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What's in this flowering youth or manly age? | pv. Boadicée Sand
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Après de longues journées de route et une rencontre des plus étranges avec le suzerain de l'Ouest, la petite compagnie avait enfin passé les portes de la Dent d'Or, la prochaine étape de leur voyage. Edwyn n'ignorait pas qu'il était important pour son amie Boadicée de retrouver celui qu'elle appelait son frère, le capitaine des Manteaux Rouges de Tywin Lannister. Ils resteraient donc aussi longtemps que nécessaire pour qu'elle le retrouve.
Il avait donc passé ces premières journées à découvrir l'un des joyeux de l'Ouest avec sa lyre dans le dos et son matériel à dessin dans ses poches, ce qui avait toujours été sa meilleure façon de découvrir un nouveau lieu. L'étrange Bieffois avait donc passé ces premiers jours à dessiner et à chanter dans les rues, gagnant grâce à cela les quelques pièces dont il avait besoin pour payer sa chambre à l'auberge. Comme d'habitude, ses beaux atours de nobles toujours couverts de poussière sans que cela semble le déranger le moins du monde. Et la légende du noble à moitié fou commençait à dépasser les frontières du Bief.
Mais il occupait également une bonne partie de son temps armé de sa trousse de mestre, à apporter des soins à quiconque le lui demander. Il n'ignorait pas à quel point il pouvait être difficile pour des personnes démunies d'accéder aux soins d'un mestre, et proposait donc ses services à la ronde, gratuitement. Lui, le septon défroqué qui avait choisi de s'éloigner des Sept, agissait tout de même auprès des êtres humains pour tenter de soulager leurs souffrances et justifier à ses propres yeux l'abandon des nombreux avantages de sa bonne naissance.
Tous les soirs, Boadicée revenait à l'auberge un peu plus abattue chaque soir alors qu'elle ne parvenait à retrouver le dénommer Daemon. Edwyn tentait alors, avec toute sa maladresse face à un autre être humain, de la détourner de ses mauvaises pensées, avant qu'elle ne reparte à l'aube arpenter les rues.
Ce jour là, Edwyn avait passé la plus grande partie de la journée à faire de la musique dans plusieurs auberges pour compenser les jours précédents à soigner gratuitement ceux qui venaient recourir à ses services. Il avait même gagner aussi pour offrir un bon repas à Boadicée le soir quand il la retrouverait!
Etrange comment, en quelques jours de voyages partagés, il s'était attaché à cette étrange guerrière venue des sable de Dorne. Il était pourtant difficile de faire plus désassorti que cet improbable duo! Et pourtant, cela marchait. Edwyn en était le premier étonné.
Quand il poussa la porte de la dernière auberge dans laquelle il avait prévu de gagner quelques pièces avant de retrouver son amie, il l'aperçut de dos, attablée avec un homme qu'il ne distinguait pas bien au vu de la distance. Boadicée venait-elle de retrouver? Quelle grande nouvelle!
Cependant désireux de ne pas interrompre cet important moment, le troubadour s'apprêtait à s'éclipser sans être vu, quand il aperçut un gros balourd s'approcher beaucoup trop prêt de la guerrière et la plaquer contre un mur.
Le sang du Bieffois, pourtant peu belliqueux, ne fit qu'un tour. Sans même laisser le temps au soldat Dornien d'intervenir, il fendit la foule dans leur direction, et choisit d'y aller au culot. Il arriva dans le dos du malotru avant de lancer du ton le plus naturel du monde:
-Oh ma chérie, enfin je te retrouve! Je t'ai cherchée partout tu sais!
Faisant mine de totalement ignorer le marchand qui le regardait comme s'il débarquait du fin fond d'Essos ou des contrées de l'Eternel Hiver, il entoura Boadicée à la hanche et l'attira à lui avec autant de familiarité que s'il avait s'agit de son épouse, avant de déposer un rapide baiser sur sa joue pour rendre l'illusion parfaite. Il lança la conversation comme si de rien n'était jusqu'à ce que le balourd, vexé d'être ainsi totalement ignoré, s'éloigna.
Une fois certain que Boadicée ne serait plus importunée, le ménestrel ôta son bras de la hanche de son amie pour ne pas l'incommoder plus longtemps, conscient qu'il avait largement outrepassé les limites de la bienséance. Silencieusement, il l'interrogea du regard pour savoir si elle allait bien, avant d'enfin se souvenir de la présence du supposé Daemon Sand. Le Bieffois se présenta sobrement.
-Je suis désolé pour l'intervention quelque peu hétérodoxe. Je suis Edwyn, je voyage avec Boa depuis Castral Roc. Je suppose que tu es Daemon Sand?
Il avait donc passé ces premières journées à découvrir l'un des joyeux de l'Ouest avec sa lyre dans le dos et son matériel à dessin dans ses poches, ce qui avait toujours été sa meilleure façon de découvrir un nouveau lieu. L'étrange Bieffois avait donc passé ces premiers jours à dessiner et à chanter dans les rues, gagnant grâce à cela les quelques pièces dont il avait besoin pour payer sa chambre à l'auberge. Comme d'habitude, ses beaux atours de nobles toujours couverts de poussière sans que cela semble le déranger le moins du monde. Et la légende du noble à moitié fou commençait à dépasser les frontières du Bief.
Mais il occupait également une bonne partie de son temps armé de sa trousse de mestre, à apporter des soins à quiconque le lui demander. Il n'ignorait pas à quel point il pouvait être difficile pour des personnes démunies d'accéder aux soins d'un mestre, et proposait donc ses services à la ronde, gratuitement. Lui, le septon défroqué qui avait choisi de s'éloigner des Sept, agissait tout de même auprès des êtres humains pour tenter de soulager leurs souffrances et justifier à ses propres yeux l'abandon des nombreux avantages de sa bonne naissance.
