rouge, et même si Viserys pouvais se montrer assez discret, les secrets pouvaient facilement s'éventer.
Il inclina très légèrement la tête, pour saluer Nyméria. Quelque chose de très sobre et classique, le jeune dragon masquait ses sentiments devant un masque d'austérité et d'impassibilité qu'il s'était exercé a exprimé devant son miroir des centaines de fois.
"Excellence, je ne m'attendais pas à vous retrouver ici. Est ce le fruit d'un... Heureux hum... Hasard, ou souhaitez vous requérir une audience auprès de moi ?"
Il avait décidé de la saluer par son titre d'ambassadeur, mais si Viserys trouvais cela scandaleux qu'un Bâtard puisse avoir une position si privilégié, le prince Doran l'avait choisi et ne pas la reconnaitre aurais était faire insulte à la Principauté de Dorne. Une chose que ne souhaitait pas le Dragon de L'Est. Dorne allait peut-être devenir sa patrie un jour, et même si Viserys voulais s'y rendre le plus tard possible, il ne souhaitait pas manquer outre-mesure de respect à la principauté.
"Enfin, je devine déjà le sujet de conversation que nous allons aborder, approchez donc. Profitons de l'occasion de notre rencontre, qu'elle soit involontaire ou provoquée."
Le prince s'approcha d'un petit banc en pierre, ou il déposa son épée et son livre, puis se tourna vers l'envoyé de Dorne, glissant ses prunelles améthyste sur celle-ci pour la jauger. On la disait intelligente et fourbe... Comme tous les bâtards. Le jeune prince porta instinctivement sa main à son pendentif. Le médaillon sur lequel était serti une écaille de dragon noir, et sur lequel était représenté une grande tour, sur lequel un dragon s'était posé.
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Une rencontre imprévue
cours, petit lapin.
viserys & nymeria
Plus les jours passaient et plus l'inévitable mariage entre le prince et sa cousine approchait. Contrairement à son aîné, Viserys semblait aimer se cacher en la voyant arriver. Pour cause, après mille et une tentatives de l'approcher, celui-ci préférait la fuite. Et ils appelaient ça un dragon ? Un dragon n'était-il pas sensé affronter les autres de face, amis ou ennemis ? Ce comportement avait fini par l'amuser, à la longue. Elle s'en était d'abord vexée, puis elle avait fini par en rire. A quoi bon courir tel un petit lapin, puisqu'ils seraient bientôt à Dorne et plus précisément Lancehélion jusqu'à la fin de leur jours ? Comptait-il l'éviter là aussi ? S'il pouvait essayer d'éviter Nymeria, il ne pourrait pas éviter ses sept soeurs. Oui, cela l'avait amusé, car elle ne comprenait pas le but de ceci alors qu'une conversation franche aurait pu suffire pour que chacun retourne à ses occupations. Mais elle ne baissait pas les bras, ça n'était pas dans sa nature. Elle fonçait toujours, même si on ne voulait pas de sa présence. Nymeria était de ces femmes qui n'avaient pas peur d'imposer leur présences.
Elle aurait eu bien piètre opinion des Targaryen, si Rhaegar n'avait pas sublimé ce tableau. Elle n'avait pas véritablement eu d'occasion de rencontrer la petite princesse Daenerys qu'on disait timide, elle avait plusieurs fois croisé la reine mère mais celle-ci semblait, à ce qu'elle avait entendu, préférer trouver repos à Peyredragon avant de finalement revenir à la capitale. Et voilà Viserys qui la fuyait comme un lapin fuyait le serpent prêt à le manger tout cru.
Mais elle avait fini par le croiser, ce lapin. Des bruits de couloirs et finalement, elle l'avait sous les yeux en peu de temps. Une chevelure pareille ne pouvait passer inaperçu. Et il l'avait entendu, lui aussi. Et il s'était retourné. Et s'il gardait ce visage fermé, l'aspic gardait son sourire à toute épreuve, ce sourire, ce masque qu'elle s'était forgée après des années. Sa mère elle-même le lui avait appris, toute jeune, ces façons de se tenir en société. C'était bien les seules choses que Maelys Vaelaros lui avait apprise, d'ailleurs. Comment se tenir.
Excellence, l'appelait-il ainsi ? Elle retenait un rire tant bien que mal, en voilà un joli titre. Excellence. Nymeria ne répondait pas immédiatement, elle se contentait de regarder l'état du prince ainsi que ce qu'il tenait et de sourire plus largement pendant quelque secondes, puis reprendre ce même masque. Ils ne se parlaient jamais mais ce dégoût qu'il avait dans le regard ne pouvait pas la tromper. Ils étaient si nombreux à avoir ce regard à la capitale. Et là encore, cela l'amusait. Parce qu'en dépit de ce regard, ils étaient tous forcés de se montrer respectueux et cela leur coûtait beaucoup, elle l'espérait fortement.
- Mon prince.
Elle s'était poliment inclinée pour le saluer, n'oubliant pas les convenances pour autant. Elle le regardait partir s'asseoir mais elle ne s'asseyait pas à côté de lui pour l'instant, elle n'allait pas prendre ses aises à ce point et s'asseoir à côté du prince alors qu'il ne lui avait pas explicitement demandé. A voir si celui-ci serait si poli et distingué que son aîné, elle se le demandait. Nymeria était une bâtarde mais à Dorne, il subirait les bâtards en permanence et ces bâtards avaient bien plus de libertés qu'aucun autre dans les Couronnes. A moins que le problème ne vienne pas de là, mais pourquoi l'évitait-il sinon ? Avait-il des secrets à garder ? Rien qu'elle n'ait pu déjà voir par elle-même. Mais cette conversation lui serait-il utile pour le savoir. Cachait-il des choses ? Au roi ou à Dorne ? On avait tous nos petits secrets après tout. Tout dépendait la taille et l'importance de ces secrets.
- Je n'ai point eu l'honneur de pouvoir vous parler, mon prince. Il semblerait que vous ayez fort à faire chaque fois que je tente un pas vers vous, je suis ravie de voir que cette fois-ci, vous ayez un peu de votre temps à m'accorder.
Une voix douce, des cils battants. Elle ne craignait pas de commencer par le charme cette conversation.
- Voilà une bien fine épée.
Elle n'avait jusqu'ici jamais montré ses talents. On l'entraînait toujours, mais en secret, loin des regards curieux. Baeron, parfois même Nakhti son ancien amant et maître d'armes. Mais ils ne l'entraînaient plus avec des dagues qu'elle maîtrisait parfaitement, ni une lance ou un fouet, mais des épées fine pour commencer. L'aspic n'était pas très grande, elle était même élancée. Et si son aînée Obara aurait pu tenir une épée normale, Nymeria savait qu'elle n'avait pas la silhouette pour ça. Trop élancée, trop fine. Ici, personne ne devait le savoir. Elle ne le voulait pas. Elle voulait garder son image de lady digne et droite et briser ce que l'on disait sur les aspics des sables, ce que l'on disait des filles d'Oberyn. Pour mieux surprendre si cela était un jour nécessaire. Elle n'en cachait pas moins des dagues sous ses jupons, mais à moins d'aller voir sous ses robes orangées et jaune, qui pouvait le savoir ? Hormis Rhaegar et ses amis dorniens, qui pouvait le savoir ? C'était ce qui l'amusait.
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Viserys Targaryen ne détacha pas ses yeux améthyste de l'envoyée du prince Doran tandis qu'elle s'inclinait devant lui pour le saluer comme l'exigeait le protocole. Jusqu'ici, il ne trouva rien à redire, la vie a la cour semblait bien réussir à Lady Nymeria, et cela, malgré l'espoir des courtisans qui espérait qu'elle fasse un faux pas. Pour l'heure, ils étaient systématiquement déçus et au vu de ce que voyait le prince, cela ne risquait pas de changer d'aussitôt.
