La Main et le Roi
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Les portes de la lune - An 300, Lune 6, Semaine 3
Andar Royce & Elbert Arryn
Le tournoi d'Harenhal se profilait à l'horizon et le Roi régent du Nord priait pour qu'il se déroule sous les meilleures auspices, loin des soucis que sa dernière édition avait entraîné. L'ancien roi Rhaegar ne serait sans doute pas présent et aucune dame du Nord ne serait là pour se faire enlever. Elbert espérait que l'histoire ne se répéterait pas car sa petite fleur de l'hiver serait elle aussi présente et il comptait bien ne pas la voir disparaître comme le fit sa tante, Lyanna de la maison Stark. Le Royaume était semblait en paix, du moins pour l'instant. Les envies, la colère, la haine conduisaient à la guerre. Cette saleté couvait toujours dans un coin ou un autre, tapie dans l'ombre attendant son heure pour frapper. La guerre entraînait la mort et en pensant à cela, il eut une pensée émue pour son ancienne épouse, dont l'assassinat restait toujours irrésolu. Malgré ses efforts et ceux de sa Main, le coupable demeurait toujours en liberté. Ce n'était pas la seule chose qui l'inquiétait pour l'heure. Son futur mariage était l'une de ses préoccupations. Il souhaitait que tout soit parfait pour sceller la destiné du royaume et des alliances fortes, des liens fraternels. Il désirait également lier le Conflans à sa famille mais il n'avait pas encore trouvé comment. Le tournoi était également un autre de ses sujets de discussions courants. L'éternel sujet qui demeurait dans son esprit était son fils. Aemon grandissait vite. Trop vite à ses yeux mais c'était une bonne chose pour lui comme pour le royaume.
Il venait de terminer plusieurs missives et de les confier à Mestre Colemon. L'homme nerveux était une aide précieuse, tout comme l'était Andar, son cousin. D'ailleurs, il avait envoyé un garde cherchez sa Main une dizaine de minutes plus tôt. Il avait besoin de discuter avec lui. D'avoir une conversation franche et sincère, tant envers celui qui lui servait de représentant, de bras droit mais qui demeurait également son cousin. Il était quelqu'un en qui le Arryn avait une entière confiance et qu'il appréciait. C'était autant avec la Main que le cousin qu'il désirait discuter en ce jour. Il avait fait préparé quelques pâtisseries à déguster, quelques en-cas pour agrémenter la discussion ainsi que du vin. Des choses habituels lorsque l'on reçoit. Il attendait calmement l'entrée de son cousin, en regardant par la fenêtre, contemplant la vue de l'extérieur. Cherchant des réponses dans la roche. La pierre était solide et existait depuis des millénaires. Elle perdurerait encore bien longtemps après la mort du jeune homme. Il entendit un garde rentrer et lui annoncer que son cousin allait être introduit dans son bureau. Le jeune homme se retourna pour observer son cousin pénétrer dans la pièce. D'un geste de la main il balaya le vin et les mets de sa main pour inviter le jeune homme à se servir, puis il s'installa sur sa chaise et prit la parole sur un ton détendu et posé. Il n'affichait pas une mine maussade ou harassé. Était-ce la perspective du tournoi ou son futur mariage qui l'empêchait de broyer du noir ? Son deuil était-il terminé ? Elbert lui même l'ignorait !
«Entre Andar, entre ! Sers toi et installe toi. Comment te portes tu mon cousin ? Ton épouse va bien ?»
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Les portes de la lune - An 300, Lune 6, Semaine 3
Andar Royce & Elbert Arryn
De retour aux portes de la lune depuis quelques jours, Andar était décidé d'oublier ce qui s'était passé chez lui, la détresse que l'alcool lui avait fait ressentir, l'état d'émoi dans laquelle il s'était retrouvé. Preuve que surement jamais il ne se remettrait du sac de Port-réal, c'était une blessure encore vive malgré les années écoulées. Dans cette épreuve, Andar avait eu la surprise d'avoir le soutient de sa femme, certains détails de la soirée lui échappaient encore, ne se souvenant plus de tout ce qui s'était raconté, mais pour sûre Alys s'était montré présente, avait rassuré l'homme perdu en lui et surtout l'avait ramené dans une réalité plus douce qu'auprès de ses démons intérieurs. Comparée à beaucoup, elle connaissait à présent ce que refermait le coeur du seigneur de Roche-aux-runes et surtout ce qui provoquait trop d'alcool sur son esprit, quand il tentait simplement d'oublier les évènements de la rébellion de Robert Baratheon.