Tous les soirs, Boadicée revenait à l'auberge un peu plus abattue chaque soir alors qu'elle ne parvenait à retrouver le dénommer Daemon. Edwyn tentait alors, avec toute sa maladresse face à un autre être humain, de la détourner de ses mauvaises pensées, avant qu'elle ne reparte à l'aube arpenter les rues.
Ce jour là, Edwyn avait passé la plus grande partie de la journée à faire de la musique dans plusieurs auberges pour compenser les jours précédents à soigner gratuitement ceux qui venaient recourir à ses services. Il avait même gagner aussi pour offrir un bon repas à Boadicée le soir quand il la retrouverait!
Etrange comment, en quelques jours de voyages partagés, il s'était attaché à cette étrange guerrière venue des sable de Dorne. Il était pourtant difficile de faire plus désassorti que cet improbable duo! Et pourtant, cela marchait. Edwyn en était le premier étonné.
Quand il poussa la porte de la dernière auberge dans laquelle il avait prévu de gagner quelques pièces avant de retrouver son amie, il l'aperçut de dos, attablée avec un homme qu'il ne distinguait pas bien au vu de la distance. Boadicée venait-elle de retrouver? Quelle grande nouvelle!
Cependant désireux de ne pas interrompre cet important moment, le troubadour s'apprêtait à s'éclipser sans être vu, quand il aperçut un gros balourd s'approcher beaucoup trop prêt de la guerrière et la plaquer contre un mur.
Le sang du Bieffois, pourtant peu belliqueux, ne fit qu'un tour. Sans même laisser le temps au soldat Dornien d'intervenir, il fendit la foule dans leur direction, et choisit d'y aller au culot. Il arriva dans le dos du malotru avant de lancer du ton le plus naturel du monde:
-Oh ma chérie, enfin je te retrouve! Je t'ai cherchée partout tu sais!
Faisant mine de totalement ignorer le marchand qui le regardait comme s'il débarquait du fin fond d'Essos ou des contrées de l'Eternel Hiver, il entoura Boadicée à la hanche et l'attira à lui avec autant de familiarité que s'il avait s'agit de son épouse, avant de déposer un rapide baiser sur sa joue pour rendre l'illusion parfaite. Il lança la conversation comme si de rien n'était jusqu'à ce que le balourd, vexé d'être ainsi totalement ignoré, s'éloigna.
Une fois certain que Boadicée ne serait plus importunée, le ménestrel ôta son bras de la hanche de son amie pour ne pas l'incommoder plus longtemps, conscient qu'il avait largement outrepassé les limites de la bienséance. Silencieusement, il l'interrogea du regard pour savoir si elle allait bien, avant d'enfin se souvenir de la présence du supposé Daemon Sand. Le Bieffois se présenta sobrement.
-Je suis désolé pour l'intervention quelque peu hétérodoxe. Je suis Edwyn, je voyage avec Boa depuis Castral Roc. Je suppose que tu es Daemon Sand?
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An 298 Lune 13 Fin de Semaine 2
Boadicée Sand & Daemon Sand
Sa question paraissait l'avoir agacée, ainsi qu'il s'y était préparé en la formulant. Sa main se saisit de sa coupe, qu'il porta à ses lèvres tandis qu'elle lui répondait avec un ton posé qui pesait de tout le déplaisir dont elle était capable. Le brun ne s'etonna pas de l'entendre dire que son attitude mimait celle qu'avait du lui offrir le maître d'arme de la Forteresse. Qui n'aurait pas réagi ainsi, en connaissant la jeune fille, son impétuosité, sa naiveté? L'affection n'avait jamais aveuglé le jugement du dornien, que ce fut dans ses amours ou dans ses amitiés; et son caractère implacable le retenait de se voiler la face. N'avait-il pas été, après tout, le premier amant d'Arianne à oser lui dire en face qu'elle n'était pas une Princesse fière et fougueuse -ainsi que tous les autres prétendants s'étaient plu à la décrire- mais une gamine capricieuse et débordante d'orgueil?
Soudain, son amie disparut derrière la masse grossière d'un homme à l'embonpoint formidable, dégorgeant d'une forte fragrance avinée qui flotta jusqu'aux narines du bâtard, et qui pressait ses doigts potelés autour des bras fins de la jeune femme. Le marchand était écoeurant. De la sueur qui luisait jusque sur son front bombé à sa respiration lourde et difficile, pesante comme celle d'un boeuf que l'on avait fait courir, cette seule vision suffit à faire plisser des yeux répprobateurs au dornien. Mais, malgré la délicate situation dans laquelle la semi-nordienne se trouvait présentement jetée devant lui malgré elle, il ne bougea pas. La main toujours négligeamment portée à la base de sa coupe à peine entamée, son immobilité tenait de la plus pure nonchalance. Le Sand avait suffisament d'expérience désormais pour distinguer la simple frayeur du véritable danger. Tranquille comme un félin, il observa la scène sans paraître concerné par elle de quelque manière que ce fut.Pour grandir avait-elle dit. Mu par une curiosité quelque peu malsaine, Daemon décida d'user de l'intrusion du marchand pour vérifier les dires de la rouquine. Il la vit ainsi qu'il l'avait vue bien des fois auparavant. Immobile. Prostrée. Terrorisée comme une biche entravée. Rien n'avait changé, et, pourtant, tout était différent. Pour lui. Pour elle. Pour eux. Ce monde était bien différent de celui dans lequel ils avaient grandi, dans l'innocence joyeuse de la Principauté. Ici n'était pas le monde où les amis étaient toujours destinés à se retrouver, où les chevaliers surgissaient de chaque coin de rue pour préter main forte.
