Music calms the bruised hearts [pv Abi]

# Jeu 27 Juil - 22:48

Leonette

ft. Abigaële

Chapitre 1

Les servantes m'aident à me préparer pour la journée qui ne fait que commencer. En effet, grâce à leurs soins, je suis vêtue d'une robe verte avec des dorures. De même, elles me coiffent. Cette coiffure n'est pas compliqué ni trop sophistiqué. Je souris. Un sourire malgré les derniers événements survenus dans notre vie. Oui, une terrible tragédie a eu lieu : Mace, mon beau-père est mort.
Le Bief a perdu son Suzerain et les Tyrell perdent un fils, un frère, un cousin, un époux ou encore un père. Mais malgré sa mort, la vie continue. Je ne suis pas sans cœur, je suis chagrinée de sa mort mais je ne peux pas m'enfermer dans la tristesse. Forte ? Peut-être. Je laisse de côté ces sentiments vis à vis de la mort de mon beau-père et je pense au futur mariage de Loras et Cersei. Une rose avec une lionne. Je ne m'intéresse pas aux alliances mais seulement au bonheur de mon beau-frère … Je prie que la lionne de Castral Roc soit une bonne épouse …
Je continue de marcher dans les couloirs de Hautjardin suivie par mes dames d'atours, je croise quelques personnes, nous parlons de temps en temps. Mais, nous ne restons pas une éternité. Ensuite, nous allons dans les jardins, nous asseyons sur un des bancs. Nous conversons sur divers sujets. Puis, une des dames rit à une plaisanterie d'une autre, je ne dis rien mais je n'en pense pas moins.
Je soupire puis je vois un visage familier, il s'agit d'Abigaëlle de la maison Rowan. De plus, elle est une des dames d'atour de ma belle-soeur. Je me lève en la voyant et un grand sourire naît sur mes lèvres.

Leonette – Ma chère amie ! Je suis heureuse de vous voir ! M'exclamais-je avec douceur. Je lui souris de nouveau. Comment allez-vous ? Je m'excuse de point vous avoir parlé depuis notre retour de la capitale. Je me tais un instant. Voulez-vous joindre à nous ?

Je la regarde. Puis, une idée me vient. En effet, j'avais promis à la jeune jouvencelle de lui apprendre à jouer de la harpe. Un instrument que je maîtrise et que j'avais promis à ma jeune amie de lui enseigner mon art. Je lui souris puis avant qu'elle me réponds à mes questions, je décide de lui demander.

Leonette – Si vous voulez, je peux demander d'aller chercher ma harpe et je vous apprendrais à jouer de ceci. Qu'en pensez-vous ? Je la regarde avec gentillesse. Sauf si vous êtes occupée, nous pourrons remettre notre cours à une autre fois.

Je regarde rapidement mes dames d'atours. Il est vrai que bien souvent, je préfère être seule sans elles. Et puis, cela fait si longtemps qu'Abi et moi-même, nous n'avons pas discuté ensemble, il est tout naturel que je passe du temps seule avec elle, non ? Je lui souris. Est-ce qu'elle va accepter ou au contraire refuser ? Je ne sais pas encore. J'attends que la jeune demoiselle me réponde.
Puis, je me demande, et si elle m'en voulait de ne pas lui avoir parlé depuis le retour ? Oh, j'espère que ce n'est pas le cas ! Je ne pense pas qu'elle m'en voudrais mais j'ai peur. Je souris doucement.

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# Ven 28 Juil - 9:29

Pensive je laissais mes servantes finir de nouer la belle robe bleu que jadis mon frère m'avait offert à un de mes anniversaires. Elle était belle et le bleu m'allait bien au teint. J'eus une pensée pour ma tendre cousine Ellyn, dire qu'un jour nous nous étions costumé en garçon ! Je m'assis et laissais mes servantes finir de remonter mes cheveux en chignon. Il eut une petite dispute car l'une d'elle voulait mettre dans mes cheveux des épingles à la tête en pierre bleu. J'y mis fin en refusant, ces épingles étaient pour de grandes occasions, mais j'accrochais la petite broche représentant l'arbre de ma maison à mon corsage.

Je passais voir Margaery pour discuter un peu avec elle, la pauvre était abattue par la mort de son père. Je la laissais se reposer et ressortis. Je m'assis un instant en me massant les tempes. Ma propre incompétence pour aider ma meilleure amie m’exaspère ! Je réfléchissais pour essayer de l'aider, tout en repoussant d'autres pensées qui m'empoisonnaient l'esprit, quand une voix bien connue me fit lever la tête. Lady Leonette. Douce petite pomme devenue rose. Je souris, j'aimais bien cette jeune lady souriante et loin des intrigues politiques. C'était reposant. Pour le protocole, je fis une petite révérence à son attention ainsi qu'à ses dames de compagnies. Et comme d'habitude, elle parlait vite sans laisser le temps de parler. Mais j'avais appris à ne pas m'en faire à ce sujet, cela laissait plus de temps pour répondre aux questions. Et même cela ne me gênait pas.

