The bear and the ripper ♦ Ramsay Snow
Invité
Informations
Personnage
Badges
The Bear & the Reaper
Le début de grandes choses.
Gudrún & Ramsay Snow
An 297
Tout ce temps à traverser le Nord, tout cela pour quoi ? Chercher des animaux qu'elle n'avait toujours pas vu.
Elle emmenait avec elle sa Mina, la tirant à travers le Nord encore et toujours, même quand elle se plaignait qu'il fasse trop froid et qu'elle craignait de perdre ses orteils alors qu'il faisait bien 14 degrés et que pour Gudrún, cette température était bien plus vivable et respirable que tout autre région. Quand elles n'étaient pas à cheval - chevaux qu'elles avaient bien évidemment volés, celui de Gudrún venant du Val ayant fuit quand elle était partie pour les Îles de Fer - elles étaient à pieds, et ce jour-ci, elles étaient toutes deux sur leur cheval, cherchant une auberge. Gudrún avait chassé quelque lièvres pour un paysan et celui-ci avait remercié la Freux en lui donnant un peu d'argent, le peu qu'ils avaient, disant pour la Freux que pour lui, avoir l'estomac remplit était plus important que l'argent. Il n'était pas capable de chasser, elle, si.
Alors elles cherchaient une auberge mais virent au loin une immense forteresse.
« Qu'est-ce que c'est, Gud ? »
« Aucune idée, l'vieux nous a dit d'aller par'là mais j'sais pas c'qui a là, il a dit que ça s'rait le plus proche ... »
Elle n'était pas douée en beaucoup de choses mais elle savait au moins pister, trouver un chemin, le suivre, c'était simple et Mina avait juste à lui rappeler où elles devaient aller pour qu'elle les y mène, mais pour le coup, la Freux ne voyait pas du tout ce qu'était cet immense Fort.
« On d'vrait pas s'y approcher Mina »
« Ils ne vont pas nous manger, tu sais ? »
« Ouais mais même, j'aime pas ça les Fort, pis on va encore m'prendre pour une sauvage »
« En même temps... »
« Ferme la Mina ! »
Et Mina riait. En même temps, il y avait de quoi la prendre pour une sauvageonne avec ses cheveux mal coiffé, ses vêtements décousus qui avaient plus que bien vécus, son manque d'hygiène consternant, elle avait ses bottes et vêtements encore plein de boue de sa chasse, on pouvait même y voir du sang séché, sang qui n'était certainement pas le sien d'ailleurs. Mina contrastait nettement cette apparence, car malgré ses airs sales, elle se coiffait bien, elle essayait de toujours bien s'habiller et ressembler à quelque chose. L'inverse total de Gudrún, donc.
Pourtant il ne semblait rien y avoir d'autres dans les environs, elles s'avançaient alors tout en essayant de garder une certaine distance, voir si elles ne pouvaient pas contourner pour trouver une taverne, auberge ou n'importe quoi d'autre où elles auraient un lit et de la nourriture quelconque. C'était sans compter sur l'accueil, visiblement, puisqu'une horde n'était pas loin d'elles. Elle soufflait. Déjà ?
code par hela. gif par hela., 0000 mots.
Invité
Informations
Personnage
Badges
The bear and the ripper
An 297
Gudrún & Ramsay Snow
Je venais d’intégrer les patrouilles de Fort-Terreur. Je devais suivre notre plan avec Schlingue à la lettre si je voulais un jour être reconnu pour ce que j’étais réellement… Ce qui incluait désormais que j’obéisse au Capitaine des Patrouilleurs, celui qui m’avait recruté. Une journée avec lui m’était déjà insupportable…Mes nerfs étaient mis à rude épreuve, je devais constamment canaliser les tensions qui brûlaient au fond de moi. Je ne pensais qu’à mon but ultime et l’avenir me montra que ces jours de servitude ont payé, finalement.
Il y a un an donc, j’étais patrouilleur pour le compte de Lord Bolton – mon bien-aimé Père qui ignorait encore que sa chair, son sang, était sous son toit. C’était rare de passer plus de deux nuits à Fort-Terreur, ce que je regrettais amèrement…Pas pour le lit confortable ni la nourriture…mais plutôt pour les cris et autres supplications que j’entendais parfois en provenance de cachots sombres…Ces chants me mettaient le cœur en allégresse. Nous étions sur le chemin du retour, après avoir passé plus d’une semaine dans les contrées sauvages du Nord, à surveiller les terres de Lord Bolton, à obliger à faire payer les paysans en leur tendant à chaque fois un rouleau de parchemin contenant un rappel de paiement de leur taxe…Chose que je trouvais ridicule car d’abord, ils étaient tous aussi analphabètes que moi à cette époque, et surtout…un parchemin n’a rien de menaçant. J’avais une fois proposé de couper une main ou un pied, en guise de rappel de paiement, prétextant qu’ils finiraient dès lors par toujours payer à temps s’ils ne voulaient pas perdre leur autre main ou leur autre pied. Mais je crois que ma proposition n’a pas plu au Capitaine, qui me regarda en fronçant les sourcils, ne sachant pas si j’étais sérieux ou non… Je me promis de lui montrer, un jour, à quel point je suis toujours sérieux et pas homme à proférer des menaces en l’air…
Nous approchions donc de Fort-Terreur, lorsque le Capitaine fit halte, sa tête aussi hideuse qu’une citrouille déformée tournée vers le Sud-Ouest. Je me mis à regarder dans la même direction et vis un cheval qui portait deux cavaliers. Ils s’approchaient de Fort-Terreur et nous avaient également vu. Le Capitaine se retourna vers le groupe puis me siffla en me montrant du doigt.
Toi, vient-en là !
J’émis un claquement de langue pour faire avancer mon cheval jusqu’à lui.
C’est quoi ton nom d’jà ? Ralley ?
Ramsay, répondis-je d’une voix calme en insistant sur le M et le S, alors que tout mon être me criait de lui couper la langue et ses doigts, l’un après l’autre, pour m’avoir sifflé comme on fait pour un clébard…puis de donner le tout à manger aux chiens et de le laisser regarder…Ce serait drôle tiens…
Ouais Ramsay. Va voir ce que c’est que ces deux rigolos sur leur canasson. Dis-leur de déguerpir ; on accueille pas d’voyageurs nous. C’pas une auberge, le Fort-Terreur à Lord Bolton. Reviens que quand t’en as finit.
