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Sand or Fire, who's stronger ? ft. Rhaegar Targaryen
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Sand or Fire, who's stronger?
Nymeria&Rhaegar
Lune 09, semaine 3.
L'insoumise, l'intacte, l'invaincue. Nymeria se considérait toujours ainsi en dépit de tout. Elle avait suivie Rhaegar dans le Conflans, elle avait épaulé Rhaegar. Mais elle lui avait aussi montré lorsqu'il se trompait et n'avait pas ployé parce qu'il le lui avait demandé. Il ne lui aurait jamais demandé, d'ailleurs. Et s'il lui avait demandé, elle ne se serait pas gênée pour l'envoyer paître.
La date du jugement était donnée. Le stress avait toujours été présent mais désormais une date posée, ils ne pouvaient que ruminer jusqu'à ce jour fatidique. Westeros ne s'arrêtait pas non plus, de son côté, chaque jour avait son lot de nouvelles et de misères. Les corbeaux lui venaient, surprenant, parfois douloureux. Mais elle avait aussi poussé plus loin dans les nouvelles de Westeros. Si Dorne avait pris son indépendance, elle avait crée des liens durant cette année à Port-Réal, dont avec la douce Daenerys Targaryen. Elle avait eu un véritable coup de coeur pour cette douce demoiselle, qui semblait si douce et fragile, comme un oiseau sortant du nid.
Nymeria serrait la lettre dans ses mains, l'écrasant. Tremblant. Elle avait craint cette possibilité. Elle avait eu conscience, de cette possibilité. Elle savait que cela risquait d'arriver tôt ou tard. Mais c'était arrivé tôt, trop tôt. Nymeria ne saurait pardonner cela. Maintenant, il lui fallait trouver un moyen d'annoncer pareille nouvelle à son amant. Il était retenu depuis des semaines maintenant, les lettres ne pouvaient lui arriver en main propre, il fallait les lire avant cela ; qui promettait qu'il ne tenterait pas de s'échapper, certains s'amusaient à dire dans les couloirs. Nymeria devait trouver les mots juste pour annoncer cela.
Elle avait toqué à sa porte, chose qu'elle faisait rarement. Elle avait toqué, était entrée.
« Il me faut voir Rhaegar. Seuls. »
Le regard insistant, seul son garde Baeron restait avec eux. Elle n'avait pas jeté la lettre qu'elle serrait fort entre ses doigts, comme collée à celle-ci. Elle avait fait un autre pas vers lui, les traits tirés. Pas une larme n'avait coulé, elle devait rester forte autant qu'elle le pouvait. Cela faisait parti de la vie et il fallait qu'elle soit forte. Pour deux. Le regard insistant, elle fit un autre pas vers son amant, tendant sa main libre.
« Mon dragon. Il te faut t'asseoir, je te pris. »
Ceci fait, Nymeria marchait jusqu'à lui, posant la lettre à sur les genoux de son amant. Mais avant qu'il ne puisse saisir la lettre, l'aspic prit le visage de son amant entre ses mains.
« Retiens bien une chose, mon amour. Quoi qu'il arrive, je serai là. »
Elle déposait un tendre baiser contre ses lèvres. Il y avait meilleur façon de se retrouver, il était vrai.
Nymeria. ♕ avatars de Nymeria. ♕ ... mots.
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Rhaegar attendait, jour après jour et nuit après nuit. Il regardait chaque matin le nouveau levé de soleil qui le rapprochait de ce faux procès lui ayant été annoncé. Son sort était déjà scellé, le dragon en était persuadé, mais il ne pouvait qu'occuper le temps pour tenter de se sortir ce genre d'idée de la tête. Tête que, pour l'instant, il conservait solidement sur ses deux épaules, mais pour combien de temps ?
L'ancien monarque s'en voulait d'imaginer aussi obsessionnellement sa propre mort alors que son amante se battait pour la vie. Qu'y pouvait-il ? La mort avait toujours fait partie intégrante de son existence et elle finirait bien par le frapper aussi. Il était de son devoir de prévoir ce qu'il adviendrait de ses proches le jour fatidique où sa vieille amie l'emporterait rejoindre ses ancêtres. Ses enfants, sa mère, sa sœur, Nymeria...qui veillerait sur eux ? À l'étrange sentiment provoquant une certaine hilarité quand il cherchait quelqu'un capable de protéger Nymeria - sans qu'elle ne lui décollât la tête du reste du corps - venait s'ajouter une appréhension certaine qu'il attribuait à l'issue de son procès.
Ce mauvais pressentiment le taraudait depuis un moment déjà, mais toutes les possibilités qu'il avait envisagées s'avéraient fausses avec le temps ; Rhaenys et Daenerys semblaient éloignées de tout complots majeur malgré ses craintes et avertissements sur le sujet, même si le testament de son frère lui apparaissait comme un nouveau piège dans un monde profondément patriarcale, Aegon avait carrément été écarté du pouvoir et cela le mettait à l'abri d'une certaine manière, comme Rhaella que seul le temps menaçait. La seule personne chère à son cœur qu'il voyait en danger immédiat était sa chère Nymeria que leur enfant semblait épuiser à petit feu, mais sa mentalité la faisait rayonner d'une détermination capable de faire trembler la mort elle-même.
Non, la seule victime possible de telles impressions ne pouvait être que lui-même. Combien il l'aurait préféré quand il avait vu la mine grave de son amante et sa ferme intention d'éloigner les témoins dérangeant dans ce semblant de prison. Il l'avait observée, s'était fermé et assis, reprenant possession de ce masque serein en déstabilisant plus d'un, puis il avait lu la lettre froissée d'émotion.
« C'est impossible, articula Rhaegar à la fin de sa lecture.
Ses mâchoires se serraient et ses jointures blanchissaient en menaçant de déchirer le malheureux courrier. La colère s'insinuait dans ses veines et sa raison retenait faiblement l'ensemble, mais le regard améthyste brûlait d'une ire rarement aperçue chez l'humble monarque. Daenerys, sa sœur, celle qui aurait le moins mérité un tel sort...
- Qui aurait pu s'en prendre à elle ? C'est une princesse au sang pur, mille fois plus appréciée de la cour que ma fille et son métissage. On la voit toujours remplir son devoir et faire au mieux pour aider son prochain. C'est une farce, une immonde farce, Nymeria. Ou une menace pour nous faire peur. J'ai toujours dis que le testament de mon frère allait les mettre en danger, n'importe qui aurait pu le savoir ici ! Ce n'est qu'une vilaine facétie pour me faire commettre une nouvelle erreur ! »
L'ancien roi s'emportait, sa voix s'étendait sur les graves et la lettre disparaissait entre ses grandes mains soudainement recroquevillées en un poing menaçant. Sous la violence du choc et le stress n'aidant pas, un déni violent tentait de protéger son esprit et son corps avant de laisser la colère s'emparer de son âme. La paranoïa même semblait plus profitable à son psychisme que le torrent d'émotions s'apprêtant à s'abattre sur son être et cela le rendait presque dangereux, laissant surgir l'ombre de démons héréditaires sur cet homme jusqu'alors épargné par une telle folie.
L'ancien monarque s'en voulait d'imaginer aussi obsessionnellement sa propre mort alors que son amante se battait pour la vie. Qu'y pouvait-il ? La mort avait toujours fait partie intégrante de son existence et elle finirait bien par le frapper aussi. Il était de son devoir de prévoir ce qu'il adviendrait de ses proches le jour fatidique où sa vieille amie l'emporterait rejoindre ses ancêtres. Ses enfants, sa mère, sa sœur, Nymeria...qui veillerait sur eux ? À l'étrange sentiment provoquant une certaine hilarité quand il cherchait quelqu'un capable de protéger Nymeria - sans qu'elle ne lui décollât la tête du reste du corps - venait s'ajouter une appréhension certaine qu'il attribuait à l'issue de son procès.
Ce mauvais pressentiment le taraudait depuis un moment déjà, mais toutes les possibilités qu'il avait envisagées s'avéraient fausses avec le temps ; Rhaenys et Daenerys semblaient éloignées de tout complots majeur malgré ses craintes et avertissements sur le sujet, même si le testament de son frère lui apparaissait comme un nouveau piège dans un monde profondément patriarcale, Aegon avait carrément été écarté du pouvoir et cela le mettait à l'abri d'une certaine manière, comme Rhaella que seul le temps menaçait. La seule personne chère à son cœur qu'il voyait en danger immédiat était sa chère Nymeria que leur enfant semblait épuiser à petit feu, mais sa mentalité la faisait rayonner d'une détermination capable de faire trembler la mort elle-même.
Non, la seule victime possible de telles impressions ne pouvait être que lui-même. Combien il l'aurait préféré quand il avait vu la mine grave de son amante et sa ferme intention d'éloigner les témoins dérangeant dans ce semblant de prison. Il l'avait observée, s'était fermé et assis, reprenant possession de ce masque serein en déstabilisant plus d'un, puis il avait lu la lettre froissée d'émotion.
« C'est impossible, articula Rhaegar à la fin de sa lecture.
Ses mâchoires se serraient et ses jointures blanchissaient en menaçant de déchirer le malheureux courrier. La colère s'insinuait dans ses veines et sa raison retenait faiblement l'ensemble, mais le regard améthyste brûlait d'une ire rarement aperçue chez l'humble monarque. Daenerys, sa sœur, celle qui aurait le moins mérité un tel sort...
- Qui aurait pu s'en prendre à elle ? C'est une princesse au sang pur, mille fois plus appréciée de la cour que ma fille et son métissage. On la voit toujours remplir son devoir et faire au mieux pour aider son prochain. C'est une farce, une immonde farce, Nymeria. Ou une menace pour nous faire peur. J'ai toujours dis que le testament de mon frère allait les mettre en danger, n'importe qui aurait pu le savoir ici ! Ce n'est qu'une vilaine facétie pour me faire commettre une nouvelle erreur ! »
L'ancien roi s'emportait, sa voix s'étendait sur les graves et la lettre disparaissait entre ses grandes mains soudainement recroquevillées en un poing menaçant. Sous la violence du choc et le stress n'aidant pas, un déni violent tentait de protéger son esprit et son corps avant de laisser la colère s'emparer de son âme. La paranoïa même semblait plus profitable à son psychisme que le torrent d'émotions s'apprêtant à s'abattre sur son être et cela le rendait presque dangereux, laissant surgir l'ombre de démons héréditaires sur cet homme jusqu'alors épargné par une telle folie.
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Nymeria&Rhaegar
La jeune femme s'était attendu à une chose pareille, pourtant cela n'atténuait en rien la douleur qu'elle ressentait. Daenerys avait été sa soeur, Daenerys avait été son amie. Elle s'était prise d'affection pour l'oisillon si tôt qu'elle l'avait aperçu, elle l'avait aimé. Daenerys avait su voir en Nymeria, avait su voir en Rhaegar. Daenerys n'avait été que douceur et bonté et c'est ainsi que le monde récompensait les âmes frêles. Nymeria aurait aimé savoir qui avait osé commettre un tel crime mais c'était à des lieues d'ici, des heures, des jours, des semaines... Comme toujours depuis qu'elle le connaissait, Nymeria ne devait pas laisser ses émotions prendre le dessus devant Rhaegar, c'était devenu une habitude. Et elle ne doutait pas que si elle avait craqué ne serait-ce qu'une fois, il aurait suivi. Être forte pour deux. L'on pouvait au moins dire que sa force de caractère pouvait être des plus utiles en ces moments et on ne pourrait le lui reprocher, pas même de tenir tête à son amant, pensant qu'il aurait une réaction des plus fougueuses.
La réaction de son amant était plus ou moins l'une de celle qu'elle s'était figurée en traversant les couloirs. Que pouvait-elle y faire ? Il avait besoin d'imploser sa colère à un moment ou un autre de toute façon, ce n'était pas elle qui lui reprocherait un élan colérique.
" C'est la réalité de notre monde, Rhaegar. C'est le monde dans lequel nous vivons. Qu'importe le sang pur de ta soeur, qu'importe la bonté de son coeur. La bonté est une faiblesse. Tu as été fait à cause de cela, Daenerys est ... Ce monde n'est pas pour les douces âmes. "
C'était un miracle qu'il tienne encore sur ses jambes, elle le pensait chaque jour. Nymeria connaissait la cruauté du monde, elle n'était pas née richement et n'avait pas vécue les premières années de sa vie dans l'opulence et la douceur d'un foyer réconfortant et aimant, c'était venu bien après. Elle avait une vision bien plus rude, bien plus cynique du monde qui les entourait. Rhaegar avait-il été trop longtemps dans des murs protecteurs pour oublier cela ? Avait-il oublié comment était son père, comment étaient les hommes ?
Elle voyait son amant s'emporter et il lui avait l'air des plus vulnérables en ces instants. Que dire, que faire, Nymeria ne faisait que peu face aux âmes torturées comme Rhaegar, en temps normal, elle les évitait même, les pleures, les jérémiades, elle évitait les gens qui laissaient trop facilement voir ces émotions. Elle était quelque peu décontenancé, ses proches avaient pour habitude d'être plus... bourrus, en pareils moments. Son amant devenait paranoïaque et elle ne voyait pas ce qu'elle pouvait y faire, pourquoi le pousserait-on à ces erreurs ? N'importe qui pourrait comprendre qu'un homme craque en apprenant le décès de sa chère et tendre soeur. Nymeria ne reculait pas pour autant. Une autre femme aurait reculé devant un élan de violence, mais Nymeria se contentait d'observer le père de son enfant à venir, réfléchissant à ses mots et leur portée. C'était triste, c'était horrible, mais que pouvaient-ils y faire ? La vie n'était pas un conte de fées. Il fallait être idiot pour y croire.
" Daenerys était douce, aimante, infiniment bonne je n'en douterai jamais. Elle a du assumer les conséquences des actes et décisions de ton frère, dans un royaume qui de toute évidence n'était pas le sien. "
Daenerys était une femme de Port-Réal, elle avait certes était élevée dans l'idée d'épouser Viserys, mais elle était élevée dans l'idée d'être une princesse. Pas une reine. Pas à un si jeune âge.
" Daenerys n'a jamais été préparée à une chose pareille. Cela n'est guère de ta faute, Rhaegar. "
Ou peut-être que si, ça l'était. Il aurait du empêcher ça, d'une manière ou d'une autre. Mais telles choses ne se disaient pas en un instant pareil. Nymeria était pour une des rare fois de sa vie adulte, maladroite dans ses mots. Elle ne dirait pas que ce serait mieux pour Daenerys, car elle-même était encore trop bouleversée par sa disparition. Elle ne savait pas quoi en penser. Elle regardait juste son énorme ventre, puis Rhaegar. A nouveau son énorme ventre.
" Je devrai peut-être te laisser. "
Le laisser gérer cela de lui-même, puisqu'il n'y avait rien qu'elle ne pouvait faire à cela. Ils avaient toujours été soudés, collés l'un à l'autre depuis l'exil de son amant à Vivesaigues. Il y avait peut-être de ces choses que l'on devait régler seuls.
Une chose était sûre. Si Nymeria avait été à la place de Rhaegar, si l'une de ses soeur avait péri, elle aurait mis Westeros à feu et à sang pour venger cela. Elle aurait été capable du pire, des pires complots, des pires choses juste pour venger sa soeur. Mais Rhaegar et Nymeria n'étaient pas fais du même bois et peut-être n'y ferait-il rien, de toute façon, ils ne pouvaient revenir en arrière. Peut-être devrait-elle rester là, mais le voir dans cet état, Nymeria s'imaginait déjà les larmes possible de son amant, de tristesse ou de colère et cette idée lui était des plus insupportables. Nymeria était déjà bien trop épuisée, elle passait son temps assise ou allongée, ses nerfs étaient à vif, elle se demandait bien où tout cela les mènerait. Même si, comme toujours, elle serait là pour lui, comme pour n'importe quel membre de sa famille, les larmes étaient l'une des pire faiblesse de Nymeria. Elle haïssait au plus haut point voir ses proches se laisser aller aux larmes.
