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Les jeux de la séduction | Viserys

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L'odeur des roses du jardin venaient s'attarder au nez de la plus belle d'entre elle. Assise, un livre dans les mains, Margaery regardait les vagues se fracasser contre les roches en contrebas, inspirant doucement alors qu'elle posait son roman sur ses jambes. Les choses prenaient leurs temps et la rose espérait qu'elles iraient dans son sens. Elle n'avait jamais été si patiente. Il fallait laisser sa proie vivre, s’éloigner pour mieux se rapprocher. Ne pas tenir compte des rumeurs. Ne pas écouter ce qu'on susurrait dans les mensonges de la cour. Viserys ne serait qu'à elle. Elle deviendrait reine, rejoignant son roi sur ce trône où il l'avait fait s'assoir dans un passé si récent. La sensation de ce fer glacial contre son derme, de ses épées qui empêchaient le moindre mouvement. Tout était si grisant, tout était si fascinant. plus encore que Viserys, plus encore que l'amour. Le pouvoir l'attirait, inexorablement, comme la flamme d'une bougie. Elle n'était qu'un papillon, mais un papillon plus intelligent que ses vulgaires idiots de congénères. Un papillon qui savait s'éloigner pour ne pas se bruler les ailes. Du moins s'en persuadait-elle dans le silence des jardins. D'un geste de la main, elle ordonna à l'une de ses dames de compagnie de lui apporter un verre d'eau, qu'elle sirota distraitement.

Lisant le plat de la robe bleue et or qu'elle portait, la rose du Bief rendit le verre vide à sa dame de compagnie et s'approcha de la tonnelle où l'attendait sa cousine. Les lèvres de Margaery se parèrent d'un sourire malicieux et Elinor se redressa à l'instant même où elle croisa son regard. La blonde et la brune se mirent à discuter, parlant des souvenirs d'une vie que la rose préférait oublier, se concentrant sur les compliments que lui offrait sa cousine sur sa tenue et ce décolleter presque outrancier qu'elle arborait. Comme à son habitude. Mais la rose savait parfaitement que ce pouvoir à deux doigts de ses mains ne tomberaient pas seul. Elle devait l'aider. Elle devait le séduire un peu plus. Et si les regards du roi voulait tout dire, elle ne pouvait oublier que tout n'était pas acquis.

Ses pensées s’échappèrent loin de sa cousine, jusqu'à ses prunelles d'améthystes et ses lèvres qu'elle rêvait d'embrasser. Elle sourit aux souvenirs de leurs proximités alors qu'ils échappaient aux regards des gardes. Elle ne put s'empêcher de frémir, durant quelques secondes, suffisamment pour qu'Elinor le remarque. Suffisamment de regards vers le Donjon Rouge pour qu'elle sache qui obnubilait les pensées de la rose.

On raconte que le roi Viserys épousera sa soeur et sa tante tu sais Margaery.

Le regard noir qui lui répondit suffit à la faire taire. Il était hors de questions que le mariage ne fuit. Hors de question que le mariage lui échappe. Elle voulait le roi, elle voulait porter cette couronne qui n'avait jamais eu sa place sur une autre. Elle devait être reine. Qu'importe ce qu'elle devait faire pour cela. pour la première fois, les Tyrell lui importaient peut. Elle seule serait reine. Les deux idiotes au nom de Targaeryen ne valait rien. Jamais.
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Margeary & Viserys




"Vive Viserys Targaryen, vive le nouveau Roi des Sept Couronnes." Avaient ils crié alors que je me trouvais dans la salle du trône, à genoux face à la prêtresse Melisandre qui venait de poser la couronne sur le haut de mon crâne en prononçant un discours me proclamant Roi. Je me suis fièrement redressé, l'élégante cape royal portant le symbole de la maison Targaryen retombait alors en cascade dans mon dos. J'ai sentis ces regards - Certains condamnaient la trahison que je venais de faire à l'encontre de mon frère, et d'autres l'acceptaient gaiement. Personne ne savait pourtant la vérité : Je ne suis pas le véritable usurpateur, je suis bel et bien l'héritier légitime d'Aerys Targaryen.

Je marche doucement dans la roseraie, en compagnie d'une partie de mon Conseil. Nous discutons sur les directives changeantes sous cette nouvelle monarchie. L'organisation, la religion, les bannerets, le mariage... Il y a tant de chose à régler que j'ai sans doute laissé de coté ce qu'il y avait de plus important à mes yeux. Rosalya, dans un premier temps. Son rang m'éloigne de plus en plus d'elle et je sais, quelque part, que la fin de notre histoire est proche - Elle n'est pas faite pour vivre dans mon monde. Il est bien trop sombre et trop dangereux pour elle, elle mérite de vivre sereinement dans la lumière vive du soleil. Elle mérite mieux que l'avenir que je lui offre. Puis, la seconde personne qui, pour moi, fait partit de cette importance, se dévoile étrangement à mon regard alors que je me suis perdu dans mes pensées. Margeary. En compagnie de sa cousine, Elinor. Aussitôt, j’interromps mes pas, suivit par le Conseil qui semble surpris par ce soudain arrêt et mon regard distrait. Et ils ne tardent pas à découvrir l'objet de ma distraction en tournant la tête. Si certain d'entres eux approuvent, d'autres ne cachent pas leur mécontentement sur leur visage. Néanmoins, aucune de leurs réactions ne m'interpellent, je me contente de leur dire.

