Le deal à ne pas rater :
TCL C74 Series 55C743 – TV 55” 4K QLED 144 Hz Google TV (Via ODR ...
499 €
Voir le deal


Une nouvelle vie [Pv Malvina]

Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 

Une nouvelle vie

An 299 Lune 9  Jour 9


La porte est close, mon corps immobile s'articule lentement mais sûrement. Les récentes blessures que celui-ci a reçu s'ajoutent aux autres cicatrices que j'arbore sans honte face aux regards attentifs du mestre et d'une septa m’auscultant et pansant mes plaies.  J'observe leurs gestes, les onguents qu'ils administrent sur mes contusions et déchirures rafistolées à l'aide d'un fil et d'une aiguille. Je fronçais mes sourcils au contact de la serviette froide humidifiant et nettoyant la fine entaille sur mon flanc. Mon épaule gauche gardait mon esprit soucieux rétractant ma mâchoire à chaque fois qu'on s'y approchait de trop près manquant de donner un coup par automatisme face au pincement du rafistolage trop entreprenant par moment. Mes yeux perçants à la lumière du jour montraient une défiance assurée de faire avaler quelques dents au premier qui se prendrait au jeu de me faire gémir face à la douleur animant cette blessure. Les stigmates d'une vie encore bien courte et pourtant déjà entamée je laissais mes yeux vagabonder sur mon corps bombant le torse à chaque inspiration d'air frais en mes narines. Je n'avais pas beaucoup de patience cela dit. Il faudrait d’avantage de temps pour que tout ceci soit correctement rétablit. Cela m'était foutrement égal de devoir attendre d'être apte à nouveau au combat maintenant que j'étais Lord.

Je supposais que cette vie digne de ceux voulant finir rond et gras comme les pourceaux des étales  avoisinantes des terres agricoles allait me donner un moment de répit amplement mérité. En voulais-je pourtant ? J'étais actif et il était rare de me voir me languir dans un siège pour y poser mon cul et resté à écouter mes sujets et leurs petits soucis quotidiens. Assis à rien foutre d'autre que d'écouter des paysans se lamenter des problèmes qui allaient être finalement les miens et qu'il me devait de résoudre au plus vite si je ne voulais pas terminé ma journée le cerveau écrasé et pressé comme le jus du raisin des vignobles avoisinants. Plus j'y pensais plus l'idée elle même me rendait âpre et aigre affichant sur mon visage un mécontentement forcé. J'expirais l'air emplissant mes poumons et me redressait subitement écartant le mestre avec le revers de ma main droite manquant de le cogner contre le mur. J'articulais tant bien que mal ma carcasse à la musculature saillante cherchant à m'échapper de cette foutue pièce aux senteurs aussi puissantes que variées.
« Mon seigneur nous n'avons pas encore terminé. » Me déclara le vieil homme voûté que je connaissais déjà lorsque nous étions plus jeunes mes frères et moi. Je laissais échapper un râle de protestation levant les yeux au ciel et n'y apercevant qu'une large voûte portant le poids des fondations de Crakehall sur ses larges épaules de pierre, de marbre et de bois. « Nous finirons ça plus tard, j'en ai assez d'être assis ici et d'attendre. » Terminais-je ma phrase avant d'attraper le ceinturon comportant mon épée et le large vêtement ensanglanté de part et d'autres du tissu.

La lourde porte en chêne se referma derrière moi dans un grondement sourd. Sans attendre je gravissais les marches portant mes pas dans un écho soudain et lointain. Je passais la grande salle d'un pas décidé et stoppais peu à peu ma course en observant le lourd et vieux fauteuil portant les armoiries de ma famille. Le grand hall comme aimait l'appeler notre père était mien. Les rayons du soleil traversaient l'intérieure de la pièce gardant une atmosphère légèrement ombragée. Je ne m’attardais pas en ces lieux préférant ne pas raviver des souvenirs encore plus sombre à ma mémoire après ce qui venait de se produire. J'entrevoyais quelques servants sur mon passage me faisant une humble révérence auquel je n'étais pas encore accoutumé passant aussi rapidement et furtivement mon chemin à travers le long couloir qui menait à ma chambre. Mes doigts frémissaient et s'articulaient rapidement le long de mon corps pendant le trajet. Anxieux ? Stressé ? Ce qui m'était inconnu me rendait surtout apte à la nervosité et celle-ci avait le don de m'énerver. Lord Lyle Crakehall voilà qui sonnait d'une bien étrange façon à mes oreilles. Cela me semblait faux, et la réalité quand elle me rattraperait m'assènera un grand coup affligeant mes larges  épaules et mon esprit cherchant à fuir une confrontation trop abrupte à mes yeux. Deux soldats étaient postés de chaque côtés de la porte. En ma présence ils se redressaient subitement avant que mes pas ne s'arrêtent face à eux. Je les congédiais jetant un regard vers le couloir menant ces hommes qui étaient aussi les miens désormais vers la sortie la plus proche. Ils s’exécutèrent rapidement sans que je n'ai besoin de leur dire de faire quoi que se soit. Voilà une chose plutôt satisfaisante pensais-je alors que je martelais la porte un bon moment avant d'entrer.
J’entrouvrais la porte jetant un regard discret de part et d'autres de la pièce ensoleillée. Une légère moue se dessinant sur mes lèvres j'entrais complètement et refermait la porte derrière moi. J’apercevais en me penchant la silhouette de celle que j'avais cru perdre sur le champ de bataille récemment. Mes yeux s’illuminèrent au contact des siens laissant les commissures de mes lèvres s'étirer malgré la douleur qui me rappelait belle et bien que j'étais encore en vie.

« Comment trouves-tu Crakehall ? » Lui demandais-je me postant contre le mur à ses côtés attendant une réaction de celle avec qui j'avais partagé déjà tant de choses en si peu de temps.    

© LYLOU


Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
     

Lyle ♦ Malvina

Après la bataille Crakehall
M
alvina sentait la colère l'envahir petit à petit, chaque minutes passées entre ces murs la rendait nerveuse. Il étaient tous arrivés dans cet endroit qu'elle ne connaissait pas après ce duel mais malheureusement la jeune femme n'avait pas revu l'homme pour qui elle avait fait tout ça depuis qu'il avait été ramené mal au point. Malvina était une guerrière qui n'était pas du tout faite pour s’inquiéter ou avoir peur de perdre quelqu'un de proche étant donné qu'elle n'avait jamais eu quelqu'un d'aussi proche de son coeur. Tournant en rond dans cette chambre ou on l'avait installé la jeune femme tournait en rond, s'arrêtant de temps en temps pour observer par la fenêtre essayant de se calmer en admirant le paysage ce qui n'aidait pas beaucoup. Rien n'arrivait jamais à la calmer et encore moins quand elle était loin de cet homme qui arrivait à la faire sourire en une seule seconde. Malvina avait une épée entrer dans l'épaule gauche de l'homme qui remplissait son coeur et ensuite une autre entaille traverser plus légèrement la peau vers sa côte droite et même si elle savait que les blessures n'étaient pas mortelle la guerrière n'aimait pas attendre sans savoir. Tout ce dont elle voulait en ce moment était de tout renverser dans cette pièce, casser, crier et bien sur frapper les gens qui n'arrêtaient pas de lui dire que tout allait bien. Ils disaient ça juste pour la rassurer et ce n'était pas du tout ce dont elle avait besoin en ce moment, elle voulait juste la vérité. Savoir si il allait bien et si elle pourrait lui foutre elle même une raclée pour lui faire comprendre qu'il venait de se passer exactement ce qu'elle ne voulait pas voir. Voir cet homme qu'elle venait de rencontrer éviter la mort de justesse. Elle n'était pas une femme qui avait peur de la mort mais quand ca concernait les autres ce n'était pas la même chose, Malvina ne voulait plus souffrir après tout ce qu'elle avait vécu jusque maintenant et c'était pour cela qu'elle préférait mourir plutôt que voir le seul homme qui la faisait se sentir bien perdre la vie.

Décidant d'arrêter de frotter le sol en faisant des ronds la guerrière se posa contre le mur croisant ses bras contre sa poitrine essayant de se calmer ce qui bien sur était plus facile à dire qu'à faire. Perdu dans ses pensées la jeune femme tourna doucement le visage au moment ou elle entendit la porte s'ouvrir. Il était là, debout dans cette chambre un petit sourire en coin sur ses lèvres. Malvina ne le quitta pas une seule seconde du regard tout en se demandant si elle était heureuse ou toujours en colère contre lui même si la blessure qu'il avait à l'épaule n'était pas de sa faute. Le laissant se poser doucement contre le mur à ses côtés la jeune femme gardait le silence sans jamais le quitter du regard, elle sentait son coeur battre de plus en plus fort seulement avec un seul petit sourire qu'il lui offrait. Mais ce sourire était une des choses qui lui avait beaucoup manqué et se retenant de sourire la jeune attendit qu'il pose sa question avant de se pousser du mur pour marcher doucement dans cette pièce qu'elle connaissait par coeur depuis le temps qu'elle attendait. " Lyle j'attend dans cette pièce depuis des heures en attendant ton retour alors pense tu vraiment que j'ai eu le temps de faire une petite visite?" La guerrière se tourna doucement vers Lyle tout en déposant son regard sur cette blessure qui était encore toute fraiche, serrant doucement les poings pour essayer de canaliser sa colère la jeune fille baissa un peu plus ses yeux pour tomber sur la plus petite entaille qu'il avait sur les côtes. Elle s'en voulait de ne pas l'avoir protégée pendant cette bataille mais elle lui en voulait encore plus de ne pas avoir fait attention. Avançant doucement vers lui toujours les poings serrés la jeune femme le frappa au visage avec la seule force qui lui restait de cette journée si fatiguante. "Ca c'est pour m'avoir fait peur." relevant la main pour lui mettre cette fois ci une gifle sur la joue elle replongea à nouveau son regard dans le siens toujours son air froid et en colère planté sur sa figure. "Et ça c'est pour avoir fini blessé lors de cette bataille." Sentant doucement les larmes lui monter aux yeux la jeune femme attendit silencieusement devant lui essayant de calmer sa colère pour ne pas trop le frapper. Elle ne savait pas vraiment si elle lui en voulait à lui ou aux autres mais le revoir debout devant elle lui faisait énormément de bien.  Tout ce qui comptait pour le moment était qu'il soit en vie et à ses côtés.

Laissant son corps tout entier se calmer la jeune femme laissa un sourire timide s'installer sur son visage avant d'avancer vers lui pour se blottir contre lui. Elle ne savait pas vraiment ce dont elle avait besoin en ce moment mais elle avait envie d'être dans ses bras et de sentir sa chaleur la réconforter petit à petit. Passant doucement ses bras autour de son cou la guerrière plongea sa tête contre son cœur avant de reprendre la parole d'une voix calme. "Si un jour tu recommence ça je t’achèverais moi même Lyle Crakehall!" Relevant le visage pour plonger son regard dans le sien la jeune femme laissa un grand sourire illuminer son visage pour montrer que tout allait mieux et qu'elle n'allait pas le frapper encore une fois. Malvina savait que la plupart des hommes n'aimaient pas qu'une femme réagisse comme ça mais elle l'avait prévenu de son caractère qui n'était pas tendre et c'était la seule façon qu'elle avait de montrer comme elle tenait à lui. Ne le quittant pas une seule seconde du regard elle caressa du bout du doigt sa joue tout en savourant cet instant qu'elle attendait depuis la fin de cette bataille. La sécurité de ses bras lui faisait du bien et pour rien au monde elle ne voudrait être ailleurs en ce moment. "Comment va ta blessure?"





