C'est toi le chat ! [Abigaëlle Rowan - FB]
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C'est toi le chat !
289, Lune 7, Semaine 1 - Boisdoré
Ellyn des Essaims & Abigaëlle Rowan
Ellyn pleurait, comme une pauvre âme en détresse ne pouvait que faire quand la dureté de la vie s'acharnait contre vous. Elle se trouvait là, comme tous les matins depuis son arrivée à Boisdoré, dans le septuaire de la famille Rowan, en pleine supplication du Père et de la Mère, pour la pardonner de ses pêchés. Elle était encore jeune pourtant, elle n'avait qu'onze ans et elle n'était encore qu'une enfant, bien loin de la femme forte et indépendante qu'elle deviendrait par la suite. Elle était agenouillé, dans la lueur spectrale d'un septuaire endormi où elle se trouvait seule, le septon de la maisonnée s'étant absenté pour aller apporter son aide spirituel aux indigents de plus basse extraction sociale. Agenouillée, elle faisait à peine attention à la saleté qui aurait pu maculer sa robe de fines fleurs rosées, car elle n'avait pas la tête à ça. Non, elle ne pensait qu'à sa faute, qu'à sa responsabilité dans les tristes événements récents. Sa mère, si belle et si parfaite, était tombée une quatrième fois enceinte. D'après le mestre de la maisonnée, tout laissait à penser qu'il s'agirait d'un petit garçon, ce qui avait fait la joie de son père, qui n'avait pour l'heure pas d'héritier, n'ayant que trois filles. Et Ellyn s'était montré égoïste, de la pire des façons. Elle ne voulait pas de ce petit frère, elle ne voulait pas que l'attention que son père lui portait se décharge sur ce nouvel être geignard, qui serait vu comme le prince de la maisonnée car elle n'était qu'une fille. Une simple et stupide fille. Juste bonne à savoir broder et à faire la conversation alors qu'elle rêvait de porter les chausses masculins, de gérer le domaine apicole de sa famille ou encore de monter à cheval comme les hommes. Elle détestait plus que tout la venue de ce nouvel être. Oh elle était bien jeune alors, n'ayant qu'une dizaine d'années, mais déjà elle savait grâce au mestre qu'elle n'avait pas le droit d'hériter. Seuls les hommes le peuvent, or elles avaient deux lointains cousins légèrement plus vieux qu'elle, et son père craignait que son domaine ne leur revienne. Il fallait qu'il ait un fils, c'était une priorité. Et enfin les Sept avaient entendu sa prière et semblaient sur le point de lui donner cet héritier tant attendu.
Mais les choses ne s'étaient pas passées comme on aurait pu l'espérer... Une lune avant le terme de sa grossesse, la mère d'Ellyn avait été atteinte de violentes douleurs abdominales. Ellyn ne comprenait pas ce qu'il se passait, était-ce son petit frère qui arrivait ? Pourquoi donc le mestre et la septa se pressaient aussi inquiets au chevet de la Dame de Mielbois ? Ce n'est que plusieurs heures plus tard que son père, les yeux rougis, lui expliqua les choses, en lui demandant d'être forte. L'enfant n'avait pas survécu, il était mort dans le ventre de sa mère, et cela avait entraîné un accouchement prématuré. Sa mère, déjà très faible, n'avait pas résisté, elle avait perdu trop de sang, et elle avait rejoint les Sept. Pour Ellyn, elle était la seule responsable. Elle qui espérait tant ne pas avoir de frère, elle était responsable de la mort de celui-ci et de sa mère. Elle ne pouvait pas le supporter. Son père, devant faire son deuil, n'avait pas la force de s'occuper de ses filles, et Ellyn avait été envoyé pendant quelques temps chez son oncle, Lord Rowan, le frère de sa mère. La jeune fille, âgée d'à peine 11 ans, se réfugiait de plus en plus dans la Foi, demandant pardon aux Sept d'avoir souhaité ne pas avoir de frère. Elle ignorait qu'elle n'était pas responsable de ce triste événement, mais elle en restait persuadé et rien ni personne ne pouvait la convaincre du contraire. Son oncle et sa tante étaient très protecteurs envers elle, et même si Lord Rowan pleurait sa sœur disparue, il prenait souvent Ellyn dans ses bras pour la consoler quand ses larmes devenaient trop lourdes pour les paupières d'une enfant comme elle.
Péniblement, en ayant mal aux genoux à force de se tenir appuyée dessus, Ellyn se releva, et essuya ses larmes d'un revers de manche. La septa lui aurait dit si elle avait été là que ce n'était pas convenable pour une dame, mais elle n'en avait que faire. Elle ne voulait pas qu'on voit ses larmes. Elle sortit alors du septuaire, plissant ses jeunes yeux, éblouis par la lumière de la cour. Sa cousine, Abigaëlle, était dans la cour en train de jouer avec une poupée de tissu, conçu sûrement par sa septa. Quatre années séparaient les jeunes filles, mais cela ne les empêchait pas d'être fort amies, et Ellyn s'entendait aussi bien avec elle qu'avec ses sœurs, du même âge environ. Elle était très gentille, et quand Ellyn était arrivée à Boisdoré, elle lui avait donné de la confiture pour la consoler car la jeune abeille était en train de pleurer.
Amies et cousines, elles adoraient jouer ensemble. Pour se changer les idées, Ellyn se glissa dans le dos de sa cousine silencieusement pour qu'elle ne l'entende pas. A un mètre de son dos, elle se précipita sur elle, touchant son épaule en criant « Chat ! », et elle repartit de plus belle en courant la cour, riant de son geste. A Abigaëlle de l'attraper maintenant.