« Si vous le voulez bien, nous continuerons cette conversation en d'autre lieu. J'ai... des affaires à régler. »

« Bien majesté. » Répondent ils alors sans oser me contredire.

D'un pas discret, comme celui du prédateur s'approchant de sa proie, je m'approche d'elles. Mes yeux ne se détachent pas de la rose qui discute et rit avec sa cousine. Sa silhouette, prononcée par l'effet du soleil qui luis au loin, au delà de la mer, semble être celle d'une véritable déesse. Ses aillons, aussi somptueux les uns que les autres, sont une barrière qui nourrit ma frustration. Margeary comble en effet nombreuse de mes pensées, et je me laisse parfois même rêver de situation loin d'être innocentes. L'image qui s'étale devant mes yeux semblent être un portrait idyllique peint par la main du Dieu lui même.

Un sourire apparaît sur mes lèvres lorsque j'entend enfin le sujet de leur conversation : moi même. Il s'amplifie d'avantage quand je constate la réaction de Margeary à la rumeur colporter par Elinor... qui n'est pas forcement qu'une rumeur, d'ailleurs. Ce sujet est encore en suspend et me tourmente - Choisir entre le devoir et le cœur. Je ne préfère pas y penser.

« Le monde est fait d'histoires que l'on raconte mesdemoiselles. » Lançais je alors en m’avançant d'avantage, amusé par mon effet de surprise qui semble efficace : Elles sursautent toute les deux en se retournant. « Il faut seulement être apte à les juger vrais... ou fausses. » Ajoutais je en laissant mes yeux d'améthystes s'ancrer intensément dans ceux de Margeary, lorsque je prononce ce dernier mot. Aussitôt, je les salue respectueusement en exécutant une petite révérence. « Elinor. Margeary... Ce soleil vous va à merveille. Vous êtes ravissantes. »

Même si à première vue ces mots flatteurs ont été prononcées pour les deux jeunes femmes, elles ne sont pas dupes, ils ne vont dans le sens que d'une seule.



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Un sursaut secoue la cousine de la rose alors que cette dernière ne bouge que légèrement, se retournant jusqu'à celui qui les a surprise et a sans aucun doute entendu les dernières paroles d'Elinor. Jetant un dernier regard à cette cousine qui lui ressemble tant, Margaery fini par lever les yeux jusqu'à ce roi qui a tous les droits sur les sept couronnes, qui prend et qui jette sans la moindre pitié. En est-il de même pour elle ? Ou se plait-il lui aussi dans ce jeu où elle l'entraine, dont elle connait les règles mieux que personne. La jeune rose ne s'offre qu'une seconde de réflexion avant de répondre à ses prunelles ancrées dans les siennes, un sourire étirant ses lèvres et remplissant son regard. Ses yeux de ce bleu étincelant brillent de mille feux alors qu'elle entend Elinor rire des paroles du roi.

C'est un plaisir de vous voir votre Majesté. Mais malheureusement notre rencontre ne sera que brève. Si vous voulez bien m'excuser.

La question n'en est pas vraiment une et Margaery regarde avec plaisir cette cousine qui lui ressemble tant s'incliner devant Viserys. Elinor sait parfaitement où est sa place et sait parfaitement qu'il lui vaut mieux s'incliner et disparaitre lorsque le moment devient le plus opportun. Les laisser seuls est bénéfique à la maison Tyrell, certes. Mais comble surtout le coeur de la brune et lui fait oublier des souvenirs qui emplissent parfois encore ses prunelles de larmes. Rowen ne sera jamais un souvenir. Elle ne peut l'oublier, qu'importe si elle essaye, qu'importe qu'elle y mette toute son âme. Rowen la hante, dès qu'elle oublie de dresser des barrières striées d'épines. Dès qu'elle baisse les armes, son souvenir revient. De ses baisers jusqu'à cette autre fois où elle avait baissé les armes. pourquoi être si folle ? Il ne lui appartient plus et ne lui appartiendra plus jamais.

La rose suivit des yeux sa cousine, jusqu'à voir disparaitre les pans de sa robe. Tournant finalement pour de bon ses prunelles jusqu'au roi, elle le détailla un peu plus avant de finalement lui répondre, rieuse. Je ne m'attendais pas à voir le roi dans ses lieux. Vous n'avez donc aucune obligation due à votre rang ? Ses paroles auraient pu être douloureuses mais le rire qui s'échappa de ses lèvres à la suite de ses mots voulaient tout dire. Elle se contentait de rire.

Mais c'est un plaisir de vous voir ici Viserys. Votre présence m'aurait presque manquée.

