:: La tanière de Westeros :: Derrière les flammes du passé :: Archives Dracarys 2.0 :: RP terminés
Page 3 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Where there's wine
Invité
Informations
Personnage
Badges
To the bottle I go
To heal my heart and drown my woe
Rain may fall, and wind may blow
And many miles be still to go
To heal my heart and drown my woe
Rain may fall, and wind may blow
And many miles be still to go
Edwin + Loras
lune 13 - an 299 - Crique-Astérie
Invité
Informations
Personnage
Badges
Where there's wine
Loras & Edwin
La voix amusée qui s'éteignit au creux de son oreille le fit glousser drôlement. L'idée en tant que telle lui tira une moue un peu perplexe et mécontente comme l'idée d'être enfermé quelque part, aux ordres de quelqu'un, ne lui plaisait pas tant que ça. Mais l'emballage de l'idée, ce qu'elle signifiait plus que ce qu'elle impliquait réellement, suffit à atténuer ce visage, provoquant même un soubresaut d'amusement dans ses épaules et aux coins de ses lèvres. « Beaucoup de gens voudraient me ramener chez eux, malheureusement. » Lança-t-il en roulant des yeux de merlan frit lorsqu'il pensa à toutes ces filles qui, à chaque fois qu'il s'était présenté sur la place publique, manifestaient un intérêt excessivement enthousiasme pour lui, à toutes les fois où un père lui proposait sa fille ou tentait de passer par son père à lui, présentant la créature concernée. Il se jouait bien d'elles et il savait qu'il méritait cet engouement, mais ça ne manquait pas, parfois, de lui faire un peu peur. Surtout lorsque la perspective que son père cède et décide de lui attribuer une promise malgré son statut presque salvateur de troisième fils se pointait dans son esprit ( dieux merci, maintenant il n'avait plus rien à craindre ). Sa bouille se fit un peu plus songeuse, d'une manière taquinement exagérée. « Mais tu ne me veux pas chez toi, je suis particulièrement exigeant et pas discret du tout. Tu aurais tout le temps besoin de me sortir un peu que je puisse me battre. Et puis... Certaines personnes ne seraient pas vraiment d'accord avec le fait que je devienne décoration dans ta chambre. » Il haussa les épaules, mine de rien. Ne perdant rien de l'enthousiasme amusé dans ses yeux, dans ses pommettes soulevées, il redonna son attention au voile bleu marine au-dessus de sa tête.
Les prunelles dorées se perdirent dans l'amas argenté du ciel. Parfois, Loras aurait aimé être une étoile dans cette masse scintillante. Briller, simplement. Briller sans les responsabilités qui venaient avec le fait d'être une étoile sur la terre ferme. Pourtant, il adorait cela. Il adorait entendre son nom crié en guise d'encouragement lors des joutes, il adorait courtiser ces filles qui espéraient un jour recevoir plus qu'une rose du jeune noble pourtant peu intéressé, lire dans leurs yeux l'affection qu'elles lui portaient. Mais toute la pression qu'avait pu lui mettre son père en l'appelant son fils préféré lui affaissait les épaules, la mort de Mace Tyrell n'y changeant rien. Il préférait de loin la pression des entraînements, celle de devoir toujours se dépasser, toujours être meilleur que le jour d'avant ; beaucoup plus libératrice que celle d'être vu le moins longtemps possible en sueur ou couvert de saleté après un entraînement beaucoup trop intense, ce à quoi on habituait assez tôt les chevaliers. Les Tyrell avaient cette image à laquelle ils tenaient et ce n'était clairement pas Loras qui s'y serait opposé, comme elle ne lui déplaisait pas du tout. Désormais, cependant, c'était une toute autre histoire. Doucement, il se colla un peu mieux contre l'homme, trouvant un certain réconfort dans ses bras qui le serraient, dans ses mains qui reposaient calmement sur son ventre. Il aimait sa voix qui lui racontait cette croyance qui, même si elle était la seule chose qu'il lui disait, réussissait à le faire rêver doucement de voyages et de découvertes. « C'est la première fois que je fais ce genre de choses aussi peu discrètement... Je crois qu'on peu dire que c'est un moment important, alors. » Marmonna-t-il distraitement, s'abandonnant à ses pensées, secoué d'un petit rire de surprise lorsqu'Edwin lui mordilla l'épaule. Il voulait voir à quoi le monde ressemblait, ailleurs, mais quelles que soient les circonstances, il ne pourrait jamais. Même s'ils devaient un jour quitter Dorne pour aller se cacher ailleurs, il ne savait même pas si sa sœur penserait ne mettre ne serait-ce qu'un seul pied à l'Est. Le sourire sur son visage se brouilla vaguement en une expression plus interrogative, avant de laisser tomber tout questionnement interne qui pourraient en venir à détruire ce moment. « Ma mère m'a dit, une fois, lorsque j'étais enfant, que les étoiles sont les âmes des gens qui font partie de notre vie, que le ciel n'a pas le même aspect pour tout le monde, justement à cause de cela. Que celles qui brillent le plus fort sont celles des gens qui pensent à nous au moment où nous levons les yeux au ciel et que celles qui brillent le moins fort sont celles des gens que nous détestons ou qui mourront bientôt, on ne sait jamais réellement. Elle a ajouté, aussi, que les dessins que nous voyons en regardant le ciel ne sont là que parce que les étoiles s'ennuient parfois. » Délicatement, il posa ses mains sur celles de l'amant de passage, caressant gentiment la peau trempée du bout de ses doigts dont la peau avait absorbé le coup de l'eau ; subtilement, il le serra sous les siennes.
« Je me souviens qu'près, j'ai tout de suite couru pour aller raconter tout cela à ma petite sœur, Margaery. Je voulais voir ses grands yeux émerveillés, mais je pense qu'à l'époque Willos lui avait déjà parlé des étoiles, de ce qu'en pensaient les gens érudits. Margaery... Je ne pense pas que tu la connaisses, mais c'est la plus belle dame de tout Westeros. La plus forte, aussi. Quoiqu'ils en disent. » Sa voix était douce, allumée d'une fierté différente de celle qui l'allumait habituellement ; elle avait quelque chose de plus lunatique, de plus émerveillé. Un sourire tendre décorait désormais son visage alors qu'il tourna un peu la tête pour lui embrasser sagement la mâchoire. Le Tyrell était dans un état où il se sentait tellement bien, ignorant presque les tracas qui venaient avec sa nouvelle vie, qu'il pourrait en ronronner. On sentait dans ses yeux fatigués, dans ses paupières si lourdes qu'il rendrait rapidement visite au monde des rêves dès qu'il en aurait l'occasion. Sa joue encore chaude se frotta doucement sur l'épaule de l'homme auquel il réclamait silencieusement un peu d'affection. Quelque chose de simple qui lui permettrait de laisser une place beaucoup plus importante au vide qui commençait à se faire dans sa tête. « Peux-tu m'en dire plus sur le peuple dont tu m'as parlé ? J'ai envie que tu me fasses rêver un peu avant que je ne t'abandonne... » Il leva ses prunelles curieuses vers lui, un air au visage qui criait « s'il te plaît » comme un gamin qui insistait pour avoir le droit à une autre part du repas. Il voulait qu'Edwin mette dans sa tête des histoires qui accompagneraient son sommeil, qui certes s'effaceraient demain matin lorsque tous ses soucis reviendraient au galop, mais qui pourraient peut-être calmer un peu la colère qui brûlait au fond de ses tripes.