Ce fut à cet instant précis que la providence s'appliqua à chercher à prouver son tord au Sand, en portant au secours de la jeune fille aux cheveux de cuivre un garçon à l'allure singulière. Exotique fut le premier mot à lui venir à l'esprit. Plus qu'il ne pourrait le compter dans cette région, les hommes l'avaient affublé de ce qualificatif qu'il détestait tant, à lui, le dornien. A côté de ce sauveteur improvisé, Daemon se sentait pourtant d'un classicisme des plus total. Exotique et ridicule, pensa-t-il en jaugeant le nouveau venu qui avait aggripé la taille de son amie. Son regard glacial passa sur la mise improbable de l'intrus, sur son allure d'adolescent vêtue de pièces autrefois riches et maintenant usées par les affres du temps, sur les mèches ondulées qui tombaient au hasard de ses mouvements sur son regard étiré comme celui des chats, perçant d'un éclat vif un visage de fille. C'était là une originalité qui n'était pas sans rappeler à l'ancien écuyer d'Oberyn certains de ces garçons qu'il avaient rencontré en compagnie du Prince et qui aimait à se travestir. A défaut de jamais le séduire, ces manières provoquaient chez l'austère fils de la Grâcedieu le blâme, si ce n'était la censure.
"Vous supposez bien." Répondit le chevalier d'un ton froid à l'étrange jeune homme. Bien qu'il sut que les roturiers faisaient librement usage du tutoiement, cela ne le crispait pas moins. Son regard se porta sur Boadicée pour planter dans ses yeux vairons toute la perplexité que lui inspirait le nouveau venu, l'accusant silencieusement une nouvelle fois de l'imprudence dont il l'avait fustigée un peu plus tôt.
Une femme chasseresse et une telle créature parcourant le routes. Jamais l'indiscrétion n'avait été mieux incarnée sous ses yeux. Se moquait-elle de lui à jouer si bien avec le feu? Un troubadour à l'allure improbable, et une archère au physique peu ordinaire, courrant librement les vastes pleines de l'Ouest en se jouant des lois les plus simples, certains pourraient lui dire que rien là dedans n'était bien grave, que la jeunesse pouvait pardonner bien des tords et que les grands hommes qui régnaient sur ces terres oublieraient bien vite l'étrange duo et leurs fautes. Pas le Sand. Boadicée n'ignorait visiblement pas la dangereuse rumeur qui le plaçait au coeur d'un joyeux scandale, rumeur qui avait obligé le jeune Capitaine à se mettre en retrait afin de laisser l'affaire retomber comme un mauvais coup de vent. Pourtant, il découvrait à son grand regret que cela n'empéchait guère celle qui se disait son amie d'enchainer les erreurs les plus puériles qui, s'il savait bien que son intention n'était pas de lui nuire, n'y réussissait pas moins. Une erreur, une seule, et son Capitanat ne serait plus qu'un souvenir.
Son attention se porta à nouveau sur le jeune homme au visage métissé.
"Pourquoi refuser de révéler votre nom?" questionna-t-il d'un ton autoritaire et farouche après avoir laissé planer un court silence pesant. Foudroyant le garçon de ses prunelles d'aigue-marine assombries par la méfiance, il attendait que l'autre lui répondit dans les plus brefs délais, sans un regard pour l'amitié que semblait lui porter Boadicée. Daemon aimait à connaitre les gens par lui-même. Et celui-là ne lui inspirait nulle confiance. Il avait vu le continent, des Marches de Dorne jusqu'aux portes de la maudite Winterfell, et son instinct savait lorsqu'il s'adressait à un vulgaire troubadours issu de la plus basse extraction. Aucune poussière ne pouvait camoufler un destrier en baudet. Et il était convaincu que le jeune homme qui se tenait devant lui était noble.
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Je n'y pouvais rien. Face à une incapacité de me mouvoir comme je l'entendais je paniquais et très vite cela pouvait être plus violent que simplement rester immobile lorsqu'un chien est prit au piège, il attaque, c'était un peu ça. C'était ainsi que mon père avait qualifié mon comportement dans cette situation, pour en avoir fait une ou deux fois les frais. Je ne m'en souvenais pas réellement. Avant que Daemon ait pu réagir je sentis un bras entourer ma taille et au moment où j'allais gifler l'un des deux je reconnu Edwyn. Ah ? Bon, j'étais sa femme. Je le laissais m'embrasser sur la joue sans trop réagir essayant de calmer mon rythme cardiaque. La peur reflua comme le sang de mon visage quelques instants auparavant.
Je fermais les yeux quelques secondes imaginant une grande étendue d'eau calme, sans vague, je repris progressivement mes moyens avant de rouvrir les paupières. J'eus le droit à un double regard croisé. D'un hochement de tête je confirmais à Edwyn que j'allais bien, et de l'autre j'eus le droit à la perplexité et à la colère de Daemon. Je haussais un sourcil. Quoi ? Qu'est ce que j'avais encore fait ? Sur ce coup là j'étais innocente ! L'apparence de Edwyn ne dépendait que de lui ! Je voulais bien porter le chapeau pour beaucoup de choses mais pas pour ça ! Bon, le tutoiement par contre il était à éviter directement Edwyn, je plissais très légèrement les yeux. J'aurais sans doute dû parler d'Ed' à Daemon. Je fis tourner mon vin dans ma coupe. À voir la tête de Daemon … je poussais ma coupe vers Edwyn ainsi que mon assiette. Il avait sans doute faim, et je vis sa lyre près de lui. Pour ma part, je n'avais plus faim.