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Il y a quelques jours Ellyn, ma cousine chérie, était arrivée à Boisdorés. Sa mère était morte. Mon père me l'avait dit. En me serrant fort contre lui et en m’appelant son joyaux. Il m'avait embrassé en m'ordonnant d'être gentille avec ma cousine. Je l'avais longuement regardé sans rien dire. Pourquoi serais-je méchante avec ma cousine chérie ? Mais … Ceci était une autre histoire. J'avais donc promis et mon père m'avait lâché et j'avais filé prendre un gros pot de confiture à la fraise que je lui avais donné dés que je l'avais vu. Parce qu'elle pleurait. Et je n'aimais pas voir les gens que j'aimais pleurer. Et je lui prêtais même mon papa sans râler ni même être jalouse. Elle en avait besoin. Avec maman, on lui avait également préparé la plus jolie chambre et je lui avais donné une de mes poupée, l'une de mes favorite, que j'avais mis dans son lit. Au moins elle pourrait lui faire des câlins si elle voulait. Ma septa m'avait félicité en disant que j'avais fait preuve de bonté. J'avais eu envie de dire que c'était parfaitement normal et que ce n'était pas de la bonté ! Mais … Je m'étais tue comme toujours.
Je m'étais levé tôt ce matin et après un bon petit déjeuner surveillée toujours par ma septa, j'avais pus aller un peu jouer dehors avec ma poupée. Pas ma favorite, mais je l'aimais bien elle aussi. C’était ma septa qui me l'avait fabriqué. Tout en jouant distraitement avec elle dans un coin l'avais regardé Andrew partir à cheval avec quelques gardes et de jeunes hommes. Là … J’eus un pincement de jalousie dans le fond du ventre. J'adorais faire du cheval … Mais je n'avais pas le droit d'en faire aussi souvent que mes deux frères. Même Thaddeus en faisait plus que moi. Je plissais le nez en me promettant de ce soir me glisser dans la chambre de ma cousine pour lui chanter une chanson. Ma septa disait que je chantais bien. Peut-être que ça lui ferait du bien. Je tirais un peu ma jupe. Ma robe commençait à être un peu petite surtout au niveau de la longueurs mais pas très grave. Je pouvais presque courir comme ça. Même si … « Les Lady ne courent pas Abigaëlle. » Merci Septa Ula.
J'aurais presque grogné si je n'avais pas sentis une main me taper dans le dos et une voix bien connu me crier « Chat ! ». Surprise j'avais lâché ma poupée qui tomba sur les plis de ma jupe. Je bondis sur mes pieds avec un sourire aux lèvres. Ellyn ! Elle était jolie ma grande cousine ! Je connaissais le jeux du chat sans jamais n'y avoir joué, pas le droit. Mais pour distraire ma cousine … Je passais par dessus toute les interdictions ! Comme avec Margaery. Mais ce n'était pas pareil non plus. Je repris ma poupée et la lançais sur un tas de foin pour qu'elle ne traîne pas par terre avant de poursuivre ma cousine en riant. J'étais heureuse que ma septa m'ait tressé sévèrement les cheveux. Au moins je ne les avais pas dans la figure.
Alors que je faillis toucher Ellyn, qui s'était dérobé un instant avant que je ne la touche je vis les tâches sur sa robe clair, elle venait d'où ? Et se yeux encore tout rouge. Elle avait encore pleuré. Manquant de glisser sur du sable, le bas de ma robe jaune se salit. Tant pis, elle était vielle. Je voulais faire rire ma cousine. Je me lançais une nouvelle fois à sa poursuite en riant aux éclats. Je glissais un peu dans la boue qui tâcha une nouvelle fois ma robe et … Qui m'expédia dans le tas de foin. Je poussais un cris de surprise quand ma poupée me tomba dessus. Je me redressais aussitôt la renvoyant sur le tas de foin avant de me précipiter vers ma cousine et de lui toucher le bras
« Chat ! »
Je reculais aussitôt avant de repartir en courant. Ce n'était pas du jeux je ne courais pas très vite. Mais bon, c'était mieux que rien ! Et puis si c'était pour amuser Ellyn alors ça allait ! Puis ce n'était pas grave si je perdais ! Au moins Ellyn riait ! Et pour une fois je pouvais courir à en perdre le souffle. Tant pis pour les septa. Je voulais juste faire plaisir à ma cousine !
Je m'étais levé tôt ce matin et après un bon petit déjeuner surveillée toujours par ma septa, j'avais pus aller un peu jouer dehors avec ma poupée. Pas ma favorite, mais je l'aimais bien elle aussi. C’était ma septa qui me l'avait fabriqué. Tout en jouant distraitement avec elle dans un coin l'avais regardé Andrew partir à cheval avec quelques gardes et de jeunes hommes. Là … J’eus un pincement de jalousie dans le fond du ventre. J'adorais faire du cheval … Mais je n'avais pas le droit d'en faire aussi souvent que mes deux frères. Même Thaddeus en faisait plus que moi. Je plissais le nez en me promettant de ce soir me glisser dans la chambre de ma cousine pour lui chanter une chanson. Ma septa disait que je chantais bien. Peut-être que ça lui ferait du bien. Je tirais un peu ma jupe. Ma robe commençait à être un peu petite surtout au niveau de la longueurs mais pas très grave. Je pouvais presque courir comme ça. Même si … « Les Lady ne courent pas Abigaëlle. » Merci Septa Ula.