GleekOut!
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 

Une nouvelle vie

An 299 Lune 9  Jour 9


Douce créature de mes songes arborant une chevelure blonde. J'admirais sans trouver les mots justes pour décrire l’indescriptible beauté se dégageant et magnifiant son corps, son visage, les imperfections qui la rendaient unique à mes yeux. Le plus beau langage était celui de ses yeux qu'elle utilisait pour m'envoûter, me charmer sans avoir à prononcer une seule parole, aucune syllabe, aucun mot. Elle avait cette façon mystérieuse de rendre le guerrier à son état d'origine. Un simple être humain, un homme éprouvant le sentiment le plus simple et complexe qui n'ait jamais été crée en ce monde. L'amour était une sensation difficile à cerner. On ne sait ni où ni quand il peut arriver et nous tomber dessus. On ne peut savoir ou ce sentiment éprouvant et hardant consumant le cœur et l'esprit peut nous mener. Son sourire était rayonnant du moins dans mon souvenir. Je m'en souvenais parfaitement, la première fois que nous nous étions rencontrer dans cette auberge au sein des terres biefoises. Son sourire ravivait chez moi des sentiments qui jusqu'ici sommeillaient en moi et qui ne devaient plus avoir raison d'exister.  Malvina apportait un éclat de lumière à ma vie terne et grise.

Cependant se n'est pas avec le sourire taquin et aguicheur qu'elle m'avait dévoilée qu'elle accueilli le nouveau Lord et seigneur de Crakehall. La douce créature qui dépassait par sa magnificence et délicatesse mes rêves se mua progressivement et soudainement éclata face à moi. Elle s'était changée en fauve, en lionne sauvage et indomptable qui semblait avoir assez d'atteindre et de frôler les limites de la raison et du bon sens. « J'ignorais tout ceci e... Hé ! Mai.. Malvina ! »
Sans foi ni loi, aucune limite à la fureur et la violence déchaînée par la tempête contre laquelle j'allais me frotter. J'avais déjà du mal à bouger par le piteux état dans lequel mon bras se trouvait et la douleur qui chatouillait et excitait continuellement mon esprit. Je tentais vainement de m'échapper, reculant lentement parant quelques coups et puis ? Pour aller où ? Son tempérament aussi bestiale devait être au bord de l'implosion et son mécontentement se percevait aussi bien dans ses paroles que ses actes. Malgré la fatigue et les innombrables obstacles  que nous venions de traverser tout les deux elle continuait à exprimer cette colère. Contre toute attente et forçant d'admettre que j'avais ma part de responsabilité dans le désarroi se muant et changeant en aigreur elle finit par atténuer son geste. La pigmentation céruléenne de mes yeux se trouva confrontée à ses deux prunelles arborant un soupçon de détresse, de tristesse auquel j'étais fautif. Le sourire timide peine perceptible impacta  l'attachement que j'avais lié à cette jeune guerrière et femme, être humain tout comme moi. Plantant  mes incisives centrales dans la chair qui me servait de lèvres je baissais mon regard sur sa silhouette qui vint se blottir contre moi. Le réflexe de lever mes bras pour accueillir celle-ci et l'étreindre fut la première chose que je faisais tout en prenant conscience de la douleur à l'épaule gauche qui m'interpella sans crier gare.

Je restais là telle une statue immobile attendant la suite des événements avant d'entendre le son de sa voix s'attendrir tout en continuant de m'avertir de ce qu'elle était capable de faire si je m'avisais à recommencer à mettre ma vie en danger. Cette dernière phrase qu'elle me lançait en signe de défiance et d'avertissement me fit sourire étirant les fines lèvres que j'arborais et mes bras se refermant sur la cambrure de son dos. Je ne pouvais pas lui refuser de s'inquiéter pour ma personne. Plus le temps passait et plus nous étions proches et lions nos corps et nos âmes l'une à l'autre. Le destin voulait qu'il en soit ainsi.

« Je suis désolé... »

Murmurais-je à voix basse laissant ma main droite parcourir le long de son dos et caresser sa chevelure blonde sur-laquelle je déposais un léger et naturel baiser. Levant le regard au ciel j'imaginais la situation s'inverser fendant mon cœur car la pensée elle même du malheur pouvait abattre le plus rude et colossale des hommes en ce monde.
Dans pareille situation j'aurais sûrement été plus enclin à la folie et réduire en poussière tout ce qui se trouvait sur mon passage en apprenant que Malvina avait été blessée. Une légère expiration mêlant le regret d'avoir été aussi stupide dans mes agissements me culpabilisa un instant alors que je baissais mes yeux tombant nez à nez avec ce regard profond à en perdre la mémoire. Elle m'offrait ce merveilleux sourire qui me manquait terriblement et qui arrivait au bon moment. Je continuais de passer ma main droite dans sa chevelure laissant mes doigts lentement et sûrement frôler sa tempe, son oreille et descendre sur sa nuque avant de recommencer encore et encore sans savoir si je pouvais un jour m'arrêter.

Ses doigts aussi fins et délicats se posèrent sur ma joue marquée par le sourire que j'affichais en la contemplant. Le monde s'arrêtait de tourner et la quiétude dans laquelle je me laissais entraîner dans cette spirale qui me fit oublier la douleur de ce bras que j'arborais nue et auquel le filament sombre du mestre qui reliait ma chair pour une meilleur et rapide cicatrisation était visible aux yeux de tous.

« Je survivrais... » Déclarais-je en expirant l'air de mes poumons soulagé de pouvoir l'utiliser et offrir à celle que j'aimais une sensible étreinte évitant d'appuyer tout mon corps contre le sien face à l'entaille encore vive ancrée dans ma chair malgré les onguents administrés.

« Je voudrais t'offrir un meilleur accueil au sein de cette demeure qui est aussi la tienne. » Déclarais-je avant de prendre sa main dans la mienne. « Cependant j'aurais... Hrm... Besoin d'un peu d'aide pour... Enfiler un vêtement et couvrir ces blessures. » Demandais-je alors que je sentais la douleur me lancer et faire son œuvre pour mettre mes nerfs à l'épreuve.
   

© LYLOU


Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
     

Lyle ♦ Malvina

Après la bataille Crakehall
S
es yeux n'arrivaient pas à quitter cet homme qu'elle avait suivi jusqu'ici grâce à un seul petit sourire de sa part. Il était beau et fort et ce n'est pas cette blessure qui changerait tout ça aux yeux de la guerrière, elle avait envie de rester dans cette pièce pour l'observer toute la journée, profiter qu'il soit la, encore en vie à ses côtés mais la colère faisait rage dans son esprit. La guerre faisait rage dans sa tête, ne sachant pas si elle devait lui sauter dans les bras pour le couvrir de baiser essayant de se convaincre que le principal était qu'il soit en vie ou bien de le frapper jusque mort s'ensuive pour se venger de ce qu'elle venait d'éprouver en ne sachant pas si il allait bien et si il allait survivre. Laissant la guerre se passer en silence dans son esprit elle ne le quitta pas une seule seconde du regard sentant très bien son coeur s'accélérer petit à petit dans sa poitrine à chaque regard qu'elle échangeait avec lui. O grand jamais la jeune femme n'aurait pensé trouver un homme comme lui qui arriverait à l'aimer même après tout ce qu'elle avait fait dans sa vie et d'ou elle venait. Penser une chose comme celle ci, sachant qu'elle aurait put perdre le seul homme qui arrivait à l'aimer pour ce qu'elle était vraiment remonta d'un coup la colère qui essayait de se taire depuis tout à l'heure et sans même prévenir la jeune femme lui sauta dessus pour le frapper encore et encore. Lui montrer que même si elle n'était pas blessé de l’extérieur elle l'était de l'interieur en ayant eu peur pour sa vie. Malvina savait très bien qu'elle devait lui faire mal à sa blessure en lui donnant des coups mais elle n'arrivait pas à s'arrêter, tout son corps tremblait sans comprendre vraiment pourquoi. Personne n'avait réussi jusque maintenant à la mettre dans un état comme celui ci mais c'était surement à cause des sentiments qu'elle ressentait pour cet homme de l'Ouest qui était face à elle. S'arrêtant brusquement de frapper la jeune femme laissa son regard triste profiter de cette vision de cet homme qui faisait battre son coeur.

Un frisson parcouru tout son corps au moment ou Malvina laissa son corps se calmer contre Lyle, cette chaleur qui émanait de ce corps musclé et sentir ses bras protecteur l'entourer lui donnait envie de rester là pour l'éternité. De profiter de cet homme qu'elle pouvait perdre à tout moment et de ne le partager avec personne d'autre. L’inquiétude redescendait petit à petit sachant très bien qu'elle garderait ses fesses en ligne de tire lors de la prochaine bataille pour être sur que ca soit elle la prochaine fois qui soit blessé et qu'elle n'ai plus à ressentir autant d’inquiétude envers une personne. Jusque maintenant elle n'avait jamais ressenti ce genre de tristesse qui arrivait à serrer son coeur en une seule seconde mais avec lui elle savait qu'elle allait connaitre des choses que jusque maintenant elle n'avait jamais vécu. A partir de maintenant sa vie serait meilleure à ses côtés. Reprenant doucement ses esprits pour revenir à la réalité Malvina releva doucement son visage pour admirer celui de Lyle tout en laissant un léger sourire illuminer son visage au moment ou il s'excusa. Entendre ce murmure qu'elle aimait temps lui réchauffa doucement la peau et caressant du bout du doigt sa joue la jeune femme n'arriva pas à détourner son regard de ce visage si attirant. "Je m'excuse aussi Lyle pour ce que je viens de faire, mais il fallait que ca sorte.Je m'inquiètais pour toi." Les doigts de Lyle caresser doucement ses cheveux pour remonter jusqu'à son visage ce qui la fit sourire d'encore plus belle sachant très bien qu'à partir de maintenant tout allait mieux et qu'elle allait essayer de ne pas penser au faite qu'elle avait faillit le perdre dans cette bataille. Laissant son doigts caresser cette joue elle replongea ses yeux dans ceux de Lyle laissant toujours ce sourire illuminer ce visage tout en l'écoutant dire qu'il allait survivre. Levant doucement le visage tout déposant une main sur sa nuque la jeune femme l'attira doucement contre elle avant de déposer ses lèvres contre celle si attirante de Lyle. Ce baiser si doux la jeune femme l'attendait depuis tellement longtemps qu'elle le prolongea encore et encore jusqu'à ce que le souffle manque. Elle aimait partager des moments comme celui là avec cet homme qui lui faisait perdre la tête et la rendait totalement folle, un baiser et voilà que la jeune femme sentait son coeur repartir de plus belle. Comme ci Lyle avait été mis sur terre pour déstabiliser complétement cette guerrière au coeur habituellement si froid. Laissant son visage s'éloigner doucement de Lyle sans pour autant prendre trop de distance elle reprit la parole comme un léger murmure. "Tu as intérêt à survivre Lyle Crakehall." Laissant son sourire taquin reprendre le dessus sur ce visage si triste depuis ce matin la jeune femme continua. "Parce que je ne rigolais pas en te disant que je t’achèverais moi même."