Elle avait visiblement remarqué qu'il se louvoyait systématiquement a son approche. Il pinça légèrement les lèvres, effectuant une petite moue boudeuse. Il ne pensait pas que cela aurait était si flagrant et visible. Au moins, elle semblait satisfaite que la conversation se déroule maintenant.
Il fit un léger revers de la main a coté de lui l'invitant à prendre place sur le banc en pierre. Il pris un air contrits, auquel même un observateur attentif aurais pu se tromper, mais lui comme elle savait qu'il avait sciemment éviter l'ambassadrice et que c'était tout sauf un accident.
"Je suis fort navré de ne pas vous avoir vu avant. Comme vous devez peut-être le savoir, je vais bientôt partir à la tête d'un grand convoi, pour le Nord et spécifiquement le Mur. Cette entreprise a était fort chronophage. Mais je vous en prie prenez place ambassadrice."
Il glissa à nouveau sa main droite sur son pendentif, faisant glisser son pouce sur l'écaille de dragon noir qui y était enchâssé. Le contact froid de la matière sur son pouce le rassurait et il aimait penser que Daena prenait autant soin du bijou jumeau qu'il lui avait offert.
Il n'était pas surpris concernant le commentaire de l'épée, la jeune Sand répondant au nom de Boadicée lui avait expliquer que les aspics étaient visiblement des combattantes redoutables. Il se contenta donc d'incliner la tête en signe d'acquiescement avant de reprendre. Lui accordant un sourire amusé. Il était difficile de prédire quel réaction du prince était sincère ou simulé. Son faciès s'adaptais a une telle rapidité que pour beaucoup Viserys avait gagner cette réputation de prince instable et lunatique, capable de soufflé le chaud puis le froids, en quelque minute.
"Cela serait un record si cette épée pouvait être utile pour un affrontement. Elle est trop fragile, le forgeron me l'a bien fait remarquer des dizaines de fois. Mais elle n'a pas pour vocation de servir a tuer. Disons que concernant la voie des armes... Je me cherche toujours si j'ose dire."
Il est vrai que l'épée avait un but précis, il était de familiariser son bras avec une arme qui sera plus légère qu'une épée classique. Une épée en acier château était bien plus lourde que les estimations qu'il avait faites et il ne pouvait se permettre de s'entraîner avec des facteurs erronés. C'était en attendant de mettre la main sur une arme qui l'intéresserait et avec lequel il ferai corps. Mais là n'était pas le sujet qui devait intéresser l'envoyée de Dorne. Il prit donc lentement une inspiration avant de reprendre plus bas, afin qu'elle seule puisse l'entendre, allant directement dans le vif.
"Je présume que vous souhaitez sans aucun doute me parler de cette horrible rumeur qui circule sur votre princesse et son époux secret un certain Daemon Sand. Cette rumeur qui inonde la cour et fort déplaisante, autant pour Dorne que pour moi-même. Je n'ai pas pu identifier d'ou elle pouvait provenir, mais elle se repend aussi vite que le feu grégeois et me semble tout aussi difficile a étouffer."
Viserys s'humecta légèrement les lèvres, au vu des mœurs des dorniens, il était persuadé de la véracité de celle-ci. Il se garda bien de le révéler à Nyméria pour ne pas offenser la princesse, et l'ambassadrice. Mais le Dragon de L'Est avait déjà commencer a consulté les Septons pour avoir l'avis du clergé sur la question. Il se moquait bien qu'Arianne Martell soit vierge ou pas, son ego y survivrait, après tout lui-même avait une amante, il ne voyait aucun inconvénient sur le sujet. En revanche, un mariage, même secret, c'était bien plus humiliant et épineux pour lui. Sans compter que cela pouvait nuire considérablement a ses fiançailles et a l'alliance qui allait être scellée entre Dorne et La Couronne, chose qu'il ne pouvait se permettre.
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Elle avait visiblement remarqué qu'il se louvoyait systématiquement a son approche. Il pinça légèrement les lèvres, effectuant une petite moue boudeuse. Il ne pensait pas que cela aurait était si flagrant et visible. Au moins, elle semblait satisfaite que la conversation se déroule maintenant.
Il fit un léger revers de la main a coté de lui l'invitant à prendre place sur le banc en pierre. Il pris un air contrits, auquel même un observateur attentif aurais pu se tromper, mais lui comme elle savait qu'il avait sciemment éviter l'ambassadrice et que c'était tout sauf un accident.
"Je suis fort navré de ne pas vous avoir vu avant. Comme vous devez peut-être le savoir, je vais bientôt partir à la tête d'un grand convoi, pour le Nord et spécifiquement le Mur. Cette entreprise a était fort chronophage. Mais je vous en prie prenez place ambassadrice."
Il glissa à nouveau sa main droite sur son pendentif, faisant glisser son pouce sur l'écaille de dragon noir qui y était enchâssé. Le contact froid de la matière sur son pouce le rassurait et il aimait penser que Daena prenait autant soin du bijou jumeau qu'il lui avait offert.
Il n'était pas surpris concernant le commentaire de l'épée, la jeune Sand répondant au nom de Boadicée lui avait expliquer que les aspics étaient visiblement des combattantes redoutables. Il se contenta donc d'incliner la tête en signe d'acquiescement avant de reprendre. Lui accordant un sourire amusé. Il était difficile de prédire quel réaction du prince était sincère ou simulé. Son faciès s'adaptais a une telle rapidité que pour beaucoup Viserys avait gagner cette réputation de prince instable et lunatique, capable de soufflé le chaud puis le froids, en quelque minute.
"Cela serait un record si cette épée pouvait être utile pour un affrontement. Elle est trop fragile, le forgeron me l'a bien fait remarquer des dizaines de fois. Mais elle n'a pas pour vocation de servir a tuer. Disons que concernant la voie des armes... Je me cherche toujours si j'ose dire."
Il est vrai que l'épée avait un but précis, il était de familiariser son bras avec une arme qui sera plus légère qu'une épée classique. Une épée en acier château était bien plus lourde que les estimations qu'il avait faites et il ne pouvait se permettre de s'entraîner avec des facteurs erronés. C'était en attendant de mettre la main sur une arme qui l'intéresserait et avec lequel il ferai corps. Mais là n'était pas le sujet qui devait intéresser l'envoyée de Dorne. Il prit donc lentement une inspiration avant de reprendre plus bas, afin qu'elle seule puisse l'entendre, allant directement dans le vif.
"Je présume que vous souhaitez sans aucun doute me parler de cette horrible rumeur qui circule sur votre princesse et son époux secret un certain Daemon Sand. Cette rumeur qui inonde la cour et fort déplaisante, autant pour Dorne que pour moi-même. Je n'ai pas pu identifier d'ou elle pouvait provenir, mais elle se repend aussi vite que le feu grégeois et me semble tout aussi difficile a étouffer."
Viserys s'humecta légèrement les lèvres, au vu des mœurs des dorniens, il était persuadé de la véracité de celle-ci. Il se garda bien de le révéler à Nyméria pour ne pas offenser la princesse, et l'ambassadrice. Mais le Dragon de L'Est avait déjà commencer a consulté les Septons pour avoir l'avis du clergé sur la question. Il se moquait bien qu'Arianne Martell soit vierge ou pas, son ego y survivrait, après tout lui-même avait une amante, il ne voyait aucun inconvénient sur le sujet. En revanche, un mariage, même secret, c'était bien plus humiliant et épineux pour lui. Sans compter que cela pouvait nuire considérablement a ses fiançailles et a l'alliance qui allait être scellée entre Dorne et La Couronne, chose qu'il ne pouvait se permettre.