J'aurais presque grogné si je n'avais pas sentis une main me taper dans le dos et une voix bien connu me crier « Chat ! ». Surprise j'avais lâché ma poupée qui tomba sur les plis de ma jupe. Je bondis sur mes pieds avec un sourire aux lèvres. Ellyn ! Elle était jolie ma grande cousine ! Je connaissais le jeux du chat sans jamais n'y avoir joué, pas le droit. Mais pour distraire ma cousine … Je passais par dessus toute les interdictions ! Comme avec Margaery. Mais ce n'était pas pareil non plus. Je repris ma poupée et la lançais sur un tas de foin pour qu'elle ne traîne pas par terre avant de poursuivre ma cousine en riant. J'étais heureuse que ma septa m'ait tressé sévèrement les cheveux. Au moins je ne les avais pas dans la figure.
Alors que je faillis toucher Ellyn, qui s'était dérobé un instant avant que je ne la touche je vis les tâches sur sa robe clair, elle venait d'où ? Et se yeux encore tout rouge. Elle avait encore pleuré. Manquant de glisser sur du sable, le bas de ma robe jaune se salit. Tant pis, elle était vielle. Je voulais faire rire ma cousine. Je me lançais une nouvelle fois à sa poursuite en riant aux éclats. Je glissais un peu dans la boue qui tâcha une nouvelle fois ma robe et … Qui m'expédia dans le tas de foin. Je poussais un cris de surprise quand ma poupée me tomba dessus. Je me redressais aussitôt la renvoyant sur le tas de foin avant de me précipiter vers ma cousine et de lui toucher le bras
« Chat ! »
Je reculais aussitôt avant de repartir en courant. Ce n'était pas du jeux je ne courais pas très vite. Mais bon, c'était mieux que rien ! Et puis si c'était pour amuser Ellyn alors ça allait ! Puis ce n'était pas grave si je perdais ! Au moins Ellyn riait ! Et pour une fois je pouvais courir à en perdre le souffle. Tant pis pour les septa. Je voulais juste faire plaisir à ma cousine !
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C'est toi le chat !
289, Lune 7, Semaine 1 - Boisdoré
Ellyn des Essaims & Abigaëlle Rowan
Les boucles blondes de la jeune abeille virevoltaient tandis qu’elle courait après avoir attrapé son amie et cousine. La course n’était pas des plus évidentes dans sa tenue de jeune fille, encore une de ces contraintes dont elle aurait largement le temps de se plaindre à l’avenir, jusqu’à parfois préférer porter des sortes de larges hauts de chausses, qui lui laissent davantage de liberté de mouvements que ne pourra jamais le faire une robe. Fort heureusement, elle n’était encore qu’une enfant, et elle n’avait pas à subir la torture d’un corset, cet instrument de torture qui opprime le corps des jeunes femmes sous prétexte de leur donner une jolie taille. A croire qu’une femme sans corset ne pouvait pas avoir une silhouette agréable à la vue… Bon certes, il ne fallait pas avoir d’embonpoint et c’est sans doute pour cela que les femmes mettaient ces instruments, mais Ellyn était encore jeune et elle ne comprenait pas à quoi pouvait bien servir cette pièce de tissu que l’on resserrait autour du buste des femmes avec de multiples lacets. C’était comme une prison à ses yeux, et elle redoutait le moment où elle serait elle-même dans l’obligation d’en porter. Non, elle préférait de loin être libre dans ses mouvements. Courir en robe, mais dans une robe de petite fille comme c’était alors le cas, n’était pas une tâche facile, et sa cousine Abigaëlle n’eut aucun mal à la rattraper. Pourtant, la petite fille n’était pas habituée à ce genre de jeux, les septa leur interdisaient formellement de jouer dans la cour car il ne fallait surtout pas abîmer leurs belles tenues, et le rôle d’une dame était de bien savoir se tenir, droite et longiligne, or d’après elles la musculature de la femme n’était pas assez ferme et si elle jouait trop dans sa jeunesse, elle finissait les épaules courbées, et le dos tordu. Ellyn n’en avait que faire, elle voulait se changer les idées, et Abigaëlle aussi apparemment, car elle s’était mise à lui courir après, lançant sa poupée dans un tas de foin non loin de là. La septa allait les gronder, Ellyn avait Sali sa robe au septuaire et Abi avait Sali la sienne également : de la boue et désormais du foin remplaçaient la couleur jaune clair du tissu. Ellyn voyait déjà le visage de l’austère septa les traiter de vils garnements. Mais ce n’était pas sa préoccupation. Elle riait, elle jouait et voilà ce qui comptait.
Sa cousine venait de lui toucher le bras, Ellyn l’avait laissé faire en ralentissant un peu, consciente que sa cousine était plus jeune qu’elle. Son but n’était pas de gagner, juste de s’amuser, de courir et de jouer. C’était donc à son tour de l’attraper, et à cette occasion, elle ne fit pas attention où elle marchait et elle eut le malheur de courir dans une flaque d’eau stagnante près du tas de foin où venait de tomber Abigaëlle. Quand ses pieds sont venus frapper cette flaque, l’eau est venue tâcher sa robe, la maculant de saletés et d’auréoles qui feraient crier la septa. Ellyn était incorrigible, quand elle était avec sa jeune cousine, elle était incapable de faire attention à ses vêtements, quitte à les déchirer ou les abimer, et très souvent elle finissait par être grondée par la septa qui s’occupait d’elle. Prenant par surprise sa cousine, elle se jeta sur elle et elles se retrouvèrent dans le tas de foin toutes les deux, riant aux éclats, accompagnées de la poupée d’Abi qui trônait en haut du monticule. Ellyn s’amusait à chatouiller sa cousine, qui se tortillait dans tous les sens, lui coupant le souffle. S’arrêtant deux secondes, elle regarde leur robe respective :
- Zut, je pense que la septa va nous gronder. On est toutes sales, et nos robes sont bonnes à laver à grande eau. Elle va être furieuse, toute rouge comme une tomate. Ton père va nous gronder aussi tu crois ?