La réaction de son amant était plus ou moins l'une de celle qu'elle s'était figurée en traversant les couloirs. Que pouvait-elle y faire ? Il avait besoin d'imploser sa colère à un moment ou un autre de toute façon, ce n'était pas elle qui lui reprocherait un élan colérique.
" C'est la réalité de notre monde, Rhaegar. C'est le monde dans lequel nous vivons. Qu'importe le sang pur de ta soeur, qu'importe la bonté de son coeur. La bonté est une faiblesse. Tu as été fait à cause de cela, Daenerys est ... Ce monde n'est pas pour les douces âmes. "
C'était un miracle qu'il tienne encore sur ses jambes, elle le pensait chaque jour. Nymeria connaissait la cruauté du monde, elle n'était pas née richement et n'avait pas vécue les premières années de sa vie dans l'opulence et la douceur d'un foyer réconfortant et aimant, c'était venu bien après. Elle avait une vision bien plus rude, bien plus cynique du monde qui les entourait. Rhaegar avait-il été trop longtemps dans des murs protecteurs pour oublier cela ? Avait-il oublié comment était son père, comment étaient les hommes ?
Elle voyait son amant s'emporter et il lui avait l'air des plus vulnérables en ces instants. Que dire, que faire, Nymeria ne faisait que peu face aux âmes torturées comme Rhaegar, en temps normal, elle les évitait même, les pleures, les jérémiades, elle évitait les gens qui laissaient trop facilement voir ces émotions. Elle était quelque peu décontenancé, ses proches avaient pour habitude d'être plus... bourrus, en pareils moments. Son amant devenait paranoïaque et elle ne voyait pas ce qu'elle pouvait y faire, pourquoi le pousserait-on à ces erreurs ? N'importe qui pourrait comprendre qu'un homme craque en apprenant le décès de sa chère et tendre soeur. Nymeria ne reculait pas pour autant. Une autre femme aurait reculé devant un élan de violence, mais Nymeria se contentait d'observer le père de son enfant à venir, réfléchissant à ses mots et leur portée. C'était triste, c'était horrible, mais que pouvaient-ils y faire ? La vie n'était pas un conte de fées. Il fallait être idiot pour y croire.
" Daenerys était douce, aimante, infiniment bonne je n'en douterai jamais. Elle a du assumer les conséquences des actes et décisions de ton frère, dans un royaume qui de toute évidence n'était pas le sien. "
Daenerys était une femme de Port-Réal, elle avait certes était élevée dans l'idée d'épouser Viserys, mais elle était élevée dans l'idée d'être une princesse. Pas une reine. Pas à un si jeune âge.
" Daenerys n'a jamais été préparée à une chose pareille. Cela n'est guère de ta faute, Rhaegar. "
Ou peut-être que si, ça l'était. Il aurait du empêcher ça, d'une manière ou d'une autre. Mais telles choses ne se disaient pas en un instant pareil. Nymeria était pour une des rare fois de sa vie adulte, maladroite dans ses mots. Elle ne dirait pas que ce serait mieux pour Daenerys, car elle-même était encore trop bouleversée par sa disparition. Elle ne savait pas quoi en penser. Elle regardait juste son énorme ventre, puis Rhaegar. A nouveau son énorme ventre.
" Je devrai peut-être te laisser. "
Le laisser gérer cela de lui-même, puisqu'il n'y avait rien qu'elle ne pouvait faire à cela. Ils avaient toujours été soudés, collés l'un à l'autre depuis l'exil de son amant à Vivesaigues. Il y avait peut-être de ces choses que l'on devait régler seuls.
Une chose était sûre. Si Nymeria avait été à la place de Rhaegar, si l'une de ses soeur avait péri, elle aurait mis Westeros à feu et à sang pour venger cela. Elle aurait été capable du pire, des pires complots, des pires choses juste pour venger sa soeur. Mais Rhaegar et Nymeria n'étaient pas fais du même bois et peut-être n'y ferait-il rien, de toute façon, ils ne pouvaient revenir en arrière. Peut-être devrait-elle rester là, mais le voir dans cet état, Nymeria s'imaginait déjà les larmes possible de son amant, de tristesse ou de colère et cette idée lui était des plus insupportables. Nymeria était déjà bien trop épuisée, elle passait son temps assise ou allongée, ses nerfs étaient à vif, elle se demandait bien où tout cela les mènerait. Même si, comme toujours, elle serait là pour lui, comme pour n'importe quel membre de sa famille, les larmes étaient l'une des pire faiblesse de Nymeria. Elle haïssait au plus haut point voir ses proches se laisser aller aux larmes.
Nymeria. ♕ avatars de Nymeria. ♕ ... mots.
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Le dragon se leva subitement et fit voler le premier objet qui lui passa sous la main à travers la pièce. Les tentures et autres tapisseries n'y suffirent pas et le bruit d'un pot fracturé contre le mur se dessina nettement dans la chambrée. Rhaegar luttait, il luttait contre lui-même, contre une colère insolente gravant sauvagement dans son esprit les responsables d'un tel désastre. Rhaenys sortait entre toutes, elle qui avait donné toute légitimité au pouvoir de son frère... La douleur n'était que plus grande, plus amère, plus insistante dans le cœur du dragon d'avoir ainsi été trahie par les siens, abandonné par eux, mais rien ne sortait. Aucun son, aucune larme, seule la tension d'un corps se débattant contre l'envie de sang sortait le Targaryen de sa torpeur inquiétante.
Même les mots de Nymeria peinaient à le toucher. La colère prenait le pas sur sa contenance et l'effet que la dornienne avait d'ordinaire sur lui. Daenerys, sa Daenerys, une enfant qu'il avait élevé plus comme une fille que comme une sœur, un être étrange à mi-chemin entre les deux, une dragonnelle à l'image de la Jouvencelle... Les tremblements contre lesquels il luttait menaçaient de lui briser les dents, d'exploser son cœur, de dévorer cette raison flanchant dans la plus noire des tristesses. Jamais il ne s'était senti ainsi. Il en était au point d'en vouloir à sa sœur de s'être laissée tuer ainsi. Comment pouvait-il avoir de telles pensées ?
« Non ! Reste ! ordonna-t-il s'en même y prendre garde.
Ce faisant, dans un flash étrange, les derniers mots de Nymeria l'avaient électrocuté et il la fixait, intensément, d'un regard vacillant entre la folie, le désespoir, l'attachement et une frêle lucidité. Elle allait le prendre pour un fou et il n'osait imaginer quelle image il devait renvoyer de lui dans cette limite qu'il n'avait jamais expérimenté. Il ne trouvait pas d'autres mots ; il s'accrochait à elle, à son regard, sa tristesse, sa douceur, sa compréhension... C'était si fort qu'il n'en contrôlait plus ses mains, trop solidement agrippées au bras de la dornienne. Il en sentait ses os et il pensa soudainement qu'il pouvait lui faire mal.
- Ou pars...fais comme tu veux, lâcha de manière confuse l'ancien souverain en lâchant sa tendre Nymeria. »
Voilà qu'il s'en prenait à elle, maintenant. Il en était effrayé. Jamais il n'avait voulu ça. Nymeria était tout ce qui lui restait. S'il lui faisait du mal... Rhaegar s'enfonça rageusement dans la chambre, mettant une prudente distance entre lui et son aimée. Daenerys était morte, morte en reine pour les autres, en princesse dans son cœur, mais les derniers hommages qui lui rendraient son frère ne seraient pas teintés du sang de Nymeria. Car c'était bien ça qu'il craignait, céder à la folie inhérente à sa famille et briser une vie qu'il avait déjà bien trop gâché par caprice. Comme celle de Daenerys sûrement...
Même les mots de Nymeria peinaient à le toucher. La colère prenait le pas sur sa contenance et l'effet que la dornienne avait d'ordinaire sur lui. Daenerys, sa Daenerys, une enfant qu'il avait élevé plus comme une fille que comme une sœur, un être étrange à mi-chemin entre les deux, une dragonnelle à l'image de la Jouvencelle... Les tremblements contre lesquels il luttait menaçaient de lui briser les dents, d'exploser son cœur, de dévorer cette raison flanchant dans la plus noire des tristesses. Jamais il ne s'était senti ainsi. Il en était au point d'en vouloir à sa sœur de s'être laissée tuer ainsi. Comment pouvait-il avoir de telles pensées ?
« Non ! Reste ! ordonna-t-il s'en même y prendre garde.
Ce faisant, dans un flash étrange, les derniers mots de Nymeria l'avaient électrocuté et il la fixait, intensément, d'un regard vacillant entre la folie, le désespoir, l'attachement et une frêle lucidité. Elle allait le prendre pour un fou et il n'osait imaginer quelle image il devait renvoyer de lui dans cette limite qu'il n'avait jamais expérimenté. Il ne trouvait pas d'autres mots ; il s'accrochait à elle, à son regard, sa tristesse, sa douceur, sa compréhension... C'était si fort qu'il n'en contrôlait plus ses mains, trop solidement agrippées au bras de la dornienne. Il en sentait ses os et il pensa soudainement qu'il pouvait lui faire mal.
- Ou pars...fais comme tu veux, lâcha de manière confuse l'ancien souverain en lâchant sa tendre Nymeria. »
Voilà qu'il s'en prenait à elle, maintenant. Il en était effrayé. Jamais il n'avait voulu ça. Nymeria était tout ce qui lui restait. S'il lui faisait du mal... Rhaegar s'enfonça rageusement dans la chambre, mettant une prudente distance entre lui et son aimée. Daenerys était morte, morte en reine pour les autres, en princesse dans son cœur, mais les derniers hommages qui lui rendraient son frère ne seraient pas teintés du sang de Nymeria. Car c'était bien ça qu'il craignait, céder à la folie inhérente à sa famille et briser une vie qu'il avait déjà bien trop gâché par caprice. Comme celle de Daenerys sûrement...
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Nymeria&Rhaegar
Son amant s'emballait Craquait-il enfin après tout ce temps ? Elle était sceptique pour le coup. Elle le regardait faire, sans trop savoir comment réagir. Verrait-elle enfin le dragon ? Depuis le temps qu'elle le cherchait. Elle voulait le voir, ce dragon. Elle voulait qu'il expose sa fureur, qu'il l'explose même. Qu'il réagisse enfin, qu'il se reprenne en mains. Qu'il dise au monde entier qui il était. Qu'il n'était ni faible ni lâche, qu'il s'était juste perdu en chemin. Nymeria restait silencieuse. Mais lorsqu'il venait l'attraper, elle ouvrait grand les yeux.
Plus aucun homme qui avait jamais levé la main sur elle était encore vivant. Plus un seul d'entre eux ne vivaient, pour les seuls fous qui avaient seulement osés. Elle pouvait rester calme et silencieuse mais elle ne servirait certainement pas de punching ball. Qu'il veuille qu'elle reste à ses côtés était une chose à laquelle elle avait consenti pendant des lunes entières. Elle ouvrait grand les yeux, avait-il osé la saisir de la sorte, avait-il osé compressé ainsi ses bras qu'il lui en faisait mal ? Il y avait des douleurs qu'elle acceptait volontiers, lorsque celles-ci étaient dans un lit, dans un lit, elle pouvait pour ainsi dire tout accepter. Mais là, les choses étaient différentes. Devenait-il fou ? Elle le regardait longuement, entrouvrait la bouche pour lui parler mais se ravisait. Il semblait perdu. Pauvre amour.
« Inutile de me broyer les bras si tu souhaites que je reste, Rhaegar. De simples mots suffisaient. Si tu veux t'en prendre à quelqu'un, jette un vase contre un mur, tape un mur. Mais ne refais plus jamais ça si tu ne veux pas que je m'énerve en retour. »
Elle se frottait les bras, elle avait les marques des mains de son amant comme imprimées dessus. Fallait-il qu'elle le gifle pour qu'il revienne sur terre ? Cela commençait à la démanger depuis quelque mois, elle se demandait si ce n'était pas ce dont il avait besoin pour ouvrir les yeux, qu'une bonne gifle. Elle ne l'avait pas encore fait cependant.
« Je peux accepter ça en certaines circonstances mais celle-ci n'en n'est pas une où j'accepterai ... »
Petite allusion, détendre l'atmosphère, elle ne savait pas vraiment quoi dire à son amant. Dire de plus tout du moins.
« Rhaegar. Je te demande de revenir sur Terre, de revenir avec moi, avec nous. Ce qui arrive est terrible. Je n'ose imaginer ta peine. Mais ne cède pas à la folie pour autant, ne craque pas de cette façon maintenant. Tape dans un mur s'il le faut mais ne cède pas à cette folie maintenant. Pas avant ton procès. »
Toute crainte envolée, Nymeria s'avançait à nouveau vers Rhaegar, plus confiante. Orgueilleuse qu'elle était, elle refusait très clairement d'avoir peur d'un homme. Elle n'aurait pas peur de Rhaegar non plus. Elle venait derrière lui, passant ses bras autour de sa taille, l'amenant contre elle. Son ventre faisait, comme toujours, barrage. Mais elle le gardait contre elle, le serrant du mieux qu'elle le pouvait.
« Nous ne sommes jamais suffisamment préparés à ces choses-là. Prends le temps qu'il te faut mais reviens à la raison, mon dragon. Au moins pour tes enfants. Ils sont encore là, eux. Et un autre ne devrait pas tarder à arriver à nous. Ils ont besoin de toi. »
Elle se mettait sur la pointe des pieds, déposait un baiser sur son épaule. Dire qu'elle avait besoin de quelqu'un était au delà de ses moyens.
« Allez, mon dragon. Prends moi dans tes bras. Je suis là. Les personnes que l'on aime ne nous quitte jamais vraiment. Daenerys sera toujours là, elle aussi. »
Elle le relâchait tout doucement, dans l'espoir qu'il vienne lui faire face.
« Nous traverserons cela. Notre monde est fait d'horreurs mais il n'est pas fait que de cela. Ne te mets pas à penser que le monde est un trou sans fond d'horreurs et de tristesse. »
En écho à ses dires, son ventre se bougeait, un coup de son enfant, sans doute désireux de réagir lui aussi.
Plus aucun homme qui avait jamais levé la main sur elle était encore vivant. Plus un seul d'entre eux ne vivaient, pour les seuls fous qui avaient seulement osés. Elle pouvait rester calme et silencieuse mais elle ne servirait certainement pas de punching ball. Qu'il veuille qu'elle reste à ses côtés était une chose à laquelle elle avait consenti pendant des lunes entières. Elle ouvrait grand les yeux, avait-il osé la saisir de la sorte, avait-il osé compressé ainsi ses bras qu'il lui en faisait mal ? Il y avait des douleurs qu'elle acceptait volontiers, lorsque celles-ci étaient dans un lit, dans un lit, elle pouvait pour ainsi dire tout accepter. Mais là, les choses étaient différentes. Devenait-il fou ? Elle le regardait longuement, entrouvrait la bouche pour lui parler mais se ravisait. Il semblait perdu. Pauvre amour.
« Inutile de me broyer les bras si tu souhaites que je reste, Rhaegar. De simples mots suffisaient. Si tu veux t'en prendre à quelqu'un, jette un vase contre un mur, tape un mur. Mais ne refais plus jamais ça si tu ne veux pas que je m'énerve en retour. »
Elle se frottait les bras, elle avait les marques des mains de son amant comme imprimées dessus. Fallait-il qu'elle le gifle pour qu'il revienne sur terre ? Cela commençait à la démanger depuis quelque mois, elle se demandait si ce n'était pas ce dont il avait besoin pour ouvrir les yeux, qu'une bonne gifle. Elle ne l'avait pas encore fait cependant.
