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Sa beauté m'a attiré comme un papillon est attiré par une flamme.

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An 298, lune 11

Je laissais mes servantes achever d'attacher le corset de ma robe d'un vert sombre et de nouer mes cheveux en une simple et longue tresse doré comme les blés. J'avais demandé à porter une robe des plus simple aujourd'hui. Le faste du banquet restait graver dans ma mémoire et j'aspirais à un peu de simplicité et de douceur. Je ne portais pas le vert des Tyrell, mais un vert plus sombre plus profonds rehaussait de motifs légèrement plus clairs mais à peine visible. Je plaignais les ouvrière qui avait fait cette robe. Il faisait un ciel bleu et j'avais envie de sortir me balader à cheval. Mais seule ? Non, c’était hors de question. Il fallait tout organiser. Mais … Même si j'avais pris place dans un carrosse en arrivant à Hautjardin, j'avais préféré demander à ce que ma jument vienne. Je pris une carotte et après être aller voir Margaery qui m'assura qu'elle voulait voir seule Leonette, m'autorisa à aller voir ma jument.

Je descendis donc rapidement les marches du châteaux pour arriver dans la cours et presque courir jusqu'aux écuries. Je saluais les palefreniers et me dirigeais aussitôt vers le box de ma jument. D'un bel alezan clair elle avait des crins blanc et une liste sur le chanfrein. Elle était d'une douceur … ET parfois un peu molle mais bon. Elle hennit en me voyant et je souris avant de lui tendre la carotte qu'elle prit délicatement entre les dents et qu'elle broya méticuleusement. Un cadeau de mon père. Qui se nommait Espérance. Aller savoir pourquoi le dresseur et l'éleveur l'avaient nommé de cette manière mais elle me convenait. Un bruit étrange attira mon attention et après une dernière caresse à Espérance je m'approchais de la source de bruit.

Je me stoppais nette en voyant une magnifique jument … Elle avait la robe d'un noir profond et malgré les suppliques d'un palefreniers je m'approchais de son box. Elle se démenait comme un beau diable tournant dans tout les sens se cabrant presque parfois. Je ne sais pas ce qu'il m'attirait chez elle, mais j'étais littéralement captivée par la beautés sauvage de l'animal. Je la dévorais des yeux. Je posais mes mains sur le bord de la porte du box. Il n'y avait personne dans le box, mais toute la paille était piétinée de long en large et la jument tournait sans s'arrêter. Enfin si. Elle remarqua ma présence quand je repoussais de nouveau un palefrenier . Elle me fixa longuement et je lu le désirs qu'elle avait. De courir le monde aussi vite que ses puissants membres le permettaient. Elle me fixa toujours longuement. Je restais immobile captivé. Je ne tendis pas la main. Elle viendrait me voir si elle le voulait. Elle secoua la te et poussa un puissant hennissement en se hissant brièvement sur ses sabots arrière. Je souris plus largement. La jument recommença son manège mais je ne bougeais toujours pas. Elle se planta fermement face à moi. Je la fixais toujours. J'avais l'impression de me voir enfermer dans cette boite sans que je puisse en sortir. Elle se cabra. Et je levais la tête pour la regarder. Elle retomba sur ses membres. Je n'avais pas bouger. Une telle puissance … Je me retenais de ne pas ouvrir la porte pour qu'elle puisse goûter à sa liberté tant voulu.

Elle fit un pas vers moi. Pas de mouvement de ma part. Je la laissais venir très lentement. Le monde autour de moi n'était qu'un nuage informe complètement hors de ma pensée et de ma sphère. Mon attention était rivée sur la jument qui venait très lentement vers moi. Elle s'avança encore. Et je dépliais tout aussi lentement qu'elle j’avançais un bras paume vers le ciel tendue. J'attendis. Tout aller très lentement et très vite. Cette fascination pour un animal … Je sentis son souffle chaud balayer ma main plusieurs fois. Je notais des traces sur ses flancs et aux commissures des lèvres. Toujours très lentement je levais la main vers son chanfrein. Au bout d'une éternité je pus poser le bout de mes doigts sur ses poils de jais. Et j'attendis qu'elle me laisse poser toute ma main pour lui offrir une première caresse. Elle balança la tête sur le côté juste après. Et je tendis de nouveau la paume à plat vers le haut. Tout était une question de patience … Je ne savais pas qui était son maître … mais il ne lui avait pas fait du bien au vu des traces sur son corps.

« … Viens … Je te jure que je ne te ferais jamais de mal … » Soufflais-je, obnubilé par cette incarnation de la liberté, j'en oubliais de respirer. Ce n'était pas grave.
Alyx Lefford
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Sa beauté m'a attiré comme un papillon est attiré par une flamme
Abigaëlle & Alyx

Encore une journée de plus à Hautjardin. Alyx n’en pouvait plus d’être coincée entre ses murs. Elle ne trouvait distraction qu’en compagnie des lions. Daven avait quitté leur couche tôt le matin, surement pour aller s’entraîner à la fraîcheur de la matinée et avant que la chaleur de la journée ne devienne trop lourde à supporter. Alyx s’était installée dans ses appartements et avait décidé de lire, elle avait emporté quelques ouvrages de la Dent d’Or pour s’occuper l’esprit. Elle aurait pu demander à profiter de la bibliothèque des roses mais devoir les supporter encore, mettait ses nerfs à vifs. Elle devait voir leur visage mielleux à chaque repas, afin d’honorer leur hôte. Mais cela l’agaçait. Et sa langue de vipère faisait bien des victimes. Parmi les serviteurs, sa réputation s’était vite propagée, laissant une petite satisfaction à l’héritière de Leo Lefford. Ils avaient vite compris qu’il fallait baisser les yeux et ne pas parler tant qu’elle ne l’avait pas autorisé. Et tous le faisait, elle n’avait donc plus de raison de les rabaisser pour le moment.

Mais dans la tranquillité qu’elle avait réussi à trouver au sein de sa lecture et dans le calme de ses appartements, quelqu’un frappa à sa porte et entra. Un serviteur s’inclina visiblement complètement paniqué de devoir être là. Alyx n’avait demandé personne ou aucun service. Elle fronça les sourcils mais se replongea dans sa lecture.
« Parle.
-Ma lady, pardonnez le dérangement. Mais votre jument…elle est…mal en point et son comportement est anormal. Personne n’arrive à l’approcher et on a peur qu’elle finisse par se blesser… »

Le sang d’Alyx ne fit qu’un tour. Elle referma son livre dans un claquement sec et agacé. Ses yeux brillèrent d’une lueur mauvaise. Sa jument valait une petite fortune, c’était un cadeau de son père pour ses dix ans. Elle la connaissait depuis qu’elle était pouliche. Elle l’avait presque vu naître. Si sa noiraude avait ce caractère de sauvage indomptable, les deux avaient liens puissants qui les unissaient et la Lefford ne tolèrerait pas qu’il soit fait le moindre mal à sa monture. Elle était précieuse aux yeux de la jeune fille et malgré les caprices de la jument, ses nombreuses chutes, les sentiments étaient présents. Elle se leva violemment, son visage fermé et d’une extrême froideur.
« Montre-moi… » siffla-t-elle menaçante.