La rose jouait, sans aucune peur, sans aucune pitié. Et le jeu en valait la chandelle. Aujourd'hui, elle n'était que plus belle que la veille, dans cette robe laissant tout juste place à une imagination qu'elle savait fertile. Viserys aimait les femmes. Viserys n'aimerait plus qu'elle.
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Margeary & Viserys




Lorsque toute deux se retournent, et à chaque fois que je vois les deux cousines cotes à cotes, je suis surpris par leur extravagante ressemblance. Si l'une est brune et l'autre blonde, les traits de leurs visages et leurs yeux sont similaires. Néanmoins, Margeary dégage une aura bien plus puissante. Une aura à laquelle je ne sais résister. Une aura qui m'attire irrémédiablement vers elle.

D'un geste de la tête et par un sourire, j'accorde à la jeune dame de disposer. Pas que sa compagnie me déplaise, mais le fait de resté seul avec Margeary m'enchante d'avantage. Comme cette dernière, je regarde Elinor s'éloigner avant d'ancrer mon regard d’améthyste dans l'eau pure de ses yeux. Envoûtant. Nous sommes à présent seul dans ce vaste jardin, tout prêt du vide évoqué par la falaise. Comme hypnotisé et conquis, un sourire apparaît automatiquement sur mes lèvres afin d'accompagner le sien. Nullement offusqué par sa remarque ironique, je me prête au jeu.

« Observer les roses fleurir n'est pas dans les obligations d'un roi? Il me semblait, pourtant... » Lançais je, taquin.

Oui, elle joue à un jeu avec moi, je le sais - même si je ne connais pas vraiment ses limites. Néanmoins, je suis également un grand joueur. J'aime ça, et contrairement à ce qu'on peut penser, je ne perd que rarement...

« Si ce n'est que presque, alors... » Lançais je, l'air presque vexé. Évidement, même si ce sentiment semble tout à fait réel sur mon visage, il ne l'est pas dans mon esprit. Je lui ai manqué, j'en ai conscience, tout comme elle m'a manqué elle même. Je la rassure toutefois avec un sourire avant d'ajouter. « Pour ma part, j'ai été incapable de résister en vous voyant. » Dis je alors que mes yeux s'emplissent de malice. Je me rapproche doucement. « Mes pensées se sont de très nombreuses fois tournées vers vous, mais les événements récents ont monopolisé tout mon temps. Je suis navré de ne pas être venu plus tôt... »

Ma main va doucement attraper la sienne, je me penche légèrement avant de la porter jusqu'à mes lèvres. Ce baise main fait preuve d'une douceur surprenante, mais néanmoins, et alors que ma bouche goûte à sa peau sucrée, une lueur plus ténébreuse et plus fougueuse s'enflamme dans mes yeux. Je me redresse sans pour autant la relâcher.

« J'espère pouvoir encore me rattraper. M'autorisez vous à marcher en votre compagnie? » Demandais je alors en lui offrant gracieusement mon bras.



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Il y a des plaisirs qui vaut mieux fuir. Comme le papillon s'approche de la flamme pour mieux se bruler les ailes, Margaery s'approche au plus près du pouvoir, sans la moindre inquiétude. Ce n'est que folie, elle le sait. Ô combien. Viserys est dangereux. Mais alors qu'elle se plonge un peu dans les prunelles violettes, elle sent quelque chose de sombre en elle, quelque chose qui la hante et la pénètre avec violence. Son coeur rate un battement mais elle ne dit rien, se contentant de son sourire. Ils étaient seuls. Elle était à la merci de ce roi qu'elle essayait pourtant de contrôler. Dans le secret de son esprit, Margaery savait qu'elle frôlait le danger un peu plus à chaque secondes. Mais n'y avait-il plus excitant que cet étrange sentiment ? L'amour, la peur, la force, n'était rien en comparaison de l'adrénaline qui grondait dans ses veines. Viserys avait une réputation. Viserys était tout ce qu'elle devait éviter. Et pourtant, il était aujourd'hui roi, comme elle l'avait si bien prévu. Il était aujourd'hui exactement ce qu'elle avait deviné la première fois qu'elle l'avait rencontré. A l'instant même où il l'avait fait s'assoir sur ce trône de fer qui l'avait enivré. Le pouvoir était une puissance qui n'attendait personne et détruisait tout dans le ras de marré de sa violence.

Vexé, vexé à moitié. La rose du Bief connait bien les traits et l'esprit de cet homme qu'elle rêve de faire sien pour de bon, à qui elle rêve d'appartenir pour embrasser à pleine bouche le pouvoir. S'assoir à nouveau sur ce trône, s'assoir à nouveau coiffée d'une couronne si dangereuse. Mais elle n'a peur de perdre de ses pétales. Ses épines la protègent si bien de tous. Si Willos l’estime loin d'être capable, elle sait parfaitement que sa grand mère a confiance en elle. Elle ne l'aurait envoyé à port Réal sans cela. Un souffle devrait s'échapper des lèvres de Margaery mais elle garde le contrôle. Toujours le contrôle.

