Le Septuaire étoilée [Flashback Année 297 lune 3/Viserys Targaryen/ Loras Tyrell ]
Le Dragon de l'Est
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Viserys se déplaçait avec sa cohorte de suivants en Villevieille, l'objectif était simple. Découvrir le fameux Septuaire Étoilé, l'ancien berceau de la foi des Sept. Le Dragon de L'Est se déplaçait en palanquin souhaitant une certaine discrétion, ne voulant en aucun cas être dérangé par qui que ce soit. Il était impatient de voir ce monument et de prier avec ferveur en mémoire de son père.
Bientôt l'édifice fut visible, un grand Septuaire en marbre noir et aux fenêtres voûtées, l'ancienne demeure des grand septons, le premier grand lieu sacrée de la foi des sept avant que son ancêtre ne bâtisse le grand septuaire de Baelor. Le palanquin du prince s'arrêta devant les lourdes portes et c'est un jeune homme à l'esprit mélancolique qui sortit afin de rentrer dans le grand septuaire.
Il fut bien accueillit par le septon responsable des lieux qui lui fit visiter ce trésor ancien, démontrant que le temps n'avais pas de prise sur les domaines des sept dieux. Le prince opina avec intérêt au dire de son guide, et nota plusieurs informations avec intérêt. Il était heureux de découvrir cette ville et les antiques trésors qu'elle recelait. Il songeais également a la rencontre qu'il avait eue avec la jeune Tyrell. Elle lui avait fait forte impression et le jeune dragon se languissait presque de la revoir. Elle était parfaite sur bien des aspects et le prince n'arrivait pas à chasser la jeune femme de ses pensées. Le prince préféra mettre cela sous le compte de la nouveauté, et même si elle était charmante, il savait qu'en tant que Prince et noble l'amour lui était de toute façon refusé. C'était le privilège des roturiers, les nobles, les princes eux devaient épouser pour la gloire de leur maison et par raison d'état, il ne pouvait en être autrement. Les petits béguins devaient rester ce qu'ils étaient, des choses qui devaient mourir pour peu être renaître en amitié.
"Dans l'amour, on ne se connaît que parce qu'on s'aime ; dans l'amitié, on s'aime parce que l'on se connaît"
Dit le prince à haute voix pour lui-même, sous le regard perplexe du septon qu'il congédiât d'un revers de la main. Il s'approche d'une alcôve destinée aux priants et ferma les yeux pour marmonner quelques prières qu'il avait apprises quand il était enfant, il les adressa à l'âme de son père, ceux que ses ennemies nommées le Roi Fou. Viserys eut un instant une boule à la gorge. Son père lui manquait, il avait tellement de choses qu'il aurait dû lui apprendre. Le régicide lui avait retiré et maintenant, c'était son frère qui était roi. Il l'avait était trop tôt selon lui et si père était vivant bien des choses ne se serait pas passé. Il se mit lentement à genoux à ce moment précis chose qu'il ne faisait que devant son frère et les sept dieux.
"Que les sept t'accordent la paix Aerys II, grand roi... Père aimant, assassiné lâchement par un parjure. Je te jure père que j'honorerais toujours ta mémoire, jusqu'à ma mort. Tu ne tomberas pas dans l'oubli, ton sang coule dans mes veines et je te ferai honneur."
Il entendit des bruits de pas derrière lui visiblement quelqu'un l'observait et approché. Depuis combien de temps était-il là, il ne saurait le dire. Il se retourna lentement pour faire face aux bruits de pas.
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Bientôt l'édifice fut visible, un grand Septuaire en marbre noir et aux fenêtres voûtées, l'ancienne demeure des grand septons, le premier grand lieu sacrée de la foi des sept avant que son ancêtre ne bâtisse le grand septuaire de Baelor. Le palanquin du prince s'arrêta devant les lourdes portes et c'est un jeune homme à l'esprit mélancolique qui sortit afin de rentrer dans le grand septuaire.
Il fut bien accueillit par le septon responsable des lieux qui lui fit visiter ce trésor ancien, démontrant que le temps n'avais pas de prise sur les domaines des sept dieux. Le prince opina avec intérêt au dire de son guide, et nota plusieurs informations avec intérêt. Il était heureux de découvrir cette ville et les antiques trésors qu'elle recelait. Il songeais également a la rencontre qu'il avait eue avec la jeune Tyrell. Elle lui avait fait forte impression et le jeune dragon se languissait presque de la revoir. Elle était parfaite sur bien des aspects et le prince n'arrivait pas à chasser la jeune femme de ses pensées. Le prince préféra mettre cela sous le compte de la nouveauté, et même si elle était charmante, il savait qu'en tant que Prince et noble l'amour lui était de toute façon refusé. C'était le privilège des roturiers, les nobles, les princes eux devaient épouser pour la gloire de leur maison et par raison d'état, il ne pouvait en être autrement. Les petits béguins devaient rester ce qu'ils étaient, des choses qui devaient mourir pour peu être renaître en amitié.
"Dans l'amour, on ne se connaît que parce qu'on s'aime ; dans l'amitié, on s'aime parce que l'on se connaît"
Dit le prince à haute voix pour lui-même, sous le regard perplexe du septon qu'il congédiât d'un revers de la main. Il s'approche d'une alcôve destinée aux priants et ferma les yeux pour marmonner quelques prières qu'il avait apprises quand il était enfant, il les adressa à l'âme de son père, ceux que ses ennemies nommées le Roi Fou. Viserys eut un instant une boule à la gorge. Son père lui manquait, il avait tellement de choses qu'il aurait dû lui apprendre. Le régicide lui avait retiré et maintenant, c'était son frère qui était roi. Il l'avait était trop tôt selon lui et si père était vivant bien des choses ne se serait pas passé. Il se mit lentement à genoux à ce moment précis chose qu'il ne faisait que devant son frère et les sept dieux.
"Que les sept t'accordent la paix Aerys II, grand roi... Père aimant, assassiné lâchement par un parjure. Je te jure père que j'honorerais toujours ta mémoire, jusqu'à ma mort. Tu ne tomberas pas dans l'oubli, ton sang coule dans mes veines et je te ferai honneur."
Il entendit des bruits de pas derrière lui visiblement quelqu'un l'observait et approché. Depuis combien de temps était-il là, il ne saurait le dire. Il se retourna lentement pour faire face aux bruits de pas.