Les prunelles dorées se perdirent dans l'amas argenté du ciel. Parfois, Loras aurait aimé être une étoile dans cette masse scintillante. Briller, simplement. Briller sans les responsabilités qui venaient avec le fait d'être une étoile sur la terre ferme. Pourtant, il adorait cela. Il adorait entendre son nom crié en guise d'encouragement lors des joutes, il adorait courtiser ces filles qui espéraient un jour recevoir plus qu'une rose du jeune noble pourtant peu intéressé, lire dans leurs yeux l'affection qu'elles lui portaient. Mais toute la pression qu'avait pu lui mettre son père en l'appelant son fils préféré lui affaissait les épaules, la mort de Mace Tyrell n'y changeant rien. Il préférait de loin la pression des entraînements, celle de devoir toujours se dépasser, toujours être meilleur que le jour d'avant ; beaucoup plus libératrice que celle d'être vu le moins longtemps possible en sueur ou couvert de saleté après un entraînement beaucoup trop intense, ce à quoi on habituait assez tôt les chevaliers. Les Tyrell avaient cette image à laquelle ils tenaient et ce n'était clairement pas Loras qui s'y serait opposé, comme elle ne lui déplaisait pas du tout. Désormais, cependant, c'était une toute autre histoire. Doucement, il se colla un peu mieux contre l'homme, trouvant un certain réconfort dans ses bras qui le serraient, dans ses mains qui reposaient calmement sur son ventre. Il aimait sa voix qui lui racontait cette croyance qui, même si elle était la seule chose qu'il lui disait, réussissait à le faire rêver doucement de voyages et de découvertes. « C'est la première fois que je fais ce genre de choses aussi peu discrètement... Je crois qu'on peu dire que c'est un moment important, alors. » Marmonna-t-il distraitement, s'abandonnant à ses pensées, secoué d'un petit rire de surprise lorsqu'Edwin lui mordilla l'épaule. Il voulait voir à quoi le monde ressemblait, ailleurs, mais quelles que soient les circonstances, il ne pourrait jamais. Même s'ils devaient un jour quitter Dorne pour aller se cacher ailleurs, il ne savait même pas si sa sœur penserait ne mettre ne serait-ce qu'un seul pied à l'Est. Le sourire sur son visage se brouilla vaguement en une expression plus interrogative, avant de laisser tomber tout questionnement interne qui pourraient en venir à détruire ce moment. « Ma mère m'a dit, une fois, lorsque j'étais enfant, que les étoiles sont les âmes des gens qui font partie de notre vie, que le ciel n'a pas le même aspect pour tout le monde, justement à cause de cela. Que celles qui brillent le plus fort sont celles des gens qui pensent à nous au moment où nous levons les yeux au ciel et que celles qui brillent le moins fort sont celles des gens que nous détestons ou qui mourront bientôt, on ne sait jamais réellement. Elle a ajouté, aussi, que les dessins que nous voyons en regardant le ciel ne sont là que parce que les étoiles s'ennuient parfois. » Délicatement, il posa ses mains sur celles de l'amant de passage, caressant gentiment la peau trempée du bout de ses doigts dont la peau avait absorbé le coup de l'eau ; subtilement, il le serra sous les siennes.
« Je me souviens qu'près, j'ai tout de suite couru pour aller raconter tout cela à ma petite sœur, Margaery. Je voulais voir ses grands yeux émerveillés, mais je pense qu'à l'époque Willos lui avait déjà parlé des étoiles, de ce qu'en pensaient les gens érudits. Margaery... Je ne pense pas que tu la connaisses, mais c'est la plus belle dame de tout Westeros. La plus forte, aussi. Quoiqu'ils en disent. » Sa voix était douce, allumée d'une fierté différente de celle qui l'allumait habituellement ; elle avait quelque chose de plus lunatique, de plus émerveillé. Un sourire tendre décorait désormais son visage alors qu'il tourna un peu la tête pour lui embrasser sagement la mâchoire. Le Tyrell était dans un état où il se sentait tellement bien, ignorant presque les tracas qui venaient avec sa nouvelle vie, qu'il pourrait en ronronner. On sentait dans ses yeux fatigués, dans ses paupières si lourdes qu'il rendrait rapidement visite au monde des rêves dès qu'il en aurait l'occasion. Sa joue encore chaude se frotta doucement sur l'épaule de l'homme auquel il réclamait silencieusement un peu d'affection. Quelque chose de simple qui lui permettrait de laisser une place beaucoup plus importante au vide qui commençait à se faire dans sa tête. « Peux-tu m'en dire plus sur le peuple dont tu m'as parlé ? J'ai envie que tu me fasses rêver un peu avant que je ne t'abandonne... » Il leva ses prunelles curieuses vers lui, un air au visage qui criait « s'il te plaît » comme un gamin qui insistait pour avoir le droit à une autre part du repas. Il voulait qu'Edwin mette dans sa tête des histoires qui accompagneraient son sommeil, qui certes s'effaceraient demain matin lorsque tous ses soucis reviendraient au galop, mais qui pourraient peut-être calmer un peu la colère qui brûlait au fond de ses tripes.
electric bird.
Invité
Informations
Personnage
Badges
To the bottle I go
To heal my heart and drown my woe
Rain may fall, and wind may blow
And many miles be still to go
To heal my heart and drown my woe
Rain may fall, and wind may blow
And many miles be still to go
Edwin + Loras
lune 13 - an 299 - Crique-Astérie
Bien qu'ayant appris les bases de l'astronomie pendant son enfance et complété ses connaissances lors de ses voyages, il savait qu'il y avait autant d'histoires sur le ciel et ce qui s'y trouvait qu'il y avait de personnes vivant dans ce vaste monde, même s'il arrivait parfois que les croyances se rejoignent, et il aimait entendre chacune d'entre elles. Celle dont le jeune homme lui parlait était belle et il l'avait écouté avec attention, se demandant ce qu'il verrait en levant les yeux vers la voûte étoilée, combien d'étoiles brilleraient de toutes leurs forces et combien d'autres seraient à peine visibles. Alors que les mains du noble se posaient sur les siennes pour les serrer doucement, il plaça son menton sur l'épaule découverte, les yeux à nouveau perdus dans les vagues. Il n'avait jamais croisé la sœur de Loras et doutait que ça arrive un jour, mais il connaissait son nom pour l'avoir aussi appris de son mestre et si ses souvenirs étaient bons elle avait le même âge que les jumelles. Lui aussi avait raconté des histoires à ses sœurs pour voir leurs grands yeux s'émerveiller, loin des faits stricts et si terre-à-terre que le mestre avait commencé à leur enseigner dès qu'elles avaient été en âge, et il se demandait quelles seraient leurs réactions quand il leur dirait tout ce qu'il avait vu. Probablement différentes, elles avaient grandi et ne devaient plus trop s'intéresser à ce genre de choses, ou en tout cas beaucoup moins qu'avant. Seraient-elles encore à Ironrath quand il y arriverait ou seraient-elles déjà mariées, pourrait-il les serrer contre lui comme quand elles étaient petites ou seraient-elles devenues de jeunes dames au comportement typiquement nordiens? Les sœurs sont toujours belles et fortes aux yeux de leurs frères, quoi qu'en pensent les autres. Sa voix était restée basse, se confondant presque avec le bruit de la mer autour d'eux, il n'était même pas sûr que l'autre ait entendu, et ce n'était pas plus mal.