Le visage de Margaery reste de marbre, comme lui avait si bien apprit Olenna. Les sentiments sont dangereux, qu'on les voit ou non. Et la rose du Bief le sait à merveille. Viserys sait lire en chacun, bien élevé par un monstre. Elle lui offre sa main, rêvant de ses lèvres, de ses bras puis faisant disparaitre immédiatement ses idées folles de son esprit. La sensation de ses lèvres sur sa peau fait légèrement frémir les fins cheveux de sa nuque mais il ne peut s'en rendre compte. Elle ne quitte son regard, à aucun moment. Margaery connait parfaitement le pouvoir de ses prunelles sur les hommes qui l'entourent, la force de ses yeux de biche et de son regard envoutant. Baiser les yeux est toujours feint. Et elle n'en a aucune envie. De ce qu'elle a compris de Viserys, il veut du répondant. Il veut une femme qui joue et c'est parfaitement ce qu'elle est.

Avec plaisir mon roi. glissa-t-elle, baissant sagement la tête en se relevant.

Glissant sa main sur sa jupe pour la lisser, elle se redresse, sa gorge se dévoilant encore plus. Sa tenue la met en valeur, comme toujours. Elle cligne des yeux, semblant battre sans le faire exprès des cils alors que le moindre de ses gestes est calculé. L'improvisation lui connait et elle sait qu'elle joue beaucoup plus qu'un simple jeu de charme avec Viserys. La défaite lui sera honte et la victoire... Ne rêve pas. gronde-t-elle contre sa propre personne.

Se mettant en chemin, elle ne respecte les règles de la bienséance qui lui ordonnent de se taire jusqu'à ce que l'homme prenne la parole. Elle a toujours sut avec qui il fallait s'en tenir au protocole et avec qui elle pouvait être bien plus joueuse. La guerre obnubile donc tant vos pensées que vous en oubliez les plaisirs de la vie ? Son sourire de chat s’élargit, mutin et taquin à la fois. Elle était de ses plaisirs et il le savait. Elle pouvait le devenir mais seulement s'il la choisissait elle. Autrement il ne la toucherait jamais. Le deal était clair. Et il ne pouvait que le comprendre à toute vitesse.
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Margeary & Viserys




Mes prunelles d'améthystes soutiennent son regard ensorceleur. Ce regard sur lequel je ne peux et ne veux me détacher. Je me livre à elle sans me débattre, sans combattre - A sa merci. Je ne crains pas le feu qui luis dans ses yeux, bien au contraire. Je souhaite m'en approcher le plus prêt possible, je souhaite l'enlacer et l'embrasser comme jamais on ne la fait... Comme jamais elle n'a vu un homme le faire.
Alors qu'elle se lève, je contemple un instant le frustrant tissu qui cache sa silhouette, remontant jusqu’à son cou avant d'à nouveau pénétrer dans ses yeux. Une lueur sombre défile sur le violet clair, car dans mon esprit naît des idées qui sont loin d'être raisonnable. Je lui souris en serrant la mâchoire. Je dois resté maître de mes actes, de mes décisions. Je dois gardé le contrôle. Sur moi, comme sur elle.

Je marche donc d'un pas calme et élégant, la plus belle des roses agrippée à mon bras. Un sourire béat sur les lèvres, ma main droite vient se poser sur le bras dénudé de la jeune femme. Sa peau douce sous mes doigts me procure des picotements, comme des décharges électriques qui remontent et s'éclatent dans ma poitrine.
Mes yeux lilas se posent sur elle avec intérêt et malice lorsqu'elle prend la parole.

« Oh n'ayez crainte, je ne les oublie pas et ne les oublierai jamais... »  Dis je en resserrant légèrement mon bras contre le sien, par réflexe.

Oh oui, Margeary pouvait aisément faire partie de ces plaisirs de la vie. Néanmoins, je sais pertinemment que ce n'est qu'une illusion. Mon devoir est d'épouser ma sœur, Daenerys, comme mon père l'avait toujours souhaité. Rhaenys devait également être dompté et je n'ai trouvé qu'un mariage pour arriver à mes fins. Margeary refusera de faire partie de tout ça. Elle veut sans doute être la seule et l'unique mais je ne peux lui offrir ce privilège, sans pouvoir non plus la chasser. Égoïstement, je la veux au prêt de moi. Malgré qu'elle puisse souffrir, malgré qu'elle puisse finalement me haïr. Je ne sais comment l'expliquer. Peut être suis je entrain de tombé amoureux? S'est étrange, puisque jusque là j'ai toujours cru que mon cœur appartenait à Rosalya. Pourquoi tout remettre en question maintenant? Pourquoi suis je partagé? Est ce cette voix dans ma tête qui me dicte où aller? Est ce elle qui m'éloigne de plus en plus de la plus belle des Dorniennes? Je crains que ce soit le cas. Cependant, à cet instant je n'ai d'yeux que pour Margeary Tyrell.