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Le Septuaire étoilé
297 | Lune 3
Loras & Viserys
Loras ne priait plus, presque plus. Il avait compris que cela ne lui apportait rien de plus que des angoisses dont il n’avait pas besoin. Même dans les mots qui devaient être rassurants, porter secours, il n’y trouvait aucun réconfort. Humain au regard entièrement tourné vers l’intériorité, il n’arrivait pas à ouvrir son cœur à des entités qu’il ne pouvait pas voir. Depuis qu’il était écuyer, les seules prières qu’il adressait se destinaient au Guerrier. Les moments silencieux pendant que nous priions n’étaient pour lui que des intermèdes de repos au cœur d’une pièce de théâtre trop tendue. Pourtant, à ce moment même, l’adolescent montait les marches qui le séparaient de l’imposant septuaire. Il ne se hâtait pas, profitant de la lumière heureuse – autant que la ville, en ce moment – du soleil qu’il abandonnerait momentanément en franchissant l’austère porte. Il se souvenait, enfant, d’avoir posé beaucoup de questions. Non pas autant au sujet de la religion que sur celui des contes, des histoires, que nous lui racontions. Nous lui répondions que les créatures, les légendes, n’existaient que dans le cœur et la tête, car personne n’avait jamais rencontré de telles choses. De cette manière, la Rose dorée avait commencé à ranger la religion dans le même panier que les légendes. Plus il vieillissait, plus ce sentiment s’amplifiait. Les Dieux n’avaient jamais rien fait pour lui prouver qu’ils existaient réellement. Il était encore jeune, mais il méprisait ces moments où nous lui disions que les Dieux l’avaient béni. Les Dieux n’avaient rien fait de cela ; il avait travaillé, donné plus d’efforts qu’il ne le pouvait ; il s’était surpassé. Le jeune Tyrell tira enfin la lourde porte et se faufila à l’intérieur du bâtiment, avalé par ses murs sombres. Que nous le voulions ou non, Loras aimait ce genre d’endroits. Il aimait le calme que nous y respirions, le silence quasiment omniprésent, percé par des murmures qui s’adressaient au nulle-part. La porte se referma subtilement derrière lui malgré le métal qui la constituait, absorbant les derniers rayons de soleil à ne pas être rendus austères par le marbre noir du septuaire.
À première vue, l’adolescent semblait adorer être entouré par une foule de gens, par mille visages différents qui l’observaient, avec admiration ou haine. Il aimait à la folie être vu, mais Loras était un être solitaire, préférant la compagnie d’une ou deux personnes. Il avait besoin de cet espace et de ce temps où il n’était que Loras « l’adolescent normal ». S’il ne se rendait pas souvent, en dehors des convenances, au septuaire pour y prier, il y allait surtout parfois pour combler son besoin de solitude parfaite sans être coincé entre les quatre murs de sa chambre, perchée tout en haut du château d’Hautjardin. Ses prunelles d’ambre s’habituèrent rapidement au changement d’intensité de la lumière et se mirent à balayer le lieu, cherchant quelque chose sans réellement savoir de quoi il s’agissait. Enfin, il s’attendait à voir un septon surgir comme ils avaient l’habitude de le faire. Pourtant, il n’avait pas une mauvaise opinion d’eux. Ceux qu’il avait pu croiser dans sa courte vie semblaient patients et à l’écoute. Il avait beau être, dans les faits, tout le contraire de cela, il n’avait jamais refusé d’en écouter un lui parler de leur fameuse religion ; cela ne le forçait en à y croire plus fort, mais il aimait entendre ce que les gens avaient à dire. Il se retenait parfois pour ne pas bailler, mais bon. Pour ainsi dire, il fut presque déçu de n’être accueillit par personne. Silencieux, il continua d’observer autour. Le lieu, pensa-t-il, serait certainement plus beau si les entrées de lumière étaient recouvertes de tissu et que seule une armée de bougies illuminait la pièce, faisant danser les ombres sur les murs sombres. Chacun de ses mouvements dispersait dans l’air le bruit de ses bottes cognant contre le sol de pierre ; le son se heurtait contre les murs et venait l’envelopper de sa seule et unique présence. Pourtant, il entendit des voix et des pas qui n’était pas les siens. L’écho brouillait à son oreille l’origine de ceux-ci. Le regard aux aguets, il remarqua enfin deux silhouettes masculines, de l’autre côté de la colonne derrière laquelle il se tenait. La Rose dorée avança encore un peu, prit le risque d’empiéter malgré elle dans leur bulle. Plus il s’approchait, plus ce qui semblait être un charabia indescriptible devenait de véritables mots. Pour l’instant, il ne s’intéressait pas plus à l’identité de ces gens qu’aux mots qui sortirent de la bouche de celui dont les cheveux semblaient trop pâles. Fronçant les sourcils, il assimila les phrases sur l’amour et l’amitié. Incertain, il hocha vaguement la tête et suivit du regard le septon qui s’éloignait sans même tourner les yeux dans sa direction. Perplexe, il ne savait pas s’il devait lire une quelconque arrogance dans la façon dont l’autre avait fait partir l’homme de foi.
Son regard se posa à nouveau sur l’homme aux cheveux blonds. S’il le fixait, il ne le reconnu pourtant pas tout de suite. C’était le prince Targaryen que Villeivieille avait attendu avec impatience et fêté avec enthousiasme. C’était pour cela que nous nous étions déplacés – ce n’était pas un bien long chemin, cependant – et que nous avions choisis nos plus beaux habits et accroché à nos visages les sourires les plus sincères. Cependant, nous n’avions pas réellement eu l’occasion de le voir, il semblait plutôt distant – tout le contraire de Loras qui puisait, dans ses moments égocentriques et ses moments de gloire, son énergie à travers la foule. C’était à se demander, aux yeux de Loras, pourquoi nous nous étions donné tant de peine à préparer son arrivée. Peu importait, il n’avait pas eu l’occasion – par un mauvais concours de circonstances – de se présenter au Prince. Il avait pu l’observer de loin, assimiler ses traits, mais sans plus. Sans bouger de là où il se tenait, Loras le regardait s’éloigner et s’installer pour prier. Malgré son indiscrétion enfantine, il ne s’approcha pas plus. Il ne souhaitait pas rompre la solitude de l’autre. La main appuyée sur la colonne grise et froide, il l’observait prier. Cet acte ne présentait pas grand intérêt à ses yeux, mais il savait que ce n’était pas le cas pour tout le monde. Il savait que pour d’autres, s’adresser à des Dieux estompait la tristesse et l’amertume, l’angoisse et l’impression tragique, comme le faisaient pour lui les moments de silence qui effaçaient le temps. Dans ce si grand Septuaire, Loras se sentait minuscule, englobé par le mysticisme du tableau qui s’offrait à lui. Le Prince qui priait, dans ce lieu gardé par sept statues qui, bien qu’elles ne soient pas si hautes, le menaçaient de leurs yeux de pierre, baignant dans le soleil qui s’immisçait à travers quelques fenêtres. La tête inclinée et le visage neutre, il attendit.
