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L'honneur au mort [Rhaenys Targaryen/ Viserys Targaryen/ Barristan Selmy]
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C'est un convoi assez modeste qui sortait du donjon rouge ce matin-là. Le prince dans son palanquin n'avait été escorté que de quelques gardes et de Ser Poindacier a ses côtés. Le prince visiblement d'humeur morne n'avait en aucun cas prévenu les courtisant et les responsables du donjon rouge de sa sortie. Aucun manteau d'or , ni aucun membre de la garde royal ne faisait partie du cortège. Et l'on remarquerait sans doute l'absence du prince, et le fait qu'il soit parti en hâte par la grande porte. Les gardes ayant vu le cortège princier passé rapidement aurait sans doute relayé l'info très rapidement et sans doute Ser Barristan ou d'autres accourraient pour le rattraper s'il en avait l'occasion.
C'était à lui de veiller sur sa maison maintenant et d'honorer la mémoire de son père du Roi Aerys II. Le cortège avançait lentement vers le Grand Septuaire, un legs au dieu de la part de son ancêtre Baelor. Viserys n'y avait mis les pieds qu'un ou deux fois. Et c'est sans doute ici que se déroulerait le mariage entre lui et la princesse de Dorne. Viserys frémit sa à ce pensé. La princesse martel... était pour lui comme une magnifique flamme, il se l'imaginait parfaite et belle à contempler, mais celui qui n'y prenait pas garde pouvait sans aucun doute finir consumé. Ce sentiment de crainte et de désir pour une personne qu'il n'avait jamais vue le déstabilisa pendant un instant. Non il ne devait pas avoir peur, il était un Targaryen, un seigneur de ses terres... son sang était pur... tous ses ancêtres et son père lui prêterait la force de réussir, et devenir le prince exemplaire dont ce royaume avait besoin.
Le cortège grimpa les longues marches amenant au septuaire, bientôt... il serait devant les lourdes portées et pourrait enfin voir l'urne de son père....
C'était à lui de veiller sur sa maison maintenant et d'honorer la mémoire de son père du Roi Aerys II. Le cortège avançait lentement vers le Grand Septuaire, un legs au dieu de la part de son ancêtre Baelor. Viserys n'y avait mis les pieds qu'un ou deux fois. Et c'est sans doute ici que se déroulerait le mariage entre lui et la princesse de Dorne. Viserys frémit sa à ce pensé. La princesse martel... était pour lui comme une magnifique flamme, il se l'imaginait parfaite et belle à contempler, mais celui qui n'y prenait pas garde pouvait sans aucun doute finir consumé. Ce sentiment de crainte et de désir pour une personne qu'il n'avait jamais vue le déstabilisa pendant un instant. Non il ne devait pas avoir peur, il était un Targaryen, un seigneur de ses terres... son sang était pur... tous ses ancêtres et son père lui prêterait la force de réussir, et devenir le prince exemplaire dont ce royaume avait besoin.
Le cortège grimpa les longues marches amenant au septuaire, bientôt... il serait devant les lourdes portées et pourrait enfin voir l'urne de son père....
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L'honneur au mort
An 298 - Lune 10 - Semaine 3
Viserys Targaryen & Barristan Selmy
Un des gardes de la porte principale du Donjon Rouge, traversa la cour en toute hâte, soulevant derrière lui des volutes de poussières et de sables. Il apostropha plusieurs novices et gardes, leur demandant à chacun où était Ser Barristan, mais tous disaient ne pas l’avoir encore vu aujourd’hui. Quoi de plus normal, alors que ce dernier se trouvait enfermé dans son bureau à rédiger diverses notes et ordres ? Le jeune garde finit enfin par tomber sur Ser Mandon Moore, le second de Ser Barristan, le seul qui ait une idée de l’endroit où il se trouvait. Après lui avoir indiqué l’endroit, le garde reprit sa course folle et gravit quatre à quatre les marches menant au bureau du Hardi. Dans sa hâte, il en oublia même les règles de politesse et entra sans frapper, ce qui fit vivement relever la tête au vieil homme :
Mais enfin que se passe-t-il donc ? dit-il en se levant, les sourcils froncés.
Ser….Bar…….Barrist………Barristan……Le Prince……… commença-t-il difficilement, tentant péniblement de reprendre son souffle.Il est p……….parti…………
Parti ?! Comment cela parti ?
A l’instant…….avec son………..avec son escorte personnelle…
A-t-il dit où il se rendait ? questionna Barristan d’une voix pressante.
Non Ser, mais nous l’avons vu descendre la colline et……se diriger vers le Septuaire……
Qu’on selle mon cheval, VITE ! dit-il en rassemblant ses papiers et rouleaux de parchemins avant de les tendre au garde : Tenez, donnez cela au coursier.
A vos ordres, Ser..
Ser Barristan sortit à peine quelques instants après que le jeune garde n’eut repris sa course dans le sens inverse. Il attachait encore son épée à sa ceinture et mettait ses gants tout en marchant. Une fois dans la cour, c’est d’un pas rapide qu’il se dirigea vers son cheval qu’un garçon d’écurie tenait en bride. Ser Mandon vint à lui :
Que se passe-t-il Capitaine ?
Le Prince a quitté le Donjon Rouge sans escorte royale. Je m’en vais le rattraper. Je vous confie le commandement au Donjon Rouge.
Ser Mandon inclina la tête, signe qu’il avait compris et obtempérait tandis que Barristan se mettait en selle et talonnait son cheval pour lui faire prendre le galop. Le bruit des sabots ferrés du cheval dévalant la colline au galop se répercutait entre les bâtiments des rues et ruelles. Plusieurs fois, Barristan dut ralentir vivement son destrier ou crier qu’on lui laisse le chemin libre pour ne pas renverser quelqu’un. On s’écartait sur son passage, on renversait parfois les contenus des paniers ou des seaux, mais il n’en avait que faire. Il lui fallait rattraper le Prince Viserys au plus vite et il espérait vivement que les gardes ne se soient pas trompés quant à sa destination.
Quel ne fut pas son soulagement lorsqu’il distingua au loin la grandeur du Septuaire et surtout le palanquin princier. Les gardes personnels du Prince l’encadraient mais lorsqu’il le vit gravir déjà les marches, il éperonna encore plus vivement sa monture, provoquant un mouvement défensif des gardes du Prince, se calmant cependant très vite lorsqu’ils virent l’identité du nouvel arrivant. Il fit brusquement ralentir son cheval, le faisant glisser sur les pavés et lança d’une voix forte à l’attention du jeune homme à la chevelure argentée qui grimpait les marches du Septuaire de Baelor :
Prince Viserys !!