« Je peux accepter ça en certaines circonstances mais celle-ci n'en n'est pas une où j'accepterai ... »
Petite allusion, détendre l'atmosphère, elle ne savait pas vraiment quoi dire à son amant. Dire de plus tout du moins.
« Rhaegar. Je te demande de revenir sur Terre, de revenir avec moi, avec nous. Ce qui arrive est terrible. Je n'ose imaginer ta peine. Mais ne cède pas à la folie pour autant, ne craque pas de cette façon maintenant. Tape dans un mur s'il le faut mais ne cède pas à cette folie maintenant. Pas avant ton procès. »
Toute crainte envolée, Nymeria s'avançait à nouveau vers Rhaegar, plus confiante. Orgueilleuse qu'elle était, elle refusait très clairement d'avoir peur d'un homme. Elle n'aurait pas peur de Rhaegar non plus. Elle venait derrière lui, passant ses bras autour de sa taille, l'amenant contre elle. Son ventre faisait, comme toujours, barrage. Mais elle le gardait contre elle, le serrant du mieux qu'elle le pouvait.
« Nous ne sommes jamais suffisamment préparés à ces choses-là. Prends le temps qu'il te faut mais reviens à la raison, mon dragon. Au moins pour tes enfants. Ils sont encore là, eux. Et un autre ne devrait pas tarder à arriver à nous. Ils ont besoin de toi. »
Elle se mettait sur la pointe des pieds, déposait un baiser sur son épaule. Dire qu'elle avait besoin de quelqu'un était au delà de ses moyens.
« Allez, mon dragon. Prends moi dans tes bras. Je suis là. Les personnes que l'on aime ne nous quitte jamais vraiment. Daenerys sera toujours là, elle aussi. »
Elle le relâchait tout doucement, dans l'espoir qu'il vienne lui faire face.
« Nous traverserons cela. Notre monde est fait d'horreurs mais il n'est pas fait que de cela. Ne te mets pas à penser que le monde est un trou sans fond d'horreurs et de tristesse. »
En écho à ses dires, son ventre se bougeait, un coup de son enfant, sans doute désireux de réagir lui aussi.
Nymeria. ♕ avatars de Nymeria. ♕ ... mots.
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Rhaegar sentait la colère s'amenuiser dans ses veines. Elle s'était consumée comme un feu grégeois et la peine faisait maintenant office de cendres dans son âme. Le dragon se faisait une raison, Daenerys était morte. Il n'y avait pas grand chose de plus à réaliser, mais cette simple acceptation semblait chasser ses démons.
« Pardon, Nymeria, prononça-t-il de manière beaucoup plus calme.
Il s'apaisait, passant une main tendre sur les bras le retenant parmi les vivants. Les dieux mettaient réellement l'ancien roi à rude épreuve et cela l'atteignait chaque fois un peu plus durement. Qu'attendaient les Sept de lui ? Qu'il se jette par la fenêtre ? Qu'il se laisse piquer par une vipère ? Rhaegar s'était déjà abattu de trop, il avait pleurer, geint, mais il s'était relevé et cette douce ascension connaissait des embûches. Pourtant, le Targaryen ne tolèrerait pas de retour en arrière.
Le dragon se retourna et entoura de ses bras celle tirant aujourd'hui le meilleur de lui. Il ne voulait pas la peiner, l'inquiéter, alors qu'elle faisait de lui l'homme qu'il était aujourd'hui ; un amant, un père... Il voulait la protéger elle et leur enfant à venir. Rhaegar déposa un baiser dans la douce chevelure et se laissa enivré de son parfum, sentant ses pensées se démêler, son esprit s'alléger même si son cœur était plein de chagrin.
Daenerys avait laissé un fils, un époux. Son héritage était porteur d'amour et d'espoir et c'était sur ce point que l'ancien monarque se posait en cherchant le regard lourd d'émotion de son aspic. La mort était venue chercher son frère, puis sa sœur, bientôt elle le faucherait lui-même et il ne voulait pas faire craindre le pire à Nymeria. Il devait la mettre à l'abri, au plus près de lui, à un statut où rien ne saurait manquer à la capricieuse dornienne.
- Je suis là, ma vipère, rassura Rhaegar en caressant la ligne diablement tentatrice dans son dos. Je suis bien égoïste et te demande de me pardonner. Daenerys aurait mérité une vie autre que celle-ci, mais elle n'a pas vécu en vain. Tâchons d'être fidèles à sa mémoire, ma douce.
Il chercha un instant ses mots, les souvenirs de la jeune dragonnelle emplissant encore ses souvenirs. Pourtant, les larmes de l'orgueilleux dragon ne vinrent pas, il semblait s'être à nouveau réfugier dans cette sérénité si agaçante pour certains et menaçante pour d'autres. Rhaegar, lui, se sentait abattu par les quatre murs l'entourant et l'empêchant présentement d'aller accompagner le dernier voyage de la Dame Arryn.
Il repensa à tout ce qu'il avait fait pour elle. Ayant veillé à son éducation, sa protection, elle avait grandie dans un monde où la courtoisie berçait ses rêves et, jusqu'à son mariage, l'illusion était demeurée. Une vie de princesse digne d'un conte que les bardes et autres poètes chanteraient sans doute bientôt. Il n'y avait pas plus amère leçon pour l'ancien monarque qui porta un œil songeur sur sa compagne.
- Nymie ? Quel aurait été la volonté de Daenerys, d'après toi ? hasarda le dragon avec une idée en tête. »
« Pardon, Nymeria, prononça-t-il de manière beaucoup plus calme.
Il s'apaisait, passant une main tendre sur les bras le retenant parmi les vivants. Les dieux mettaient réellement l'ancien roi à rude épreuve et cela l'atteignait chaque fois un peu plus durement. Qu'attendaient les Sept de lui ? Qu'il se jette par la fenêtre ? Qu'il se laisse piquer par une vipère ? Rhaegar s'était déjà abattu de trop, il avait pleurer, geint, mais il s'était relevé et cette douce ascension connaissait des embûches. Pourtant, le Targaryen ne tolèrerait pas de retour en arrière.
Le dragon se retourna et entoura de ses bras celle tirant aujourd'hui le meilleur de lui. Il ne voulait pas la peiner, l'inquiéter, alors qu'elle faisait de lui l'homme qu'il était aujourd'hui ; un amant, un père... Il voulait la protéger elle et leur enfant à venir. Rhaegar déposa un baiser dans la douce chevelure et se laissa enivré de son parfum, sentant ses pensées se démêler, son esprit s'alléger même si son cœur était plein de chagrin.
Daenerys avait laissé un fils, un époux. Son héritage était porteur d'amour et d'espoir et c'était sur ce point que l'ancien monarque se posait en cherchant le regard lourd d'émotion de son aspic. La mort était venue chercher son frère, puis sa sœur, bientôt elle le faucherait lui-même et il ne voulait pas faire craindre le pire à Nymeria. Il devait la mettre à l'abri, au plus près de lui, à un statut où rien ne saurait manquer à la capricieuse dornienne.
- Je suis là, ma vipère, rassura Rhaegar en caressant la ligne diablement tentatrice dans son dos. Je suis bien égoïste et te demande de me pardonner. Daenerys aurait mérité une vie autre que celle-ci, mais elle n'a pas vécu en vain. Tâchons d'être fidèles à sa mémoire, ma douce.
Il chercha un instant ses mots, les souvenirs de la jeune dragonnelle emplissant encore ses souvenirs. Pourtant, les larmes de l'orgueilleux dragon ne vinrent pas, il semblait s'être à nouveau réfugier dans cette sérénité si agaçante pour certains et menaçante pour d'autres. Rhaegar, lui, se sentait abattu par les quatre murs l'entourant et l'empêchant présentement d'aller accompagner le dernier voyage de la Dame Arryn.
Il repensa à tout ce qu'il avait fait pour elle. Ayant veillé à son éducation, sa protection, elle avait grandie dans un monde où la courtoisie berçait ses rêves et, jusqu'à son mariage, l'illusion était demeurée. Une vie de princesse digne d'un conte que les bardes et autres poètes chanteraient sans doute bientôt. Il n'y avait pas plus amère leçon pour l'ancien monarque qui porta un œil songeur sur sa compagne.
- Nymie ? Quel aurait été la volonté de Daenerys, d'après toi ? hasarda le dragon avec une idée en tête. »
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Nymeria&Rhaegar
Elle le connaissait doux, elle le connaissait calme, elle le connaissait tempéré, elle le connaissait maître de ses émotions. Mais c'est lorsqu'il se laissait aller à ses émotions qu'elle l'aimait encore plus. Nymeria avait toujours dit aimer les hommes forts, au physique de guerrier, bien bâti, puissamment bâti, ces hommes que vous n'osiez même pas approcher, pas même regarder dans les yeux. Elle s'était fait à l'évidence que ces hommes, elle les aimait dans un lit et cela s'arrêtait là. De toutes évidences, c'était les hommes comme Rhaegar qui lui convenaient le mieux, des hommes qui n'avaient pas peur de dire ce qu'ils avaient sur le coeur, même s'ils devaient passer pour fragile ou faible, des hommes qui s'exprimaient avec les mots et savaient les manier. Rhaegar avait été son meilleur amant, c'était là qu'elle avait commencé à l'aimer, car ils avaient toujours pu laisser libre court à leur imagination, à leur émotion, sans retenu, sans rien de faux. Rhaegar était quelqu'un d'authentique et Nymeria avait appris à l'aimer pour ce qu'il était, pour ce qu'il représentait. Elle avait mûri, c'était peu de le dire.
Elle l'aimait encore, terriblement. Ce qui était peu croyable pour une femme si volage, qu'un seul homme parvienne à la combler sur tous les points. Elle l'aimait tel qu'il était mais c'était lorsqu'il se laissait aller à ses émotions même lors de discussions, qu'elle l'aimait d'autant plus. Mais pour le coup, elle s'inquiétait pour lui. Elle s'inquiétait pour son coeur, elle s'inquiétait pour tout ce qui lui tombait sur la tête et qu'il ne semblait pas parvenir à gérer à force d'accumulation, elle s'inquiétait pour lui et sa fatigue, pour lui et le fait qu'il devienne un véritable lion en cage.
" Tu m'inquiètes, mon tendre. "
Son ton changeait, si abruptement, Nymeria venait à poser une main sur le front de son amant pour voir s'il n'avait pas de la fièvre. Elle prenait ensuite son visage entre ses mains, caressant ses joues avec ses pouces en le regard. Pauvre amour.
" Nous n'oublierons jamais Daenerys. Si nous venions à avoir une fille... Que penses-tu de la nommer ainsi ? Je sais, je sais, certains disent que nommer un enfant avant sa naissance peut porter malheur mais je n'en crois rien. "
Que pouvaient-ils traverser de pire ? Ah, oui, le procès. Il leur restait encore cette épreuve, et elle ne doutait pas de la créativité des dieux pour leur imposer d'autres épreuves. Elle continuait à doucement caresser les joues de son amant, espérant qu'il ne craque pas mais s'y attendant tout de même. Elle déposait un léger baiser sur sa lèvre inférieur, sur son menton, elle remontait finalement pour déposer un baiser sur son front.
" La volonté de Daenerys ? A quel sujet ? "
Elle fronçait les sourcils, il y avait tant de réponses possible à cette question.
" Pour son fils ? Daenerys n'aurait souhaité que le meilleur. Pour toi ? Que tu sois enfin en paix avec toi-même. Pour Westeros ? Que chacun puisse enfin s'entendre avec son voisin. Pour Rhaenys ? Qu'elle puisse parvenir là où elle a échoué. Pour Aegon ? Que lui aussi trouve la paix, qu'il puisse trouver sa place. Pour son mari ? Qu'il continue à vivre et qu'il élève dignement leur fils. Je ne vois pas de quel sujet précisément tu me parles, mon dragon, mais voilà ce que j'imagine venant de Daenerys. "
Elle relâchait le visage de son amant, rester debout l'épuisait.
" Je pense que Daenerys n'aurait voulu que la paix pour chacun d'entre nous, peu importe comment nous la trouvions. "
Elle se dirigeait vers l'un des fauteuil de la chambre et s'y essayait lourdement, plissant ensuite les plis de sa robe.
" Il y a sans doute un long chemin à faire mais, je suis persuadée que tu peux trouver la paix. Faut-il seulement accepter que chacun puisse commettre des erreurs, même les plus grands rois, faut-il seulement que tu te pardonnes tes échecs, que tu commences à comprendre qu'un avenir est possible. Il ne sera pas radieux, il ne sera pas sans embûche, car tout cela est impossible. Mais un avenir est possible. Toi, moi, tes enfants, notre enfant, je n'en sais rien, qui sait de quoi demain est fait après tout ? La vie est faites d'épreuves, à nous de les surmonter. A la fin, il n'y a que les plus forts qui s'en sortent... "
Les plus forts, les plus rusés, les plus impitoyables... Elle baissait les yeux vers son gros ventre, qu'elle tentait de calmer de quelque caresses.
Elle l'aimait encore, terriblement. Ce qui était peu croyable pour une femme si volage, qu'un seul homme parvienne à la combler sur tous les points. Elle l'aimait tel qu'il était mais c'était lorsqu'il se laissait aller à ses émotions même lors de discussions, qu'elle l'aimait d'autant plus. Mais pour le coup, elle s'inquiétait pour lui. Elle s'inquiétait pour son coeur, elle s'inquiétait pour tout ce qui lui tombait sur la tête et qu'il ne semblait pas parvenir à gérer à force d'accumulation, elle s'inquiétait pour lui et sa fatigue, pour lui et le fait qu'il devienne un véritable lion en cage.
" Tu m'inquiètes, mon tendre. "
Son ton changeait, si abruptement, Nymeria venait à poser une main sur le front de son amant pour voir s'il n'avait pas de la fièvre. Elle prenait ensuite son visage entre ses mains, caressant ses joues avec ses pouces en le regard. Pauvre amour.
" Nous n'oublierons jamais Daenerys. Si nous venions à avoir une fille... Que penses-tu de la nommer ainsi ? Je sais, je sais, certains disent que nommer un enfant avant sa naissance peut porter malheur mais je n'en crois rien. "
Que pouvaient-ils traverser de pire ? Ah, oui, le procès. Il leur restait encore cette épreuve, et elle ne doutait pas de la créativité des dieux pour leur imposer d'autres épreuves. Elle continuait à doucement caresser les joues de son amant, espérant qu'il ne craque pas mais s'y attendant tout de même. Elle déposait un léger baiser sur sa lèvre inférieur, sur son menton, elle remontait finalement pour déposer un baiser sur son front.
" La volonté de Daenerys ? A quel sujet ? "
Elle fronçait les sourcils, il y avait tant de réponses possible à cette question.
" Pour son fils ? Daenerys n'aurait souhaité que le meilleur. Pour toi ? Que tu sois enfin en paix avec toi-même. Pour Westeros ? Que chacun puisse enfin s'entendre avec son voisin. Pour Rhaenys ? Qu'elle puisse parvenir là où elle a échoué. Pour Aegon ? Que lui aussi trouve la paix, qu'il puisse trouver sa place. Pour son mari ? Qu'il continue à vivre et qu'il élève dignement leur fils. Je ne vois pas de quel sujet précisément tu me parles, mon dragon, mais voilà ce que j'imagine venant de Daenerys. "
Elle relâchait le visage de son amant, rester debout l'épuisait.
" Je pense que Daenerys n'aurait voulu que la paix pour chacun d'entre nous, peu importe comment nous la trouvions. "
Elle se dirigeait vers l'un des fauteuil de la chambre et s'y essayait lourdement, plissant ensuite les plis de sa robe.