Une envie soudaine de la taquiner me prend, comme pour lui mettre le doute. Mon regard dévie devant moi d'une manière hautaine. Presque désabusé.

« Tenez par exemple, je continue de lire, de jouer au cyvosse, de monté à cheval... de manger des sucreries et de boire du vin. » Lançais je en riant légèrement aux deux dernières idées. Puis soudainement je desserre mon emprise sur son bras en faisant glisser les doigts de ma main droite jusqu'à la sienne. J’accélère légèrement pour me poster face à elle, sans lâcher sa main. Marchant quelques pas en reculant, je plante mon regard devenu étrangement ténébreux dans le sien. « Et je vous ai peint. » Ajoutais je avant de m'arrêter brutalement. Appréciant le fait qu'elle a failli me rentrer dedans. « Comme je vous ai dis, j'ai beaucoup pensé à vous. Et ne pas vous voir m'a beaucoup peiné, alors je vous ai peint. »

Si je n'avais pas été Roi, j'aurai sans doute été artiste. En effet, en matière d'art je m'y connais. Le dessin, la peinture, la sculpture... mêlé à une mémoire étonnante. Je suis capable de dessiner une personne sans model - Comme je l'ai fais plus d'une fois avec Daenerys et Rosalya. Le seul être proche de moi que je n'ai jamais dessiné n'est rien d'autre que mon père. Son image est trop ancré dans mon esprit, je ne souhaite pas la reporter sur un bout de papier.



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Détourner ses prunelles du visage qui lui fait face est difficile. Margaery sait qu'elle devrait fuir, qu'elle se prend lentement dans son propre jeu. L'araignée s'est emmêlée les pattes dans sa propre toile et tente aujourd'hui vainement de se redresser, de faire naitre un sourire et de faire mourir les soupçons de peur qui pourraient la trahir dans son regard. Il est difficile de continuer alors que son coeur bat de plus en plus fort dans sa poitrine et qu'elle croise le regard un rien plus sombre de celui à l'origine de ce débat qui se joue dans son esprit. C'est pur folie. Stupidité, incompréhension. Elle qui croyait si fortement que son coeur ne la trahirait jamais plus. Il appartenait à un autre. Jusqu'à ce qu'elle se rapproche de ce dragon dont le feu la réchauffait. Les flammes de son blason la transformaient en papillon stupide qui n'attendait que de se bruler les ailes. Mais Olenna était claire. Olenna l'aidait. Sa grand mère n'oubliait pas. Sa grand mère savait le rôle de cet homme devenu roi. Margaery n'avait que 16 ans. Mais elle serait reine avant l'aube de son nouvel anniversaire. Tant pis si elle tombait amoureuse. Ou tant mieux ? Les questions, les interrogations. Tout ne devait avoir que peut de sens alors pourquoi continuaient-ils à sévir dans son esprit ?

Les mots qui sortirent de ses lèvres n'avaient rien de drôle. Et pourtant elle se força à sourire, essayant de lire à travers cet homme si mystérieux et qui l'attirait tant. Margaery avait toujours sut séduire son monde. Elle y arrivait à merveille sur ce roi mais elle avait peur. Elle n'était pas assez prudente. Elle sentait qu'elle s’emmêlait. Ses pensées la faisait oublier ce qu'elle essayait de faire et, sans le moindre signe sur son visage, elle les fit disparaitre. Elle devait se concentrer. Elle devait réussir. Elle n'avait plus le choix. Viserys était son unique possibilité de réussite. Les risques si elle n'arrivait à être à ses côtés étaient immenses. pour elle comme pour sa famille.

Vous m'avez... peins ? murmura-t-elle, stupéfaite, sans feindre le sentiment qui s'infiltrait en elle. peinte... On avait déjà fait son portrait à tant de reprise. Mais jamais cela ne l'avait autant touché. pardonnez ma stupeur mon roi mais... Vous n'aviez pas de modèle.. Elle laissa un temps, reprenant ses esprits. On ne montre ses sentiments Margaery. Tu le sais Un sourire étira ses lèvres. Ses souvenirs la guidaient. Les sentiments ne devaient être son guide. Contrôle, toujours du contrôle. Sa voix se fit plus joueuse alors qu'elle répondait, sur un ton un rien taquin, ses yeux de biche se plongeant dans ceux de Viserys. J'aurais posé avec joie pour vous si vous me l'aviez demandé.