Il mit pied à terre le plus rapidement possible, laissant librement son cheval à côté de l’escorte princière et gravit à son tour les marches pour rejoindre celui dont il comptait bien assurer la sécurité, peu importe où il se rendrait. Il s’arrêta à trois marches en-dessous de lui, puis dit tout en s’inclinant :
Pardonnez cette intrusion, mon Prince, mais permettez-moi de vous servir d’escorte et de garde pendant vos prières. Vous ne remarquerez pas ma présence, je vous le jure.
Mais enfin que se passe-t-il donc ? dit-il en se levant, les sourcils froncés.
Ser….Bar…….Barrist………Barristan……Le Prince……… commença-t-il difficilement, tentant péniblement de reprendre son souffle.Il est p……….parti…………
Parti ?! Comment cela parti ?
A l’instant…….avec son………..avec son escorte personnelle…
A-t-il dit où il se rendait ? questionna Barristan d’une voix pressante.
Non Ser, mais nous l’avons vu descendre la colline et……se diriger vers le Septuaire……
Qu’on selle mon cheval, VITE ! dit-il en rassemblant ses papiers et rouleaux de parchemins avant de les tendre au garde : Tenez, donnez cela au coursier.
A vos ordres, Ser..
Ser Barristan sortit à peine quelques instants après que le jeune garde n’eut repris sa course dans le sens inverse. Il attachait encore son épée à sa ceinture et mettait ses gants tout en marchant. Une fois dans la cour, c’est d’un pas rapide qu’il se dirigea vers son cheval qu’un garçon d’écurie tenait en bride. Ser Mandon vint à lui :
Que se passe-t-il Capitaine ?
Le Prince a quitté le Donjon Rouge sans escorte royale. Je m’en vais le rattraper. Je vous confie le commandement au Donjon Rouge.
Ser Mandon inclina la tête, signe qu’il avait compris et obtempérait tandis que Barristan se mettait en selle et talonnait son cheval pour lui faire prendre le galop. Le bruit des sabots ferrés du cheval dévalant la colline au galop se répercutait entre les bâtiments des rues et ruelles. Plusieurs fois, Barristan dut ralentir vivement son destrier ou crier qu’on lui laisse le chemin libre pour ne pas renverser quelqu’un. On s’écartait sur son passage, on renversait parfois les contenus des paniers ou des seaux, mais il n’en avait que faire. Il lui fallait rattraper le Prince Viserys au plus vite et il espérait vivement que les gardes ne se soient pas trompés quant à sa destination.
Quel ne fut pas son soulagement lorsqu’il distingua au loin la grandeur du Septuaire et surtout le palanquin princier. Les gardes personnels du Prince l’encadraient mais lorsqu’il le vit gravir déjà les marches, il éperonna encore plus vivement sa monture, provoquant un mouvement défensif des gardes du Prince, se calmant cependant très vite lorsqu’ils virent l’identité du nouvel arrivant. Il fit brusquement ralentir son cheval, le faisant glisser sur les pavés et lança d’une voix forte à l’attention du jeune homme à la chevelure argentée qui grimpait les marches du Septuaire de Baelor :
Prince Viserys !!
Il mit pied à terre le plus rapidement possible, laissant librement son cheval à côté de l’escorte princière et gravit à son tour les marches pour rejoindre celui dont il comptait bien assurer la sécurité, peu importe où il se rendrait. Il s’arrêta à trois marches en-dessous de lui, puis dit tout en s’inclinant :
Pardonnez cette intrusion, mon Prince, mais permettez-moi de vous servir d’escorte et de garde pendant vos prières. Vous ne remarquerez pas ma présence, je vous le jure.
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Le destin fait-il bien les choses ?
Viserys & Barristan & Rhaenys
Rhaenys n’était pas une princesse très pieuse. Elle priait les Sept comme le devait la tradition. Mais elle n’était pas obnubilait par la foi et la respecter n’était pas dans ses priorités. Cependant ce jour-là, il lui fallait se rendre au Septuaire. Priez les Sept. Elle s’y rendait une fois par semaine, histoire d’entretenir une image de princesse sage respectant la foi de ses ancêtres. Elle avait donc quitté tôt le Donjon Rouge, escorté de quelques hommes d’armes pour assurer sa sécurité du château au Septuaire. Elle était donc arrivée tôt dans la demeure des Sept. Elle s’était recueillie auprès de la mère et de la jouvencelle. Les grandes statues présentes, sensés représentait les visages des dieux la surplombait, rendant l’atmosphère lourde mais rassurante. Le dragon ensoleillé profitait de ces passages dans le septuaire pour ne penser à rien, se vider l’esprit. Elle trouvait cela apaisant. Ici personne ne la jugeait en dehors des Sept. Ici elle n’était qu’une jeune femme priant la mère pour sa pitié, la jouvencelle, le père, le guerrier et chaque dieu présent. Même l’Etranger. L’implorant humblement de ne pas arracher un autre membre de sa famille prématurément. Ses peurs et ses doutes n’avaient pas peur de sortir entre ses murs. Ses secrets étaient gardés par les dieux et elle pouvait confier ses troubles de son cœur concernant son bouclier lige. Personne ne dirait quoi que ce soit. Car ce qui se murmurait restait murmures et n’atteignait que les oreilles de ses divinités que les Targaryen priaient depuis trois cents ans désormais.
Les minutes passèrent, lentement mais cela n’avait pas d’importance pour la jeune princesse. Elle n’avait que faire de cela. Elle discuta quelques minutes avec le Grand Septon avant de se décider à quitter les lieux. Les chevaliers qui l’accompagnaient étaient restés immobiles tout du long de son recueillement, stoïque. Elle sortit de l’immense bâtisse et fut surprises de se retrouver face à son oncle et le capitaine de la garde Royale.
« Mon oncle, ser Barristan. » les salua-t-elle avec un léger sourire. « Visiblement, nous avons tous choisi cette journée pour nous recueillir auprès des Sept. »
Si elle avait su que son oncle viendrait se recueillir et prier, elle y serait allé avec lui. Mais rien n’empêchait la jeune demoiselle de rester quelques instants de plus dans la demeure des Sept pour accompagner Viserys dans son pèlerinage afin ensuite de repartir en sa compagnie vers le Donjon Rouge.
Les minutes passèrent, lentement mais cela n’avait pas d’importance pour la jeune princesse. Elle n’avait que faire de cela. Elle discuta quelques minutes avec le Grand Septon avant de se décider à quitter les lieux. Les chevaliers qui l’accompagnaient étaient restés immobiles tout du long de son recueillement, stoïque. Elle sortit de l’immense bâtisse et fut surprises de se retrouver face à son oncle et le capitaine de la garde Royale.