Le pauvre garçon s’inclina et la guida jusqu’aux écuries. Le remue-ménage venait du box de la jument. Les palefreniers étaient tous terrorisés, n’osant intervenir auprès de l’animal visiblement déchaîné. Devant la porte du box une jeune lady blonde avait la main tendue vers la belle jument. Tentait-elle de l’apaiser ? Ce n’était pas ainsi qu’elle pourrait espérer calmer l’équidé déchaîné. Elle risquait plus de se faire mordre qu’autre chose. Alyx n’hésita pas et s’avança d’un pas vif. Elle attrapa un licol et une longe pour sortir la pauvre jument de cet espace restreint.
« Reculez-vous, elle va vous mordre. » lança-t-elle sèchement.

La noiraude reconnu la voix de sa maîtresse, tournant ses oreilles vers elle. Mais toujours agités et menaçante. La Lefford ouvrit la porte du box et entra sans aucune hésitation. La jument tenta de la coincer mais Alyx pivota pour rester au niveau de son épaule afin de ne pas être menaçante. Elle posa sa main sur l’épaule musclée de l’animal murmurant des mots doux et apaisant. La jument noire eut un petit temps de repos et elle put ainsi lui glisser le licol. Elle la fit sortir du box et la mena dans la cour. La jument se cabra violemment en entrant dans la cour, poussant un violent hennissement. Elle tenta de bousculer sa cavalière, mais Alyx l’avait déjà vu faire cela. La longe claqua contre le nez de la jument.
« Ca suffit. Tu arrêtes ton cirque maintenant Qualat ! »

Surprise la jument recula de quelques pas et se calma. Soufflant bruyemment. Son encolure était trempée. Passant la longe autour du coup de la bête, Alyx examina la noiraude. Ses flancs étaient en mauvais état ainsi que sa bouche. Quand elle glissa ses doigts le long des lèvres de la jument, celle-ci pousa un hennissement de douleur en relevant la tête brutalement.
« Shhhhhh. J’ai compris, calme toi. »

Qui avait osé monter sa jument sans son autorisation. Quand elle avait rendu la belle la veille, celle-ci était en bonne état et en parfaite santé. Une chose était sure, la noiraude était pas faite pour vivre enfermé dans un box. Les prés lui convenaient mieux et elle pouvait dépenser cette énergie bouillonnante qu’elle possédait. Alyx se retourna vers les gens présents dans l’écurie.
« Qui ? Qui a monté MA jument sans mon autorisation. »

Ses yeux se posèrent sur la blonde qui avait joué avec le feu. Elle l’avait déjà vu quelque part. Que voulait-elle faire en étant si proche de ce cheval qui n’était pas elle. Alyx n’aimait pas cela. Sa jument était abîmée et c’était la faute des bieffois. Décidément, rien dans le Bief n’allait.


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On me poussa, complètement perdue dans la contemplation de la jument je manquais de perdre l'équilibre mais d'un pas je le repris et je m'écartais pour laisser entre la femme brune. Je la reconnu. Alyx Leffort, femme de Daven Lannister. Sa langue était plus tranchante qu'une lame et plus venimeuse que les larme de Lys. Du moins d'après mes servantes. Et je les écoutais avec attention. C'était elle maintenant qui avait captivé mon attention en sortant habillement la jument de l'écurie. J'appris le nom de la jument au passage : Qualat. Je haussais un sourcil surpris mais c'était malgré tout un beau nom. Une caresse sur les naseaux veloutés de Espérance pour la calmer et je l'entendis presque hurler sur les palefreniers pour savoir qui avait monté sa jument. Au vu de leur mine … Aucun ne s'était approché de cette incarnation de la liberté et de la puissance. J’étais au premier rang pour continuer à observer la jument qui était toujours contre sa maîtresse. Il eut un murmure parmi les palefreniers et l'un d'eux alla voir à l'intérieur pour demander à ceux qui restaient. Il revient lentement et s'inclina profondément devant la lady. Il attendit un peu avant de répondre

« Aucun des palefreniers ici présent ne s'est autorisé à toucher ou à chevaucher votre jument à votre jument my lady, nous vous le jurons devant les Sept. Mais tout les palefreniers ne sont pas présents, certains ne sont plus ici, ils sont dans leur famille pour aujourd'hui. »

Sur les Sept. Il jurait sur le sept. Je ne savais pas qui avais pus vouloir monter cette jument, mais ce n'était pas mon cas. Enfin … Peut-être que je le souhaitais, mais ce que je voulais voir d'elle, était sa puissance et sa liberté. Je me détachais lentement de groupe pour passer devant lady Alyx mes yeux toujours rivé sur la jument qui tourna lentement la tête vers moi, une fois que je fus en face des domestiques. Elle était toujours nerveuse et grattait le sol de son antérieur mais elle ne cherchait plus à se cabrer ou autre. La présence de sa maîtresse devait l'empêcher de mal se comporter. Je pouvais comprendre que aucun des palefrenier n'est voulu la monter ou autre, ils savaient s'occuper des chevaux au sol, pas monter dessus pour la plus.

J'avançais de deux pas regrettant de ne pas pouvoir examiner les traces sur les flancs. Parfois les chevaux seuls se blessaient mais dans ce cas … Elle n'aurait pas eu de marque aux coins des lèvres. Les palefreniers n'auraient certainement pas put la monter. Je n'aurais pas oser monter sur un cheval qui ne m'appartenait pas sans autorisation de son propriétaire. Si ce n'était pas les palefreniers d'aujourd'hui, dans ce cas, l'un de ceux de la veille ? De toute manière, il faudrait un peu de temps pour que la jument guérisse. J'avais entendu dire qu'il existait certaine brides pour diriger le cheval sans pression dans leur bouche. Comment m'avait-on dit … Ah oui ! Hackamore. Il fallait être tout aussi délicat qu'avec une bride classique … Mais je devais avouer avoir préféré ce système pour Espérance.