Laissant l'homme de l'Ouest lui prendre doucement la main, Malvina l'écouta en silence sans quitter son petit sourire et profitant de sa proximité autant qu'elle le pouvait. Crakehall était un endroit qu'elle rêvait de voir depuis que Lyle n'arrêtait pas de lui en parler mais en arrivant ici la jeune femme avait demandé à être conduite directement dans la chambre ne faisait même pas attention à tout ce qui l'entourait étant perdu dans ses pensées. Il était donc temps pour elle de voir le domaine dans lequel Lyle avait vécu et grandit et voir le domaine dans lequel elle allait à son tour vivre au côté de l'homme qui la faisait chavirer. Observant doucement du coin de l'oeil la chemise ensanglanté que tenait Lyle dans les mains la jeune l'attrapa doucement tout en s'éloignant de Lyle tout sourire aux lèvres. "Je n'accompagnerait pas un homme avec une tunique taché de sang dans Crakehall, tu es le Lord maintenant il te faut être un minimum présentable." Se retournant doucement et attrapant une chemise propre et blanche la jeune femme se rapprocha de Lyle pour pouvoir l'aider à enfiler le vêtement propre mais avant qu'elle ne puisse le faire son regard se posa doucement sur cette blessure et déposant doucement ses doigts sur le bord tout en laissant un soupir fort et lourd d'émotion sortir d'entre ses lèvres la jeune femme reprit la parole tout en l'aidant à s'habiller. "J'aurais dut te taper plus fort enfaite." Relevant doucement les yeux vers son visage la jeune femme laissa son sourire s'agrandir tout en reprenant la main de Lyle dans la sienne. "Lord Crakehall fais moi découvrir cet endroit qui est maintenant chez nous." Oui la guerrière venait bel et bien de dire chez nous comme ci elle avouait tout ce qu'elle ressentait pour lui et le fait qu'elle ne voulait plus jamais le quitter. Rester à ses côtés pour l'éternité était quelque chose qui hantait ses rêves depuis peu.





GleekOut!
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 

Une nouvelle vie

An 299 Lune 9  Jour 9


Je voulais graver cet instant à jamais dans ma mémoire. Garder ce souvenir éternellement et remplir de bonheur, de joie et de quiétude chaque secondes, minutes et heures de ma vie. Les sept étaient-ils à cet instant précis à l’œuvre ? Je n'avais jamais réellement pris le temps de me pencher sur le bien fondé de leur existence et des croyances qui bien qu'importante durant mon enfance et les années qui suivirent ma naissance m'avaient guidés dans d’innombrables moments, événements mêlant joie, tristesse, colère, haine, solitude, fraternité, peur, courage. Tant de sentiments que j'avais traversé et que je traverserai encore et encore sous la forme d'un cercle, d'une spirale sans fin sous une forme ou une autre. J'avais jurer de ne jamais prendre d'épouse et n'avoir descendance et voilà que cette possibilité me semblait si proche et pourtant si loin encore. Rêvais-je encore ? Si il s'agissait d'une quelconque duperie ou d'un sortilège magique je ne demandais rien de plus que d'y resté ne serait-ce qu'un instant. Avant de me réveiller et de me rendre compte que la cruelle et honteuse réalité ne pouvait m'offrir pareille moment de plénitude. Malheureusement et heureux j'étais de savoir que tout ceci était bien réel. Mes blessures me rappelaient que je n'étais nulle part ailleurs que sur terre. Souffrir de mes plaies entament leur processus de cicatrisation à la fois grossier et singulièrement beau aux yeux de ce que la nature et les dieux nous avaient offert en nous donnant le souffle de la vie.

La douleur outre son utilité primaire d'alerter que nous subissions un des nombreux traumatisme de l'essence humaine permettait de se rendre compte à quel point nous avions de la chance d'être vivant. Tout cela pouvait bien s'arrêter aujourd'hui ou demain. Dans une semaine, un mois des années il fallait vivre et savourer ces quelques instants de répits qui m’étaient offerts en si belle compagnie. Malvina avait cette curieuse façon de dire les choses.  Je pouvais reconnaître malgré cette envie de m’étriper et de me battre jusqu'à mon dernier soupir qu'elle désirait plus que tout rester là, auprès de moi. Cela faisait parti de son charme. Aussi particulière soit-elle sa voix restait douce et me promettait déjà de me rendre la vie dure. Auprès d'elle je ne pouvais pas prétendre demander quoi que se soit d'autre. Je ne pouvais cacher l'envie et le désir de la garder près de moi pour le meilleur comme pour le pire. Je savourais ce moment du mieux qu'il m'était possible de le chérir. Sous cette épaisse armure, cette cuirasse faites de cuir et de métal j'avais gardé l'âme d'un homme qui n'aspirait qu'a une vie simple. La simplicité dans sa complexité absolue si familière et pourtant indescriptible. Osais-je penser à l'amour ? De tout mon cœur j’espérais ne pas me tromper car elle était la première à attendrir et voir ce qui était bon en moi comme je pouvais admirer et contempler ce qui était bon en elle. Toutes les bonnes choses ont une fin me disait ma mère. Tachons de ne pas trop en abuser me déclarait mon père. J'abuserais de tout avec elle et cela ne pouvait déplaire à mon esprit lubrique et taquin que je préférais taire tant mon corps tout entier et ses rouages avaient du mal à s'articuler.

Le visage grimaçant et ne pouvant s'empêcher de sourire malgré tout face aux paroles de Malvina je me laissais faire afin qu'un morceau de tissu propre glisse et recouvre le haut de mon corps. J'étais heureux dans mon malheur et rien d'autres n'avait d'importance à mon regard que de voir ses pommettes rosâtres se teintés en croisant nos regards. J'avais l'air d'un homme combler à ses côtés du moins je le pensais et j’espérais qu'il en était de même pour elle. Pouvais-je en douter ? Nullement mais, j'avais pris le temps de réfléchir à la question que je voulais poser à la guerrière au bouclier. La seule chose qui me préoccupait désormais était de savoir où ? Quand ? Et comment j'allais lui demander ? Je lui lançais un regard malicieux et tendais mon bras droit encore apte à servir ma chère et tendre sirène aux cheveux couleur ambre. « Alors ne faisons pas attendre plus longtemps notre demeure. » Déclarais-je prenant une grande inspiration et bombant le torse tentant de ne pas brusquer le lourd poids des blessures affligeant mon épaule et le reste de mon corps.
Crakehall était une de ces forteresses grande, imposante aux allures de fort protégeant les baies des envahisseurs provenant de la mer. Pourtant si les remparts faisaient face à l'océan surplombant les vastes plages d'orées de l'aurore au crépuscule elle n'en restait pas moins un atout considérable et point de passage vers le Nord-Ouest du Bief et de la route de l'or traversant les Terres de l'Ouest. La pierre blanche composée de calcaire rendait la fortification à vocation militaire magnifique. L'astre à force de taper de ses rayons les façades des remparts avaient dorées comme la peau au soleil. Nous marchions l'un à côté de l'autre à travers un dédale de couloirs offrant de part et d'autres des murs la clarté du ciel s'installer dans l'espace que nous occupions. Cette ballade offrait un moment d'intimité rare auquel j'aspirais longuement depuis notre départ de l'auberge et bien que je sois récemment devenu lord je ne me faisais pas encore à ce nouveau statut fraîchement obtenu et pourtant lourd de sens et tristement connu. Nous croisions gardes, servantes et serviteurs offrant une discrète révérence sur notre passage ce qui avait le don de me faire détourner le regard et esquisser un sourire gêner essayant de prendre sur moi pour ne pas paraître trop familier. À peine rentré et déjà tracasser par ce cadre de vie auquel j'avais souvent été confronté et heureux il fut un temps de ne pas en avoir la tâche d'hériter. Ironie de la chose il m'incombait aujourd'hui d'être celui qui représenterait ma maison en tant que suzerain d'une des grandes maison de l'Ouest et de son gouverneur et par extension à la couronne.

Nous pénétrions dans la grande salle. Communément appelé le grand hall une vaste table surélever sur les des dalles de pierres finement taillées surplombait les autres utilisés pour accueillir les proches, fidèles et membres de la maisonnée. Nous nous postions au centre lui indiquant le large fauteuil abrupt au milieu de cette longue table d'un bois massif et onéreux puis à son côté gauche un autre fauteuil plus stylisé et raffiné. « C'est ici que nous prendrons nos repas, accueillerons les convives et fêterons divers événements à Crakehall. »
Surplombant de sa hauteur le sanglier et les armoiries de ma maison que j'avais déjà remarqué auparavant en me rendant à mes appartements et y rejoindre Malvina trônait parfaitement au dessus du fauteuil de mon père et mon grand père avant moi et ainsi de suite. « Nul n'est si féroce » lisais-je silencieusement avant de poursuivre. « C'est d'ailleurs ici que nous devrions prononcer nos vœux. » Lançais-je zieutant du coin de l’œil sa réaction avant de détourner furtivement mon regard vers le côté opposé à sa personne, le plafond et retomber sur sa personne attendant la réaction de celle à qui j'attachais désormais beaucoup d'importance.  
   

© LYLOU


Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
     

Lyle ♦ Malvina

Après la bataille Crakehall
M
alvina ressentait tellement d'émotion emplir son coeur sans vraiment comprendre ce qu'il se passait dans sa tête. Jamais jusque maintenant un homme avait réussi à lui faire ressentir ce genre de chose et elle était complétement perdu face à ce regard qui lui donnait des frissons et faisait chavirer son coeur. Ne pouvant lâcher ce regard qui l'envoutait complétement la jeune femme laissa son sourire s'agrandir un peu plus à chaque seconde passé dans cette pièce à ses côtés tout en voulant rester dans ses bras sans jamais le quitter. Tout était comme dans un rêve autour d'elle, jamais elle n'aurait put rêver mieux comme avenir et jamais elle n'aurait put penser un jour voir un homme la regarder comme était en train de le faire Lyle. Ce rêve était en train de se réaliser et tout ce dont elle avait toujours rêvé devenait réalité grâce à cet homme qui avait vu que son bon côté au lieu de la repousser comme tous les hommes de sa vie l'avaient fait jusque maintenant. Il était le seul qui avait imaginé un avenir avec une Fer-née et à ses yeux il était donc le seul à qui elle pouvait offrir son coeur mais était ce de l'amour? Ce mot qu'elle n'arrivait pas à connaitre et dont elle ne savait pas vraiment si c'était ce qu'elle ressentait en ce moment même. Sentir son coeur accélerer au fur et à mesure, sentir sa peau devenir chaude et de frissons parcourir son corps et sentir son sourire s'agrandir à chaque parole et chaque regard échangé. C'était ça l'amour? Ce sentiment si merveilleux qu'elle éprouvait en étant tout simplement dans la même pièce que lui? Avoir peur pour lui quand il était blessé lors d'une bataille? Malvina ne savait pas vraiment mais tout ce qu'elle ressentait en ce moment était le bonheur de l'avoir suivi jusqu'ici pour découvrir son chez lui et de le voir enfin Lord de la famille Crakehall. Elle était fière de cet homme qui venait de se battre pour avoir ce qu'il voulait et avait gagné avec honneur ce duel, laissant ses yeux se poser sur ce visage si rassurant la guerrière savait qu'elle avait fait le bon choix en décidant de quitter sa vie d'avant pour le suivre dans l'Ouest. Ici au moins les gens allaient arrêter de la regarder comme ci elle était l'ennemie et l'homme qu'elle suivait n'allait pas la traiter comme un simple chien de garde. Malvina allait enfin se sentir importante aux yeux de quelqu'un.