Tout à ses pensées, il ne réagit qu'en sentant sa joue contre son épaule et se redressa, resserrant un peu plus son étreinte autour de lui, avant de venir mordiller légèrement l'angle de sa mâchoire. M'abandonner, déjà? Tu m'as pas l'air complètement épuisé pourtant... Il pouvait sentir sa propre fatigue peser sur ses paupières et alanguir ses mouvements, mais rien qui ne pouvait être rapidement oublié si la température remontait entre eux. Posant un baiser là où ses dents avaient été quelques secondes plus tôt, il étendit ses jambes qui commençaient à s'engourdir et cala un peu mieux le jeune homme contre lui. Il n'eut pas besoin de réfléchir très longtemps à ce qu'il allait lui raconter, et l'une de ses mains quitta son ventre pour caresser lentement les boucles humides qui chatouillaient son cou. Ce sont de grands guerriers qui ne craignent que très peu de choses, et ils sont réputés pour leur valeur sur les champs de bataille, même s'ils ne portent aucune armure et utilisent principalement des arakhs. Ils font tellement peur à certains autres peuples qu'il leur suffit de se poster devant une cité pour que les dirigeants offrent d'eux-même des présents pour les faire partir, le plus souvent des chevaux et des esclaves. Pendant le Siècle de Sang, après le Fléau de Valyria, ils ont fait tomber l'antique Royaume de Sarnor et celui des Iféquevrons, éteint les Qaathi, rasé une bonne partie de ce qui se trouvait au nord de la Skahazadhan et seules les légions d'Immaculés de Qohor ont pu les arrêter, même s'ils ont dévasté tout ce qui se trouvait entre la cité et la Selhoru. Tout ça il l'avait appris en questionnant son khal sur l'histoire de son peuple, mais surtout en harcelant les vieilles femmes du Dosh Khaleen lorsqu'il les avait enfin rencontrées, qui avaient finalement fini par céder face à son insistance et sa curiosité, reliant les informations qu'il obtenait avec les rares que les mestres ouestriens possédaient.
Il y avait tant à dire sur ce peuple trop peu connu, tant d'histoires et d'anecdotes qu'il aurait pu y passer des semaines sans jamais se lasser, mais il n'évoquait que les parties qui pourraient intéresser le jeune homme. Il était un chevalier, un homme d'armes, et savoir comment se comportaient des guerriers de l'autre côté du monde devait sûrement le passionner, au moins quelques instants. Mais ils combattent aussi très souvent entre eux, et il est pas rare qu'un khalassar en extermine un autre, ou que deux guerriers d'un même clan se défient. Celui qui est vaincu, s'il ne meurt pas à la fin, se rase le crâne et on reconnaît donc les plus forts à leurs longues chevelures, mais aussi aux clochettes de métal qu'ils y accrochent. Une pour chaque victoire, plus celles du vaincu s'il en avait. Il aurait pu s'abstenir de mentionner la dernière partie, vraiment pas la plus importante, mais ça faisait aussi partie de son propre vécu, de ce qu'il avait accompli avec les seigneurs des chevaux. Ses doigts enroulèrent lentement une mèche de cheveux dans la nuque du noble, jouant avec alors qu'il continuait.Seuls les Dothrakis, ou les très rares étrangers qui ont intégré le khalassar et été reconnus comme dignes de leurs valeurs, ont le droit et l'honneur d'en porter. Peut-être aurait-il mieux fait de ne pas insister sur ce détail, mais c'était trop tentant, un nouveau jeu pour continuer celui qu'ils avaient commencé bien plus tôt, encore sagement habillés, quand il lui avait dit avoir seulement passé un peu de temps avec eux, juste assez pour saisir quelques uns de leurs mots. Revenant tout contre l'oreille de la Rose, il laissait échapper un murmure, son sourire à nouveau large et affirmé. Des clochettes comme celles sur le pommeau de mon arakh... Il avait tenu l'arme dans ses mains, avait vu les petites cloches qui y pendaient, et il ne put s'empêcher de sourire encore plus en imaginant la réaction du noble lorsqu'il ferait les connexions et se rendrait compte qu'il s'était fait correctement embobiné.
Invité
Informations
Personnage
Badges
Where there's wine
Loras & Edwin
Loras se tendit doucement pour lui voler un tout petit baiser volage et innocent sur les lèvres avant de se laisser blottir contre l'homme, remontant ses genoux contre son torse pour se sentir un peu plus confortable entre ses jambes désormais étendues. « Hmn... C'est qu'ils s'inquiéteront si je ne rentre pas. Si ce n'était que de moi, je resterai encore longtemps. » Rigola-t-il, alors qu'il entoura ses genoux de ses fins bras, prêt à écouter le nordien parler. En vrai, il n'avait aucune idée de si on s'inquiéterait ou pas pour lui, mais ce à quoi on l'avait habitué penchait pour une réponse positive: tard comme il était, son propre père aurait envoyé sa garde chercher son fils manquant à l'appel, espérant le retrouver en un seul morceau. D'ailleurs, il se demanda si Willos avait envoyé des gens à leur recherche, à Margaery et lui, ou bien s'il avait préféré s'abstenir, jugeant qu'ils étaient probablement mieux en fuite que la tête piquée et décorant un mur quelconque dans le château d'une Reine incapable ; Willos n'était pas stupide, malgré tous les défauts que Loras lui attribuait. Pourtant, à ce moment même où il aurait pu avoir l'air inquiet, sa tête buvait les mots de l'autre. Sur l'ardoise mentale se construisaient des images représentants ces hommes et ces femmes aux chevaux magnifiques comme on racontait parfois, de batailles fortes ou de pillages terribles. Le Tyrell se sentait comme s'il était de retour en enfance, lorsqu'il écoutait sa mère ou Willos parler de choses qui le faisaient rêver. Son père n'était pas mal dans le genre, non plus, mais il avait toujours eu l'impression qu'il le prenait pour un débile avec ses histoires qui ne se tenaient pas debout. Les caresses sur ses boucles brunes le firent soupirer de confort alors que ses prunelles d'ambre se reposèrent sur l'homme contre lequel il s'était blotti, mettant les caresses sur ses cheveux ; forcé de tourner la tête pour l'observer. « La peur est parfois plus efficace que la violence.La peur est si forte que peu de gens choisissent de la confronter, préférant se plier plutôt que de combattre. Il faut énormément de courage pour se lever contre plus fort que soi. Peu de gens en possèdent. » Son regard se baissa un moment, avant de retourner fixer Edwin. Il n'avait pas envie de se perdre dans ses pensées chiantes, dans sa haine contre Willos qui préférait la sécurité à l'incertitude. Son père devait se retourner, là où il était enterré. « Je me demande s'il y a une fierté à gagner par la peur. Je me sentirais vide de faire céder mes ennemis simplement parce que je suis plus imposant qu'eux. » Mais Loras parlait avec son cœur. Il parlait avec cette impulsion, cette dépendance à l'adrénaline, qui faisait battre ses veines, qui enflammait son cœur, qui embrumait son esprit. Ce qu'il voulait plus que tout au monde, hormis le bien-être de sa sœur et la gloire déchue des Tyrell, c'était un champ de bataille. Un champ de bataille où il serait celui qui dirige sa propre armée: celle qui l'emporterait.
Pourtant, un petit sourire resta sur son visage malgré ses interrogations. Il ne pensait pas du tout que le peuple dont lui parlait Edwin était lâche. Leur façon de penser était fortement différente de celle des westerosi et, veut ou ne veut pas, si Loras se trouvait devant eux, il céderait probablement à la peur. Il n'était pas invincible et, malgré tout, il en avait bien conscience , surtout lorsqu'il regardait la plaie qui vivait encore sur son bras gauche. Mais la réalité n'était pas si simple : mettez-le sur un champ de bataille westerosi et il oublierait immédiatement qu'il n'était pas immortel. Avec une attention renouvelée et l'air émerveillé au visage, il n’interrompit pas le nordien, allant caresser doucement l'extérieur de ses cuises pour distraire ses mains ennuyées. En silence, il apprécia le léger tiraillement que produisait sur sa nuque l'entortillement de ses cheveux , tournant légèrement la tête pour aller l'embrasser à nouveau sur la joue. Malgré le contexte assez violent de ce qu'il lui racontait, il ne pouvait mettre de côté son affection post-passion qui le chatouillait agréablement. Ses yeux rêveurs allèrent finalement se poser dans l'horizon devant lui, les plissant soudainement lorsque l'autre continua de parler clochettes. Il avait presque oublié celles qui étaient présentes sur l'arme d'Edwin, mais, rapidement, leur image revint dans sa tête, le frappant d'une terrible constatation qui ne fit que l'amuser encore plus. Suspicieux, il se bougea maladroitement pour se placer face à lui, à genoux entre ses jambes étalées, ses fesses sur ses talons. Il croisa les bras sur sa poitrine, ne serrant pas trop fort pour ne pas déranger sa blessure qu'il commençait à sentir irritée par le sel de la mer. « Alors, monsieur ne m'avait pas dit qu'il savait se battre à ce point, et pas mal, en plus ! » À nouveau, il lui vola un rapide baiser, avant de poser ses prunelles amusées dans ses yeux. Loras avait déjà quelque soupçons quand à l'identité d'Edwin, comme il semblait parler très bien l'ouestrien et qu'en plus il savait son nom de famille – qu'il n'avait jamais mentionné de lui-même, pourtant –, mais il avait souhaité les oublier pour ne pas que s'étende devant ses yeux aveugles de sens commun toute sa naïveté qui, un jour, pourrait lui causer bien des problèmes. « Dommage que je ne puisse pas en faire preuve présentement, mais on me dit chevalier prodige, ce pour quoi on me connait de bord en bord de Westeros. » Un air taquin au visage, il savait que l'autre en douterait probablement. Comme beaucoup, d'ailleurs, qui s'arrêtaient à la finesse de ses membres et à la délicatesse de son visage ; erreur particulièrement désavantageuse en mêlée, par exemple. « Cela peut paraître étonnant, mais il n'y pas que l'épée que je maîtrise à merveille. » En effet, il adorait l'épée, mais il aimait bien la masse, aussi, et la lance typique de Dorne, et tout ce qu'il avait pu essayer niveau armes, mais l'épée resterait toujours sa favorite; simple, plus discrète lorsqu'elle n'était pas des plus longues, et efficace. On sentait désormais dans ses yeux une lueur de fierté qui lui était propre. Celle qu'on avait tendance à lui reprocher, tout le temps et toujours.