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Être irréprochable. C'était ce qu'elle voulait être. Que les hommes et les femmes n'aient rien à redire quant à son éducation et sa façon d'être. Et ils la détaillaient tous, elle le savait, attendant son premier faux pas. Mais elle touchait du bois ces derniers mois, elle n'en n'avait pas encore fait un seul. Être une bâtarde était compliqué en ces terres, car là encore, tous attendaient son premier faux pas avec d'autant plus d'attention, comme pour dire qu'il avait été de mauvais augure d'envoyer une bâtarde représenter Dorne. Mais ce faux pas ne venait pas, elle ne s'emballait pas comme on l'attendait d'elle, elle ne s'énervait pas. Elle était toujours souriante, toujours bien habillée. Toujours droite. Parfois, ça l'épuisait de ne plus être cette femme qu'elle était réellement, puis elle se souvenait de ces faux pas et qu'elle ne voulait accorder ce plaisir à personne. Et surtout, elle voulait faire honneur à sa maison, faire honneur à Dorne, faire honneur à la confiance que Doran avait placé en elle. Lui prouver que cette mission n'était pas trop compliquée pour elle, qu'au contraire, Doran avait eu raison de lui confier cette responsabilité et qu'il n'y aurait eu personne d'autre pour la remplir, cette mission.
C'était donc un travail constant, des efforts à chaque heure, mais qui se valaient et qu'en fin de journée, elle était ravie d'avoir fait. En fin de journée, elle pouvait être elle-même, souffler, loin du regard des autres. Rejoindre son roi, chaque nuit, souffler à ses côtés. Tout deux se devaient de porter un masque en société, un masque qui ne leur correspondaient pas. Et c'était chaque soir, chaque nuit, qu'elle puisait sa force de continuer le lendemain aux premiers rayons du soleil. Rhaegar lui donnait d'autant plus le courage de continuer, il lui donnait d'autant plus l'envie de continuer.
- Il est vrai, j'ai entendu parler de votre voyage. J'ose espérer que celui-ci ne sera pas trop dangereux ni fatiguant.
Elle venait s'asseoir aux côtés du prince lorsqu'il l'invitait verbalement à le faire, laissant toute fois une certaine distance physique entre eux, comme si une autre personne aurait pu s'y asseoir. Les convenances, toujours les convenances. Elle ne savait pas vraiment à quoi jouait le prince, toujours est-il qu'elle gardait ce sourire, ce masque qu'elle s'était forgée avec les années. On n'aurait su dire si elle souriait par envie ou parce qu'elle le devait, tout laissait à croire qu'elle souriait véritablement, tout comme on aurait pu croire que son regard était réellement intéressé, qu'elle était intéressée. Mais aucune autre émotion ne pouvait se lire sur ce visage de poupée. Ni la fatigue, ni la colère, encore moins l'envie d'être partout ailleurs sauf ici. Juste ce sourire, juste ce regard, ces airs qu'on attendait d'une lady digne de ce nom. A lui non plus, elle n'accordait pas le droit de voir ce qu'elle était véritablement. A lui non plus, elle n'accorderait pas le droit de la voir faire une seule erreur. A personne, sinon son roi. Elle tournait son regard vers le pendentif qu'il serrait, avec lequel il semblait même jouer, puis elle relevait le regard vers son interlocuteur. Etait-il de ses hommes qui aimaient être regardés dans les yeux lorsqu'on leur parlait, ou était-il de ses hommes à préférer les regards fuyant, elle ne tarderait sûrement pas à le découvrir.
- Puis-je me permettre de vous demander quelle est l'utilité, donc, de cette épée ?
Une voix douce, posée. Toujours ce petit air intéressé, toujours cette impression qu'elle voulait qu'il croit qu'elle était intéressée par le prince, par la personne aussi sous ce titre de prince. Nymeria était douée à cela. Faire croire qu'elle était réellement intéressée par les personnes, flatter leur égo. Jusqu'au moment fatidique, lorsqu'elle avait obtenu d'eux ce qu'elle attendait, où elle leur faisait comprendre avec fracas qu'ils n'avaient, en réalité, rien étaient pour elle. Là encore, il n'y avait que le roi qui, hors de sa famille, avait trouvé grâce à ses yeux.
- Vous vous cherchez ? Si vous préférez l'épée ou l'arc, est-ce cela ?
A bien le regarder, elle ne le voyait pas avec une épée lourde, il semblait assez fin, il ne semblait pas avoir la carrure de Rhaegar. Rhaegar avait été fait pour porter une épée, une armure. Il n'avait pas la musculature de Nakhti, qui lui, aurait pu soulever un marteau de guerre s'il l'avait voulu, mais Rhaegar avait une carrure faite pour le combat. Mais Viserys semblait plus fin, plus maigrelet. Elle songeait donc, sans le dire ou le montrer toute fois, que celui-ci ne devait sans doute pas être capable de le faire et que c'était pour cela qu'il se cherchait encore.
- Loin de moi l'idée de vouloir vous contredire mon Prince, mais je venais en réalité savoir qui était l'homme qui épouserait ma cousine et que je verrai à Lancehélion le restant de nos jours.
Un léger rire, presque compatissant quant à cette rumeur. Nymeria réfléchissait juste aux bons mots à employer.
- Je ne sais d'où vient cette rumeur, mais elle est d'un ridicule affligeant. Ma cousine a bien trop d'honneur pour se rabaisser à épouser Daemon Sand. Jamais elle ne mettrait son honneur et sa place en péril pour cet homme. Dorne n'échappe pas aux complots, cette rumeur n'a été créée que pour semer le trouble entre nos maisons. Je plains sincèrement ces pauvres créatures qui n'ont rien de mieux à faire de leur tristes vies qu'inventer des rumeurs de ce genre. De plus, si nous autre bâtards avons des places très privilégiée à Dorne, jamais une princesse de l'envergure de ma cousine, une princesse qui sera un jour menée à gouverner Dorne, n'irait épouser un bâtard. Nous sommes privilégiés il est vrai, mais pas à un tel point. Ou du moins, pas tous. Et en plus de tout ceci, cela fait bien longtemps que Daemon Sand n'a pas foulé les terres de notre principauté, je doute que s'il avait été marié à ma cousine, il aurait ainsi fuit sa patrie pour servir un lion.
Daemon avait une belle place aux côtés de Tywin Lannister désormais. Pourquoi partir vivre aux côtés de Tywin, s'il avait la possibilité d'un jour être consort ? Nymeria trouverait un tas de point prouvant que tout ceci n'était que moquerie et que tout ceci était idiot. Elle espérait au moins que ses mots auraient pu apaiser les inquiétudes du prince, qui semblait le prendre au sérieux. Il avait, en un sens, de quoi. Mais s'il y croyait, c'était sans doute qu'une partie de lui en avait bien envie.
Ainsi débutait véritablement le travail de l'aspic ? A rassurer le prince qui épouserait sa princesse ? A s'assurer que tout se passe au mieux ? Quelle douce ironie, elle qui était venue pour voir justement comment se comportait Viserys et s'il aurait été digne de sa cousine, voilà qu'elle se mettait à veiller à ce que le prince soit rassuré sur le comportement d'Arianne.