Alors que la colère était en train de retomber petit à petit ne pouvant pas rester hystérique face à cet homme souriant la jeune femme l'aida doucement à enfiler le tissu pour essayer de cacher cette chose qui serrait le coeur de la guerrière. Au moment ou elle eu terminée la jeune femme laissa un doux sourire raisonner dans cette grande chambre avant d'attraper doucement le bras que Lyle était en train de lui tendre pour partir à la découverte de cet endroit ou elle allait vivre à partir de maintenant. La guerrière sentait l'impatience de découvrir un nouveau château au bras de l'homme de l'Ouest et qu'elle allait enfin pouvoir voir ou il avait vécu jusque maintenant. Laissant sa main serrer doucement les muscles saillant de l'homme qui l'accompagnait la jeune guerrière passa la porte de la chambre toujours le même petit sourire incrusté sur ses lèvres sachant très bien qu'elle allait enfin pouvoir un petit moment seul avec Lyle. Marchant dans les couloirs tout en se laissant porter par les mouvement de l'homme de l'Ouest la jeune femme laissait quelques petits sourires s'envoler quand elle croisait des servantes sans vraiment savoir comment se comporter. Jusqu'à maintenant personne n'avait jamais fait attention à elle, et encore moins quand elle habitait au côté de Rowen. Les servantes l'évitaient et les gens baissent tous la tête quand elle faisait son apparition mais ici ils ne savaient pas qui elle était et étant donné qu'elle marchait dans les couloirs du domaine au côté du nouveau Lord ils ne posaient pas vraiment de question sur cette jeune femme blonde sorti de nul part. Tournant doucement son regard vers l'homme à qui elle était agrippée la jeune femme laissa un rire résonner dans ce couloir en voyant le visage de Lyle complétement perdu face à ce qu'il était en train de se passer. "Tu t'y habituera un jour." Un doux sourire qui se voulait réconfortant apparu sur son visage, Malvina ne savait pas ce qu'il ressentait vraiment au fond de lui mais la gêne apparaissait sur son visage à chaque fois que quelqu'un faisait une révérence lors de son passage. Serrant un peu plus son bras pour lui montrer qu'elle était là et qu'il ne serrait pas seul face à tout ce qui allait arriver la jeune femme le suivit encore dans ce château avant d'arriver dans une vaste pièce.

Son regard se perdait sur cette pièce qui faisait en sorte que la jeune femme se sentait de plus en plus petite. Ce genre d'endroit n'est pas vraiment celui qu'elle fréquentait le plus possible n'étant pas une femme qui aimait faire la fête entouré de gens hypocrite mais elle n'allait pas vraiment avoir le choix en choisissant de rester au côté de Lyle et essayant de garder son calme tout en essayant de déposer ses yeux sur chaque petits détails la guerrière s'arrêta doucement face aux deux sièges qui ornaient la salle. Lâchant pour la première fois le bras de Lyle la jeune femme avança doucement jusqu'au fauteuil plus petit que l'autre tout en déposant délicatement un doigt sur celui ci. "Et je suppose que celui là et le tiens et l'autre le mien alors." Se retournant vers lui avec un léger sourire taquin la jeune femme se mordilla doucement la lèvre inférieur avant de reposer son regard sur se fauteuil. Jusque maintenant elle avait toujours vu des gens fort et beau sur ce genre de fauteuil et sentant son coeur se serrer la Fer-née ne savait pas si elle serait à la hauteur de ce siège mais surtout à la hauteur de Lyle. S'enfuir pour le laisser trouver une femme digne lui avait déjà traversé l'esprit mais elle était attachée à lui comme jamais elle n'avait éprouvée ça jusque maintenant et savait que son coeur lacherait si elle décidait de faire une chose comme ça. Essayant de ne pas se perdre dans ses pensées la jeune femme se concentra sur la phrase que venait de dire Lyle, son coeur sauta un battement et elle sentit un frisson parcourir tout son corps tout en se retournant brusquement vers l'homme de l'Ouest qui regardait ailleurs. Avait elle bien entendu? Ou était ce encore un rêve? S'avançant à grande vitesse vers lui alors qu'il la regardait enfin la jeune femme s'arrêta net devant lui fronçant d'un coup les sourcils. "Lyle Crakehall si tu essaye de faire de l'humour ce n'est vraiment pas drôle." Ne le lâchant pas une seule seconde du regard elle reprit la parole n'attendant pas d'avoir des explications tout en sentant son coeur qui s’accélérait dans sa poitrine. "Et un homme de l'Ouest qui épouserait une femme des Iles est encore moins drôle alors arrête de dire des bêtises et continuons cette visite!" Malvina était complétement perdu face à ce qui était en train de se passer, elle avait envie d’espérer qu'un jour elle pourrait épouser cet homme mais elle n'était pas digne de lui. La guerrière n'était digne pour personne.



GleekOut!
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 

Une nouvelle vie

An 299 Lune 9  Jour 9


Je pouvais sentir son regard contemplatif se profiler autour d'elle. L'impression de vertige ou de petitesse était une sensation courante chez la plupart des gens qui n'avaient pas pour habitude de côtoyer et vivre au sein des forteresses de pierres à Westeros. J'observais sa silhouette élancée et ses pieds avancer dans cette vertigineuse salle ornée et parée de tapisseries faisant l'étalage de la grandeur et la puissance des Crakehalls. Pour moi s'était le regard des gens me toisant,  épiant chaque fais et gestes que j'accomplissais qui rendait les choses un peu plus compliquées qu'auparavant. Oui même le plus grand et le plus fort des hommes à ses faiblesses et se n'était pas tant le fait d'être regardé qui me rendait si tendu et qu'on se le dise franchement un peu plus coincé cas l'accoutumé. Non je pouvais aisément éloigner ce genre de pensés de mon esprit qui n'avait cure de la timidité et des bonnes manières. Le poids des responsabilités se profilait désormais devant moi et bien que je sois le plus à même à devenir lord par mes choix et mes actes ils étaient maintenant devenus réalités. Serais-je comme mon père ? Serais-je digne de la grandeur passé de mes ancêtres ? Tant de questions sans réponse car seul le temps me donnerait raison ou tord sur ce chemin que j'avais choisis de faire mien. Je pouvais compter sur mon jeune frère Merlon, sur le soutien de mon ami de longue date Addam qui avait prit bien des risques pour honorer une amitié qui avait été trop longtemps mise de côté par nos engagements et obligations de cette vie de chevalier et d'héritier. Guerroyer était sans doute la solution la plus simple, servir les uns et les autres aussi mais,  aujourd'hui je prenais véritablement conscience de l'ampleur que tout cela présageait pour mon nom, ma famille, et moi même. S'habituer c'était bien ma crainte et mon désir de prouver que je n'avais pas pris un chemin qui ne m'était en rien destiné. Ses mots m'encourageaient à redoubler d'effort et de ne pas flancher, pas maintenant, pas après tout ce que nous avions traverser pour en arrivé à cette conclusion d'un chapitre de ma vie et de l'histoire de ma famille.

Heureusement elle était là. Non pas qu'elle serait apte à gérer les problèmes concernant la gestion d'un domaine ou prendre des décisions assise là sur cette chaise pour rendre justice aux victimes et châtier les coupables. Malvina était bien plus que cela et mes yeux ne pouvaient trahir mon cœur qui si solide et brusque soit-il battait sensiblement pour cette femme qui réussissait à rendre mon quotidien bien plus intriguant et amusant chaque jour durant du matin jusqu'au soir, du levé au couché du soleil, de l'aurore au crépuscule. Nos destins se croisèrent et il était impensable pour moi de m'en défaire un seul instant de ma courte ou longue existence en ce monde ou dans l'autre. J'appréciais sa compagnie mais, plus qu'être accompagnée d'une somptueuse et ravissante jeune femme guerrière aguerrie et aventurière traversant les contrées et sillonnant les mers. Elle s'emparait un peu plus de moi chaque seconde, minute, heure, jour, semaine passant à ses côtés. De cette vie de gloire, d'honneur et de renommée elle était la réponse, la part de mon être qui n'espérait plus quoique se soit d'autres que quelques écritures saintes sur un livre aux dorures et armoiries de grands et valeureux chevaliers au service d'une cause dépassant l'entendement. La sirène aux eaux salés rendait envisageable ce qui m'avait été refusé et décidé dès ma naissance. À l'impossible nul n'est tenu pensais-je en mon fort intérieur alors que je pouvais remarquer la surprise et la défiance de celle-ci prenant peu à peu conscience de mes paroles que j'avais lancé assurément et comme à mon habitude sur un ton léger et empreint peut être d'une certaine plaisanterie.

J'avais la fâcheuse tendance de ne pas réfléchir avant de prendre la parole. Les mots sortaient ainsi et il n'y avait selon moi pas meilleure façon de prouvée ma sincérité malgré cette façon un peu gauche de déclarer les choses futiles ou au contraire plus importantes. Les bonnes manières et l'usage d'un comportement courtois et empreint de frivolité mesquine et hypocrite de la plupart des nobliaux de Westeros et en particulier du Sud ne me sciaient guère. En cela on pouvait me comparer à un véritable sanglier même si cette appellation était dû à mon tempérament buté et fonceur plus qu'autres choses.  Auprès d'elle pourtant je tentais peut être à tord de me montrer plus attentif et assidu sur ce que je pouvais dire et faire en sa présence et auprès d'autrui. Je m'attendais à recevoir une gifle, un coup de poing bien placé pour s'être moquer d'elle par mes propos qui ne la faisait de toute évidence pas rire. Il fallait pourtant bien commencer par quelque chose et entamer cette discussion quelque peu épineuse et de mauvais goût à ses yeux qui rendait plus compliqué la façon d'aborder cette éventualité que j'avais naïvement et simplement pensé partager avec elle. Je laissais passé ma main gauche crisser ma barbe écarquillant les yeux focalisant mon attention sur la grande table ornée et sculptée  au devant des deux sièges côtes à côtes. Mes lèvres se plissaient cherchant la manière la plus appropriée de ne pas m'accaparer les foudres de cette femme si attachante et importante à mon cœur.

« J'aime plaisanter sur bien des choses. Mais je n'ai pas pour habitude de parler inutilement. » Déclarais-je recentrant mon attention sur sa silhouette. Je faisais attention à la posture que je tenais m'avançant et me calant contre le rebord de l'immense table en chêne. Ma main gauche posé sur le côté droit de mon buste, précisément là ou la douleur était encore vive malgré les soins assidus du mestre de ma maisonnée. Ma mâchoire se rétracta instinctivement laissant apparaître une certaine frustration que j'essayais vainement de camoufler derrière un sourire crispé entre dérision et douleur que je contenais derrière cette rangée de dents acérées. Je laissais ma nuque dessiné un arc de cercle penchant ma tête en arrière et fermant les yeux un instant laissant une légère moue s'installer sur ma puissante et robuste mâchoire. Bon sang que cela faisait mal pensais-je tout en rouvrant mes yeux et gardant mon esprit focalisé sur Malvina qui attendait de plus amples explications sur mes dires. Je plissais mes yeux en scrutant les siens et marchais dans la direction du siège qui appartenait à mon père. Aujourd'hui il était mien et je devais m'en montré digne. Contournant la table je me postais face à elle laissant ma main droite se poser sur la structure imposante en bois gardant apposée l'autre sur ma blessure. Mes doigts me démangeaient et étaient sujet à de légers tremblement face à cette blessure qui me lançait plus que jamais.

« Si tu le souhaites il est tiens... » Reprenais-je en désignant le siège en question dont elle me parlait. J'inspirais profondément avant de laisser mon sourire se dessiner sur mon visage essayant d'user de mon charme pour la mettre en confiance et la préparer à ce que j'allais lui dire par la suite.
« Si tu acceptes l'idée qu'une brute épaisse soit prêt à t'offrir son cœur et bien plus encore... » Terminais-je laissant mon regard fiévreux ressentir l'accumulation de cette fatigue que j'arborais fièrement depuis déjà deux longues journées sans prendre le temps de me reposer comme il se doit dans de telles circonstances. Je prenais une longue inspiration sentant une certaine chaleur malsaine étreindre mon corps et assaillir mon esprit. « Tu as raison, il n'y a rien de drôle dans une demande en mariage envers la magnifique femme qui se dresse à mes côtés dans cette salle. » Déclarais-je en souriant et taquinant celle-ci car je ne savais pas concrètement lui avouer mes sentiments que j’espérais partagé naïvement auprès d'elle le restant de mes jours.
   