J'aurais pus être amicale envers Alyx Leffort et lui proposer Espérance, mais je doutais qu'elle l'accepte, ensuite c'était ma jument, et pour finir elle était bien trop furieuse pour accepter ça. Que dire que faire ? Les palefreniers risquaient une retenue sur leur solde alors que pour ceux qui n'étaient pas là hier … Ce n'était pas leur faute. Pour d'autres, ils avaient put partir tôt. Ou troisième option, il y avait eut un noble souhaitant tenter de dompter la jument … Et qui avait suffisamment menacer les palefreniers pour que ceux-ci n'osent rien dire. C'était également une option à prendre en compte. Beaucoup de palefreniers ne pouvaient rien dire rien faire. Et certains croyaient ce que certains nobles disaient pour chevaucher un autre cheval que le leur. Je doutais que cela réconforte lady Alyx. Après tout, pour certains domestique, un noble était un noble. Nous nous ressemblions tous. Je me déplaçais lentement à nouveau pour me mettre en face  la jument et plonger mon regard dans le siens. Je n'avais qu'une envie, de nouveau sentir son pelage velouté sous mes doigts. Mais avec sa maîtresse au milieu je doutais que cela soit possible. J'avais envie de parler à cette noble, mais pas envie non plus de me faire agresser pour quelque chose que je n'avais pas commis. Et au vu du regard incendiaire qu'elle m'avait lancé, je ne voulais pas en faire les frais.

Après avoir accordé un dernier regard à la magnifique jument je me faufilais entre les domestiques pour retourner dans la semi obscurité de l'écurie. Je m'appuyais sur la porte du box de ma petite jument calme et lui caressais le chanfrein. J'avais beau l'adoré, je ne pouvais m'empêcher de lui déplorer ce manque de fougue de la jument de jais. Elle m'adorait et moi aussi … mais ce n'était qu'une jument pour une petite fille. Et elle commençait à être quelque peu âgée maintenant du « haut » de ses quatorze ans. Elle avait presque mon âge, et je savais que je serais très triste quand elle partirait. Après tout … Je l'avais depuis mes neuf ans. La jument de mon enfance qui à cette époque m'avait semblé immense. Mais ce que mon père ignorait … C'est que j'avais chevauché en secret et la complicité d'Andrew des palefrois. Puissant cheval de guerre. Je posais mon menton sur mon bras laissant ma jument venir poser sa lourde tête près de moi. Je dis doucement

« Je t'adore tu sais ? Mais j'aimerais que mon prochain cheval soit comme celui de Lady Alyx. Tu l'as vu pas vrai ? Cette beauté est incroyable … Cette puissance … »

J'entendis des bruits de sabots derrière moi. Je ne me retournais même pas. Cela devait être Lady Alyx qui rentrait sa beauté sauvage. Il ne manquerait plus qu'elle vienne me hurler dessus en disant que c’était moi qui avait chevauché sa jument. Je doutais qu'elle en soit capable. Mais il fallait se méfier. C'était une épouse de lion après tout.
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Personne. Alyx s’attendait à cette réponse. Le pauvre courageux qui avait osé prendre la parole se prit un regard des plus incendiaires. Mais la jolie jument noire n’avait pas pu se faire cela seule, c’était impossible. La Lefford avait déjà vu des chevaux se blesser dans des box, aucune des blessures ne ressemblaient à cela. Le poil de la noiraude était règne sur une petite zone, marque que des talons avaient abusée alors qu’elle réagissait toujours au quart de tour quand on pressait les mollets contre ses flancs, si on ouvrait ses doigts sur les rênes. Mais vu les marques aux commissures des lèvres, la personne avait cisaillé la bouche de la jument et n’y était pas allé de main morte pour laisser de pareil marque.
« Personne…donc selon vous elle s’est faite les marques sur son flanc et sur les commissures…bien…je note votre incompétence à surveiller les cheveux des invités de vos maîtres. »

Certains blêmirent et ils pouvaient. Si cela remontait aux oreilles des bonnes personnes, cela risquait de mettre mal à l’aise les bieffois. La sécurité des montures des hôtes des Tyrell ne semblaient pas être une priorité vu l’état de la pauvre jument qui bouillonnait d’énergie. Mais Alyx ne pouvait pas lui faire se dégourdir les jambes. Elle n’était pas en tenue et monter sans mors serait du suicide. Elle connaissait sa jument sur le bout des doigts et déjà qu’avec un mors classique, ce n’était parfois pas de tout repos, sans mors elle n’aurait pas de pouvoir pour la remettre à sa place si la noiraude décidait de prendre la main. Le meilleur moyen serait de la mettre dans un pré pour qu’elle puisse libérer son énergie et sa violence. Mais pour le moment il fallait soignée l’animal.

Les palefreniers se dispersèrent et la blonde retourna dans les écuries.  Elle se retourna vers la noiraude et poussa un soupire, la regardant dépité. Qui avait bien pu faire cela à sa jument ? Les écuries étaient normalement constamment surveiller. Comment personne n’avait pu repérer la sortie de la jument qui n’était pas le cheval le plus discrets de la cavalerie des Lannister ? Au loin Alyx, vit un de ses gardes ramenés sa propre monture.
« Ser Cleos !
-Lady Alyx ?
-J’aimerais que vous trouviez le responsable de l’état de ma monture. »

Le soldat jeta un coup d’œil à la jument noire tout en prenant garde à ne pas trop s’approcher, connaissant le caractère tempétueux de cette dernière.
« Cela devrait pas être trop compliqué vu son état. Je vous trouverez le responsable avant la nuit lady Alyx.
-Je vous remercie. »

La jeune femme traina la jument vers l’écurie, celle-ci cependant n’apprécia pas et recommença à renâcler et à se mettre sur ses postérieurs. Mais Alyx l’ignora et continua à avancer, ne cédant pas aux caprices de la belle. Elle n’avait spécialement envie de la remettre dans son box, mais elle n’avait pas le choix pour le moment. La jument plaqua ses oreilles en arrière mécontentes et s’agita un peu plus. Mais la poigne d’Alyx sur la longe empêchait à la belle de faire n’importe quoi. Elle défit lentement la longe du licol, elle préférait le lui laissait, cela permettrait de l’attraper plus aisément. Elle sortit du box de la jument et attrapa un palefrenier qui passait par là. Celui-ci se décomposa aussitôt.
« Tu lui remets de l’eau afin qu’elle ne se déshydrate pas et tu vas chercher un soigneur et quand il aura fini, vous vous débrouillez mais vous la mettez dans un pré. Elle peut-être seule, ce n’est pas un problème. »

L’infortuné acquiesça et disparut rapidement pour ne pas subir d’avantage les foudres de la jeune fille. La Lefford frotta ses mains l’une contre l’autre afin d’en ôter la crasse et commença à sortir de l’écurie avant de s’arrêter vers la Rowan. Une petite distraction afin de calmer ses nerfs avant de retrouver le calme de ses appartements.
« Je peux savoir ce qu’il vous ai passé par la tête lady Rowan ? Vous approchez ainsi d’un cheval que vous ne connaissez pas lorsqu’il est à moitié fol est inconsidéré. Vous vouliez perdre l’usage de vos doigts ? »

Plusieurs palefreniers de la Dent d’Or pouvait en attesté.  Mais depuis le temps il avait appris à ne plus avoir peur de la noiraude et si elle faisait toujours autant de dégât, ils arrivaient à la manipuler sans peur.