Je hochais légèrement la tête en signe d’approbation, lui lança un regard froid puis, accompagné de deux autres patrouilleurs, je lançais mon cheval au galop vers les inconnus, tandis que le reste de la troupe rentrait au Fort. Je ralentis l’allure lorsque je fus à leur hauteur et fus surpris de voir qu’il s’agissait de deux femmes…extrêmement sales… A leur aspect et odeur, on avait l’impression qu’elles s’étaient roulées dans le purin, même si l’une d’entre elles s’était donné la peine de se coiffer…Comme si ça la rendait plus désirable… Oh désirable elle l’était, surtout pour moi qui n’avait plus eu de femme depuis plusieurs semaines…mais celle qui m’intriguait était la plus grande, vu la longueur de ses jambes et de ses bras. Je m’arrêtais à leur hauteur, les deux autres un peu plus derrière moi, et me mordillais légèrement la lèvre inférieure en m’imaginant en train de la corriger pour s’être montrée si négligente quant à son aspect alors qu’elle était loin d’être moche à regarder.
Que d’étranges voyageuses nous avons-là ! dis-je, amusé. Où vous comptez aller comme ça ?
Je les fixais en souriant, avant de reprendre, en désignant la demeure de Père :
Certainement pas part là. Vous êtes sur les terres de Lord Roose Bolton, et Fort-Terreur n’est pas un endroit convenable pour des voyageurs et encore moins deux femmes seules…
Je me penchais et vis qu’elles transportaient des armes ; arcs, flèches et coutelas. Je repris donc, d’un ton moqueur :
Il faut faire attention avec tout ça…On s’y blesse vite…
DRACARYS
HRP : Gudrún entre dans la phase de Test de Ramsay ! Montre-lui que t’as pas peur de lui et ce sera le point de départ de notre big avdentura !!
Invité
Informations
Personnage
Badges
The Bear & the Reaper
Le début de grandes choses.
Gudrún & Ramsay Snow
Ce n'était pas rare qu'on vienne sur leur route pour les interrompre. Des empêcheurs de tourner en rond et bien souvent, ça finissait dans le sang. Gudrún se considérait libre ; libre d'aller où elle le voulait, quand elle le voulait. Alors quand ces hommes arrivaient sur leur chevaux avec des airs de grands seigneurs, Gudrún les défiait du regard d'avancer. Elle avait une lance et n'hésiterait pas à s'en servir s'il le fallait.
L'un d'eux leur demandait où elles comptaient aller et si Mina allait répondre, Gudrún répondait avant ;
« Qu'est-ce ça peut t'foutre où qu'on va ?! »
C'était sorti tout seul. Mais elle ne regrettait pas ses mots, se disant après ; bah ouais, qu'est-ce que ça peut lui foutre où elles vont et ce qu'elles font ? C'est surtout qu'elles-même n'en savaient strictement rien, d'où elles allaient, où elles étaient et ce qu'elles comptaient faire ici. Gudrún ne lâchait pas du regard l'homme qui leur parlait, toujours aussi défiante.
Il leur disait au moins où elles étaient, Fort-Terreur. Ca ne lui disait pas grand chose alors qu'elle regardait ce qu'il montrait. Ce n'était pas très beau, c'était même austère et de toute façon ; elle avait horreur des maisons des seigneurs. Ils se pensaient toujours trop bien pour les autres et qui savait ce qu'il se passait entre ces murs, elle restait convaincue que certains voudraient juste les manger ou les asservir, ce qui étaient tout à fait détestable, comme idée.
Il parlait ensuite de leur armes qui pouvaient blesser.
« Ouais, ça s'rait con qu'ça vous transperce la gorge ou vous brise le crâne, hein ! »
Arrogante, toujours défiante, comme presque invitant ces hommes à venir tâter du fer si ça pouvait les débarrasser plus vite, elle ne se disait pas à un seul instant que ne rien dire aurait pu résoudre plus vite les affaires et qu'elles auraient pu partir. Non, elle défiait juste ces gens. Elle les menaçait même.
« C'pas parce qu'on est des femmes qu'on sait pas s'débrouiller. 4 ans que j'patrouille seule, c'pas vous qui allez m'empêcher d'continuer ! »
Et pleine de grâce et délicatesse ; elle crachait au sol. Sorte de promesse qu'elle faisait, pour dire que oui, elle comptait bien continuer sa route, quoi qu'il arrivait. Elle n'était pas fine d'esprit et sûrement que ces hommes l'avaient déjà compris.
code par hela. gif par hela., 0000 mots.
Invité
Informations
Personnage
Badges
The Bear and the Ripper
An 297
Gudrún & Ramsay Snow
La plus crade des deux était aussi la plus insolente. Elle parlait comme la plus basse des paysannes et avait des manières très masculines…Mes deux camarades patrouilleurs derrière moi n’avaient manifestement pas apprécié son parler ni son attitude envers moi. Je les entendis tirer leur épée de leur fourreau et se porter à ma hauteur, l’un d’eux me disant :
Vises un peu ça, Ramsay. La gueuse a la langue bien pendue. M’est avis qu’on doit lui apprendre les bonnes manières quand on s’adresse aux gars de Roose Bolton…
Son acolyte renchérit :
Des putains d’sauvageonnes qu’c’est. Sert à rien d’leur apprendre quel’que’chose. Coupe lui sa sale langue et fais-en un collier à sa ptite copine !
Je dois avouer que cette perspective me plaisait assez et je crois que ça a dû se lire sur mon visage, car je sentais mon visage se tordre dans un sourire aussi sadique que pervers. Mais bizarrement, je n’étais pas énervé contre elle, comme mes deux compagnons. Au contraire, elle m’amusait beaucoup. C’était la première fois que je rencontrais une femme qui n’avait pas peur de moi, qui disait tout haut ce qu’elle pensait et qui dégageait quelque chose d’intriguant et de dangereux, ce qui éveilla en moi mes sens les plus bestiaux, sens qui se propagèrent jusqu’à mon entrejambe. Je ne pouvais détacher mes yeux de cette créature aussi bizarre qu’attirante. Je réussis tout de même à tourner suffisamment la tête pour lancer à l’un des deux patrouilleurs :
Je me charge d’elles.