© LYLOU


Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
     

Lyle ♦ Malvina

Après la bataille Crakehall
L
a chaleur de cette pièce si grande montait petit à petit dans le corps de la guerrière. Déposant ses yeux un peu partout pour se souvenir de chaque petit détail de cette sublime journée Malvina ne se sentait pas étrangère dans ce genre de lieu ayant vécu plusieurs années dans un endroit comme celui ci. Un endroit qui n'avait jamais été si accueillant qu'ici et étrangement même si elle y était depuis seulement quelques heures la guerrière se sentait comme chez elle. Était ce grâce à l'homme qui était derrière elle et dont elle pouvait sentir le regard posé sur son dos. Comment expliquer tout ce qui était en train de lui arriver? Mais surtout comment expliquer qu'elle avait réussi à accepter de tout quitter pour suivre un homme qu'elle ne connaissait pas et de se battre pour lui? Il l'avait comme envouté depuis le début de leur rencontre et voilà qu'elle se retrouvait dans l'Ouest à ses côtés essayant de ne pas trop se poser de questions sur ce qu'il allait arriver par la suite. Allait elle devoir repartir dans le Bief ne sachant plus ou était vraiment sa maison? Ne sachant pas non plus ce qu'elle devait faire de sa vie à partir de maintenant. Lyle était son seul repaire pour le moment et rester ici un petit moment devait être la meilleure chose à faire. Continuant d'avancer doucement dans cette gigantesque salle la jeune femme essayait de vider son esprit petit à petit tout en écoutant la respiration de cet homme qui arrivait à lui donner un frisson avec seulement un seul petit regard qui aurait put envouter toute les femmes de Westeros. Chaque nuit depuis son départ Malvina n'arrivait pas à arrêter de se demander pourquoi elle? Pourquoi lui avoir demandé à elle une Fer-née qui aimait faire couler le sang de le suivre? Elle n'arriverait jamais à comprendre cette décision et n'aurait surement jamais le courage de lui demander de peur qu'il change d'avis et se rende compte de l'erreur qu'il avait fait en la choisissent elle au lieu d'une femme meilleure.

Malvina était une femme toujours très sure d'elle mais en ce qui concernait les hommes elle n'avait pas vraiment confiance, sachant très bien qu'elle venait d'un endroit qui faisait peur aux gens et qu'on la connaissait surtout pour ses actes de barbarie plutôt que pour l'amour qu'elle portait aux gens de Westeros. Personne n'avait réussi à lui faire ouvrir son coeur et à devenir une femme et non une guerrière mais voilà qu'en ces lieux et en compagnie de cet homme tout était en train de changer petit à petit. Moins renfermée, plus souriante et plus rêveuse voilà ce qu'il arrivait à faire simplement grâce à sa présence et au fait qu'il s'occuper d'elle comme jamais personne ne l'avait fait. Perdu dans ses pensées Malvina se stoppa net et sentit son coeur s’accélérer d'un coup comme si il allait exploser en entendant tout ce qu'il venait de lui dire. Venait elle vraiment d'entendre ce qu'elle pensait? Alors qu'elle c'était approché de lui comme une furie elle sentait ses pensées partir dans tous les sens ne sachant plus ce qu'elle devait dire ou si elle devait tout simplement le frapper pour ce qu'il avait osé dire. Ne pouvant plus réfléchir la jeune femme se posa tout simplement devant lui en croisant les bras attendant de savoir si tout ça n'était qu'une simple blague de mauvais gout ou bien qu'il était sérieux. Son coeur battait toujours aussi fort et sa peau était tellement chaude que la jeune femme sentait la sueur couler doucement le long de son dos sans pouvoir quitter une seule seconde du regard cet homme qui la chamboulait totalement. Elle avait envie de sortir les crocs et de le cogner pour lui faire croire des choses qui ne pourront jamais arriver mais elle sentait son esprit refuser ce geste qu'elle regretterait plus tard car elle savait qu'il n'était pas n'importe qui pour son coeur. Plongeant son regard dans celui de Lyle la jeune femme essayait de se calmer en silence tout en l'observant s'appuyer doucement contre la table et en voyant une petite lueur apparaitre dans ses yeux la jeune guerrière comprit qu'il souffrait de sa blessure toute fraiche mais qu'il voulait continuer à être ici au lieu de se reposer. Alors qu'il prenait enfin la parole après tout ce qu'elle venait dire la jeune femme laissa un petit rire raisonner dans cette pièce avant de répondre doucement. "Ca c'est toi qui le dit." Malvina répondait toujours dans la taquinerie quand quelque chose n'allait pas et voulait essayer de penser à autre chose qu'à tout ce qu'il venait de lui dire.

Elle avait envie de croire à tout ce qu'il venait de lui dire et elle avait envie de pouvoir épouser un homme aussi doux et attentionné que lui mais une Fer-née ne pourra jamais épouser un homme bien et encore moins un seigneur d'une famille. Rêver était bien mais certains rêves étaient impossible et c'est pour cela que la jeune femme sentait la colère l'envahir en pensant à cet homme qu'elle ne pourrait jamais avoir réellement. Alors qu'elle reportait son attention sur lui elle le suivit du regard tandis qu'il était posté près des sièges qu'elle avait observé juste avant et s'approchant un peu plus de lui tout en l'écoutant Malvina essayait de comprendre ce qu'il disait. Le mien? Ce siège si monstrueux pouvait être à lui et déposant ses yeux sur cet objet qu'elle avait touché il y a quelques minutes Malvina essaya de dire quelque chose sans réussir à sortir le moindre mot ne comprenant pas vraiment ou il voulait en venir et espérant que cette conversation se finisse vite pour laisser son coeur reprendre des battements normaux et continuer la visite de ce domaine. Mais bien sur cet homme têtu continua dans sa lancé tout en lui avouant des choses que jusque maintenant personne ne lui avait dite et relevant les yeux vers lui elle sentit ses joues devenir rouge petit à petit. Elle avait l'impression d'être dans un monde différent, de vivre dans un rêve et de ne plus vraiment savoir ce qu'elle faisait ici. Venait il de lui demander de l'épouser? Voyant qu'il souffrait tout en restant debout la guerrière avança vers lui tout en attrapant ses mains pour l'obliger à la suivre, le poussant doucement pour qu'il se laisse tomber sur ce magnifique siège qu'il avait montré il y a quelques instant la jeune femme s'asseya délicatement sur ses genoux avant de passer une main sur sa barbe tout en plongeant ses yeux dans ceux du seigneur des Crakehall's. "Lyle mon coeur t'appartiens déjà depuis notre première rencontre et le tiens m'appartient aussi mais je pense que..." N'arrivant pas à lui parler tout en le regardant droit dans les yeux Malvina baissa doucement les yeux vers sa barbe tout en continuant à passer ses doigts dedans essayant de trouver ses mots avant de reprendre la parole d'une voix douce et calme. "Tu mérite mieux qu'une Fer-née assoiffée de sang et je ne pense pas que l'Ouest soit d'accord avec ce Mariage alors arrête tes bêtises Crakehall c'est la douleur et la fièvre qui te fait délirer." Remontant délicatement sa main jusqu'à sa joue la jeune femme y stoppa net sa main tout en laissant son regard admirer le visage de cet homme qui l'avait rendu heureuse en un rien de temps et qui aujourd'hui avait espéré continuer sa vie aux côtés de cette guerrière et rien qu'en repensant à ça Malvina sentit son coeur s'emballer à nouveau avant de déposer délicatement ses lèvres sur celle de cet homme qui la faisait rêver à chaque parole qui sortait d'entre ses lèvres.



GleekOut!
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 

Une nouvelle vie

An 299 Lune 9  Jour 9


Qu'est ce que l'amour ?  Je ne m'étais pas souvent penché sur la question. Non je serais un piètre menteur en déclarant ouvertement que je savais de quoi je parlais en matière de sentiment. Les véritables sensations, émotions nous rapprochent souvent de cette forme de légèreté empreint d'un soupçon de sérieux aussi subtile qu'il est invisible aux premiers abords. On ne s'en rend compte que bien plus tard trop aveuglé par l'épanouissement et la plénitude de cet instant unique qui arrive rarement dans une vie. On se laisse bercer d'illusions à travers les charmes, les désirs et les envies que suscite la principale intéressée en notre fort intérieur. L'on rêve du désir que cela provoque progressivement chez nous et l'on ne mesure pas à quel point l'alchimie entre deux êtres peut être si brutale et rapide qu'un busard cendré plongeant et fondant l'air de ses ailes déployées et subitement s'emparer de sa proie et aussitôt dévoré. Ressentir du désir, goûter à la chair d'une femme et sentir son corps et la chaleur se dégageant de son sexe était une récompense que la vie nous offrait si facilement mais, y avait t-il des sentiments pour autant ?

Non l'amour n'est pas une possibilité s'offrant au premier venu. C'est une danse, une chanson, une douce symphonie et longue agonie, qui vous dévore de l'intérieur et vous éviscère l'esprit. Le franchissement d'une pensée qui vous semblait paraître impossible jusqu'ici. C'est un état, une seconde, un laps de temps indéfini qui prouve aux yeux des plus assidus et contemplatifs qu'elle n'est pas le sujet de conviction à suivre l'intérêt d'un individu ou d'une personne en quête d'affection ou d'une quelconque forme de comble creusée dans nos vies. C'est tout le contraire finalement. L'amour est cette confiance faite au hasard de la vie rapprochant deux êtres et laisser faire le temps opérer une mystérieuse magie. J'étais tombé amoureux de cette guerrière mais, l'aimais-je pour autant ? Être amoureux est un état, la prémisse de quelque chose d'abstrait et incertain. Invisible à l’œil nu.  Aimer est un acte, je subissais cet état sans broncher aveugler par ce sentiment naissant mais j'étais seul décideur de cet acte. Jamais je n'avais ressentis cela pour quelqu'un auparavant et je ne voulais pas perdre ce que le hasard et les dieux m'avaient permis d'obtenir.

Elle était synonyme de bonheur, une farandole empreint de regards, de gestes et de sourires qui rendait mon cœur insensible à la douleur et dissipait tout mes soucis. La fièvre elle même semblait disparaître et pourtant elle continuait de s'efforcer à faire ployer le corps malade et meurtris. J'aime cette femme car au travers de ces allures guerrières il y a cette tendresse, ce parfum d'embrun et fleur de sel qui enivre sa peau et altère mes sens. Je l'aime non seulement pour ce qu'elle est mais aussi pour ce que je suis quand nous sommes ensemble.  Je ne pouvais me résoudre à penser autrement. Je veux franchir le présent, marcher, rire, parler, dormir à ses côtés. Aucun obstacle ne peut m'empêcher de poursuivre cette route en sa compagnie. Voilà tout ce que je rêvais sans même pouvoir imaginer mettre de mots précis sur tout ceci. Sa douce voix berçais mon ouïe et j'écoutais attentivement tout en l'admirant simplement m'offrir ce sourire. Je percevais l'inquiétude, l'indécision et l'incompréhension déchirer son esprit. Pourtant le rouge de ses joues ne pouvait que trahir nos sentiments accablé par le devoir dans un monde emplit de règles et de codes guidant et modérant nos envies.