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Ah … Elle était venue me voir. Je l'entendis et tournais lentement la tête vers elle pour lui montrer que j'avais bien entendu sa question. Je n'avais tout à fait l'intention d'y répondre immédiatement. Visiblement cette Alyx était de la même trempe que ma cousine Daena. La meilleure manière de jouter verbalement avec elle était de ne jamais répliquer et de toujours sourire avec calme. Je me redressais complètement, en notant au passage que nous faisions presque la même taille et fis une révérence parfaite.  En me redressant Espérance attrapa la manche de ma robe par jeux et délicatement je la fis lâcher en lui frottant les oreilles. Je reviens lentement vers Alyx Leffort

« Je vous pries de me pardonner Lady Lefford. Je ne pensais as à mal. En réalité j'ai été captivée par la puissance et la beauté de votre jument. Je vous assure que j'ai attendue longtemps qu'elle accepte de venir vers moi et que se soit elle qui accepte de me sentir et qu'elle m'a offert l'honneur de lui offrir une caresse rien de plus. Je ne me serais pas permise de tendre la main autrement si elle ne m'avait pas donné l'autorisation. »

Cela semblait peut-être stupide. Mais c'était ainsi. Pour moi, en s'approchant de moi, et en flairant sans tenter de me mordre les doigts elle m'avait offert le droit à la caresser une fois. Et cependant très lentement. Ce que j'avais fais. Tout était une question de temporalité. Quand Espérance était jeune, il lui arrivait d'être fougueuse. Et dans ces temps là, je l'avais trouvé plus que sublime. Je n'en avais jamais eut peur. Ni d'elle ni des palefrois que mon frère m'autorisait à monter en cachette. Même quand ces dernier se cabraient. Au contraire j'aimais cette sensation de liberté qui m’enivrait au plus haut point. Comme si je flottais dans l'espace un bref un instant. J'avais déjà fait des chûtes, ce qui était normal, mais j'étais tellement amoureuse de l'être  qu'était le cheval que je remontais toujours dessus.

Ma petite jument alezan aux crins d'argent, malgré son grand âge, s'ébroua et donna un petit coup dans la porte. Elle voulait que je m’occupe d'elle. Elle aussi, malgré maintenant son manque d’énergie,  voulait galoper. Je la connaissais depuis suffisamment longtemps pour le savoir. Six ans. Elle venait d'avoir huit ans quand mon père me l'avait offert. Immense et majestueuse. Majestueuse elle l'était toujours. Immense … C'était moins le cas pour moi même. Elle restait une petite jument. Pourtant … Lorsqu'elle s'en donnait la peine je pouvais presque imaginer que je volais sur son dos. Et c'était pour ça que je n'utilisais pas un more avec mes chevaux. Même avec ceux plus imposant. On pouvait me prendre pour une idiote peut-être, mais pour moi, j'avais autant de pression et d'influence sur mon cheval avec un Hackamore. Je me détournais un instant de la Lady brune pour revenir frotter le chanfrein blanc de ma jument. Elle avait même de petit poils blancs qui commençaient déjà à pousser autour de ses grands yeux calmes. Espérance tourna la tête vers Alyx et tendit les naseaux vers elle pour la sentir avec curiosité. Elle devait porter le parfum de Quaral. Ce qui devait intriguer ma jument.

Qui me poussa doucement de la tête. Je la laissais poser sa grosse tête contre mon torse. Je souris doucement en lui flattant la joue. C'était un gros nounours. Je lui frottais doucement les oreilles et elle redressa la tête en fixant toujours Alyx totalement intriguée. Il eut un hérissement et elle s'ébroua en hérissant à son tour. Je penchais légèrement la tête sur le côté en me frottant l'oreille. Je la laissais reculer en souriant jusqu'à ce qu'elle revient d'elle même réclamer mon attention.

« T'es vraiment bruyante quand tu veux toi. »

Je passais ma main dans sa crinière épaisse avant de revenir, presque enfin, à Alyx

« J'espère que ma fascination pour votre jument ne vous fâche pas Lady Lefford. Ce n'est pas ce que je souhaite. Il est rare de voir de nos jours une telle jument sans que certains essayent de la briser pour en une pauvre bête placide et docile qui ne possède plus la moindre once de caractère. J'imagine que votre jument est à votre image : fière et indomptable … »
Alyx Lefford
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Sa beauté m'a attiré comme un papillon est attiré par une flamme
Abigaëlle & Alyx

La jeune fille qu’avait en face d’elle Alyx était d’une grande naïveté impressionnante. Si certains pouvaient trouver cela attendrissant ce n’était pas le cas de la Lefford, ce genre de naïveté lui donnait des envies de s’amuser cruellement. Jouer avec cette naïveté et la retourner contre son possesseur. Finalement le Bief pouvait lui offrir un terrain de jeu, cela n’avait certes rien à voir avec celui de l’Ouest qui était bien plus subtile et bien plus passionnant à ses yeux, mais c’était un bon début. Elle était une lionne, une lionne qui rayonnait. Son emblème était le soleil et elle était l’épouse d’un lion. Qui pouvait oser se dresser face à elle ? En ce bas monde, trop peu de gens pour se le permettre. Il pouvait se dénombrer sur les cinq doigts d’une main. Alors ce n’était pas cette demoiselle blonde qui était plus jeune qu’elle qui pourrait lui résister. Elle avait sa réputation à forger ici, elle avait déjà commencé le premier jour lors du banquet donner en l’honneur des Lannister le premier jour, désormais elle continuait à agir de la sorte.