L’autre se mit à ricaner d’un air entendu, tandis que le second me dit :
Si tu dois les écorcher, fais-le à Fort-Terreur avec…
…Une lame chauffée à blanc je sais, finis-je, un rien exaspéré. Je connais les traditions de Lord Bolton concernant les sauvageons aussi bien que toi. Laisse-nous maintenant.
Il me regarda d’un air mauvais avant de tourner bride et de rentrer à Fort-Terreur avec le second patrouilleur, me laissant seul avec elles. Je me promis de lui faire payer son attitude envers moi, si un jour je devais monter en grade dans les rangs du Seigneur de Fort-Terreur… Pourquoi pas lui crever les yeux ? Avec cette fameuse lame chauffée à blanc…. Je chassais vite cette douce pensée de mon esprit. Un silence s’installa entre nous. Je les jaugeais du regard. Celle qui chevauchait en croupe n’avait pas pipé un mot mais sa copine elle, soutenait mon regard. Je me mis à rire :
Bon il faut reconnaître que vous avez tout l’air d’en être…des sauvageonnes ! Tu devrais faire attention avant de parler, car un jour, je pense vraiment que tu y laisseras ta peau…..Et ce serait un beau gâchis…..Ta copine par contre……..Mmmh j’en suis moins sûr……..Pour le gâchis je veux dire…
Je talonnais légèrement mon cheval pour me rapprocher un peu plus d’elles. Finalement, je lui fis faire un tour complet autour de leur propre cheval, observant tout ce qui m’était donné de voir dans les moindres détails. Tenant les rênes d’une main, je laissais les doigts de mon autre main, libre, pianoter distraitement sur ma cuisse. Pendant ce temps, je repensais à ce qu’elle avait dit…4 années passées à patrouiller, seule. Elle doit décidément vraiment être spéciale pour patrouiller seule depuis si longtemps… J’étais curieux…curieux de savoir son passé, curieux de savoir son nom, curieux de savoir où est-ce qu’elle se rendait maintenant. C’était un sentiment nouveau pour moi et même cette nouveauté-là me rendait curieux.
Et bien…patrouilleuse dont j’ignore le nom… repris-je, un sourire en coin, tu m’intrigues. Que dirais-tu si on discutait un peu, toi et moi ? Il y a une auberge, pas loin d’ici dans cette direction [du doigt, je lui montrais une voie se dirigeant vers le Sud-Ouest]. Je connais bien celui qui la tient. Je veux que tu m’en dises plus sur ces années à patrouiller seule. Et ranges-moi ces armes veux-tu. Vous n’avez rien à craindre de moi, je le jure…Par les Anciens Dieux et les Nouveaux.
Bon cette dernière partie n’était pas tout à fait exact mais ça, elle n’avait pas besoin de le savoir…
Vises un peu ça, Ramsay. La gueuse a la langue bien pendue. M’est avis qu’on doit lui apprendre les bonnes manières quand on s’adresse aux gars de Roose Bolton…
Son acolyte renchérit :
Des putains d’sauvageonnes qu’c’est. Sert à rien d’leur apprendre quel’que’chose. Coupe lui sa sale langue et fais-en un collier à sa ptite copine !
Je dois avouer que cette perspective me plaisait assez et je crois que ça a dû se lire sur mon visage, car je sentais mon visage se tordre dans un sourire aussi sadique que pervers. Mais bizarrement, je n’étais pas énervé contre elle, comme mes deux compagnons. Au contraire, elle m’amusait beaucoup. C’était la première fois que je rencontrais une femme qui n’avait pas peur de moi, qui disait tout haut ce qu’elle pensait et qui dégageait quelque chose d’intriguant et de dangereux, ce qui éveilla en moi mes sens les plus bestiaux, sens qui se propagèrent jusqu’à mon entrejambe. Je ne pouvais détacher mes yeux de cette créature aussi bizarre qu’attirante. Je réussis tout de même à tourner suffisamment la tête pour lancer à l’un des deux patrouilleurs :
Je me charge d’elles.
L’autre se mit à ricaner d’un air entendu, tandis que le second me dit :
Si tu dois les écorcher, fais-le à Fort-Terreur avec…
…Une lame chauffée à blanc je sais, finis-je, un rien exaspéré. Je connais les traditions de Lord Bolton concernant les sauvageons aussi bien que toi. Laisse-nous maintenant.
Il me regarda d’un air mauvais avant de tourner bride et de rentrer à Fort-Terreur avec le second patrouilleur, me laissant seul avec elles. Je me promis de lui faire payer son attitude envers moi, si un jour je devais monter en grade dans les rangs du Seigneur de Fort-Terreur… Pourquoi pas lui crever les yeux ? Avec cette fameuse lame chauffée à blanc…. Je chassais vite cette douce pensée de mon esprit. Un silence s’installa entre nous. Je les jaugeais du regard. Celle qui chevauchait en croupe n’avait pas pipé un mot mais sa copine elle, soutenait mon regard. Je me mis à rire :
Bon il faut reconnaître que vous avez tout l’air d’en être…des sauvageonnes ! Tu devrais faire attention avant de parler, car un jour, je pense vraiment que tu y laisseras ta peau…..Et ce serait un beau gâchis…..Ta copine par contre……..Mmmh j’en suis moins sûr……..Pour le gâchis je veux dire…
Je talonnais légèrement mon cheval pour me rapprocher un peu plus d’elles. Finalement, je lui fis faire un tour complet autour de leur propre cheval, observant tout ce qui m’était donné de voir dans les moindres détails. Tenant les rênes d’une main, je laissais les doigts de mon autre main, libre, pianoter distraitement sur ma cuisse. Pendant ce temps, je repensais à ce qu’elle avait dit…4 années passées à patrouiller, seule. Elle doit décidément vraiment être spéciale pour patrouiller seule depuis si longtemps… J’étais curieux…curieux de savoir son passé, curieux de savoir son nom, curieux de savoir où est-ce qu’elle se rendait maintenant. C’était un sentiment nouveau pour moi et même cette nouveauté-là me rendait curieux.