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Le Dragon de L'Est inclina la tête, un signe appréciateur alors qu'il voyait la Dornienne s'installer a coté de lui, mais en gardant une distance respectable. Si le prince avait suivi ses sentiments, il aurait probablement fait une moue, en constatant que Lady Nyméria se comportait bien mieux que Lady Aelinor qui l'avait collée quand ils s'étaient installés ensemble pour converser. C'était un record inespéré qui mettait une bâtarde au-dessus d'une noble sur ce point. Cela faisait mentir un tout petit peu, la théorie sur la pureté du sang et les qualités supérieures d'un noble au sang pur pourraient avoir sur la roture, et les bâtards. Théorie auquel le prince tenait beaucoup et qu'il avait tout même mis sur un piédestal. Après tous ses ancêtres l'avaient compris, ils avaient fait en sorte de préserver leur sang en ne restant qu'entre eux.
"Mon frère, le roi m'a assigner des manteaux d'or et deux membres de la garde royale. Il n'y a nul crainte à avoir sur ce sujet. Qui plus ai, j'ai pris soin d'amener le fils ainé de Lord Stark dans mes bagages. Cela m'offre ainsi la protection et l'escorte des hommes de la plus grande famille du nord. Je doute que des ennuis viennent a éclater sur ma route avec de telle précaution, mais votre sollicitude me touche."
Elle l'interrogea sur l'épée, Viserys semblant embarrassé, il était difficile d'expliquer l'intérêt de l'épée à proprement parler sans révéler des détails qu'il devait garder pour lui. Varys avait sans doute ses petits oiseau qui rodaient partout, y compris dans les jardins, et même les crocs du dragon de l'est ne suffirais pas a faire peur a ces hordes d'espions, trop pressé sans doute de profiter du fruit de leur découverte pour toucher quelque récompense de l'eunuque.
D'un mouvement du poignet, il passa à nouveau sa main dans sa chevelure blanche alors qu'il réfléchissait un instant à la réponse à donner a Lady Nyméria.
" Je me débrouille bien a l'arbalète pour tout vous dire, mais c'est loin d'être une arme noble, qui plus est quand l'ennemi est proche, c'est fort inutile, j'en ai bien peur. Mais vous savez cela tout aussi bien que moi, vous êtes une aspics après tout. Je cherche simplement des alternatives pour le corps-à-corps."
Elle sembla rire de la rumeur, Viserys pinça cette fois-ci les lèvres, alors que son masque d'impassibilité se fissura peu à peu. Il n'y avait rien de risible là-dedans, les propos l'étaient peut-être pour des gens connaissant la princesse, et qu'ils soient vrais ou faux n'était pas ce qui inquiétait le prince. Un époux, cela pouvait se supprimer aisément et la foi des Sept n'interdisait pas que l'on épouse une veuve, bien au contraire. Ce qu'il craignait, c'est que le peuple, et la noblesse emplie de superstition s'opposent au mariage et que cela soit le but de cabale qui était derrière cette odieuse rumeur.
" Entendez-moi bien lady Nyméria, ce n'est pas les propos de la rumeur qui m'inquiète, peu m'importe que cela soit vrai ou pas, c'est tout à fait gérable. L'union entre le dragon et le soleil est importante pour Westeros. Et je vois dans cette rumeur une tentative malveillante de nuire a notre alliance. Il n'y a jamais de fumée sans feu, et la rumeur est bien partie de quelques parts, et c'est sans doute pas simplement pour tuer l'ennuie ou pour s'amuser. La question est plutôt de savoir a qui cela profite, aux ennemis du soleil, ou a ceux du dragon. L'un comme l'autre, je ne peux que me sentir concerné, car on ne s'attaque pas à ma famille impunément quelle soit celle que j'ai de sang ou celle, j'aurais dans le futur par le mariage."
Le prince prit une longue inspiration, il ne voulait pas se montrer concerné. Ce mariage lui avait fait peur au départ, il se sentait enchaîné a lui. Il avait essayé de se débattre, mais que pouvait-il faire face à la volonté de son frère aîné ? Même Viserys avait dû ployer le genou devant son frère, car il était avant tout son roi. Puis les échanges de corbeau entre le Dragon de L'Est et le Prince Doran avait était bénéfique. Viserys c'était senti attendu, il savait qu'il serait bien reçu par le prince Doran et qu'il y avait peu être espoir de faire de Lancehélion son nouveau foyer. Une forme d'acceptation avait germé dans l'esprit du Targaryen, et c'est pour cela qu'il ne pouvait plus laisser passer ce genre d'affaire politique sans s'y intéresse.
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"Mon frère, le roi m'a assigner des manteaux d'or et deux membres de la garde royale. Il n'y a nul crainte à avoir sur ce sujet. Qui plus ai, j'ai pris soin d'amener le fils ainé de Lord Stark dans mes bagages. Cela m'offre ainsi la protection et l'escorte des hommes de la plus grande famille du nord. Je doute que des ennuis viennent a éclater sur ma route avec de telle précaution, mais votre sollicitude me touche."
Elle l'interrogea sur l'épée, Viserys semblant embarrassé, il était difficile d'expliquer l'intérêt de l'épée à proprement parler sans révéler des détails qu'il devait garder pour lui. Varys avait sans doute ses petits oiseau qui rodaient partout, y compris dans les jardins, et même les crocs du dragon de l'est ne suffirais pas a faire peur a ces hordes d'espions, trop pressé sans doute de profiter du fruit de leur découverte pour toucher quelque récompense de l'eunuque.
D'un mouvement du poignet, il passa à nouveau sa main dans sa chevelure blanche alors qu'il réfléchissait un instant à la réponse à donner a Lady Nyméria.
" Je me débrouille bien a l'arbalète pour tout vous dire, mais c'est loin d'être une arme noble, qui plus est quand l'ennemi est proche, c'est fort inutile, j'en ai bien peur. Mais vous savez cela tout aussi bien que moi, vous êtes une aspics après tout. Je cherche simplement des alternatives pour le corps-à-corps."
Elle sembla rire de la rumeur, Viserys pinça cette fois-ci les lèvres, alors que son masque d'impassibilité se fissura peu à peu. Il n'y avait rien de risible là-dedans, les propos l'étaient peut-être pour des gens connaissant la princesse, et qu'ils soient vrais ou faux n'était pas ce qui inquiétait le prince. Un époux, cela pouvait se supprimer aisément et la foi des Sept n'interdisait pas que l'on épouse une veuve, bien au contraire. Ce qu'il craignait, c'est que le peuple, et la noblesse emplie de superstition s'opposent au mariage et que cela soit le but de cabale qui était derrière cette odieuse rumeur.
" Entendez-moi bien lady Nyméria, ce n'est pas les propos de la rumeur qui m'inquiète, peu m'importe que cela soit vrai ou pas, c'est tout à fait gérable. L'union entre le dragon et le soleil est importante pour Westeros. Et je vois dans cette rumeur une tentative malveillante de nuire a notre alliance. Il n'y a jamais de fumée sans feu, et la rumeur est bien partie de quelques parts, et c'est sans doute pas simplement pour tuer l'ennuie ou pour s'amuser. La question est plutôt de savoir a qui cela profite, aux ennemis du soleil, ou a ceux du dragon. L'un comme l'autre, je ne peux que me sentir concerné, car on ne s'attaque pas à ma famille impunément quelle soit celle que j'ai de sang ou celle, j'aurais dans le futur par le mariage."
Le prince prit une longue inspiration, il ne voulait pas se montrer concerné. Ce mariage lui avait fait peur au départ, il se sentait enchaîné a lui. Il avait essayé de se débattre, mais que pouvait-il faire face à la volonté de son frère aîné ? Même Viserys avait dû ployer le genou devant son frère, car il était avant tout son roi. Puis les échanges de corbeau entre le Dragon de L'Est et le Prince Doran avait était bénéfique. Viserys c'était senti attendu, il savait qu'il serait bien reçu par le prince Doran et qu'il y avait peu être espoir de faire de Lancehélion son nouveau foyer. Une forme d'acceptation avait germé dans l'esprit du Targaryen, et c'est pour cela qu'il ne pouvait plus laisser passer ce genre d'affaire politique sans s'y intéresse.