En entendant le ton glaçant de mon presque frère, je sentis une profonde lassitude m'envahir. J'avais presque oublié son aspect aussi causant qu'une pierre gelée dans le Nord. Et encore ! Une pierre coincée sous dix pouces de glace semblait plus accessible que Daemon en ce moment. Mais c'était ainsi. Il fallait juste apprendre à le connaître un peu. Je touchais simplement l'épaule d'Edwyn et lui soufflais que contrairement à moi, Daemon tenait aux formes. Il fallait donc lui donner du « vous » et du « ser ». Parler à Daemon à propos d'Edwyn ne servirait à rien. Je le sentais. J'allais devoir laisser les deux hommes discuter, mais j'étais prête à intervenir. Si je pouvais éviter de terminer cette rencontre en queue de poisson, cela m'arrangerait beaucoup. Il était encore tôt, et faire semblant d'être fatigué ne marcherait pas. Ô par pitié ! Daemon ne soit pas agressif envers Edwyn, et Ed' ne soit pas comme avec moi ! Par les anciens … cela n'avait pas du tout été prévu qu'ils se rencontrent sans préparation …
Je fixais Daemon dans ses yeux clair en lui envoyant une prière muette pour qu'il ne se montre pas aussi agressif. Peine perdue j'en étais sûre mais cela valait le coup de tenter. Je fixais Ed' le priant lui d'être aussi sérieux que s'il était face au seigneur Tywin. Voir plus sérieux même. Oui, il valait mieux être plus sérieux que face à l'intrangisant seigneur. Parce que bon … j'aimerais éviter que Daemon soit en froid avec mon compagnon de route.
Je fermais les yeux quelques secondes imaginant une grande étendue d'eau calme, sans vague, je repris progressivement mes moyens avant de rouvrir les paupières. J'eus le droit à un double regard croisé. D'un hochement de tête je confirmais à Edwyn que j'allais bien, et de l'autre j'eus le droit à la perplexité et à la colère de Daemon. Je haussais un sourcil. Quoi ? Qu'est ce que j'avais encore fait ? Sur ce coup là j'étais innocente ! L'apparence de Edwyn ne dépendait que de lui ! Je voulais bien porter le chapeau pour beaucoup de choses mais pas pour ça ! Bon, le tutoiement par contre il était à éviter directement Edwyn, je plissais très légèrement les yeux. J'aurais sans doute dû parler d'Ed' à Daemon. Je fis tourner mon vin dans ma coupe. À voir la tête de Daemon … je poussais ma coupe vers Edwyn ainsi que mon assiette. Il avait sans doute faim, et je vis sa lyre près de lui. Pour ma part, je n'avais plus faim.
En entendant le ton glaçant de mon presque frère, je sentis une profonde lassitude m'envahir. J'avais presque oublié son aspect aussi causant qu'une pierre gelée dans le Nord. Et encore ! Une pierre coincée sous dix pouces de glace semblait plus accessible que Daemon en ce moment. Mais c'était ainsi. Il fallait juste apprendre à le connaître un peu. Je touchais simplement l'épaule d'Edwyn et lui soufflais que contrairement à moi, Daemon tenait aux formes. Il fallait donc lui donner du « vous » et du « ser ». Parler à Daemon à propos d'Edwyn ne servirait à rien. Je le sentais. J'allais devoir laisser les deux hommes discuter, mais j'étais prête à intervenir. Si je pouvais éviter de terminer cette rencontre en queue de poisson, cela m'arrangerait beaucoup. Il était encore tôt, et faire semblant d'être fatigué ne marcherait pas. Ô par pitié ! Daemon ne soit pas agressif envers Edwyn, et Ed' ne soit pas comme avec moi ! Par les anciens … cela n'avait pas du tout été prévu qu'ils se rencontrent sans préparation …
Je fixais Daemon dans ses yeux clair en lui envoyant une prière muette pour qu'il ne se montre pas aussi agressif. Peine perdue j'en étais sûre mais cela valait le coup de tenter. Je fixais Ed' le priant lui d'être aussi sérieux que s'il était face au seigneur Tywin. Voir plus sérieux même. Oui, il valait mieux être plus sérieux que face à l'intrangisant seigneur. Parce que bon … j'aimerais éviter que Daemon soit en froid avec mon compagnon de route.
« I'M SUN AND ICE'S DAUGHTER »
~ When the lights go out, and the night is falling. I’ll be standing tall, with the whole world watching. When the fight goes down, and every eye is on me. I’ll be standing strong. Watch me fight like a warrior. endlesslove. MUSIC.
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A la seconde où le regard du Dornien et du Bieffois se croisèrent, Edwyn sut que les choses n'allaient pas se passer avec la légèreté qu'il affectionnait. Il sentait le regard du dénomé Daemon le transpercer comme s'il espérait fouiller son âme à la recherche de ses secrets. Souriant intérieurement à cette seule idée, il ne s'en préoccupa seulement que quand il reçut de Boadicée la confirmation qu'elle allait bien. C'était la première chose à savoir, bien qu'il parut le seul des deux à s'en soucier. Boa ne lui avait-il pas présenté le Manteau Rouge comme son frère? Pourquoi n'avait-il pas levé le petit doigt quand le pochard était entré en scène?
Daemon Sand confirma son identité d'une voix froide comme la glace. Edwyn ne comprenait pas la raison de cette soudaine animosité, mais il s'en moquait. Il se calma cependant quand Boadicée lui souffla qu'il souhaitait respecter les convenances. Le Bieffois n'en avait cure, mais il comprenait qu'un homme portant un tel nom tienne à faire savoir qu'il était arrivé aussi haut...Cet homme était chevalier? Cet homme avait été adoubé devant les Sept, avait juré de défendre celles et ceux qui seraiet en dangers, et il venait de laisser Boadicée se débrouiller seule face à un homme qui faisait quatre fois son poids? L'artiste, d'habitude si détaché et si nonchalant, dut cette fois-ci faire un véritable effort sur lui-même pour ne pas lui cracher l'ironie de la situation au visage. Le Manteau Rouge le détaillait de bas en haut avec un dégoût manifeste, mais lui même était chevalier, et c'était au troubadour taillé comme un cure-dent de se mettre entre un saoulard et sa soeur ainsi nommée?
