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Event : Banquet de la chasse
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Alors que la dame de Blancport venait de rejoindre Robb, la salle commençait sérieusement à se remplir, nombre de lords et de ladies évoluant vers leurs places respectives. La table d'honneur non loin s'était animée avec l'arrivée de la famille royale. Robb croisa dans un premier temps le regard de Ser Barristan, juste derrière le Roi Rhaegar, qui lui adressa un amical signe de tête. Le Nordien eut en retour un grand sourire, et inclina la tête en retour. Peu de temps après, c'est le Prince Viserys qui fit son entrée, à côté de la Reine-Mère. Leurs regards se croisèrent, et le Dragon eut un rapide signe de tête dans sa direction. Plus solennel cette fois-ci, le Loup lui rendit son salut de loin.
Alors que son regard se promenait sur les invités, il aperçut des blasons familiers, tel que le faucon des Arryn, juste en face de lui. Sans doute s'agissait-il de Elbert Arryn qui échangeait des regards avec une dame de compagnie de la Princesse Rhaenys. Robb n'avait jamais eu le plaisir de le rencontrer, mais sans doute devrait-il le faire bientôt. N'étaient-pas liés par le mariage d'une quelconque façon, avec sa tante Lysa Tully devenue Dame du Val?
La dame de Blancport lui racontait sa journée de fauconnerie, et Robb eut un sourire quand il sut qu'elle s'était distinguée malgré son manque d'expérience dans le domaine. La jeune femme était décidément pleine de surprise.
-Je suis sûr que lady Aelinor sera ravie de vous donner des leçons, après tout je doute que beaucoup de personnes brillent comme vous en fauconnerie dès leur première chasse, ma lady!
La salle se tut quand le Roi Dragon prit la parole, déplorant le tragique accident survenu au sein de la famille Royce durant cette chasse. Il évoqua également la célébarations des fiancailles de sa jeune soeur, la Princesse Daenerys, et instinctivement le regard de Robb se porta dans sa direction. Elle était si jeune -plus jeune encore que lui- et sembait si timide, comme si elle avait été jetée au milieu d'une arène de bêtes sauvages, faite de dragons, de griffons, de loups, sous un soleil aveuglant. Robb ne la connaissait que bien peu, mais il ne pouvait s'empêcher de se sentir désolé pour elle d'être ainsi au centre de l'attention. Il éloigna d'ailleurs bien vite ses yeux de la princesse aux yeux d'améthyste pour ne pas accentuer la pression sur elle. Inutile de renforcer sa gêne.
Son attention fut de toute façon très vite ramenée plus prêt de lui, alors que lady Wynafryd prenait son bras comme il le lui proposait. L'attention de la jeune femme avait été juste là absorbée, tout comme la sienne, sur la famile royale, mais le Loup n'avait rien remarqué de l'échange de regard entre sa Dame et la Princesse. Robb lui sourit quand elle lui proposa de festoyer et lui demanda s'il s'agissait de sa première fois dans le Bois du Roi.
-J'ai déjà eu l'occasion de m'y rendre à plusieurs reprises. Ce n'est pas trop loin du château, j'ai donc déjà participé à des chasses qui pouvaient y avoir lieu. Nous pourrons y retourner ensemble si vous le souhaitez ma lady, y chevaucher ensemble.
Robb surveillait de très près chacune de ses paroles, pour ne pas paraître auprès de la Nordienne aussi maladroit que leur de ce fameux jour dans le Bois Sacré, et priait mentalement les Anciens Dieux, si ces derniers pouvaient l'entendre, de le prévenir de toute nouvelle erreur. Il semblait du moins parfaitement souriant et à l'aise, grignotant par-ci par-là quelques bouchées des victuailles qui passaient sur de magnifiques plateaux. Toute cette agitation de nobles lords et ladies, ces grands mouvements de tissus tous plus beaux les uns que les autres, tout cela formait une grande danse pour le moins fascinante.
-Je n'ai en revanche vu que peu de festivités de cette ampleur. Je souhaite qu'il y ai d'autres raisons de se réjouir de la sorte...Pour nous aussi d'ailleurs.
Robb conclut sa dernière phrase par un petit sourire en coin à l'attention de sa complice, se doutant qu'elle saisirait parfaitement la gentille allusion. Les préparatifs de cet événement avaient occupé toute l'attention du Roi ces derniers temps, et il n'avait donc pas encore pu accéder à leur demande d'audience, mais nul doute que cela ne saurait plus tarder. Le Nordien attendait avec impatience, mais aussi avec inquiétude ce moment. Cependant, cet événement était vouée aux célébrations, et rien ne pouvait l'empêcher d'imaginer une telle soirée en leur honneur à tous deux, un jour.
Alors que son regard se promenait sur les invités, il aperçut des blasons familiers, tel que le faucon des Arryn, juste en face de lui. Sans doute s'agissait-il de Elbert Arryn qui échangeait des regards avec une dame de compagnie de la Princesse Rhaenys. Robb n'avait jamais eu le plaisir de le rencontrer, mais sans doute devrait-il le faire bientôt. N'étaient-pas liés par le mariage d'une quelconque façon, avec sa tante Lysa Tully devenue Dame du Val?
La dame de Blancport lui racontait sa journée de fauconnerie, et Robb eut un sourire quand il sut qu'elle s'était distinguée malgré son manque d'expérience dans le domaine. La jeune femme était décidément pleine de surprise.