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Une rencontre imprévue
cours, petit lapin.
viserys & nymeria
- Vous êtes précautionneux, c'est une bonne chose. On dit du Nord qu'il est hostile, j'espère que ces rumeurs ne seront qu'exagérées. Je suis ravie que sa Majesté vous ait mis sous si bonne garde.
Cela ne l'étonnait pas beaucoup, Rhaegar n'irait pas risquer un seul cheveu des têtes de sa famille. Trop de Targaryen étaient tombés pour qu'il ne prenne d'avantage de risque, elle en était convaincue. Elle aurait aimé dire qu'elle se souciait des Targaryen, parce qu'elle se souciait de Rhaegar. Mais ce serait mentir. Elle respectait et aimait le roi, mais pas assez pour se soucier réellement du bien être de son entourage. Tout ceci ne restait que des convenances à ses yeux.
- L'arbalète, c'est toujours mieux qu'aucune arme du tout. Après tout, nous ne sommes pas tous fais pour le combat. Des alternatives pour le corps-à-corps, il est vrai que certains combats ne sont points dignes, mon ami Nakhti et mon garde Baeron, par exemple, viennent d'Essos. L'un est à moitié Dothraki, l'autre est un ancien gladiateur. Leur combats ne sont guère nobles, mais sont très efficaces. Les poings. Sinon... Un autre instrument, très utile, est la dague. Discrète, elle peut se cacher, peut surprendre. Et enfin, les poisons. On dit que ce sont des choses lâches que le poison, ou des armes de femmes, mais le principal reste l'effet.
Elle eut un nouveau léger rire. Il avait dit qu'elle était une aspic.
- Je suis en effet une aspic des sables, chose que nombreuses personnes ignorent ou essaient d'ignorer. Garderez vous ce petit secret des armes pour vous, mon prince ? Je n'aimerais pas être un jour en mauvaise posture et que l'on sache de quoi je suis faite. Mon père m'a bien appris que dans la vie, il faut savoir se défendre et ne compter que sur soi.
Elle cachait toute fois le fait qu'elle portait sur elle jusqu'à douze dagues tranchantes, cachées sous ses vêtements. L'aspic ne savait pas que se défendre, elle savait aussi attaquer et elle était mordante. C'était de sous un pli de la ceinture de sa robe qu'elle retirait une dague, que l'on n'aurait pu apercevoir si on ne savait pas qu'elle s'y trouvait.
- Comme vous pouvez le voir, mon garde est à distance, n'importe quel homme mal-intentionné pourrait intervenir. J'ose espérer que cela ne vous arrivera pas.
La poigne de sa dague était un serpent doré, un cadeau qu'elle avait reçu, c'était sa dague favorite. Quant à Baeron, il était à distance, caché un peu plus loin, attendant sûrement qu'elle ait fini sa conversation avec le prince. Elle n'avait pas souhaité imposer la présence de l'ancien gladiateur au prince.
- Je possède cette dague, qui ne me quitte jamais. Il faut savoir se défendre, mais il faut parfois savoir protéger les autres. Il n'y a pas que les rumeurs qui sont dangereuses en ces lieux.
Se protéger, protéger son entourage s'ils ne pouvaient pas le faire. Mais elle gardait pour elle ses aptitudes au combat et le nombre de dague qu'elle possédait, hors de questions que l'on connaissait ses capacités au combat. Si quiconque venait à l'attaquer, elle voulait garder la surprise jusqu'au dernier moment. Dernier moment où elle enfoncerait l'une de ses dague dans la gorge de l'assaillant. Ou même des assaillants. L'aspic était assez douée au combat pour se battre contre plusieurs hommes armés, elle s'était entraînée pendant des années pour cela, et continuait à s'entraîner en secret.
- Cela profite à ceux qui veulent s'immiscer dans les affaires du royaume. Un mariage entre la maison Martell et la maison Targaryen fait sans doute peur, deux maisons aussi unies. Ennemis du soleil ou du dragon, nos maisons seront prochainement de nouveau liés. Vos ennemis seront aussi les nôtres, et inversement. N'avez-vous personne dans votre entourage ou dans l'entourage de cet entourage, qui souhaiterait mettre un terme à cette alliance ?
La question était réelle, n'y avait-il personne dans son entourage ou dans un certain cercle, qui voulait attenter à cette alliance ? Elle gardait pour elle de viser le Bief, elle gardait pour elle cette rancoeur qu'on lui avait apprise, même si elle avait déjà partagé la couche de Biefois et que deux de ses soeurs l'étaient à moitié. Elle se retenait de dire ce qu'elle pensait exactement de tout ceci, pour plutôt essayer de réfléchir à qui le voudrait vraiment. Daemon serait-il assez stupide pour ça ? Il n'était même pas à Port-Réal, comment aurait-il pu y répandre une rumeur de ce type ? Même si celle-ci lui aurait bien profité, elle ne voyait pas le bâtard ce risquer à ce jeu dangereux. Quoi que les jeux dangereux étaient son type favoris. Elle réprimait un soupir, réfléchissant à qui pouvait l'avoir exprimé, qui hormis les dorniens pouvaient savoir que Daemon avait été l'amant d'Arianne ? Elle ne voyait pas vraiment qui aurait pu le savoir.
- Votre maître des chuchoteurs saurait-il se mettre sur la piste de cette rumeur ?
C'était à cela qu'il servait, non ? La vérité piquerait peut-être, mais elle serait dite. Toujours est-il que Nymeria ne comprenait pas l'intérêt de porter tant d'attention à cette rumeur et qu'à moins que Viserys ne se cherche des excuses pour rompre ce mariage, cela n'importerait à personne et n'empêcherait aucune alliance.
- Des rumeurs, il y en a toujours. Il y en aura toujours. Ce qui les fait perdurer, c'est l'importance qu'on leur accorde. Et qu'importe cette rumeur, cette alliance doit se faire, pour le bien des maisons, pour le bien de Westeros. Des mots si absurdes ne sont pas vos ennemis. J'ai bien compris cela, tout au long de ma vie. Les nobles n'ont que les mots. Ils essaient de déstabiliser, parfois sans aucun autre but que se divertir.
Elle souriait à nouveau, se voulant un peu plus réconfortante cette fois-ci. Cela lui rappelait un peu Volantis, où des familles pouvaient se détruire juste avec des rumeurs. Sa propre mère avait été jusqu'à la cacher pendant six années, pour espérer qu'aucune rumeur sur elle ne vienne à exister. Car une bâtarde dans une maison de cette pureté et de cette importance aurait pu la détruire, Nymeria se souvenait de ça. Des mots, rien que des mots. Des soupçons. Parfois des rumeurs véritables, parfois fausses mais certains y accordaient plus d'importance, à ces rumeurs, même fausses, qu'à la véracité de celles-ci.