Et bien…patrouilleuse dont j’ignore le nom… repris-je, un sourire en coin, tu m’intrigues. Que dirais-tu si on discutait un peu, toi et moi ? Il y a une auberge, pas loin d’ici dans cette direction [du doigt, je lui montrais une voie se dirigeant vers le Sud-Ouest]. Je connais bien celui qui la tient. Je veux que tu m’en dises plus sur ces années à patrouiller seule. Et ranges-moi ces armes veux-tu. Vous n’avez rien à craindre de moi, je le jure…Par les Anciens Dieux et les Nouveaux.
Bon cette dernière partie n’était pas tout à fait exact mais ça, elle n’avait pas besoin de le savoir…
© DRACARYS
Invité
Informations
Personnage
Badges
The Bear & the Reaper
Le début de grandes choses.
Gudrún & Ramsay Snow
La Freux les regardait un à un, se demandant s'ils allaient attaquer et si oui, qui le ferait en premier. En tout cas, elle n'avait pas peur d'engager elle-même le combat si les préliminaires duraient trop longtemps. Mais comme un animal sauvage, elle détestait qu'on la regarde dans les yeux, pourtant elle crut plusieurs fois croiser le regard de ces hommes-là. Elle sentait Mina presque paniquer sur son cheval, alors que Gudrún n'avait pas peur un seul instant. Elle n'avait pas peur de ces hommes là, elle avait vu et vécu pire. Et puis, ils n'étaient pas des seigneurs, non ? Les seigneurs aimaient bien dire haut et fort leur titres, comme si ces titres leur avaient été donnés directement par les anciens dieux eux-même et que par conséquent, ils avaient le droit de tout, sur tout et tout le monde.
Contre toute attente, les personnes qui suivaient, ce qui lui semblait être, le plus jeune, s'en allaient. Elle les regardait faire avant de reporter son attention sur ce plus jeune. Etait-il un seigneur ou quelque chose comme ça ? Non, encore là, il s'en serait peut-être vanté. Ou pas, au final, elle n'était plus très sûre.
Quand il l'appelait sauvageonne, elle se mettait à rire. Encore et toujours "sauvageonne". Ca ne changeait pas, toujours le même refrain de tous ces nordiens, ils n'avaient que ce mot à la bouche en la voyant. Pourtant elle les avait vu ces sauvageons, elle les avait affronté, elle en avait tué une paire. Mais il ne lui semblait pas leur ressembler.
Pouvait-elle encore se considérer Freux alors qu'elle avait pactiser avec les Arryn et les Royce pour leur dire où se trouvaient les camps des Montagnards ? Elle se considérait toujours ainsi, alors que sûrement plus des trois quart de ces clans auraient voulus sa tête, pour avoir aider les Seigneurs du Val d'Arryn à les traquer. La loyauté, ça ne faisait pas parti de sa nature, elle faisait juste ce qu'elle devait faire pour survivre, si stupide ce soit parfois.
Elle parlait en même temps que lui, mais finissait par entendre qu'il parlait de Mina et elle fronçait à nouveau les sourcils. Avait-il osé parler de sa Mina ainsi ? Désirait-il vraiment qu'elle lui arrache la tête avec ses mains ? Désirait-il vraiment qu'elle le tue ? Gudrún pouvait se montrer sur-protectrice avec les gens qu'elle aimait et Mina faisait parti de ces personnes-là. Elle ne comprenait pas du tout le compliment, en réalité, elle avait compris qu'il disait que ce serait un gâchis de blesser ou tuer Mina, ce qui l'énervait d'autant plus.
Elle le laissait déblatérer quelque instants en le surveillant du regard, regard mauvais à son encontre il allait de soi, s'attendant à une attaque d'un instant à l'autre. Ces années à patrouiller dans le Nord l'avait rendu quelque peu paranoïaque, surtout envers ceux qu'elle ne connaissait pas ; elle s'attendait toujours au pire de ces gens-là. Il était trop bien habillé pour être un sauvageon ou un vagabond, trop bien habillé pour être comme elle ou tout ces roturiers qu'elle avait croisé. Et pour ça, elle s'en méfiait. Elle n'avait pas grande mémoire, mais elle se souviendrait toujours de sa mère lui disant de se méfier des seigneurs et de tout ceux portant un nom ; ils étaient dangereux. Il n'était donc pas étonnant qu'elle le suive du regard, nez plissé, le regard mauvais, prête à attaquer s'il le fallait.
Il les invitait, lui semblait-il, à une auberge. C'était au final tout ce qu'elles voulaient trouver, une auberge, cela sonnait donc plutôt bien. Mais elle se méfiait de lui tout de même. Pourtant elles avaient faim, elles avaient soif, elles avaient besoin de dormir. Mais s'il jurait sur les anciens dieux, pouvait-il vraiment être mauvais ? Qui serait assez fou pour jurer sur les Anciens Dieux et ne pas tenir sa promesse ? Elle mettait quelque minutes à se demander si elle pouvait ou non, mais elle finissait par ranger ses armes.
Son père n'était pas vraiment un géant, mais pour elle, il en était un. Elle avait dix ans lorsqu'il était mort et l'homme dépassait de très loin les deux mètres, alors pour ça, elle l'avait toujours considéré comme un géant.
Un petit coup de talon donné au cheval, il se remettait en marche.
Là encore, s'il jurait sur les anciens dieux, il ne pouvait pas se défiler, non ? Il ne pouvait pas se risquer à les blesser, elle finissait par en être convaincue et par baisser sa garde, bêtement.
Contre toute attente, les personnes qui suivaient, ce qui lui semblait être, le plus jeune, s'en allaient. Elle les regardait faire avant de reporter son attention sur ce plus jeune. Etait-il un seigneur ou quelque chose comme ça ? Non, encore là, il s'en serait peut-être vanté. Ou pas, au final, elle n'était plus très sûre.