Son devoir était auprès d'Elbert Arryn, son cousin qui n'était nul autre que le régent du royaume du Nord. Andar avait dû reprendre la route pour gagner les portes de la lune et reprendre son rôle de main. Quand, il pouvait s'en douter, des missives l'attendaient sur son bureau et il se mit de suite au travail, se renseignant auprès d'un de ses serviteurs, pour savoir si une réunion du conseil restreint était prévue pour bientôt. Très vite, il reprit ses marques et les tâches de main lui firent oublier son égarement. D'un point de vue extérieur, Andar restait toujours autant imperceptible derrière ses airs sérieux, rien ne laissait présager que son séjour chez lui l'avait fait sombrer. Chaque homme avait ses faiblesses, et comme tous ceux qui veulent préserver son image, Andar cachait les siennes.
Installé derrière son bureau, un garde vint le prévenir que le Roi régent souhaitait concerter avec lui. Hochant simplement la tête pour le remercier pour le message, Andar se leva et se dirigea vers les appartements de son cousin, en prêtant toujours l'oreille sur ce qui se disait autour de lui. Encore, aujourd'hui, il était à la recherche du meurtrier de la feue reine Daenerys, quoiqu'il ne l'appréciait guère, elle restait la femme d'Elbert et son crime devait être puni, il était certain, que peu, viendrait lui parler, étant un visage trop connu dans le val, mais il avait d'autres carte en main, une carte qui se nommait Sydân. Après avoir été annoncé, il trouva son cousin auprès de la fenêtre. Il ne fut pas étonné de trouver du vin et des mets dans la pièce, Elbert savait recevoir.
«Entre Andar, entre ! Sers toi et installe toi. Comment te portes tu mon cousin ? Ton épouse va bien ?»
Pour ne pas être discourtois, il attrapa simplement un fruit dans sa main et alla s'installer, comme le souhaiter le régent. Andar n'avait pas bu une goutte d'alcool depuis le dernier incident et il ne comptait pas boire un verre aujourd'hui, surtout pas peur de ne plus pouvoir s'arrêter.
- Nous nous portons bien, je pense qu'Alys se fait à la vie à Roche-aux-runes.
Sans en étant réellement certains de ses dires, il avait l'impression que son épouse était plus heureuse que lors de leur première rencontre. En même temps, ce n'était pas un homme imposant, il la laissait vivre à sa guise et surtout lui faisait confiance pour la gérance de ses terres quand il était absent.
- Et toi, comment vas-tu ?
Une question légitime, son cousin avait traversé pas mal d'épreuve difficile ses derniers temps et Andar espérait que son futur mariage lui rendrait le sourire, même si cela ne marche pas ainsi, il en était preuve vivante, mais Elbert n'était pas lui, fort heureusement.
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Les portes de la lune - An 300, Lune 6, Semaine 3
Andar Royce & Elbert Arryn
Alys née Grafton qui se plaisait à Roche-aux-runes était une idée qui le surprenait quelque peu mais peut-être s'était-elle apaisée avec le dent. A moins qu'il ne s'agisse simplement du calme avant la tempête. Du moins, Elbert souhaitait à son cousin et son amie un long mariage heureux et prospère ainsi que fertile. Le Roi régent prit tranquillement le temps de laisser son cousin s'assoir et prendre un fruit avant de reprendre la parole sur un ton calme.
«Tu devrais la laisser te suivre aux Eyriés. Alys appréciait cet endroit et je suis sûr qu'elle se ferait une joie d'y revenir.»
Le jeune homme ouvrit l'un des tiroirs de son bureau et en sortit une espèce de corne de brume de petite taille. Il se leva ensuite calmement et se dirigea vers la porte de son bureau donnant sur une pièce extérieur. Pendant son petit trajet, le jeune homme prit le temps de répondre à Andar de façon positive.
«Préoccupé par la sécurité du Tournoi. J'espère juste que l'histoire ne s'y répétera pas sinon j'ai hâte de voir qui sortiras son épingle du jeu pendant les joutes. Peut-être y trouveront nous un homme de valeur pour compléter la garde royale. Je suis aussi pressé et quelque peu excité à l'idée du mariage. Ces deux événements devraient ravir le peuple et nous permettre de consolider nos alliances. Qu'en pense tu ?»