Seule avec un roi. Seule avec LE roi. Viseyrs. pourquoi lui parmi tous les hommes ? Le pouvoir qui l'entourait, ces questions qui se glissaient sur sa peau. Il était mystérieux, il était séduisant, il était beaucoup trop charmant. Déjà la rose se rêvait à ses côtés. Histoire d'une machination devenu amour. Mais elle ne rêvait pas. Il ne le fallait pas. Elle le savait. Les rêves biaisaient les vérités. Aucun rêve. Juste des réalités.
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Margeary & Viserys




Lorsqu'elle m'annonce qu'elle aurait posé pour moi si je lui avais demandé, une autre lueur sombre traverse mon regard. Mon esprit se plait alors a imaginer un moment seul que je pourrais passer avec elle - Pas comme celui que nous sommes entrain de passer, non. Mais un moment plus intime. Un moment où je pourrai peindre plus qu'un visage - un corps dont je ne vois que l'esquisse d'une silhouette féminine, dont je veux découvrir plus, beaucoup plus. Un moment où je pourrai lui révéler le fond embrasé de mes pensées. Ce moment où, enfin, je m'emparerai de ses lèvres qui m'appellent comme le plus ardent des brasiers.

« Nul besoin de model lorsqu'on peint un visage comme le votre... » Dis je d'une voix suave, tandis que ma main se lève lentement vers son visage afin de passer le flanc ce mon index sous son menton, avec une douceur étonnante. « ... Il marque bien trop l'esprit pour l'oublier. »

Lorsque mon index arrive au bout de son menton, mon pouce prend le relais pour passer juste au dessous ses lèvres, les frôlant presque. Je frissonne alors que l'envie irrépressible de m'emparer d'elles me prend. Le cour instant de pause et de silence que j'installe laisse à penser que s'est ce que je vais faire. Mon souffle a ralentit, mais il est un peu plus lourd, traduisant mon hésitation. Car oui, j'en ai envie. J'ai envie d'enfin briser la frontière qui s'est installée entre nous, j'ai envie de braver tout les interdits pour suivre les battements d'un cœur fougueux... mais la raison me rappel toujours à l'ordre. Margeary Tyrell est une femme attirante, sans doute l'une des femmes les plus attirantes que je n'ai jamais rencontré. Tant par sa beauté ravageuse que par son caractère de feu. Elle est impétueuse, provocatrice et mystérieuse. Elle est une femme qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, une femme forte avec l'aura de puissance que je recherche tant. Une femme digne d'une grande Reine. Mais malheureusement, je ne lui suis pas destiné... J'appartiendrai à Rhaenys et Daenerys Targaryen, tout comme elles m'appartiendront. Ce que le Dieu Rouge exige, le Dieu Rouge a.

Alors que je m'apprête à retirer ma main de son doux visage, cette dernière refuse de m'obéir et se glisse sur sa joue. Instinctivement, et avec une certaine avidité, mon visage s'approche du sien. Nos souffles s’entremêlent alors dans une danse capricieuse. A croire que mon esprit est trop faible pour soulever la puissance de mon cœur. Et puis merde... Pensais je lorsque la dernière braise de raison se volatilise. Je suis bien trop arrogant pour obéir au doigt et à l’œil aux ordres d'un Dieu. R'lhor attendra. Aujourd'hui je suis le Roi des Sept Couronnes et Protecteur du Royaume, je ferais donc ce qu'il me plait.
Mes lèvres s'emparent alors des siennes tandis que mon cœur explose dans une sensation d'extase. Le baiser, alors rendu par la jeune femme, est pris d'une intensité ravageuse. Mes sens sont a l’affût. Mon autre main va se glisser sur sa taille, comme pour l'agripper afin qu'elle ne s'échappe pas, jamais. Puis finalement, au bout d'un instant, s'est moi qui met fin à ce baiser. J'éloigne à peine mon visage du sien, laissant à nouveau nos souffles un peu plus haletant se croiser. Mes yeux d'améthystes se sont ancré profondément dans les siens alors que je me met à lui sourire doucement.

Puis, je finis par m'éloigner un peu plus en retirant la main de sa joue et l'autre de sa taille. Prenant un air innocemment taquin, comme si rien de sensationnel venait de se produire. Comme si ça ne m'avait fait aucun effet, ça ne m'avait pas affecté. Comme si ça n'avait eu aucune importance. Evidemment, s'était bien le contraire. Un courant électrique m'avait violemment transpercé, me rendant frissonnant et totalement dérouté. Quelque chose s'était produit, je ne saurai dire quoi.

« Alors, Lady Tyrell, lorsque vous aurez un peu de temps à m'accorder, je souhaiterai pouvoir peindre ce si délicieux visage à l'aide d'un model... » Dis je malicieusement avant d'attraper délicatement sa main et d'y déposer un doux baisé.



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Le contact de sa peau du roi fit frémir la rose du Bief alors qu'elle croisait ses prunelles, qu'elle se perdait dans leurs couleurs si particulières. Il était unique, si différent des autres hommes. Un mélange qui lui apportait un soupçon de peur, une touche de danger qui la faisait rêver. Oui, Viserys n'était pas n'importe qui. Cette manière qu'il avait de la charmer... Il était le premier à agir de la sorte avec elle. Ô oui, nombreux étaient ceux qui essayaient de faire tomber dans leurs pièges Margaery. Mais aucun -ou presque- n'y était jamais arrivé. Lui... Les journées lui offraient de plus en plus de pouvoir sur elle. Quelque part, elle aurait dû avoir peur. Mais c'était si plaisant de se laisser tenter par le pouvoir et par le si beau visage de cet homme. C'était si plaisant de jouer avec le dragon. De le voir se rapprocher, de plus en plus près.