Avant d'avoir réagi d'une quelconque façon, le Dornien lui demanda son nom sur un ton qui ressemblait clairement à un ordre. Edwyn haussa un sourcil en entendant cela. Attendait-il de connaître sa position sociale avant de savoir comment se comporter avec lui? S'il répondait Flowers, il serait méprisé, respecté s'il répondait Cendregué? Le Bieffois dut retenir un soupir. Il devait rester calme, Boa tenait à cet homme et il n'avait pas à à s'interposer d'une quelconque façon. Cependant, c'était à lui que le soldat s'adressait. Edwyn reprit donc la parole.
-Je ne refuse pas de donner mon nom, je ne lui accorde simplement pas la même importance que vous, Ser.
Edwyn avait fait un effort, et suivi les conseils de la guerrière. Même s'il trouvait la chose ironique: Daemon Sand c'était adressé à lui avec du vouvoiement et sans aucune marque d'irrespect, mais son ton en disait tout autre. Il semblait par conséquent plus attaché aux convenances qu'au véritable respect. L'ancien mestre choisit cependant de lui répondre, pour ne pas être celui qui envenimerait la situation.
-Je suis Edwyn de la maison Cendregué. Je voyage à travers Westeros et j'ai rencontré Boadicée à Castral-Roc. Nous allions dans la même direction et je savais qu'elle était à votre recherche. Nous avons simplement fait le chemin ensemble.
Edwyn fit un effort pour ravaler sa bile au sujet de ces étranges retrouvailles. Il soutenait sans sourciller le regard inquisiteur du Dornien. Il ne s'était préoccupé de l'opinion des autres à son sujet, cela n'allait certainement pas commencer avec un parfait inconnu qui n'avait rien sur lequel baser son mépris évident. Même s'il était probable qu'entendre le nom d'une maison majeure du Bief allait soudainement justifier le mépris du chevalier.
-Je suis navré d'avoir interrompu vos retrouvailles, même s'il me semble être arrivé à point nommé.
Sa dernière phrase oscillait clairement entre une inquiétude des plus sincères pour Boadicée, et un mélange de colère et d'incompréhension quant à l'inaction de celui qui portait le titre de Ser.
Daemon Sand confirma son identité d'une voix froide comme la glace. Edwyn ne comprenait pas la raison de cette soudaine animosité, mais il s'en moquait. Il se calma cependant quand Boadicée lui souffla qu'il souhaitait respecter les convenances. Le Bieffois n'en avait cure, mais il comprenait qu'un homme portant un tel nom tienne à faire savoir qu'il était arrivé aussi haut...Cet homme était chevalier? Cet homme avait été adoubé devant les Sept, avait juré de défendre celles et ceux qui seraiet en dangers, et il venait de laisser Boadicée se débrouiller seule face à un homme qui faisait quatre fois son poids? L'artiste, d'habitude si détaché et si nonchalant, dut cette fois-ci faire un véritable effort sur lui-même pour ne pas lui cracher l'ironie de la situation au visage. Le Manteau Rouge le détaillait de bas en haut avec un dégoût manifeste, mais lui même était chevalier, et c'était au troubadour taillé comme un cure-dent de se mettre entre un saoulard et sa soeur ainsi nommée?
Avant d'avoir réagi d'une quelconque façon, le Dornien lui demanda son nom sur un ton qui ressemblait clairement à un ordre. Edwyn haussa un sourcil en entendant cela. Attendait-il de connaître sa position sociale avant de savoir comment se comporter avec lui? S'il répondait Flowers, il serait méprisé, respecté s'il répondait Cendregué? Le Bieffois dut retenir un soupir. Il devait rester calme, Boa tenait à cet homme et il n'avait pas à à s'interposer d'une quelconque façon. Cependant, c'était à lui que le soldat s'adressait. Edwyn reprit donc la parole.
-Je ne refuse pas de donner mon nom, je ne lui accorde simplement pas la même importance que vous, Ser.
Edwyn avait fait un effort, et suivi les conseils de la guerrière. Même s'il trouvait la chose ironique: Daemon Sand c'était adressé à lui avec du vouvoiement et sans aucune marque d'irrespect, mais son ton en disait tout autre. Il semblait par conséquent plus attaché aux convenances qu'au véritable respect. L'ancien mestre choisit cependant de lui répondre, pour ne pas être celui qui envenimerait la situation.
-Je suis Edwyn de la maison Cendregué. Je voyage à travers Westeros et j'ai rencontré Boadicée à Castral-Roc. Nous allions dans la même direction et je savais qu'elle était à votre recherche. Nous avons simplement fait le chemin ensemble.
Edwyn fit un effort pour ravaler sa bile au sujet de ces étranges retrouvailles. Il soutenait sans sourciller le regard inquisiteur du Dornien. Il ne s'était préoccupé de l'opinion des autres à son sujet, cela n'allait certainement pas commencer avec un parfait inconnu qui n'avait rien sur lequel baser son mépris évident. Même s'il était probable qu'entendre le nom d'une maison majeure du Bief allait soudainement justifier le mépris du chevalier.
-Je suis navré d'avoir interrompu vos retrouvailles, même s'il me semble être arrivé à point nommé.
Sa dernière phrase oscillait clairement entre une inquiétude des plus sincères pour Boadicée, et un mélange de colère et d'incompréhension quant à l'inaction de celui qui portait le titre de Ser.
