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Le dragon noir, le loup gris et la lionne jaune
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Dans sa tente, Aegon observait les cartes des alentours. À l'extérieur, il pouvait percevoir le bruit du métal qui s'entrechoque, les discutions des hommes et même de temps à autre des rires de catins. Ces dernières étaient certainement ravie de l'apport important de soldats que venait de connaître Goëville. Environ quatre mille hommes. Combattants, intendants, forgerons, tailleurs, médecins et out le reste étaient à présent cantonné en dehors de murs du principal port du Val à attendre les ordres et les prochains mouvements. Et Aegon quant à lui cherchait à trouver quels pouvaient être ses prochains déplacements.
Il n'avait au fond que deux possibilités. Soit il marchait en direction de la Porte Sanglante pour mener ses troupes dans la mêlée générale qu'était devenue le Conflan, soit il reprenait ses navires, traversait la Baie des Crabes et allait attaquer la presqu'île de la Claquepince, portant la guerre directement sous le nez de Viserys plutôt que de simplement subir ses assauts en attendant qu'il se décide à nous oublier. Dans un cas comme dans l'autre, la manœuvre était risquée. Dans le Conflan, tout semblait tellement chaotique et changeant qu'il était difficile de déterminer par où pourrait venir une attaque. Le front était véritablement bordélique. Mais mille sept cent hallebardiers et autant d’arbalétriers lourdement équipés et entraînés pourraient faire pencher la balance et faire la différence. Attaquer la Calquepince était là aussi risqué. Ils pourraient difficilement se replier et une attaque massive de la part de Viserys pourrait se révéler fatale. D'un autre côté, l'ouverture d'un nouveau front pourrait surprendre le tyran et l'obliger à redistribuer ses forces, relâchant la pression dans l'Orage ou le Conflan.
Finalement, le jeune prince laissa les cartes de côté. Il lui faudrait de toute façon commencer par se rendre aux Eyriés. Son oncle pourrait peut-être l'aider et puis, il avait confiance dans les conseils qu'il pourrait lui demander à lui et à un vieux renard comme Jon Arryn. Sans compter qu'un tel débarquement n'était pas vraiment polis et qu'il lui fallait s'en expliquer et s'en excuser auprès des suzerains du Val pour ne pas s'attirer leur inimitié par la suite.
Le jeune homme se pencha sur autre chose. Il avait deux lettres à envoyer et il allait falloir qu'il se creuse un petit peu la cervelle pour trouver ce qu'il allait bien pouvoir raconter.
Attrapant une tablette de cire, il commença à rédiger ses brouillons, cherchant la bonne formulation pour se qu'il souhaitait dire avant de la coucher sur papier.
Que dire à Robb de plus ? La situation était des plus compliquée pou lui. Que pouvait-il bien lui dire ? Il pouvait lui demander de lui envoyer des hommes, mais Eddard allait sans doute vouloir s'enterrer dans son putain de trou perdu dans le Nord et ferais la sourde oreille aux appels de son fils qu'il considèrerait sans doute comme une preuve qu'il avait été ''contaminé'' par les Targaryen. C'était le lot des pupilles de souffrir de cela. On pensait toujours qu'ils cherchaiet à avantager l'autre famille et on remettait toujours leur loyauté en question.
Et puis, il n'y avait qu'à voir la façon dont Eddard Stark avait rejeté la proposition d'Aegon de faire de sa fille la future reine. Non, demander des troupes aurait été assez maladroit après avoir été repoussé de la sorte à la limite d'un crime de lèse majesté. D'un autre côté, Aegon était convaincu que se serait pire encore si jamais son père venait à demander le soutient du Gouverneur du Nord.
Il fallait attendre.
Il y avait une autre lettre qu'il lui fallait rédiger par contre. Et celle là était sans doute beacoup plus importante du point de vue du royaume... mais également plus dangereuse. Il allait vraiment qu'il fasse attention à où il mettait les pieds avec cette missive.
Si la première missive était somme toute assez inoffensive, la deuxième était tout autre. Aegon passait délibérément au dessus de son père pour pouvoir négocier directement avec Lord Tywin. Voilà qui flirtait un peu avec la trahison. Mais avait-il vraiment le choix ? Il suffisait de consulter une carte pour comprendre la situation. Et heureusement pour Aegon, il ne manquait pas de carte des Sept Couronne, pas plus qu'il n'avait oublié toutes ces heures qu'il avait passé à détailler la table du Conquérant à Peyredragon.