Je me laissais tomber lentement contre l'imposant siège en bois ornant cette vaste salle de vie. Elle faisait attention prenant soin de ne pas me faire souffrir d'avantage et pourtant ces paroles ne me plaisaient que si elle acceptait de dire oui. Je sentais ses doigts délicatement caresser ma joue, mon menton et ma barbe mes yeux observant les siens défaillir puis resurgir et faire face aux miens dans un mélange subtil et délicatement prendre plaisir à s'épier l'un et l'autre sans que je n'ose interrompre ses paroles triste et bien réfléchis. Ma mâchoire tout entière se  rétractait derrière mes lèvres closes qui ne savaient que répondre aux dires de celle-ci. Mon esprit marqué à vif prit dans la tourmente d'une joie mêlée de mélancolie. Mes yeux brillaient suppliant de la voir faire exploser de vive voix cette joie de vivre cette vie que nous pouvions construire ici et maintenant dès aujourd'hui.
Je sentais ses lèvres contre les miennes, ses délicates mains posées et manipuler avec douceur ma barbe, mon cœur et ma peau. Je délaissais cette emprise qu'elle avait subtilement obtenue et lui susurrais à l'oreille. « J'aime une femme et non une fer-née. Quel mal y'a t-il à cela ? » Déclarais-je laissant un sourire au coin se former sur mes lèvres et détourné mon regard vers l'embrasure du mur offrant une vue sur les vastes plaines ouestriennes. « Et je me fiche bien de ce que peut penser l'Ouest si il ne sait pas qui tu es. » Lançais-je rapidement laissant affiché une moue sur mon visage en contemplant les généreuses formes de la jolie sirène que mes mains empoignaient pour la garder tout près. « L'important s'est ce que je sais. » Répondais-je lui lançant un de ses regards taquin et provocateur que j'avais souvent laissé apparaître à ses yeux et à mon entourage.
   

© LYLOU


Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
     

Lyle ♦ Malvina

Après la bataille Crakehall
M
>alvina ne pouvait enlever ce regard qu'elle portait à cet homme qu'elle connaissait à peine et pourtant c'était comme ci il avait été mis sur terre pour elle. Elle connaissait chaque regard qui lui lançait, chaque petit sourire et chaque geste qu'il avait envers elle. Elle pouvait dire en un clin d'oeil si il était heureux ou si il souffrait en silence mais là assis sur lui tout en l'observant pour savoir si tout ce qu'il disait était vrai ne lui indiquait pas son humeur. Elle ne savait pas vraiment si il se moquait d'elle ou si il était sincère. Peut être était il tout simplement fou à penser qu'un homme de l'Ouest pouvait épouser une femme des Iles de Fer banni par sa famille pour avoir fait couler son propre sang. Elle lisait dans son regard que tout ce qui sortait d'entre ses lèvres en ce moment même était ce qu'il voulait vraiment mais comment arrivait il à penser une chose comme ça tout en restant sérieux? Cet homme la surprenait de plus en plus et elle laissa son esprit croire que tout ce qu'il était en train de lui proposer pouvait être réel. Une avenir meilleur. Une vie meilleur au côté d'un homme qui ne la prenait pas pour un simple objet et qui faisait attention à elle comme si elle était une femme comme les autres oubliant son passé et le fait qu'elle aime faire couler le sang. Elle ne croyait pas au destin et encore moins aux dieux et si elle devait bien remercier quelqu'un d'avoir mis cet homme sur son chemin c'était Lyle qui était venu dans le Bief et qui avait prit le temps de connaitre cette blonde que personne n'approchait.

Pourquoi était il venu lui parler ce soir là? et pourquoi n'avait il pas essayé d'aller plus loin alors qu'elle c'était mise à nue devant lui? Aucune homme n'aurait préféré parler et découvrir une Fer-née en apprenant son ancienne vie et ce qu'elle faisait mais lui si. Il avait prit de son temps pour la découvrir sans donner d'avis sur elle avant d'en entendre plus. Lyle était tombé du ciel pour la sortir des ténèbres dans lequel elle se laissait tomber alors que demander de mieux? Un mariage? Un acte qu'elle n'aurait jamais pensé possible jusque maintenant et encore moins avec un Noble. Le mariage était quelque chose dont la jeune femme n'avait jamais osé penser et encore moins prononcer depuis qu'elle avait vu Rowen épouser une autre mais voilà que l'espoir était en train de revenir doucement grâce à cet homme sur lequel elle était assise. Il avait été mis sur son chemin pour lui prouver que tous les hommes n'étaient pas juste des connards qui pensaient avec le bas de leur corps et qu'un homme pouvait aussi prendre des risques quand il voulait épouser une femme. Elle l'écoutait sans savoir quoi répondre tandis que son sourire exprimait la joie qu'elle essayait de cacher en essayant de ne pas trop rêver d'un mariage. Ses yeux dévoraient chaque petite partie de ce visage si envoutant tandis que ses doigts passaient dans sa barbe sans réussir à s'arrêter. Elle avait envie de rester ici pour toujours tout en pouvant le regarder en se demandant si ce qu'elle ressentait au fond de lui était de l'amour ou bien juste l'envie de le séduire et de réussir mais elle sentait que ce n'était pas pareil. C'était bien plus qu'une simple envie elle le ressentait mais ne voulait pas vraiment se l'avouer ayant peur de tout ce qui était sentiment. Elle profitait de chaque instant passé à ses côtés sans se prendre la tête, sans réfléchir à ce qu'il pouvait se passer à l'interieur de sa tête et sans se demander si il était sincère envers elle.

Sentant les mains de Lyle l'empoigner pour la tenir et Malvina laissa son regard suivre celui de cet homme pour pouvoir apprécier la vue de l'Ouest, la vue qui faisait parti de la vie de cet homme à ses côtés et qui allait surement bientôt faire parti de la sienne. Se rendre compte qu'elle avait maintenant un endroit ou vivre et un homme sur qui compter lui faisait bizarre mais elle aimait ça. Savoir que quelqu'un s’inquiétait pour elle et voulait que son bien rendait sa vie tellement plus belle que Malvina avait l'impression de rêver et de ne pas réussir à se réveiller. Comme ci cet homme n'était qu'une parfaite copie de ce que toute femme rêvait et qu'elle allait un jour se réveiller dans une auberge miteuse tout en pleurant la perte de tout ce dont elle rêvait. Pinçant doucement la joue de Lyle elle lassa échapper un petit rire avant de répondre d'une voix douce. "Il fallait que je m'assure que tout ce qui se passe n'est pas qu'un rêve." Se mordillant doucement la lèvre inférieur en reprenant le regard joueur qu'elle aimait lui offrir Malvina réfléchissait en silence à ce qu'elle pouvait bien répondre à tout ce qu'il venait de dire. Si il lui en parlait aujourd'hui c'était qu'il avait dut y réfléchir beaucoup avant et réfléchir aussi à comment épouser une Fer-née sans que les gens de l'Ouest ne le renie et même si elle se doutait qu'elle allait devoir changer de nom et d'apparence pour duper tout le monde Malvina était prête à le faire pour cet homme. Prête à le faire pour un mariage. "Si cette femme à un caractère de cochon et une dague à la place d'une main ca peut faire beaucoup de mal Lyle." Laissant son sourire moqueur illuminer son visage la Fer-née continuait à passer ses doigts dans cette barbe qu'elle aimait temps et qui donnait encore plus de charme à cet homme si taquin. "Tu penserais arriver à faire de moi une Lady?" Un rire s'échappa d'entre ses lèvres pour raisonner dans cette immense pièce avant d'essayer de regagner son calme sans le quitter une seule seconde du regard. Elle? Une Lady? était ce une blague de sa part? Il savait très bien qu'elle n'avait pas sa langue dans sa poche et qu'elle ne savait pas se conduire en public mais voilà que son idée était de se faire passer pour une autre et essayer de faire croire aux gens qu'elle n'était pas une guerrière assoiffée de sang. Se rapprochant un peu plus de son visage pour s'arrêter au moment ou elle pouvait sentir son souffle caresser sa peau si chaude Malvina reprit la parole d'un ton charmeur et taquin. "Et que c'est tu de moi Crakehall ?" Elle pouvait sentir son corps tout proche contre sa poitrine et ses mains qui ne lachaient pas prise mais tout ce qui comptait en ce moment dans cette grande pièce était ce regard qui l'avait fait succomber dès leur première rencontre. "Si ta réponse me plait j'accepterais de devenir ta femme et de vivre ici à tes côtés pour te rendre la vie difficile."


GleekOut!
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 

Une nouvelle vie

An 299 Lune 9  Jour 9


Je pestais face à cette impuissance à me faire entendre et pourtant je devais désormais dissiper ses doutes une bonne fois pour toute. Ce que le monde avait à m'offrir il était là, juste sous mes yeux se mouvant, se feintant d'un sourire,d'un regard, d'un baiser qu'elle seule avait le pouvoir de me prodiguer. Elle était tout ce que je désirais et que je n'avais jamais envisagé jusqu'à récemment obtenir de toute ma vie. La tiédeur de sa peau, son souffle perlé, le timbre de sa voix et ses pupilles bleuâtres me rendaient complètement fou. Je ne pouvais me résigner à lâcher l'étreinte que je resserrais peu à peu en signe de protestation, de refus de la laisser partir, m'échapper aussi près de moi.  « Je me fiche de ce que les autres pensent ! » Répétais-je encore une fois car il y a bien longtemps que j'avais appris à ne plus me soucier des apparences, des regards envieux, malsains et maladivement jaloux de part mon statut ou mon rang. Un garde royal se fichait bien des apparences, il obéissait aux ordres quand bien même il serait détesté par une foule de gens de part et d'autres de Westeros et de ses contrées. Impartiale, fier, honneur et loyal voilà tout ce que l'on me demandait d'être auprès du roi et j'avais retenu la leçon si bien qu'il ne m'avait pas paru jusqu'ici envisageable de vivre autrement. Il fallait en garder et en laisser mais rien ne m'empêcherait de faire ce que mon cœur pensait juste. L'amour me rendait peut être aveugle, l'amour brisait bien des codes et des manières mais l'amour que je portais pour elle était simple à mes yeux.  Mes sentiments je ne pouvais et ne voulais les combattre. Et tout l'amour dans le monde ne peut les changer. L'amour est plus fort que les faits plus fort que tout. Voilà ma seule et unique vérité et elle se dresse devant moi.
« Si tu rêves, c'est un rêve éveillé que nous partageons ensemble Malvina. » Déclarais-je laissant ses doigts passer et caresser ma barbe que j'arborais fièrement face à cette vaste salle ou pas une seule âme avait décidée de s'aventurer laissant l'ancien garde royal et la guerrière aux eaux salées s'installer.

Je laissais dévier mon regard ne pouvant m'empêcher de sourire et de laisser échapper un rire face aux paroles de Malvina. Elle n'avait pas cette vision du paraître et du sembler des sociétés hiérarchiques que la noblesse avait adoptée. La simplicité par laquelle elle envisageait les choses était un regard nouveau auquel je prêtais attention et n'envisageait que d'avantage de prendre celle-ci pour femme. Je voulais qu'elle devienne ma femme, lady crakehall celle qui partagerait ma vie et mettrait au monde nos enfants. Mes yeux se plissèrent cherchant reprendre le contact de ses yeux animé par cette joie incommensurable de l'avoir à mes côtés. Je passais le revers de ma main sur le côté droit de ma mâchoire effleurant ma barbe cherchant à répondre mais en vain. Je ne pouvais que partager son rire, sa simplicité et son incrédulité. Elle devait me penser fou, complètement irrationnel et peut être même se demander si je n'avais pas reçu quelques coups sur la tête durant la récente bataille qui avait eut lieu. « Faire de toi une lady n'est pas ce que je recherche, je veux faire de toi ma femme Malvina. » Terminais-je avant de rapprocher mes lèvres de son cou lui déposant quelques baisers dans un élan quelque peu sauvage mordillant légèrement sa peau et remontant lentement jusqu'au lobe de son oreille qui s'offrait à moi. Je m'efforçais de continuer à apposer plusieurs tendres et doux baiser tout en lui répondant dans un murmure au creux de son oreille. « Je sais qui tu es, une guerrière, une fer-née, une vaillante et farouche combattante qui n'a de cesse de braver le danger. » Répondais-je alors que je laissais une main libre passer le long de son dos sous ses vêtements pour caresser le long de sa colonne vertébrale et redescendre délicatement dans une gestuelle que j'affectionnais particulièrement. « Mon cœur t’appartiens. » Terminais-je avant de laisser mes yeux contempler et ressentir cette longue chevelure blonde et brillante magnifiant le visage souriant et croquant la vie à pleine dent de la séduisante femme qui était auprès de moi.