" Il y a sans doute un long chemin à faire mais, je suis persuadée que tu peux trouver la paix. Faut-il seulement accepter que chacun puisse commettre des erreurs, même les plus grands rois, faut-il seulement que tu te pardonnes tes échecs, que tu commences à comprendre qu'un avenir est possible. Il ne sera pas radieux, il ne sera pas sans embûche, car tout cela est impossible. Mais un avenir est possible. Toi, moi, tes enfants, notre enfant, je n'en sais rien, qui sait de quoi demain est fait après tout ? La vie est faites d'épreuves, à nous de les surmonter. A la fin, il n'y a que les plus forts qui s'en sortent... "
Les plus forts, les plus rusés, les plus impitoyables... Elle baissait les yeux vers son gros ventre, qu'elle tentait de calmer de quelque caresses.
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« Il est des choses qui sont faites pour rester unique, répondit le dragon à la proposition de sa vipère.
Daenerys était née dans l'orage, avait vécue chariée par les vents, mais elle était restée un joyaux à l'état pur. Si les deux âmes incertaines venaient à voir leur amour conjugué dans une petite princesse, Rhaegar tenait à voir celle-ci briller de sa propre lumière et non pas cachée par l'aura d'un modèle qu'elle n'aurait pas choisie.
Il baisait le creux des mains de son amante, inspirant tendrement leur odeur, et se laissa aller à ses caresses, ses baisers. La mort donnait parfois d'étranges envies aux vivants et Rhaegar cherchait à nier cette tristesse s'emparant de son regard violacé. C'était un sentiment qu'il n'aimait pas, une violence qui le suivait depuis le jour de sa naissance et à laquelle il ne s'habituait jamais. Il voulait la fuir, l'oublier entre les bras les plus doux du monde, les plus ardents...
Écoutant sa compagne, ses doigts se firent plus distraits sur les formes encore tentatrices malgré le dragonnet les déformant. Rhaegar sentait son esprit s'obscurcir, chercher à fuir cette douleur l'empoignant. Peut-être aurait-il dû se soumettre à la tradition et épouser sa sœur plutôt que de la marier au Arryn n'ayant pas su la protéger ? Voilà qu'il se mettait à chercher moult responsables de ses propres erreurs et il cherchait à les noyer comme certains se noient dans l'alcool.
Avant de reprendre la parole, il serra les mains de Nymeria entre les siennes, les dominant comme il le faisait du reste de sa personne. Il serra ces petites mains sur son cœur et plongea un regard des plus profonds dans celui de son amante.
- La paix, pour la retrouver, il faut déjà l'avoir goûtée une fois, déclara le dragon. On trouve des rumeurs racontant que les Targaryen ne trouvent la paix qu'au jour de leur trépas. Peut-être qu'avec ce qu'elle a vécu, Daenerys a déjà souhaité ma mort, mais il me plaît de croire tes paroles, Nymie. Même au prix de son propre bonheur, ma sœur aurait tout fait pour voir la sérénité régner autour d'elle comme le ciel au-dessus de la mer après un orage.
L'ancien roi posa son front contre celui de la dornienne, sentant les coups contre son abdomen s'apaiser soudain.
- Puis-je t'imposer une nouvelle épreuve sur le chemin de ma paix, ma douce ? »
Daenerys était née dans l'orage, avait vécue chariée par les vents, mais elle était restée un joyaux à l'état pur. Si les deux âmes incertaines venaient à voir leur amour conjugué dans une petite princesse, Rhaegar tenait à voir celle-ci briller de sa propre lumière et non pas cachée par l'aura d'un modèle qu'elle n'aurait pas choisie.
Il baisait le creux des mains de son amante, inspirant tendrement leur odeur, et se laissa aller à ses caresses, ses baisers. La mort donnait parfois d'étranges envies aux vivants et Rhaegar cherchait à nier cette tristesse s'emparant de son regard violacé. C'était un sentiment qu'il n'aimait pas, une violence qui le suivait depuis le jour de sa naissance et à laquelle il ne s'habituait jamais. Il voulait la fuir, l'oublier entre les bras les plus doux du monde, les plus ardents...
Écoutant sa compagne, ses doigts se firent plus distraits sur les formes encore tentatrices malgré le dragonnet les déformant. Rhaegar sentait son esprit s'obscurcir, chercher à fuir cette douleur l'empoignant. Peut-être aurait-il dû se soumettre à la tradition et épouser sa sœur plutôt que de la marier au Arryn n'ayant pas su la protéger ? Voilà qu'il se mettait à chercher moult responsables de ses propres erreurs et il cherchait à les noyer comme certains se noient dans l'alcool.
Avant de reprendre la parole, il serra les mains de Nymeria entre les siennes, les dominant comme il le faisait du reste de sa personne. Il serra ces petites mains sur son cœur et plongea un regard des plus profonds dans celui de son amante.
- La paix, pour la retrouver, il faut déjà l'avoir goûtée une fois, déclara le dragon. On trouve des rumeurs racontant que les Targaryen ne trouvent la paix qu'au jour de leur trépas. Peut-être qu'avec ce qu'elle a vécu, Daenerys a déjà souhaité ma mort, mais il me plaît de croire tes paroles, Nymie. Même au prix de son propre bonheur, ma sœur aurait tout fait pour voir la sérénité régner autour d'elle comme le ciel au-dessus de la mer après un orage.
L'ancien roi posa son front contre celui de la dornienne, sentant les coups contre son abdomen s'apaiser soudain.
- Puis-je t'imposer une nouvelle épreuve sur le chemin de ma paix, ma douce ? »
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Sand or Fire, who's stronger?
Nymeria&Rhaegar
La réponse de son amant la fit sourire. Daenerys Sand, Daenerys Waters, il est vrai que cela aurait été étrange. Nymeria réfléchissait depuis quelque temps au prénom que pourrait avoir ce petit être énergique en son ventre. Elle se demandait encore de qui il tiendrait, du serpent ou du dragon, mais lorsqu'elle voyait la taille de son ventre, elle se demandait réellement si un dragon n'allait pas en sortir. Elle ne se souvenait pas qu'Ellaria ait eu des ventres si gros, pourtant elle avait eu quatre filles. Rhaegar, apprenant la nouvelle de sa grossesse, lui avait déclaré ; un prénom valyrien pour un garçon, un prénom rhoynar pour une fille. Pauvre idiot, comme s'il avait le choix. Elle souriait avec tendresse en y songeant à nouveau.
Elle fronçait néanmoins les sourcils lorsqu'il disait ne jamais avoir goûté à la paix. Elle savait qu'elle n'était pas une femme facile à vivre - c'était ce qui la rendait si attirante, elle en était convaincue - mais à tel point ? Elle l'avait connu plus habile avec ses mots. Depuis qu'ils se fréquentaient, chaque jour qu'elle avait passé à Port-Réal, elle les avait passé à essayer de le faire sourire. Et il avait souris. En ce temps là, les deux amants insouciants étaient heureux. Et ils avaient connus la peine, la douleur, la peur de ne pas connaître de lendemain. Ils avaient vécus cela ensemble, à deux. Nymeria n'aurait jamais cru vivre ça avec qui que ce soit, et elle ne l'aurait pas vécu avec n'importe qui. Pas si elle n'avait pas été sûre d'elle. Elle avait voulu vivre sa vie sans regrets en suivant Rhaegar, elle avait voulu suivre son coeur, persuadée que son père lui aurait conseillé de le faire. Vivre sa vie comme son père le faisait, sans se soucier des conséquences, sans se soucier des avis divergents, vivre pour soi comme on l'entend. Elle avait froncé ses sourcils en le regardant. Elle était réceptive à son regard, mais pas complètement stupide.
" Et toi, pauvre idiot que tu es, tu es déjà peu comblé par la vie, tu te jettes à corps perdu dans le piège malheureux d'une dornienne impitoyable et mordante... Peut-être aimez-vous souffrir, Targaryen, peut-être aimez vous cette sensation de vous faire broyer le coeur. Mais pour savoir que l'on va mal, cher dragon, il faut aussi savoir ce qu'est bien aller. Ainsi, si tu sais ce qu'est le malheur, c'est que tu as déjà connu le bonheur pour savoir le différencier. Pour parvenir à te sentir toujours plus mal, c'est que tu as déjà été bien heureux. A toi de t'en souvenir et de te raccrocher à ce qui t'apaise. "
Visiblement, ce n'était pas elle. C'est que l'aspic était très susceptible, le mot était faible. Elle fronçait les sourcils à sa demande, une fois de plus. Suspicieuse sur ce qu'il comptait lui demander, pour qu'il faille lui passer la crème avant de se lancer dans sa demande.
" Une de plus, une de moins, je suppose que nous ne sommes plus à ça près. "
Rester le visage dur et sembler énerver contre lui pouvait être si compliqué, parfois. Elle finissait toujours par craquer d'une manière ou d'une autre, que ce soit à cause du regard qu'il posait sur elle, que ce soit à cause de ce sourire qu'elle adorait tant ou la manière dont il la touchait, elle ne pouvait que craquer.
" Quelle est cette épreuve, cette fois-ci, mon dragon ? "
Que comptait-il lui imposer ? Il ne lui avait rien imposé jusqu'à présent, puisqu'elle avait fait ses choix seule de le suivre ou de partir, la raison pour laquelle ils étaient en ces lieux, était parce qu'elle avait pris la décision de quitter Vivesaigues. Son ventre cessait de s'agiter et cela valait mieux, c'était épuisant, Nymeria avait toujours peur de faire un faux mouvement qui pourrait ne pas convenir à ce petit être grandissant.
Elle fronçait néanmoins les sourcils lorsqu'il disait ne jamais avoir goûté à la paix. Elle savait qu'elle n'était pas une femme facile à vivre - c'était ce qui la rendait si attirante, elle en était convaincue - mais à tel point ? Elle l'avait connu plus habile avec ses mots. Depuis qu'ils se fréquentaient, chaque jour qu'elle avait passé à Port-Réal, elle les avait passé à essayer de le faire sourire. Et il avait souris. En ce temps là, les deux amants insouciants étaient heureux. Et ils avaient connus la peine, la douleur, la peur de ne pas connaître de lendemain. Ils avaient vécus cela ensemble, à deux. Nymeria n'aurait jamais cru vivre ça avec qui que ce soit, et elle ne l'aurait pas vécu avec n'importe qui. Pas si elle n'avait pas été sûre d'elle. Elle avait voulu vivre sa vie sans regrets en suivant Rhaegar, elle avait voulu suivre son coeur, persuadée que son père lui aurait conseillé de le faire. Vivre sa vie comme son père le faisait, sans se soucier des conséquences, sans se soucier des avis divergents, vivre pour soi comme on l'entend. Elle avait froncé ses sourcils en le regardant. Elle était réceptive à son regard, mais pas complètement stupide.
" Et toi, pauvre idiot que tu es, tu es déjà peu comblé par la vie, tu te jettes à corps perdu dans le piège malheureux d'une dornienne impitoyable et mordante... Peut-être aimez-vous souffrir, Targaryen, peut-être aimez vous cette sensation de vous faire broyer le coeur. Mais pour savoir que l'on va mal, cher dragon, il faut aussi savoir ce qu'est bien aller. Ainsi, si tu sais ce qu'est le malheur, c'est que tu as déjà connu le bonheur pour savoir le différencier. Pour parvenir à te sentir toujours plus mal, c'est que tu as déjà été bien heureux. A toi de t'en souvenir et de te raccrocher à ce qui t'apaise. "
Visiblement, ce n'était pas elle. C'est que l'aspic était très susceptible, le mot était faible. Elle fronçait les sourcils à sa demande, une fois de plus. Suspicieuse sur ce qu'il comptait lui demander, pour qu'il faille lui passer la crème avant de se lancer dans sa demande.
" Une de plus, une de moins, je suppose que nous ne sommes plus à ça près. "
Rester le visage dur et sembler énerver contre lui pouvait être si compliqué, parfois. Elle finissait toujours par craquer d'une manière ou d'une autre, que ce soit à cause du regard qu'il posait sur elle, que ce soit à cause de ce sourire qu'elle adorait tant ou la manière dont il la touchait, elle ne pouvait que craquer.
" Quelle est cette épreuve, cette fois-ci, mon dragon ? "
Que comptait-il lui imposer ? Il ne lui avait rien imposé jusqu'à présent, puisqu'elle avait fait ses choix seule de le suivre ou de partir, la raison pour laquelle ils étaient en ces lieux, était parce qu'elle avait pris la décision de quitter Vivesaigues. Son ventre cessait de s'agiter et cela valait mieux, c'était épuisant, Nymeria avait toujours peur de faire un faux mouvement qui pourrait ne pas convenir à ce petit être grandissant.
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Rhaegar cherchait ses mots, il repensait au cheminement sinueux que représentaient les pensées de la vipère. Le poète en lui peinait à trouver de quoi charmer la belle, car à la tristesse de la mort se mêlait à la fureur de la vie. Deux sentiments qui l'avaient accompagnés tout au long de sa vie et qui lui permettaient maintenant de faire face à son amour, à se tenir droit face à elle. Que dirait-elle si elle le voyait de nouveau sombrer comme à Gracedieu ? Elle le frapperait d'abord, mais si cette pratique n'était pas nécessairement désagréable entre les bras de la vipère, il l'imaginait assez se tailler une jolie bourse dans le cuir des siennes.
Terrifiante, fière, insoumise, il n'avait pas peur de la qualifier ainsi, mais cela ne changeait pas sa détermination à faire ce qu'il s'apprêtait à demander. Ces derniers temps avaient fait réaliser à Rhaegar combien cette femme lui était importante, plus encore que Lyanna. Pour Nymeria, il n'aurait pas seulement déclenché une guerre civile, il aurait rasé un pays pour un sourire.
Pour le dragon, l'heure était venue de faire face à ses sentiments, ses démons aussi, car il craignait toujours de voir l'une de ses anciennes amantes prendre une vengeance divine à son encontre en s'en prenant à Nymeria. Tout mais pas ça. Car, aujourd'hui, le dragon ne se sentait pas de taille à vivre sans elle. Il n'était pas éternel, il ne pouvait la protéger de ses épaules et de son épée jusqu'à la fin des jours, il voulait une autre sécurité pour son amante et leur enfant à venir.
« Ma douce et tendre Nymeria, commença le dragon en caressant les mains de son aimée. J'ai été heureux, j'ai été en paix, mais suffisamment peu pour que je comprenne aujourd'hui le véritable sens de ces mots. Cette étoile qui guide mes sens, qui illumine de nouvelles nuances au fin fond de mon âme, c'est toi, et je réalise à quel point mon monde se ternit sans toi, ma belle aspic.
Le dragon posa son front sur les mains de sa douce et, se faisant, adopta une posture à genoux.
- Vois le pouvoir que tu as sur ton univers. Vois le pouvoir que tu as sur un homme capable de tenir n'importe quel auditoire en respect, un homme qui fut l'un des plus importants du monde.
Il marqua une pause lyrique dans sa réplique et vissa ses améthystes sur les ardentes prunelles de sa compagne.
- Tu es la personnification de ces femmes fatales nourrissant le feu des batailles, chavirant les coeurs et domptant les hommes, Nymeria Sand. J'ai été égoïste de ne te garder que pour moi et j'assume vouloir être le seul à me bruler les ailes sous ton soleil. J'aimerais que tu m'épouses, ma belle vipère. »
« J'aimerais » oui. Comme une demande d'égal à égal, comme un souhait. Jamais Rhaegar n'avait contraint Nymeria, et il désirait que la dornienne se donne à lui, non pas que lui, grand dragon Targaryen la prenne comme un tapis, comme s'il souhaitait se l'approprier... Nymeria était comme le vent déformant les sables dorniens : imprévisible, aussi douce que meurtrière, mais également insaisissable...personne ne pourrait jamais se l'approprier.