Ellyn n’étant là que depuis peu de temps, elle connaissait encore assez mal son oncle, Lord Rowan, et elle ne voulait pas lui déplaire. Il avait été très gentil en l’accueillant chez lui suite à la mort de sa mère, mais si Ellyn détournait trop Abi du bon chemin, peut-être se montrerait-il moins conciliant avec la jeune abeille…
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Ma cousine était vive et rapide ! Elle bondit dans une flaque puis sur moi et on tomba toute les deux dans le tas de foin. Coincée entre elle et ma robe je n'arrivais pas à l'empêcher de me chatouiller et je hurlais de rire en essayant de fuir mais peine perdue … j'étais belle est bien sa prisonnière, mais alors que j'allais la supplier d'arrêter de me chatouiller, elle s'arrêta d'elle même et observa nos robes. À bout de souffle je l'imitais … Oups ! Nous étions toute sales ! Et la paille que nous avions dans les cheveux, et qui me piquait le dos n'allait rien arrangé. Ellyn s’inquiéta subitement de mon père après la septa. Je plissais le nez en tirant des cheveux doré de ma cousine un brin de paille
« Septa Ula va effectivement me tirer les oreilles. Elle le fait tout le temps. Quand à Père … mmmh … Je ne pense pas qu'il va nous gronder. Du moins pas pour cette fois. Ou peut-être seulement moi. Je sais pas trop. Ne t'inquiète pas tu sais ! Père a juste une grosse voix ! »
Je lui fis un grand sourire avant de me faufiler hors du tas de foin en lui touchant le bras au passage. C'était elle le chat ! Peut-être avait-elle peur que mon père la frappe ? Je savais que certains nobles n'hésitaient ps à frapper leur enfants quand ceux-ci ne leur plaisait pas dans leur comportement … Ou alors on disait dont le comportement ne leur plaisait pas ? Il me semblais que c'était la seconde solution. Mais père n'était pas comme ça. Il n'avait jamais fait du mal à Andrew ou à Thaddeus ni même à moi. Seule Septa Ula me tirait l'oreille quand je faisais une bêtise. Et parfois j'allais simplement au lit sans manger. Mais rien de bien plus grave. Après tout, j'étais sage. Ou alors je m'arrangeais pour ne pas me faire prendre aussi.
Je me mis de nouveau à courir en oubliant ma robe. Tant pis si elle était sale ! Je voulais entendre le rire d'Ellyn. C'était le plus important pour aujourd'hui. Et zut pour tout le monde après. Pour l'obliger à me chercher un peu, je courus jusqu'aux écuries et me faufilais parmi les box sous le regard surpris de plusieurs palefreniers mais d'un clin d'œil je les rassurais. Un jeux d'enfant voilà ce que c'était. En passant je frôlais le museau de certains chevaux que j'aimais bien et eux aussi j'avais parfois les poches pleines de carottes. Je m'arrêtais un instant devant le grand palefroi de père pour lui gratter le chanfrein avant de reprendre ma course. Plus petite qu'Ellyn je passais dans de petits espaces et j’atteins bientôt l'échelle pour monter au grenier à foin. Je posais le pieds sur le premier barreau et me mis à grimper, je fis un petit signe à Ellyn pour qu'elle voie où j'étais. Ouf ! Arrivais en haut ! Grimper en robe n’était décidément pas pratique !
Il y avait plein de tas de foin ! Je ris et me faufilais parmi les gros tas d'herbe pour me cacher derrière l'un d'eux. Quand Ellyn viendrait me chercher je lui ferais peur ! Et c'est moi qui la chatouillerais ! Petite vengeance ! Elle savait que je craignais beaucoup les guillis et voilà qu'elle m'en faisait ! Grr ! Vengeance ! Je la vis arriver et attendant un peu je bondis sur elle pour la pousser dans un gros tas de foin qui nous engloutit presque toute les deux. Mais j'étais bine trop occupée à chatouiller ma cousine partout où je pouvais pour y faire attention. Je m'assis sur son ventre avec un grand sourire après quelques instants de rire complices
« Je t'ai eus Ellyn ! »
Joueuse je lui tirais la langue. Comment allait-elle se sortir de mes griffes maintenant ? Ah ! J'aimerais voir ça moi !
« Septa Ula va effectivement me tirer les oreilles. Elle le fait tout le temps. Quand à Père … mmmh … Je ne pense pas qu'il va nous gronder. Du moins pas pour cette fois. Ou peut-être seulement moi. Je sais pas trop. Ne t'inquiète pas tu sais ! Père a juste une grosse voix ! »
Je lui fis un grand sourire avant de me faufiler hors du tas de foin en lui touchant le bras au passage. C'était elle le chat ! Peut-être avait-elle peur que mon père la frappe ? Je savais que certains nobles n'hésitaient ps à frapper leur enfants quand ceux-ci ne leur plaisait pas dans leur comportement … Ou alors on disait dont le comportement ne leur plaisait pas ? Il me semblais que c'était la seconde solution. Mais père n'était pas comme ça. Il n'avait jamais fait du mal à Andrew ou à Thaddeus ni même à moi. Seule Septa Ula me tirait l'oreille quand je faisais une bêtise. Et parfois j'allais simplement au lit sans manger. Mais rien de bien plus grave. Après tout, j'étais sage. Ou alors je m'arrangeais pour ne pas me faire prendre aussi.