Il osa finalement s’avancer, accompagné du silence qui, amplifiant, trahissait chacun de ses pas. Cela ne le dérangeait plus. S’il ne souhaitait pas déranger le Targaryen, une part de lui aimait être remarqué, savoir que nous nous taisions en attente de sa présence. Dès lors qu’il fut plus près, l’homme se tourna lentement vers lui et Loras saisit ses prunelles lilas, une lueur amusée au creux de ses propres prunelles d’ambre. Un pincement étrange assaillit sa gorge ; il n’avait jamais, auparavant, adressé la parole un prince aussi intimement – ni même dans toutes autres circonstances ; il n’était pas sa sœur. Il appréciait cette nouveauté, blottit entre les sept murs du septuaire. Il ne ressentait ni angoisse, ni inconfort, mais plutôt une confiance absolue et une excitation qu’engendrait l’honneur et le respect. Loras ne le lâcha pas des deux, l’air fier du haut de ses quinze ans. Lorsqu’il arriva tout près, finalement, il ne s’arrêta pas en face, mais à côté. Ses prunelles se posèrent sur l’alcôve devant laquelle il priait. « Êtes-vous toujours si radical ? » Demanda-t-il, un fin sourire aux lèvres. Les mains croisées derrière son dos, une pointe de naïveté au creux de la voix. « Vous ne pensez pas qu’il soit possible d’être ami avec la personne que nous aimons ? Pourtant, j’ai l’impression que les amours les plus forts cachent une amitié sincère. L’amour n’est-elle pas une forme plus forte de l’amitié, tout comme la mélancolie en est une de la tristesse ? » Le jeune chevalier ne parlait pas souvent d’émotions avec quelqu’un qui n’était pas sa sœur, mais il n’y voyait pas de meilleurs moyens pour aborder un Prince que de s’intéresser à ce qu’il disait. « Quant à l’amitié… J’ai parfois l’impression que nous ne connaissons pas nos amis autant que nous pouvons le prétendre. L’amitié simple est une affaire d’apparences plus que de connaissances. » Soupira-t-il, repensant à quelques déceptions qui avaient ponctué, par-ci et par-là, son adolescence fleurissante.
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Le jeune prince tourna son regard vers Loras, clignant un instant des yeux. Le dragon de l'Est mit un moment a retrouver qui s'adressait à lui. C'était visiblement le jeune Loras Tyrell, le frère de Margaery. Il lui adressa alors un sourire, visiblement amusé par la façon dont le jeune frère l'avait apostrophé. Visiblement, ces rencontres avec les Tyrells étaient toujours emprunt d'originalité. Ce n'était pas en sois une mauvaise chose, même s'il ne s'attendait pas du tout, à se voir déranger dans le grand septuaire étoilée.
"Vous avez sans doute mal saisi mes propos. Hmm... Je disais simplement que l'amour amenait les gens à se découvrir, et a se connaître. L'attirance de deux individus, qui peut à peu se découvre. L'amitié est en revanche l'inverse, l'amour dans ce cas précis viens après la découverte. L'on aime son ami, car on le connaît, pour ses qualités et ses défaut, c'est ce qui nous à pousser à le choisir pour être proche de nous."
Le jeune prince réajuste un instant ses cheveux d'un revers de la main dans un pur geste de coquetterie, avant de reprendre d'une voix claire, tout en dévisageant l'homme face à lui de façon intense, comme pour sonder au-delà de ses expressions.
"Il l'amitié et l'amitié dirons-nous. Des personnes de notre rang auront des tonnes d'"amis", mais l'amitié, la véritable... Nous n'en aurions sans doute, avec de la grande chance la trouver au grand maximum dix fois. J'ai bien peur que ce genre de sentiment et d'histoire n'est pas destiné à la noblesse règle général."
Il glissa son regard vers les sept statut de pierre, frémissant légèrement à leur vue. Viserys n'était pas spécialement un grand croyant. C'était plus par traditionalisme que par piété qu'il fréquentait le Septuaire. Il espérait secrètement que les sept existaient réellement. De façon a ce que la mort ne soit pas la fin de tout. Qu'il puisse rejoindre son père et ses autres ancêtres quand sa vie s'achèverai. Mais est-ce que les sept le tolérerai dans son paradis. Viserys se laisser aller aux penchants d'Essos, fréquentant des cabales de gens peu fréquentable et étudiant des coutumes et des rites qui ferait rougir la foi et les septons. Et si dans sa quête de connaissance, il s'interdisait l'accès au sept paradis. Cette peur lui noua l'estomac quelque instant. Il espérait sincèrement qu'avec le savoir qu'il obtiendrait un jour, il pourrait racheter les années qu'il avait passées à lui courir après et l'accumuler.
"Vous êtes Loras, c'est bien cela ? Nous n'avons pas eu le plaisir d'être présentées officiellement, mais je suis content que l'occasion nous soit donner par les sept de nous rencontrer ici même, dans leur maison. Je ne crois pas au hasard en ce cas précis. Qu'est-ce qui vous à amener au sein du Septuaire étoilée ?"
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"Vous avez sans doute mal saisi mes propos. Hmm... Je disais simplement que l'amour amenait les gens à se découvrir, et a se connaître. L'attirance de deux individus, qui peut à peu se découvre. L'amitié est en revanche l'inverse, l'amour dans ce cas précis viens après la découverte. L'on aime son ami, car on le connaît, pour ses qualités et ses défaut, c'est ce qui nous à pousser à le choisir pour être proche de nous."
Le jeune prince réajuste un instant ses cheveux d'un revers de la main dans un pur geste de coquetterie, avant de reprendre d'une voix claire, tout en dévisageant l'homme face à lui de façon intense, comme pour sonder au-delà de ses expressions.
"Il l'amitié et l'amitié dirons-nous. Des personnes de notre rang auront des tonnes d'"amis", mais l'amitié, la véritable... Nous n'en aurions sans doute, avec de la grande chance la trouver au grand maximum dix fois. J'ai bien peur que ce genre de sentiment et d'histoire n'est pas destiné à la noblesse règle général."