-Je suis sûr que lady Aelinor sera ravie de vous donner des leçons, après tout je doute que beaucoup de personnes brillent comme vous en fauconnerie dès leur première chasse, ma lady!
La salle se tut quand le Roi Dragon prit la parole, déplorant le tragique accident survenu au sein de la famille Royce durant cette chasse. Il évoqua également la célébarations des fiancailles de sa jeune soeur, la Princesse Daenerys, et instinctivement le regard de Robb se porta dans sa direction. Elle était si jeune -plus jeune encore que lui- et sembait si timide, comme si elle avait été jetée au milieu d'une arène de bêtes sauvages, faite de dragons, de griffons, de loups, sous un soleil aveuglant. Robb ne la connaissait que bien peu, mais il ne pouvait s'empêcher de se sentir désolé pour elle d'être ainsi au centre de l'attention. Il éloigna d'ailleurs bien vite ses yeux de la princesse aux yeux d'améthyste pour ne pas accentuer la pression sur elle. Inutile de renforcer sa gêne.
Son attention fut de toute façon très vite ramenée plus prêt de lui, alors que lady Wynafryd prenait son bras comme il le lui proposait. L'attention de la jeune femme avait été juste là absorbée, tout comme la sienne, sur la famile royale, mais le Loup n'avait rien remarqué de l'échange de regard entre sa Dame et la Princesse. Robb lui sourit quand elle lui proposa de festoyer et lui demanda s'il s'agissait de sa première fois dans le Bois du Roi.
-J'ai déjà eu l'occasion de m'y rendre à plusieurs reprises. Ce n'est pas trop loin du château, j'ai donc déjà participé à des chasses qui pouvaient y avoir lieu. Nous pourrons y retourner ensemble si vous le souhaitez ma lady, y chevaucher ensemble.
Robb surveillait de très près chacune de ses paroles, pour ne pas paraître auprès de la Nordienne aussi maladroit que leur de ce fameux jour dans le Bois Sacré, et priait mentalement les Anciens Dieux, si ces derniers pouvaient l'entendre, de le prévenir de toute nouvelle erreur. Il semblait du moins parfaitement souriant et à l'aise, grignotant par-ci par-là quelques bouchées des victuailles qui passaient sur de magnifiques plateaux. Toute cette agitation de nobles lords et ladies, ces grands mouvements de tissus tous plus beaux les uns que les autres, tout cela formait une grande danse pour le moins fascinante.
-Je n'ai en revanche vu que peu de festivités de cette ampleur. Je souhaite qu'il y ai d'autres raisons de se réjouir de la sorte...Pour nous aussi d'ailleurs.
Robb conclut sa dernière phrase par un petit sourire en coin à l'attention de sa complice, se doutant qu'elle saisirait parfaitement la gentille allusion. Les préparatifs de cet événement avaient occupé toute l'attention du Roi ces derniers temps, et il n'avait donc pas encore pu accéder à leur demande d'audience, mais nul doute que cela ne saurait plus tarder. Le Nordien attendait avec impatience, mais aussi avec inquiétude ce moment. Cependant, cet événement était vouée aux célébrations, et rien ne pouvait l'empêcher d'imaginer une telle soirée en leur honneur à tous deux, un jour.
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Jyana était quelque peu fatigué après la chasse, elle n’avait pas pensé que cela serait aussi éprouvant physiquement. Dès qu’ils furent donc rentrés, la jeune femme alla s’allonger pour faire un somme, demandant à une servante de la réveiller pour se préparer pour la banquet. Jyana ne souhaitait guère être en retard, elle savait que son frère ne serait pas à l’aise dans ce genre de rassemblement et même si lady Bethany serait présente le soir même, la jeune demoiselle préférait être aux côtés de son frère. Ce genre d’évènement lui était bien plus familier et elle en connaissait les règles et les subtilités qui pouvaient s’y cachaient. Bien entendu, ce n’était pas comparable au petit banquet que pouvait donner son père aux Eteules. Le principe était le même mais les enjeux étaient bien différents et bien plus important.
Quand sa servante la sortie du sommeil, Jyana pouvait entendre l’effervescence à l’extérieur. La jeune femme se rafraîchir rapidement avant de d’enfiler une tenue plus approprié pour le banquet. Une robe au couleur de sa maison sombre, jouant sur des nuances de bruns et d’orangés subtiles. Quelques bordures de perles noires avec des fils dorés venaient donner un air un peu plus noble à sa tenue assez simple. Les Selmy n’étaient pas une famille bien riche, et sa tenue ferait surement pas figure à côté des grandes dames présentes ou même encore des princesses. Mais la brune avait fait un effort afin de ne pas faire honte à son père et à son grand-oncle. Elle devait faire honneur à ce nom qui était respecté ici grâce à Barristan.
La jeune femme sortie et se glissa parmi les convives, cherchant son frère du regard. Mais au bout d’un moment, elle fut interrompue car le Roi se leva pour prendre la parole. Elle cessa donc sa quête de son aîné pour se tourner vers la table d’honneur où se trouvaient tous les dragons. Le Roi prononça quelques mots sur les fiançailles de sa sœur, la princesse Daenerys et finit par rendre hommage à Lord Yohn Royce, blessé un peu plus tôt durant la journée par un sanglier. Un triste sort pour un homme à la réputation d’être un excellent chasseur si ce n’était pas le meilleur de Westeros. Finalement, le Roi invita tout le monde à festoyer et Jyana pu reprendre sa recherche de son frère. Elle finit par le trouver et vit également lady Bethany à ses côtés. Elle les rejoignit rapidement, un léger sourire aux lèvres.