« Tu serais la plus magnifique des femmes de ces contrées bien trop mornes et ternes à mon goût sans ta présence. Que serait la vie sans son lot de difficulté ? Si je peux braver les défis et les dangers en ta seule compagnie je serais un homme comblé. » Concluais-je cherchant quelques indices sur son visage essayant de percer une quelconque réponse positive de sa part. Je n'avais jamais vraiment parlé à cœur ouvert ou du moins aussi crûment car les hommes sont souvent trop peu enclin à dévoiler leurs sentiments. Pourtant j’espérais que cette initiative serait appréciée à sa juste valeur et que mes paroles trouveraient le chemin de son cœur.
   

© LYLOU


Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
     

Lyle ♦ Malvina

Après la bataille Crakehall
M
>alvina était une femme très têtu et bornée ne voulant que très rarement changer d'avis sur ce qu'elle pensait et disait mais ça tout le monde le savait et encore plus Lyle. Il savait le caractère de cochon qu'elle avait forgé depuis temps d'années mais voilà qu'il insistait essayant de trouver des mots qui toucheraient son coeur pour qu'elle puisse une fois dans sa vie changer d'avis et dire oui à sa proposition de mariage. Elle l'écoutait tout en rêvant aux possibilités qui s'offraient à elle. Elle pouvait toujours fuir dans le nuit pour le laisser se rendre de ses bêtises tout seul et le laisser vivre une vie normale avec une vraie femme de l'Ouest, ou bien rester ici dans cette vaste pièce à l'écouter parler en s'imaginant une vie à ses côtés. Reprenant ses esprit en écoutant ce qu'il disait Malvina laissa un léger sourire triste apparaitre sur son visage sans pour autant le quitter une seule seconde des yeux. "Mais peut être que c'est moi qui ai peur de ce que vont dire les gens sur toi." Malvina n'avait pas peur de ce qu'elle pouvait entendre sur elle, elle s'en fichait totalement mais pour cet homme c'était autre chose. Il était tout ce qu'elle avait désiré depuis longtemps et ne voulait pas qu'il ruine sa vie pour elle alors qu'elle savait très bien que les gens ne verraient pas cette union du très bon oeil. Laissant son sourire triste s'envoler tout en se concentrant sur sa barbe qu'elle caressait toujours tandis qu'elle sentait l'étreinte de Lyle se serrer un peu plus comme pour lui montrer qu'il ne la laisserait jamais partir. Voilà qu'elle venait de trouver plus têtu qu'elle et qu'il ne comptait pas en finir aussi vite de cette conversation. Réalisant que tout ça n'était pas un rêve la jeune femme replongea son regard dans celui de l'homme de l'Ouest avec un petit sourire en coin qui se voulait sincère. "Alors c'est un très beau rêve que nous faisons ensemble." Elle pensait vraiment ce qu'elle était en train de lui avouer et pour une fois dans sa vie elle osait dire tout fort ce qu'elle avait sur le coeur, ce qu'elle ressentait pour cet homme qui avait entièrement chamboulé sa vie et qui était encore en train de le faire. Son coeur s'emballait à chaque fois qu'elle croisait ce regard pétillant qui lui faisait penser au sien alors pourquoi essayer de refuser quelque chose qu'elle désirait le plus dans ce monde.

Alors que les rires raisonnaient dans cette pièce elle posa son regard sur ce visage qui éclatait de rire à ses côtés. Faire d'elle une Lady était quelque chose d'impossible et ça lui aussi le savait mais au fond d'elle Malvina savait qu'elle ferait n'importe quoi pour cet homme même si ca lui infligeait le fait de lécher des bottes et faire des sourires à des gens qu'elle n'aimait pas. "Faire de moi ta femme est encore plus dangereux que faire de moi une Lady Lyle. Tu sais pas dans quoi tu t'embarque là." Sentant ses lèvres se poser avec délicatesse sur sa peau Malvina ferma doucement les yeux tout en appréciant ce moment pour se souvenir de cette journée toute sa vie. Des frissons parcouraient son corps petit à petit que ses lèvres remontaient jusqu'à son lobe d'oreille. Passant ses bras autour du cou de Lyle la jeune femme l'écouta chuchoter quelques choses à son oreille et ses paroles lui procurèrent un plaisir immense. Il était le seul homme dans Westeros qui arrivait à aimer une guerrière tout en trouvant qu'elle était la femme à épouser. Elle aurait voulu à répondre à tout ce qu'il venait de lui dire mais sentant sa main passer sous le tissu pour caresser sa peau nue tout en descendant vers le bas. Chaque petits gestes et chaque paroles qui sortaient d'entre ses lèvres faisaient fondre son coeur petit à petit, elle ne pourrait pas refuser encore longtemps à l'épouser si il continuait comme ça et au moment ou il lui avoua une fois de plus que son coeur lui appartenait Malvina sentit ses joues devenir rouge sans avoir honte de le montrer. Plongeant son regard dans celui de l'homme qui était face à elle la jeune femme posa une main sur son torse avant de sourire à nouveau. "Mon coeur t'appartiendra toujours Lyle."

Ce moment était si magique et émouvant que la guerrière ne se reconnaissait plus. Elle venait de dire ce qu'elle éprouvait vraiment à un homme et voilà qu'elle souriait bêtement face à tout ce qu'il était en train de lui dire pour qu'elle accepte un mariage. Il faisait d'elle une autre femme tout en gardant le côté sauvage qui faisait d'elle une femme spéciale et pour rien au monde elle n'aimerait être dans les bras d'un autre homme, ce qui était rare pour une femme qui aimait trainer dans les auberges et trouver une nouvelle proie. Cette proie là était pour l’éternité. Un petit rire sortit d'entre ses lèvres avant de répondre d'une voix taquine. " Ah donc je suis le lot de difficultés?" Lui lançant un petit clin d'oeil la Fer-née reprit doucement son sérieux tout en s'approchant de son visage déposant ses deux mains sur ses joues avant de dire d'une voix douce. "J'accepte de devenir une Crakehall." Et avant même qu'il puisse répondre quelques choses la guerrière déposa ses lèvres sur celles de Lyle pour l'embrasse fougueusement et avec amour. Un baiser qu'elle n'avait jamais donné jusque maintenant et qui serait à tout jamais réservé à cet homme de l'Ouest qui avait fait fondre son coeur de pierre.



GleekOut!
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 

Une nouvelle vie

An 299 Lune 9  Jour 9


Si Malvina semblait être la femme parfaite à mon cœur aveuglé par sa beauté sauvage et ce regard abyssale je ne me sentais pas la force d'y résister plus longtemps et pourtant nous avions partagés bien des moments, des instants auxquels mon tempérament taciturne et cette mélancolie dissimulée freinait jusqu'ici le tempérament impétueux et brusque que je n'avais pu laissé exploser que quelques instants durant la bataille qui et m'avait fait suzerain de ces terres. Le fauve en cage semblait prêt à s'échapper mais, il était hors de question pour lui de faire machine arrière, de sillonner une route tout de blanc et d'or vêtu seul sans perspective d'un avenir plus radieux dans sa simplicité que dans le simple fait de respirer une grande bouffée d'air fraîchement capturée à travers mes narines. Avec toi Malvina à mes côtés je n'avais pas besoin de rêves, nous apprécions les moments et le temps présent à sa juste valeur. Se sentir vivant ne pouvait trouver son sens qu'en sa seule et unique présence qui me faisait littéralement vibrer au son de sa gorge déployée et de cette voix suave qu'elle se délectait de dévoiler.

Je pouvais contempler l'être, la femme, la guerrière la flamme dévorante et tourbillonnante dans ses yeux consumer ce qui me restait d'esprit. Je pouvais l'écouter, sourire, parler, rire, me séduire tout en elle semblait inexorablement me rendre de plus en plus prisonnier de cette étreinte que nous resserrions d'avantage dans cet espace ou bien des regards filaient sur nous mais, jamais ne s'arrêtaient et pourtant je gardais en mémoire que tout ceci allait être une entreprise périlleuse et dangereuse. Je ne pouvais que sourire et détourner mes yeux subtilement plissés face à ses remarques peut être juste à l'oreille sage des gens avisés et plus empreint et enclin à la sagesse. Être sage n'avait jamais été dans mes cordes, être raisonnable ? Je ne connaissais pas ce mot et je l'avais chassé depuis bien trop longtemps de mon vocabulaire. Aussi je riais à ses côtés laissant apparaître mes incisives qui ne demandaient cas la croquer encore et encore telle une pomme juteuse et croquante à la couleur rougie par le soleil des terres fertiles du Sud du Bief ou je l'avais rencontré pour la toute première fois. Son âme semblait si magique qu'elle pouvait faire grimper en moi des pulsions bestiales à en faire trembler d'une charge de cavalerie lourde le sol sur son passage. L'appétit vient en mangeant ma ton toujours dit. J'avais faim, j'étais tenaillé d'une faim plus viscérale plus dévorante encore sous l'effet de ses paroles que je buvais à en tomber ivre mort sur le bas côté d'une colonne dorique qui surplombait de part et d'autres les hauts murs d'enceintes du vestibule et des jardins de la forteresse.

Aucune règle sur ma route, plus aucune douleur et je ne m'en plaindrais plus jamais pensais-je finalement alors que j'appréciais ses caresses, ses gestes de tendresses qui m'avaient tant séduis la première fois dans cette taverne. « Tu n'as pas à avoir peur, je suis prêt à prendre tout les risques pour t'avoir auprès de moi ici ou ailleurs. » Déclarais-je soutenant son regard et souriant avec malice face à ce visage s’illuminant sur mon passage. J'étais prêt à me battre pour vivre à ses côtés. S'était une sensation étrange, indescriptible, comme ancrée dans mes gênes qui me démangent si bien que mes doigts de ma main gauche semblaient réagir à un léger rictus mécanique. Se frôlant l'index et le majeur se touchant machinalement se cambraient le long de la voûte de sa colonne vertébrale avant que j'appose ma main le long de son dos au bas de la courbure de ses reins prêt à empoigner l'une de ses hanches sauvagement et la soulever sur la grande et vaste table des festins du grand hall de ma maisonnée. Je déviais mes yeux face à ses surprenantes répliques qu'elle me lançait avec tact et vivacité et moi qui semblait pourtant si proche de l'éden que du monde souterrain des esprits et des morts. Je n'avais pas les mots pour répondre à cela seulement sourire et dévier mes yeux d'un côté à un autre pour finalement retourner sur cette magnifique fer-née que le destin avait placée sur mon chemin. De la gêne face à une virulente réponse auquel je ne pouvais naturellement pas suivre ? Pourtant ce qui suivit me fit presque bondir de la chaise sur laquelle j'étais placé manquant presque d'oublier que je portais sa sublime silhouette contre moi. Mes yeux s'écarquillèrent laissant nos lèvres goûter plus subtilement aux joies d'une plénitude mielleuse et suave. Cette chair charnue auquel je gouttais encore et encore me rendait plus enclin à prendre les devant et me laisser aller aux bas instincts primales et brusques animant les premiers hommes depuis la nuit des temps.