Il glissa son regard vers les sept statut de pierre, frémissant légèrement à leur vue. Viserys n'était pas spécialement un grand croyant. C'était plus par traditionalisme que par piété qu'il fréquentait le Septuaire. Il espérait secrètement que les sept existaient réellement. De façon a ce que la mort ne soit pas la fin de tout. Qu'il puisse rejoindre son père et ses autres ancêtres quand sa vie s'achèverai. Mais est-ce que les sept le tolérerai dans son paradis. Viserys se laisser aller aux penchants d'Essos, fréquentant des cabales de gens peu fréquentable et étudiant des coutumes et des rites qui ferait rougir la foi et les septons. Et si dans sa quête de connaissance, il s'interdisait l'accès au sept paradis. Cette peur lui noua l'estomac quelque instant. Il espérait sincèrement qu'avec le savoir qu'il obtiendrait un jour, il pourrait racheter les années qu'il avait passées à lui courir après et l'accumuler.
"Vous êtes Loras, c'est bien cela ? Nous n'avons pas eu le plaisir d'être présentées officiellement, mais je suis content que l'occasion nous soit donner par les sept de nous rencontrer ici même, dans leur maison. Je ne crois pas au hasard en ce cas précis. Qu'est-ce qui vous à amener au sein du Septuaire étoilée ?"
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297 | Lune 3
Loras & Viserys
S’il fallait laisser quelque chose à la religion, c’était bien la beauté de ses monuments et de ses objets sacrés. Le matériel, hormis les armures et les armes, de rendait pas Loras très émotif, mais il savait reconnaitre qu’il y avait quelque chose de pur et de sincère dans ces biens, découlant d’un amour infini pour des âmes qui n’existaient peut-être même pas, qui les rendait beaux. Pendant un instant, son regard restait figé sur l’autel, comme plongé dans une petite trance admirative. Lorsqu’il en sortit comme nous sortions de nos divagations mentales, il se concentra instantanément sur l’étrangeté du Prince. Il était heureux de savoir – de croire – qu’il ne le dérangeait pas. Sa fierté ne s’en sortait que plus excessive. Attentivement, Loras l’observait alors qu’il lui parlait ; intrigué par ses yeux trop mauves et ses cheveux si pâles, mais la quasi-obscurité du Septuaire l’empêchait de voir comme il le fallait, mais il ne s’en plaignit pas : chaque lumière révélait une facette différente du physique d’une personne. L’adolescent Tyrell hocha sagement la tête : « Sauf qu’il arrive des fois que nous voyions au-delà des défauts et des qualités d’une personne que nous voulons pour amie. Certaines relations naissent, car ses causes se produisent au bon moment. L’amitié et l’amour sont des choses trop particulières pour être réduites à des défauts et des qualités, vous ne croyez pas ? » Sa voix était basse, comme s’il tentait de camoufler une vérité, mais pourtant son ton n’était pas flamboyant d’assurance. Il ne savait rien des philosophies de l’amour et de l’amitié, il ne savait rien des philosophies tout simplement. Il n’était pas Willos ni Margaery, son intelligence n’était pas aussi aiguisée, mais c’était justement ce qui le poussait à penser ainsi. Il s’était lié d’amitié avec Owen, entre autres, même si son attitude se rapprochait bien plus de celle de Willos, par exemple… Mimant instinctivement le geste du Targaryen, le Tyrell replaça ses cheveux que l’humidité du Septuaire avait rendus tous fous.
Ses sourcils encore froncés et ses dents qui pinçaient sa lèvre inférieure surlignaient son questionnement intérieur. Si Viserys, à première vue, semblait sage, Loras n’aimait pas qu’il soit si facilement enclin au pessimisme. Contrairement à lui, il croyait qu’il était possible de vivre de véritables grands amours et de grandes amitiés sincères plusieurs fois même si nous étions de la noblesse. Semblant ne pas vouloir gâcher son après-midi avec des choses aussi déprimantes, le Tyrell haussa les épaules ; geste qui pouvait vouloir dire plusieurs choses à la fois. Autant pouvait-il dire que le Prince avait raison (ce qui n’était pas faux puisque, malgré tout, il commençait à réaliser l’illusion de liberté qui flottait au sein des maisonnées nobles), autant pouvait-il affirmer qu’il s’agissait d’un sujet qu’il préférait ignorer. Un sourire en coin redressa sa pommette droite et son air dubitatif fit place à un certain amusement. Il n’avait entendu que quelques mots de sa part, mais il appréciait déjà sa présence L’adolescent n’était pas des plus intellectuels ni des plus rationnels, mais il aimait écouter les gens parler – enfin, lorsqu’ils n’ajoutaient pas un poids supplémentaire à son angoisse naturelle. « Oui. » Affirma-t-il, fier d’être si facilement reconnu, lorsqu’il lui demanda s’il était Loras. D’un petit signe de tête indiquant une direction quelconque, il lui proposa de marcher un peu. Les mains derrière le dos puisqu’il ne savait jamais comment les tenir lorsqu’il parlait à quelqu’un, il entreprit le chemin qui lui permit de mieux observer les différents attraits de l’endroit. Rester immobile était terriblement difficile pour le Tyrell qui ressentait le constant besoin de bouger ne serait-ce qu’un peu, surtout lorsqu’il parlait, puisque cela lui permettait de se concentrer sur ce qui se disait plutôt que sur ce qui se passait dans ses pensées hyperactives. « Je cherchais à m’éloigner un peu des gens. Vous voyez, la ville est intenable depuis que vous êtes ici. Tout le monde est convaincu que j’adore les foules, mais au contraire, elles me donnent assez rapidement mal à la tête. Les gens vous cherchent, mais ils semblent le faire plus qu’ils ne vous trouvent. Pourquoi est-ce que vous vous cachez ? » Son rire innocent et léger résonna bien plus fort qu’il ne l’était réellement. « Pourquoi ça ne pourrait pas être du hasard ? Certaines choses sont plus belles, je crois, lorsqu’elles ne sont pas prévues par un humain ou par les Sept. » Loras ne jugeait pas les croyances du Prince et ne semblait pas non plus trouver stupide la notion de destin. Au contraire, il voulait comprendre pourquoi, comment certaines personnes pouvaient penser quelque chose alors qu’une autre pouvait penser radicalement le contraire. Il était égocentrique – très égocentrique –, mais il aimait les humains autant qu’eux pouvaient l’aimer. « Je suppose que vous avez eu l’occasion de rencontrer ma sœur, Margaery ? » À la prononciation de ce prénom, le sourire de Loras, jusque-là encore tout petit, s’étira. Le garçon semblait désormais bien plus lumineux. Parler de sa sœur, ne serait-ce qu’y penser, éveillait toujours en lui des souvenirs précieux qui ne s’endormaient jamais vraiment. Il ne savait pas si elle avait pu rencontrer le Prince, mais si tel était le cas, il avait envie de savoir ce qu’il en pensait. À ses yeux, un homme qui n’appréciait pas sa sœur n’était pas digne d’être appelé « un homme ».