Abigaëlle avait été hypnotisé par la beauté de la jument noire. Il était vrai qu’elle était hypnotisant, c’était parfait ce qui rendait la jument dangereuse car on se perdait dans la contemplation de sa robe de jais, dans les lignes de son corps qui étaient parfaitement harmonieuses et c’était bien là qu’elle frappait. Quand la vigilance était au plus bas, quand il était facile de penser qu’elle baissait ses défenses et qu’elle s’inclinait devant un homme. C’était là qu’elle aimait montrer sa fougue et sa sauvagerie. La noiraude était surement aussi fourbe que sa propriétaire ce qui en faisait un duo étonnant et parfaitement complice. L’une n’arrivait pas à prendre le dessus sur l’autre, elles devaient faire des compromis. Alors face à une inconnue, Alyx savait qu’elle aurait joué avec ça, qu’elle aurait pu blesser la jument. Un sourire amusé étira les lèvres dangereuses de la Lefford.
« On nous vous a jamais appris à vous méfier des beautés qui hypnotisent ? Ce sont bien souvent les plus dangereuses car elles sont fourbes. Cette jument attend qu’une chose…vous faire croire que vous avez eu ce que vous voulez…avant de frapper. Je crois que plus d’un palefrenier à la Dent d’Or ont perdu des doigts à cause de cela. Elle ne vous aurez pas épargné. Pensez-y la prochaine fois que vous verrez un animal hypnotisant…Cela pourrait sauver une partie de votre corps. »

Et cela éviterait d’abîmer un si joli minois. La jument alezane derrière Abigaëlle la poussa du bout du nez réclamant un peu d’attention. Alyx se retint une moue dépité. A ses yeux, un cheval n’avait pas à réclamer, on lui donnait une caresse ou une récompense quand il le méritait ou pour l’apaiser. Pas pour répondre à une de ses demandes. Et la biefoise répondit à la demande de sa jument. Cette dernière étendit l’encolure en soufflant vers la Lefford qui ne bougea pas d’un iota et ne fit aucun mouvement. La jument sentait son odeur qui était celle de la noiraude et qui devait l’intriguer. Mais elle n’obtint aucun geste doux de la part de la jeune femme. Elle avait visiblement sa maîtresse qui le faisait très bien seule.

Finalement après que l’alezane ait poussé un hennissement sonore, la Rowan se retourna en s’excusant d’être fasciné et elle espérait ne pas avoir froissé l’héritière de la Dent D’Or. Si elle savait seulement ce que pensait Alyx. La colère n’était pas destinée contre la biefoise, mais plus contre celui qui avait osé toucher à sa jument. Cependant ses pensées à l’encontre de la jolie blonde étaient bien plus cruelles, bien plus fourbe. Elle n’avait aucune once de pitié. Elle était sa victime du moment, peu lui importait ses réactions pour la suite. Admiration…larmes…colère…choquée. Elle avait vu bien des émotions sur des visages face à elle et aucune ne la touchait. Aucune n’arrivait à atteindre son cœur qui ne laissait rien passer. Il ne s’ouvrait qu’à son père, sa tante, son époux et Azilys. Les autres n’avaient le droit qu’à une vision d’une femme sans pitié.
« Fâché ? Pourquoi le serais-je si vous n’êtes pas responsable de l’état de ma jument ? Votre fascination m’embête car on me tiendra responsable si ma monture…est responsable d’un quelconque accident… Vos doigts dans le meilleur des cas…votre vie dans le pire. »

Alyx pensait sincèrement que sa jument ôter des vies si on ne faisait pas attention, elle était imprévisible, dangereuse. Leo avait bien eu du mal à accepter que la pouliche qu’il avait offerte à sa fille n’était en vérité qu’une bête fougueuse et dangereuse. Cependant il avait vu la complicité et avait céder mais si Qualat avait le malheur de blesser la jeune fille, la jument serait mise à mort sur le champ. La Lefford le savait parfaitement et faisait donc en sorte que rien n’arrive.
« Il est impossible de la transformer en bête placide et docile. Cela a déjà été tenté, ce fut un échec. Et elle n’est pas indomptable et fière, elle n’est à mon image que partiellement. Elle est bien pire….imprévisible…sauvage…fourbe, dangereuse et avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Et si elle était indomptable comme vous le pensez…elle ne serait déjà plus de ce monde. »

On ne dressait pas un cheval indomptable, on ne faisait pas de compromit avec eux. La jument savait parfaitement que son sort était lié à celui de sa maîtresse. Alors même si parfois, elle l’a mettait à terre, ce n’était jamais une chute grave. La noiraude connaissait sa place envers Alyx, et savait parfaitement qu’au moindre faux pas, sa maîtresse ne lui serait d’aucun secours face au Lord de la Dent d’Or qui était encore plus impitoyable que sa fille. La jeunesse rendait Alyx plus douce que son père. En vieillissement elle deviendrait plus dure et ne perdrait plus son temps avec des futilités. Leo n’aurait jamais pris le temps de jouer avec une petite lady du bief. Mais l’héritière aimait encore joué avec les petites souris.
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Tout en flattant la robe noisette de ma jument je pensais à ce que m'avait conté Andrew. Il était allé une ou deux fois chercher des chevaux avec mon père. Et il m'avait expliqué. Des images que je m'étais moi même forgé dans mon esprit qui restaient gravée malgré des efforts pour les repousser. Des hommes maltraitants des chevaux incapable de se défendre, attaché dans de minuscules corrals ne pouvant que rêver à d’immenses pâturages sans jamais pouvoir échapper aux coups. Quand je plongeais mon regard clairs dans les profondeurs de celui de Espérance, je n'arrivais pas à comprendre comment on pouvait vouloirs faire du mal à une créature tel le cheval ! Un humain ? Pourquoi pas, ce n'était pas forcément très bien … Mais c'était un être qui savait penser et qui pouvait se défendre de bine des manières. Mais un animal comme le cheval … C'était un herbivore. Pas de griffes, pas de crocs. Il n'avait que ses sabots et ses mâchoires pour se défendre. Privé de l'un et l'autre il était plus faible qu'un chaton.

Perdre des doigts à cause de … Qualat ? Il était vrai que cela semblait possible. J'avais été imprudente. Je le reconnaissais. Mais quand on voit une telle incarnation de la liberté, et qu'on est qu'un pauvre oiseau un cage puisqu'on est une femme, on se laisse facilement capturé par cette image. On souhaite la graver dans notre esprit, ne jamais l'oublier. On rêve de pouvoir grimper dessus et s'élancer au galop pour toucher le ciel ! Sertir ses ailes pousser et tout oublier pour savourer la caresse du vent sur son visage. Alors … Quelques doigts à perdre, quand certains avaient perdu la vie … Était-ce un prix si lourd à payer ? Je ne pensais pas. Mais les conséquences seraient plus fâcheuses pour les gens autour de moi que pour moi. J'inclinais la tête vers Lady Lefford

«Je retiendrais votre conseil Lady Lefford pour éviter de perdre quelque chose la prochaine fois que je vois une incarnation de la liberté. »

Le timbre de la voix de Lady Lefford me donnait l'impression qu'elle voulait presque jouer avec moi. Elle pouvait bien tenter. Je ne me laisserais pas faire. Elle ressemblait à Daena. Réellement. Et comme avec Daena, je décidais de ne jamais laisser paraître le moindre fragmentent de mes sentiments ou sensations à part un très léger sourire que je maintiendrais jusqu'à la fin de l'échange. Si avec Daena je me retenais de lancer des piques, Lady Lefford était une invité des Tyrell, et l'insulter ne serait pas une bonne chose Mais jouter et lui répondre avec calme la déstabiliserait sûrement. Elle pouvait bien me prendre pour une petite dinde du Bief si cela lui chantait, je n'en avais cœur. J'avais compris qu'elle était une lionne doublée d'une langue tranchante et qu'il fallait s'en méfier, je remerciais les commérages des serviteurs pour ça. Avec ce genre de femme, il fallait faire attention où mettre les pieds.