Je me mis de nouveau à courir en oubliant ma robe. Tant pis si elle était sale ! Je voulais entendre le rire d'Ellyn. C'était le plus important pour aujourd'hui. Et zut pour tout le monde après. Pour l'obliger à me chercher un peu, je courus jusqu'aux écuries et me faufilais parmi les box sous le regard surpris de plusieurs palefreniers mais d'un clin d'œil je les rassurais. Un jeux d'enfant voilà ce que c'était. En passant je frôlais le museau de certains chevaux que j'aimais bien et eux aussi j'avais parfois les poches pleines de carottes. Je m'arrêtais un instant devant le grand palefroi de père pour lui gratter le chanfrein avant de reprendre ma course. Plus petite qu'Ellyn je passais dans de petits espaces et j’atteins bientôt l'échelle pour monter au grenier à foin. Je posais le pieds sur le premier barreau et me mis à grimper, je fis un petit signe à Ellyn pour qu'elle voie où j'étais. Ouf ! Arrivais en haut ! Grimper en robe n’était décidément pas pratique !
Il y avait plein de tas de foin ! Je ris et me faufilais parmi les gros tas d'herbe pour me cacher derrière l'un d'eux. Quand Ellyn viendrait me chercher je lui ferais peur ! Et c'est moi qui la chatouillerais ! Petite vengeance ! Elle savait que je craignais beaucoup les guillis et voilà qu'elle m'en faisait ! Grr ! Vengeance ! Je la vis arriver et attendant un peu je bondis sur elle pour la pousser dans un gros tas de foin qui nous engloutit presque toute les deux. Mais j'étais bine trop occupée à chatouiller ma cousine partout où je pouvais pour y faire attention. Je m'assis sur son ventre avec un grand sourire après quelques instants de rire complices
« Je t'ai eus Ellyn ! »
Joueuse je lui tirais la langue. Comment allait-elle se sortir de mes griffes maintenant ? Ah ! J'aimerais voir ça moi !
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289, Lune 7, Semaine 1 - Boisdoré
Ellyn des Essaims & Abigaëlle Rowan
Le père d'Ellyn n'avait jamais été méchant avec elle, au contraire il la traitait comme une vraie princesse, et elle pouvait faire plein de choses sans qu'il ne la sermonne, seule l'amère septa lui lançait parfois des remarques acerbes, notamment sur sa façon de s'habiller, sur son peu d'intérêt pour la broderie et pour sa manie de se mêler de ce qui ne la regardait pas. Après tout, Ellyn était une abeille très curieuse, malgré son jeune âge, et elle préférait déjà de loin s'intéresser aux cartes, aux plantes, à la médecine, plutôt qu'à la broderie ou à la musique. C'était certes divertissant mais ce n'était pas suffisant pour elle, elle valait mieux que ça, elle ne voulait pas être une de ces potiches qui n'était capable de rien à part tricoter, broder et jouer d'un instrument pour constituer un bon parti à épouser. Non, Ellyn, alors qu'elle n'était encore qu'une enfant, voulait pouvoir agir comme un garçon, étudier et posséder certaines connaissances que gardaient jalousement les mestres. La Citadelle, encore un lieu réservé aux garçons... Non, le père d'Ellyn n'avait jamais paru fâché quand Ellyn préférait lire l'histoire des Sept Couronnes qu'apprendre un point de broderie particulier. Mais la jeune Abeille ne connaissait pas l'humeur du père d'Abigaëlle, elle l'espérait gentil comme l'avait été sa mère, la sœur du seigneur de Boisdoré. Sa cousine chercha à la rassurer du mieux qu'elle le pouvait, en lui affirmant que seule elle sera grondée ou puni et encore seule la septa semblait terrible alors que son père ne semblait pas des plus réprobateurs. Sans doute était il comme le père d'Ellyn.
-Oh si ce n'est que la septa ça ira encore, on ira prier un peu plus souvent pour la rassurer et elle arrêtera de nous gronder. C'est bête je trouve, on ne salirait pas nos robes si on pouvait porter des vêtements de garçon, eux jouent sans cesse dans la poussière et la boue et on ne les punit pas pour avoir sali leur vêtement, c'est même parfois comme si c'était bien et nous mal. C'est injuste Abi ! Tu veux pas porter des chausses de garçon avec moi ? Je suis sûr qu'on pourrait en trouver dans des coffres dans les chambres.
Ellyn n'avait pas de frère, elle ne pouvait donc pas leur voler de vêtements, mais elle savait que sa cousine avait des frères, Andrew et Thaddeus, même si ce dernier était plus petit qu'elles. Ca serait l'occasion pour piquer des chausses et s'habiller en garçon ! Même si la septa ne serait pas du tout contente. Mais Ellyn voulait se changer les idées, et elle en avait l'occasion en jouant avec Abigaëlle car celle-ci lui avait touché le bras et la voilà en train de filer à nouveau, vers les écuries. Ellyn ne se laissa pas faire, mais elle ne voulait pas rattraper trop vite sa cousine, elle la savait plus petite et donc elle courait moins vite. En arrivant dans les écuries, elle rentra par inadvertance dans les jambes d'un palefrenier qui passait par là, il avait dans les mains une brosse avec laquelle il venait sûrement de frotter les sabots d'un cheval. Ellyn s'excusa confusément avant de repartir à la poursuite de sa cousine. Cette rencontre l'avait fait perdre de vue Abigaëlle, mais elle aperçut du coin de l'oeil de la pail tomber du grenier à foin de l'écurie. Ellyn était plus grande que sa cousine et elle eut plus de mal à atteindre l'échelle, et encore plus de mal à l'escalader, sa robe l'handicapant grandement. En arrivant en haut, l'Abeille ne voyait pas sa cousine, sûrement s'était-elle trompé. Mais avant qu'elle ne puisse réagir, Abigaëlle s'était jeté sur elle, les engloutissant toutes les deux dans un tas de foin et Ellyn fut la victime des chatouillis de sa cousine. Elle riait de bon cœur, éveillant sans doute la curiosité des écuyers et palefreniers plus bas. Mais qu'importe, que c'était bon de rire et de ne pas penser à sa mère. Une fois cette farce finie, la jeune fille s'était assise sur Ellyn, se préparant à un autre mauvais coup.