Quand il l'appelait sauvageonne, elle se mettait à rire. Encore et toujours "sauvageonne". Ca ne changeait pas, toujours le même refrain de tous ces nordiens, ils n'avaient que ce mot à la bouche en la voyant. Pourtant elle les avait vu ces sauvageons, elle les avait affronté, elle en avait tué une paire. Mais il ne lui semblait pas leur ressembler.
« J'suis pas une sauvageonne ! J'suis une Freux du Val, mon gars ! »
Pouvait-elle encore se considérer Freux alors qu'elle avait pactiser avec les Arryn et les Royce pour leur dire où se trouvaient les camps des Montagnards ? Elle se considérait toujours ainsi, alors que sûrement plus des trois quart de ces clans auraient voulus sa tête, pour avoir aider les Seigneurs du Val d'Arryn à les traquer. La loyauté, ça ne faisait pas parti de sa nature, elle faisait juste ce qu'elle devait faire pour survivre, si stupide ce soit parfois.
Elle parlait en même temps que lui, mais finissait par entendre qu'il parlait de Mina et elle fronçait à nouveau les sourcils. Avait-il osé parler de sa Mina ainsi ? Désirait-il vraiment qu'elle lui arrache la tête avec ses mains ? Désirait-il vraiment qu'elle le tue ? Gudrún pouvait se montrer sur-protectrice avec les gens qu'elle aimait et Mina faisait parti de ces personnes-là. Elle ne comprenait pas du tout le compliment, en réalité, elle avait compris qu'il disait que ce serait un gâchis de blesser ou tuer Mina, ce qui l'énervait d'autant plus.
Elle le laissait déblatérer quelque instants en le surveillant du regard, regard mauvais à son encontre il allait de soi, s'attendant à une attaque d'un instant à l'autre. Ces années à patrouiller dans le Nord l'avait rendu quelque peu paranoïaque, surtout envers ceux qu'elle ne connaissait pas ; elle s'attendait toujours au pire de ces gens-là. Il était trop bien habillé pour être un sauvageon ou un vagabond, trop bien habillé pour être comme elle ou tout ces roturiers qu'elle avait croisé. Et pour ça, elle s'en méfiait. Elle n'avait pas grande mémoire, mais elle se souviendrait toujours de sa mère lui disant de se méfier des seigneurs et de tout ceux portant un nom ; ils étaient dangereux. Il n'était donc pas étonnant qu'elle le suive du regard, nez plissé, le regard mauvais, prête à attaquer s'il le fallait.
Il les invitait, lui semblait-il, à une auberge. C'était au final tout ce qu'elles voulaient trouver, une auberge, cela sonnait donc plutôt bien. Mais elle se méfiait de lui tout de même. Pourtant elles avaient faim, elles avaient soif, elles avaient besoin de dormir. Mais s'il jurait sur les anciens dieux, pouvait-il vraiment être mauvais ? Qui serait assez fou pour jurer sur les Anciens Dieux et ne pas tenir sa promesse ? Elle mettait quelque minutes à se demander si elle pouvait ou non, mais elle finissait par ranger ses armes.
« On vient. Mais j'vois pas c'qui est intéressant dans mes patrouilles ni c'que ça peut t'faire c'que j'fais et qui j'suis. Là d'où j'viens on m'appelle Danse avec les Ours, mais on m'appelle aussi Gudrún, fille du géant Thorbjorn ! »
Son père n'était pas vraiment un géant, mais pour elle, il en était un. Elle avait dix ans lorsqu'il était mort et l'homme dépassait de très loin les deux mètres, alors pour ça, elle l'avait toujours considéré comme un géant.
Un petit coup de talon donné au cheval, il se remettait en marche.
« On t'suit. »
Là encore, s'il jurait sur les anciens dieux, il ne pouvait pas se défiler, non ? Il ne pouvait pas se risquer à les blesser, elle finissait par en être convaincue et par baisser sa garde, bêtement.
code par hela. gif par ici, 0000 mots.
Invité
Informations
Personnage
Badges
The bear and the ripper
An 297
Gudr?un & Ramsay Snow
Je la détaillais des pieds à la tête. Elle me plaisait réellement. Ses manières rustres, son aspect sale et négligé (j’avais vu et connaissais bien pire en la personne raffinée qu’est Schlingue), cette lueur sauvage qui brillait dans ses yeux, ses longues jambes… C’était une femme comme je n’en avais encore jamais vu, à tel point que j’en oubliais complètement sa camarade derrière elle. Je la voulais, la désirais.
Elle avait insisté sur le on, pour me rappeler que dans cette histoire, elles étaient deux. Je fis comme si je n’avais rien entendu. L’autre ne m’intéressait pas. C’était Danse avec les Ours que je voulais, Gudrún. Ce qu’elle me répondit d’une manière effrontée et méfiante, me fit lui répondre à mon tour, d’une voix suave et calme :
Avec un nom et un surnom comme le tiens, crois-moi ça m’intéresse. Ici, dans le Nord, on dit les femmes autant capables de se battre que les hommes…
J’émis un rire moqueur avant de poursuivre :
Oh c’est vrai, certaines d’entre elles savent se défendre… Mais la plupart du temps, elles fuient…[j’haussais les épaules pour signifier mon étonnement]Je dois leur faire peur je crois…Mais toi, toi tu ne fuirais pas…Tu te battrais jusqu’à ta mort ou la mienne, n’est-ce pas ? Comme une bête sauvage…..Et ça…..ça me plaît énormément…..Mais soit sans crainte, j’ai juré par les Anciens Dieux de vous mener saines et sauves à l’auberge et c’est ce que je ferais, tu as ma parole.
J’avais pris mon air le plus solennel, même si au fond de moi je n’en pensais pas un traître mot. Comme elle avait talonné son cheval, me disait qu’elles me suivaient, je souris et talonna également mon cheval, s’engageant au pas dans la direction de l’auberge.