Pourtant, un petit sourire resta sur son visage malgré ses interrogations. Il ne pensait pas du tout que le peuple dont lui parlait Edwin était lâche. Leur façon de penser était fortement différente de celle des westerosi et, veut ou ne veut pas, si Loras se trouvait devant eux, il céderait probablement à la peur. Il n'était pas invincible et, malgré tout, il en avait bien conscience , surtout lorsqu'il regardait la plaie qui vivait encore sur son bras gauche. Mais la réalité n'était pas si simple : mettez-le sur un champ de bataille westerosi et il oublierait immédiatement qu'il n'était pas immortel. Avec une attention renouvelée et l'air émerveillé au visage, il n’interrompit pas le nordien, allant caresser doucement l'extérieur de ses cuises pour distraire ses mains ennuyées. En silence, il apprécia le léger tiraillement que produisait sur sa nuque l'entortillement de ses cheveux , tournant légèrement la tête pour aller l'embrasser à nouveau sur la joue. Malgré le contexte assez violent de ce qu'il lui racontait, il ne pouvait mettre de côté son affection post-passion qui le chatouillait agréablement. Ses yeux rêveurs allèrent finalement se poser dans l'horizon devant lui, les plissant soudainement lorsque l'autre continua de parler clochettes. Il avait presque oublié celles qui étaient présentes sur l'arme d'Edwin, mais, rapidement, leur image revint dans sa tête, le frappant d'une terrible constatation qui ne fit que l'amuser encore plus. Suspicieux, il se bougea maladroitement pour se placer face à lui, à genoux entre ses jambes étalées, ses fesses sur ses talons. Il croisa les bras sur sa poitrine, ne serrant pas trop fort pour ne pas déranger sa blessure qu'il commençait à sentir irritée par le sel de la mer. « Alors, monsieur ne m'avait pas dit qu'il savait se battre à ce point, et pas mal, en plus ! » À nouveau, il lui vola un rapide baiser, avant de poser ses prunelles amusées dans ses yeux. Loras avait déjà quelque soupçons quand à l'identité d'Edwin, comme il semblait parler très bien l'ouestrien et qu'en plus il savait son nom de famille – qu'il n'avait jamais mentionné de lui-même, pourtant –, mais il avait souhaité les oublier pour ne pas que s'étende devant ses yeux aveugles de sens commun toute sa naïveté qui, un jour, pourrait lui causer bien des problèmes. « Dommage que je ne puisse pas en faire preuve présentement, mais on me dit chevalier prodige, ce pour quoi on me connait de bord en bord de Westeros. » Un air taquin au visage, il savait que l'autre en douterait probablement. Comme beaucoup, d'ailleurs, qui s'arrêtaient à la finesse de ses membres et à la délicatesse de son visage ; erreur particulièrement désavantageuse en mêlée, par exemple. « Cela peut paraître étonnant, mais il n'y pas que l'épée que je maîtrise à merveille. » En effet, il adorait l'épée, mais il aimait bien la masse, aussi, et la lance typique de Dorne, et tout ce qu'il avait pu essayer niveau armes, mais l'épée resterait toujours sa favorite; simple, plus discrète lorsqu'elle n'était pas des plus longues, et efficace. On sentait désormais dans ses yeux une lueur de fierté qui lui était propre. Celle qu'on avait tendance à lui reprocher, tout le temps et toujours.
electric bird.
Invité
Informations
Personnage
Badges
To the bottle I go
To heal my heart and drown my woe
Rain may fall, and wind may blow
And many miles be still to go
To heal my heart and drown my woe
Rain may fall, and wind may blow
And many miles be still to go
Edwin + Loras
lune 13 - an 299 - Crique-Astérie
Il se souvenait de sa peur face aux terribles cavaliers qui avaient attaqués la caravane, de l'envie de fuir à toutes jambes qui l'avait pris aux tripes, terrible et implacable, et pourtant il était resté sur place, immobile et presque serein alors que d'autres tentaient leur chance et étaient tués après quelques foulées. Puis il y avait eu la peur face au premier qui l'avait défié, la peur de décevoir le khal s'il échouait, la peur de ne pas pouvoir continuer son voyage, mais à chaque fois autre chose l'avait supplantée, bien plus forte, qui lui avait permis de passer outre. Pas du courage ou de l'inconscience, plutôt un reliquat de l'éducation qu'il avait reçu et qui l'avait suivi à l'est même s'il avait abandonné presque tout ce qu'il avait été dans le Nord. Peu importe les conditions ou la sévérité de la situation, un Forestier ne cédait pas, il faisait face, quoi qu'il arrive. Gagner est gagner, quel que soit le moyen. Certains étaient plus honorables que d'autres, mais la finalité était bien plus importante que les étapes pour y arriver et la fierté ne comptait que pour ceux qui s'en souciaient. Lui-même l'avait prouvé de nombreuses fois, autant en se servant de ce qu'il savait des autres pour l'emporter qu'en jouant de ses rares avantages quand ils se révélaient utiles, et il s'était plus d'une fois abaissé à des tactiques que beaucoup considéraient comme malhonnêtes, mais il était toujours en vie et entier malgré tous les écueils et les dangers rencontrés. Mais il s'était abstenu de le préciser au jeune noble et avait repris comme si de rien était, jouant toujours avec ses boucles et accueillant les diverses marques de son affection avec le même plaisir, jusqu'à ce qu'il s'échappe de ses bras pour lui faire face. Je suis pas si bon que ça, et je les ai peut-être achetées, ou volées, comme mon arakh... Dire une chose et son contraire, juste un jeu, et il était le seul à détenir les bonnes réponses. Il savait se battre, plutôt bien vu le nombre de clochettes qui se trouvaient sur le pommeau de son arme, et il savait que sa manière de le faire en avait désarçonné plus d'un, mais il avait eu de très bons professeurs et ne comptait de toute façon pas se vanter. Une autre carte qu'il préférait garder cachée, parce qu'il préférait toujours qu'on le sous-estime.