« Mon oncle, ser Barristan. » les salua-t-elle avec un léger sourire. « Visiblement, nous avons tous choisi cette journée pour nous recueillir auprès des Sept. »
Si elle avait su que son oncle viendrait se recueillir et prier, elle y serait allé avec lui. Mais rien n’empêchait la jeune demoiselle de rester quelques instants de plus dans la demeure des Sept pour accompagner Viserys dans son pèlerinage afin ensuite de repartir en sa compagnie vers le Donjon Rouge.
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Le jeune prince entendit crier son nom, il glissa un regard vers la direction d'où cela venait et quel ne fut pas sa surprise de voir Ser Barristan arriver en trombe jusqu'à lui. Il avait fait très vite pour le rattraper. Il leva un instant la main pour la poser sur l'épaule du capitaine de la garde royal, un geste qui se voulait amicale.
"Il n'y a rien à pardonner, vous êtes là et j'en suis fort content. Je n'ai prévenu personne pour ne pas vous accablez de plus de travail que nécessaire, mais... Je vois que c'est peine perdu." Ajouta-t-il d'un air amusé. "Votre présence me fait plaisir Ser Barristan, je viens voir mon père et il n'y a pas de personne plus appropriée pour m'accompagner. Vous qui l'avez sauvé seul, lorsqu'il était en captivité. Il faudra me raconter encore cette histoire. J'ai toujours aimé l'entendre de votre bouche."
Il sortit de son palanquin et fit signe au gens de sa suite de distribuer des pièces aux nécessiteux aux abords du septuaire. Tellement de mendiants... Tellement de pauvres dans ses rues. Son père avait dit il y a longtemps avant même que Viserys soit né ; que les odeurs de la capitale l'incommodé. Et il comprenait pourquoi... Le peuple était livré à lui-même dans bien des cas et ce n'était pas jolie à voir. Il se redressa, embrassant du regard la foule de mendiants... Alors que son escorte fit barrage pour éviter tout débordement. Il prie la parole d'une voix claire et forte afin d'être entendu de tous.
"Fidèles sujets de la couronne. Je vois vos souffrances... Je vois vos peines. Je vous fais le serment devant vous, devant la maison des Septs Dieux... Que moi, le Prince Viserys Targaryen, le Dragon de L'Est. Je ferai tout ce que je peux pour alléger votre fardeau. Vous n'êtes plus seul désormais ! Les Sept et moi-même nous vous accompagnerons ! Gardez l'espoir, gardez la foi dans les Sept Dieux, en la couronne. Allez dans l'espérance."
Le prince leva sa main pour saluer, le peuple une dernière fois avant d'escalader les marches du Grand Septuaire de Baelor pour arriver devant les lourdes portes massives. Laissant apparaitre sa nièce le Dragon Ensoleillée. Un sourire illumina son visage alors qu'il voyait Rhaenys. Qu'elle avait grandi, elle avait gagné en grâce et en beauté depuis leur dernière rencontre.
"Ma nièce. C'est une joie de vous voir. Vous êtes toujours resplendissante et lumineuse. Si le roi votre père est notre soleil à tous, vous vous êtes l'étoile de beauté qui nous éclaire quand la nuit se couche sur la cité."
Il marqua une petite pause dans sa prose, visiblement satisfait de la tournure de sa phrase avant de prendre sur un air plus solennel.
"Je venais faire acte de dévotion, et voir surtout nos ancêtres et en particulier votre grand-père. Vous êtes la bienvenue si vous souhaitez être à mes côtés, cela me ferait plaisir."
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"Il n'y a rien à pardonner, vous êtes là et j'en suis fort content. Je n'ai prévenu personne pour ne pas vous accablez de plus de travail que nécessaire, mais... Je vois que c'est peine perdu." Ajouta-t-il d'un air amusé. "Votre présence me fait plaisir Ser Barristan, je viens voir mon père et il n'y a pas de personne plus appropriée pour m'accompagner. Vous qui l'avez sauvé seul, lorsqu'il était en captivité. Il faudra me raconter encore cette histoire. J'ai toujours aimé l'entendre de votre bouche."
Il sortit de son palanquin et fit signe au gens de sa suite de distribuer des pièces aux nécessiteux aux abords du septuaire. Tellement de mendiants... Tellement de pauvres dans ses rues. Son père avait dit il y a longtemps avant même que Viserys soit né ; que les odeurs de la capitale l'incommodé. Et il comprenait pourquoi... Le peuple était livré à lui-même dans bien des cas et ce n'était pas jolie à voir. Il se redressa, embrassant du regard la foule de mendiants... Alors que son escorte fit barrage pour éviter tout débordement. Il prie la parole d'une voix claire et forte afin d'être entendu de tous.
"Fidèles sujets de la couronne. Je vois vos souffrances... Je vois vos peines. Je vous fais le serment devant vous, devant la maison des Septs Dieux... Que moi, le Prince Viserys Targaryen, le Dragon de L'Est. Je ferai tout ce que je peux pour alléger votre fardeau. Vous n'êtes plus seul désormais ! Les Sept et moi-même nous vous accompagnerons ! Gardez l'espoir, gardez la foi dans les Sept Dieux, en la couronne. Allez dans l'espérance."
Le prince leva sa main pour saluer, le peuple une dernière fois avant d'escalader les marches du Grand Septuaire de Baelor pour arriver devant les lourdes portes massives. Laissant apparaitre sa nièce le Dragon Ensoleillée. Un sourire illumina son visage alors qu'il voyait Rhaenys. Qu'elle avait grandi, elle avait gagné en grâce et en beauté depuis leur dernière rencontre.
"Ma nièce. C'est une joie de vous voir. Vous êtes toujours resplendissante et lumineuse. Si le roi votre père est notre soleil à tous, vous vous êtes l'étoile de beauté qui nous éclaire quand la nuit se couche sur la cité."
Il marqua une petite pause dans sa prose, visiblement satisfait de la tournure de sa phrase avant de prendre sur un air plus solennel.
"Je venais faire acte de dévotion, et voir surtout nos ancêtres et en particulier votre grand-père. Vous êtes la bienvenue si vous souhaitez être à mes côtés, cela me ferait plaisir."
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Viserys Targaryen, Rhaenys Targaryen & Barristan Selmy
Ser Barristan reprenait son souffle tandis que la main du Prince se posait sur son épaule, en un geste amical et rassurant. Il répondit à l’air amusé du Prince Viserys par un sourire :
Je ne fais que mon devoir, Mon Prince. Puis de renchérir : Et je vous la conterais encore, si le cœur vous en dit toujours après vos prières pour votre Père.