« Vous savez … Certaines personnes déverse leur colère de manière injuste sur des personnes n'ayant rien fait, simplement pour se soulager. Je suis heureuse de voir que ce n'est pas votre cas. Bien que je doute que votre responsabilité si votre jument m'aurait mordu. C'est un animal, elle est imprévisible, étant un Homme, je devrais connaître les réactions de l'animal,et donc ne pas me mettre moi-même en danger. Et cela n'aurait pas été votre faute, vous n'avez pas ordonner à votre jument de mordre ou de se défendre. J'aurais été la seule et unique responsable en me plaçant dans cette situation de risque. »

Certains chevaux étaient comme l'avait décris Lady Lefford, indomptables et ils préféraient mourir sous les coups ou en refusant de manger, plutôt que de se laisser passer une selle ou un mors. C'était ainsi. Chaque cheval avait son caractère. Ainsi … La jument de Lady Lefford n'était pas totalement indomptable, mais elle demeurait suffisamment sauvage pour refuser certains cavaliers. Certaines montures refusaient des cavaliers et n'hésitaient pas à les jeter au sol pour s'en débarrasser alors que d'autres acceptaient tout. Parfois c'était uniquement une personne que l'animal n'aimait pas. C'était souvent lié à de mauvais souvenirs ou autres. Mais Qualat était plus intéressante. Plus fourbe que Lady Lefford ? J'en doutais fortement. Elle était un animal, elle avait un mode de fonctionnement précis. Alyx Lefford était une femme, bien plus dangereuse que sa jument. Cela, je n'en avais aucun doute. Cela se lisait dans ses yeux. Sauvage en revanche … Je n'en doutais pas. Une femme n'était que peu souvent sauvage, pour les hommes nus n'étions que des sortes d'animaux domestiques avec qui ils paradaient partout,quelques un plus dangereux que d'autres. Je devais pour l'instant être plus comme ma jument. Une gentille bête calme et mignonne. Fort heureusement ce n’était qu'une apparence.

« Je comprends votre point de vue … sur … Il me semble que vous avez nommé votre jument … Qualat ? C'est bien cela ? Vous avez une chance incroyable d'avoir un tel destrier. Peu son capable de réussir à s'en faire accepter. Et pour revenir à la beautés qui hypnotise … Ma septa avait plus tendance à dire qu'il fallait se méfier du savoir. Je n'ai jamais été d'accord avec elle. Après tout, le savoir permets de se prévenir face à des beautés comme votre jument. »

Je retiens ma langue de ne pas continuer. Je n'avais aucune envie de rajouter que je pouvais aussi facilement me méfier d'elle. Mais à côté due sa jument, Alyx faisait bien pâle figure à mes yeux. Mais bien sûr, le plus dangereux chez elle était ce qu'il y avait derrière ses yeux. Redoutable adversaire de qui je me devais de faire attention et être subtile simplement. Le non-dis me semblais primordiale dans cette joute. Les mots qui silencieux causaient plus de dommages et transmettaient plus d'informations parfois plus qu'un très long discours. Je poussais légèrement du plat de la main ma jument qui cherchait de la nourriture en mordillant ma robe. Je la poussais un peu et elle souleva la lèvre supérieure. Je gardais mon attention rivée sur la jeune femme brune en face de moi toujours avec mon éternelle sourire aux lèvres.
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Elle n’avait pas compris les sous-entendus d’Alyx et le sourire de la Lefford ne se fit que plus grand. Sa naïveté transperçait l’air avec force, elle n’avait pas conscience de ce qu’elle laissait à la jeune femme. La fille de l’ouest pourrait faire ce qu’elle souhaitait, elle menait la danse, elle allait là où elle voulait, pouvait dire les mots qu’elle souhaitait, jouer avec eux comme elle avait l’habitude de le faire. Abigaëlle restait calme, comme beaucoup, sachant se méfier mais pas assez pour faire attention au sens des mots. Elle comprenait que les intonations dangereuses de l’héritière de la Dent d’Or mais rien de plus. Elle ne comprenait pas le reste. On apprenait au petite fille de rester calme face à des gens comme Alyx. Mais Leo avait appris à sa fille à ne pas perdre pieds face à un comportement trop calme en face. Et c’était presque les situations qu’elle préférait désormais. Quelqu’un qui s’énervait était bien trop facile à atteindre et à pousser à bout pour lui faire commettre une erreur. Les gens calment permettait à la belle de travailler d’avantage son esprit, ses mots et c’était dans ces circonstances particulières, qu’elle était encore plus dangereuse. Elle allait continuer avec ses mots possédant deux sens.
« Vous ne m’apprendrez pas la nature humaine Lady Rowan. Les faibles déversent leur colère sur n’importe qui…c’est vieux comme le monde. Et si ma jument est sous ma responsabilité, elle blesse quelqu’un se sera de ma faute. Les écuries bieffoise sont bien trop calmes alors forcément amené une bête pareil… Et je tiens beaucoup trop à ma jument pour prendre le risque qu’elle blesse quelqu’un. »

Un nouveau sous-entendu de glisser, même deux. Alyx s’amusait beaucoup trop. Elle jouait avec les mots, elle les faisait virevolter avec élégance et dangerosité. Elle tenait à sa jument, elle aurait des ennuis si sa noiraude blessait quelqu’un et l’animal aussi aurait des soucis. Leo ne laisserait rien passer. Mais c’était ainsi qu’allait les choses, c’était le contrat qu’elle avait passé avec son père et elle devait le respecter. Pouvoir conserver cette monture inestimable valait bien quelques sacrifices de la part de la jeune fille. L’affection portait à sa jument était beaucoup trop grande, pourtant la Lefford savait qu’il ne fallait pas trop qu’elle s’attache, le jour où l’étranger viendrait elle n’aurait pas le droit de verser la moindre larme de tristesse à l’égard de sa belle. Elle n’avait pas versé de larme pour la mort de sa mère, elle n’en verserait pas pour un animal. Question d’égo, de fierté et son père ne le tolérerait surement pas.