« Lady Bethany, vous êtes ravissante ce soir ! » dit-elle avec un léger mouvement de tête respectueux envers la Caron. Elle se tourna légèrement vers son frère « Pardonne moi de mon retard, je me suis assoupie après la chasse et je n’ai pas vu l’heure. »
Elle ignora royalement le volatile de son frère, Pouic allait surement encore faire des siennes et tenter de faire du charme à une demoiselle. Cet oiseau était à la fois amusant et infernal.
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Banquet Royal
Rhaella Targaryen
Pourquoi diable les hommes se sentent-ils obligés de prouver leurs virilités par des chasses quand on en voit le résultat.
La Dame de Peyredragon expirait de lassitude ; des fiançailles dans son dos, une chasse alors qu’elle en avait horreur et maintenant un blessé grave.
Finalisant tenue et coupe de cheveux avec l’aide de ses dames celle qui fêtait les fiançailles de sa fille unique prit le chemin du banquet. Le lieu ne lui était pas inconnu car elle en avait pris connaissance avant le début des festivités pour en surveiller les préparatifs.
Saluant les quelques nobles déjà présents la Mère du Roi pris place à la gauche de ce qui sera le siège de sa fille.
Un à un les nobles arrivèrent, observant certains sans un geste et souriant aux visages familiers datant de feu son mari, elle vit aussi les siens prendre progressivement place ; Ses petits-enfants suivirent de Viserys pour finir par Daenerys et Rheagar.
Rapidement son premier né prit la parole, rappelant la raison de ce banquet sans oublier de dire quelques mots sur la situation de Lord Jon Royce.
Remarquant la détresse de sa fille au prononcé de son nom et constatant la position de ses mains la Mère qu’elle était plaça sa main droite sur la gauche de sa fille et la lui serrât comme un signe d’affection.
Attendant quelques secondes elle lui sourit et plaça sa main sous la sienne puis la souleva au niveau de la table avant de s’arrêter et la laisser finir le geste, ne laissant pas paraître aux nobles qu’elle était à l’origine de cette action, avant d’ajouter ces quelques mots à voix basse Quoiqu'il arrive ne leur montre jamais qu’ils t’intimident davantage que de raison.
Terminant à peine ses paroles elle entendit son fils murmurer quelques mots désobligeants sur la bâtardise. La Reine Mère savait le dégout, légitime mais exagéré, de son fils pour les bâtards si bien qu’elle se tourna sur sa gauche et lui répondit d’un ton neutre
Ne soit pas désobligeant Viserys, à ma connaissance il n’y a ici qu’une bâtarde et il s’agit de la cousine d'Aegon et Rhaenys.
Alors qu’elle s’apprêtait à porter un verre de vin à sa bouche elle entendit de l’oreille droite Barristan demander au Roi l’autorisation de s’absenter quelques instants pour aller saluer sa famille.
N’attendant pas la réponse de son fils elle tourna la tête et lui adressa ces consignes
Ser Barristan, pourriez demander au jeune Stark d'emmener sa bête plus loin en passant je vous pris, elle n'a rien a faire ici.
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Le Dragon de l'Est
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Les dinosaures
5e Dracanniversaire
L'incarnation
Viserys était en train de siroter une coupe de vin, alors que sa mère s'adressait a lui. La cousine d'Aegon et Rhaenys... Le principe de la bâtardise était de ne pas prendre en compte d'où provenait l'individus, c'est pour cela que par tradition on leur offrais des sobriquet ridicule pour les identifier.
Il claqua légèrement sa langue aux dires de sa mère, il ne pouvait pas lui signifier son agacement de la chose, il savait que contredire la reine de front était risqué. Quel enfant se risquera à contredire sa mère de toute façon ? Au lieu de ça, il prit une longue gorgée de vin avant d'attendre patiemment une ouverture qui ne se fit pas prier, car de suite, sa royale mère demandais à Ser Barristan de faire disparaître le loup.
Le jeune prince esquissa un petit sourire en coin, presque narquois avant de glisser a mit voix, de façon a n'être entendu que de sa mère, Ser Barristan et la rigueur sa sœur Danny.
"Allons mère... Nous tolérons bien les bâtards à notre table, alors pourquoi pas un loup ? Au moins, ce noble animal est l'incarnation du blason d'une grande maison, tout comme les dragons furent les nôtres. D'un certain point de vue, le loup géant est peut être même plus noble que cette pauvre enfant"
Il laissa échapper un petit rire cristallin, visiblement taquin avant de glisser un regard vers Daenerys. Sa pauvre soeur était bien mal à l'aise et Viserys perdit vite son sourire victorieux en voyant la détresse de sa cadette. Il effectua une toute petite moue compatissante, avant de marmonner entre ses lèvres boudeuses.
" Il ne faut vraiment avoir aucun cœur pour lui infliger cela... J'ai du mal à croire que vous soyez en accord avec cela mère. Nous sommes vos enfants... Notre place ne devrait-elle pas être à vos côtés pour apprendre de vous encore bien des choses que seule une mère peu enseignée ?"