On devrait y être dans une petite heure…deux tout au plus…
Nous chevauchions en silence. Par moment, je ne pouvais m’empêcher de lui jeter un petit regard en biais pour l’observer du coin de l’œil. Je détaillais ainsi toujours un peu plus sa physionomie peu commune pour une femme. Me rappelant qu’elle m’avait dit d’où elle venait, je lui posais les questions suivantes :
Tu dis venir d’où ça, de nouveau ? Du Val ? Ma vie ne se résume qu’aux terres que tu vois autour de toi. Racontes-moi comment est-ce là-bas ? Mieux ? Pire qu’ici ? Mon tuteur avait essayé de m’enseigner un peu la géographie de Westeros, mais je préférais jouer à mes propres jeux dont j’inventais moi-même les règles et [je me penchais un peu vers elle pour lui murmurer le reste]je crains qu’à force plus personne ne voulait jouer avec moi…Toi ça te plairait ? De jouer avec moi, Gudrún du Val ?
Un sourire pervers et un brin sadique se dessina sur mon visage tandis qu’au loin, la fumée de la cheminée de l’auberge commençait à s’apercevoir parmi les branches des sapins.
Elle avait insisté sur le on, pour me rappeler que dans cette histoire, elles étaient deux. Je fis comme si je n’avais rien entendu. L’autre ne m’intéressait pas. C’était Danse avec les Ours que je voulais, Gudrún. Ce qu’elle me répondit d’une manière effrontée et méfiante, me fit lui répondre à mon tour, d’une voix suave et calme :
Avec un nom et un surnom comme le tiens, crois-moi ça m’intéresse. Ici, dans le Nord, on dit les femmes autant capables de se battre que les hommes…
J’émis un rire moqueur avant de poursuivre :
Oh c’est vrai, certaines d’entre elles savent se défendre… Mais la plupart du temps, elles fuient…[j’haussais les épaules pour signifier mon étonnement]Je dois leur faire peur je crois…Mais toi, toi tu ne fuirais pas…Tu te battrais jusqu’à ta mort ou la mienne, n’est-ce pas ? Comme une bête sauvage…..Et ça…..ça me plaît énormément…..Mais soit sans crainte, j’ai juré par les Anciens Dieux de vous mener saines et sauves à l’auberge et c’est ce que je ferais, tu as ma parole.
J’avais pris mon air le plus solennel, même si au fond de moi je n’en pensais pas un traître mot. Comme elle avait talonné son cheval, me disait qu’elles me suivaient, je souris et talonna également mon cheval, s’engageant au pas dans la direction de l’auberge.
On devrait y être dans une petite heure…deux tout au plus…
Nous chevauchions en silence. Par moment, je ne pouvais m’empêcher de lui jeter un petit regard en biais pour l’observer du coin de l’œil. Je détaillais ainsi toujours un peu plus sa physionomie peu commune pour une femme. Me rappelant qu’elle m’avait dit d’où elle venait, je lui posais les questions suivantes :
Tu dis venir d’où ça, de nouveau ? Du Val ? Ma vie ne se résume qu’aux terres que tu vois autour de toi. Racontes-moi comment est-ce là-bas ? Mieux ? Pire qu’ici ? Mon tuteur avait essayé de m’enseigner un peu la géographie de Westeros, mais je préférais jouer à mes propres jeux dont j’inventais moi-même les règles et [je me penchais un peu vers elle pour lui murmurer le reste]je crains qu’à force plus personne ne voulait jouer avec moi…Toi ça te plairait ? De jouer avec moi, Gudrún du Val ?
Un sourire pervers et un brin sadique se dessina sur mon visage tandis qu’au loin, la fumée de la cheminée de l’auberge commençait à s’apercevoir parmi les branches des sapins.
© DRACARYS
Invité
Informations
Personnage
Badges
The Bear & the Reaper
Le début de grandes choses.
Gudrún & Ramsay Snow
Elle ne savait pas ce qu'il avait, à la regarder comme ça. Elle trouvait ça bizarre et un poil dérangeant. Il était bizarre ce p'tit gars - car à côté d'elle, il lui semblait petit. Les nordiens n'étaient pas tous comme lui, du moins, essayait-elle de s'en souvenir. Elle avait beau avoir rencontré beaucoup de nordiens, elle avait reçu tellement de coups sur la tête qu'elle avait du mal à mémoriser la plupart des choses. Mais du moment qu'elle se souvenait comment on tenait une lance et comment on montait sur un cheval, c'était pour elle le principal.
Et elle riait, parce que c'était bien vrai, elle était toujours la première à foncer vers le danger, la preuve en était maintenant-même.
C'était pour ça, bêtement, qu'elle avait baissé sa garde, si on jurait sur les anciens dieux, ça ne pouvait être que vrai pour elle. Quelqu'un qui jurait sur les Sept n'avait pas d'importance, les Sept n'existaient pas, mais les anciens dieux, qui serait assez fou pour les défier ? Même elle ne le ferait pas !
Elle regardait de temps en temps l'homme, se sentant observée
Elle riait à nouveau. Elle écoutait ce qu'il disait et haussait les épaules, regardant finalement devant elle.
Sauf que finalement, il lui parlait d'autre chose et elle le voyait se pencher vers elle, c'est qu'il se voulait tout à coup proche le petit seigneur. Mais elle ne disait rien pour ça, elle disait juste autre chose, d'abord ;
Lui avait-il dis son nom déjà ? Ou elle l'avait encore oublié ? Ou alors il n'avait rien dis tout simplement ? Elle ne savait plus du tout.
Elle avait comme l'impression de s'être fait un nouvel ami, finalement. Loin de voir le possible danger, loin de voir que le jeune homme pouvait être dangereux et plein d'autres qualificatifs, elle voyait juste une personne sur un cheval qui voulait jouer avec elle et l'idiote s'imaginait un jeu qu'on faisait au Nord.
Elle n'avait surtout jamais eu la patience de rester sur une chaise et attendre que ça se passe, elle n'avait jamais eu la patience d'écouter les règles ni même en quoi résidait l'intérêt de ce jeu et de toute façon, elle n'avait pas les capacités mentales pour les assimiler. Il paraissait donc logique qu'ils aient vite abandonner l'idée de lui enseigner, le mestre comme Andar.
Oui, elle avait la véritable impression d'avoir trouvé un ami, comme elle s'en faisait souvent sur la route, quand Mina se faisait discrète sur son cheval de l'autre côté, sans doute qu'elle, voyait le danger et pouvait être inquiète, mais pas Gudrún. C'était à se demander, de façon tout à fait légitime, comment elle faisait pour être encore en vie.