Terrifiante, fière, insoumise, il n'avait pas peur de la qualifier ainsi, mais cela ne changeait pas sa détermination à faire ce qu'il s'apprêtait à demander. Ces derniers temps avaient fait réaliser à Rhaegar combien cette femme lui était importante, plus encore que Lyanna. Pour Nymeria, il n'aurait pas seulement déclenché une guerre civile, il aurait rasé un pays pour un sourire.
Pour le dragon, l'heure était venue de faire face à ses sentiments, ses démons aussi, car il craignait toujours de voir l'une de ses anciennes amantes prendre une vengeance divine à son encontre en s'en prenant à Nymeria. Tout mais pas ça. Car, aujourd'hui, le dragon ne se sentait pas de taille à vivre sans elle. Il n'était pas éternel, il ne pouvait la protéger de ses épaules et de son épée jusqu'à la fin des jours, il voulait une autre sécurité pour son amante et leur enfant à venir.
« Ma douce et tendre Nymeria, commença le dragon en caressant les mains de son aimée. J'ai été heureux, j'ai été en paix, mais suffisamment peu pour que je comprenne aujourd'hui le véritable sens de ces mots. Cette étoile qui guide mes sens, qui illumine de nouvelles nuances au fin fond de mon âme, c'est toi, et je réalise à quel point mon monde se ternit sans toi, ma belle aspic.
Le dragon posa son front sur les mains de sa douce et, se faisant, adopta une posture à genoux.
- Vois le pouvoir que tu as sur ton univers. Vois le pouvoir que tu as sur un homme capable de tenir n'importe quel auditoire en respect, un homme qui fut l'un des plus importants du monde.
Il marqua une pause lyrique dans sa réplique et vissa ses améthystes sur les ardentes prunelles de sa compagne.
- Tu es la personnification de ces femmes fatales nourrissant le feu des batailles, chavirant les coeurs et domptant les hommes, Nymeria Sand. J'ai été égoïste de ne te garder que pour moi et j'assume vouloir être le seul à me bruler les ailes sous ton soleil. J'aimerais que tu m'épouses, ma belle vipère. »
« J'aimerais » oui. Comme une demande d'égal à égal, comme un souhait. Jamais Rhaegar n'avait contraint Nymeria, et il désirait que la dornienne se donne à lui, non pas que lui, grand dragon Targaryen la prenne comme un tapis, comme s'il souhaitait se l'approprier... Nymeria était comme le vent déformant les sables dorniens : imprévisible, aussi douce que meurtrière, mais également insaisissable...personne ne pourrait jamais se l'approprier.
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Sand or Fire, who's stronger?
Nymeria&Rhaegar
Nymeria regardait son amant avec insistance. Une fois n'est pas coutume, le coeur de Nymeria s'emballait en entendant les mots de son amant et, qui plus est, elle s'enorgueillissait des mots flatteurs de son amant. Sachant qu'ils cachaient quelque chose, elle aimait néanmoins à l'entendre lui dire cela, ce n'était pourtant jamais les mots qui manquaient à son amant, mais elle ne se lassait jamais de les entendre.
Il n'y avait aucun homme pour qui elle aurait fait ce qu'elle avait fait. Rhaegar avait été le seul, l'unique, pour qui elle avait tourné le dos à Dorne une fois. Plus les jours passaient, plus le jugement approchait, plus elle sentait qu'elle devrait à nouveau tourner le dos à Dorne. Pas uniquement pour Rhaegar, mais aussi pour son père exilé au loin, pour ses soeurs loin d'elle. Nymeria regardait donc son amant, réfléchissant à ce qu'il venait de lui demander. Elle l'aimait, c'était indéniable. Son coeur et son corps ne réclamaient que Rhaegar, si elle avait eu nombreux amours et nombreux amants, cela n'avait jamais été comme avec Rhaegar, pour une raison qu'elle ne s'expliquait pas. Rien n'aurait pu laisser croire que Nymeria aurait aimé un homme préférant la poésie à la guerre, pourtant Rhaegar avait un don indéniable avec une épée et elle ne comptait plus les fois où elle avait eu envie de son amant, juste parce qu'il portait son armure. Mais avoir envie de son amant, aimer son amant et devenir tout à coup son épouse... N'étaient-ils pas ensemble que depuis une année, même si cela semblait faire déjà une éternité ? Ils avaient vu ensemble plus qu'aucun couple et même après quelque lunes à se fréquenter, elle l'avait suivi aveuglément à la bataille, bataille perdue d'avance. Elle ne lui répondait pas immédiatement, préférant le regarder et réfléchir à ses mots. Elle l'aimait, personne ne pouvait en douter. Mais sacrifier sa liberté ? Pourquoi l'aurait-elle fait ? Être une amante lui convenait tout à fait, elle avait toujours été réaliste et depuis toute petite, elle savait pertinemment qu'une femme de sa condition était vouée à être une maîtresse, une confidente... Mais pas une épouse. Et cela lui allait parfaitement. Nymeria Sand, cela lui allait parfaitement, oui. Nymeria Targaryen ? Cela sonnait si étrange. De toute leur relation, elle ne s'était pas imaginée cela, ils n'en avaient pas réellement parlés. Elle le savait pourtant pieu, mais il avait déjà été marié, à quoi bon ? Elle ne voulait certainement pas passer après Elia Martell, elle ne voulait pas devenir cette autre femme, même si cela faisait quinze années qu'Elia avait disparue. Elle serait celle qui la remplacerait aux yeux de nombreux qui ne chercheraient pas à voir plus loin que cela. Elle baissait les yeux vers son gros ventre, un enfant, aux yeux de l'aspic, ne signifiait en rien que l'on devait épouser la personne nous ayant aidé à le concevoir, elle en était la preuve même de par son nom et par le nom de ses soeurs.
" Non. "
Ni méchante, ni agressive, mais ni tendre ni douce. Un ton plat. Car elle ne savait pas où se situer, sinon que cette demande l'effrayait. Devenir une épouse, pourquoi ? Ellaria vivait tout à fait bien son rôle de concubine et d'un point de vue officiel, Nymeria et Rhaegar avaient été des amants qu'ils n'auraient jamais du être, surtout lorsqu'elle était commandante de la garde royale. Mais si elle en croyait les nouvelles, elle ne le serait plus. A nouveau, elle baissait les yeux vers son gros ventre qui ne bougeait plus.
Il était son dragon, l'amour de sa vie, c'était un fait. Mais l'épouser... Cela tournait inlassablement dans sa tête. Nymeria n'était pas pieuse, si elle croyait aux Sept, elle n'était pas le genre de femme à se précipiter au Septuaire.
" Je suis une Sand, Rhaegar. Tu es un Targaryen. Tu as été roi pendant des années, tu n'as pas encore abdiqué. Je refuse de devenir une reine, je refuse d'appartenir à qui que ce soit. Je suis une Sand, une fille de Dorne, une aspic des sables. Je suis libre, l'ai toujours été et le serai toujours. Je t'aime. Mais tu sais depuis le début que notre relation n'a ni queue ni tête et qu'un mariage serait fou. Cela causerait ta perte. Pourquoi sacrifierais-tu ce qu'il te reste pour cela ? Nous sommes heureux comme nous sommes, non ? Tu me suffis comme amant et je ne t'aimerai pas davantage car je porterai ton nom. Je ne t'aimerais pas moins non plus, mais cela ne changera rien à notre vie, sinon que tu te seras condamné. Tu aurais pu épouser à nouveau une noble, qui sais-je. Une femme avec un nom, qui t'aurais tiré vers le haut de nouveau, qui t'aurais permise de reprendre ta place. Lannister, Nerbosc, que sais-je. Alors pourquoi m'épouser moi ? J'ai parfaitement conscience de qui je suis et de mon nom. Il ne t'apporterait rien d'autre qu'une condamnation à ne plus jamais remonter sur le trône. Est-ce là ce que tu veux, mon dragon ? Abandonner ton trône, abandonner ta légitimité ? Notre amour vaut-il vraiment cela ? Tout ce que tu as vécu, rien ne sera plus jamais comme avant, aucun noble ne pourra te pardonner d'avoir épouser ta maîtresse, quand bien même ait-elle un enfant de toi. Je ne suis pas sûre de vouloir accepter une telle responsabilité. J'ai déjà beaucoup accepté, je ne peux insister sur cette pente. "
S'il fallait être plus réaliste, Nymeria aurait dit qu'elle avait bien compris que plus jamais Rhaegar ne remontrait sur le trône, mais épouser une noble lui aurait permis de revenir sur le devant de la scène. Le pauvre fou avait préféré se condamner avec une aspic, sa maîtresse, qui n'avait rien de bien concret à lui offrir. C'était typiquement Rhaegar, en fin de compte, exactement l'homme qu'on lui avait décrit. Il réfléchissait bien trop avec son coeur, un éternel romantique. La couronne ne lui allait peut-être pas, finalement, peut-être était-il simplement un être maudit comme tout Targaryen. Les dieux semblaient se jouer d'eux et Rhaegar n'y faisait aucune exception. Son père était fou à brûler les gens, lui était fou à se perdre dans ses sentiments. C'était touchant, mais triste. Elle ne voulait pas être la cause de toutes ces pertes, si elle s'estimait beaucoup - peut-être trop - elle ne s'estimait pas valoir plus qu'une couronne et un trône.
" Je t'aime. De tout mon coeur. Quoi qu'il puisse arriver. Mais non. Et crois-moi, tu ne voudrais pas t'attacher éternellement à moi, Rhaegar. Tu sais qui je suis, tu sais ce que je suis. Tu connais ma vision de l'amour, tu as connu Nakhti. On ne sait pas de quoi demain est fait. De même que je sais qui tu es, et que si je t'aime, je n'oublie pour autant pas ce qu'il s'est passé avec ma tante et cette nordienne. "
Si cela n'avait pas été devant Rhaegar, Nymeria l'aurait appelé la putain nordienne. Mais elle n'était pas si cruelle - encore que. Il devait garder en mémoire que Nymeria était libre comme l'air et que rien ne l'empêcherait de voler là où ses sentiments la guidaient. Si à ce jour elle était folle de son dragon, qui savait ce que demain offrirait ? Elle avait cru aimer Nakhti et que leur vie passionnante ne changerait pas, ils avaient tout de même vécus dix années ensemble bien que partageant nombreuses couches, ensemble. Et était arrivé Rhaegar, le beau roi charismatique, qui parlait, parlait et parlait, et si elle n'avait jamais aimé les bavards, elle se souvenait s'être éprise de la façon dont il employait ses mots. Et cela avait changé. Elle ne contrôlait pas ses sentiments et ses pulsions, elle devait être réaliste et sincère avec Rhaegar. Le pire était que l'aspic était farouchement possessive et qu'elle aurait égorgé sans la moindre hésitation la moindre femme s'essayant à lui prendre son dragon.
Mais il était vrai que même si elle partait pour un autre homme, Rhaegar aurait été celui qui avait réussi à la détourner une fois de Dorne, celui qui avait réussi à la détourner une fois de la colère d'Oberyn, celui qui avait réussi à lui faire un enfant, celui qui avait fait d'elle une véritable femme, une commandante de garde royale, son nom était dés lors marqué dans l'Histoire. Première femme commandante de la garde royale. Serait-elle la première bâtarde à épouser un roi ? Elle s'y voyait toujours très mal.
" Si j'ai beaucoup changé ces dernières lunes, ne crois pas que je changerai à un tel point... "
Il n'y avait aucun homme pour qui elle aurait fait ce qu'elle avait fait. Rhaegar avait été le seul, l'unique, pour qui elle avait tourné le dos à Dorne une fois. Plus les jours passaient, plus le jugement approchait, plus elle sentait qu'elle devrait à nouveau tourner le dos à Dorne. Pas uniquement pour Rhaegar, mais aussi pour son père exilé au loin, pour ses soeurs loin d'elle. Nymeria regardait donc son amant, réfléchissant à ce qu'il venait de lui demander. Elle l'aimait, c'était indéniable. Son coeur et son corps ne réclamaient que Rhaegar, si elle avait eu nombreux amours et nombreux amants, cela n'avait jamais été comme avec Rhaegar, pour une raison qu'elle ne s'expliquait pas. Rien n'aurait pu laisser croire que Nymeria aurait aimé un homme préférant la poésie à la guerre, pourtant Rhaegar avait un don indéniable avec une épée et elle ne comptait plus les fois où elle avait eu envie de son amant, juste parce qu'il portait son armure. Mais avoir envie de son amant, aimer son amant et devenir tout à coup son épouse... N'étaient-ils pas ensemble que depuis une année, même si cela semblait faire déjà une éternité ? Ils avaient vu ensemble plus qu'aucun couple et même après quelque lunes à se fréquenter, elle l'avait suivi aveuglément à la bataille, bataille perdue d'avance. Elle ne lui répondait pas immédiatement, préférant le regarder et réfléchir à ses mots. Elle l'aimait, personne ne pouvait en douter. Mais sacrifier sa liberté ? Pourquoi l'aurait-elle fait ? Être une amante lui convenait tout à fait, elle avait toujours été réaliste et depuis toute petite, elle savait pertinemment qu'une femme de sa condition était vouée à être une maîtresse, une confidente... Mais pas une épouse. Et cela lui allait parfaitement. Nymeria Sand, cela lui allait parfaitement, oui. Nymeria Targaryen ? Cela sonnait si étrange. De toute leur relation, elle ne s'était pas imaginée cela, ils n'en avaient pas réellement parlés. Elle le savait pourtant pieu, mais il avait déjà été marié, à quoi bon ? Elle ne voulait certainement pas passer après Elia Martell, elle ne voulait pas devenir cette autre femme, même si cela faisait quinze années qu'Elia avait disparue. Elle serait celle qui la remplacerait aux yeux de nombreux qui ne chercheraient pas à voir plus loin que cela. Elle baissait les yeux vers son gros ventre, un enfant, aux yeux de l'aspic, ne signifiait en rien que l'on devait épouser la personne nous ayant aidé à le concevoir, elle en était la preuve même de par son nom et par le nom de ses soeurs.
" Non. "
Ni méchante, ni agressive, mais ni tendre ni douce. Un ton plat. Car elle ne savait pas où se situer, sinon que cette demande l'effrayait. Devenir une épouse, pourquoi ? Ellaria vivait tout à fait bien son rôle de concubine et d'un point de vue officiel, Nymeria et Rhaegar avaient été des amants qu'ils n'auraient jamais du être, surtout lorsqu'elle était commandante de la garde royale. Mais si elle en croyait les nouvelles, elle ne le serait plus. A nouveau, elle baissait les yeux vers son gros ventre qui ne bougeait plus.
Il était son dragon, l'amour de sa vie, c'était un fait. Mais l'épouser... Cela tournait inlassablement dans sa tête. Nymeria n'était pas pieuse, si elle croyait aux Sept, elle n'était pas le genre de femme à se précipiter au Septuaire.