« Je suis heureuse aussi de vous voir Leonette ! Je vous en pris ne vous excusez pas, je n'étais guère disponible, j'étais avec lady Margaery. Je vais bien je vous remercie, et vous ? Ce serait un plaisir d'apprendre à jouer de la harpe ! Au vu du temps il n'est guère possible de sortir se promener dans les jardins ! Je n'avais rien prévu c'est avec plaisir que j'accepte votre invitation, si cela ne gêne pas vos dames de compagnies. »

Depuis cette nuit, il pleuvait à verse sur Hautjardin. La pluie était nécessaire pour les jardins et j'aimais bien ça. J'avais passé une partie de la nuit, assise sur le rebord de ma fenêtre ouverte à écouter et à sentir la pluie. Je ne voulais pas m'imposer si les dames de compagnies de Lady Leonette ne voulaient pas la laisser. Et c'était vrai, à part réfléchir je n'avais rien à faire. Et j'allais devenir dingue à force de réfléchir. J'étais tendue en ce moment à cause de tant de choses que je n'arrivais pas à démêler dans ma tête. Cela m'empêchait même de dormir parfois.

# Ven 28 Juil - 20:33

Leonette

ft. Abigaële

Chapitre 2

Assise avec mes dames de compagnie durant quelques minutes, j’aperçois par la suite ma chère amie. C'est avec joie que je la salue. Je parle rapidement, il est vrai. Il faudrait que j'arrête de noyer le poisson quand je discute avec des personnes.

Abigaëlle - Je suis heureuse aussi de vous voir Leonette ! Je vous en pris ne vous excusez pas, je n'étais guère disponible, j'étais avec lady Margaery. Je vais bien je vous remercie, et vous ? Ce serait un plaisir d'apprendre à jouer de la harpe ! Au vu du temps il n'est guère possible de sortir se promener dans les jardins ! Je n'avais rien prévu c'est avec plaisir que j'accepte votre invitation, si cela ne gêne pas vos dames de compagnies.

Je l'écoute sans rien dire. Je suis heureuse qu'elle accepte d'apprendre à jouer de la harpe. Je regarde de nouveau mes dames de compagnies. Je respire doucement puis je reporte mon attention sur celle d'Abigaëlle.

Leonette – Je pense aller visiter ma chère sœur dans la journée, nous pourrions y aller ensemble après notre cours ? Je souris. Je suis heureuse que votre santé se porte bien, pour moi-même, je vais bien également, je vous remercie. Je suis ravie que vous acceptez mon invitation. Je la regarde. Et, en effet, vous avez le temps n'est point clément pour se promener … Mais le son est si agréable, qu'en pensez-vous ? Demande-je avec un sourire ravie. En effet, le bruit des gouttes de pluie est ravissant. Je ne pense pas que cela les gênes.

Je reporte mon attention sur mes dames d'atour, Lady Mina, celle ayant les cheveux roux s'incline devant nous.

Mina – Cela nous dérange guère, nous allons faire une partie de cyvose.

Les deux autres s'inclinent, après leur départ, je me retrouve seule avec Abigaëlle. Dans mes appartements, je dispose d'un salon avec deux harpes. C'est là-bas que nous irons pour jouer de la musique. J'observe mon amie.

Leonette – Allons dans mes appartements, il sera plus aisé de jouer notre symphonie.

Nous quittons l'endroit où nous étions puis nous allons dans nos appartements, nous arrivons dans le salon. Je l'invite à s’asseoir puis je fais de même.

Leonette – Avant de jouer, voulez-vous boire ou manger quelque chose, ma chère amie ? Lui demande-je.

Un serviteur ayant la livrée des Tyrell se tient près de nous. Il attend mes ordres. Un autre serviteur amène délicatement une des harpes puis la suivante. Je souris. La musique est un art que j'apprécie. Non, il est sacré. On dit que la mélodie est l'écho de notre âme. Est-ce vrai ? Je me demande ce que nous allons jouer avec Abigaëlle. Mais avant cela, je dois lui apprendre les bases. Oui, une joueuse de harpe qui se respecte doit au moins connaître les bases pour jouer d'un instrument aussi parfait que la harpe. Il arrive qu'apprendre la harpe prend du temps mais cela n'est rien. Il faut savoir qu'en musique, il faut que nous laissons portés par l'inspiration. Nous devons faire qu'un avec la musique ou plutôt nous devons être en osmose totale avec ce que nous jouons.