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Le jeune prince, glissa une main dans ses cheveux, visiblement en pleine réflexion sur les paroles de Loras, il était quelque peu perplexe, au final amour comme amitié, que savait-il de ses choses-là. Il avait était reclue toute sa vie, ayant avec lui que serviteur et sa famille. Il aimait sa famille, mais c'était une chose qui était ancrée en lui supposait-il.
"Je vous avoue que je ne saurais répondre à cette question. Je n'ai pas la réponse par manque d'expérience. N'ayant ni connu ni l'un ni l'autre. Je crains de manquer d'expérience dans le domaine."
Il prit la suite du jeune chevalier, regardant les œuvres du grand septuaire étoilée, l'ancien siège de la foi, avant que ces ancêtres targaryens n'en décident autrement. Il regarda les autels, les vitraux, le marbre noir pierre extrêmement couteuse et rare. Un jour peut être aurais t'il un castel aussi imposant, et emplie de noblesse, tout comme Peyrdragon. Le Dragon de l'Est esquissa un sourire en coin à la question du chevalier aux fleurs.
" Cela m'amuse d'une par, je... hmm nous dirons que parfois, j'abuse de mon statut princier, en ne faisant pas les choses comme je le devrai. On attend d'un prince qu'il se montre, qu'il salue le peuple, qu'il soit au-devant de la scène. Je l'ai déjà fait lorsque je le souhaitais, ce n'est pas déplaisant. Mais moi aussi, ces jours-ci, j'avais envie de solitude... Et cela ne me déplaît pas de voir les gens me chercher partout parfois de manière hystérique. S'ils gagnent la partie de cache-cache, peuvent être ferai-je une apparition pour les récompenser ?"
Le jeune prince cessa de respirer une seconde à l'évocation du nom de sa sœur. Ses joues s'empourprèrent, ce qui sur le visage blanchâtre du Dragon de L'Est n'avait rien d'anodin. Il ferma un instant les yeux pour se reprendre. Évidemment, le dîner en tête-à-tête n'aurait pu rester secret et tôt ou tard, il aurait eu à faire face à des questionnements.
"Oui... J'ai eu l'occasion, la nuit dernière. Vous les tyrell avait des façons bien à vous de créer des entrevues avec ma personne. Des façons spontanées et imprévues, qui ne me déplaisent pas. Votre sœur est quelqu'un d'exceptionnel, le joyau du bief, et une personne de bien. Je vous enjoins à veiller sur elle, ce qui est magnifique et souvent hélas fragile. C'est de nos responsabilités de frère de veiller sur nos sœurs. Je vous le dis, car moi-même, j'ai une petite soeur auquel je tient beaucoup et Margaery m'y renvoies souvent, quoi qu'elle est moins timide que Daenerys"
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"Je vous avoue que je ne saurais répondre à cette question. Je n'ai pas la réponse par manque d'expérience. N'ayant ni connu ni l'un ni l'autre. Je crains de manquer d'expérience dans le domaine."
Il prit la suite du jeune chevalier, regardant les œuvres du grand septuaire étoilée, l'ancien siège de la foi, avant que ces ancêtres targaryens n'en décident autrement. Il regarda les autels, les vitraux, le marbre noir pierre extrêmement couteuse et rare. Un jour peut être aurais t'il un castel aussi imposant, et emplie de noblesse, tout comme Peyrdragon. Le Dragon de l'Est esquissa un sourire en coin à la question du chevalier aux fleurs.
" Cela m'amuse d'une par, je... hmm nous dirons que parfois, j'abuse de mon statut princier, en ne faisant pas les choses comme je le devrai. On attend d'un prince qu'il se montre, qu'il salue le peuple, qu'il soit au-devant de la scène. Je l'ai déjà fait lorsque je le souhaitais, ce n'est pas déplaisant. Mais moi aussi, ces jours-ci, j'avais envie de solitude... Et cela ne me déplaît pas de voir les gens me chercher partout parfois de manière hystérique. S'ils gagnent la partie de cache-cache, peuvent être ferai-je une apparition pour les récompenser ?"
Le jeune prince cessa de respirer une seconde à l'évocation du nom de sa sœur. Ses joues s'empourprèrent, ce qui sur le visage blanchâtre du Dragon de L'Est n'avait rien d'anodin. Il ferma un instant les yeux pour se reprendre. Évidemment, le dîner en tête-à-tête n'aurait pu rester secret et tôt ou tard, il aurait eu à faire face à des questionnements.
"Oui... J'ai eu l'occasion, la nuit dernière. Vous les tyrell avait des façons bien à vous de créer des entrevues avec ma personne. Des façons spontanées et imprévues, qui ne me déplaisent pas. Votre sœur est quelqu'un d'exceptionnel, le joyau du bief, et une personne de bien. Je vous enjoins à veiller sur elle, ce qui est magnifique et souvent hélas fragile. C'est de nos responsabilités de frère de veiller sur nos sœurs. Je vous le dis, car moi-même, j'ai une petite soeur auquel je tient beaucoup et Margaery m'y renvoies souvent, quoi qu'elle est moins timide que Daenerys"
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297 | Lune 3
Loras & Viserys
Une expression amusée accompagnait son regard interloqué et curieux. Comme cela, Viserys Targaryen n’avait jamais connu l’amour ? N’était jamais tombé dans les bras d’une noble ou d’un noble qui aurait fait chaviré son cœur de Prince ? Si cela l’étonnait, ce n’était pas sans éveiller en lui une flamme moqueuse. Il était donc encore naïf de toutes ces choses merveilleuses qu’entraînaient les sentiments amoureux. Pourtant, ce qui le surprenait le plus au point de le rendre un peu compatissant, c’était le fait qu’il affirmait ne jamais avoir connu l’amitié et lorsque cela le frappa – puisqu’il avait pris du temps avant de comprendre qu’il ne parlait pas seulement de l’amour –, ses sourcils se froncèrent et ses yeux se baissèrent pour observer ses chaussures. Il s’en voulait pratiquement de s’être étalé sur le sujet ; il ne savait pas comment le Prince vivait cette absence d’amitié, l’allégresse que procurait la présence de gens que nous aimions, mais cette absence, Loras la vivrait difficilement : il vivait pour l’amour, l’amitié et la gloire. Autant pouvait-il envier Viserys de ne pas encore avoir éprouvé l’amour car c’était un sentiment douloureux et tragique pour les gens de la noblesse, autant il le plaignait pour le manque d’amitié. Il commençait à comprendre que son statut était bien plus enviable que celui d’un Prince : il y avait encore un peu d’honnêteté autour de lui. Gêné, Loras détourna son attention de son interlocuteur pour se concentrer sur les beautés qui les entouraient, blottir ses prunelles contre les vitraux colorés et les pierres précieuses qui décoraient les statuts. Il aimait tellement ce qui brillait, cela lui rappelait le jaune des champs de roses biefoises qui dont la couleur explosait sous le soleil.