" Je suis une Sand, Rhaegar. Tu es un Targaryen. Tu as été roi pendant des années, tu n'as pas encore abdiqué. Je refuse de devenir une reine, je refuse d'appartenir à qui que ce soit. Je suis une Sand, une fille de Dorne, une aspic des sables. Je suis libre, l'ai toujours été et le serai toujours. Je t'aime. Mais tu sais depuis le début que notre relation n'a ni queue ni tête et qu'un mariage serait fou. Cela causerait ta perte. Pourquoi sacrifierais-tu ce qu'il te reste pour cela ? Nous sommes heureux comme nous sommes, non ? Tu me suffis comme amant et je ne t'aimerai pas davantage car je porterai ton nom. Je ne t'aimerais pas moins non plus, mais cela ne changera rien à notre vie, sinon que tu te seras condamné. Tu aurais pu épouser à nouveau une noble, qui sais-je. Une femme avec un nom, qui t'aurais tiré vers le haut de nouveau, qui t'aurais permise de reprendre ta place. Lannister, Nerbosc, que sais-je. Alors pourquoi m'épouser moi ? J'ai parfaitement conscience de qui je suis et de mon nom. Il ne t'apporterait rien d'autre qu'une condamnation à ne plus jamais remonter sur le trône. Est-ce là ce que tu veux, mon dragon ? Abandonner ton trône, abandonner ta légitimité ? Notre amour vaut-il vraiment cela ? Tout ce que tu as vécu, rien ne sera plus jamais comme avant, aucun noble ne pourra te pardonner d'avoir épouser ta maîtresse, quand bien même ait-elle un enfant de toi. Je ne suis pas sûre de vouloir accepter une telle responsabilité. J'ai déjà beaucoup accepté, je ne peux insister sur cette pente. "
S'il fallait être plus réaliste, Nymeria aurait dit qu'elle avait bien compris que plus jamais Rhaegar ne remontrait sur le trône, mais épouser une noble lui aurait permis de revenir sur le devant de la scène. Le pauvre fou avait préféré se condamner avec une aspic, sa maîtresse, qui n'avait rien de bien concret à lui offrir. C'était typiquement Rhaegar, en fin de compte, exactement l'homme qu'on lui avait décrit. Il réfléchissait bien trop avec son coeur, un éternel romantique. La couronne ne lui allait peut-être pas, finalement, peut-être était-il simplement un être maudit comme tout Targaryen. Les dieux semblaient se jouer d'eux et Rhaegar n'y faisait aucune exception. Son père était fou à brûler les gens, lui était fou à se perdre dans ses sentiments. C'était touchant, mais triste. Elle ne voulait pas être la cause de toutes ces pertes, si elle s'estimait beaucoup - peut-être trop - elle ne s'estimait pas valoir plus qu'une couronne et un trône.
" Je t'aime. De tout mon coeur. Quoi qu'il puisse arriver. Mais non. Et crois-moi, tu ne voudrais pas t'attacher éternellement à moi, Rhaegar. Tu sais qui je suis, tu sais ce que je suis. Tu connais ma vision de l'amour, tu as connu Nakhti. On ne sait pas de quoi demain est fait. De même que je sais qui tu es, et que si je t'aime, je n'oublie pour autant pas ce qu'il s'est passé avec ma tante et cette nordienne. "
Si cela n'avait pas été devant Rhaegar, Nymeria l'aurait appelé la putain nordienne. Mais elle n'était pas si cruelle - encore que. Il devait garder en mémoire que Nymeria était libre comme l'air et que rien ne l'empêcherait de voler là où ses sentiments la guidaient. Si à ce jour elle était folle de son dragon, qui savait ce que demain offrirait ? Elle avait cru aimer Nakhti et que leur vie passionnante ne changerait pas, ils avaient tout de même vécus dix années ensemble bien que partageant nombreuses couches, ensemble. Et était arrivé Rhaegar, le beau roi charismatique, qui parlait, parlait et parlait, et si elle n'avait jamais aimé les bavards, elle se souvenait s'être éprise de la façon dont il employait ses mots. Et cela avait changé. Elle ne contrôlait pas ses sentiments et ses pulsions, elle devait être réaliste et sincère avec Rhaegar. Le pire était que l'aspic était farouchement possessive et qu'elle aurait égorgé sans la moindre hésitation la moindre femme s'essayant à lui prendre son dragon.
Mais il était vrai que même si elle partait pour un autre homme, Rhaegar aurait été celui qui avait réussi à la détourner une fois de Dorne, celui qui avait réussi à la détourner une fois de la colère d'Oberyn, celui qui avait réussi à lui faire un enfant, celui qui avait fait d'elle une véritable femme, une commandante de garde royale, son nom était dés lors marqué dans l'Histoire. Première femme commandante de la garde royale. Serait-elle la première bâtarde à épouser un roi ? Elle s'y voyait toujours très mal.
" Si j'ai beaucoup changé ces dernières lunes, ne crois pas que je changerai à un tel point... "
Nymeria. ♕ avatars de Nymeria. ♕ ... mots.
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Rhaegar s'était attendu au refus de sa belle, mais le flot de paroles dont elle tenta de le noyer avait surpris le dragon. Nymeria ne ressentait guère le besoin de se justifier de ses actes d'ordinaire. Précautionneusement, par égard envers ses genoux d'homme vieillissant, le monarque se releva. Le dragon entendait les mots très justes de son amante, mais ses motivations à lui l'étaient tout autant et il cherchait à glisser habilement la raison de tout ceci à la fière dornienne se tenant devant lui. Ne risquait-elle pas de le traiter de pessimiste ? De s'énerver ? D'être déçue d'un manque de romantisme dans ce choix si brutal ? Peut-être un peu des trois à la fois, mais Rhaegar ne pouvait se taire. Il se redressa alors de toute sa sécurisante hauteur et glissa tendrement ses bras autour de sa chère et tendre Nymeria.
« Tu es une Sand, je suis un Targaryen, voilà un fait que ni les hommes ni les dieux ne sauraient changer et tu as raison. Pourtant, mon amour pour toi n'a jamais été conditionné par cet état de fait. Regarde déjà tout ce que tu as pu faire sans que cela ne me déshonore. Pourquoi cette crainte soudaine du regard d'autrui sur nos sentiments ? J'ai déjà donné ma personne et des héritiers à la couronne, n'ai-je pas le droit de penser un peu à moi dans cette douce route avec toi ? Mon devoir est rempli, mes anciens alliés m'ont déjà tourné le dos, ils préfèrent un sang neuf et de candides esprits à contrôler, jamais plus cela ne comptera pour moi. Quand bien même je redevenais roi demain, mon amour, ces nobles m'ont suffisamment déçu pour que je t'estime mille fois plus que chacun d'eux. Et sais-tu ce qu'ils diraient ? Rien. Parce que si je revenais, ma rancœur à leur égard serait bien plus redoutable que ta possessivité et ta jalousie réunies. Aujourd'hui, c'est toi, moi, et cet enfant à venir...mais as-tu songé à ce qui pourrait advenir de vous deux si je disparaissais ? Daenerys...elle t'aimait, mais elle ne peut plus te protéger. Tes alliances peuvent se briser aussi aisément que les miennes et Rhaenys ne te porte guère dans son cœur. Qu'adviendrait-il de toi si la famille Martell préférait une de leur fille devenue reine à une bâtarde ? Je concède volontiers qu'elle véhicule d'une manière bien médiocre les valeurs de ton pays, mais tu sais que Doran saura user de sa légitimité pour la canaliser et toute ta fougue ne te fera guère briller dans ce jeu qu'elle mettra en place. Si un tel jour arrivait, je doute même que ton père puisse faire quoique ce soit pour toi ; je sais que ses choix sont controversés. Peut-être la nouvelle génération le suivra-t-elle, peut-être les traditions misogynes de ma couronne auront-elles raison de cette révolution... Je ne peux t'imaginer sans ressource, sans protection, dans cette part de notre histoire qui se profile.
Il mettait du cœur dans ses mots, de la sincérité. Nymeria le méritait et plus que tout.
- Je n'ai pas peur pour ta vie, je sais que tu saurais la défendre mieux que quiconque, tout comme celle de notre enfant, mais j'ai peur de tout le reste, mon amour. Je suis vieux pour notre temps, mon corps et les dieux me le rappellent jour après jour. Viendra un combat où je ne pourrais plus soulever mon épée, un matin où je ne me réveillerai pas à tes côtés, continua-t-il d'un ton doux en caressant la joue de son aimée. C'est la réalité, ma belle guerrière, une réalité que tu ne pourras pas plus combattre que cette différence de naissance nous séparant.
Son cœur lui faisait mal en cet instant et il craignait de voir Nymeria se débattre sous ses mots, chercher à quitter l'étreinte de ses bras, le frapper pour le faire taire et ne pas entendre cette fatalité qui le rongeait. Pourtant, elle avait sûrement conscience de tout ceci, mais l'entendre de l'être aimé devait faire bien plus de mal qu'il ne désirait lui en faire. Il resserra tendrement son étreinte. Qu'elle lui pardonne. Il était brutal, mais il ne savait si la douleur de la mort de Daenerys avait exacerbé ses mots ou si un profond masochisme rongeait ses chairs.
- Ce nom, ce statut que je t'offre à mes côtés, voilà la seule défense que je pourrais te laisser par-delà la mort. »
Comme celle que Daenerys avait légué à son fils et son mari, mais il se retint d'en ajouter. Il en avait déjà tellement dit et il restait tant à exprimer... Nymeria pourrait-elle en supporter d'avantage ? Son dragon la couvait de son regard améthyste, doux et mélancolique comme jamais. Il avait raison, Nymeria aurait la sienne, dictée par sa fierté qu'il saurait dompter tôt ou tard, comme à son habitude.
« Tu es une Sand, je suis un Targaryen, voilà un fait que ni les hommes ni les dieux ne sauraient changer et tu as raison. Pourtant, mon amour pour toi n'a jamais été conditionné par cet état de fait. Regarde déjà tout ce que tu as pu faire sans que cela ne me déshonore. Pourquoi cette crainte soudaine du regard d'autrui sur nos sentiments ? J'ai déjà donné ma personne et des héritiers à la couronne, n'ai-je pas le droit de penser un peu à moi dans cette douce route avec toi ? Mon devoir est rempli, mes anciens alliés m'ont déjà tourné le dos, ils préfèrent un sang neuf et de candides esprits à contrôler, jamais plus cela ne comptera pour moi. Quand bien même je redevenais roi demain, mon amour, ces nobles m'ont suffisamment déçu pour que je t'estime mille fois plus que chacun d'eux. Et sais-tu ce qu'ils diraient ? Rien. Parce que si je revenais, ma rancœur à leur égard serait bien plus redoutable que ta possessivité et ta jalousie réunies. Aujourd'hui, c'est toi, moi, et cet enfant à venir...mais as-tu songé à ce qui pourrait advenir de vous deux si je disparaissais ? Daenerys...elle t'aimait, mais elle ne peut plus te protéger. Tes alliances peuvent se briser aussi aisément que les miennes et Rhaenys ne te porte guère dans son cœur. Qu'adviendrait-il de toi si la famille Martell préférait une de leur fille devenue reine à une bâtarde ? Je concède volontiers qu'elle véhicule d'une manière bien médiocre les valeurs de ton pays, mais tu sais que Doran saura user de sa légitimité pour la canaliser et toute ta fougue ne te fera guère briller dans ce jeu qu'elle mettra en place. Si un tel jour arrivait, je doute même que ton père puisse faire quoique ce soit pour toi ; je sais que ses choix sont controversés. Peut-être la nouvelle génération le suivra-t-elle, peut-être les traditions misogynes de ma couronne auront-elles raison de cette révolution... Je ne peux t'imaginer sans ressource, sans protection, dans cette part de notre histoire qui se profile.
Il mettait du cœur dans ses mots, de la sincérité. Nymeria le méritait et plus que tout.
- Je n'ai pas peur pour ta vie, je sais que tu saurais la défendre mieux que quiconque, tout comme celle de notre enfant, mais j'ai peur de tout le reste, mon amour. Je suis vieux pour notre temps, mon corps et les dieux me le rappellent jour après jour. Viendra un combat où je ne pourrais plus soulever mon épée, un matin où je ne me réveillerai pas à tes côtés, continua-t-il d'un ton doux en caressant la joue de son aimée. C'est la réalité, ma belle guerrière, une réalité que tu ne pourras pas plus combattre que cette différence de naissance nous séparant.
Son cœur lui faisait mal en cet instant et il craignait de voir Nymeria se débattre sous ses mots, chercher à quitter l'étreinte de ses bras, le frapper pour le faire taire et ne pas entendre cette fatalité qui le rongeait. Pourtant, elle avait sûrement conscience de tout ceci, mais l'entendre de l'être aimé devait faire bien plus de mal qu'il ne désirait lui en faire. Il resserra tendrement son étreinte. Qu'elle lui pardonne. Il était brutal, mais il ne savait si la douleur de la mort de Daenerys avait exacerbé ses mots ou si un profond masochisme rongeait ses chairs.
- Ce nom, ce statut que je t'offre à mes côtés, voilà la seule défense que je pourrais te laisser par-delà la mort. »
Comme celle que Daenerys avait légué à son fils et son mari, mais il se retint d'en ajouter. Il en avait déjà tellement dit et il restait tant à exprimer... Nymeria pourrait-elle en supporter d'avantage ? Son dragon la couvait de son regard améthyste, doux et mélancolique comme jamais. Il avait raison, Nymeria aurait la sienne, dictée par sa fierté qu'il saurait dompter tôt ou tard, comme à son habitude.
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Nymeria&Rhaegar
Cela s'annonçait dès lors comme un long combat. Les deux amants pouvaient être sacrément têtus et lorsqu'ils voulaient quelque chose, il semblait impossible de leur retirer de la tête. Nymeria s'était juré de rester libre et indépendante toute sa vie, et voilà que son amant s'était mis en tête de l'épouser. Nymeria savait que s'il s'était mis cette idée en tête, il y réfléchissait depuis un bon bout de temps, il connaissait suffisamment l'aspic pour savoir qu'elle aurait refusé. Il était donc trop tard pour lui retirer cette idée de la tête. Mais elle le ferait de gré ou de force.
" Sans que cela te déshonore ? Tu es enfermé à Lancehélion et tu peux à tout moment perdre la vie, tu as tout perdu parce que tu as préféré suivre ta maîtresse. Tu aurais pu, même du, retourner à Vivesaigues, tu aurais du te battre, pas me suivre jusqu'ici. Tu aurais pu retourner à Villevieille, tu aurais pu suivre Rhaenys. Tu n'as plus que moi, Rhaegar. Qui me dit que tu ne souhaites pas m'épouser simplement parce que je suis tout ce qu'il te reste ? Parce que je suis la seule qui ne t'ait jamais tourné le dos ? Si je t'abandonne, tu n'as plus rien. Si je choisis demain de partir avec un homme ou une femme, tu auras tout perdu, tout abandonné pour une femme, tu n'auras plus rien ni personne sinon ton épée et l'espoir de trouver de quoi te raccrocher. Mais là dehors, tous veulent ta tête, et tu le sais. Pourquoi deviendrai-je ton épouse ? Pourquoi épouserai-je un roi déchu ? A Dorne, je pourrais avoir un seigneur, je pourrais être sa maîtresse, vivre richement au soleil jusqu'à un âge avancé. Si ce seigneur meurt, je n'aurais qu'à me trouver un autre et ainsi de suite. Je pourrais aussi choisir de reprendre les armes, devenir une guerrière accomplie et notre enfant suivra mon chemin. Il ou elle sera Sand, il ou elle saura manier les armes et vivra confortablement à Dorne. Qu'aurais-tu à offrir, Rhaegar ? Au mieux tu es exilé de Dorne, au pire on te coupera la tête. Où irions-nous ? Dans les Terres de la Couronne ? Dans l'Orage où Stannis veut ta tête ? Au Bief où on veut ta tête ? Je ne vois pas bien quelles options j'ai ni celles qu'auraient notre enfant. Si je te quitte, je pourrais vivre confortablement à Dorne, Doran finirait par pardonner mes écarts et Rhaenys n'aurait jamais rien à y redire, elle est reine d'autres royaumes et Dorne n'en fait plus parti. Si j'accepte, je devrai avoir tes châtiments, tes peines, ton nom, notre enfant ne serait plus le Sand mais le Targaryen dont le père est déchu. Je n'épouserai jamais, ô grand jamais un roi déchu. "
La méchanceté pouvait servir. Elle ne l'était pratiquement jamais avec lui, elle n'était pas cruelle. Mais il forçait de trop et ses hormones n'allaient pas pour arranger la situation.