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An 298 Lune 13 Fin de Semaine 2
Boadicée Sand & Daemon Sand
Daemon était assis, enfoncé dans sa chaise il écouta le nouveau venu parler sans l'interrompre. Ses yeux étaient plissés, son visage, fermé. D'une certaine façon, cela lui permit d'éprouver les maigres connaissances qu'il avait de l'étrange jeune homme et de continuer à construire l'avis bien tranché que son esprit rigide s'en était déjà fait. Du coin de l'oeil, il avait perçu le regard appuyé que lui avait lancé la jeune dornienne, mais avait choisi de l'ignorer. Ses doigts entouraient toujours le pied de la coupe qu'il avait à peine entamé lorsqu'enfin l'autre lui révéla son nom. Cendregué. La première pensée qui lui vint à l'esprit fut de se demander si l'intriguant connaissait Loras, voire s'il comptait parmi ses amis. La cour de Hautjardin était, après tout, toujours resplendissante, et enchanteresse de l'harmonie des maisons qui y cohabitaient. L'Ouest était bien différent. Dur et implacable, à l'image de l'or qui s'allongeait dans la terre sous leurs pieds. Un fait que les deux jeunes gens risquaient d'apprendre à tout moment.
Cependant, apprendre l'ascendance prestigieuse du garçon n'arrangea en rien l'humeur sombre du dornien. Ainsi donc, le compagnon de route de la bâtarde n'avait pas jugé bon de la prévenir des conséquences du braconnage, à moins qu'il n'y souscrivit consciemment lui-même, ce qui était d'autant plus détestable pour le Capitaine. Un noble de haute naissance ne pouvait ignorer cela, à moins qu'il ne choisit de le faire. Boadicée pourrait le maudire autant qu'elle le voudrait, Daemon ne changerait pas d'avis juste pour ses beaux yeux. Il était peut-être désagréable, mais il était ainsi. Et si la jeune femme était sincère dans les sentiments qui la portaient vers le Bieffois, le bâtard ne l'en était pas moins dans la méfiance farouche qu'il faisait naitre en lui. Il avait d'ors et déjà décidé qu'il n'était pas digne de confiance, et son ménestrel serait-il paré de toutes les qualités du monde que le brun n'en démordrait pas. D'un geste qui trahissait sa fureur, il porta brusquement le vin à ses lèvres avec l'espoir vain que le liquide velouté parviendrait à essuyer sa rage. Si le jeune homme n'avait pas révélé qu'il savait qui devoir trouver au bout de sa route, peut-être les choses auraient été différentes. Et pourtant... Aller au devant d'un Capitaine du régiment des manteaux Rouges ne semblait pas l'avoir dissuadé de braver les lois.
"Oh oui. Heureusement que vous êtes arrivé." répondit-il en feignant de priser le courage dont se prévalait l'autre. S'il n'était pas si morne, le sourire cynique qui réchauffait sa voix aurait sans doute trouvé son chemin jusqu'à ses lèvres pincées. D’aucun dirait de ce comportement qu’il était loin d’être digne du fils de Ryon Allyrion, mais ceux qui connaissaient le jeune homme ne s’étonneraient guère d’un tel mépris. Daemon était de ces gens qui n’avaient de chevaliers que le titre. L’altruisme n’était en aucun cas sa principale qualité et le bâtard de la Grâcedieu n'était galant jamais qu'à son bon plaisir ou pour qui le payait bien. Le dornien avait d’ailleurs l’intime conviction que trop de prévenance n’était jamais la solution puisqu'elle confortait l’autre dans un sentiment de faiblesse et n’aidait guère au progrès de la personne. Exception faites de rares personnes, lorsque l'on partageait sa vie, cela se résumait bien souvent au marche ou crève. Les hommes sous ses ordres l'avaient appris à leurs dépends.
"Vous vous êtes rendus à Castral-Roc?" enchaina-t-il en reposant le verre sur le bois. C'était là moins une question, qu'un nouveau reproche. Ses yeux allèrent retrouver le visage de la rousse, avant d'attraper le regard franc de celui qu'il considérait encore comme un intrus à leur table. Une aura presque de professeur se dégageait de lui, il en avait conscience; une aura très plane, le faisant paraître ennuyeux, trop austère pour être amusant, trop froid pour être chaleureux, trop mesuré pour etre attirant. Il était l’archétype même du chevalier, le brillant de la séduction, du charme et de l'avenance naturelle en moins. Ce comportement janséniste était l'apanage de sa colère.
Aucun des deux assis en face de lui ne semblait prendre conscience de la gravité de la situation dans laquelle ils se trouvaient. Quand à la dangereuse position dans laquelle leur manquement l'avait mis lui, le bâtard, il paraissait être à des lieues de leurs préoccupations. Et Boadicée qui demeurait muette, ne se déciderait-elle donc pas à révéler à son ami que les soldats Lannister attendaient son ordre pour qu'enfin la traque des braconniers fut lancée? Non. Elle restait silencieuse. Ses machoires se ressérèrent. Comptaient-ils avec tant de ferveur sur sa propre clémence à leur égard? Il avait envie de soupirer, excédé. Il avait envie de se lever et de quitter leur présence. Il avait envie de la secouer comme une poupée de chiffon. Que lui importe mon entente avec ce Jean-foutre! A-t-elle seulement écouté ce que je lui ai dit? se désola-t-il en remarquant à nouveau l'air doucement suppliant qui marquait les traits de la jeune femme.
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Je me pinçai la base du nez brusquement épuisée. J'avais capté le reproche dans la voix et le comportement de Daemon. Cela ne servait à rien de lui dire quelque chose. Là, il ne voulait qu'une chose que j'agisse. Et de toute manière, si les deux restaient une minute de plus ensemble, j'allais en prendre un pour taper sur l'autre. Oui, moi, avec mon gabarit de mouche et mes vingt centimètres en moins minimum comparé aux deux autres. Mais avec assez de vitesse … je fixais Edwyn puis Daemon. Bon, d'accord, stop. J'interviens aussitôt en affrontant le regard ciel de mon presque frère.