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# Ven 28 Juil - 22:35

Music calms the bruised hearts

Feat Leonette

Lady Leonette était vraiment une délicieuse jeune femme. Je savais que son époux avait peur que je la « corrompe » de je ne sais quelle manière. Je me refusais de tout lui confier, elle était trop pure. Quelque part elle me faisait penser à ma tendre cousine. En étant moins aventureuse. Toutes ne pouvaient être comme Ellyn, même moi j'enviais ma blonde cousine … mais je n'étais pas elle. Ni comme Desmera. Si je devais donner le nom de deux femmes autres que ma mère et Margaery qui m'avaient marqué, Desmera et Ellyn viendraient aussitôt sur mes lèvres. Elles étaient les seules que j’autorisais à me nommer Abi'. Et avec Margaery également, même si elle préférait me nommer pâquerette. Lady Leonette me tira un petit sourire et je hochais la tête. Oui, retourner voir Margaery après notre leçon. C'était une bonne idée. Peut-être qu'à deux …

La mention de la pluie me fit de nouveau hocher la tête sans pour autant que je parle. J'aimais la pluie, à petite doses, mais j'aimais bien quand même. J'avais lu dans un poème que la pluie était les larmes enfouies de ceux qui refusaient de les laisser couler. Il devait il avoir beaucoup de gens dans ce cas là … Ou alors ce poète comptait également les larmes de ceux qui n'avaient jamais put les pleurer …C'était plus logique oui. Je suivis du regard les dames de compagnies de la petite pomme devenue rose partirent avant de revenir vers elle et la suivre d'un pas souple vers ses appartements.

▬ J'aime beaucoup la pluie, j'ai passé une petite partie de la nuit à l'écouter tomber sur les jardins. C'est très apaisant. Je suis sûre que lady Margaery sera heureuse de vous voir.

J'observais avec attention autour de moi, une fois dans ses appartements. Je remarquais les serviteurs et hochais la tête en leur souriant. Boire et manger maintenant ? Non, je crois que je pourrais attendre. J'avais assez déjeuner et boire … C'était assez pour l'instant. Je jetais un œil aux fenêtre où la pluie coulait lentement. Je secouais la tête et je manquais de ne pas répondre à la question de Lady Leonette

▬ Non, je vous en pris je n'ai ni faim ni soif Lady Leonette je vous remercie. Mais par les Sept ! Vous arrivez à vous y retrouver parmi toutes ces cordes ?

J'avais dis cela à moité sur le ton de la plaisanterie, je fixais les harpes songeuse. Allais-je un jour réussir à en jouer correctement un minimum ? Si chantais ne me demandais presque aucun effort … jouer de cet imposant instrument me semblait en revanche parfaitement complexe et d'ici dix ans peut-être que je réussirais à sortir une mélodie passable … Non ! Je ne devais pas me décourager avant d'avoir tenter. Mais quand même … comment s'y retrouver parmi ces cordes ? Et comment bien tenir cet immense instruments ? J'étais fascinée de voir que Lady Leonette était une musicienne aussi douée. Après tout je l'avais plusieurs fois entendue jouer. Mais l'inverse j'en doutais. Je ne chantais que très peu, et bien souvent uniquement pour Margaery. Ou seul fenêtre et porte closes le soir.

# Jeu 10 Aoû - 22:48

Leonette

ft. Abigaële

Chapitre 3

Je discute avec Abigaëlle, je lui déclare que nous pourrons voir Margaerys après que nous avons joué quelques notes de musique. Ou plutôt que je lui apprenne à se servir de la harpe .
Ensuite, je mentionne le bruit des gouttelettes de pluie.

Abigaëlle - J'aime beaucoup la pluie, j'ai passé une petite partie de la nuit à l'écouter tomber sur les jardins. C'est très apaisant. Je suis sûre que lady Margaery sera heureuse de vous voir.

Leonette – Je suis d'accord avec vous, ma chère amie. Je lui souris. Oui. Nous ferons tout pour rendre à notre rose son plus joli sourire. Dis-je optimiste.

Nous marchons en direction de mes appartements. Après être arrivé là-bas, je lui demande si elle souhaite manger ou boire quelques mets. Il est vrai qu'à cette heure de la journée, nous ne pouvons pas savourer les ailes d'un poulet ou d'une soupe. Non, il faut quelque chose du sucré et de plus doux. Je pose mon regard sur mon amie. On entend toujours le son de de la harpe.La jeune jouvencelle hoche la tête négativement.