« Et si nous nous retrouvions tout deux dans cette chambre que nous avons laissés dans le Bief ? Qu'en penses-tu ? »
   

© LYLOU


Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
     

Lyle ♦ Malvina

Après la bataille Crakehall
C
>e moment était le plus beau que Malvina ai vécu jusque maintenant. Aucun homme ne lui avait fait ressentir ça jusque maintenant et aucun homme n'avait fait autant attention à elle. Pourquoi faisait il tout ça pour elle? Pourquoi voulait il prendre autant de risque alors que d'autres femmes tomberaient surement amoureuse de lui et que le mariage serait plus simple? En le rencontrant il y a quelques temps maintenant elle avait vu une lueur d'aventure briller dans son regard et peut être était ce le danger qu'allait amener ce mariage qui impatientait le jeune homme. Elle n'avait pas envie de refuser et sentait les papillons voler dans son estomac à chaque fois qu'elle laissait son regard se perdre dans celui de cet homme sur qui elle était assise. Tout ce dont elle avait envie était de passer ses jours à ses côtés et de pouvoir enfin être heureuse sans se poser trop de question. Il fallait qu'elle arrête de se poser trop de question alors qu'en plongeant son regard dans celui de Lyle, elle pouvait voir qu'il était sincère dans tout ce qu'il disait. Qu'il ne voulait pas seulement son corps pour profiter d'elle comme un autre homme l'aurait surement fait, non lui voulait plus que ça. Il la voulait entière et même si elle avait tout les défauts du monde qui lui collait à la peau. Laissant son sourire s'agrandir encore et encore la jeune guerrière n'arrivait pas à arrêter de le regarder tout en lui caressant la barbe. L'attirance qu'elle éprouvait pour lui était quelque de passionnel qui la dévorait un peu plus chaque jour mais dont elle aimait le sentiment. "J'ai justement peur pour les risques que tu compte prendre pour moi Lyle." Malvina savait se défendre et faire face aux difficultés mais elle n'était pas sur de savoir comment garder l'homme qu'elle aimait en vie si quelqu'un décidait de s'en prendre à lui pour le choix qu'il venait de prendre. Elle ne supporterait pas de perdre le seul homme qui arrivait à l'aimer et qui voulait d'elle à ses cotés pour la vie. Essayant de ne pas penser à tout ça tout en sentant la main de Lyle se poser doucement sur ses hanches, Malvina passa ses bras autour de sa nuque sans pour autant le quitter du regard. Ce regard qui l'envoutait et qui pouvait la déshabiller en une seule seconde.

Ses joues commençaient à rougir alors que son esprit se perdait à chaque geste qu'il lui offrait et à la proposition qu'il venait de lui offrir tandis qu'elle venait d'accepter de l'épouser. Son corps le désirait plus que tout et se mettre à nue devant lui n'était pas une première étant donné qu'elle l'avait déjà fait lors de leur rencontre dans le Bief mais elle ne voulait pas faire comme tous les autres. Elle avait envie pour une fois de faire comme un couple normal qui allait se marier bientôt et se relevant doucement tout en lui attrapant la main pour l'obliger à se relever la jeune femme l'obligea à le suivre tout en essayant de ne pas se perdre dans ces couloirs qu'elle ne connaissait pas encore. Lui lançant quelques regards taquin de temps en temps la jeune femme ouvrit la porte de la chambre de Lyle avant de la refermer une fois que les deux étaient entré. Mordillant doucement sa lèvre inférieur la jeune guerrière tira Lyle jusqu'au lit ou elle le poussa tout en faisait attention à ne pas lui faire mal et sauta sur lui tout sourire aux lèvres. Son corps se réchauffait petit à petit tandis que son coeur battait la chamade. Elle savait que son corps le désirait de plus en plus et que son esprit se perdait petit à petit dans ses yeux mais elle essayait de contrôler ce qui allait se passer du mieux qu'elle pouvait. L'embrassant avec fougue la jeune femme sentit des frissons parcourir son corps et se redressant elle enleva sa tunique pour dévoiler ses courbes que l'homme de l'Ouest avait déjà put admirer. Plongeant son regard dans celui de Lyle pendant quelques instant Malvina laissa sa main passer sous le tissu qui séparait la peau de Lyle à la sienne tout en caressant son torse. Son doigt se faisait plaisir à toucher les muscles saillant de cet homme et ses lèvres profitaient de chaque instant pour dévorer les siennes sans une once de gêne. Alors que son corps ne désirait qu'une seule chose et qu'elle le laissait passer ses mains sur son corps qui était en train de le chauffer ouvertement Malvina se pencha jusqu'à son oreille et laissa sa voix murmurer un doux bruit à cet homme qui la faisait perdre conscience petit à petit. "Ce corps t'appartiendra mais seulement une fois marié à moi pour l’éternité." Ce relevant doucement avec un sourire aux lèvres la jeune femme se releva en silence tout en renfilant sa tunique avec des gestes lent. Elle était en train de jouer avec lui et s'amusait de la situation mais la jeune femme aimait le taquiner et ne voulait pas faire la même erreur qu'elle avait fait avec tous les autres hommes. Lui faisant signe de s'asseoir au bord du lit, Malvina s'approcha doucement de lui tout en passant ses bras autour de sa nuque. Déposant un baiser sur ses lèvres sans pour autant oter le sourire narquois qui s'affichait sur son visage elle reprit la parole toujours d'une voix douce. "Tu as voulu m'épouser, alors tu attendra pour avoir les plaisirs d'une nuit de noce." Et sans même attendre une réponse la jeune femme se tourna pour sortir de la pièce tout en lançant un petit regard à cet homme qui la rendait dingue un peu plus chaque jour et bientôt pour le restant de sa vie.  



GleekOut!
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 

Une nouvelle vie

An 299 Lune 9  Jour 9


Je serrais tendrement cette main qui était mienne. La suivant d'un pas chancelant posant la paume gauche de main qui était libre contre la blessure qui tirait mon poitrail à étirer mes lèvres d'un sourire à demi fermé. La suivre dans ce vaste dédale qui était le mien et celui de ma famille me plaisait en réalité. Je me pensais enfin libre d'un certains fardeau depuis bien trop longtemps porté sur mes larges épaules. Je me laissais guider laissant mes yeux contempler la femme qui faisait battre mon cœur comme nulle autre n'avait jamais réussie auparavant. Il était bien difficile de le faire pourtant car ma vie n'avait jamais jusqu'à cet instant prévu qu'il y est eut autant de chamboulements, de renversements du moins de cet ampleur pensais-je alors que je comprenais que ce petit jeu auquel nous jouions devenait de plus en plus sérieux et qu'il semblait prendre une tournure plus intrigante bien que j'avais moi même amorcé l'idée de nous rendre tout les deux dans un lieux que nous connaîtrions plus que de raison au fur et à mesure du temps passer à vivre, s'épier, se coucher, se toucher l'un et l'autre dans cette chambre. Son regard, la courbure de ses hanches, son corps se collant contre le mien tout chez elle me rendait plus bestiale, ressortant des instincts primales et une attraction sexuelle était inévitable à ce rythme là. Je m’allongeais faisant attention à ne pas faire de geste trop brusque pour elle et surtout pour moi face aux quelques plaies encore récentes qui m'accablaient même si mon esprit semblait être lui dans un tout autre univers en bonne compagnie.

Les frissons parcouraient mon corps, je basculais dans cet effervescence mes yeux attentif au moindre fais et gestes de Malvina qui serait désormais ma femme. Nous avions déjà vécu une situation similaire au sein de cette taverne. Je n'en espérais pas autant la première fois que nous nous étions rencontrés mais, il semblait que le temps que nous avions pris à nous connaître pouvait encore s'approfondir d'une autre et bien jolie manière. Je la fixais et la désirait si ardemment que je me demandais comment une telle subtile et sublime créature sur cette terre pouvait être avec un homme comme moi. Avais-je mérité autant d'attention de ça part ? Je ne pouvais m'en persuader totalement mais cela importait tellement peu finalement. La contempler, la sentir, la toucher était une forme de liberté que je n'avais pas encore assé goûter. Je pouvais ressentir sa peau d’albâtre et délicate se réchauffer sous l'étreinte, les caresses,  le contact de nos lèvres dans cette fougue non dissimulée à laquelle nous gardions encore une certaine réserve. Je n'avais pas peur, elle encore moins supposais-je de passer à l'acte et laisser nos corps livrer l'essentiel et accorder nos corps et nos caractères. Quelques heures à  rester auprès d'elle dans cette chambre qui n'était plus mienne mais la nôtre pour découvrir et redécouvrir ses trésors, ses joies, ses peurs gravés sur son corps. Tout semblait si parfait dans notre imperfection si bien lancé et ses paroles me faisaient frémir à en avoir subitement par fraction de quelques secondes froid. Elle s'emparait corps et âme de moi et j'aimais ça.

À cet instant aussi incrédule que cela puisse paraître je n'arrivais pas exprimer ce que je ressentais réellement sur l'immédiat. Pourtant je n'étais pas sourd, je ne fabulais pas et il ne s'agissait pas d'un simple rêve. Toutes les bonnes choses ont une fin mais celle-ci ne semblait que commencer et quelque part il en valait peut être mieux ainsi. «  Que veux-tu dire ? »
Déclarais-je déliant mes lèvres les pupilles brillantes et décochant un sourire charmeur à travers la commissure de mes lèvres et de mes dents aux allures carnassières. L'incrédulité se lisait sur mon visage alors que je sentais le détachement de sa posture sur ma personne et ses quelques mots provoquant chez moi une sorte de paralysie inexpressive ou presque. Oui j'avais bien entendu je n'étais toujours pas sourd décidément cela en devenait pénible. Je me relevais à moitié subitement épiant cette languissante agonie qu'elle me dévoilait l'observant se rhabiller et apprécier me voir souffrir d'une certaine manière. Bon sang qu'elle m'attirait, aussi provocante que nue et aguicheuse qu'elle était cette guerrière était une sublime sculpture d'une sirène d'un temple dédié aux dieux de bien des contrées que j'osais à peine imaginer. Elle était si subtile, si belle et implacable que je n'avais pas les mots pour exprimer mon désarroi. « Mon amour. »
Lançais-je alors laissant ma main droite s'élever vers elle frôlant son épaule qu'elle m’arrachait rapidement de ce dernier contact corporel. Je la laissais s'éloigner, ces mots raisonnaient ancrées dans ma tête pendant plusieurs secondes avant que mes yeux ne l'aperçoivent plus à travers le ventail et le battant de la porte qui se refermait derrière elle. Je laissais ma main retombé s'appuyant contre le matelas de cette couche encore tiède et déjà se rafraîchissant de ce passage rapide à l'acte tué dans l’œuf d'une bienséance cruelle mais nécessaire. Après tout si j'avais en tête de me marier pour partager ma vie avec elle il y avait bien des concessions à faire et il ne fallait pas qu'un bruit de couloir ne puisse nuire à cette subtile mise en scène que je songeais déjà à planifier depuis plusieurs jours désormais. Je soupirais déçu laissant mon corps retombé en arrière et contempler le plafond et son immensité dure et froide. Mes yeux se plissant songeant déjà à cette union tant espéré maintenant qu'elle avait acceptée de m'épouser. Je laissais un soupir et un léger rire à demi atténué me rendre le sourire face à ce songe qui régalait déjà mon esprit et faisait vibrer mon cœur pour elle.   
RP Terminé
 

© LYLOU


Contenu sponsorisé


Informations
Personnage
Badges


   
#