« Vos femmes du Nord doivent pas être b'in courageuses si elles fuient comme ça, chez moi on fuit pas d'vant l'danger nan, on l'y saute d'sus ! »
Et elle riait, parce que c'était bien vrai, elle était toujours la première à foncer vers le danger, la preuve en était maintenant-même.
« J'connais pas grand monde qui parle des anciens dieux, t'dois être un vrai de vrai toi, chaque fois que j'croise des gens y parlent de leur foutus Sept ! »
C'était pour ça, bêtement, qu'elle avait baissé sa garde, si on jurait sur les anciens dieux, ça ne pouvait être que vrai pour elle. Quelqu'un qui jurait sur les Sept n'avait pas d'importance, les Sept n'existaient pas, mais les anciens dieux, qui serait assez fou pour les défier ? Même elle ne le ferait pas !
Elle regardait de temps en temps l'homme, se sentant observée
« T'as jamais vu d'femmes ou quoi ? »
Elle riait à nouveau. Elle écoutait ce qu'il disait et haussait les épaules, regardant finalement devant elle.
« Chez moi y'a qu'de la caillasse. On vit dehors ou dans les montagnes, dans l'froid b'in souvent. »
Sauf que finalement, il lui parlait d'autre chose et elle le voyait se pencher vers elle, c'est qu'il se voulait tout à coup proche le petit seigneur. Mais elle ne disait rien pour ça, elle disait juste autre chose, d'abord ;
« Comment tu t'appelles d'jà ? »
Lui avait-il dis son nom déjà ? Ou elle l'avait encore oublié ? Ou alors il n'avait rien dis tout simplement ? Elle ne savait plus du tout.
« Personne veut jamais jouer avec moi, m'sieur. Paraît que j'suis trop costaude. Moi j'veux b'in. »
Elle avait comme l'impression de s'être fait un nouvel ami, finalement. Loin de voir le possible danger, loin de voir que le jeune homme pouvait être dangereux et plein d'autres qualificatifs, elle voyait juste une personne sur un cheval qui voulait jouer avec elle et l'idiote s'imaginait un jeu qu'on faisait au Nord.
« T'veux jouer à quoi ? Chez les Royce y joue au Cyvosse mais moi j'y ai jamais rien compris à c'jeu ! »
Elle n'avait surtout jamais eu la patience de rester sur une chaise et attendre que ça se passe, elle n'avait jamais eu la patience d'écouter les règles ni même en quoi résidait l'intérêt de ce jeu et de toute façon, elle n'avait pas les capacités mentales pour les assimiler. Il paraissait donc logique qu'ils aient vite abandonner l'idée de lui enseigner, le mestre comme Andar.
« Vous jouez à quoi au Nord ? »
Oui, elle avait la véritable impression d'avoir trouvé un ami, comme elle s'en faisait souvent sur la route, quand Mina se faisait discrète sur son cheval de l'autre côté, sans doute qu'elle, voyait le danger et pouvait être inquiète, mais pas Gudrún. C'était à se demander, de façon tout à fait légitime, comment elle faisait pour être encore en vie.
« Nous chez les Freux notre passe-temps c'était piller les riches. On les attendait derrière les cailloux pis quand y passaient on leur sautait dessus pour les tuer et leur prendre leur marchandises. Pis les Royce et les Arryn nous tombent souvent d'sus. Et pis les Royce m'ont emmenés chez eux pendant que'que années. »
code par hela. gif par hela., 0000 mots.
Invité
Informations
Personnage
Badges
The bear and the ripper
An 297
Gudrùn & Ramsay Snow
Je la regardais en me mordant la lèvre inférieure m’expliquer sa vision du danger dans son pays d’origine. Son rire m’arracha un fin sourire. Il avait quelque chose de puéril et de sauvage, deux qualificatifs qui pourtant s’associent rarement. Elle parla ensuite des Anciens Dieux. C’est vrai que j’avais juré sur eux de la mener, elle et sa copine, jusqu’à cette auberge dont on se rapprochait de plus en plus. Cette foutaise de culte. Je n’y croyais absolument pas et d’ailleurs, c’était assez récent pour moi comme notion. Ma pouilleuse de mère ne m’en avait jamais parlé. Schlingue y avait fait de temps en temps allusion, disant que si on jurait par les Anciens Dieux, on était tenu de bien agir… comme si on était lié par un serment sacré. Mouais si tu veux Schlingue…Je n’ai pas vraiment la même vision des choses que toi, mais ça a l’air de plaire à la dame, alors je vais jouer le jeu jusqu’au bout :
Les Sept ? Connais pas. Ici y’a que les Anciens Dieux. Le reste ça compte pas.
Elle avait remarqué que je la reluquais un peu trop souvent et trop longtemps. Elle me le fit remarquer d’une façon très directe. Si ça avait été dit par une autre femme, je l’aurais déjà frappé, voire pire. Je n’aime pas quand on me parle comme ça. Ma mère le savait et ne risquait pas de l’oublier. Je la regardais, une lueur perverse dans mes yeux qui alla s’étendre jusqu’à mon sourire :
Pas des comme toi, ma belle…
Quelques instants plus tard, autre effronterie de sa part. Elle avait oublié mon nom. J’inspirais longuement pour me détendre, fixant un point au loin. J’avais horreur de répéter les choses… Mon sourire avait disparu, mon visage avait pris une expression glaciale quand je me retournais vers elle pour lui répondre :
Ramsay. Tâche de ne pas l’oublier cette fois, j’ai horreur de dire les choses deux fois…ou plus…
Je jetais un rapide coup d’œil sur sa copine en croupe. Je me serais bien défoulé sur elle pour m’avoir mis en rogne, mais je me retins, car Gudrún voulait jouer. Elle se détendait, parlait plus avec plus d’entrain. A nouveau, l’expression joviale sur mon visage vint chasser les ténèbres qui s’y étaient trouvées peu de temps auparavant et je me mis à rire à ses remarques et ses questions. Ooohh ma belle que tu es naïve….