" Abdique. Abandonne ton trône. "
Cet idiot venait à nouveau à parler de sa mort, de sa possible vieillesse face au temps et aux dieux. Nymeria perdait le peu de contrôle qu'elle avait : la gifle partait d'elle-même. La main de l'aspic venait s'écraser sur la joue du Targaryen tandis qu'elle le fusillait du regard. Ce simple geste aurait pu lui valoir la vie en d'autres circonstances, mais Nymeria s'en moquait bien. Le bruit de la gifle avait résonné dans la pièce et la paume de sa main la heurtait à cause de la violence de son geste. Pourtant, suite à ce geste, elle levait l'index, menaçante.
" J'ai beau aimé ta langue, dis cela à nouveau et je te l'arrache ! Que tu sois vieux, que tu sois jeune, je t'ai pris tel que tu étais, avec les conséquences que cela entraînaient. Je ne t'épouserai pas car tu deviens vieux et que tu as peur de finir seul tes vieux jours, je ne t'épouserai pas car tu as peur que les dieux ne pardonnent pas mes écarts ! Je suis Nymeria Sand ! Fille d'Oberyn Martell ! Si tu souhaites ma main, il te faudra être plus convainquant que déclarer vouloir ma main par peur ! Tu n'obtiendras rien de moi par la peur et la tristesse Rhaegar Targaryen, et tu le sais ! J'ai accepté dès mes treize ans que les dieux me puniront car je couche hors mariage, alors crois-tu que parce qu'un de tes enfant pousse dans mon ventre, je vais subitement changer d'avis ? Je ne t'épouserai pas car tu as des peurs infondées ! J'ai accepté que les dieux me pointent du doigt pour mes écarts, à toi d'en faire de même ! Je n'épouserai pas un roi déchu, je ne deviendrai jamais reine et il est hors de question que mon enfant s'approche de ce satané trône ! Moi vivante, cela n'arrivera pas ! Moi vivante, mon enfant ne sera jamais prince ou princesse ! J'ai vu ce que cela avait fait sur ta famille, j'ai vu la folie de ton père, j'ai vu ta propre folie, ce que tu as fais avec Lyanna était déjà fou mais ce que tu fais avec moi l'est d'autant plus ! Je refuse que mon enfant subisse ce qu'ont subi Rhaenys et Aegon, tu entends ?! JAMAIS ! Jamais cet enfant n'approchera le trône et porter ton nom l'y obligera ! Alors je refuse, Rhaegar. Je le refuse catégoriquement. Tu ne m'enlèveras jamais cela de l'esprit. Mon enfant ne sera pas prince ni princesse, je refuse de porter ton nom s'il est synonyme de déchéance. Je mérite mieux que cela. Je suis certes Sand mais j'ai le sang de la grande maison Martell qui coule dans mes veines ! "
Elle cessait de crier, finalement. Elle baissait son doigt menaçant et soufflait un bon coup.
" J'ai déjà failli tuer Petyr Baelish pour avoir oser me parler d'un mariage entre nous. Ne crois pas que les choses seront différentes avec toi. Je n'épouserai pas un roi déchu. Comprends le bien. Je le répéterai autant de fois que nécessaire. Je-n'épouserai-jamais-un-roi-déchu. Jamais. "
Elle regardait la joue rouge de son amant, on y voyait nettement les traces de ses doigts. Elle avait déjà été violente, mais jamais elle n'avait levé la main sur lui, jamais elle ne l'avait giflé malgré les envies bien présente, mais elle l'avait déjà menacé par le passé ; parle encore de toi ainsi, parle de ta mort et cela ira très mal. Elle avait été cruelle dans ses mots et elle espérait que cela le dissuade de continuer sur sa lancée. Elle le défiait du regard de continuer, prenant sur elle pour ne pas craquer pour le regard qu'il lui faisait. La gifle lors d'un tel sujet prouvait bien, si on connaissait l'aspic, qu'elle tenait suffisamment à Rhaegar pour refuser qu'il meurt un jour, c'était pourtant évident que cela finirait par arriver. Mais elle ne voulait pas que cela arrive d'aussitôt, elle avait encore tant de choses à partager avec lui, elle l'aimait tellement, il ne pouvait pas lui faire ça, il ne pouvait pas l'abandonner.
" Si nous sommes vraiment fait l'un pour l'autre, crois-tu vraiment que les Sept nous empêcheraient de nous revoir une fois notre trépas ? J'en doute. Ils ne sont point si cruel. Nous nous retrouverons toujours, même si nous trépassons. Si tes sentiments à mon égard sont si forts que tu le prétends, tout du moins. Peut-être retrouveras-tu ta putain, je ne prendrai pas ce risque. "
Elle ne pensait pas souvent à ce qu'il y avait après la mort. Elle vivait autant que possible, sans penser à ce qu'il y aurait après. Mais si après leur trépas ils étaient avec les personnes qu'ils aimaient ? Qui lui disait qu'il ne serait pas avec sa Lyanna ? Là où il ne serait pas possible d'empêcher cela, la mort serait déjà passée. Il n'y aurait que l'éternité. C'était confus dans son esprit mais elle se refusait à être attachée à Rhaegar après la mort, s'il devait y avoir Lyanna, cette ombre toujours présente dans le tableau. Vivants, ils pouvaient profiter de chaque jours pour s'aimer. Mais morts ? Si Lyanna n'était pas morte il y a si longtemps, Nymeria savait qu'il serait avec elle. Elle n'était qu'un réconfort. Autrefois, elle s'y était fait, c'était même elle qui avait voulu l'être. Juste pour le faire sourire. Mais tout avait changé désormais. Ce manque de confiance était peu habituel chez l'aspic. Elle quittait alors ce sur-place pour marcher nerveusement autour de la pièce. Hors de question qu'il voit ce qui lui traversait l'esprit.
" Sans que cela te déshonore ? Tu es enfermé à Lancehélion et tu peux à tout moment perdre la vie, tu as tout perdu parce que tu as préféré suivre ta maîtresse. Tu aurais pu, même du, retourner à Vivesaigues, tu aurais du te battre, pas me suivre jusqu'ici. Tu aurais pu retourner à Villevieille, tu aurais pu suivre Rhaenys. Tu n'as plus que moi, Rhaegar. Qui me dit que tu ne souhaites pas m'épouser simplement parce que je suis tout ce qu'il te reste ? Parce que je suis la seule qui ne t'ait jamais tourné le dos ? Si je t'abandonne, tu n'as plus rien. Si je choisis demain de partir avec un homme ou une femme, tu auras tout perdu, tout abandonné pour une femme, tu n'auras plus rien ni personne sinon ton épée et l'espoir de trouver de quoi te raccrocher. Mais là dehors, tous veulent ta tête, et tu le sais. Pourquoi deviendrai-je ton épouse ? Pourquoi épouserai-je un roi déchu ? A Dorne, je pourrais avoir un seigneur, je pourrais être sa maîtresse, vivre richement au soleil jusqu'à un âge avancé. Si ce seigneur meurt, je n'aurais qu'à me trouver un autre et ainsi de suite. Je pourrais aussi choisir de reprendre les armes, devenir une guerrière accomplie et notre enfant suivra mon chemin. Il ou elle sera Sand, il ou elle saura manier les armes et vivra confortablement à Dorne. Qu'aurais-tu à offrir, Rhaegar ? Au mieux tu es exilé de Dorne, au pire on te coupera la tête. Où irions-nous ? Dans les Terres de la Couronne ? Dans l'Orage où Stannis veut ta tête ? Au Bief où on veut ta tête ? Je ne vois pas bien quelles options j'ai ni celles qu'auraient notre enfant. Si je te quitte, je pourrais vivre confortablement à Dorne, Doran finirait par pardonner mes écarts et Rhaenys n'aurait jamais rien à y redire, elle est reine d'autres royaumes et Dorne n'en fait plus parti. Si j'accepte, je devrai avoir tes châtiments, tes peines, ton nom, notre enfant ne serait plus le Sand mais le Targaryen dont le père est déchu. Je n'épouserai jamais, ô grand jamais un roi déchu. "
La méchanceté pouvait servir. Elle ne l'était pratiquement jamais avec lui, elle n'était pas cruelle. Mais il forçait de trop et ses hormones n'allaient pas pour arranger la situation.
" Abdique. Abandonne ton trône. "
Cet idiot venait à nouveau à parler de sa mort, de sa possible vieillesse face au temps et aux dieux. Nymeria perdait le peu de contrôle qu'elle avait : la gifle partait d'elle-même. La main de l'aspic venait s'écraser sur la joue du Targaryen tandis qu'elle le fusillait du regard. Ce simple geste aurait pu lui valoir la vie en d'autres circonstances, mais Nymeria s'en moquait bien. Le bruit de la gifle avait résonné dans la pièce et la paume de sa main la heurtait à cause de la violence de son geste. Pourtant, suite à ce geste, elle levait l'index, menaçante.
" J'ai beau aimé ta langue, dis cela à nouveau et je te l'arrache ! Que tu sois vieux, que tu sois jeune, je t'ai pris tel que tu étais, avec les conséquences que cela entraînaient. Je ne t'épouserai pas car tu deviens vieux et que tu as peur de finir seul tes vieux jours, je ne t'épouserai pas car tu as peur que les dieux ne pardonnent pas mes écarts ! Je suis Nymeria Sand ! Fille d'Oberyn Martell ! Si tu souhaites ma main, il te faudra être plus convainquant que déclarer vouloir ma main par peur ! Tu n'obtiendras rien de moi par la peur et la tristesse Rhaegar Targaryen, et tu le sais ! J'ai accepté dès mes treize ans que les dieux me puniront car je couche hors mariage, alors crois-tu que parce qu'un de tes enfant pousse dans mon ventre, je vais subitement changer d'avis ? Je ne t'épouserai pas car tu as des peurs infondées ! J'ai accepté que les dieux me pointent du doigt pour mes écarts, à toi d'en faire de même ! Je n'épouserai pas un roi déchu, je ne deviendrai jamais reine et il est hors de question que mon enfant s'approche de ce satané trône ! Moi vivante, cela n'arrivera pas ! Moi vivante, mon enfant ne sera jamais prince ou princesse ! J'ai vu ce que cela avait fait sur ta famille, j'ai vu la folie de ton père, j'ai vu ta propre folie, ce que tu as fais avec Lyanna était déjà fou mais ce que tu fais avec moi l'est d'autant plus ! Je refuse que mon enfant subisse ce qu'ont subi Rhaenys et Aegon, tu entends ?! JAMAIS ! Jamais cet enfant n'approchera le trône et porter ton nom l'y obligera ! Alors je refuse, Rhaegar. Je le refuse catégoriquement. Tu ne m'enlèveras jamais cela de l'esprit. Mon enfant ne sera pas prince ni princesse, je refuse de porter ton nom s'il est synonyme de déchéance. Je mérite mieux que cela. Je suis certes Sand mais j'ai le sang de la grande maison Martell qui coule dans mes veines ! "
Elle cessait de crier, finalement. Elle baissait son doigt menaçant et soufflait un bon coup.
" J'ai déjà failli tuer Petyr Baelish pour avoir oser me parler d'un mariage entre nous. Ne crois pas que les choses seront différentes avec toi. Je n'épouserai pas un roi déchu. Comprends le bien. Je le répéterai autant de fois que nécessaire. Je-n'épouserai-jamais-un-roi-déchu. Jamais. "
Elle regardait la joue rouge de son amant, on y voyait nettement les traces de ses doigts. Elle avait déjà été violente, mais jamais elle n'avait levé la main sur lui, jamais elle ne l'avait giflé malgré les envies bien présente, mais elle l'avait déjà menacé par le passé ; parle encore de toi ainsi, parle de ta mort et cela ira très mal. Elle avait été cruelle dans ses mots et elle espérait que cela le dissuade de continuer sur sa lancée. Elle le défiait du regard de continuer, prenant sur elle pour ne pas craquer pour le regard qu'il lui faisait. La gifle lors d'un tel sujet prouvait bien, si on connaissait l'aspic, qu'elle tenait suffisamment à Rhaegar pour refuser qu'il meurt un jour, c'était pourtant évident que cela finirait par arriver. Mais elle ne voulait pas que cela arrive d'aussitôt, elle avait encore tant de choses à partager avec lui, elle l'aimait tellement, il ne pouvait pas lui faire ça, il ne pouvait pas l'abandonner.
" Si nous sommes vraiment fait l'un pour l'autre, crois-tu vraiment que les Sept nous empêcheraient de nous revoir une fois notre trépas ? J'en doute. Ils ne sont point si cruel. Nous nous retrouverons toujours, même si nous trépassons. Si tes sentiments à mon égard sont si forts que tu le prétends, tout du moins. Peut-être retrouveras-tu ta putain, je ne prendrai pas ce risque. "
Elle ne pensait pas souvent à ce qu'il y avait après la mort. Elle vivait autant que possible, sans penser à ce qu'il y aurait après. Mais si après leur trépas ils étaient avec les personnes qu'ils aimaient ? Qui lui disait qu'il ne serait pas avec sa Lyanna ? Là où il ne serait pas possible d'empêcher cela, la mort serait déjà passée. Il n'y aurait que l'éternité. C'était confus dans son esprit mais elle se refusait à être attachée à Rhaegar après la mort, s'il devait y avoir Lyanna, cette ombre toujours présente dans le tableau. Vivants, ils pouvaient profiter de chaque jours pour s'aimer. Mais morts ? Si Lyanna n'était pas morte il y a si longtemps, Nymeria savait qu'il serait avec elle. Elle n'était qu'un réconfort. Autrefois, elle s'y était fait, c'était même elle qui avait voulu l'être. Juste pour le faire sourire. Mais tout avait changé désormais. Ce manque de confiance était peu habituel chez l'aspic. Elle quittait alors ce sur-place pour marcher nerveusement autour de la pièce. Hors de question qu'il voit ce qui lui traversait l'esprit.
Nymeria. ♕ avatars de Nymeria. ♕ ... mots.
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Rhaegar l'avait écoutée, regardée... Il désirait Nymeria au moins tout autant qu'il l'aimait. Son ventre déformé et ses éclats de voix n'y pouvaient rien changer. Mais si les deux amants n'avaient jamais parlé de certains sujets, c'était bien qu'il y avait une raison et les sentiments refoulés du dragon éclatèrent pour de bon. Il était triste, en colère, irrité, et Nymeria s'en fichait. Lui aussi ! Dans un élan violent, exaspéré par les arguments de mijaurée de la dornienne, il ne retint pas ses traits lorsqu'il sentit la fureur se dessiner sur son visage.
Les améthystes dardées sur la bâtarde, piqué sur une corde sensible et hésitant entre des vociférations inconsidérés ou un semblant de raison, le dragon fondit sur Nymeria et lui attrapa le bras. Elle pouvait bien le taillader, lui arracher la langue, l'écarteler par la suite, il s'en fichait. Le Targaryen était réveillé, bien réveillé, et puisqu'elle se plaignait de son roi mollasson, qu'elle le quitte sur le champ si elle ne savait que répandre son venin jusque sur son cœur fatigué.
La douleur les rongeait peut-être tous deux, mais leur présence et leurs mots les dépassant leur faisaient du mal en un instant où chacun devait panser ses plaies et ménager son orgueil. Rhaegar traîna donc sa chère et tendre à travers la pièce et tambourina violemment à la porte. Une fois, deux fois, la troisième fois il faillit assommer le garde ayant enfin remué ses impotentes fesses jusqu'à son royal prisonnier. De sa poigne ferme qu'il ne contrôlerait bientôt plus longtemps, Rhaegar jeta l'aspic entre les bras du soldat et hurla pour la première fois depuis bien longtemps.