- Puis-je vous confier un petit secret, mon prince ? Nombreux sont ceux qui s'imaginent que je ne suis qu'une bâtarde, la fille que le prince Oberyn a ramené, de quelque part. Peu savent que je suis née à Essos. Peu savent que je suis née à Volantis, et encore moins sont ceux à savoir que ma mère est lady Maelys Vaelaros. Parce que mes parents n'étaient pas mariés, on m'imagine comme une vulgaire bâtarde. Pourtant mes parents sont plus nobles que ceux de la plupart des bâtards de Westeros. Une lady provenant de l'Antique Valyria, et un grand prince de Dorne. Là d'où je viens, les nobles accordent une si grande importance aux rumeurs, que j'ai passé tout le début de ma vie cachée, malgré l'importance de mon sang tant par ma mère que par mon père, ma mère et son époux avaient si peur que l'on vienne à savoir que ma noble mère avait eu une bâtarde, qu'ils ont tout fait pour le taire. Là d'où je viens, les rumeurs foisonnent, car la plupart des nobles n'ont que cela à faire. Oh, peut-être que vous n'avez que faire de mes origines et je ne pourrai vous en vouloir, toujours est-il que j'ai depuis ma naissance constaté l'importance trop forte que l'on pouvait accordé aux rumeurs, sans même prendre garde à vérifier si ces rumeurs valaient la peine d'être entendues et partagées, trop de personnes s'empoisonnent esprit et vie sur quelque mots. Des mensonges la plupart du temps, dans le simple but de décrédibiliser une personne, parfois même une famille. Alors que s'ils passaient outre, ces mots ne seraient que des mots et ils seraient oubliés parmi tant d'autres mots. Ils veulent déstabiliser, soyons tous au dessus de ces rumeurs. Bientôt, elles s'effaceront si vite qu'elles sont arrivées et ceux qui auront essayés de vous déstabiliser, vous comme n'importe qui l'ayant entendu, ils se retrouveront bien bête de voir que leur mots n'ont aucune valeur. On ne saura peut-être jamais d'où provient la rumeur, cela peut provenir d'une taverne et, est-ce que cela vaut vraiment la peine d'écouter ce qu'un ivrogne aurait à dire ? Cela peut provenir d'une lady qui, un jour a entendu le nom de Daemon Sand, une lady jalouse de la princesse Arianne, car elle pourra épouser le grand prince Viserys Targaryen, quand cette-même lady n'aura que son mari gros et bête pour se consoler. Une lady qui l'aura dit à son mari, qui l'aura conté à son entourage. Et vous connaissez la suite. Est-ce que cela vaudrait donc la peine de s'en soucier ?
Elle voulait rester pragmatique. Et que le prince le soit aussi, elle voulait au moins l'aider à cela. Non pas parce qu'Arianne était sa cousine et que Viserys devrait l'épouser, mais ce discours, long, elle aurait aimé pouvoir le dire à de très nombreuses personnes à la cour. Mais elle mentirait si elle disait qu'elle ne prenait pas plaisir à voir les rumeurs tirées par les cheveux que pouvaient inventer certains.
- Les rumeurs partent parfois d'un rien, tout est extrapolé, amplifié. Je connais suffisamment ma cousine, pour avoir passé seize années à ses côtés, pour savoir qu'elle n'aurait jamais fais une chose aussi idiote. Arianne est impulsive, mais elle est loin d'être idiote. Je suis sûre que vous avez bien assez à vous préoccuper, avec votre montée jusqu'au Nord puis votre mariage à venir, pour en plus vous ajouter le poids de rumeurs sur les épaules.
Un nouveau sourire qui se voulait rassurant. Elle ne s'était pas approchée de lui, n'avait pas posé sa main sur son épaule, comme elle l'aurait fait avec quiconque autre. Elle gardait cette distance respectable. Elle avait été jusqu'à parler de ses origines valyriennes, chose qu'elle faisait peu. Hors de sa famille, seul Rhaegar avait su que Nymeria avait une mère valyrienne et que Nymeria parlait le Haut-Valyrien. Ces petits secrets pouvaient lui être utile en société, quand certains nobles valyriens pensaient pouvoir parler haut et fort dans leur langue maternelle sans être compris. Rhaegar l'avait fait, jusqu'à ce qu'un soir, elle ne lui dise qu'elle n'était pas d'accord avec ce qu'il avait dit, pourtant dans sa langue maternelle. Et si elle ne l'avait pas directement dit à Viserys, elle estimait que ce serait compréhensible aisément.
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Les rumeurs concernant le nord étaient peut être vrai, mais Viserys ne s'inquiétait pas. Après, tout en ayant Robb Stark dans sa poche aucun mal ne lui serait fait. Jamais Eddard Stark ne ferait prendre des risques à son héritier. Par ce stratagème, il se protégeait ainsi des crocs du loup et de tout autre conspirateur nordien qui voudrais lui nuire. Son escorte était forte et serait en plus accompagner sans aucun doute de soldat de la famille stark.
Il l'écouta également parler du combat, lui énumérant les différentes façons de se battre. Le jeune prince était visiblement intéressé, écoutant la leçon de la dornienne. Il n'y avait aucun mal à tirer profit des connaissances d'un autre, même si c'était un bâtard. Elle parla du poison et Viserys ne put contenir son interet, une brève lueur illuminant son regard mauve. Le poison qu'on décriait temps, l'était surtout par peur, c'était une arme qu'on ne pouvait parer ou voir arrivé de vaines superstitions. Une arme odieusement efficace, et pour viserys, il n'en fallait pas plus. La victoire avec la gloire, c'était bien, mais la victoire tout court était tout aussi appréciable. La gloire viendrait avec les trouvèrent qu'il achèterait pour compter ce qu'il lui plairait.
"Et vous-même, vous avez déjà eu à vous servir du poison ? C'est une arme qui semble a double tranchant non ? Je resterai muet concernant votre maîtrise des armes, je ne l'aurais pas deviné si on ne me l'avait pas dit. Une de vos compatriotes quelque peu effrontée et trop bavarde, me l'a confiée lorsque j'étais au Septuaire de Baelor."
Il s'approcha lentement de l'ambassadrice, comblant le vide de son propre chef pour glisser son regard améthyste sur la dague, opinant légèrement du chef, avant de glisser sa main sur une de ses chevalières, tapotant sur le côté, pour voir la pierre factice se décaler et révéler une fine pointe en métal
" Ceci vient d'Essos, je collectionne tout un tas de curiosité de là-bas. Le marchand qui me l'a vendu m'a dit qu'elle servait aux messagers. Ils n'ont pas de corbeaux comme chez nous ou d'autre oiseau du genre et ce genre de bijoux aide les cavaliers chevauchant de nuit a ne pas s'endormir à cause de la douleur. Il leur suffit d'orienter la pique sur la pomme de leur main pendant qu'ils tiennent la bride. Je me suis dit qu'avec un coup-de-poing, même s'il n'est pas forcément puissant, a des endroits stratégiques, cela pouvait être significatif. Mais ça reste fort théorique et il faut que l'adversaire ne porte pas d'armure hm."
Il s'humecta les lèvres visiblement conscientes qu'il s'était laissées emporté. Il était ainsi quand les sujets l'intéressaient vraiment, intarissable, échangeant avis et renseignement. Il effectua rapidement un mouvement du poignet pour refermer la bague, tout en opinant
"Lord Varys agira sous les ordres du roi seulement, et il est possible qu'il lui ait déjà demandé d'enquêter. Et non-personne a ma connaissance, mes courtisans auront le privilège de m'accompagner à Dorne , c'est un accord convenu entre votre prince et le Roi. Je ne vois personne de désavantager dans cette affaire. En revanche, ce Daemon Sand travail maintenant pour le lion de Castral Roc. Un membre de cette famille m'a ravi un père... "
Le prince n'alla pas plus loin, il ne pointerait pas du doigt lord Tywin, cela serait bien imprudent de sa pars. En laissant le doute, et en formulant des hypothèses, il lassait ses propres interlocuteurs se faire une idée sur la question. Même si officiellement Tywin était soumis à l'autorité royale, c'était aussi le cas de Jaime avant qu'il plante son épée dans le dos d'Aerys II Targaryen.