Alyx acquiesça légèrement de la tête pour confirmer le nom de sa jument. Au dire d’Abigaël, le sourire de la jeune femme devint narquois. Le savoir était la clé de toute chose. Sans le savoir, une personne passait pour être idiote. Les connaissances étaient importantes, personne ne pouvait s’élever, briller et dominer le monde sans les compétences nécessaires. Le savoir en faisait partie. Il fallait s’en méfier mais il fallait aussi l’étudier. Et si elle pensait que ce n’était pas dangereux, elle allait malheureusement s’en mordre les doigts un jour où l’autre…peut-être aujourd’hui.
« Elle ne m’a pas accepté. On a passé un compromis si on peut dire les choses ainsi. Si un jour elle décide de rompre notre contrat, je ne pourrais rien faire pour elle. C’est un choix… Et sachez que votre septa a entièrement raison de vous méfiez du savoir. Je suis d’accord avec elle. Le savoir nous prévient de beaucoup de chose, mais c’est également lui…qui peut nous détruire…un simple claquement de doigt et le monde s’effondre que lui. Vous connaissez les Pluies de Castameres n’est-ce pas ? C’est l’exemple parfait. »

Les Reynes et les Tarbeck s’étaient pensés plus fort, pensant pouvoir se rire du savoir du vieux lion. Et aujourd’hui…il n’était plus. On ne se souvenait d’eux que par cette chanson qui rappelait bien trop de monde à l’ordre quand les gens déviaient du droit chemin dans l’Ouest.

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Cette lady accordait plus de prix à sa jument qu'à l'être humain. Cela se sentait dans ses mots. De plus elle insinuait sûrement qu'il n'y avait pas de cheval digne de Qualat et donc digne à monter dans les écuries bieffoises. Du moins c'était ce qu'il me semblait. Ah ! Elle se trompait. Les chevaux du bief étaient certes calme mais c'était des montures puissantes et très intelligentes. J'eus une pensée pour l'étalon d'Andrew. Ciel d'Orage. Un cheval presque aussi beau que la jument de l'Ouest avec un tempérament de feu et imprévisible. Pourtant, il restait en permanence calme. Et c'était ce calme qui était dangereux. Qualat avait beau être une jument magnifique et elle m'avait impressionnée, le fait qu'elle montre sa puissance était une mauvaise chose, on se méfiait d'elle. Pas de Ciel d'Orage. C’était ainsi dans le Bief, nous paraissions calmes, gentils, faibles même. Mais il fallait se méfier de cette fragilités apparente. Les roses ont des épines plus qu’acérées, les arbres sont robustes, les abeilles piquantes, les tours droites, les araignées malignes, les raisins engourdissaient l'esprit, les feuilles dangereuses , et j'en passe. Sous nos airs de faibles, chaque familles pouvait se révéler aussi dangereuse que les Lions ou les Loup Garous. On sous estime toujours le Bief. Pourtant … Le Bief est le grenier des sept couronnes non ? Je n'aimais pas les gens de l'ouest. Mais je continuais à sourire.

Elle parla des pluies de Castemere. Tous connaissaient l'histoire de ces maisons. Mais la connaissance en soit n'était pas mauvaise. Seule l'utilisation de celle-ci devient mauvaise. Si un seigneur de tel maison couchait avec la bougresse du coin alors qu'il se proclamait fidèle à sa femme … Dans l'ensemble ce n'était qu'une information, mais utilisé par des hommes elle devenait une arme. C'était ainsi. Seule l'utilisation des hommes corrompaient ou non des objets ou des idées. La connaissance n’était pas une arme dans un premier lieux, les Hommes l'avaient transformer en arme. Je n'avais pas peur des Lions ni du Soleil. Je savais qu'ils étaient dangereux et qu'il fallait s'en méfier, mais je n'en avais pas peur. Je ne craignais pas non plus la lady du Lyon ensoleillée. Langue de vipère jouant avec les mots sans doute, mais pas de crainte. Même si elle semblait s'amuser. Qu'elle s'amuse donc. Je repris donc

« Le savoir n'est point dangereux en lui même Lady Lefford, seul son utilisation est dangereuse. Le passé donne des informations, à nous de les utiliser pour ne pas reproduire les erreurs du passé et réussir là où nos ancêtres ont échoué. »

Je lui fis un sourire un peu plus large avant de tendre la main et le visage vers ma jument qui ce coula pour se faire gratter les oreilles. Elle regardait toujours avec attention Alyx Lefford. L'odeur de Qualat l'intriguait mais elle ne s'en approcha pas. Elle frappa le sol du sabot et je posais ma main sur son chanfrein. Elle voulait sortir. Mais il fallait voir avec Margaery pour chevaucher dans les près environnant. Je gardais mon attention rivé sur lady Alyx et les gestes qu'elle faisait. Je me fichais comme d'un brins de paille de cette conversation. Ce n'était qu'une joute verbale de plus ou de moins. Je repris la parole sans me tourner vers la Lady brune près de moi.

« En soit rien n'est réellement mauvais dans le monde. Le regard de l'Homme seul décide ce qui est bon ou mauvais. Chaque chose est à double tranchant. Pourquoi devrais-je craindre quelque chose qui peut être à la fois bon ou mauvais ? Dans ce cas autant rester enfermer dans une pièce et ne jamais en sortir. Et même là je pourrais avoir peur de chaque chose qu'il m'entoure. »