« Oui, nous sommes resté trois jours là bas, et après nous sommes partit. Et d'ailleurs nous allons devoir te laisser, demain nous partons à l'aube … Alors … »
J'avais donné un coup de pied discret à Edwyn pour qu'il ne pose aucune question, je lui expliquerais plus tard. Je fouillais dans ma bourse pour poser la sommes requise pour deux repas et je pris ma cape avant de m'en envelopper avec soin. Je fis un sourire à Daemon, c'était vrai, on partirait à l'aube. Je lui avais causé beaucoup trop de problèmes déjà. Je passais derrière Edwyn et posais rapidement une main sur l'épaule de Daemon tout en déposant un baiser léger sur sa joue. Rien à foutre s'il n'était pas d'accord ou une connerie du genre.
« Oublie pas tes cadeaux, je te donnerais des nouvelles une fois tranquilles. T'inquiète pas pour moi et occupe toi plutôt de tes fesses. Au revoir Daemon. »
Je lui souris avant de prendre la main d'Edwyn et le tirer hors de l'auberge rapidement. Assez vite pour que Daemon ne me prenne pas par le poignet ou ne m'appelle ou je ne sais quoi. Bien qu'il n'allait sûrement pas le faire. Cela me faisait mal au cœur de le quitter mais c’était assez. Et ce n'était pas la faute à Edwyn … à qui j'écrasais sans doute la main. Une fois dans les rues, je confirmais que nous partions le lendemain et que je lui expliquerais la raison plus tard.J'étais quand même heureuse de revenir à notre auberge aussi proche des portes en tenant fort la main d'Edwyn. Je pris de la nourriture pour nous deux.
Je me rendis compte que mon ami ne devait plus avoir de sang dans les doigts et je relâchais sa main soudain toute rouge. Entre ça et le bisous de tout à l'heure. Je toussais un peu en détournant la tête pour cacher mon visage tout rouge. Je pris les quelques miches de pains, les fruits, et les lamelles de viandes avant d'en donner une partie à Edwyn, Galitaca ne pourrait pas tout porter. Je me frottais les yeux avant de bailler. Je me haussais sur la pointe des pieds pour laisser un tout petit bisous sur la joue d'Edwyn.
« Merci pour tout à l'heure Ed' . On se voit demain matin. »
Je montais rapidement dans ma chambre, pour ôter mes vêtements soyeux et passer une chemise pour finir de ranger mer affaires. Je me laissais tomber sur mon lit. Demain direction le Conflant … je fermais les yeux en priant pour Daemon.
« Oui, nous sommes resté trois jours là bas, et après nous sommes partit. Et d'ailleurs nous allons devoir te laisser, demain nous partons à l'aube … Alors … »
J'avais donné un coup de pied discret à Edwyn pour qu'il ne pose aucune question, je lui expliquerais plus tard. Je fouillais dans ma bourse pour poser la sommes requise pour deux repas et je pris ma cape avant de m'en envelopper avec soin. Je fis un sourire à Daemon, c'était vrai, on partirait à l'aube. Je lui avais causé beaucoup trop de problèmes déjà. Je passais derrière Edwyn et posais rapidement une main sur l'épaule de Daemon tout en déposant un baiser léger sur sa joue. Rien à foutre s'il n'était pas d'accord ou une connerie du genre.
« Oublie pas tes cadeaux, je te donnerais des nouvelles une fois tranquilles. T'inquiète pas pour moi et occupe toi plutôt de tes fesses. Au revoir Daemon. »
Je lui souris avant de prendre la main d'Edwyn et le tirer hors de l'auberge rapidement. Assez vite pour que Daemon ne me prenne pas par le poignet ou ne m'appelle ou je ne sais quoi. Bien qu'il n'allait sûrement pas le faire. Cela me faisait mal au cœur de le quitter mais c’était assez. Et ce n'était pas la faute à Edwyn … à qui j'écrasais sans doute la main. Une fois dans les rues, je confirmais que nous partions le lendemain et que je lui expliquerais la raison plus tard.J'étais quand même heureuse de revenir à notre auberge aussi proche des portes en tenant fort la main d'Edwyn. Je pris de la nourriture pour nous deux.
Je me rendis compte que mon ami ne devait plus avoir de sang dans les doigts et je relâchais sa main soudain toute rouge. Entre ça et le bisous de tout à l'heure. Je toussais un peu en détournant la tête pour cacher mon visage tout rouge. Je pris les quelques miches de pains, les fruits, et les lamelles de viandes avant d'en donner une partie à Edwyn, Galitaca ne pourrait pas tout porter. Je me frottais les yeux avant de bailler. Je me haussais sur la pointe des pieds pour laisser un tout petit bisous sur la joue d'Edwyn.
« Merci pour tout à l'heure Ed' . On se voit demain matin. »
Je montais rapidement dans ma chambre, pour ôter mes vêtements soyeux et passer une chemise pour finir de ranger mer affaires. Je me laissais tomber sur mon lit. Demain direction le Conflant … je fermais les yeux en priant pour Daemon.
« I'M SUN AND ICE'S DAUGHTER »
~ When the lights go out, and the night is falling. I’ll be standing tall, with the whole world watching. When the fight goes down, and every eye is on me. I’ll be standing strong. Watch me fight like a warrior. endlesslove. MUSIC.
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Le capitaine des Manteaux Rouges exudait le mépris par tous les pores de sa peau, comme s'il cherchait à le provoquer. Edwyn restait cependant impassible, conscient que le Ser ne pourrait sans doute pas comprendre à quel point tout cela ne comptait pour lui qu'au travers du prisme de ce qui importait à Boadicée. L'opinion du Dornien à son sujet comptait aussi pour lui que sa première chemise, et la guerrière était la seule raison pour laquelle il n'avait pas encore tourné les talons dans un haussement d'épaule nonchalant. Le Bieffois n'était pas sensible aux relents de testostérone de cet échange, et il ne jouerait certainement pas à qui a l'épée la plus large. Un léger sourire en coin se fit néanmoins voir sur ses lèvres, preuve de sa totale indifférence. La seule chose qui lui posait problème était d'avoir interrompu les retrouvailles de son amie avec une personne chère -bien qu'il ne comprit pas pourquoi.