Le jeune homme ouvrit la porte devant laquelle il était arrivé et porta la corne à ses lèvres. Il souffla dedans et un son en sortit pendant quelques secondes. Une dizaine de seconde plus tard, le jeune homme recula pour laisser place à une créature légendaire : un dragon. De la taille d'un gros chien, les écailles bleues, les cornes et les ailes de couleur crème, Aeron fit son entrée. Sa démarche était vive et assurée comme si ce n'était pas la première fois qu'il était appelé de cette façon ni même la première fois qu'il pénétrait dans le bureau d'Elbert. L'animal passa à côté d'Andar en le regardant d'un oeil où se ne se lisait pas la crainte mais plutôt une certaine forme d'agression. L'animal alla se coucher au coin du feu qui brûlait dans l'âtre du bureau. Elbert ouvrit un tiroir de son meuble et en sortit des bouts de viandes séchées qu'il lança un par un au dragon, ce dernier les attrapant au vol. Les premières fois, il se montrait méfiant mais à présent il connaissait la main qui le nourrissait et savait se montrer patient avant d'obtenir ce qu'il désirait. Quand une autre personne lui donnait de la nourriture, Aeron était plus agressif et fourbe, essayant souvent de mordre mais quand il commençait à reconnaître les gens, il se montrait moins violent. Elbert avait prit l'habitude de donner à d'autres gens l'habitude de le nourrir car il ne pouvait pas toujours emmener l'animal avec lui dans ces voyages. Il déposa un bout de viande dans la main d'Andar et lui montra le dragon pour qu'il le nourrisse.
«Aeron grandit bien mais je pense que l'hiver ne favorisera pas son dévellopement. J'espère qu'il ne durera pas longtemps. J'ignore toujours si je dois le garder ou le relâcher mais je me refuse à le tuer. Je m'y suis attaché et je pense que lui aussi. Néanmoins, il peut-être temps que je te parle des projets que je nourris pour lui.»
Le régent nourrissait un projet ambitieux bien que peut-être pas réalisable. Il faisait de son mieux pour permettre à l'animal de sortir se dégourdir les jambes et les ailes à l'extérieur mais Aeron ne semblait pas apprécier le froid et préférait bien souvent rester à l'intérieur. Quand les rayons du soleil parvenait à se faire ressentir alors il quittait le château plus volontiers. Il restait un animal avec sa propre personnalité. Pendant qu'Aeron terminait de ses derniers morceaux de viandes, Elbert songea au fait qu'il la préférait crue pour la cuire lui même. Malheureusement la viande séchée était plus simple à conserver dans un tiroir. Il ne fallait pas y voir un repas pour le dragon mais un simple en-cas.
«Quand il aura atteint sa taille adulte, je doute de pouvoir le conserver aux Eyriés. Je pense qu'une fois l'hiver terminé, nous explorerons les Montagnes de la Lune en tenant les clans en respect. Je compte lui trouver une grotte où il se sentira à son aise. Une fois adulte, je pense qu'il sera en mesure de nous débarrasser ou du moins d'effrayer suffisamment les clans. Ce qui ferait d'une pierre deux coups. C'est pourquoi j'ai pensé à lui apprendre à répondre à l'appel de ma corne. Avec une corne adapté à sa taille et l'échos de la montagne, je pense que nous pourrions l’appeler sur une longue distance. Tout ceci ne sont que des projets peu stables pour le moment mais je tenais à t'en informer et je souhaite entendre ton avis sur la question.»
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Les portes de la lune - An 300, Lune 6, Semaine 3
Andar Royce & Elbert Arryn
Alors qu'il s'était installé avec un fruit à la main, le commentaire d'Elbert à propos d'Alys ne le fit réagir, par simple raison que si son épouse voulait le suivre, elle savait pertinemment qu'elle le pouvait. Si elle n'était pas aux eyries s'était de son fait, non celui de la main du Roi, Alys était libre d'agir à sa guise, Roche-aux-runes n'était nullement une prison. Observant son cousin, celui-ci se dirigea vers son bureau pour y prendre y sorte de corne de brume. Un objet bien intrigant, ne sachant pas ce qu'il pouvait bien en faire dans les circonstances actuelles. Le suivant, du regard jusqu'à la porte, Elbert répondit à sa question :
«Préoccupé par la sécurité du Tournoi. J'espère juste que l'histoire ne s'y répétera pas sinon j'ai hâte de voir qui sortiras son épingle du jeu pendant les joutes. Peut-être y trouveront nous un homme de valeur pour compléter la garde royale. Je suis aussi pressé et quelque peu excité à l'idée du mariage. Ces deux événements devraient ravir le peuple et nous permettre de consolider nos alliances. Qu'en pense tu ?»
À l'inverse de Roi régent du Nord, Andar n'était pas du tout excitépar cette idée de tournoi, en soi, ce n'était pas le tournoi qui le gênait, mais bien la localisation de celui-ci, ce lieu retenait bien trop de mauvais souvenirs. Mais par contre, il hocha la tête à l'évocation de la garde royale, il n'y avait pas de meilleures circonstances pour trouver un bon chevalier.