Abigaëlle - Non, je vous en pris je n'ai ni faim ni soif Lady Leonette je vous remercie. Mais par les Sept ! Vous arrivez à vous y retrouver parmi toutes ces cordes ?

Leonette – Si vous avez besoin de quoique ce soit, dites le moi. Je lui souris. Oui, cela nécessite du temps et de la patience mais vous aussi, vous arrivez.

Je la regarde. Oui, elle va arriver. J'en suis persuadée. Il faut qu'elle croit en elle. Je me demande si la jeune demoiselle joue d'un autre instrument ou si elle possède un don pour le chant. Je l'ignore. Je connais quelques artistes dont Edwyn. Mon cher ami joue de l'instrument de la lyre, un instrument où les cordes sont parallèles et non perpendiculaires comme celles de la harpe. De plus, il faut rajouter que la hampe de mon instrument est perpendiculaire au sol partant du socle. Je regarde mon amie.
Je me souviens que ma sœur aînée m'avait demandé un jour de bander les yeux avec un ruban et de jouer de la harpe. Et bien, ce défi était plus compliqué. Maintenant serais-je capable de bander mes yeux avec un ruban ? Peut-être. Je souris à la jeune demoiselle.

Leonette – Voulez-vous faire une pause Abigaëlle ? Lui demande-je.

Je lui souris. Nous pouvons faire une pause puis nous pourrons continuer après ou nous pouvons converser ou même les deux. Mais sur quoi nous pouvons discuter ? Politique, non. Je ne parle pas de politique. Et, c'est un sujet qui fâche.

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# Ven 11 Aoû - 13:02

Music calms the bruised hearts

Feat Leonette

J'imagine que pour s'y retrouver dans toutes ces cordes il faut une sacrée pratique ! Je me frottai la joue quelques secondes avant d'essayer de prendre en main l'instrument. Le chant est quelque part tellement plus simple ! Il n'y a besoin que de sa voix ! Un peu de pratique rendait un bon effet avec la voix. Il était possible de ne pas avoir chanter au début, mais … pour ma part cela ne m'était jamais arrivé, mais … ce n'était pas le sujet du jour. Je m'assis près de la harpe et la pris dans mes bras avant de commencer à faire courir mes doigts dessus. J'avais envie de faire sonner les notes comme les gouttes de pluies la nuit. C'était plus difficile qu'il n'y paraissait mais c'était amusant. Mais j'avais l'impression que je mettais des heures entre chaque note, le temps de trouver la bonne corde. Mais c'était agréable vraiment. Je passais un bon moment.

Leonette semblait un peu pensive, jouais-je si mal ? Après tout je m'entraînais depuis un moment et bien souvent mes doigts s'égaraient sur des cordes dissonantes par rapport au reste de ma « mélodie ». Et dire que cette délicate petite pomme devenue rose avait mémorisé des dizaines de morceaux et était capable de les jouer sans une fausse notes. J'étais à des années de pouvoir penser à faire cela ! Si déjà je pouvais apprendre à faire une petite mélodie d'une douzaine de notes sur cet grand instrument … J'avais même du mal à atteindre les cordes les plus aiguës, je le faisais mais uniquement du bout des doigts, et presque du bout des ongles. Il ne restait plus qu'à prier pour que mes bras s'allongent encore un peu pour que je joue sans difficulté.

La voix de Leonette me tira de mes pensées et je la regardais un peu surprise. Oh ? Une pause ? Pourquoi pas ! Je reposais avec précaution la harpe sur le sol. Je n'avais pas envie qu'elle tombe et se casse, blesse Leonette, ou casse quelque chose. Je n'étais pas maladroite, mais je ne maîtrisais que trop peu cet instrument pour ne pas faire attention. Et bien pourquoi pas une pause ! Nous pourrions discuter un petit peu ! De tout sauf de politique. Je savais que Lady Leonette détestait ça. Et je ne parlerais pas de ça avec elle, elle était bien trop pure. Cela ne lui servirait à rien que je lui parle de ça. Mais en même temps … Tout ce que nous faisions était politique. Mais soit !

▬ Et bien faisons une pause ! Discutons un peu ! Il y a tant de chose qui se passe en ce moment. Que cela soit par rapport au mariage de Ser Loras, à l'arrivée des invités. Votre famille vient-elle pour ces réjouissance ? Ou envoi-elle un émissaire ?