Posant les mains dans le sable derrière lui, il se laissa un peu partir en arrière, profitant de la fraîcheur de l'eau sur lui tandis que le jeune homme continuait. Même s'il venait d'une région où ce statut n'existait presque pas, il se souvenait des histoires sur les chevaliers, leurs faits d'armes et les divers combats qui avaient opposés les plus célèbres, et comme tous les enfants il s'était rapidement essayé à un semblant de joute avant de comprendre que ce n'était pas pour lui, le fait d'être gaucher se révélant être un grand désavantage dans cette situation. Il ne doutait pas de la renommée chevaleresque du jeune homme, sûrement acquise pendant sa longue absence loin de Westeros, mais ça ne faisait pas forcément de lui un guerrier accompli, peu importe le nombre d'adversaires qu'il avait démonté lors des tournois. Un guerrier avait du sang sur les mains, il connaissait son goût et son odeur, la sensation de la chair et des os qui se brisent sous ses poings, il avait vu ce qui passe dans les yeux de l'ennemi au moment où la vie quitte son corps, il connaissait le poids des vies prises pour une cause qui n'était pas forcément la sienne mais qu'il avait suivi quand même. Peut-être était-il influencé par sa région natale, où la vie était fragile et presque constamment menacée, ou ses divers voyages, mais ce n'était pas ce qu'il voyait dans celui en face de lui. Mais une nouvelle fois il préféra taire cette pensée et garder un ton léger plus approprié à la situation. Je sais pas ce qui fait qu'un chevalier est un prodige ou non, mais j'ai pu voir que tu savais plutôt bien monter. L'allusion à leurs ébats était plus qu'évidente et il n'aurait pas été contre une nouvelle démonstration, mais il aurait été dommage de ne pas en profiter. Une de ses jambes se replia et son pied vint passer contre la cuisse du noble avant de reprendre son appui dans le sable. Et je serais pas contre te voir manier une trique... Une autre allusion, encore plus facile, mais il ne comptait toujours pas s'en priver, et son sourire était devenu légèrement plus provocateur.
Il aurait pu rester des heures comme ça, à moitié allongé dans l'eau à se laisser bercer par le bruit des vagues et leur lent mouvement autour de lui, les yeux perdus vers l'horizon ou levés vers le ciel, en profiter le plus possible tant qu'il pouvait, avant que sa belle parenthèse s'achève et qu'il endosse le rôle qui était désormais le sien. Une fois rentré ce ne serait plus que des souvenirs, autant de choses qu'il ne pourrait plus avoir, et la Rose en faisait aussi partie, aussi insignifiante et anecdotique soit leur rencontre. Une fois dans le Nord il ne pourrait plus savourer les plaisirs que seul le corps d'un autre homme pouvait offrir, parce que ça n'existait pas là-bas, au-delà même du semi-tabou qui avait apparemment cours dans le reste de Westeros. Il se laissa tomber en arrière, plongeant brièvement la tête sous l'eau, avant d'en ressortir en dégageant les quelques mèches qui s'était collées à son visage et se rapprocha du jeune homme, l'entourant presque entièrement de ses jambes tandis qu'il posait ses mains sur les cuisses de l'autre. M'lord aurait encore un peu de temps pour me faire une démonstration de ses talents? Se penchant un peu plus, il embrassa la ligne que traçait la clavicule, remontant dans son cou sur lequel il passa une langue joueuse avant de poser un baiser sur sa joue. À moins que tu aies peur de te faire disputer par ton oncle. Sa voix était plus amusée que réellement moqueuse, et pendant qu'il parlait ses mains étaient remontées plus haut, soulignant du bout des doigts les hanches fines du bieffois avant de passer dans son dos pour se poser innocemment sur la chute de ses reins. De nouveaux baisers se posèrent le long de la mâchoire de son amant de la soirée, à peine plus que de légers frôlements, redescendant dans son cou pour sillonner le haut de son torse. Il est encore tôt après tout, et je ne t'ai toujours pas épuisé... Relevant les yeux vers lui, il sourit tout contre sa peau, sentant son cœur se mettre à battre un peu plus vite sous ses lèvres.
Invité
Informations
Personnage
Badges
Where there's wine
Loras & Edwin
Lorsqu'Edwin mentionna qu'il avait peut-être volées ses clochettes, Loras laissa un rire bien sonore s'évader de ses lèvres avant d'aller l'embrasser à nouveau. Pas que ce qu'il ait dit soit particulièrement drôle, mais plutôt parce qu'il n'y croyait pas pour tout l'or du monde : vu ce qu'il lui avait raconté, Loras doutait fermement du fait qu'Edwin puisse avoir volé des clochettes à un peuple si sanguinaire et être aujourd'hui à La Treille, bien vivant et en un seul morceau. « C'est cela. Je ne t'ai pas dit que j'étais le roi du monde ? » Lança-t-il, son rire secouant encore sa gorge et ses iris se levant au ciel. Achetées, peut-être, mais il doutait toujours. Et puis, il préférait s'imaginer Edwin fort et gagnant ses clochettes, plutôt que les volant comme un lâche sans compétences ; c'était une partie du micro-mythe qu'il s'imaginait autour de lui. Que ce soit en terme d'amants ou de simple connaissances, il avait toujours été ironique, voire un peu sarcastique, envers les gens qui ne savaient pas se battre, mais qui tentaient tout de même de s'en approprier les mérites.
La Rose Dorée divagua mentalement du sujet, le pied sur sa cuisse qu'il regarda furtivement et les remarques dont il saisissait parfaitement le sens firent naître sur son visage un sourire en coin joueur, ses reins le chatouillant rien qu'à repenser à l'instant d'avant. Ses yeux descendirent curieusement vers le bas du corps de l'homme, déçu par la noirceur et l'eau qui l'empêchaient de cerner quoi que ce soit. « Si tu me le demandes comme il le faut, je verrai ce que je peux faire. » Il posa une main légère sur le torse, qui ne s'en dégagea pas tant que l'autre ne décida pas de se laisser glisser lentement, le dos dans l'eau. Comme une apparition disparaissant gracieusement, sa main quitta la peau non sans y laisser derrière une petite caresse qui se termina du bout des doigts. Le jeune Tyrell se passa une main dans les cheveux, ramenant à sa droite les mèches humides. Sagement, ses yeux curieux fixèrent l'homme, s'amusant à observer tous les traits des muscles sur son torse, sa gorge désirable et sa mâchoire qu'il aimait embrasser. Son feu s'était certes calmé, mais Loras n'en restait pas moins Loras, ce garçon qui adorait ce qui était beau et qui n'hésitait pas à observer tant que ses yeux en tiraient satisfaction. Ses longs doigts passèrent à travers ses boucles brunes, séparant minutieusement les nœuds que l'eau avait formés, tentant d'en débarrasser le plus possible du sable qui avait envahit ses cheveux. Le jeune homme sentait ses genoux salis par le fond pratiquement boueux de l'étendue naissante, mais il s'en fichait, son amour pour le combat l'ayant habitué à ce genre de sensations, mais il commençait à savoir ses jambes engourdies. Alors il les laissa glisser sur le côté, les passant sous l'espace d'une des jambes qui l'entouraient, les fesses désormais sur le fond de l'eau.