Il fut surpris également d'apprendre qu'elle était de sang valyriens tout comme lui. Il s'humecta les lèvres un instant, avant de considérer la chose. Tandis que sa réflexion était bloquée sur quelque chose de dual, son concept de la bâtardise face au concept du sang pur. Sa naissance, la condamnée aux yeux de la société et viserys était d'accord avec cette règle, néanmoins selon ses dires, elle avait du sang valyriens. Cependant, il n'était pas un secret que Viserys affectionnais particulièrement ses origines, et avait eu toujours tendance a favorisé les nobles issues des lignées valyrienne comme les Celtigars. Il resta songeur quelques instant avant de se rappeler que Daemon feunoyr était un bâtard issu de sang targaryen, et que cela ne l'avait pas empêché d'être fourbe et emplie de convoitise. Cependant, son sang valyriens lui donnait préséance sur les autres bâtards, lui donnant plus de valeur. Ainsi, il était entendu que Lady Nymeria, serai au-dessus du classement vis a vis des autres bâtards, au vu de son sang valyriens hautement précieux. Satisfait d'avoir était un jongleur habile avec ses propres principes, le prince se contenta d'acquiescer
"Je suis fort aise d'apprendre vos origines, nous aurons donc a parler d'Essos, c'est un continent qui me fascine. J'ai moi-même un éminent conjurateur de la ville de Qarth parmi mes courtisans, un conseillé précieux que j'ai recueilli suite a une histoire amusante. Mais concernant la rumeur ce qui m'inquiète, c'est que le clergé décide de donner crédit a cette histoire. Je ne peux épouser une femme déjà mariée et aucun prêtre n'accepterai de valider mon mariage avec la princesse Arianne, si cette rumeur n'est pas rapidement démentie. C'est surtout de là d'où vient le danger à mon sens."
Viserys porta à nouveau la main sur son pendentif. Les propos de Nyméria éveillèrent certains doutes en lui. Était-il possible que Daena ait quelque chose avoir derrière cette histoire. Le Dragon espérait de tout cœur que non, il n'avait pas besoin d'une amante jalouse et intrigante qui attirerait l'attention sur elle, et donc sur lui de facto.
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Il l'écouta également parler du combat, lui énumérant les différentes façons de se battre. Le jeune prince était visiblement intéressé, écoutant la leçon de la dornienne. Il n'y avait aucun mal à tirer profit des connaissances d'un autre, même si c'était un bâtard. Elle parla du poison et Viserys ne put contenir son interet, une brève lueur illuminant son regard mauve. Le poison qu'on décriait temps, l'était surtout par peur, c'était une arme qu'on ne pouvait parer ou voir arrivé de vaines superstitions. Une arme odieusement efficace, et pour viserys, il n'en fallait pas plus. La victoire avec la gloire, c'était bien, mais la victoire tout court était tout aussi appréciable. La gloire viendrait avec les trouvèrent qu'il achèterait pour compter ce qu'il lui plairait.
"Et vous-même, vous avez déjà eu à vous servir du poison ? C'est une arme qui semble a double tranchant non ? Je resterai muet concernant votre maîtrise des armes, je ne l'aurais pas deviné si on ne me l'avait pas dit. Une de vos compatriotes quelque peu effrontée et trop bavarde, me l'a confiée lorsque j'étais au Septuaire de Baelor."
Il s'approcha lentement de l'ambassadrice, comblant le vide de son propre chef pour glisser son regard améthyste sur la dague, opinant légèrement du chef, avant de glisser sa main sur une de ses chevalières, tapotant sur le côté, pour voir la pierre factice se décaler et révéler une fine pointe en métal
" Ceci vient d'Essos, je collectionne tout un tas de curiosité de là-bas. Le marchand qui me l'a vendu m'a dit qu'elle servait aux messagers. Ils n'ont pas de corbeaux comme chez nous ou d'autre oiseau du genre et ce genre de bijoux aide les cavaliers chevauchant de nuit a ne pas s'endormir à cause de la douleur. Il leur suffit d'orienter la pique sur la pomme de leur main pendant qu'ils tiennent la bride. Je me suis dit qu'avec un coup-de-poing, même s'il n'est pas forcément puissant, a des endroits stratégiques, cela pouvait être significatif. Mais ça reste fort théorique et il faut que l'adversaire ne porte pas d'armure hm."
Il s'humecta les lèvres visiblement conscientes qu'il s'était laissées emporté. Il était ainsi quand les sujets l'intéressaient vraiment, intarissable, échangeant avis et renseignement. Il effectua rapidement un mouvement du poignet pour refermer la bague, tout en opinant
"Lord Varys agira sous les ordres du roi seulement, et il est possible qu'il lui ait déjà demandé d'enquêter. Et non-personne a ma connaissance, mes courtisans auront le privilège de m'accompagner à Dorne , c'est un accord convenu entre votre prince et le Roi. Je ne vois personne de désavantager dans cette affaire. En revanche, ce Daemon Sand travail maintenant pour le lion de Castral Roc. Un membre de cette famille m'a ravi un père... "
Le prince n'alla pas plus loin, il ne pointerait pas du doigt lord Tywin, cela serait bien imprudent de sa pars. En laissant le doute, et en formulant des hypothèses, il lassait ses propres interlocuteurs se faire une idée sur la question. Même si officiellement Tywin était soumis à l'autorité royale, c'était aussi le cas de Jaime avant qu'il plante son épée dans le dos d'Aerys II Targaryen.
Il fut surpris également d'apprendre qu'elle était de sang valyriens tout comme lui. Il s'humecta les lèvres un instant, avant de considérer la chose. Tandis que sa réflexion était bloquée sur quelque chose de dual, son concept de la bâtardise face au concept du sang pur. Sa naissance, la condamnée aux yeux de la société et viserys était d'accord avec cette règle, néanmoins selon ses dires, elle avait du sang valyriens. Cependant, il n'était pas un secret que Viserys affectionnais particulièrement ses origines, et avait eu toujours tendance a favorisé les nobles issues des lignées valyrienne comme les Celtigars. Il resta songeur quelques instant avant de se rappeler que Daemon feunoyr était un bâtard issu de sang targaryen, et que cela ne l'avait pas empêché d'être fourbe et emplie de convoitise. Cependant, son sang valyriens lui donnait préséance sur les autres bâtards, lui donnant plus de valeur. Ainsi, il était entendu que Lady Nymeria, serai au-dessus du classement vis a vis des autres bâtards, au vu de son sang valyriens hautement précieux. Satisfait d'avoir était un jongleur habile avec ses propres principes, le prince se contenta d'acquiescer
"Je suis fort aise d'apprendre vos origines, nous aurons donc a parler d'Essos, c'est un continent qui me fascine. J'ai moi-même un éminent conjurateur de la ville de Qarth parmi mes courtisans, un conseillé précieux que j'ai recueilli suite a une histoire amusante. Mais concernant la rumeur ce qui m'inquiète, c'est que le clergé décide de donner crédit a cette histoire. Je ne peux épouser une femme déjà mariée et aucun prêtre n'accepterai de valider mon mariage avec la princesse Arianne, si cette rumeur n'est pas rapidement démentie. C'est surtout de là d'où vient le danger à mon sens."
Viserys porta à nouveau la main sur son pendentif. Les propos de Nyméria éveillèrent certains doutes en lui. Était-il possible que Daena ait quelque chose avoir derrière cette histoire. Le Dragon espérait de tout cœur que non, il n'avait pas besoin d'une amante jalouse et intrigante qui attirerait l'attention sur elle, et donc sur lui de facto.
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Une rencontre imprévue
cours, petit lapin.
viserys & nymeria
C'est donc après quelque minutes de conversation qu'elle parvenait à capter l'intention du prince et elle ne s'en faisait que plus souriante.