Je savais que toute ma famille venait, Andrew, Père, Mère et Thaddeus qui avait eut l'autorisation du chevalier qui s'occupait de son écuyage, de venir pour célébrer cette union. C'était aussi l'occasion pour mon père de venir assurer sa loyauté à Lord Willos. Le visage de la sage rose se dessina immédiatement dans mon esprit et je le conservais avant de me secouer. J'étais avec Lady Leonette et non pas Lord Willos ! Je devenais comme ces jouvencelles de chansons qui se pâmaient pour tout et n'importe qui.

# Mer 16 Aoû - 16:38

Leonette

ft. Abigaële

Chapitre 4

Nous commençons à jouer de cet art qui m'est cher à mon cœur. La jeune demoiselle de Rowan n'est qu'une novice encore mais avec avec quelques leçons par-ci, par là, elle sera douée. Je me fait le serment de lui apprendre tout ce que je sais. Ainsi, l'élève et le maître pourront jouer diverses mélodies et régaler l’ouïe de nos amis. Qui sait … J'aurais aimé faire partie d'un groupe de ménestrel autrefois mais je suis une lady et une lady ne fait pas ceci.
Diverses pensées circulent dans mon esprit comme des souvenirs liés à ma sœur concernant son défi ou encore sur mon instrument adoré. Par la suite, je demande à mon amie si elle souhaite faire une pause.

Abigaëlle - Et bien faisons une pause ! Discutons un peu ! Il y a tant de chose qui se passe en ce moment. Que cela soit par rapport au mariage de Ser Loras, à l'arrivée des invités. Votre famille vient-elle pour ces réjouissance ? Ou envoi-elle un émissaire ?

Ainsi, elle accepte ma requête. Je l'écoute avant de faire quelque chose. Je pense au mariage futur de Loras et de Cersei. Il s'agira d'un grand mariage mais le plus grand sera celui de Margaerys, la princesse des roses. Elle se mariera prochainement avec le Prince Aegon. Je regarde Abigaëlle puis je pense à ma famille. Je sais que mon père Bryan viendra avec ma mère et que ma sœur sera présente avec la famille d'Edwyn. En pensant à ce dernier, la nostalgie s'empare de moi. Je n'ai pas eu de nouvelles de lui depuis que je suis mariée. Devrais-je faire le premier pas et le contacter ? Je ne pense pas que Garlan apprécie ce geste. Je souris à Abigaëlle et je remarque qu'elle rougit pour quelque chose. À quoi pense-t-elle ? Je n'ose pas lui demander.

Leonette – Je suis d'accord avec vous, mon amie. Et bien, j'ai reçu une missive de mon père, il m'informe qu'il sera présent avec ma mère. Ma sœur Celyna sera présente avec son époux Alaric. En revanche, je ne sais pas encore si la famille maternelle paternelle de ma mère sera présente. Je souris. Je me tais quelques instants et je regarde mon amie. Et, vous très chère ? Il me semble que je n'ai jamais vu votre frère. Je la regarde.

Je repense à ma famille, la dernière fois que je les ai vu était à mes épousailles. Et ceci remonte à quelques lunes maintenant. Ils me manquent, je l'avoue. J'espère pouvoir converser avec eux. J'entends mon ventre gargouiller. J'ai faim. Je regarde Abigaëlle.

Leonette – Je m'excuse, j'ai un peu faim. Voulez-vous manger quelque chose également ? S'il reste du blanc-manger, nous pouvons en manger ? À moins que vous préférez savourer des tartelettes ?
Je lui souris.

Je vois un serviteur se rapprocher de nous. Il attend mes ordres, je lui fais signe d'attendre un petit peu. Après avoir eu la réponse de la jeune femme, je fais part au serviteur de prendre quelques mets et des boissons. Je lui remercie et je me retrouve seule avec Abigaëlle. Je lui offre un sourire.

Leonette – Je sais c'est trop tôt, mais avez-vous déjà une idée de la robe que vous allez mettre ou de votre coiffure ? Demande-je avec un sourire et une voix douce.

J'apprécie Abigaëlle, elle est une amie qui m'est chère. Elle est la petite sœur que je n'ai jamais eu. Je suis la dernière de ma fratrie et la seconde sœur. Je repense à ma famille et à la famille que je dois fonder. En ayant cette dernière pensée, mon visage change. Il est triste et mélancolique. Si seulement, je pouvais être enceinte mais je ne le suis pas. Pas encore. Le serais-je un jour ? J'ai si peur de ne pas donner de fils ou de filles à Garlan. Je respire doucement et je baisse ma tête. Je dois contenir mes émotions et pourtant je suis lasse de ceci. Je relève la tête et j'observe mon amie.

Leonette – Excusez moi Abigaëlle lui demande-je d'une triste.