La vue des cheveux collés au visage d'Edwin chatouilla doucement son ventre, alors qu'il se mordilla d'envie la lèvre inférieure. Il avait rarement eu la chance de voir si près un homme trempé par l'eau et, depuis le début, il avait compris que c'était quelque chose qui lui plaisait terriblement, même trop. S'offrant à ses lèvres sur sa peau qui avait perdu de sa chaleur, il inclina légèrement la tête vers l'arrière, glissant ses mains sur les genoux qui l'entouraient, descendant un peu sur les cuisses masculines. Cependant, la remarque sur son oncle manqua de le rendre boudeur, détournant momentanément la tête tête pour que l'autre ne voit pas le trouble qui secouait ses iris ; il n'était plus un enfant, il n'avait pas à craindre de se faire disputer par qui que ce soit, n'est-ce pas ? Enfin, il savait que l'oncle Redwyne ne serait pas particulièrement enchanté de savoir que son neveu, supposément «disparu», faisait le stupide dans les bourgades de son île, mais Loras était assez vieux pour savoir assumer les conséquences de ses gestes. Parfois. Mais les mots d'Edwin l'avaient piqué comme une provocation ; il sentait qu'il avait quelque chose à prouver et il s'y accrocherait dur comme fer ; il avait toujours été comme ça et ce n'était pas demain la veille qu'il changerait. Ses yeux d'ambre s'illuminèrent de cette envie de défi, de ce besoin de pousser le nordien à bout dans son envie qu'il avait pour lui. La peau sous les lèvres de l'homme ne reprit pas tout de suite en chaleur, mais son coeur battait si fort, sentant qu'il ne pourrait pas du tout faire semblant de ne pas être à nouveau intéressé. « Donne- moi une bonne raison pour laquelle je resterais, Edwin ? » Son corps, son esprit, s'étaient grandement calmés, il faudrait rallumer la flamme, mais en se sentant défaillir doucement lorsque son regard se plongea sur la chevelure de l'homme qui s'apprêtait à couvrir son torse d'affection, il comprit que ça ne serait pas bien difficile. Le jeune Tyrell glissa sa main dans les cheveux de l'homme, s'inclina légèrement pour poser un baiser sur la chevelure trempée, alors que son autre main curieuse se promena lentement sur la peau tendre de l'intérieur de la cuisse droite du nordien, pinçant un peu, sans tenter de rendre le geste ne serait-ce qu'un peu douloureux. « Comment me veux-tu, maintenant ? » Murmura-t-il contre la chevelure brune, le ton narquois et désireux, sa main descendant toujours plus bas.
La Rose Dorée divagua mentalement du sujet, le pied sur sa cuisse qu'il regarda furtivement et les remarques dont il saisissait parfaitement le sens firent naître sur son visage un sourire en coin joueur, ses reins le chatouillant rien qu'à repenser à l'instant d'avant. Ses yeux descendirent curieusement vers le bas du corps de l'homme, déçu par la noirceur et l'eau qui l'empêchaient de cerner quoi que ce soit. « Si tu me le demandes comme il le faut, je verrai ce que je peux faire. » Il posa une main légère sur le torse, qui ne s'en dégagea pas tant que l'autre ne décida pas de se laisser glisser lentement, le dos dans l'eau. Comme une apparition disparaissant gracieusement, sa main quitta la peau non sans y laisser derrière une petite caresse qui se termina du bout des doigts. Le jeune Tyrell se passa une main dans les cheveux, ramenant à sa droite les mèches humides. Sagement, ses yeux curieux fixèrent l'homme, s'amusant à observer tous les traits des muscles sur son torse, sa gorge désirable et sa mâchoire qu'il aimait embrasser. Son feu s'était certes calmé, mais Loras n'en restait pas moins Loras, ce garçon qui adorait ce qui était beau et qui n'hésitait pas à observer tant que ses yeux en tiraient satisfaction. Ses longs doigts passèrent à travers ses boucles brunes, séparant minutieusement les nœuds que l'eau avait formés, tentant d'en débarrasser le plus possible du sable qui avait envahit ses cheveux. Le jeune homme sentait ses genoux salis par le fond pratiquement boueux de l'étendue naissante, mais il s'en fichait, son amour pour le combat l'ayant habitué à ce genre de sensations, mais il commençait à savoir ses jambes engourdies. Alors il les laissa glisser sur le côté, les passant sous l'espace d'une des jambes qui l'entouraient, les fesses désormais sur le fond de l'eau.
La vue des cheveux collés au visage d'Edwin chatouilla doucement son ventre, alors qu'il se mordilla d'envie la lèvre inférieure. Il avait rarement eu la chance de voir si près un homme trempé par l'eau et, depuis le début, il avait compris que c'était quelque chose qui lui plaisait terriblement, même trop. S'offrant à ses lèvres sur sa peau qui avait perdu de sa chaleur, il inclina légèrement la tête vers l'arrière, glissant ses mains sur les genoux qui l'entouraient, descendant un peu sur les cuisses masculines. Cependant, la remarque sur son oncle manqua de le rendre boudeur, détournant momentanément la tête tête pour que l'autre ne voit pas le trouble qui secouait ses iris ; il n'était plus un enfant, il n'avait pas à craindre de se faire disputer par qui que ce soit, n'est-ce pas ? Enfin, il savait que l'oncle Redwyne ne serait pas particulièrement enchanté de savoir que son neveu, supposément «disparu», faisait le stupide dans les bourgades de son île, mais Loras était assez vieux pour savoir assumer les conséquences de ses gestes. Parfois. Mais les mots d'Edwin l'avaient piqué comme une provocation ; il sentait qu'il avait quelque chose à prouver et il s'y accrocherait dur comme fer ; il avait toujours été comme ça et ce n'était pas demain la veille qu'il changerait. Ses yeux d'ambre s'illuminèrent de cette envie de défi, de ce besoin de pousser le nordien à bout dans son envie qu'il avait pour lui. La peau sous les lèvres de l'homme ne reprit pas tout de suite en chaleur, mais son coeur battait si fort, sentant qu'il ne pourrait pas du tout faire semblant de ne pas être à nouveau intéressé. « Donne- moi une bonne raison pour laquelle je resterais, Edwin ? » Son corps, son esprit, s'étaient grandement calmés, il faudrait rallumer la flamme, mais en se sentant défaillir doucement lorsque son regard se plongea sur la chevelure de l'homme qui s'apprêtait à couvrir son torse d'affection, il comprit que ça ne serait pas bien difficile. Le jeune Tyrell glissa sa main dans les cheveux de l'homme, s'inclina légèrement pour poser un baiser sur la chevelure trempée, alors que son autre main curieuse se promena lentement sur la peau tendre de l'intérieur de la cuisse droite du nordien, pinçant un peu, sans tenter de rendre le geste ne serait-ce qu'un peu douloureux. « Comment me veux-tu, maintenant ? » Murmura-t-il contre la chevelure brune, le ton narquois et désireux, sa main descendant toujours plus bas.
electric bird.
Invité
Informations
Personnage
Badges
To the bottle I go
To heal my heart and drown my woe
Rain may fall, and wind may blow
And many miles be still to go
To heal my heart and drown my woe
Rain may fall, and wind may blow
And many miles be still to go
Edwin + Loras
lune 13 - an 299 - Crique-Astérie
S'il avait eu dans l'idée de lentement descendre le long de son torse du bout des lèvres juste pour accélérer un peu plus les battements du cœur qu'il pouvait sentir sous elles, celle-ci avait presque entièrement disparu lorsqu'il avait entendu ses mots et il s'était arrêté net, le front posé contre le torse de l'autre, retenant un soupir légèrement agacé. Lui donner une bonne raison de rester... Il n'en avait jamais trouvé pour lui, était presque incapable de tenir en place très longtemps, en trouver une pour le noble relevait presque de l'impossible et il ne comptait de toute façon pas le faire. Il aurait pu évoquer la chaleur plus que brûlante de leurs précédentes étreintes, lui signaler la légère tension renaissant au niveau de son bas-ventre, cette semi-promesse de l'épuiser, ou n'importe quoi d'autre qui lui aurait assuré qu'il reste avec lui et soit très prochainement contre lui, mais il ne le ferait pas non plus. Et c'était la même chose avec sa deuxième question, même si ses mains déclenchaient de nouveaux frissons dans ses reins et son cou et lui donnaient presque envie de répondre tout et n'importe quoi. Ça faisait partie de ces détails presque inutiles qui avaient pourtant tant d'importance à ses yeux, et savoir que l'autre était là avec lui juste parce qu'il avait donné le bon argument avait plutôt tendance à couper son envie plutôt que la ranimer. Il n'était pas contre les sentiments contraires, sachant qu'une alliance bien mesurée de deux opposés pouvait être plus que satisfaisante, mais ceux-là non. Il avait beau savoir que c'était surtout une façon de lui demander à quel point il le désirait, de réveiller cet instinct presque typiquement guerrier qu'il devait avoir pour le pousser à le conquérir d'une façon ou d'une autre, il ne marchait pas comme ça dans ce genre de situations et il le lui avait déjà signalé plus tôt alors qu'ils étaient encore dans la taverne.