Du coup, ce qu’affirma Viserys pour répondre à sa question ne sonna pas enfantin comme cela aurait pu. Au contraire, Loras l’interprétait comme quelque chose de dramatique, comme une façon de se rassurer dans une vie où il n’avait jamais connu l’amitié. Alors que le Targaryen ne regardait pas son visage, la moue du Tyrell se fit plus basse comme celle d’un enfant qui n’aime pas voir son ami rejeté. Viserys n’était pas son ami, il ne le connaissait pas vraiment non plus, alors l’adolescent mettait ce qu’il ressentait sur le dos de l’atmosphère presque lugubre et trop humide du septuaire. Alors qu’un fin rayon de soleil caressa son visage, le garçon fit des efforts pour accrocher un sourire sur son visage délicat pour finalement déposer à nouveau ses iris dorées sur celui qui lui tenait compagnie. Juste à temps pour remarquer les joues du Prince Targaryen qui se tintaient d’un rouge qui ne mentait pas. Furtivement, Loras plissa les yeux, suspicieux, d’autant plus lorsque Viserys mentionna « la nuit dernière ». Or, il ne l’interrompit pas et le laissa parler. Lorsqu’il fut rassuré, il cessa de le fixer et de douter. Il ne semblait pas avoir de mauvaise intention. Lorsqu’il se tut, le jeune homme se permit de prendre la parole. « Vous savez, mon Prince, j’aime beaucoup le fait que vous ne correspondez pas aux représentations qu'on se fait des membres de la famille royale. Je comprends votre besoin de vous isoler parfois, de laisser les gens vous chercher. » Commença-t-il, l’air un peu songeur. Plus ses mots s’enfilaient, plus Loras ralentissait comme s’il n’arrivait plus à parler et à marcher en même temps. Comme s’il était instinctif pour lui – une fleur, une rose – de chercher le contact de la lumière, il s’arrêta complètement au beau milieu d’une fontaine de lumière qui s’incrustait par la fenêtre. « Chaque fois que je sors de Hautjardin,il y a des tonnes de jeunes filles qui me collent aux fesses comme de vieux moustiques. De temps en temps, cela ne me dérange pas, mais parfois je commence à trouver embêtant de ne pas pouvoir me déplacer sans me sentir observé et avoir l’impression qu’on parle de moi sans que je puisse entendre. Je ne déteste pas cela, au contraire, mais voilà… En tant que Prince, vous devez vivre bien pire. Contrairement à vous, cependant, on ne me cherche pas souvent. On me prend quand je viens, tout simplement. C’est bien ainsi, je suppose. » Son ton nonchalant était pratiquement étrange, lui qui semblait toujours adopter une posture sérieuse essentiellement pour bien paraître auprès des autres, se donner une image différente de ce qu’il était habituellement. Or, il pensait qu’en ayant rencontré Viserys Targaryen, il avait aussi trouvé quelqu’un qui pouvait le comprendre et ne pas le juger. Il était un Prince, certes, mais un humain comme tous les autres avant tout. Le garçon haussa les épaules comme si ses propos étaient la chose la plus banale du monde, même s’il s’agissait d’un certain privilège que la plupart des gens apprécierait avoir, le trouvant alors stupide de s’en plaindre. Il garda un moment de silence avant de se laisser remporter par les mots, le ton tendre et les paroles douces. « Margaery est magnifique. C’est notre petit joyaux Biefois et tout le monde l’adore. Il n’y a pas un endroit où elle passe sans qu’on la regarde, sans qu’on l’interpelle. L’homme qui l’épousera un jour sera un des plus heureux. » Alors que son regard s’était porté à ses bottes, bas comme les regards de soumissions qui accompagnaient nos prières, Loras se passa une main sur la nuque. « Je peux vous assurer que je fais de mon mieux pour veiller sur elle. Je ne laisserais jamais personne lui faire du mal, je lui ai promis lorsque nous étions enfants… Le premier qui ose lever sa main sur elle ne tardera pas à le regretter. » Distraitement, il hocha la tête. Il se demandait si la petite sœur de Viserys lui ressemblait comme Margaery lui ressemblait. S’ils s’entendaient aussi bien que lui et sa sœur. Il voulait savoir si Viserys avait au moins cette chance, à défaut d’avoir celle de l’amitié et de l’amour.
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L'incarnation
Viserys laissa échapper un petit rire sincère. Les filles des vieux moustiques, il était vrai que certaine pouvaient être des sangsues, assez pugnace, mais au final, elles étaient dans une position où elles ne pouvaient exister que par leur époux, et réver toute de faire un beau mariage. Loras avait tout d'un belle partie, venant d'une famille influente et riche, a la réputation irréprochable, bien des femmes rêvaient d'avoir un Tyrell à son bras.
"Des moustiques aux fesses, rien que cela ? Personnellement, je préfère la compagnie des jeunes dames, a celles des jeunes hommes, sauf votre respect, vous faites pour l'instant exception a la règle. Les jeunes hommes déblatèrent de leurs exploits à l'épée, de leur tournoi gagné. Et les vieux parlent des vieilles batailles en espérant qu'on se souvient de leur fait d'armes sur qui trucide qui. En revanche, je pourrais converser des heures, avec votre sœur ou la mienne. Les femmes deviennent intéressantes dans leur conversation quand on arrive à les mettre suffisamment en confiance pour qu'elles se séparent de cette carapace sociale que notre société leur impose."
Le jeune prince marchait paisiblement dans le Grand Seputaire, les représentations des septs dieux le rassuraient dans certains cas. La religion tout comme la royauté était quelque chose qui dure, et ils convenaient de s'y raccrocher avec fermeté. Il n'était en effet pas un prince comme Aegon. Il n'était pas exemplaire, il ne maniait pas l'épée. Il était un humain avec ses faiblesses et ses forces. Cela le rendait-il meilleur ? En tout cas, cela ne déplaisait pas au chevalier.