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(2)

# Mer 16 Aoû - 17:43

Ainsi toute une partie de la famille de Leonette venait, c'était une bonne chose. C'était toujours très agréable de revoir sa famille, Jamais je n'avais réellement été coupé de la mienne, Andrew venant régulièrement à Hautjardin et correspondant assidûment avec moi. Bine qu'il n'était pas le seul. Thaddeus mon père et ma mère m'envoyait régulièrement des lettres. Mais celui dont j'étais le plus proche était Andrew.Cela avait toujours été de la sorte. Un regard ou une simple pression des doigts suffisait à nous comprendre. Cela rendait fou Thaddeus sûrement jaloux de notre relation. Mais il n'avait d'autre choix que de supporter notre relation. Après tout, Andrew était gentil avec lui aussi. J’eus un petit sourire et hochai lentement la tête en répondant lentement.

« Ma famille vient au grand complet. Cela sera l'occasion pour vous de rencontrez Andrew mon frère aîné, et Thaddeus mon cadet. Ils se ressemblent physiquement, mais sont bien dissemblables au niveau du caractère. »

Je réfléchis un instant à la proposition de manger quelque chose. Il serait inconvenable de la laisser manger seule malgré mon faible appétit. Il suffirait simplement de quelques fruits, et pourquoi pas d'un blanc-manger. Je finis par simplement demander un thé avec des fruits en acceptant du blanc-manger s'il en restait. Nous n'allions quand même pas faire cuisiner ceci rien que pour nous deux ! Et puis … Du vin à cette heure de la journée ? Pouah ! Même coupé d'eau je n'en avais guère envie, du thé serait plus que parfait avec les fruits. Qu'importe quelle type : vert, blanc ou noir. Même si un thé vert serait plus agréable à cause de leur arômes légèrement fruité. Ou bien une infusion aux fruits. Ou mieux ! Aux fleurs ! Voilà qui serait des plus agréable. Je devais l'avouer les infusions aux fruits rouges et aux fleurs séchées étaient l'un de mes péchés mignon. Bien que le matin, j'aimais un thé noir, sans la moindre once de sucre ou de lait pour adoucir le breuvage. Cela réveillait les sens de la manière la plus parfaite.

Je clignais lentement des yeux en écoutant la jolie pomme qui avait hâte de ce mariage. Je devais avouer n'en avoir pas réellement d'idée. Du moins pour la coiffure. Je laissais ça à mes petites servantes. La robe, j'avais déjà une idée, je prendrais l'argentée aux broderies d'arbres dorés. L'une de mes plus somptueuse pour faire honneur à ma famille. Avec dans les cheveux du bleu. Andrew serait déçu si je ne portais pas un peu de bleu. Je vis soudain Leonette se faner sous le poids d'une tristesse inconnue. Je me levai aussitôt et alors qu'elle présentait ses excuses pour rien je la pris dans mes bras et lui caressai les cheveux.

« Je vous en pris, ne vous excusez pas. Pleurez si le souhaitez, cela vous soulagera, personne n'en saura rien. »

J'avais déjà eu à consoler des gens plus âgé que moi. Mon esprit voleta vers Ellyn qui avait perdue sa mère jeune et qui était venue vivre chez moi quelques temps. Alors j'avais fais tout mon possible pour la calmer. Si je pouvais soulager un peu Leonette de sa tristesse, et si elle voulait m'en parler je serais là. Mais si elle voulait pleurer , je pouvais être son épaule pour qu'elle s'appuie dessus. Je notais que j'étais légèrement plus grande qu'elle. Mais je la serrais toujours contre prête à l'écouter.

# Ven 18 Aoû - 18:10

Leonette

ft. Abigaële

Chapitre 5

Nous parlons du mariage de Loras et Cersei. Ma chère amie Abigaëlle m'interroge sur les membres de ma famille. En effet, lors de cet événement festif, mon père sera présent ainsi quelques personnalités de notre lignage. Je réponds à Abigaëlle puis je lui retourne la question.

Abigaëlle - Ma famille vient au grand complet. Cela sera l'occasion pour vous de rencontrez Andrew mon frère aîné, et Thaddeus mon cadet. Ils se ressemblent physiquement, mais sont bien dissemblables au niveau du caractère.

Leonette – Je serais heureuse de les rencontrer. Je lui accorde un sourire. Je vous présenterais les membres de ma famille.