Se redressant pour lui faire face, l'une de ses mains vint dans le cou du jeune homme, son pouce effleurant tranquillement l'angle de sa mâchoire. Si je voulais entendre ce genre de choses, j'irais dans un bordel, ce qui n'est pas le cas il me semble. Il avait gardé un ton doux, neutre et sans aucune espèce d'animosité, essayant simplement de lui faire voir son point de vue. Je te veux, peu importe la façon du moment que c'est ce que tu veux aussi. Posant son index sous le menton du jeune homme, il lui releva le visage pour être sûr qu'il le regarderait, plongeant ses yeux dans les siens. Et si tu as besoin d'une bonne raison pour rester, c'est que tu devrais partir. Il ne forçait jamais l'autre, peu importe les circonstances, il préférait prendre autant qu'il donnait, et c'était aussi simple que ça, pour lui en tout cas. Si la Rose restait c'était parce qu'il le voulait, pas parce qu'il avait été persuadé par de quelconques mots plus motivés par la satisfaction d'un désir éphémère qu'une réelle envie de sa compagnie, et s'il préférait partir il n'en ferait pas toute une histoire même s'il préférerait évidemment qu'il reste au moins encore un peu. Relâchant son emprise discrète, ses doigts glissèrent dans sa nuque pour se perdre dans les longues boucles humides de l'autre dans un geste plus tendre. S'il avait plutôt eu tendance à oublier sa jeunesse les dernières heures, celle-ci lui sautait presque au visage en cet instant. Il était peut-être un des héritiers de Hautjardin, un chevalier prodige, un grand combattant et certainement d'autres choses qu'il ignorait, là il voyait surtout le jeune homme qui sortait de l'adolescence, un enfant de l'Été comme il y en avait tellement, et il avait un peu l'impression d'être l'adulte chiant qui faisait la leçon.
Encore un instant et il l'attira doucement à lui pour poser un baiser sur sa joue, souriant devant son air boudeur et légèrement vexé qu'il devinait malgré la pénombre qui les entourait, sa main revenant dans son dos pour l'effleurer. L'un de ces rares avantages qu'il avait appris à utiliser dans de nombreuses situations, un calme et une patience presque à toute épreuve quand les autres se laissaient emporter par leurs émotions et leurs ressentis bruts, et qui lui avait aussi permis de survivre face aux guerriers plus expérimentés et aux régions inhospitalières. Restant contre sa peau, il posa un autre baiser sur sa pommette avant de murmurer. Mais j'ai toujours envie de savoir s'il est effectivement possible de t'épuiser. Un autre baiser, sur sa tempe cette fois, avant de le relâcher complètement, ses mains retrouvant le sable derrière lui alors qu'il s'appuyait sur ses bras, le gardant toujours à l’œil. Il n'avait strictement aucune idée de ce que le noble ferait, s'il déciderait qu'il en avait assez et partirait ou non, s'il comptait se rebeller parce qu'il avait compris ses mots de travers et lui prouver qu'il avait tord ou s'il comprendrait où il voulait en venir, mais il savait que chaque possibilité serait intéressante à observer, le renseignant un peu plus sur le réel caractère qui se cachait derrière les apparences que le jeune homme portait en armure. Il aurait pu faire pareil, il l'avait fait pendant de nombreuses années quand il vivait encore dans le Nord, mais vivre avec les Dothrakis qui jugeaient ce genre de protections inutiles lui avait aussi permis d'apprendre à mieux discerner ce qu'il voulait et ne voulait pas, tout comme son temps avec les Jogos Nhai lui avait appris que les apparences étaient le plus souvent trompeuses et qu'il y avait parfois un univers entièrement différent qui se cachait derrière.
Invité
Informations
Personnage
Badges
Where there's wine
Loras & Edwin
Les yeux du jeune homme se plissèrent. Il ne savait pas, sur le coup, ce qui le secouait le plus : le fait que l'autre ne semblait pas avoir saisit le second degré de ses propos – Loras semblait avoir oublié que tout le monde n'appréciait pas la même chose et que tout le monde n'avait pas les mêmes réactions aux mêmes choses – ou, bien, l'impression d'avoir été indirectement traité de catin. Une chose embêtante avec la jeune rose, c'était qu'elle était particulièrement susceptible et si elle pensait qu'Edwin avait mal interprété ses propos, elle-même avait à se reprocher ce tort. Son sourire s'évapora aussi vite qu'il s'était installé, laissant place à cette moue boudeuse, légèrement vexée, et à ce regard presque poignardeur. S'il n'avait pas eu un enjeu particulier qu'était celui d'être le plus discret possible pour s'éviter un quelconque drame, il n'était pas garanti que son poing serait resté en place. Le regard détourné, il ne savait pas nécessairement quoi faire de ses mains nerveuses, les noyant dans le sable boueux plutôt que de les serrer, sachant très bien le peu de contrôle qu'il avait sur ses gestes impulsifs. Pourtant, il devait comprendre son tort d'une certaine façon, comme il ne rejeta pas le geste tendre de l'autre homme, penchant même un peu sa tête pour l'appuyer mieux sur les doigts qui se perdaient dans ses boucles. Bien que son ressenti négatif semblait prendre le dessus face au désir pour l'autre, il n'avait pas envie de quitter. Il avait bien une raison de rester : sa présence passait un baume sur ses maux du moment, l'empêchant de se sentir trop vide à la fois trop plein de colère, mais tant de choses le poussaient à partir, cependant : l'honneur qu'il faisait à son oncle, la fatigue, son bras qu'il recommençait à sentir douloureux, la honte qu'il pensait avoir subit, mais lorsque l'autre l'attrapa contre lui, il choisit de faire abstraction de tout ça, pour mieux profiter du dernier moment qu'il lui accordait.
Sous le sourire qui embrassa sa peau, Loras ne pu s'empêcher de retrouver le sien, sentant la chaleur de son visage causée par la petite honte qu'il avait subie partir lentement, mais sûrement. Presque sans la toucher, la Rose Dorée posa sa main sur l'épaule de l'autre, caressant tout doucement du bout des doigts. Il ne pouvait, cependant, pas se départir de cette impression d'avoir été comparé à un prostitué; ça l'embêtait grandement. Beaucoup plus au niveau péjoratif de la chose qu'au niveau conceptuel : en effet, il aimait ce qu'il faisait et il s'en fichait bien qu'on puisse lui reprocher où il choisissait de mettre ses fesses, comme ça ne regardait personne d'autre que lui et l'individu concerné, mais il avait toujours vu les catins comme des gens sans honneur et sans amour propre, ce qui rendit le coup plus dur à encaisser. Ses yeux, cependant, ne retournèrent pas immédiatement vers l'autre homme, appréciant seul avec lui-même les affections innocentes qu'il posait sur son corps. Instinctivement, sous les mots se perdant sur sa peau, il hocha discrètement la tête en signe d'approbation et, vivement, ses prunelles se retournèrent vers Edwin lorsque ce dernier le lâcha, d'un geste de la main trop lent, il tenta de le retenir avant que celui-ci ne s'écarte complètement, mais il manqua son coup, laissant tomber pathétiquement sa main dans l'eau. On sentait bien dans ses gestes, dans son besoin d'affection, la vulnérabilité du Tyrell. C'était quelque chose qu'il essayait tant bien que mal de cacher à travers ses talents au combat, à travers les cicatrices pâles qui parsemaient son corps – reliques d'entraînement –, à travers ce sarcasme et cette fierté mal placée, mais parfois, elle se montrait plus forte et ses jeunes années lui sautaient au visage comme un ennemi au tournant d'un chemin. Loras resta silencieux, le regard baissé se relevant vers le nordien.