La peur est un sentiment primaire, animal, mais nous pouvons tous le surpasser animal comme humain. Je n'allais pas rester une idiote finie parce que le savoir pouvait apporter la mort. Tout ce qu'il fallait était une bonne manipulation. Rien de plus rien de moins. Craindre, dépasser sa peur, et comprendre. C'était ce que je me devais de faire à chaque fois. Et pour la connaissance, plusieurs vérification de sources voilà ce que nous devions faire. Ne jamais se fier à une seule personne. Je m'écartais pour laisser passer un palefrenier qui entra dans le box de ma jument pour nettoyer le crottin et lui remettre de l'eau. La jument s'écarta lentement. Je la suivis des yeux.
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Alyx ne put s’empêcher de rigoler. Depuis quand les gens apprenaient des erreurs du passé ? Les erreurs du passé ne faisaient que se répéter avec un peu de variante pour ne pas dire qu’on n’avait pas appris des évènements ultérieurs. Mais en vérité, personne n’apprenait des échecs du passé, des erreurs. L’histoire n’était qu’un perpétuel recommencement. Et aux cours des quinze dernières l’histoire avait pu en être parfaitement illustrée. La même cause, mais deux personnes différentes. Même erreur. Même défaite à la fin. Les hommes n’apprenaient pas de leur erreur. Ils tentaient juste de les modifier en espérant à tort que cela serait différent pour une fois. Ce n’était que des histoires pour faire réfléchir les enfants.
« Allons Lady Rowan, vous n’êtes plus une enfant ! Vous n’allez quand même pas croire ces sottises qu’on nous raconte à votre âge. On dit ça pour faire réfléchir les bambins avant qu’ils ne comettent une bêtise. Mais regarder l’histoire. En 15 ans…deux rebellions contre la couronne. Pensez-vous que Balon Greyjoy ai appris de la défaite de Robert Baratheon ? Non. Il a juste pensé à mener la chose différemment. Mais au final…Cela reste une rébellion contre la Couronne et il a perdu comme les Baratheon. L’histoire n’est qu’un perpétuel recommencement avec quelques variantes histoire de donner à raconter aux mestres. Ne soyez pas si naïve, observez, écoutez et contemplez la vérité avec des yeux d’adultes. Le monde n’est pas comme on l’imagine. Il est stupide et cruelle. »

Le sourire d’Alyx était mauvais mais pour une fois, les mots n’avaient qu’un sens, elle n’avait joué. Ou alors pas vraiment. La petite lady du Bief était d’une naïveté beaucoup trop grande. Elle ne voyait que la surface et n’allait pas chercher en profondeur la vérité. Ce contentant de croire sagement ce qu’on lui racontait. Elle était ce genre de femme qu’on donnait en épousailles sachant qu’elle serait sage, docile, ouvrerait les cuisses pour le plaisir sordide de son époux en quête d’héritier. Elle était le parfaite exemple des femmes qu’Alyx haïssait car elle donnait une image de la femme faible, mielleuse et bien élevé. Elle ne voyait qu’une enfant qui tentait de jouer à l’adulte mais qui n’y arrivait pas. Elle ne devait sa position qu’à son nom qui imposait le respect. Mais c’était tout. Tout ce qu’elle avait pour elle, son joli minois et son nom.

D’après ces dires il ne fallait pas craindre. Mais ne pas craindre avait menez aux évènements comme les Pluies de Castamere. Etait-elle idiote ? Surement. Mais en plus, elle lui tournait ostensiblement le dos. Erreur fatale. Tourner le dos à Alyx Lefford n’avait jamais été une bonne chose. C’était un manque de respect, d’éducation aux yeux de la brune. Même face à un Farman, elle ne tournait pas le dos à ses ennemis et même assez amis. C’était une erreur qui allait coutait bien cher à la jeune lady Rowan. Cela remontrait dans les hautes sphères, et elle ne pourrait rien faire pour empêcher le feu de se propager. L’héritière de la Dent d’Or avait obtenu ce qu’elle souhaitait, un faux pas de la bieffoise. Elle était donc satisfaite. Elle ne s’était pas suffisamment méfié et avait commis un impaire.
« Se croire supérieur à la peur est une erreur. La peur permet la méfiance, garde les sens en alerte afin d’éviter un faux pas. Il faut juste la contrôler. Trop de peur n’est pas bon mais l’absence de crainte est toute aussi mauvaise. Et je croyais les lady du bief me élever que ça. Tourner le dos à son interlocuteur n’est pas vraiment poli…Dommage… Bonne journée lady Rowan… »

Alyx inclina la tête respectueusement envers la jeune femme avant de s’éloigner à la recherche d’un soigneur pour sa noiraude. Un sourire victorieux aux lèvres. Elle ne fit que croiser le chevalier à son service qui lui murmura le nom du responsable.
« Allez l’arrêter… et j’ai un autre service à vous demander. »

Le chevalier regarda sa dame d’un œil interrogatif et au vu du sourire de celle-ci, il comprit. Il s’inclina et disparu. La journée s’annonçait meilleure que prévu finalement.


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Je fixais Lady Lefford sans bouger avant de revenir à ma jument. Je lui avais tourner le dos. C'était vrai. Ce n'était guère polie et un faux pas, je le reconnaissais. Tant pis, en se trompant on apprenait. Je savais que je me devais de me méfier de cette lady sûre d'elle. Mais je n'avais pas peur. Après tout … Ma maison n'avait aucun lien avec l'Ouest. ET je pourrais tout aussi bien me faire sermonner par Lady Olenna. Elle était sans doute la seule que je craignais autant que je l'admirais. Penchant très légèrement la tête sur le côtés je me demandais qui gagnerait la joute Alyx Lefford contre Olenna Tyrell. Cela serait très intéressant à écouter. Sa remarque sur l'histoire me fit sourire

« Savez vous pourquoi l'histoire se répète ? Uniquement parce que ce sont les hommes qui dirigent, et non les femmes. Notre mémoire est meilleure que celle des hommes. Laissez les femmes diriger, et je doute qu'elles refassent les mêmes erreurs que les hommes. Je ne me crois pas supérieur à la peur, c'est un sentiment véritable, mais comme tout sentiment il est important de savoir la dompter. Quand à l'éducation, je vous présente mes excuses, je ne suis à Hautjardin que depuis quelques lunes. Je souhaite un bon rétablissement à votre jument ainsi qu'une bonne journée à vous Lady Lefford. »

Je la laissais partir et je fermais à demi les yeux avant de poser mon front contre celui de ma jument. Une faute j'avais fais. Je ne devais jamais laisser cette faute revenir. L'Ouest était plus violent que le Bief, mais l'Ouest n'était rien par rapport au Nord. Je n’avais pas peur. Je devais uniquement me méfier d'avantage de cette Lefford. Que pouvait-elle contre ma famille ? Indirectement ? Via les Tyrell ? Mmmh … J’enverrais un corbeau à Andrew au cas où. Je préférais être prudente. Je ne pouvais revenir dans le temps, je pouvais en revanche ne pas reproduire ce genre d'erreurs à l'avenir. Je caressais les naseaux velouté de ma jument avant de reculer pour retourner dans mes appartement. Laissant à Bessy le choix de la nouvelle tenue, l'autre empestant le crottin j'écrivis une rapide missive pour mon père et mon frère et bientôt un corbeau s'envola pour Boisdorés et je descendis vêtu d'une robe crème retourner voir Margaery à qui également je soufflais quelques mots sur cette entrevue. Elle devait savoir. Je ne mentais jamais avec Margaery.
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