Puis, quelques temps après je lui propose de manger un blanc-manger. La jeune jouvencelle de la maison de Rowan demande alors qu'on lui serve du thé. Après la commande faite au serviteur, ce dernier sort. Nous sommes seules. Je lui demande des questions au sujet de sa robe et de sa coiffure. Pourquoi ces deux thématiques si futiles ? Et, pourquoi pas ? Pour lancer une nouvelle conversation.
Et puis, la tristesse s'empare de moi. Celle-ci naît de la peur de ne point donner des enfants à Garlan. En effet, nous sommes unis depuis plusieurs lunes et aucun enfant est né. Suis-je responsable de ceci ?
Je me met à pleurer et rien ne peut épancher mes larmes. Je vois Abigaëlle se rapprocher de moi pendant que je lui présente mes excuses pour ce comportement. Elle me prends dans ses bras, je continue de pleurer. Si seulement, la Mère peut écouter mes prières. Ai-je pêché quelque part ? Je ne sais pas … Je ne sais plus.
La douce demoiselle me caresse les cheveux. Je la regarde avec mes yeux rougis par les larmes. Et si un serviteur arrive et qu'il me voit ainsi ?

Abigaëlle - Je vous en pris, ne vous excusez pas. Pleurez si le souhaitez, cela vous soulagera, personne n'en saura rien.

Leonette – Merci Abigaëlle, vous êtes une amie pour moi. Lui dis-je avec un faible sourire entre des sanglots. Je … J'ai peur … De ne pas donner d'enfants à Garlan. Dis-je d'une voix éteinte, faible.

Certaines femmes tombent enceinte rapidement après leur épousailles, mais, moi ce n'est pas le cas. Je regarde Abigaëlle sans sachant quoi dire par la suite. Je me sens faible, mais aurais-je pu garder laisser un masque sur mon visage ? Non. Parfois, on ne peut plus continuer à mentir. Il faut dire la vérité. Toujours la vérité. J'observe Abigaëlle, elle est la seule à me voir ainsi.

Leonette – Pourquoi la Mère est insensible à mes prières ? Interroge-je Abigaëlle. Qu'ai-je fait de mal ? Vous pensez que je serais mère ? Demande-je désemparée, triste.

Une question sans doute sans réponse. Comment comprendre la volonté divine ? Je respire doucement. Je ferme les yeux et j'essaye de me calmer. Je repose mon regard sur Abigaëlle, j'entends les pas. Qui peut venir à cette heure-ci ? Je cherche dans mon sac posé sur le fauteil, un mouchoir. Je le sors. Ce dernier est blanc avec deux dessins, une pomme avec une rose. Je m'essuie mes yeux rouges puis je regarde Abigaëlle. Par la suite, nous voyons deux domestiques arriver avec un plateau avec un blanc-manger, des petits biscuits puis du thé avec des verres.
Ensuite ces deux derniers disparaissent et nous laissent avec Abigaëlle. Je ne sais quoi dire d'autre. Je la regarde en attente de ses réponses.

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(2)

# Ven 18 Aoû - 22:12

Je continuais à serrer Leonette contre moi qui pleurait. Je lui murmurais des paroles d'apaisement ma main caressant ses beau cheveux blonds en continuant à la bercer. Pourquoi … Elle m'expliqua en levant des yeux rouges vers moi. Pauvre Lady Leonette … Elle avait peur de ne pas donner d'enfants à Garlan. Je maudis silencieusement les idées d'infertilité qu'elle pouvait avoir et la lâché quand elle alla chercher un mouchoir quand les serviteurs revinrent. L'un d'eux leva un regard interrogateur sur Leonette et faillit ouvrir la bouche, mais d'un regard glacial je le fis taire et il sortit à toute vitesse accompagné de l'autre. Je remplis une tasse de thé à lady Leonette en flairant les senteurs qui s'élevaient en tourbillons de fumée. Un thé fort. Moyen avec des fruits, mais parfait pour Leonette. Je la fis s'asseoir et lui glissais une tasse entre les mains, je déposai devant elle une part de Blanc-manger.

Je réfléchis à sa question, les yeux perdu dans les tourbillons de vapeurs qui s'élevaient au-dessus de ma tasse de thé. Beaucoup de femmes tombaient effectivement enceinte rapidement après leur mariage, alors pourquoi pas Lady Leonette. Elle ressemblait à une enfant … Cette pensée me frappa et je claquai dans mes mains sûre d'avoir trouver la raison pour laquelle Mère refusait de lui offrir un enfant ! Je souris à Lady Leonette

« Oh Lady Leonette ! Bien évidement que vous aurez des enfants ! Mais je pense que la Mère attend que vous soyez mentalement prête à avoir des enfants ! Votre corps est prêt mais vous devez sûrement craindre quelque chose dans le fait de donner la vie, et la mère veut que vous soyez le plus calme possible pour vous offrir un enfant ! »

Du moins c’était la seule chose que je voyais pour que la mère lui refuse un enfant. Lady Leonette était l'une des personnes les plus douce et agréable que je connaissais. Sa mère avait eut de nombreux enfants, et il me semblait que c'était le cas de sa sœur, elle n'avait aucune raison de ne pas avoir d'enfants. Alors elle devait avoir un blocage qui laissait penser à la Mère qu'elle devait encore attendre un peu avant de lui faire le cadeau d'un enfant. Je pris une des mains de Leonette et lui caressais le dos de la main.