Une lueur de gratitude brillait dans les yeux de Barristan. Le Roi Aerys avait été un grand Roi, mais ses dernières années de règne avaient entaché la totalité de celui-ci. Depuis, le peuple préférait le laisser dans l’éternel oubli et même sa propre famille ne venait presque plus se recueillir sur sa tombe. Pas même le Roi… Voir le Prince Viserys en ces lieux et pour ce motif le réconfortait quelque peu. Il en profiterait pour rendre hommage à l’homme qu’a été autrefois Aerys, lui qui n’avait que très peu de temps pour prier les morts et les Dieux.
Il se plaça à ses côtés, sur sa droite précisément, tandis que Viserys Targaryen s’adressait au peuple en prononçant un discours pieux et empreint de sagesse alors que les membres de son cortège distribuaient quelques pièces aux pauvres rassemblés constamment devant le Septuaire de Baelor. Il leva la main pour saluer la foule une dernière fois puis entreprit de grimper les marches menant au Septuaire, Ser Barristan toujours à ses côtés. Une fois devant les portes, le Prince et le Chevalier tombèrent sur la nièce de Viserys, Rhaenys Targaryen, qui sortait du Septuaire. Elle les salua avec un léger sourire, salut auquel répondit Ser Barristan par un simple « Princesse » ainsi qu’une inclinaison de la tête. Le Prince Viserys salua cependant sa nièce en une tournure empreinte de poésie, démontrant là tout l’attachement qu’avait le Prince non seulement à sa nièce mais aussi aux arts et en l’occurrence ici, à la poésie. Tandis qu’il l’invitait à se joindre à eux, ser Barristan le Hardi préféra garder le silence, attendant légèrement derrière le Prince.
Je ne fais que mon devoir, Mon Prince. Puis de renchérir : Et je vous la conterais encore, si le cœur vous en dit toujours après vos prières pour votre Père.
Une lueur de gratitude brillait dans les yeux de Barristan. Le Roi Aerys avait été un grand Roi, mais ses dernières années de règne avaient entaché la totalité de celui-ci. Depuis, le peuple préférait le laisser dans l’éternel oubli et même sa propre famille ne venait presque plus se recueillir sur sa tombe. Pas même le Roi… Voir le Prince Viserys en ces lieux et pour ce motif le réconfortait quelque peu. Il en profiterait pour rendre hommage à l’homme qu’a été autrefois Aerys, lui qui n’avait que très peu de temps pour prier les morts et les Dieux.
Il se plaça à ses côtés, sur sa droite précisément, tandis que Viserys Targaryen s’adressait au peuple en prononçant un discours pieux et empreint de sagesse alors que les membres de son cortège distribuaient quelques pièces aux pauvres rassemblés constamment devant le Septuaire de Baelor. Il leva la main pour saluer la foule une dernière fois puis entreprit de grimper les marches menant au Septuaire, Ser Barristan toujours à ses côtés. Une fois devant les portes, le Prince et le Chevalier tombèrent sur la nièce de Viserys, Rhaenys Targaryen, qui sortait du Septuaire. Elle les salua avec un léger sourire, salut auquel répondit Ser Barristan par un simple « Princesse » ainsi qu’une inclinaison de la tête. Le Prince Viserys salua cependant sa nièce en une tournure empreinte de poésie, démontrant là tout l’attachement qu’avait le Prince non seulement à sa nièce mais aussi aux arts et en l’occurrence ici, à la poésie. Tandis qu’il l’invitait à se joindre à eux, ser Barristan le Hardi préféra garder le silence, attendant légèrement derrière le Prince.
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Viserys & Barristan & Rhaenys
Rhaenys rigola aux paroles de Viserys qui la saluait. Son oncle était d’humeur à être poète et ces paroles sonnèrent avec une certaine mélodie à ses oreilles, pleines de compliments et de flatteries. Au sein de sa famille, cela faisait sourire la jeune femme, en publique, cela lui faisait levé son petit menton avec un sourire satisfait sur le visage. Mais venant de son oncle cela la touchait et c’était un sourire franc qui s’était emparé de ses lèvres.
« Vous me semblez d’humeur poétique aujourd’hui mon oncle…je vous remercie. »
Viserys venait pour se recueillir auprès de l’endroit où reposer l’urne contenant les cendres de son père, soit le grand père de la jeune femme. Rhaenys n’avait jamais porté son grand père dans son cœur. Elle ne se souvenait que peu de lui mais le peu dont elle se souvenait n’était pas vraiment des souvenirs des plus agréables. Il ne l’avait jamais porté dans son cœur et lui avait sentir dès sa naissance. Et en grandissant, Rhaenys avait vu les regards dédaigneux de cet homme. Trop dornienne pour être une pure Targaryen. Il mettait cette faute sur le dos de la pauvre Elia. Et cela le dragon ensoleillé n’avait pas oublié. Elle n’avait pas oublié qu’il les avait gardés au Donjon Rouge durant la guerre, afin de s’assurer la loyauté de Dorne. Sa mère, elle et son petit frère Aegon qui venait de naître à ce moment-là. Si Aerys ne les avait pas enfermés, jamais le sac de Port Réal n’aurait été un traumatisme pour la jeune femme. Si en grandissant, les souvenirs s’étaient estompés et la peur éloignée, il lui arrivait encore parfois de cauchemardé à ce sujet.
Alors se recueillir auprès de cet homme n’était pas vraiment possible pour la fille d’Elia. Elle préférait se recueillir auprès de sa mère qui lui manquait toujours autant malgré la présence d’Alyra. Même si c’était sa mère de cœur, elle ne remplaçait pas totalement Elia et ne pourrait jamais la faire oublier à la jeune femme.
« Je vous remercie de votre proposition mon oncle…mais le passé fait que je n’ai jamais pu porter votre père dans mon cœur. Je vous laisserais vous recueillir pour qu’il reçoive vos prières de façon honnête et sincère. J’attendrais avec Ser Barristan. »
Rhaenys ne voulait pas gâcher et être fausse dans ses prières. Sous le regard des dieux cela ne se faisait pas. Et elle espérait que son oncle ne se vexe pas pour les raisons qu’elle avait invoquées. Elle ne pouvait se recueillir auprès de son grand père. Elle n’insultait pas sa mémoire mais ne faisait rien pour la glorifier. C’était son choix.
« Vous me semblez d’humeur poétique aujourd’hui mon oncle…je vous remercie. »
Viserys venait pour se recueillir auprès de l’endroit où reposer l’urne contenant les cendres de son père, soit le grand père de la jeune femme. Rhaenys n’avait jamais porté son grand père dans son cœur. Elle ne se souvenait que peu de lui mais le peu dont elle se souvenait n’était pas vraiment des souvenirs des plus agréables. Il ne l’avait jamais porté dans son cœur et lui avait sentir dès sa naissance. Et en grandissant, Rhaenys avait vu les regards dédaigneux de cet homme. Trop dornienne pour être une pure Targaryen. Il mettait cette faute sur le dos de la pauvre Elia. Et cela le dragon ensoleillé n’avait pas oublié. Elle n’avait pas oublié qu’il les avait gardés au Donjon Rouge durant la guerre, afin de s’assurer la loyauté de Dorne. Sa mère, elle et son petit frère Aegon qui venait de naître à ce moment-là. Si Aerys ne les avait pas enfermés, jamais le sac de Port Réal n’aurait été un traumatisme pour la jeune femme. Si en grandissant, les souvenirs s’étaient estompés et la peur éloignée, il lui arrivait encore parfois de cauchemardé à ce sujet.