Son visage se mua en un petit sourire cordial tout bonnement factice, pour certains nobles des autres tables, inclinant la tête pour les saluer alors qu'ils regardaient en direction de sa personne. Viserys avait eu le loisir de s'entraîner devant un miroir, a Peyrdragon concernant l'expression de son fasciés, et il avait même eu le loisir de parler à des comédiens d'Essos venu faire une représentation au château pour ses beaux yeux. Il en avait appris l'art de simuler quelques expressions, et humeurs. De la joie a la colère et aujourd'hui son publique était cette noblesse qui ne pouvait détourner ses yeux de la famille royale.
Il claqua légèrement sa langue aux dires de sa mère, il ne pouvait pas lui signifier son agacement de la chose, il savait que contredire la reine de front était risqué. Quel enfant se risquera à contredire sa mère de toute façon ? Au lieu de ça, il prit une longue gorgée de vin avant d'attendre patiemment une ouverture qui ne se fit pas prier, car de suite, sa royale mère demandais à Ser Barristan de faire disparaître le loup.
Le jeune prince esquissa un petit sourire en coin, presque narquois avant de glisser a mit voix, de façon a n'être entendu que de sa mère, Ser Barristan et la rigueur sa sœur Danny.
"Allons mère... Nous tolérons bien les bâtards à notre table, alors pourquoi pas un loup ? Au moins, ce noble animal est l'incarnation du blason d'une grande maison, tout comme les dragons furent les nôtres. D'un certain point de vue, le loup géant est peut être même plus noble que cette pauvre enfant"
Il laissa échapper un petit rire cristallin, visiblement taquin avant de glisser un regard vers Daenerys. Sa pauvre soeur était bien mal à l'aise et Viserys perdit vite son sourire victorieux en voyant la détresse de sa cadette. Il effectua une toute petite moue compatissante, avant de marmonner entre ses lèvres boudeuses.
" Il ne faut vraiment avoir aucun cœur pour lui infliger cela... J'ai du mal à croire que vous soyez en accord avec cela mère. Nous sommes vos enfants... Notre place ne devrait-elle pas être à vos côtés pour apprendre de vous encore bien des choses que seule une mère peu enseignée ?"
Son visage se mua en un petit sourire cordial tout bonnement factice, pour certains nobles des autres tables, inclinant la tête pour les saluer alors qu'ils regardaient en direction de sa personne. Viserys avait eu le loisir de s'entraîner devant un miroir, a Peyrdragon concernant l'expression de son fasciés, et il avait même eu le loisir de parler à des comédiens d'Essos venu faire une représentation au château pour ses beaux yeux. Il en avait appris l'art de simuler quelques expressions, et humeurs. De la joie a la colère et aujourd'hui son publique était cette noblesse qui ne pouvait détourner ses yeux de la famille royale.
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Banquet de la chasse
Barristan Selmy
Ayant reçu l’autorisation de quitter son poste pendant quelques instants, Ser Barristan se retourna vers ses frères jurés, qui se tenaient tous alignés l’un à côté de l’autre derrière le Roi et le reste de sa famille. Il en héla un, accompagné d’un geste intimant à le rejoindre :
Ser Mandon.
Le chevalier désigné quitta le rang et s’avança vers son Capitaine et vers le grand siège du Roi.
Ser Barristan ?
Ser Mandon, veuillez me remplacer un instant auprès du Roi. Je ne serais pas long.
Tandis que Ser Mandon Moore prenait la place du Hardi aux côtés du Roi, Barristan s’inclina aux côtés du Roi et commença à contourner la grande table pour rejoindre les siens lorsqu’il fut appelé par la Reine-Mère, Rhaella Targaryen. Il s’arrêta à sa hauteur et écouta sa requête après s’être incliné devant elle. Il allait lui répondre mais le Prince Viserys fut plus rapide que lui. Ne voulant paraître impoli ni devant le Prince, ni devant la Reine, il le laissa terminer avant de répondre à son tour :
Que Votre Grâce soit rassurée ; je connais bien le jeune Robb Stark et puis vous assurer qu’il dispose de l’entière obéissance de son Loup. Cependant si cela peut vous tranquilliser, je peux lui demander de le maintenir hors de votre vue.
Il vit aux côtés de la Reine la Princesse Daenerys. La jeune fille semblait résignée et angoissée. Il aimait beaucoup cette douce jeune fille et avait pour elle un instinct protecteur très fort…presque paternel. Il se pencha donc vers elle pour lui souffler quelques mots de réconforts et d’encouragement :
Vous êtes radieuse ce soir Princesse. Soyez forte pour les votres, si ce n’est pour vous. Faîtes-moi signe si vous souhaitez vous isoler un moment ; je veillerais personnellement sur vous.
Il finit par un sourire bienveillant avant de s’incliner devant chacun des trois illustres membres de la maison au Dragon Tricéphale :
Si vous voulez bien m’excuser, Votre Grâce, Mon Prince, Princesse…
Et il poursuivit son chemi jusque chez les Selmy. Il arriva à la hauteur de Robb Stark qui semblait en grande conversation avec une jeune fille qu’il reconnut pour être l’une des Dames de la Princesse Rhaenys.