- Le maniement du poison, mon père et l'une de mes soeur y sont très doués. L'une de mes soeur est assez frêle, fille de Septa, elle n'a pas d'autres réel moyen pour se défendre, que le poison. Quand mon aîné manie la lance, je manie les dagues et le fouet, ma cadette les poisons, et je vous passe les armes fétiches de chacune. Il est vrai toute fois que mon père a tenté de m'apprendre cet art, mais j'ai toujours préféré le maniement des lames ou de la lance. Puis-je me permettre de demander qui a été cette petite effrontée ? Celle-ci sera reçue vivement.
Sur un cheval, là aussi elle avait appris à se défendre. Elle minimisait toute fois sa capacité avec les poisons, car la réalité était plutôt qu'elle était très habile avec les poisons et qu'avant les combats, elle enduisait ses lames de poison. Mais qui avait besoin de le savoir ? Elle n'était pas habile qu'avec des lames ou les poisons, mais aussi avec les mots. Il le fallait bien. Mais elle était ravie d'avoir réussi à capter l'attention du prince, car enfin, il s'approchait d'elle. Elle le laissait faire, ne voulant pas le brusquer. Et lorsqu'il lui avait parlé d'une effrontée bavarde, elle avait bien un prénom qui lui venait à l'esprit mais elle espérait que ce ne soit pas celui auquel elle pensait à cet instant. Elle préférait ne plus y penser, pour regarder ce qu'il lui montrait avec cette chevalière si particulière. Objet intriguant, elle n'avait jamais vu ceci et ne cachait pas sa surprise.
- Un coup dans le cou ou dans l'oeil, si la lame est suffisamment grande... Et si l'homme ne porte pas un heaume cachant ses yeux. Je suppose que cela peut être utile. Rien n'est négligeable après tout. C'est un objet très intéressant, je n'en n'avais pas vu de pareil jusqu'à ce jour.
Il lui parlait enfin d'un accord entre Rhaegar et Doran, elle se retenait bien de montrer qu'elle était déjà au courant de ces choses là, puisqu'elle en parlait avec le roi directement. Elle se contentait d'acquiescer. Face aux accusations discrètes du prince, elle se penchait légèrement pour murmurer ;
- Et il a payé sa trahison. Mais la trahison reste la trahison et j'imagine qu'un père a qui on a pris un fils soit disant prodige, ne pourrait rester de marbres éternellement. Mais espérons que ce ne soit pas le cas, que cela ne vienne pas de ces personnes. Ce serait vil et essayer de se mettre dans les affaires du royaume n'aurait rien de bon.
Là encore, un sourire qui se voulait rassurant. Si Tywin ou les siens avaient essayés quelque chose de ce genre, ce serait stupide et à la fois très dangereux pour eux, elle doutait que Rhaegar laisse un homme comme Tywin Lannister, marcher sur ses alliances. Et elle ne voyait pas en quoi cela profiterait à l'Ouest que ces alliances ne se fassent pas, Tywin Lannister n'irait pas à fiancer son héritier à l'héritière de Dorne, pas plus qu'il ne se verrait accorder Daenerys Targaryen, quant à Cersei, celle-ci était fiancée désormais. Non, elle ne voyait pas en quoi cela pouvait servir Tywin Lannister. Ou alors tout ceci la dépassait encore et elle n'avait pas suffisamment mis son nez dans les affaires de la Couronne, chose à rattraper au plus tôt. Elle imaginait toute fois que le fils d'Aerys puisse se faire quelqu'illusions, elle n'osait pas imaginer l'état dans lequel elle serait si on avait touché à son père, dès lors, n'importe qui deviendrait son ennemi. Même le père, le frère, le fils, de celui qui aurait tué son père.
A nouveau, elle avait l'impression de capter son intention en parlant de ses origines, choses qu'elle n'avait pas imaginé mais dont elle fût ravie tout de même, parler de ses origines n'était pas de tout repos, cela demandait beaucoup d'efforts de sa part, car c'était des choses dont elle n'était généralement pas fière. Mais cela pouvait lui servir en ces occasions, pourquoi s'en priver ? Le prince semblait plus présent dans la conversation, c'était ce qu'elle voulait, pouvoir enfin parler, réellement, avec lui. Il valait mieux apprendre à se connaître, de toute façon, s'il épousait Arianne, le pauvre homme serait condamné à non pas une, mais huit aspics au quotidien.
- Oh, je suis ravie de voir que mon monologue sur mes origines ne vous ait pas assommé. C'est de ma mère que je tiens mon goût pour les bijoux et les belles robes, ainsi que ma posture et mon langage, sans oublier mon esprit aiguisé et habile en politique, c'est elle qui m'a aussi appris le sens des convenances. Cela m'a valu, après tout, d'être la représentante de Dorne, digne je l'espère.
Elle eût un petit rire à nouveau, plus charmeur toute fois, comme il lui arrivait de s'y laisser aller. Le charme faisait parti de ses atouts et il arrivait qu'elle en joue. Sa mère n'avait fait pour elle que ce qu'elle venait de citer, elle ne lui avait appris ni douceur ni tendresse, ni affection. Juste comment il fallait se tenir en société, comment il convenait de parler à des personnes hautes placées, même si à cette époque elle n'avait pas eu grand espoir de sortir de cette chambre dans laquelle on l'avait cloîtrée.
- Nous pourrons en parler si tel est votre souhait, il est vrai qu'Essos est fascinante. J'y ai voyagé il y a quelque années, voulant suivre les traces de mon père. Je suis montée jusqu'à Braavos et j'ai longé les cités libres, hormis Qohor, cela m'a pris un long moment mais ce fût un voyage fascinant. Quant au clergé, oh, il est le mieux placé pour savoir que tout ceci est faux, il n'y a aucun papier prouvant ce mariage, j'en suis convaincue. La citadelle en aurait, non ? Je suis convaincue qu'ils n'ont rien de formelle, le clergé est bien trop haut placé pour prendre gare aux rumeurs.
Elle avait traversé la mer, elle avait traversé les cités libres, juste pour suivre les traces de son père. Mais elle n'avait pas cette même âme de voyageuse et Dorne était vite venue à lui manquer. Après ses derniers voyages à Lys et ses dernières rencontres, elle était repartie pour Dorne et n'en n'était plus véritablement ressortie, à part pour suivre Tyerne jusque chez elle, dans sa famille maternelle, au Bief, puis finalement Dorne. Et depuis une année bientôt, elle était à Port-Réal. Dorne lui avait manqué au début, puis elle s'était faite sa place ici, elle s'était creusé un trou confortable, avait fait ses petites habitudes, avait pris ses marques. Là encore, Rhaegar l'aidait énormément à se faire à ces lieux qu'elle avait tant méprisé, il les avait rendu plus beau, plus agréable à vivre, il l'avait aidé à voir le bon côté des choses. Ces lieux avaient quelque secrets encore pour elle, ils pouvaient être beau au soleil couchant comme au soleil levant. Dorne lui manquait, mais moins. Elle posait à nouveau son regard sur le prince, sortant soudainement de ses pensées.
- Les Sept savent, les Septons savent. Aucun papier, aucune preuve, juste une histoire pour combler les vides dans la vie des bonnes femmes. Sa Majesté vous aurait-elle piégé et condamné à un mariage si la princesse Arianne était déjà mariée ? M'est avis que sa Majesté avait déjà du envoyer son araignée enquêter sur tout ceci. Le prince, mon oncle, n'aurait pas non plus aidé à concrétiser ces fiançailles et ma cousine aurait depuis longtemps fait éclater la vérité au grand jour si cela avait été le cas. Mais là encore, des contes de bonne femme. Les Septons ne peuvent prendre cela au sérieux. J'ose en tout cas l'espérer.
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