Cette dernière avait d'ailleurs pris la parole avant que lui-même ne s'en charge, lui assénant un coup de pied au passage en annonçant qu'ils partiraient demain. Edwyn fronça brièvement les sourcils mais ne dit rien, conscient qu'il avait sans doute loupé un épisode. La guerrière des sables de Dorne semblait impatiente de quitter les yeux, et nul doute que l'artiste n'avait pas la moindre envie de s'attarder auprès du méprisant garde. Il nota seulement dans un coin de sa tête de ne pas oublier de se ravitailler en retournant à l'auberge si leur départ était ainsi avancé.
Edwyn regarda sans mot dire la jeune femme payer et se vêtir de sa cape. Juste avant que cette dernière ne lui prenne la main pour l'entraîner dehors, il reporta ses yeux sur le chevalier de Tywin Lannister avant de prendre la parole.
-Ser Daemon, ce fut un honneur.
Bien sûr, rien dans la rencontre ne laissait penser que Edwyn était sincère, mais rien dans sa voix ou dans son attitude ne laissait transparaître la moindre ironie ou moquerie. Il ne se souciait après tout absolument pas de ce que pensait réellement le Sand, mais ne voulait pas être celui qui aurait détruit ses retrouvailles avec Boadicée. Il inclina la tête de manière infime dans la direction du chevalier avant de se laisser entraîner vers la rue.
Il ne broncha pas alors qu'elle lui broyait les phalanges, restant également silencieux pour ne pas gêner la jeune femme. Si elle ressentait le besoin de s'ouvrir à lui, elle savait qu'il écouterait. Elle voulait partir, alors partiraient-ils.
Boadicée ne cessa de s'acharner sur sa main qu'une fois à l'auberge, alors qu'elle préparait les bagages pour demain. Le doux Bieffois lui apporta son aide, et ils furent prêts en un rien de temps. Edwyn ne voulait pas briser le silence, conscient qu'il devait se passer pas mal de choses dans les pensées de son amie. Et s'il était toujours une oreille attentive, il était particulièrement mauvais au jeu de donner des conseils ou de consoler les gens.
Quand elle lui déposa un baiser sur sa joue, il l'entoura brièvement de ses bras pour la serrer contre lui. Il n'aimait pas se sentir aussi proche de quelqu'un, surtout une femme rencontrée si peu de temps auparavant, mais la vérité était là, et il n'était pas homme à la fuir.
-C'est normal Boa. Je suis désolé d'avoir tout gâché avec ton ami.
Il se séparèrent et Edwyn monta à son tour vers sa chambre. Il détacha sa lyre de son dos et en tira négligemment quelques arpèges, négligemment assis sur son lit et perdu dans ses pensées. Demain, ce serait le départ pour le Conflans, et son esprit s'évadait déjà vers cette contrée de rivières et de forêts, à des lieues de la dureté presque aride de l'Ouest. Il lui tardait de reprendre la route.
Cette dernière avait d'ailleurs pris la parole avant que lui-même ne s'en charge, lui assénant un coup de pied au passage en annonçant qu'ils partiraient demain. Edwyn fronça brièvement les sourcils mais ne dit rien, conscient qu'il avait sans doute loupé un épisode. La guerrière des sables de Dorne semblait impatiente de quitter les yeux, et nul doute que l'artiste n'avait pas la moindre envie de s'attarder auprès du méprisant garde. Il nota seulement dans un coin de sa tête de ne pas oublier de se ravitailler en retournant à l'auberge si leur départ était ainsi avancé.
Edwyn regarda sans mot dire la jeune femme payer et se vêtir de sa cape. Juste avant que cette dernière ne lui prenne la main pour l'entraîner dehors, il reporta ses yeux sur le chevalier de Tywin Lannister avant de prendre la parole.
-Ser Daemon, ce fut un honneur.
Bien sûr, rien dans la rencontre ne laissait penser que Edwyn était sincère, mais rien dans sa voix ou dans son attitude ne laissait transparaître la moindre ironie ou moquerie. Il ne se souciait après tout absolument pas de ce que pensait réellement le Sand, mais ne voulait pas être celui qui aurait détruit ses retrouvailles avec Boadicée. Il inclina la tête de manière infime dans la direction du chevalier avant de se laisser entraîner vers la rue.
Il ne broncha pas alors qu'elle lui broyait les phalanges, restant également silencieux pour ne pas gêner la jeune femme. Si elle ressentait le besoin de s'ouvrir à lui, elle savait qu'il écouterait. Elle voulait partir, alors partiraient-ils.
Boadicée ne cessa de s'acharner sur sa main qu'une fois à l'auberge, alors qu'elle préparait les bagages pour demain. Le doux Bieffois lui apporta son aide, et ils furent prêts en un rien de temps. Edwyn ne voulait pas briser le silence, conscient qu'il devait se passer pas mal de choses dans les pensées de son amie. Et s'il était toujours une oreille attentive, il était particulièrement mauvais au jeu de donner des conseils ou de consoler les gens.
Quand elle lui déposa un baiser sur sa joue, il l'entoura brièvement de ses bras pour la serrer contre lui. Il n'aimait pas se sentir aussi proche de quelqu'un, surtout une femme rencontrée si peu de temps auparavant, mais la vérité était là, et il n'était pas homme à la fuir.
-C'est normal Boa. Je suis désolé d'avoir tout gâché avec ton ami.
Il se séparèrent et Edwyn monta à son tour vers sa chambre. Il détacha sa lyre de son dos et en tira négligemment quelques arpèges, négligemment assis sur son lit et perdu dans ses pensées. Demain, ce serait le départ pour le Conflans, et son esprit s'évadait déjà vers cette contrée de rivières et de forêts, à des lieues de la dureté presque aride de l'Ouest. Il lui tardait de reprendre la route.
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