Robb Stark, Lady Wynafryd, les salua-t-il amicalement.Je viens de la part de sa Grâce la Reine. Votre compagnon l’incommode, bien que je lui ai assuré que vous disposiez de son entière obéissance. Le Prince Viserys a toutefois plaidé en votre faveur pour que vous le gardiez à vos côtés durant les festivités. Je vous demanderais tout de même de le tenir hors de la vue de sa Grâce. Je ne vous dérange pas plus longtemps ; je n’en ai guère moi-même et il me faut rattraper le temps avec les miens. Profitez du festin Robb ; ma Lady…
Il eut une légère inclinaison de la tête puis se dirigea droit vers sa famille, saluant celles et ceux qui le reconnaissait d’un regard et d’un signe de la tête respectueux. C’est sa nièce, Jyana qu’il vit en premier, en grande conversation avec son frère et une autre dame qui lui faisait dos. Elle était merveilleuse avec sa toilette aux couleurs de la maison Selmy. Un grand sourire vint accentuer les nombreuses rides de son visage tant il était heureux de la voir. Il tendit les bras d’abord vers elle et la serra doucement contre lui pour ne pas lui faire mal ou froisser sa robe à cause de son armure :
Jyana ! Tu es magnifique ce soir et je suis si heureux de te revoir. Voilà trop longtemps que nous ne nous sommes vus. Tu m’as manqué.
Il brisa son étreinte pour se tourner vers son neveu, Ilyn, qu’il serra avec un peu plus de force que sa nièce. L’oiseau qu’il avait sur les épaules semblait ne pas avoir apprécié cette étreinte car il battit furieusement de ses petites ailes en poussant des piaillements plaintifs. Mais Barristan n’y prêta pas attention. Il était, enfin, à nouveau avec les siens :
Toi aussi tu m’as manqué Ilyn ! Je n’ai pas beaucoup de temps à vous consacrer à tous les deux avant que le Roi ou qu’un autre membre de la famille royale ne me réclame à nouveau. Nous avons tant de choses à nous dire…en commençant par m’expliquer où diable es-tu allé trouver cet oiseau ?!
Alors qu’il relâchait son neveu, il reconnut la dame avec qui Ilyn était en train de discuter avant son arrivée, une connaissance qu’il n’avait plus vu depuis longtemps.
Lady Bethany ! Je n’avais pas encore eu le plaisir de vous recroiser. Je suis heureux de vous revoir. Vous avez l’air de vous porter à merveille. dit-il avec un chaleureux sourire après s’être légèrement incliné devant l’Orageoise. Il était heureux et fier d’être avec sa famille et avec des représentants des Terres de l’Orage, sa patrie…
Ser Mandon.
Le chevalier désigné quitta le rang et s’avança vers son Capitaine et vers le grand siège du Roi.
Ser Barristan ?
Ser Mandon, veuillez me remplacer un instant auprès du Roi. Je ne serais pas long.
Tandis que Ser Mandon Moore prenait la place du Hardi aux côtés du Roi, Barristan s’inclina aux côtés du Roi et commença à contourner la grande table pour rejoindre les siens lorsqu’il fut appelé par la Reine-Mère, Rhaella Targaryen. Il s’arrêta à sa hauteur et écouta sa requête après s’être incliné devant elle. Il allait lui répondre mais le Prince Viserys fut plus rapide que lui. Ne voulant paraître impoli ni devant le Prince, ni devant la Reine, il le laissa terminer avant de répondre à son tour :
Que Votre Grâce soit rassurée ; je connais bien le jeune Robb Stark et puis vous assurer qu’il dispose de l’entière obéissance de son Loup. Cependant si cela peut vous tranquilliser, je peux lui demander de le maintenir hors de votre vue.
Il vit aux côtés de la Reine la Princesse Daenerys. La jeune fille semblait résignée et angoissée. Il aimait beaucoup cette douce jeune fille et avait pour elle un instinct protecteur très fort…presque paternel. Il se pencha donc vers elle pour lui souffler quelques mots de réconforts et d’encouragement :
Vous êtes radieuse ce soir Princesse. Soyez forte pour les votres, si ce n’est pour vous. Faîtes-moi signe si vous souhaitez vous isoler un moment ; je veillerais personnellement sur vous.
Il finit par un sourire bienveillant avant de s’incliner devant chacun des trois illustres membres de la maison au Dragon Tricéphale :
Si vous voulez bien m’excuser, Votre Grâce, Mon Prince, Princesse…
Et il poursuivit son chemi jusque chez les Selmy. Il arriva à la hauteur de Robb Stark qui semblait en grande conversation avec une jeune fille qu’il reconnut pour être l’une des Dames de la Princesse Rhaenys.
Robb Stark, Lady Wynafryd, les salua-t-il amicalement.Je viens de la part de sa Grâce la Reine. Votre compagnon l’incommode, bien que je lui ai assuré que vous disposiez de son entière obéissance. Le Prince Viserys a toutefois plaidé en votre faveur pour que vous le gardiez à vos côtés durant les festivités. Je vous demanderais tout de même de le tenir hors de la vue de sa Grâce. Je ne vous dérange pas plus longtemps ; je n’en ai guère moi-même et il me faut rattraper le temps avec les miens. Profitez du festin Robb ; ma Lady…
Il eut une légère inclinaison de la tête puis se dirigea droit vers sa famille, saluant celles et ceux qui le reconnaissait d’un regard et d’un signe de la tête respectueux. C’est sa nièce, Jyana qu’il vit en premier, en grande conversation avec son frère et une autre dame qui lui faisait dos. Elle était merveilleuse avec sa toilette aux couleurs de la maison Selmy. Un grand sourire vint accentuer les nombreuses rides de son visage tant il était heureux de la voir. Il tendit les bras d’abord vers elle et la serra doucement contre lui pour ne pas lui faire mal ou froisser sa robe à cause de son armure :
Jyana ! Tu es magnifique ce soir et je suis si heureux de te revoir. Voilà trop longtemps que nous ne nous sommes vus. Tu m’as manqué.