« Tu voulais du courage, tu voulais du sang, admire ton carnage, maintenant ! Prononça-t-il d'abord, les traits presque emprunts de folie avant de tenter d'arborer un semblant de calme en passant sa main sur son visage déformé. Dégage, Nymeria, pars avant qu'il ne t'arrive la même chose qu'à « l'autre putain » ! Je ne supporterai pas une minute de plus ta hargne déplacée et tes peurs refoulées ! Bâtarde ou pas, fille d'Oberyn ou pas, il est temps pour toi de faire face à la réalité des choses ! Maintenant, VAS-T'EN ! »
Sur ces derniers « mots », le dragon entama ce geste rageur qui verrait se fermer la porte au nez de l'orgueilleuse et jolie brune.
Les améthystes dardées sur la bâtarde, piqué sur une corde sensible et hésitant entre des vociférations inconsidérés ou un semblant de raison, le dragon fondit sur Nymeria et lui attrapa le bras. Elle pouvait bien le taillader, lui arracher la langue, l'écarteler par la suite, il s'en fichait. Le Targaryen était réveillé, bien réveillé, et puisqu'elle se plaignait de son roi mollasson, qu'elle le quitte sur le champ si elle ne savait que répandre son venin jusque sur son cœur fatigué.
La douleur les rongeait peut-être tous deux, mais leur présence et leurs mots les dépassant leur faisaient du mal en un instant où chacun devait panser ses plaies et ménager son orgueil. Rhaegar traîna donc sa chère et tendre à travers la pièce et tambourina violemment à la porte. Une fois, deux fois, la troisième fois il faillit assommer le garde ayant enfin remué ses impotentes fesses jusqu'à son royal prisonnier. De sa poigne ferme qu'il ne contrôlerait bientôt plus longtemps, Rhaegar jeta l'aspic entre les bras du soldat et hurla pour la première fois depuis bien longtemps.
« Tu voulais du courage, tu voulais du sang, admire ton carnage, maintenant ! Prononça-t-il d'abord, les traits presque emprunts de folie avant de tenter d'arborer un semblant de calme en passant sa main sur son visage déformé. Dégage, Nymeria, pars avant qu'il ne t'arrive la même chose qu'à « l'autre putain » ! Je ne supporterai pas une minute de plus ta hargne déplacée et tes peurs refoulées ! Bâtarde ou pas, fille d'Oberyn ou pas, il est temps pour toi de faire face à la réalité des choses ! Maintenant, VAS-T'EN ! »
Sur ces derniers « mots », le dragon entama ce geste rageur qui verrait se fermer la porte au nez de l'orgueilleuse et jolie brune.
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Sand or Fire, who's stronger?
Nymeria&Rhaegar
Pendant des mois, elle l'avait épaulé. Pendant des mois, elle l'avait aidé. Soutenu, elle avait été l'épaule sur laquelle pleurer, la main tendue, ce pilier sans failles. Mais elle avait ses limites et ses hormones mêlés à ses sentiments déjà si extrêmes ... elle ne pouvait pas être perpétuellement ce soutien sans failles. Car elle-même avait de nombreuses failles. L'idée d'un mariage l'avait fait paniquer et les mots étaient sortis d'eux, comme essayant le mieux possible de blesser le Targaryen pour qu'il se rende compte à quel point cette idée était mauvaise qu'épouser l'aspic.
Elle était fatiguée de tout ça. Mais le moment n'avait pas été bien choisi ; mêler la mort de Daenerys à cela. À quoi s'attendait il ? Pourquoi lui proposer une chose pareille ? S'était-il tant concentré sur lui qu'il ne savait même pas qui était la femme qui partageait sa vie et sa couche depuis la fin de l'an 298 ?
Enfin il réagissait, enfin il se réveillait, l'incontrôlable Targaryen, si impétueux que ses ancêtres, en d'autres circonstances, aucun doute, Nymeria aurait été admirative, les yeux brillants devant son homme se réveillant enfin. Mais à l'heure actuelle, alors qu'il fonçait sur elle en la saisissant de la sorte, la seule chose qu'elle avait envie de faire était de l'égorger comme on aurait égorgé un animal. Osait-il vraiment faire ce qu'il faisait ?! Elle en était si surprise sur l'instant qu'elle ne sortait pas sa dague dans ses réflexes, elle fut vite propulsée contre un garde qui visiblement ne comprenait rien à ce qu'il se passait, de droit. Et il hurlait. Il hurlait tandis qu'elle le foudroyait du regard, reprise de justesse par le garde et tentant de rester sur ses jambes tandis que son gros ventre lui faisait - comme bien souvent - mal. Et il claquait la porte, alors fichu pour fichu, elle hurla, persuadée qu'il entendrait
« OUVRE CETTE PORTE TOUT DE SUITE ! OUVRE CETTE PORTE ! »
Comme une enfant trop gâtée ferait son caprice une fois punie, elle ne demandait pas son reste au garde et se moquait que celui-ci ne comprenne rien à ce qu'il se passait. Elle n'aurait pas été dans cet état avec ce ventre qu'un coup de pied dans la porte aurait été servi, elle se contentait donc de l'ouvrir de force. Les joues rouges, les yeux commençant à s'humidifier. Il osait vraiment lui tenir tête ?! Osait-il vraiment ?! Personne ne le faisait. Elle ne laisserait pas ça passer. Dans son orgueil, dans son ego sur-dimensionné. Elle entrait dans se préoccuper qu'il ne veuille plus de sa présence puisqu'elle n'avait pas décidé en avoir terminé avec le dragon. Bien sûr que la colère de son dragon la touchait, bien sûr que cette facette de lui qu'elle n'avait que trop peu vu l'impressionnait - mais elle était trop fière pour l'avouer.
« ALORS C'EST ÇA ?! MES SŒURS, MON PÈRE, MES AMIS, TOUS AVAIENT RAISON ?! C'EST ÇA ?! »
Évidemment qu'elle avait peur. Jamais de sa vie elle n'avait aimé quelqu'un comme elle aimait Rhaegar, jamais de sa vie elle n'avait tenu à quelqu'un comme elle tenait à lui. Les doutes persistaient. Ne jamais en parler n'aidait pas. Maintenant qu'il avait osé lui parler de mariage, cela lui paraissait évident que ce sujet viendrait sur le tapis; Lyanna. Elle n'avait été qu'une maîtresse si ce n'est compagne, mais épouse était une chose officielle et tout devait être remis en cause. Elle y pensait. Elle aurait peut-être pu lui dire oui, mais trop de non-dits persistaient entre eux pour qu'elle accepte. Trop de zones d'ombres avec lesquelles elle ne voulait pas vivre si elle devenait l'épouse de Rhaegar. Car contrairement à nombreux, même Rhaegar et son premier mariage ; elle avait le choix. Elle avait le droit de dire non et de rester éternellement indépendante. Si elle devait dire oui, cela aurait pu être par un amour aveugle. Elle l'aimait presque aveuglement. Car elle ne pouvait pas oublié ça. Elle avait vécu avec cette rancoeur de cet homme qui avait trompé la si belle et douce Elia. Jusqu'à la rencontrer tout du moins. Elle avait grandi avec cette idée et il ne pouvait pas l'ignorer et il ne pouvait pas croire qu'elle tairait ce sujet et dirait stupidement oui. Si elle devait lui dire oui elle devrait tout savoir, tout connaître de lui. Même ses plus sombres secrets, même sa vie passée. Tout.
« APRÈS TOUT CE QUE L'ON A TRAVERSÉ, TOUT CE QUE J'AI FAIS ! C'EST DONC VRAI ?! LYANNA, VRAIMENT ?! À QUOI ONT RIMÉS TOUS CES MOIS RHAEGAR ? DIS LE MOI ! AI-JE TANT SACRIFIÉ POUR ÇA ?!! »
Sa voix se brisait et elle attrapait le premier vase qu'elle trouvait pour le lui lancer. Elle lui avait balancé tant de choses mais c'était à Lyanna qu'il avait réagi, voilà tout ce qu'elle retenait.
« TU ME DIS DE FAIRE FACE À LA RÉALITÉ DES CHOSES ?! LESQUELLES RHAEGAR ?! QUE TOUT CELA N'AURA RIMÉ À RIEN ?! QUE TU T'ES BIEN FOUTU DE MOI ?! QUELLES RÉALITÉS RHAEGAR ?! »
Elle n'aurait bientôt plus la voix pour crier, plus de voix mais il lui restait au moins la force de ses bras pour lui jeter d'autres choses, vases, coussins... tout ce que l'excessive retenait était qu'il s'était emballé à la mention de Lyanna. Des larmes de colère coulaient contre ses joues tandis qu'elle cherchait d'autres choses à lui lancer. Il était une chanson que les personnes chantaient sur les dorniens et elle aurait pu prendre son sens, quand de sous un pli de sa robe, l'aspic sortait une dague dont le manche était orné d'un serpent d'or. Ne s'étaient-ils pas dis que cela ne pourraient se terminer que d'une façon ? Il semblait mettre le doigt sur ses peurs et la virait ? Quand elle avait passé des lunes à le rassurer ?! Elle refusait qu'on se moque d'elle de la sorte. Elle refusait de croire qu'elle l'avait tant aimé pour qu'il reste accroché à un fantôme. Elle ne pouvait pas combattre un fantôme, un passé.
« Tu vois, faire ton choix était si simple que ça. Il n'a suffit que d'un nom pour que tu comprennes que cette idée de mariage était inconcevable. J'arrête les frais. démerde toi. Que ton passé te tienne chaud la nuit. J'arrête là. J'en ai plus qu'assez Rhaegar. Je suis lassée de ces histoires. Pas besoin de me virer de nouveau. Je dégagerai comme une grande fille. »
Elle était fatiguée de tout ça. Mais le moment n'avait pas été bien choisi ; mêler la mort de Daenerys à cela. À quoi s'attendait il ? Pourquoi lui proposer une chose pareille ? S'était-il tant concentré sur lui qu'il ne savait même pas qui était la femme qui partageait sa vie et sa couche depuis la fin de l'an 298 ?
Enfin il réagissait, enfin il se réveillait, l'incontrôlable Targaryen, si impétueux que ses ancêtres, en d'autres circonstances, aucun doute, Nymeria aurait été admirative, les yeux brillants devant son homme se réveillant enfin. Mais à l'heure actuelle, alors qu'il fonçait sur elle en la saisissant de la sorte, la seule chose qu'elle avait envie de faire était de l'égorger comme on aurait égorgé un animal. Osait-il vraiment faire ce qu'il faisait ?! Elle en était si surprise sur l'instant qu'elle ne sortait pas sa dague dans ses réflexes, elle fut vite propulsée contre un garde qui visiblement ne comprenait rien à ce qu'il se passait, de droit. Et il hurlait. Il hurlait tandis qu'elle le foudroyait du regard, reprise de justesse par le garde et tentant de rester sur ses jambes tandis que son gros ventre lui faisait - comme bien souvent - mal. Et il claquait la porte, alors fichu pour fichu, elle hurla, persuadée qu'il entendrait
« OUVRE CETTE PORTE TOUT DE SUITE ! OUVRE CETTE PORTE ! »
Comme une enfant trop gâtée ferait son caprice une fois punie, elle ne demandait pas son reste au garde et se moquait que celui-ci ne comprenne rien à ce qu'il se passait. Elle n'aurait pas été dans cet état avec ce ventre qu'un coup de pied dans la porte aurait été servi, elle se contentait donc de l'ouvrir de force. Les joues rouges, les yeux commençant à s'humidifier. Il osait vraiment lui tenir tête ?! Osait-il vraiment ?! Personne ne le faisait. Elle ne laisserait pas ça passer. Dans son orgueil, dans son ego sur-dimensionné. Elle entrait dans se préoccuper qu'il ne veuille plus de sa présence puisqu'elle n'avait pas décidé en avoir terminé avec le dragon. Bien sûr que la colère de son dragon la touchait, bien sûr que cette facette de lui qu'elle n'avait que trop peu vu l'impressionnait - mais elle était trop fière pour l'avouer.
« ALORS C'EST ÇA ?! MES SŒURS, MON PÈRE, MES AMIS, TOUS AVAIENT RAISON ?! C'EST ÇA ?! »
Évidemment qu'elle avait peur. Jamais de sa vie elle n'avait aimé quelqu'un comme elle aimait Rhaegar, jamais de sa vie elle n'avait tenu à quelqu'un comme elle tenait à lui. Les doutes persistaient. Ne jamais en parler n'aidait pas. Maintenant qu'il avait osé lui parler de mariage, cela lui paraissait évident que ce sujet viendrait sur le tapis; Lyanna. Elle n'avait été qu'une maîtresse si ce n'est compagne, mais épouse était une chose officielle et tout devait être remis en cause. Elle y pensait. Elle aurait peut-être pu lui dire oui, mais trop de non-dits persistaient entre eux pour qu'elle accepte. Trop de zones d'ombres avec lesquelles elle ne voulait pas vivre si elle devenait l'épouse de Rhaegar. Car contrairement à nombreux, même Rhaegar et son premier mariage ; elle avait le choix. Elle avait le droit de dire non et de rester éternellement indépendante. Si elle devait dire oui, cela aurait pu être par un amour aveugle. Elle l'aimait presque aveuglement. Car elle ne pouvait pas oublié ça. Elle avait vécu avec cette rancoeur de cet homme qui avait trompé la si belle et douce Elia. Jusqu'à la rencontrer tout du moins. Elle avait grandi avec cette idée et il ne pouvait pas l'ignorer et il ne pouvait pas croire qu'elle tairait ce sujet et dirait stupidement oui. Si elle devait lui dire oui elle devrait tout savoir, tout connaître de lui. Même ses plus sombres secrets, même sa vie passée. Tout.
« APRÈS TOUT CE QUE L'ON A TRAVERSÉ, TOUT CE QUE J'AI FAIS ! C'EST DONC VRAI ?! LYANNA, VRAIMENT ?! À QUOI ONT RIMÉS TOUS CES MOIS RHAEGAR ? DIS LE MOI ! AI-JE TANT SACRIFIÉ POUR ÇA ?!! »
Sa voix se brisait et elle attrapait le premier vase qu'elle trouvait pour le lui lancer. Elle lui avait balancé tant de choses mais c'était à Lyanna qu'il avait réagi, voilà tout ce qu'elle retenait.
« TU ME DIS DE FAIRE FACE À LA RÉALITÉ DES CHOSES ?! LESQUELLES RHAEGAR ?! QUE TOUT CELA N'AURA RIMÉ À RIEN ?! QUE TU T'ES BIEN FOUTU DE MOI ?! QUELLES RÉALITÉS RHAEGAR ?! »
Elle n'aurait bientôt plus la voix pour crier, plus de voix mais il lui restait au moins la force de ses bras pour lui jeter d'autres choses, vases, coussins... tout ce que l'excessive retenait était qu'il s'était emballé à la mention de Lyanna. Des larmes de colère coulaient contre ses joues tandis qu'elle cherchait d'autres choses à lui lancer. Il était une chanson que les personnes chantaient sur les dorniens et elle aurait pu prendre son sens, quand de sous un pli de sa robe, l'aspic sortait une dague dont le manche était orné d'un serpent d'or. Ne s'étaient-ils pas dis que cela ne pourraient se terminer que d'une façon ? Il semblait mettre le doigt sur ses peurs et la virait ? Quand elle avait passé des lunes à le rassurer ?! Elle refusait qu'on se moque d'elle de la sorte. Elle refusait de croire qu'elle l'avait tant aimé pour qu'il reste accroché à un fantôme. Elle ne pouvait pas combattre un fantôme, un passé.
« Tu vois, faire ton choix était si simple que ça. Il n'a suffit que d'un nom pour que tu comprennes que cette idée de mariage était inconcevable. J'arrête les frais. démerde toi. Que ton passé te tienne chaud la nuit. J'arrête là. J'en ai plus qu'assez Rhaegar. Je suis lassée de ces histoires. Pas besoin de me virer de nouveau. Je dégagerai comme une grande fille. »
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