"Je ne suis pas l'héritier de la couronne, cela me donne quelques libertés. La liberté de me permettre d'éviter les gens quand je ne désire pas les voir, et la liberté de leur dire que je ne désire pas les voir s'ils me trouvent quand même. Bien que je pressent qu'elle ne durera pas éternellement, il faudra bien un jour saisir les responsabilités qui m'incombe."
Il esquissa un léger sourire en l'entendant parlé de sa sœur. Il y avait des choses qui ne changeaient pas. Les liens du sang étaient absolus, l'amour d'une mère et son enfant, l'amour entre un frère et une sœur. La famille était la chose la plus importante pour le prince, il avait toujours défendu son père et son frère envers et contre tous, et même face a la vérité. On avait sans doute taxé le prince de mauvaises fois, vis a vis des faits de la rebellions, mais il ne fait que défendre bec et ongle les siens, même face a la vérité et leurs propres erreurs. Il baissa cependant le ton
"Méfiez-vous cependant, le danger ne vient pas forcément du mal physique, c'est le plus évidant à prémunir. Mais infliger la souffrance peu se faire de bien des façons et le plus souvent par des moyens vicieux et détournés. Je suis resté loin des intrigues de la Cour, pour me prémunir de ces choses-là, mais je sais ce qu'il en est. Votre sœur m'a semblai désirer, vouloir venir à Port-Real, si cela doit être, c'est là où vous devrez être vigilant. C'est la plus magnifique rose qui soit et les hommes ne se priveront pas d'essayer de la cueillir pour en profiter. Or quand on arrache une fleur, elle finit par dépérir, et les hommes sont souvent des brutes épaisses, sans la moindre délicatesse. Je vous le dis, car j'ai était tenté de la courtiser, quel homme ne le serait pas ? Votre sœur est l'incarnation de la perfection de la beauté et de l'innocence. Mais ce n'est pas la voie que j'ai choisie, je préfère espérer la compter parmi mes amis un jour. Votre famille a toujours était indéfectible au trône et c'est quelque chose que j'ai toujours respecté. J'espère à mon sens créé des bases d'amitié entre vous et moi."
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"Des moustiques aux fesses, rien que cela ? Personnellement, je préfère la compagnie des jeunes dames, a celles des jeunes hommes, sauf votre respect, vous faites pour l'instant exception a la règle. Les jeunes hommes déblatèrent de leurs exploits à l'épée, de leur tournoi gagné. Et les vieux parlent des vieilles batailles en espérant qu'on se souvient de leur fait d'armes sur qui trucide qui. En revanche, je pourrais converser des heures, avec votre sœur ou la mienne. Les femmes deviennent intéressantes dans leur conversation quand on arrive à les mettre suffisamment en confiance pour qu'elles se séparent de cette carapace sociale que notre société leur impose."
Le jeune prince marchait paisiblement dans le Grand Seputaire, les représentations des septs dieux le rassuraient dans certains cas. La religion tout comme la royauté était quelque chose qui dure, et ils convenaient de s'y raccrocher avec fermeté. Il n'était en effet pas un prince comme Aegon. Il n'était pas exemplaire, il ne maniait pas l'épée. Il était un humain avec ses faiblesses et ses forces. Cela le rendait-il meilleur ? En tout cas, cela ne déplaisait pas au chevalier.
"Je ne suis pas l'héritier de la couronne, cela me donne quelques libertés. La liberté de me permettre d'éviter les gens quand je ne désire pas les voir, et la liberté de leur dire que je ne désire pas les voir s'ils me trouvent quand même. Bien que je pressent qu'elle ne durera pas éternellement, il faudra bien un jour saisir les responsabilités qui m'incombe."
Il esquissa un léger sourire en l'entendant parlé de sa sœur. Il y avait des choses qui ne changeaient pas. Les liens du sang étaient absolus, l'amour d'une mère et son enfant, l'amour entre un frère et une sœur. La famille était la chose la plus importante pour le prince, il avait toujours défendu son père et son frère envers et contre tous, et même face a la vérité. On avait sans doute taxé le prince de mauvaises fois, vis a vis des faits de la rebellions, mais il ne fait que défendre bec et ongle les siens, même face a la vérité et leurs propres erreurs. Il baissa cependant le ton
"Méfiez-vous cependant, le danger ne vient pas forcément du mal physique, c'est le plus évidant à prémunir. Mais infliger la souffrance peu se faire de bien des façons et le plus souvent par des moyens vicieux et détournés. Je suis resté loin des intrigues de la Cour, pour me prémunir de ces choses-là, mais je sais ce qu'il en est. Votre sœur m'a semblai désirer, vouloir venir à Port-Real, si cela doit être, c'est là où vous devrez être vigilant. C'est la plus magnifique rose qui soit et les hommes ne se priveront pas d'essayer de la cueillir pour en profiter. Or quand on arrache une fleur, elle finit par dépérir, et les hommes sont souvent des brutes épaisses, sans la moindre délicatesse. Je vous le dis, car j'ai était tenté de la courtiser, quel homme ne le serait pas ? Votre sœur est l'incarnation de la perfection de la beauté et de l'innocence. Mais ce n'est pas la voie que j'ai choisie, je préfère espérer la compter parmi mes amis un jour. Votre famille a toujours était indéfectible au trône et c'est quelque chose que j'ai toujours respecté. J'espère à mon sens créé des bases d'amitié entre vous et moi."
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Le Septuaire étoilé
297 | Lune 3
Loras & Viserys
Loras se moqua gentiment ; un rictus amusé au creux de la gorge et un sourire tendrement espiègle sur son visage juvénile, il constatait la naïveté de leur conversation. Dans ses grands yeux brillants vibrait la fierté de parler à un prince des mots que nous n’aurions pas cru être de mise. Quand les hommes rencontraient des princes, ils parlaient de choses nobles, de politique et d’économie, et non pas de futilités, d’éphémères choses de l’adolescence et de l’âge adulte naissant. Les joues doucement roses, il ne dirait pas qu’il préférait, platoniquement, la compagnie des jeunes hommes. Même si au-delà de son homosexualité, il s’était toujours mieux entendu avec les garçons – comme un bon petit chevalier –, il craignait d’être trop tendancieux. Si ses préférences n’étaient pas entièrement inconnues des gens de Hautjardin (chose tout de même gardée sous silence), ce n’était pas nécessairement le cas de ceux Villevieille ni de Viserys Targaryen qui n’en savaient très certainement rien du tout. Presque imperceptiblement, le garçon secoua la tête. « Je ne déteste pas la compagnie des jeunes femmes, loin de là. Seulement, je suis très sélectif par rapport aux relations que j’entretiens. Pour l’instant, hormis celles de ma famille, je n’ai trouvé que très peu de filles répondant à mes exigences. » Affirma-t-il sans honte, une main frottant sa nuque avant que son bras ne retombe à nouveau le long de son corps. D’un sourire sincère qui laissait entrevoir ses dents, petites et droites, il exprimait silencieusement la joie d’être présentement en compagnie du Prince. Leurs caractères respectifs s’opposaient, mais le blond n’était pas désagréable. Loras était quelqu’un qui écoutait plus qu’il ne parlait et, à première ouïe, l’autre parviendrait à combler son besoin. Cependant, une tristesse s’installa au fond de ses prunelles d’or – une déception plutôt qu’une tristesse. La carapace sociale dont parlait Viserys n’était pas qu’une affaire de femmes : certains hommes se la voyaient également imposer. Ceux qui n’aimaient pas le combat, ceux qui n’étaient pas doués dans les domaines typiquement masculins, ceux qui n’aiment pas les femmes… Le problème était moins grand, mais tout de même présent. Contrairement à son habitude, à son non-désir de se taire au sujet des choses qui le dérangeaient, Loras ne dit rien. Ce n’était ni le lieu, ni le moment. Plutôt que de s’encabaner dans ses propres plaintes, le regard du garçon dériva à nouveau sur les beautés du septuaire alors que ses oreilles se contentaient d’écouter le Targaryen.