J’en sais foutrement rien aux jeux qu’on joue dans le Nord… Les jeux, je les invente moi. Mes jeux…Mes règles. Le Cyvosse, je connais pas, mais je suis sûr qu’il est bien moins drôle que mes jeux. Mon préféré se joue dans la forêt… La personne avec qui je joue part se cacher dans la forêt, sur un espace délimité par moi. J’ai ensuite une heure, deux si la zone est grande, pour la chercher. Si je ne la trouve pas, elle gagne et me donne un gage…n’importe lequel…Si c’est moi qui la trouve…..[un sourire sadique se dessina sur mes lèvres]Je fais d’elle mon jouet pour le reste de la journée…et de la nuit…..Tu m’as l’air d’avoir connu des dangers et de savoir te défendre...Mais je ne suis pas comme les autres…Tu es sûr de toujours vouloir jouer avec moi ?
Je la laissais digérer mes mots tandis que je commençais déjà à voir la fumée de la cheminée de l’auberge promise à mes deux invités Valoises. Ce qu’elle me confia sur son passe-temps sur ses terres me conforta dans l’idée qu’elle et moi…peut-être bien que ça pouvait bien marcher finalement. Après tout, elle sait se battre, m’a tout l’air d’être aussi sauvage et dangereuse que mes chiennes, elle n’avait pas peur de moi… Son aspect négligé ne me dérangeait pas ; à côté de Schlingue, son odeur n’était rien… Je gardais donc le silence tout en réfléchissant à une suite possible avec Gudrùn.
Finalement, nous avions atteint l’auberge dont je leur avais parlé. J’arrêtais mon cheval et lui dis :
Vous voilà arrivées… L’aubergiste m’est redevable d’un service. Tu n’as qu’à lui dire que vous êtes des amies de Ramsay de Fort-Terreur…Il fermera les yeux si jamais vous n’avez pas assez d’argent pour le payer…Sinon viens me le dire. Tu sais où se trouve Fort-Terreur. Viens et on jouera avec lui. Je suis sûr que tu seras une fantastique partenaire…Gudrùn…
Je souriais mais mes yeux ne renvoyaient pas le même message, comme s’ils lui criaient à la figure : « Je préfère t’avoir en partenaire qu’en jouet, mais si tu préfères être mon jouet, tu ne pourras t’en prendre qu’à toi-même…. »
Les Sept ? Connais pas. Ici y’a que les Anciens Dieux. Le reste ça compte pas.
Elle avait remarqué que je la reluquais un peu trop souvent et trop longtemps. Elle me le fit remarquer d’une façon très directe. Si ça avait été dit par une autre femme, je l’aurais déjà frappé, voire pire. Je n’aime pas quand on me parle comme ça. Ma mère le savait et ne risquait pas de l’oublier. Je la regardais, une lueur perverse dans mes yeux qui alla s’étendre jusqu’à mon sourire :
Pas des comme toi, ma belle…
Quelques instants plus tard, autre effronterie de sa part. Elle avait oublié mon nom. J’inspirais longuement pour me détendre, fixant un point au loin. J’avais horreur de répéter les choses… Mon sourire avait disparu, mon visage avait pris une expression glaciale quand je me retournais vers elle pour lui répondre :
Ramsay. Tâche de ne pas l’oublier cette fois, j’ai horreur de dire les choses deux fois…ou plus…
Je jetais un rapide coup d’œil sur sa copine en croupe. Je me serais bien défoulé sur elle pour m’avoir mis en rogne, mais je me retins, car Gudrún voulait jouer. Elle se détendait, parlait plus avec plus d’entrain. A nouveau, l’expression joviale sur mon visage vint chasser les ténèbres qui s’y étaient trouvées peu de temps auparavant et je me mis à rire à ses remarques et ses questions. Ooohh ma belle que tu es naïve….
J’en sais foutrement rien aux jeux qu’on joue dans le Nord… Les jeux, je les invente moi. Mes jeux…Mes règles. Le Cyvosse, je connais pas, mais je suis sûr qu’il est bien moins drôle que mes jeux. Mon préféré se joue dans la forêt… La personne avec qui je joue part se cacher dans la forêt, sur un espace délimité par moi. J’ai ensuite une heure, deux si la zone est grande, pour la chercher. Si je ne la trouve pas, elle gagne et me donne un gage…n’importe lequel…Si c’est moi qui la trouve…..[un sourire sadique se dessina sur mes lèvres]Je fais d’elle mon jouet pour le reste de la journée…et de la nuit…..Tu m’as l’air d’avoir connu des dangers et de savoir te défendre...Mais je ne suis pas comme les autres…Tu es sûr de toujours vouloir jouer avec moi ?
Je la laissais digérer mes mots tandis que je commençais déjà à voir la fumée de la cheminée de l’auberge promise à mes deux invités Valoises. Ce qu’elle me confia sur son passe-temps sur ses terres me conforta dans l’idée qu’elle et moi…peut-être bien que ça pouvait bien marcher finalement. Après tout, elle sait se battre, m’a tout l’air d’être aussi sauvage et dangereuse que mes chiennes, elle n’avait pas peur de moi… Son aspect négligé ne me dérangeait pas ; à côté de Schlingue, son odeur n’était rien… Je gardais donc le silence tout en réfléchissant à une suite possible avec Gudrùn.
Finalement, nous avions atteint l’auberge dont je leur avais parlé. J’arrêtais mon cheval et lui dis :
Vous voilà arrivées… L’aubergiste m’est redevable d’un service. Tu n’as qu’à lui dire que vous êtes des amies de Ramsay de Fort-Terreur…Il fermera les yeux si jamais vous n’avez pas assez d’argent pour le payer…Sinon viens me le dire. Tu sais où se trouve Fort-Terreur. Viens et on jouera avec lui. Je suis sûr que tu seras une fantastique partenaire…Gudrùn…
Je souriais mais mes yeux ne renvoyaient pas le même message, comme s’ils lui criaient à la figure : « Je préfère t’avoir en partenaire qu’en jouet, mais si tu préfères être mon jouet, tu ne pourras t’en prendre qu’à toi-même…. »
© DRACARYS