- J'avoue tu m'as eue Abi. Mais je ne m'avoue pas vaincue pour autant. On va redescendre et tu vas voir ! Mais avant...
Ellyn retourna par surprise sa cousine et renversa sa robe, pour ensuite s'enfuir, tout en prenant garde de ne pas tomber. Quand sa cousine l'eut rejoint, elle lui lança.
- Tu ne veux pas qu'on aille fouiller les malles d'Andrew ?
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Je ris lorsque mon abeille de cousine me renversa dans le foin. J'éternuais la paille chatouillant mon nez. C'était si bon cette odeur d'herbe coupée ! Et elle avait raison … Si seulement j'avais le droit de porter des chausses comme les garçons … Je courais plus souvent et j'irais plus souvent dans les jardins ou la cours … Mais dans ses robes … Je soufflais pour écarter une mèche qui me tombait dans le visage avant de rejoindre Ellyn qui avait déjà filé. Elle avait les joues toutes rouges et je scrutais ses yeux à la recherche de larmes mais il n'y avait rien ! Ouf ! Je chassais de la paille de ses beaux cheveux avant de plisser le nez surpris. Fouiller dans les malles d'Andrew ? Mmmh …
Andrew était mon frère aîné de cinq ans, il avait treize ans et même s'il était écuyer il était revenu pour quelques jours ici avec le chevalier qui s’occupait de lui. Après il devait partir de longues lunes je ne savais où. Mais il venait d'arriver et le connaissant … Il n'avait rien déballé. C'était donc le moment de le faire pour lui. Je n'avais pas peur de lui, il ne m'avait jamais grondé ou fait du mal. Je trouvais l'idée de ma cousine excellente. Puis se déguiser en homme … Voilà qui serait comique ! Je lui fis un grand sourire avant d'ôter quelques brinds de pailles de sa robe et de ses cheveux.
« Oh si ! Viens ! On va passer par des couloirs discret ! En plus on pourra aider mon frère à défaire ses bagages ! Père a dit qu'il restait au moins une semaine avant de partir ! Viens ! »
Je repris l'échelle et repassais dans l'autre sens l'écurie attendant cette fois ma cousine. Je la retiens par le poignet avant qu'elle ne sorte lui montrant la Septa qui avait trouvé ma poupée et qui regardait de tout les côtés où je pouvais être passé. J'attendis qu'elle parte avant d'entraîner ma cousine derrière moi. Je souris à l'un des serviteur qui s'inclina avant de revenir sur mes pas pour lui demander de ne rien dire à septa Ula. Il me sourit et me caressa la tête avant de promettre et de me faire un clin d'œil. Chouette ! Je savais que les serviteurs m'aimaient bien, alors si je pouvais parfois en profiter.
Quand j'étais plus petite j'avais pus me perdre dans les couloirs du château de mon père, mais plus maintenant. Plus depuis longtemps, je le connaissais presque aussi bien que certains serviteurs. Après tout je les écoutais toujours quand ils parlaient. On en croisa d'autres à qui je demandais de ne rien dire à Septa Ula. On arriva donc, un peu à bout de souffle la chambre de mon aîné se trouvant en haut d'une tour avec une vue magnifique. Je collais mon oreille au panneau. Personne derrière, même pas un serviteur. Je tournais la poignet et la porte s'ouvrit. J'eus un petit rire et laissais ma cousine entrer en première. La chambre était toute simple, mais j'étais venue ici plusieurs fois, entre autre pour emprunter quelques livres, mon frère ayant une petite bibliothèque. Je lui avais « emprunté » un livre sur les armes et ne lui avais toujours pas rendu, il savait que c'était moi qui l'avais mais m'avait fait un clin d'œil. Andrew était gentil. Il n'y avait pas grand-chose à part un lit confortable, un bureau près de la bibliothèque, la fenêtre grande ouverte donnant sur une vue plus que magnifique des forêts et des environs, et deux malles ainsi que des sacs. Je vis une dague sur son lit. Je refermais avec soin la porte derrière moi avant de montrer à Ellyn la vue en me hissant sur la pointe des pieds.
« Tu as vu ! C'est trop beau ! Andrew a bien de la chance d'avoir cette vue ! Mais … En même temps je me dis que c'est une juste récompense pour monter toute ces marches pas toi ? »
Je ris doucement avant de retourner regarder la dague que je tirais même du fourreau pour en regarder le froid reflet. Je n'avais pas peur des lames, mais je ne la prendrais pas. C'était sûrement l'une des rares choses qui rendrait furieux mon frère. Je la rangeais avec soin avant de rejoindre Ellyn et d'ouvrir la malle qu'elle n'avait pas prise. Je plissais légèrement le nez avant de fouiller dedans tirant de grands pourpoints et des chausses bien trop belles pour que je ne pense qu'à les mettre. Je voulais jouer pas abîmer. Je compris vite que ce coffre renfermais les plus belle affaires de mon frère. Je plissais de nouveau le nez avant de replier plus ou moins bien les affaires pour les ranger. Je rejoignis vite Ellyn. J'étais prête à l'aider à ôter sa robe.