- Il n'y a pas mieux pour faire oublier les derniers combats aux peuples.
Le Royce n'exprima pas la suite de ces pensées. Oui, le peuple pourrait être heureux de ses deux évènements s'ils ne ressemblaient pas au dernier mariage d'Elbert ainsi qu'au dernier tournoi d'Harrenhal. Tout ceci n'était pas à prendre à la légère et surtout comme l'avait souligné son cousin, la sécurité devrait être à son maximal pour préserver les invités. Alors que l'Arryn souffla dans sa corne après avoir ouvert la porte, son dragon apparut. Même si prochainement cela serait un atout pour le Val, Andar restait tout de même sur ses gardes vis-à-vis d'Aeron, tout comme le dragon semblait l'être à son égard vu son air peu aimable quand il passa près de lui pour aller s'installer près de feu. Gardant le silence, quand Elbert vint lui mettre un bout de viande sécher dans la main, lui faisant comprendre qu'il devait nourrir l'animal, Andar lui jeta un regard perplexe qui signifiait bien que cela ne lui plaisait guère de faire nourricier de Dragon.
«Aeron grandit bien mais je pense que l'hiver ne favorisera pas son dévellopement. J'espère qu'il ne durera pas longtemps. J'ignore toujours si je dois le garder ou le relâcher mais je me refuse à le tuer. Je m'y suis attaché et je pense que lui aussi. Néanmoins, il peut-être temps que je te parle des projets que je nourris pour lui.»
Jetant un regard au Dragon, il se décida enfin à lui jeter le bout de viande, au moins une bonne chose de faite. Des projets pour Aeron ? Pour la Main du Roi, l'animal servirait surtout à protéger le royaume du Nord des attaques ennemies, si besoin. N'ayant pas pensé à l'éventualité que l'Hiver pourrait ralentir son développement, en même temps, il n'avait jamais étudié la physionomie des Dragons, ce n'était pas un mestre, il ignorait même si les mestres le savaient eux-mêmes.
«Quand il aura atteint sa taille adulte, je doute de pouvoir le conserver aux Eyriés. Je pense qu'une fois l'hiver terminé, nous explorerons les Montagnes de la Lune en tenant les clans en respect. Je compte lui trouver une grotte où il se sentira à son aise. Une fois adulte, je pense qu'il sera en mesure de nous débarrasser ou du moins d'effrayer suffisamment les clans. Ce qui ferait d'une pierre deux coups. C'est pourquoi j'ai pensé à lui apprendre à répondre à l'appel de ma corne. Avec une corne adapté à sa taille et l'échos de la montagne, je pense que nous pourrions l’appeler sur une longue distance. Tout ceci ne sont que des projets peu stables pour le moment mais je tenais à t'en informer et je souhaite entendre ton avis sur la question.»
Il comprenait mieux à présent le coup de la corne et cela était une bonne stratégie d'habituer l'animal à un bruit familier pour le faire venir. C'était ce qu'il faisait avec ces faucons, sifflant d'une façon bien particulière pour les faire revenir.
- Aeron semble bien habitué à l'appel de la corne, mais tu ne crains pas quand le laissant libre de ses actions, il redevienne plus sauvage et décide de ne plus répondre à ton appel.
Ce n'était qu'une supposition parmi beaucoup d'autres, mais Andar envisageait souvent le pire des scénarios pour trouver un moyen d'y contrer si cela arrivait. Il ne fallait pas se leurrer, Aeron pour le moment était petit et semblait être habitué à Elbert, car il vivait près de lui, mais qu'adviendrait-il en obtenant la liberté ?
- Je n'y connais pas grand-chose en dragon, mais comment peux-tu être sûr qu'il est en sécurité dans une grotte. Les clans des montagnes peuvent décider de prendre celle-ci d'assaut, du genre suicidaire et pas forcément réfléchi les clans font merveille.
Même lui serait surpris si cela arrivait, mais mieux valait tout prévoir, puis il n'avait pas tort, les clans des montagnes étaient imprévisibles, mêmes s'ils ne tuaient pas le dragon et pourraient provoquer bien pire qu'Aeron voit les hommes comme des ennemis et deviennent instables en se retournant contre son maître. Andar ne pouvait pas comprendre le lien entre Elbert et sa créature, est-ce sa fidélité était réellement acquise ?
- Mais tu as raison, il faut lui trouver un endroit où ton dragon puisse s'installer et pour le moment, cela me paraît être la meilleure des possibilités. De toute façon, les mestres prévoient un long hiver, il faudrait réfléchir à une solution s'il atteint sa taille adulte avant la fin de celui-ci.
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