Alors se recueillir auprès de cet homme n’était pas vraiment possible pour la fille d’Elia. Elle préférait se recueillir auprès de sa mère qui lui manquait toujours autant malgré la présence d’Alyra. Même si c’était sa mère de cœur, elle ne remplaçait pas totalement Elia et ne pourrait jamais la faire oublier à la jeune femme.
« Je vous remercie de votre proposition mon oncle…mais le passé fait que je n’ai jamais pu porter votre père dans mon cœur. Je vous laisserais vous recueillir pour qu’il reçoive vos prières de façon honnête et sincère. J’attendrais avec Ser Barristan. »
Rhaenys ne voulait pas gâcher et être fausse dans ses prières. Sous le regard des dieux cela ne se faisait pas. Et elle espérait que son oncle ne se vexe pas pour les raisons qu’elle avait invoquées. Elle ne pouvait se recueillir auprès de son grand père. Elle n’insultait pas sa mémoire mais ne faisait rien pour la glorifier. C’était son choix.
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Viserys esquissa un léger sourire à la réaction de sa nièce. Si Rhaegar était un mélomane bien plus doué que lui et c'était tout à son honneur. Le Dragon de L'Est se savait fort bon en rhétorique et en tournure de phrase. Il s'avançant donc va sa nièce et inclina la tête un instant.
"Oh simple métaphore ma chère, de là a dire que c'est de la poésie... Mais peut-être vous saluerais-je en alexandrin la prochaine fois ?"
Il esquissa un sourire amusé, mais celui-ci s'effaça peu à peu aux dires de sa nièce par la suite. Oui en effet, il était vrai que son père n'avait jamais apprécié sa nièce... Pas assez targaryenne, il s'en souvenait maintenant. Des moments passés sur les genoux du roi tandis que celui-ci lui expliquait qu'elle était plus dornienne que dragon. Y avait-il du vrai là-dedans, il ne savait le dire, il n'avait pas la clairvoyance d'Aerys II, et même si c'était le cas Rhaenys était de sa famille, qu'importe ce qu'il en était du sang. Son sang était peut-être plus pur, selon son défunt père, mais cela ne changeait rien à l'affection et la considération qu'il pouvait avoir pour sa nièce.
"Je comprends, je crains d'être le seul à avoir gardé une image de lui tel qu'il aurait dû être. Je respecte votre décision ma nièce, cela dit le caveau regorge d'autre urne. Si mon père ne trouve pas grâce à vos yeux peut être que les rois du passé en auront plus ? L'on a trop tendance à oublier les morts, mais ils ont fait partie de notre famille et on fait en sorte que nous soyons là ou nous somme. Mais si vous souhaitez attendre avec Ser Barristan c'est tout à fait acceptable. J'écourterai ma prière, je passerai régulièrement au Grand Septuaire maintenant que je suis a la capitale."
Viserys adressa un sourire à sa nièce, il était loin des premiers lumineux qu'ils avaient pu lui adresser en la voyant, mais il ne voulait pas qu'elle se sente coupable pour ses dires. Elle avait eu au moins le mérite d'être honnête. Il prit donc la tête en silence se dirigeant vers les lourdes portes du Grand Septuaire et ouvrant la petite à la base. Les grande ne s'ouvraient que pour les cérémonies d'importance. La mort de son père était un poids qu'il portait seul, et cela ne changerait pas. Il ne pouvait s'en entretenir avec sa mère, ni avec sa nièce et son neveu. Il n'était pas envisageable d'importuner le roi sur ce sujet et Daenerys sa petite sœur ne l'avait pas connu et il n'était pas certains que lui parler d'un père qu'elle n'avait jamais eu fut une bonne chose.
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"Oh simple métaphore ma chère, de là a dire que c'est de la poésie... Mais peut-être vous saluerais-je en alexandrin la prochaine fois ?"
Il esquissa un sourire amusé, mais celui-ci s'effaça peu à peu aux dires de sa nièce par la suite. Oui en effet, il était vrai que son père n'avait jamais apprécié sa nièce... Pas assez targaryenne, il s'en souvenait maintenant. Des moments passés sur les genoux du roi tandis que celui-ci lui expliquait qu'elle était plus dornienne que dragon. Y avait-il du vrai là-dedans, il ne savait le dire, il n'avait pas la clairvoyance d'Aerys II, et même si c'était le cas Rhaenys était de sa famille, qu'importe ce qu'il en était du sang. Son sang était peut-être plus pur, selon son défunt père, mais cela ne changeait rien à l'affection et la considération qu'il pouvait avoir pour sa nièce.
"Je comprends, je crains d'être le seul à avoir gardé une image de lui tel qu'il aurait dû être. Je respecte votre décision ma nièce, cela dit le caveau regorge d'autre urne. Si mon père ne trouve pas grâce à vos yeux peut être que les rois du passé en auront plus ? L'on a trop tendance à oublier les morts, mais ils ont fait partie de notre famille et on fait en sorte que nous soyons là ou nous somme. Mais si vous souhaitez attendre avec Ser Barristan c'est tout à fait acceptable. J'écourterai ma prière, je passerai régulièrement au Grand Septuaire maintenant que je suis a la capitale."
Viserys adressa un sourire à sa nièce, il était loin des premiers lumineux qu'ils avaient pu lui adresser en la voyant, mais il ne voulait pas qu'elle se sente coupable pour ses dires. Elle avait eu au moins le mérite d'être honnête. Il prit donc la tête en silence se dirigeant vers les lourdes portes du Grand Septuaire et ouvrant la petite à la base. Les grande ne s'ouvraient que pour les cérémonies d'importance. La mort de son père était un poids qu'il portait seul, et cela ne changerait pas. Il ne pouvait s'en entretenir avec sa mère, ni avec sa nièce et son neveu. Il n'était pas envisageable d'importuner le roi sur ce sujet et Daenerys sa petite sœur ne l'avait pas connu et il n'était pas certains que lui parler d'un père qu'elle n'avait jamais eu fut une bonne chose.