« Tu trouve quelque chose d’intéressant Ellyn ? L'autre coffre est remplit des beaux atours d'Andrew. Je ne voudrais pas non plus lui abîmer ça … Tu as ses vielles affaires toi ? »
J'avais hâte d'essayer ces vêtements d'homme. On devait tellement être plus libre de ses mouvements qu'avec nos robes ! Je me souviens soudain de ce que je voulais dire à Ellyn.
« Dis … Ça te dérangerais si parfois je viens te voir la nuit ? Tu ne dors pas très loin de ma chambre … Et parfois j'ai peur la nuit … »
Pieux mensonge ! Je voulais simplement dormir avec ma cousine pour qu'elle ne se sente pas seule. Mais je pris une mine de chaton réclamant des câlins pour qu'elle ne se doute de rien. Je voulais lui faire la surprise et hanter pour elle dans l'obscurité complice ! Et peut-être partir plus tard en exploration dans le château ! De nuit cela pourrait être intéressant ! Et effrayant …
Andrew était mon frère aîné de cinq ans, il avait treize ans et même s'il était écuyer il était revenu pour quelques jours ici avec le chevalier qui s’occupait de lui. Après il devait partir de longues lunes je ne savais où. Mais il venait d'arriver et le connaissant … Il n'avait rien déballé. C'était donc le moment de le faire pour lui. Je n'avais pas peur de lui, il ne m'avait jamais grondé ou fait du mal. Je trouvais l'idée de ma cousine excellente. Puis se déguiser en homme … Voilà qui serait comique ! Je lui fis un grand sourire avant d'ôter quelques brinds de pailles de sa robe et de ses cheveux.
« Oh si ! Viens ! On va passer par des couloirs discret ! En plus on pourra aider mon frère à défaire ses bagages ! Père a dit qu'il restait au moins une semaine avant de partir ! Viens ! »
Je repris l'échelle et repassais dans l'autre sens l'écurie attendant cette fois ma cousine. Je la retiens par le poignet avant qu'elle ne sorte lui montrant la Septa qui avait trouvé ma poupée et qui regardait de tout les côtés où je pouvais être passé. J'attendis qu'elle parte avant d'entraîner ma cousine derrière moi. Je souris à l'un des serviteur qui s'inclina avant de revenir sur mes pas pour lui demander de ne rien dire à septa Ula. Il me sourit et me caressa la tête avant de promettre et de me faire un clin d'œil. Chouette ! Je savais que les serviteurs m'aimaient bien, alors si je pouvais parfois en profiter.
Quand j'étais plus petite j'avais pus me perdre dans les couloirs du château de mon père, mais plus maintenant. Plus depuis longtemps, je le connaissais presque aussi bien que certains serviteurs. Après tout je les écoutais toujours quand ils parlaient. On en croisa d'autres à qui je demandais de ne rien dire à Septa Ula. On arriva donc, un peu à bout de souffle la chambre de mon aîné se trouvant en haut d'une tour avec une vue magnifique. Je collais mon oreille au panneau. Personne derrière, même pas un serviteur. Je tournais la poignet et la porte s'ouvrit. J'eus un petit rire et laissais ma cousine entrer en première. La chambre était toute simple, mais j'étais venue ici plusieurs fois, entre autre pour emprunter quelques livres, mon frère ayant une petite bibliothèque. Je lui avais « emprunté » un livre sur les armes et ne lui avais toujours pas rendu, il savait que c'était moi qui l'avais mais m'avait fait un clin d'œil. Andrew était gentil. Il n'y avait pas grand-chose à part un lit confortable, un bureau près de la bibliothèque, la fenêtre grande ouverte donnant sur une vue plus que magnifique des forêts et des environs, et deux malles ainsi que des sacs. Je vis une dague sur son lit. Je refermais avec soin la porte derrière moi avant de montrer à Ellyn la vue en me hissant sur la pointe des pieds.
« Tu as vu ! C'est trop beau ! Andrew a bien de la chance d'avoir cette vue ! Mais … En même temps je me dis que c'est une juste récompense pour monter toute ces marches pas toi ? »
Je ris doucement avant de retourner regarder la dague que je tirais même du fourreau pour en regarder le froid reflet. Je n'avais pas peur des lames, mais je ne la prendrais pas. C'était sûrement l'une des rares choses qui rendrait furieux mon frère. Je la rangeais avec soin avant de rejoindre Ellyn et d'ouvrir la malle qu'elle n'avait pas prise. Je plissais légèrement le nez avant de fouiller dedans tirant de grands pourpoints et des chausses bien trop belles pour que je ne pense qu'à les mettre. Je voulais jouer pas abîmer. Je compris vite que ce coffre renfermais les plus belle affaires de mon frère. Je plissais de nouveau le nez avant de replier plus ou moins bien les affaires pour les ranger. Je rejoignis vite Ellyn. J'étais prête à l'aider à ôter sa robe.
« Tu trouve quelque chose d’intéressant Ellyn ? L'autre coffre est remplit des beaux atours d'Andrew. Je ne voudrais pas non plus lui abîmer ça … Tu as ses vielles affaires toi ? »
J'avais hâte d'essayer ces vêtements d'homme. On devait tellement être plus libre de ses mouvements qu'avec nos robes ! Je me souviens soudain de ce que je voulais dire à Ellyn.