Encore, il l'observait silencieusement, ses dents subtilement posées sur sa lèvre inférieure. À nouveau, il fixait les détails qui s'offraient à lui, se posant un instant dans les prunelles de l'homme. Ses iris d'ambre avaient abandonné leur voile boudeur, vexé, le remplaçant par quelque chose d'un peu fasciné. Le Tyrell en avait connu des gens qui étaient partis suite à son caractère terrible, d'autres avec lesquels d'énormes étincelles s'étaient créés, mais, lui, il était resté calme. Il ne l'avait pas forcé à recoller un sourire sur son visage, il ne l'avait brusqué en rien et il n'était pas parti sur un coup de tête. Qu'on le veuille ou non, c'était le genre d'attitude qui calmait temporairement le tempérament de feu du jeune Tyrell. La Rose Dorée se redressa, à genoux entre les jambes du nordien, avant de se pencher au-dessus de lui pour lui voler un baiser plein d'envie ; sa réponse à la demande de l'autre. S'appuyant d'une main dans le sable, l'autre caressa la nuque, remontant jusqu'à la mâchoire d'Edwin. Ses lèvres se décollèrent à contrecœur. «Moi, j'ai toujours envie que tu m'épuises. » Sa main amusée quitta la mâchoire, explorant le cou avant de s'arrêter sur le torse, le détaillant mieux qu'il avait pu le faire avant. Dès que Loras décidait de s'approprier quelque chose, il le faisait toujours jusqu'au bout et dans son regard doré, l'autre pourrait probablement sentir à quel point il le voulait sien pour les derniers instants qui leur restaient. Les prunelles plongées dans les siennes, il laissa négligemment quelques de ses bouclettes chatouiller le visage de l'autre. « Ce sera la dernière fois, alors nous la ferons mémorable, d'accord ? » Murmura-t-il presque contre sa bouche avant de dériver ses fines lèvres rosées sur la mâchoire, les épaules et, puis, le torse qu'il aima de sa bouche et de sa langue, le goût salé de la mer la titillant drôlement, appliquant quelques succions, marques inévitables de son passage. Ses iris d'ambre se levèrent à nouveau vers Edwin.
Sous le sourire qui embrassa sa peau, Loras ne pu s'empêcher de retrouver le sien, sentant la chaleur de son visage causée par la petite honte qu'il avait subie partir lentement, mais sûrement. Presque sans la toucher, la Rose Dorée posa sa main sur l'épaule de l'autre, caressant tout doucement du bout des doigts. Il ne pouvait, cependant, pas se départir de cette impression d'avoir été comparé à un prostitué; ça l'embêtait grandement. Beaucoup plus au niveau péjoratif de la chose qu'au niveau conceptuel : en effet, il aimait ce qu'il faisait et il s'en fichait bien qu'on puisse lui reprocher où il choisissait de mettre ses fesses, comme ça ne regardait personne d'autre que lui et l'individu concerné, mais il avait toujours vu les catins comme des gens sans honneur et sans amour propre, ce qui rendit le coup plus dur à encaisser. Ses yeux, cependant, ne retournèrent pas immédiatement vers l'autre homme, appréciant seul avec lui-même les affections innocentes qu'il posait sur son corps. Instinctivement, sous les mots se perdant sur sa peau, il hocha discrètement la tête en signe d'approbation et, vivement, ses prunelles se retournèrent vers Edwin lorsque ce dernier le lâcha, d'un geste de la main trop lent, il tenta de le retenir avant que celui-ci ne s'écarte complètement, mais il manqua son coup, laissant tomber pathétiquement sa main dans l'eau. On sentait bien dans ses gestes, dans son besoin d'affection, la vulnérabilité du Tyrell. C'était quelque chose qu'il essayait tant bien que mal de cacher à travers ses talents au combat, à travers les cicatrices pâles qui parsemaient son corps – reliques d'entraînement –, à travers ce sarcasme et cette fierté mal placée, mais parfois, elle se montrait plus forte et ses jeunes années lui sautaient au visage comme un ennemi au tournant d'un chemin. Loras resta silencieux, le regard baissé se relevant vers le nordien.
Encore, il l'observait silencieusement, ses dents subtilement posées sur sa lèvre inférieure. À nouveau, il fixait les détails qui s'offraient à lui, se posant un instant dans les prunelles de l'homme. Ses iris d'ambre avaient abandonné leur voile boudeur, vexé, le remplaçant par quelque chose d'un peu fasciné. Le Tyrell en avait connu des gens qui étaient partis suite à son caractère terrible, d'autres avec lesquels d'énormes étincelles s'étaient créés, mais, lui, il était resté calme. Il ne l'avait pas forcé à recoller un sourire sur son visage, il ne l'avait brusqué en rien et il n'était pas parti sur un coup de tête. Qu'on le veuille ou non, c'était le genre d'attitude qui calmait temporairement le tempérament de feu du jeune Tyrell. La Rose Dorée se redressa, à genoux entre les jambes du nordien, avant de se pencher au-dessus de lui pour lui voler un baiser plein d'envie ; sa réponse à la demande de l'autre. S'appuyant d'une main dans le sable, l'autre caressa la nuque, remontant jusqu'à la mâchoire d'Edwin. Ses lèvres se décollèrent à contrecœur. «Moi, j'ai toujours envie que tu m'épuises. » Sa main amusée quitta la mâchoire, explorant le cou avant de s'arrêter sur le torse, le détaillant mieux qu'il avait pu le faire avant. Dès que Loras décidait de s'approprier quelque chose, il le faisait toujours jusqu'au bout et dans son regard doré, l'autre pourrait probablement sentir à quel point il le voulait sien pour les derniers instants qui leur restaient. Les prunelles plongées dans les siennes, il laissa négligemment quelques de ses bouclettes chatouiller le visage de l'autre. « Ce sera la dernière fois, alors nous la ferons mémorable, d'accord ? » Murmura-t-il presque contre sa bouche avant de dériver ses fines lèvres rosées sur la mâchoire, les épaules et, puis, le torse qu'il aima de sa bouche et de sa langue, le goût salé de la mer la titillant drôlement, appliquant quelques succions, marques inévitables de son passage. Ses iris d'ambre se levèrent à nouveau vers Edwin.
electric bird.
Invité
Informations
Personnage
Badges
To the bottle I go
To heal my heart and drown my woe
Rain may fall, and wind may blow
And many miles be still to go
To heal my heart and drown my woe
Rain may fall, and wind may blow
And many miles be still to go
Edwin + Loras
lune 13 - an 299 - Crique-Astérie
Invité
Informations
Personnage
Badges
Where there's wine
Loras & Edwin
electric bird.
Invité
Informations
Personnage
Badges
To the bottle I go
To heal my heart and drown my woe
Rain may fall, and wind may blow
And many miles be still to go
To heal my heart and drown my woe
Rain may fall, and wind may blow
And many miles be still to go
Edwin + Loras
lune 13 - an 299 - Crique-Astérie
Invité
Informations
Personnage
Badges
Where there's wine
Loras & Edwin
electric bird.
Invité
Informations
Personnage
Badges
To the bottle I go
To heal my heart and drown my woe
Rain may fall, and wind may blow
And many miles be still to go
To heal my heart and drown my woe
Rain may fall, and wind may blow
And many miles be still to go
Edwin + Loras
lune 13 - an 299 - Crique-Astérie
Invité
Informations
Personnage
Badges
Where there's wine
Loras & Edwin
electric bird.
Invité
Informations
Personnage
Badges
To the bottle I go
To heal my heart and drown my woe
Rain may fall, and wind may blow
And many miles be still to go
To heal my heart and drown my woe
Rain may fall, and wind may blow
And many miles be still to go
Edwin + Loras
lune 13 - an 299 - Crique-Astérie
Informations
Personnage
Badges
:: La tanière de Westeros :: Derrière les flammes du passé :: Archives Dracarys 2.0 :: RP terminés
Page 3 sur 4 • 1, 2, 3, 4
|
|