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L'honneur au mort
An 298 - Lune 10 - Semaine 3
Rhaenys Targaryen, Viserys Targaryen & Barristan Selmy
Ser Barristan se mit légèrement en retrait pour permettre au royal oncle de parler avec sa royale nièce. Joignant ses mains devant lui, son regard passait silencieusement sur le Prince Viserys et sur la Princesse Rhaenys. Il esquissa toutefois lui aussi un léger sourire, par rapport aux salutations des plus poétiques de Viserys envers sa nièce, chose qui apparemment les amusaient également tous deux. Finalement, la Princesse refusa poliment d’accompagner son oncle se recueillir sur la tombe de feu Aerys II Targaryen. Elle avait choisi habilement ses mots et avait parlé franchement, chose qui était très importante aux yeux du Prince. Ce dernier respecta son choix et répondit qu’il écourterait son temps de prière pour la rejoindre le plus rapidement possible, confiant la protection de sa nièce aux bons soins du Hardi. Celui-ci s’inclina tandis que le Prince se dirigeait vers les lourdes portes du Septuaire et ainsi resta-t-il auprès de la Princesse Rhaenys, droit, alerte et silencieux.
Après de longs instants à épier les alentours, Ser Barristan constata qu’il n’y avait pas de signes avant-coureurs de danger. Il s’adressa à la Princesse, sur le ton de la confidence :
Si je puis me permettre, Princesse, je vous félicite pour votre franchise à l’égard de votre oncle. Votre réponse était habilement tournée.
Puis il se replongea dans le silence, la surveillance et l’attente du retour du Prince. Autour d’eux et en contrebas, les pauvres, mendiants et malades affluaient pour prier les Dieux de les épargner ou de leur accorder miséricorde. Barristan prit en pitié ces pauvres gens que le Roi délaissait au profit de ses appartements loin de la misère de ses sujets et de son intrigante ambassadrice de Dorne qui, il en était certains, faisait bien plus que de l’entretenir de Dorne lorsqu’ils étaient seuls et qu’il se trouvait en poste devant les portes des appartements privés de Rhaegar Targaryen. En cela, Viserys était bien plus concerné par le peuple et son bien-être que son aîné…Peut-être parviendrait-il à lui faire entendre raison ? Il l’espérait et c’était à cela qu’il pensait tandis qu’il voyait le jeune homme revenir vers eux. Son temps de prière était visiblement écoulé…
Après de longs instants à épier les alentours, Ser Barristan constata qu’il n’y avait pas de signes avant-coureurs de danger. Il s’adressa à la Princesse, sur le ton de la confidence :
Si je puis me permettre, Princesse, je vous félicite pour votre franchise à l’égard de votre oncle. Votre réponse était habilement tournée.
Puis il se replongea dans le silence, la surveillance et l’attente du retour du Prince. Autour d’eux et en contrebas, les pauvres, mendiants et malades affluaient pour prier les Dieux de les épargner ou de leur accorder miséricorde. Barristan prit en pitié ces pauvres gens que le Roi délaissait au profit de ses appartements loin de la misère de ses sujets et de son intrigante ambassadrice de Dorne qui, il en était certains, faisait bien plus que de l’entretenir de Dorne lorsqu’ils étaient seuls et qu’il se trouvait en poste devant les portes des appartements privés de Rhaegar Targaryen. En cela, Viserys était bien plus concerné par le peuple et son bien-être que son aîné…Peut-être parviendrait-il à lui faire entendre raison ? Il l’espérait et c’était à cela qu’il pensait tandis qu’il voyait le jeune homme revenir vers eux. Son temps de prière était visiblement écoulé…
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L'honneur au mort
Viserys & Barristan & Rhaenys
Rhaenys eu un léger rire aux paroles de son oncle. Viserys était plus un homme de lettre qu’un homme d’arme, il n’était d’ailleurs pas chevalier même s’il avait surement reçu des leçons pour apprendre à manier l’épée. Un prince devait normalement savoir se défendre contre ses ennemis. La princesse elle-même avait supplié son père de lui laisser apprendre à manier les armes et c’était par l’intermédiaire d’un danseur d’eau que la jeune princesse avait appris à danser comme lui disait son maître. Son arme de prédilection restait la pique dornienne. Avec sa fine taille, Rhaenys se mouvait avec souplesse et rapidité, des qualités qui visiblement n’étaient pas à négliger pour le maniement d’une telle arme.
« Si l’humeur vous en dit, je serais curieuse d’entendre cela mon oncle. »
Viserys comprit les raisons de la jeune femme et accepta son refus de se rendre sur la tombe du Roi fou pour prier avec lui. Le dragon ensoleillé était reconnaissante de la compréhension de son oncle. Elle savait parfaitement que le dragon admirait son père et c’était normal, pour qu’un enfant se détourne complètement de ses parents il fallait que des actes impardonnables soient commis. Alors cela ne surprenait pas Rhaenys de voir son oncle aimer toujours son père avec autant de ferveur. Elle-même admirait profondément sa défunte mère, sa mort l’avait énormément touché malgré son jeune âge et encore aujourd’hui, lorsque son nom était évoqué, la jeune femme avait un léger pincement au cœur. Les souvenirs étaient encore bien présents dans l’esprit du dragon ensoleillé. Le temps les faisait lentement s’etompait mais ne les effacerait jamais complètement, elle se souviendrait toujours de son doux visage souriant, des mots doux qu’elle pouvait lui murmurer à l’oreille et des étreintes maternelles qu’elle lui prodiguait. Personne ne pourrait venir arracher cela à la fille du Roi.
Rhaenys laissa donc son oncle se rendre dans le septuaire et elle resta avec ser Barristan. La princesse avait une confiance aveugle envers le capitaine de la garde royale, et c’était bien le seule. La jeune femme appréciait moyenne les manteaux blancs, leur fidélité envers sa famille était vacillante à ses yeux, pour que l’un d’entre eux ose retourner son épée contre son roi…Le Selmy était véritablement le seul qui été resté fidèle aux dragons, voyant défiler bien des rois depuis qu’il était dans la garde et les servants toujours avec honneur et loyauté. Les mots du chevalier firent légèrement sourire Rhaenys. Il était vrai qu’elle avait parler sans détour à son oncle mais avec des paroles réfléchis afin de ne pas le vexer.
« Je vous remercie Ser Barristan. Être honnête envers les miens est important, je pense que cela devrait être la base de toute famille. La franchise et l’honnêteté. Si nous ne pouvons pas l’être avec notre famille avec qui pouvons-nous l’être ? »
La cour était remplie de faux semblant, de mensonge et fourberie. La franchise et l’honnêteté étaient des choses bien rares, alors Rhaenys faisait en sorte de l’être avec les membres de sa famille, afin que leur relation repose sur des bases solides et saines. L’histoire avait bien trop souvent leur famille s’entredéchirer dans des guerres stupides et puériles, affaiblissant le pouvoir des dragons. Le dragon ensoleillé ne souhaitait guère cela avec les siens. Elle voulait une famille unis dans l’adversité. C’était peut-être utopiste car il régnerait toujours des tensions, mais elle voulait espérer que les dragons étaient soudés.