« Il y a t-il quelque chose qui vous inquiète Lady Leonette ? »

Je n'étais peut-être pas la mieux placer pour ce genre de discussion mais je pouvais toujours tenter de calmer la petite pomme ! Et la rassurer de mon mieux. J'avais eu quelques discussions avec ma mère plus jeune à ce sujet, avant que je ne parte à Hautjardin. Peut-être pourrais-je lui offrir les conseils de ma mère pour apaiser son esprit … Si elle voulait bien parler.

# Ven 1 Sep - 15:15

Leonette

ft. Abigaële

Chapitre 6

Les larmes traîtresses ne cessent de couler. Comment faire pour arrêter ces pleurs d'enfants ? Je ne sais point. J'écoute la jeune femme du Rowan puis je lui parle de mon problème, celui de ne point concevoir un enfant. Un fils ? Une fille ? Qu'importe ! Du moment que le fruit que je porte soit en bonne santé et non un enfant chétif. Mais avons-nous toujours ce que nous voulons ? Non. La preuve, je ne suis pas encore enceinte.
Si seulement la Mère peut écouter mes prières, je prie, je prie et je prie et pourtant .. Rien ne se produit. Pourquoi ? Je ne sais pas et cela me rend malade de ne pas savoir. J'ai demandé des conseils au vieux mestre, il m'a prodigué certains … Peut-être que grâce à lui et à la Mère, je serai bientôt enceinte. Non ?

Je regarde mon amie, elle m'est chère. De plus, la séparation avec elle sera difficile. En effet, nous voyons tous les jours, nous avons une certaine routine et maintenant que je vais partir dans les Conflans, rien ne sera identique. Combien de temps vais-je là-bas ? Je ne sais pas … Nous verrons. Je cherche un mouchoir pour essuyer mes perles. Ensuite, je vois Abigaëlle remplir des tasses. Je lui souris, mes yeux doivent être encore rouges.

La douce demoiselle me découpe une part de blanc-manger. Ai-je faim ? Je ne sais plus, j'avais faim. Mais maintenant je ne sais point. Je regarde Abigaëlle. Elle frappe dans ses mains.

Abigaëlle - Oh. Lady Léonette ! Bien évidement que vous aurez des enfants ! Mais je pense que la Mère attend que vous soyez mentalement prête à avoir des enfants ! Votre corps est prêt, mais vous devez sûrement craindre quelque chose dans le fait de donner la vie, et la mère veut que vous soyez le plus calme possible pour vous offrir un enfant.

Je l'écoute. Oui, elle a raison. Je dois arrêter d'être angoissée. Pourquoi ma Mère ne m'a rien dit à ce sujet ? C'est si compliqué la vie …

Leonette – Vous avez raison … Je vais appliquer vos recommandations, merci. Lady Abigaëlle !

Par la suite, la jeune jouvencelle me touche la main, je lui souris. Je n'ai pas encore touché au gâteau. Je lui souris.

Abigaëlle - Il y a t-il quelque chose qui vous inquiète Lady Leonette ?

Leonette - Peut-être que je me pose trop de questions par rapport à cette grossesse ? Je soupire. Est-ce mon alimentation ? Je passe ma main dans mes cheveux. Ou peut-être que la Mère ... Pense que je ne serais pas une bonne mère ? Je ne sais plus ...

Je regarde Abigaëlle puis je tente de sourire. Je ne dois pas rester ainsi. Je regarde le thé puis le blanc-manger. Si je continue à rester ainsi, le thé sera froid et je n'aime pas quand il est froid.

Leonette - Cela passera ... Changeons de sujet ... Parlons de Port-Réal ou de quelque chose de joyeux ! Lui dis-je en la regardant dans les yeux.

Je n'aime pas être le centre du monde, être la petite chose fragile qu'on doit protéger. Je souris à Abigaëlle.

Leonette - Prenons notre petit goûter et après nous pourrons rejouer la musique ?

Suis-je lunatique ? Peut-être ... Je préfère changer de sujet et d'éviter de parler de ce sujet me causant une douleur vive. C'est ainsi, on ne pourra pas me changer. Qui pourra me modeler à sa guise ?

leonette ❧ music calms the bruised hearts

(c) black.pineapple

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