Mais tout serpent fini par se mordre la queue. Tous joueurs fini par tomber dans son propre piège. Son coeur explose dans sa poitrine alors que son souffle se mêle à celui du roi, alors que ses yeux se perdent dans les siens. Elle est si proche de lui, il pourrait l'embrasser, il pourrait s'approcher, il pourrait la faire sienne, là, tout de suite, sans même un sourire. Elle sait, elle sait parfaitement qu'elle ne fera rien pour lutter. A l'instant, elle veut lui appartenir. Non plus pour être une reine. Mais pour cet homme dans les bras duquel elle sait tomber. Tu as gagné. Mais tu n'as jamais aussi bien perdu. Les mots la transpercent alors qu'elle se rend contre. Elle est sienne, quoi qu'il fasse ou dise. Elle lui appartient, sans le moindre secret. L'amour, ce sentiment si étrange, ce sentiment qu'elle aurait tant aimé contrôler. Mais Margaery a toujours été victime de ce qu'elle est. Victime de cet amour qu'elle aurait rêver donner. Le monstre à un coeur, un coeur qui explosait à l'instant même, alors que les lèvres de Viserys s'emparent des siennes, alors qu'elle s'abandonne à la caresse de sa main, alors qu'elle lui rend avec fougue son baiser, alors que son dos se cambre sous la poigne qui l’enserre. Lutter ne sert plus à rien. Il est déjà trop tard.

Ses joues sont rouges alors qu'il s'éloigne de lui. Margaery aimerait cacher ce qui s'échappe d'elle, cacher ce qu'elle a ressentit, cacher son souffle trop court dans sa gorge. Mais son visage la trahit. pourtant, elle reprend très vite ses traits emprunts de dignité, malgré le sang dans ses joues. Elle lui offre sa main, redevenant une parfaite lady, son sourire suivant l'image de Viserys, un rien plus mutin. Elle ne frissonne pas alors qu'il pose à nouveau ses lèvres sur sa peau, se contentant de le fixer. Rien ne s'est passé. Ainsi soit-il. Après tout, il est roi, lui seul décide.

Je dois vous avouez majesté que j'ai très peu de temps. Le sourire de la rose s'élargit un peu plus alors qu'elle ne le quittait des yeux, attendant la moindre réaction dans son regard ou dans ses traits. Je dois veiller sur ma grand mère et c'est un miracle que nous nous soyons croisé aujourd'hui seuls.

Elle ne lui appartenait pas, pas encore. Elle ne s'offrirait pas si facilement. Ce n'était qu'un baiser, un aperçu de ce qu'elle était. Mais s'il voulait son temps ainsi que sa personne, il n'avait qu'une seule chose à faire. Qu'un seul manteau à glisser sur ses épaules. Et alors, seulement, lorsque le dragon tricéphale remplacera la rose, Margaery lui offrira son éternité.
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Flashback
« Les jeux de la séduction. »

Margeary & Viserys




Je me redresse après avoir déposé un baiser sur le dos de sa main, plantant mes yeux d'améthystes dans les siens. Je n'ai pas raté la mine déroutée de la jeune femme après notre fougueux baiser. A t'elle elle aussi ressentit la même chose que moi ? Cette sensation d'évasion qui nous a transporté au dessus de tout. Cette puissante explosion à l’intérieur de notre poitrine. Si addictive, qu'il me tarde déjà de recommencer. De l'embrasser, de la prendre.
Une lueur sombre traverse mon regard lorsqu'elle dit n'avoir que très peu de temps - Tout le monde a du temps pour le Roi. Je la vois m'observer - Attend t'elle une quelconque réaction de ma part ? Mon impulsivité ne devrait pas être un jeu pour cette fragile jeune femme. Il est en effet dangereux de jouer avec le dragon et, qui plus est, le Dragon Roi. Mais, contre toute attente j'aime ça. J'aime quand elle me regarde de cette manière, j'aime quand elle me provoque. J'aime quand elle me fait languir et se refuse à moi.
Un sourire amusé apparaît sur mes lèvres lorsqu'elle évoque sa grand mère, emprunt d'un certain sarcasme. J'ai du respect pour cette femme, elle est téméraire et impétueuse comme je les aime, mais par les Sept qu'elle laisse vivre sa petite fille en paix!

« Je devrais pouvoir trouver quelques occupations pour Olenna, ne vous en faites pas. » Dis-je. Le Donjon Rouge et ses environs regorgent en effet d'activités diverses et variées. Le temps de guerre les limite, certes, mais je suis certain de pouvoir trouver quelque chose qui lui convienne... quitte à ce que je la fasse enfermer dans ses appartements. Oui, ça peut être une idée! Je lâche ensuite doucement sa main. « Mais peut être ne voulez vous pas passer plus de temps avec votre Roi. Si s'est le cas, vous m'en voyez vraiment navré... Margeary. » Lançais je, l'air sombrement provocateur, en insistant particulièrement sur son prénom.