« Si l’humeur vous en dit, je serais curieuse d’entendre cela mon oncle. »
Viserys comprit les raisons de la jeune femme et accepta son refus de se rendre sur la tombe du Roi fou pour prier avec lui. Le dragon ensoleillé était reconnaissante de la compréhension de son oncle. Elle savait parfaitement que le dragon admirait son père et c’était normal, pour qu’un enfant se détourne complètement de ses parents il fallait que des actes impardonnables soient commis. Alors cela ne surprenait pas Rhaenys de voir son oncle aimer toujours son père avec autant de ferveur. Elle-même admirait profondément sa défunte mère, sa mort l’avait énormément touché malgré son jeune âge et encore aujourd’hui, lorsque son nom était évoqué, la jeune femme avait un léger pincement au cœur. Les souvenirs étaient encore bien présents dans l’esprit du dragon ensoleillé. Le temps les faisait lentement s’etompait mais ne les effacerait jamais complètement, elle se souviendrait toujours de son doux visage souriant, des mots doux qu’elle pouvait lui murmurer à l’oreille et des étreintes maternelles qu’elle lui prodiguait. Personne ne pourrait venir arracher cela à la fille du Roi.
Rhaenys laissa donc son oncle se rendre dans le septuaire et elle resta avec ser Barristan. La princesse avait une confiance aveugle envers le capitaine de la garde royale, et c’était bien le seule. La jeune femme appréciait moyenne les manteaux blancs, leur fidélité envers sa famille était vacillante à ses yeux, pour que l’un d’entre eux ose retourner son épée contre son roi…Le Selmy était véritablement le seul qui été resté fidèle aux dragons, voyant défiler bien des rois depuis qu’il était dans la garde et les servants toujours avec honneur et loyauté. Les mots du chevalier firent légèrement sourire Rhaenys. Il était vrai qu’elle avait parler sans détour à son oncle mais avec des paroles réfléchis afin de ne pas le vexer.
« Je vous remercie Ser Barristan. Être honnête envers les miens est important, je pense que cela devrait être la base de toute famille. La franchise et l’honnêteté. Si nous ne pouvons pas l’être avec notre famille avec qui pouvons-nous l’être ? »
La cour était remplie de faux semblant, de mensonge et fourberie. La franchise et l’honnêteté étaient des choses bien rares, alors Rhaenys faisait en sorte de l’être avec les membres de sa famille, afin que leur relation repose sur des bases solides et saines. L’histoire avait bien trop souvent leur famille s’entredéchirer dans des guerres stupides et puériles, affaiblissant le pouvoir des dragons. Le dragon ensoleillé ne souhaitait guère cela avec les siens. Elle voulait une famille unis dans l’adversité. C’était peut-être utopiste car il régnerait toujours des tensions, mais elle voulait espérer que les dragons étaient soudés.
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┗ I'm Fire, I'm the Sun. ┛
Do you really think he’s changed? People’s nature is people’s nature. I’m a bit of a bitch, always will be. He’s a monster, always will be.
Le Dragon de l'Est
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Le Dragon de L'Est entra dans le Septuaire en silence. Laissant Ser Barristan avec la princesse. Saluant brièvement les septons en charge des lieux, il se dirigea directement vers la demeure des rois défunts. Ils étaient tous là, les urnes de ces illustres ancêtres, les cendres des rois défunts. Il mit un moment à trouver celle de son défunt père... Elle était bien au fond, presque dissimulé a l'écart... Comme un pestiféré. Même L'Indigne était plus à l'honneur que son père. Le cœur de Viserys se serra, alors qu'il touchait l'Urne. C'était tout ce qu'il restait de lui... De cet homme qui lui avait donné la vie, et avait fait trembler tout Westeros.
Il marmonna vaguement quelques prières, alors que quelques larmes coulaient le long de ses joues pales. Il posa son front contre l'urne, comme si ce geste pouvait le rapprocher de son défunt père, et resta ainsi en silence plusieurs minutes. Il se souvenait de bien des détails... De sa vie avant quand il n'était qu'un enfant. Après un petit moment, il se reprit, et glissa sa main dans sa poche pour sortir un morceau de tissu pour essuyer ses larmes, avant de sortir de la crypte.
Il sortit peu après du Grand Septuaire, le visage grave et retrouva sa nièce et le capitaine de la garde royal sur le parvis de l'édifice. Il leur adressa un sourire teinté de tristesse, alors qu'il les rejoignit directement.
"J'ai eu peine... À le trouver... Il était caché de la vue de tous. J'espère ne pas avoir était trop long."
Il comprenait la volonté de politique de Rhaegar, de faire oublier son père a tout Westeros, les blessures de la guerre de l'Usurpateur étaient encore bien trop profondes, mais cela n'empêche pas Viserys d'être blessé de la situation. Mais les parents sont souvent des dieux dans le cœur de leurs enfants.
"J'appréhendais mon retour à la capitale et à la cour, mais je suis finalement content de la retrouver, car je retrouve également ma famille, et notre peuple. Je vous avoue regretter d'être resté si longtemps a Peyrdragon, quand je constate le temps que nous avons perdu. Mon devoir m'incombera de partir loin sur une terre chaude que je ne connais pas et j'ai bien peur de ne plus vous voir autant que je le voudrais. Mais je ferai mon maximum pour vous revoir à nouveau... Il me parait évidant que je ne peux pas vous laisser gagner encore en toute impunité au Cyvosse. J'aurais tout le loisir de m'entraîner a Dorne, avant de revenir vous défier Rhaenys"
Le jeune prince esquissa un sourire amusé, cette fois-ci. Il est vrai qu'a chaque fois qu'il avait pu jouer avec la princesse, elle avait toujours gagné. Viserys n'était pas assez agressif, il était doué pour tendre des chausse-trappes et ne manquez pas d'imagination pour la surprise, mais ces combines ne lui assuraient jamais la maitrise du terrain de jeux, et là ou il pouvais détruire une pièce par la ruse. Rhaenys dominait la partie entièrement, il lui manquait une vue d'ensemble du terrain qu'il n'avait visiblement pas.
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Il marmonna vaguement quelques prières, alors que quelques larmes coulaient le long de ses joues pales. Il posa son front contre l'urne, comme si ce geste pouvait le rapprocher de son défunt père, et resta ainsi en silence plusieurs minutes. Il se souvenait de bien des détails... De sa vie avant quand il n'était qu'un enfant. Après un petit moment, il se reprit, et glissa sa main dans sa poche pour sortir un morceau de tissu pour essuyer ses larmes, avant de sortir de la crypte.