Il brisa son étreinte pour se tourner vers son neveu, Ilyn, qu’il serra avec un peu plus de force que sa nièce. L’oiseau qu’il avait sur les épaules semblait ne pas avoir apprécié cette étreinte car il battit furieusement de ses petites ailes en poussant des piaillements plaintifs. Mais Barristan n’y prêta pas attention. Il était, enfin, à nouveau avec les siens :
Toi aussi tu m’as manqué Ilyn ! Je n’ai pas beaucoup de temps à vous consacrer à tous les deux avant que le Roi ou qu’un autre membre de la famille royale ne me réclame à nouveau. Nous avons tant de choses à nous dire…en commençant par m’expliquer où diable es-tu allé trouver cet oiseau ?!
Alors qu’il relâchait son neveu, il reconnut la dame avec qui Ilyn était en train de discuter avant son arrivée, une connaissance qu’il n’avait plus vu depuis longtemps.
Lady Bethany ! Je n’avais pas encore eu le plaisir de vous recroiser. Je suis heureux de vous revoir. Vous avez l’air de vous porter à merveille. dit-il avec un chaleureux sourire après s’être légèrement incliné devant l’Orageoise. Il était heureux et fier d’être avec sa famille et avec des représentants des Terres de l’Orage, sa patrie…
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Aelinor salua le jeune écuyer du faucon en souriant. Le garçon s’était incliné poliment. Lady Aelinor rougit doucement alors que Roland Vanbois la remerciait pour ses paroles qui jugeait sincères. Et il avait parfaitement raison de le faire. Aelinor pensait chacun des mots qui avaient franchi la barrière de ses lèvres. « Dame des terres de l’Orage aurait suffi, Ser Roland. Je ne veux point impressionner et mettre mal à l’aise votre écuyer par le rôle que j’ai l’honneur d’avoir auprès de la princesse. » fit la jeune orageoise en s’inclinant une nouvelle fois devant le jeune garçon comme pour se présenter une seconde fois. La Griffonne devait faire bonne figure. Le jeune homme était son cadet mais aussi le neveu de Lord Tywin Lannister. Lannister… Martyn était donc de la même famille que la lionne et dame de compagnie de Rhaenys. Cela était fort intéressant. Sans même le vouloir, Aelinor Connington fréquentait les mêmes familles que son cousin alors qu’il était encore Main du roi. Finalement, les Connington pouvaient peut-être redevenir aussi fort et puissant qu’avant la rébellion. Elle avait beau apprécier personnellement Ser Renly Baratheon, elle devait bien avouer que la rébellion de son frère avait coûté cher, très cher à sa famille.
Mais le visage radieux de la jeune femme se referma lorsque le Vanbois lui confirma qu’il n’allait pas rester. Elle comprenait parfaitement ce choix. Mais au fond d’elle, elle aurait aimé qu’il reste plus long. Elle aurait aimé qu’il reste pour qu’ils puissent converser encore davantage. Mais Ser Roland ne partait pas encore de suite. Il sembla même s’intéresser à sa participation à la chasse royale. Aelinor sourit au Valois avant de ne répondre. « C’est parfaitement exact. J’étais dans le groupe de la princesse Rhaenys avec Lady Manderly, Ser Cressey et Ser Baratheon. » fit tout d’abord la belle oragoise. « Mon oiseau de proie a fait une belle prise avec une perdrix. Je ne pensais pas qu’il puisse chasser aussi bien maintenant. » ajouta la jeune femme. Oui, l’aigle qu’elle avait emmené avec elle était encore un jeune rapace. Ce n’était plus un juvénile mais il restait jeune et en apprentissage dans l’art de la chasse. « Et vous Ser Roland Vanbois, avez-vous brillé lors de cette chasse royale en l’honneur des fiançailles de la princesse ? » demanda-t-elle curieuse. Elle avait entendu dire qu’il avait fait partie d’un autre groupe de chasse à courre.
Mais le visage radieux de la jeune femme se referma lorsque le Vanbois lui confirma qu’il n’allait pas rester. Elle comprenait parfaitement ce choix. Mais au fond d’elle, elle aurait aimé qu’il reste plus long. Elle aurait aimé qu’il reste pour qu’ils puissent converser encore davantage. Mais Ser Roland ne partait pas encore de suite. Il sembla même s’intéresser à sa participation à la chasse royale. Aelinor sourit au Valois avant de ne répondre. « C’est parfaitement exact. J’étais dans le groupe de la princesse Rhaenys avec Lady Manderly, Ser Cressey et Ser Baratheon. » fit tout d’abord la belle oragoise. « Mon oiseau de proie a fait une belle prise avec une perdrix. Je ne pensais pas qu’il puisse chasser aussi bien maintenant. » ajouta la jeune femme. Oui, l’aigle qu’elle avait emmené avec elle était encore un jeune rapace. Ce n’était plus un juvénile mais il restait jeune et en apprentissage dans l’art de la chasse. « Et vous Ser Roland Vanbois, avez-vous brillé lors de cette chasse royale en l’honneur des fiançailles de la princesse ? » demanda-t-elle curieuse. Elle avait entendu dire qu’il avait fait partie d’un autre groupe de chasse à courre.