Il ne croyait pas, mais ce lieu remplissait son cœur d’un drôle de sentiment nostalgique. D’un éblouissement qu’il ne pouvait pas expliquer avec des mots normaux. Beaucoup d’endroits étaient beaux et l’empoignaient au cœur, tiraillant ses émotions, mais ce n’était pas pareil. Ce n’était pas le même genre de merveilles. Celles-ci étaient empreintes d’émotions réelles. Rien n’était ici simplement pour faire joli. Distraitement, le garçon tritura l’extrémité de ses manches pâles. Enfant d’impulsions et de ressentis, le Tyrell sombra à nouveau dans les abysses de ses pensées, les mots du Prince tambourinant sur ses tympans, alors que ses pieds piétinaient sagement le sol. « Je ne suis pas Prince, loin de là, mais je vous comprends. » Le songe au fond de la gorge, les pupilles du jeune homme fixèrent désormais ses pieds. « Cependant, je ne suis pas héritier de Hautjardin, donc mes responsabilités sont moindres. Je n’ai pas à apprendre toutes ces obligations et je n’aurai jamais le poids d’un pays sur mes épaules. Pourtant, mon père me met bien plus à l’avant que mon frère Willos. Les gens connaissent Willos, car il est bon et intelligent – entre autres –, alors qu’ils me connaissent, non seulement pour mes exploits naissants, mais surtout pour l’affection que me porte mon père, les espoirs qu’il met sur mes épaules. Mais reste-t-il que je n’ai aucune responsabilité si ce n’est que de répondre aux attentes que l’on m’attribue. » Et c’était bien mieux ainsi, en toute honnêteté. Il ne détestait pas la gloire, au contraire, il en mangerait pratiquement aux repas, mais il fallait appeler un chat un chat. Garlan était aussi très doué et excellent chevalier, honorable jusqu’aux bouts des doigts, mais personne ne parlait de lui comme nous parlions de Loras. Il n’était pas au cœur de la lumière, car Mace Tyrell ne l’avait pas placé là. C’était cela, simplement.
Lorsque Viserys enchaîna, Loras perdit son sourire et son air s’assombrit, camouflé par l’absence légère de lumière. Il n’aimait pas spécialement emmener Margaery au cœur d’une discussion un peu déprimante : elle méritait mieux que cela. C’était la réalité, mais il ne l’aimait pas. Dans le meilleur des mondes possibles, Margaery ne connaîtrait pas la souffrance ni la méchanceté. Lui-même était aimé des gens, mais il la connaissait ; par le manque de confiance, par les moqueries que nous lui adressions parfois – elles étaient moindres, mais elles étaient tout de même là –, par les circonstances et les jugements sur tout et rien. « Les gens ne réalisent pas toujours la portée de leurs mots. C’est pour cela que les dires et les machinations sont plus violentes que les coups. » Le ton tragique, Loras haussa les épaules. Il n’était pas un saint, mais il n’était pas méchant non plus, pourtant il lui arrivait trop souvent de blesser par son arrogance, cette attitude qui donnait l’impression qu’il se fichait de tout sauf de lui-même, son manque de reconnaissance parfois flagrant qui découlait beaucoup de sa maturité quasiment absente. La Rose Dorée croisa ses bras sur sa poitrine et resta silencieuse un instant, le regard bas et la mine inquiète. « Je fais confiance à Margaery. Elle est jeune, mais elle n’est pas naïve. Ma sœur est une jeune fille intelligente, comme l’était probablement ma grand-mère à son âge. Si elles étaient toutes ambitieuses comme elle, je crois que les hommes ne pourraient qu’en être menacés. Je n’irais pas jusqu’à dire que ce sont eux qui devraient se méfier de ma sœur – elle est douce comme un agneau –, mais ce n’est pas loin de cela. » Il n’était pas compliqué de constater que l’amour que Loras portait à Margaery était puissant et solide, infini et unique. Quelque chose dans ses propos les rapprochait des louanges que nous faisions des princes et des rois, loin de toute rationalité. Distrait par le filet de lumière qui glissait sur ses pieds, il mordit un instant sa lèvre inférieure, l’air de réfléchir. « Mais je crois – malgré mon jeune âge – que je connais suffisamment la gente masculine pour croire judicieux de toujours garder un œil sur elle pour la protéger de ceux qui, sans vouloir ni l’or ni une quelconque illusion de pouvoir, pourraient s’en prendre à elle. À Port-Réal, s’il advenait qu’elle y aille un jour, mes frères et moi feront en sorte qu’un œil bienveillant soit toujours posé sur elle. » Lassé de ses bottes, son regard se posa à nouveau sur le Prince qu’il couvrait désormais de prunelles confiantes. « Vous savez, nous tenons les Targaryen en bon estime ; nous l’avons toujours fait. Cela date de bien longtemps, soyons honnêtes, mais c’est bien grâce à vous si ma famille est suzeraine du Bief. Il paraît que cela n’a pas plus à tout le monde, à l’époque, mais ce qui compte n’est que la majeure partie du peuple Biefois qui en était satisfait. » Instinctivement, le Tyrell bomba le torse et son visage se vêtit d’un sourire fier qu’il portait très bien. Si Loras s’ennuyait parmi les nobles et les convenances, il n’en restait pas moins que sa famille était sa plus grande fierté.
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