Il sortit peu après du Grand Septuaire, le visage grave et retrouva sa nièce et le capitaine de la garde royal sur le parvis de l'édifice. Il leur adressa un sourire teinté de tristesse, alors qu'il les rejoignit directement.
"J'ai eu peine... À le trouver... Il était caché de la vue de tous. J'espère ne pas avoir était trop long."
Il comprenait la volonté de politique de Rhaegar, de faire oublier son père a tout Westeros, les blessures de la guerre de l'Usurpateur étaient encore bien trop profondes, mais cela n'empêche pas Viserys d'être blessé de la situation. Mais les parents sont souvent des dieux dans le cœur de leurs enfants.
"J'appréhendais mon retour à la capitale et à la cour, mais je suis finalement content de la retrouver, car je retrouve également ma famille, et notre peuple. Je vous avoue regretter d'être resté si longtemps a Peyrdragon, quand je constate le temps que nous avons perdu. Mon devoir m'incombera de partir loin sur une terre chaude que je ne connais pas et j'ai bien peur de ne plus vous voir autant que je le voudrais. Mais je ferai mon maximum pour vous revoir à nouveau... Il me parait évidant que je ne peux pas vous laisser gagner encore en toute impunité au Cyvosse. J'aurais tout le loisir de m'entraîner a Dorne, avant de revenir vous défier Rhaenys"
Le jeune prince esquissa un sourire amusé, cette fois-ci. Il est vrai qu'a chaque fois qu'il avait pu jouer avec la princesse, elle avait toujours gagné. Viserys n'était pas assez agressif, il était doué pour tendre des chausse-trappes et ne manquez pas d'imagination pour la surprise, mais ces combines ne lui assuraient jamais la maitrise du terrain de jeux, et là ou il pouvais détruire une pièce par la ruse. Rhaenys dominait la partie entièrement, il lui manquait une vue d'ensemble du terrain qu'il n'avait visiblement pas.
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An 298 - Lune 10 - Semaine 3
Rhaenys Targaryen, Viserys Targaryen & Barristan Selmy
Le sourire, aussi léger soit-il, de la Princesse Rhaenys était radieux et illuminait littéralement son visage. Ser Barristan approuva les mots de la Princesse en silence d’un léger hochement de tête. Il s’était déjà permit une remarque envers elle, il n’était pas dans ses attributions et encore moins dans son rang de se permettre plus de familiarités, même s’il appréciait beaucoup la Princesse Rhaenys et son oncle.
Ce dernier commençait d’ailleurs à descendre les marches menant au Septuaire et à les rejoindre. Il semblait tourmenté. Se recueillir sur la tombe de ses parents n’est jamais chose aisée car tant de souvenirs refont alors surface qu’il submergerait même le plus puissant des hommes. Le Prince Viserys avait une expression triste sur le visage et dans le regard et ses premiers mots à leur encontre vinrent justifier cela…Le Roi Aerys II avait été un grand roi…au début de son règne du moins. Puis, les années passants, la folie elle s’accentuait dans l’esprit du Roi-Dragon et plus d’une fois, Barristan pu en observer les effets et les conséquences tant sur le royaume que sur ses sujets et sur sa propre famille, la Reine Rhaella en premier. Il ne lui appartenait pas de prodiguer un quelconque jugement à cet égard mais il tâchait de garder en mémoire les meilleurs moments du règne d’Aerys, lorsque la folie ne l’avait pas encore totalement gagné. Cependant, ce n’est pas ce que le reste de Westeros fit, bien au contraire, et l’emplacement actuel des cendres du père de Viserys résumait à elle seule la volonté générale de laisser le Roi Fou à l’écart, dans un recoin sombre et caché que peu pourront trouver. Il préféra donc là encore garder le silence et compatir avec la douleur et la peine du Prince en baissant la tête, en signe de recueillement personnel.
Il la releva néanmoins alors que le Prince exprimait son regret de n’être venu à la capitale plus tôt. Il l’écouta attentivement avant de répondre, en prenant soin de peser chacun de ses mots :
Je n’irais pas jusqu’à avoir l’audace de parler au nom de votre famille ; en cela, votre nièce saura bien mieux y répondre que moi. Mais du reste, sachez que malgré votre absence, le peuple ne vous a pas oublié. Souvenez-vous avec quelle joie ils sont venus vous acclamer à votre arrivée. Vous êtes ici chez vous mon Prince, et je me joins au peuple pour exprimer mon enthousiasme à l’idée de vous avoir, même pour quelques temps, parmi nous.
Puis il s’inclina devant le Prince pour exprimer sa grande déférence et loyauté à son égard.
Ce dernier commençait d’ailleurs à descendre les marches menant au Septuaire et à les rejoindre. Il semblait tourmenté. Se recueillir sur la tombe de ses parents n’est jamais chose aisée car tant de souvenirs refont alors surface qu’il submergerait même le plus puissant des hommes. Le Prince Viserys avait une expression triste sur le visage et dans le regard et ses premiers mots à leur encontre vinrent justifier cela…Le Roi Aerys II avait été un grand roi…au début de son règne du moins. Puis, les années passants, la folie elle s’accentuait dans l’esprit du Roi-Dragon et plus d’une fois, Barristan pu en observer les effets et les conséquences tant sur le royaume que sur ses sujets et sur sa propre famille, la Reine Rhaella en premier. Il ne lui appartenait pas de prodiguer un quelconque jugement à cet égard mais il tâchait de garder en mémoire les meilleurs moments du règne d’Aerys, lorsque la folie ne l’avait pas encore totalement gagné. Cependant, ce n’est pas ce que le reste de Westeros fit, bien au contraire, et l’emplacement actuel des cendres du père de Viserys résumait à elle seule la volonté générale de laisser le Roi Fou à l’écart, dans un recoin sombre et caché que peu pourront trouver. Il préféra donc là encore garder le silence et compatir avec la douleur et la peine du Prince en baissant la tête, en signe de recueillement personnel.
Il la releva néanmoins alors que le Prince exprimait son regret de n’être venu à la capitale plus tôt. Il l’écouta attentivement avant de répondre, en prenant soin de peser chacun de ses mots :
Je n’irais pas jusqu’à avoir l’audace de parler au nom de votre famille ; en cela, votre nièce saura bien mieux y répondre que moi. Mais du reste, sachez que malgré votre absence, le peuple ne vous a pas oublié. Souvenez-vous avec quelle joie ils sont venus vous acclamer à votre arrivée. Vous êtes ici chez vous mon Prince, et je me joins au peuple pour exprimer mon enthousiasme à l’idée de vous avoir, même pour quelques temps, parmi nous.
Puis il s’inclina devant le Prince pour exprimer sa grande déférence et loyauté à son égard.
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