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298, Lune 11, Semaine 3- Bois-du-roi
roland vanbois
Le Vanbois croisa le regard de Wyanfryd Manderly et la salua d'un signe de tête avant de concentrer à nouveau son attention sur la délicieuse Aelinor Connington. La jeune dame sembla vouloir se montrer plutôt humble quant à son statut auprès de la princesse Rhaenys mais le chevalier voyait les choses différemment comme il l'exposa brièvement à son interlocutrice.
«Martyn se doit de connaître chacun des noms et des statuts des personnes ici présentes. Lui rafraîchir la mémoire lui fera du bien. Un bon chevalier doit avoir la main sûre et l’œil alerte et un homme de valeur se doit de connaître le rôle des personnes à qui il s'adresse.»
L'éducation du jeune garçon avait été bien faite mais une fois que l'on sortait de sa région natale, il était plus simple de se perdre parmi les nombreux nouveaux visages inconnus et les blasons perdus dans les tréfonds de sa mémoire héraldique. Il était de son devoir de faire de son écuyer un homme aussi valeureux, compétent martialement et sage. Un moyen de prouver à la fois ce qu'il valait mais aussi de faire rejaillir l'honneur son blason tout en tissant des liens avec l'une des plus grandes maisons du Royaume. La Connington s'était retrouvé dans un groupe comprenant du beau monde pour la chasse. Son statu de dame de compagnie de la princesse n'y était sans doute pas étranger.
«Vous vous êtes brillamment illustrée tout en étant bien entourée. Je suis déçu d'avoir raté cela mais je caresse toujours l'espoir d'assister à vos prouesses de mes propres yeux. Mon écuyer également.»
Elle lui retourna alors sa question. La chasse n'avait pas été la plus brillante à laquelle il avait participé. Ils avaient ratés quelques cibles et avaient fait leur possible. Malheureusement, le Vanbois n'avait peut-être pas évaluer suffisamment la surveillance qu'il exerçait sur le jeune Martyn si bien que cela se ressentait sur sa visée et son adresse. Avoir pour écuyer le fils d'un Lannister était un grand honneur mais aussi une grande responsabilité. Le Chevalier veillait toujours d'un œil sur l'enfant afin qu'il ne lui arrive rien ce qui pouvait expliquer ses piètres prestations. Un mal pour un bien. Rien de plus, rien de moins. Il avait hâte de retourner bientôt au Val et de faire découvrir ses paysages et sa culture à son jeune écuyer. La capitale n'était pas à ses yeux le lieu idéal pour former un enfant. Il y avait trop de vipère dans ce nid de perfidie. L'air pur de la Montagne et la tradition de la chevalerie lui ferait sans aucun doute le plus grand bien. D'autant plus qu'il n'avait plus aucune opportunité à Port-Réal. A ses yeux, l'heure du retour approchait à grand pas et tant pis si Lysa Arryn cherchait à s'en prendre à lui.
«Nous avons chasser à cours. Je dirais que nos compétentes n'ont pas été mises en valeur mais que nous avons fait de notre mieux. J'ai découvert que le jeune Martyn disposait d'une certaine adresse même s'il y a encore beaucoup de travail avant de faire de lui un homme fait et un Chevalier accompli. J'ai grande hâte que ce jour arrive pour pouvoir contempler le résultat de mes enseignements.»
Le jeune Vanbois marqua une courte pause avant de reprendre la parole sur un ton un peu plus sérieux afin de faire part de ses futures intentions à la Dame de l'Orage.
«Je pense bientôt retourner dans le Val. Ce qu'il vient d'arriver à mon oncle m'a fait prendre conscience que je devrais me tenir plus près de ma famille que de la Cours Royal. Je n'ai plus grand chose à espérer ici de toute façon. Je tenais à vous demander si vous m'accompagneriez lors d'un éventuel retour, en toute honneur bien sûr ! Je vous dois encore une séance de fauconnerie et quel cadre plus idéal que le Val d'Arryn ?»
DRACARYS 2017
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Daenerys tourna légèrement la tête vers sa mère quand elle sentit la main de cette dernière se poser sur la sienne pour la serrer délicatement. La petite princesse eu un léger sourire de remerciement, suffisamment léger pour que les nobles ne le remarque pas, juste un sourire destiné à sa mère. Elle lui donnait le courage d’affronter le monde comme à chaque fois et un jour cela cesserait, la jeune fille le savait, un jour elle devrait voler de ses propres ailes. Cela ne serait pas simple mais elle devait s’y préparer, le jour où ser Willos déposerait le manteau des roses sur ses épaules, ce jour là elle deviendrait une femme et devrait cesser de se cacher, elle devrait se montrer digne de sa famille et s’envoler par elle-même. Elle n’aurait pas le choix.