Après tout, peut être que ce baiser lui a déplu et qu'elle y a répondu pour ne pas me froisser. Peut être que son cœur appartient à un autre homme. Peut être ne veut elle pas se retrouver seule, en ma compagnie... Je ne peux pas y croire. Je refuse d'y croire. Je lis dans ses yeux la braise qui se reflète dans les miens, prêt à s'embraser pour tout dévaster. Je la veux et, quoi qu'elle en dise, je l'aurais.

Sans attendre de réponse, je me retourne pour me remettre à marcher. En croisant les mains dans mon dos, j'écoute attentivement les éventuels pas de la jeune femme. Est-elle entrain de me suivre ou fait elle tout simplement demi tour ? Je m'arrête et me retourne, l’observant un instant de haut en bas. Mon regard trahis mes sentiments, bien que je ne cherche pas à les cacher : je la dévore des yeux. Je la veux.

« Je compte allé chasser demain. Me ferez-vous l'honneur de m'accompagner ? » Demandais-je, tentant de chasser de mon esprit les idées folles qui me tourmentent.

Etre une femme et être conviée à la chasse du Roi est un privilège. Certes, elles ne sont là que pour observer, mais elles sont là, avec le Roi. Elles se montrent en sa compagnie comme quelqu'un d'important à ses yeux. Mais, après tout, c'est devenu le cas pour Margeary et je veux le lui prouver.



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Les lèvres de la rose se plissèrent sur un sourire un rien moqueur, grandement charmeur. Elle ne répondit pas au roi, lui seul pouvait se faire une réponse de son silence. Le désirait-elle ? Oui, lui comme le pouvoir qui l'entourait et qui s'accrochait déjà aux mains de Margaery.  Qui brulait sa chaire mais dont elle aimait la morsure déchirante. Les yeux de la rose brillaient alors qu'elle se sentait de plus en plus puissante, alors qu'elle se mettait à rêver les yeux ouverts à ce qui était en train de se produire. Elle était fille de grande famille et plus encore, elle était terriblement belle. Son visage dans les miroirs lui renvoyait cette air taquin et mutin que les hommes aimaient tant.  Cette beauté était un cadeau que les sept lui avaient offert et surtout qu'ils avaient offert à sa famille pour mieux leur offrir du pouvoir.

Elle n'avance pas, attendant un mouvement de Viserys qu'elle sait venir. Il a gouté à la fleur empoissée, il s'est perdu sur ses lippes et le poison coule maintenant dans ses veines, avec plaisir, inscrivant la présence de Margaery partout. Il ne la laissera pas s'échapper de sitôt, comme elle le fera également. Il lui appartient si bien. Tout comme elle lui appartient tout en tentant de ne surtout pas le croire. Elle veut rester libre mais c'est impossible. Elle aime à se perdre dans ses prunelles à la couleur si particulière. Le pouvoir n'est plus le seul jeu de cette histoire. Il y a autre chose, quelque chose qu'elle s'est jurée de ne plus jamais éprouver pour personne.

Avec plaisir votre Majesté. Margaery s'incline légèrement, espiègle avant de lancer un regard presque inquiet à une fenêtre. Sa grand mère a surement vu une grande partie de la scène. Mais jamais elle ne saura ce qui se trame réellement dans l'esprit de la jeune femme. Elle doit avoir confiance en elle. Stupide idée. Margaery n'est qu'une enfant. Je vous verrais demain. Elle s'approcha, son regard se faisant encore plus de braise alors qu'elle se penchait à ses côtés et déposa un baiser sur la joue du roi, jouant avec le feu avec passion. Mais je me languis déjà de votre présence.

Je t'aime un jour, une seconde, pour mieux disparaitre dans la seconde qui suit. Je ne viens à toi pour mieux m'offrir. Elle jouait, du mieux qu'elle pouvait, comme la femme inaccessible qu'elle était. Seul un roi pouvait s'offrir sa personne. Seul un roi pouvait jouer avec elle. Mais pour l'heure, Margaery jouait. Elle lui offrit un dernier regard avant de tourner les talons, les boucles de sa chevelure cascadant le long de son dos trop découvert pour la bienséance. On la disait putain et ses tenues encourageaient les ragots. pourtant la rose du Bief était loin de s'offrir pour quelques piécettes. Seule une couronne pouvait la faire tomber dans une couche en quelques secondes.

Elle disparu dans le Donjon Rouge sans même un regard en arrière, sans même se retourner. Il n'était rien pour elle, du moins devait le croire. Sa grand-mère l'avait bien formée à ses jeux de séductions. C'était un art, rien d'autre. Margaery en avait conscience et jouait de cela jusqu'au bout. Viserys serait à elle. pour l'éternité ou à jamais. Elle était maintenant bien trop impliquée dans les jeux du trône pour faire demi tour. Qu'importait. Elle avait perdu son coeur au passage.
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