« Dis … Ça te dérangerais si parfois je viens te voir la nuit ? Tu ne dors pas très loin de ma chambre … Et parfois j'ai peur la nuit … »
Pieux mensonge ! Je voulais simplement dormir avec ma cousine pour qu'elle ne se sente pas seule. Mais je pris une mine de chaton réclamant des câlins pour qu'elle ne se doute de rien. Je voulais lui faire la surprise et hanter pour elle dans l'obscurité complice ! Et peut-être partir plus tard en exploration dans le château ! De nuit cela pourrait être intéressant ! Et effrayant …
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C'est toi le chat !
289, Lune 7, Semaine 1 - Boisdoré
Ellyn des Essaims & Abigaëlle Rowan
L'idée d'Ellyn semblait plaire à sa jeune cousine car très vite, ou en tout cas après avoir cessé de rire aux éclats suite à la farce de l'Abeille, elle s'était redressée et ensemble elles avaient parcouru les couloirs de la demeure des Rowan. Une grande demeure, bien plus grande que celle des des Essaims, ce qui n'avait rien d'étonnant, après tout, les Rowan étaient une famille majeure du Bief, contraire à la famille de Mielbois. Mais qu'importe, les deux familles s'entendaient très bien pour avoir des liens de famille puissant entre eux. Et Ellyn et Abigaëlle étaient la preuve de cette entente plus que cordiale. La mère d'Abigaëlle était d'ailleurs très protectrice avec sa nièce, ne comprenant que trop bien la douleur que constitue la mort de sa mère... C'était une femme très agréable, compréhensive et profondément gentille, et Abigaëlle était tout comme elle, avec un soupçon de malice en plus, dû à son jeune âge. Mais ce dont elle ne manquait pas c'était bien de jugeote et de sens de l'orientation car elle se dirigeait à toute allure à travers les couloirs de Boisdoré, et sans elle Ellyn se serait déjà perdu et arrêté pour se recroqueviller dans un coin. Sa cousine était un vrai puis de vie. De la joie à l'état pure. Heureusement pour les deux cousines, Andrew le grand frère d'Abigaëlle, qui avait le même âge ou presque qu'Ellyn, était de passage à Boisdoré, malgré sa formation d'écuyer, pour une semaine au moins. Elles allaient ainsi pouvoir fouiller un peu dans ses affaires en espérant trouver de quoi se déguiser. En garçon en plus ! Mais qu'importe, le principal était de s'amuser, elles étaient toutes deux trop petites pour se préoccuper des convenances et du protocole.
Sur le chemin, Abigaëlle s'était arrêté car la septa les cherchait, mais elles purent s'enfuir grâce à la bienveillance d'un serviteur qui semblait apprécier la jeune Abi. Comme c'était agréable de vivre dans un château où régnait la bonne humeur, une atmosphère bien différente de celle de Mielbois, qui était pesante depuis la mort de la dame de Lord Warryn. La tristesse et la mort y puaient aussi fort que l'huile essentielle d'acacia, qui affolait les narines les plus sensibles. Arrivées devant la chambre d'Andrew, sa cousine vérifia que la chambre était bien vide et qu'il n'y avait aucun risque de s'y faufiler. La chambre était assez austère et sans fioriture, ce que l'on pouvait parfaitement attendre de la part d'un écuyer rarement dans sa famille. C'était un peu triste trouvait Ellyn, mais la vue de la bibliothèque lui fit rapidement changer d'avis. Elle se retint de prendre un livre, tant elle aimait lire, car elles avaient d'autres projets.
- Oh oui, la vue est magnifique ! C'est dommage qu'il ne puisse pas en profiter souvent, mais après tout, j'imagine qu'en effet, ces marches méritent bien une belle vue ! Serais-tu déjà fatiguée Abi ?
Abigaëlle commençait à fouiller une malle tandis que la Jeune abeille s'occupait de l'autre. La malle était bien rangée, preuve d'une discipline de fer, et les linges étaient emballés dans un grand sac de toile beige, à l'intérieur même de la malle. Ce sac renfermait des chausses de qualité moyenne, des tenues de cuir, des lacets, des gantelets et autres accessoires de chasse et d'entraînement. Les vêtements étaient propres, mais on voyait qu'ils avaient bien servis, et certains montraient même des cicatrices de couture, preuve d'un rapiècement de qualité. Il devait sûrement s'agir de la malle contenant le linge quotidien de son cousin, non pas le beau linge qu'avait découvert sa cousine, mais celui qu'il utilisait pour les entraînements comme écuyer. Des linges que les deux filles pourraient aisément utiliser pour se déguiser, sans avoir peur d'abîmer les beaux vêtements d'Andrew.
- Pas la peine d'utiliser ses beaux linges, ici j'ai trouvé une malle avec tous ses vêtements d'écuyer, dont des chemises et des chausses qu'il met sans doute tous les jours pour s'entraîner. Ca sera sûrement trop grand pour nous mais on peut quand même les essayer tu ne crois pas ?
N'attendant pas la réponse de sa cousine, Ellyn saisit une paire de chausses beiges et une chemise blanche pour sa cousine, et une paire rouge avec une chemise de la même couleur pour elle même, avec un gilet de cuir brun. Elle commençait à les enfiler quand sa cousine l'interrompit.
- Mais oui Abi, on peut dormir ensemble quand tu veux ! Et on se racontera des histoires qui font peur !
Ellyn était vraiment reconnaissante envers sa cousine d'être là pour elle. Elle vivait un moment difficile et Abi faisait tout pour la réconforter et la faire sourire malgré la tristesse qu'elle ressentait suite au décès de sa mère.
© DRACARYS