Sa mère glissa sa main sous la sienne pour la soulever et la porter à la hauteur de la table, mais arrêta son geste un peu avant. Daenerys finit le mouvement pas elle-même, quelque peu hésitante. Les paroles de sa mère lui parvinrent aux oreilles et elle hocha la tête doucement, tentant de se convaincre elle-même de cela. Ce n’était pas si aisé, c’était même bien délicat, mais les yeux des nobles du royaume se tourneraient vers elle ce soir, indéniablement. L’art de paraître, un art bien compliqué aux yeux de la princesse argenté, cependant tout le monde s’y plier, ses frères, sa mère, son neveu et sa nièce et bien des gens présent à ce banquet ne faisait que paraître, sans réellement montré leur vrai visage. On lui avait dit que c’était pour ne laisser personne atteindre ce qu’on était. Alors elle devait tenter de ne pas trop montrer son malaise.
« Je vais tenter de faire de mon mieux » souffla-t-elle.
La Reine Mère reprit Viserys sur visiblement quelque chose qu’il avait prononcé, et cela semblait se porter sur la bâtardise. Daenerys connaissait le dégout qu’inspiraient les bâtards à son frère, et visiblement il y en avait un ou plutôt une présente ce soir. Les yeux améthyste se posèrent sur une dornienne présente non loin de leur table. Elle était apparemment la cousine de Rhaenys et Aegon, la fille bâtarde d’Oberyn Martell, et ambassadrice de Dorne. La jeune Targaryenne ne comprenait pas vraiment comme une femme bâtarde avait pu atteindre un tel poste, une telle importance. Le monde était construit d’une certaine façon, parfois étrange aux yeux de la jeune fille aux cheveux argentés, mais la position de Nymeria Sand venait bousculer ce qu’on lui avait appris. Le monde était étrange et imprévisible. Viserys répondit et elle reconnut bien son frère dans ses mots. Les yeux de la princesse se posèrent alors vers le loup géant de Robb Stark. Il ne semblait pas bien méchant mais il était vrai qu’un animal n’avait pas vraiment sa place à un banquet, il pouvait effrayer pas mal de monde.
Ser Barristan Selmy, assura à Rhaella que le loup serait hors de sa vue et il prononça quelques mots envers la jeune princesse, qui eut un léger sourire de remerciement. Le garde avait toujours été si gentil, si bon envers elle. Daenerys l’appréciait grandement, et elle savait qu’elle pouvait compter sur lui sans détour, que jamais il ne faillirait à sa tâche.
« Je vous remercie ser Barristan. »
Pour tenter de se détendre et paraître un peu plus assurée, Daenerys attrapa une coupe rempli d’eau qu’elle porta à ses lèvres. Elle ne voulait pas boire de vin, cela ne faisait qu’embrouiller son esprit et lui tourner la tête bien trop rapidement. Elle ne souhaitait nullement se ridiculiser devant la noblesse de Westeros.
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Banquet de la chasse
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Je n'avais pas la tête à un banquet. Ce qu'il s'était déroulé lors de la chasse était encore bien trop présent, mes pensées tournées vers lord Royce qui s'en était retourné à la capitale pour y recevoir des soins. Alors quand nous avions enfin pu nous rendre à nos tentes, je n'avais adressé qu'un bref regard à ma soeur quand je l'avais croisé pour ensuite aller me passer un coup. J'avais enlevé mes vêtements, dont le haut simple était tâché de sang. Puis, je m'étais positionné face à une bassine d'eau et avais plongé mes mains dedans pour ensuite les frotter de façon frénétique. Le liquide clair avait lentement pris une teinte pourpre, tandis que je faisais en sorte d'enlever la moindre trace de sang. J'y avais mis de la force, pour être sûr que tout parte puis j'avais pris une serviette pour m'essuyer. Puis une fois les traces enlevés, j'avais pris une pause sur une couche jusqu'à ce que l'heure soit venue, un serviteur venant m'annoncer que le repas allait commencer. Alors j'avais enfilé des vêtements de grand luxe, arborant fièrement le dragon tricéphale. Les paroles de Yohn Royce me revenant en tête, résonnant, tel le tintement des lames lors d'un entraînement. Rapidement, j’avais pris la sortie pour venir m’installer à la table, me posant aux côtés de ma soeur.
J’affichais un sourire princier, un air agréable trônant sur mon visage tandis que j’observais nos convives. Il n’était pas l’heure de montrer que ce qu’il s’était passé avait eu un impact sur moi, que cela m’avait touché. Mais je ne devais ma vie qu’à Ser Andar, j’aurai pu être à la place de son père. Ça aurait pu être moi que l’on aurait emmené à la capitale, blessé, perdant mon sang et proche de la mort. Je vis le sourire qui se trouvait au coin des lèvres de ma soeur, lui en rendant un.
« Je vais bien, ne t’inquiète pas pour moi ma soeur. Profite des festivités. »
Je l’avais dis sur un ton sympathique, voulant la rassurer sur ce qu’il s’était passé. Puis mon père prit la parole, alors je tournais mon visage vers lui, écoutant ce qu’il disait. Puis je pris ma coupe, la portant jusqu’à mes lèvres pour goûter le précieux liquide pourpre, avant de reposer la coupe sur la table ne manquant pas de regarder les nobles présents, posant mon regard sur Robb Stark et Wynafryd Manderly, qui semblaient proche.
« Ce banquet semble bien débuter. »
J’avais cela sur un ton amusé, avec un léger sous-entendu dans le voix tout en observant toujours les nobles du regard. Mes yeux se posèrent sur la jeune Jyana Selmy, qui même si elle se trouvait loin, attira mon regard pendant plusieurs secondes avant que je ne reporte une nouvelle fois ma coupe à mes lèvres.
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