Les Fer-nés remontaient les fleuves et s'en étaient prit violemment à Beaumarché. Le Bief des Tyrell s'était rallié à Viserys, une partie du Conflan aussi, le Val semblait attendre, le Nord de même et l'Ouest était apparemment rallié à l'Usurpateur.
Il ne fallait pas être un grand tacticien pour s'appercevoir que Vivesaigue n'était pas un refuge. Cerné d'ennemi comme l'était cette forteresse à l'abandon, cela ressemblait plus à un tombeau.
Il n'avait au fond que deux possibilités. Soit il marchait en direction de la Porte Sanglante pour mener ses troupes dans la mêlée générale qu'était devenue le Conflan, soit il reprenait ses navires, traversait la Baie des Crabes et allait attaquer la presqu'île de la Claquepince, portant la guerre directement sous le nez de Viserys plutôt que de simplement subir ses assauts en attendant qu'il se décide à nous oublier. Dans un cas comme dans l'autre, la manœuvre était risquée. Dans le Conflan, tout semblait tellement chaotique et changeant qu'il était difficile de déterminer par où pourrait venir une attaque. Le front était véritablement bordélique. Mais mille sept cent hallebardiers et autant d’arbalétriers lourdement équipés et entraînés pourraient faire pencher la balance et faire la différence. Attaquer la Calquepince était là aussi risqué. Ils pourraient difficilement se replier et une attaque massive de la part de Viserys pourrait se révéler fatale. D'un autre côté, l'ouverture d'un nouveau front pourrait surprendre le tyran et l'obliger à redistribuer ses forces, relâchant la pression dans l'Orage ou le Conflan.
Finalement, le jeune prince laissa les cartes de côté. Il lui faudrait de toute façon commencer par se rendre aux Eyriés. Son oncle pourrait peut-être l'aider et puis, il avait confiance dans les conseils qu'il pourrait lui demander à lui et à un vieux renard comme Jon Arryn. Sans compter qu'un tel débarquement n'était pas vraiment polis et qu'il lui fallait s'en expliquer et s'en excuser auprès des suzerains du Val pour ne pas s'attirer leur inimitié par la suite.
Le jeune homme se pencha sur autre chose. Il avait deux lettres à envoyer et il allait falloir qu'il se creuse un petit peu la cervelle pour trouver ce qu'il allait bien pouvoir raconter.
Attrapant une tablette de cire, il commença à rédiger ses brouillons, cherchant la bonne formulation pour se qu'il souhaitait dire avant de la coucher sur papier.
- Spoiler:
- A Robb Stark
Bonjour mon ami. J'espère que cette lettre te trouvera toi et toute ta famille en bonne santé et à l’abri.
J'ai appris que Boltom s'en était prit à elle il y a peu et j'espère qu'elle n'a pas trop souffert de leur main.
J'ai peur que notre prochaine rencontre ne se fasse pas dans les meilleures circonstances. Je ne sais pas trop quoi te dire. Garde bien ta famille à l'abris du danger tant que cela t'es possible.
J'espère pouvoir te parler à nouveau dans de meilleures circonstances.
Ton ami.
Aegon Targaryen, Prince de Peyredragon.
Que dire à Robb de plus ? La situation était des plus compliquée pou lui. Que pouvait-il bien lui dire ? Il pouvait lui demander de lui envoyer des hommes, mais Eddard allait sans doute vouloir s'enterrer dans son putain de trou perdu dans le Nord et ferais la sourde oreille aux appels de son fils qu'il considèrerait sans doute comme une preuve qu'il avait été ''contaminé'' par les Targaryen. C'était le lot des pupilles de souffrir de cela. On pensait toujours qu'ils cherchaiet à avantager l'autre famille et on remettait toujours leur loyauté en question.
Et puis, il n'y avait qu'à voir la façon dont Eddard Stark avait rejeté la proposition d'Aegon de faire de sa fille la future reine. Non, demander des troupes aurait été assez maladroit après avoir été repoussé de la sorte à la limite d'un crime de lèse majesté. D'un autre côté, Aegon était convaincu que se serait pire encore si jamais son père venait à demander le soutient du Gouverneur du Nord.
Il fallait attendre.
Il y avait une autre lettre qu'il lui fallait rédiger par contre. Et celle là était sans doute beacoup plus importante du point de vue du royaume... mais également plus dangereuse. Il allait vraiment qu'il fasse attention à où il mettait les pieds avec cette missive.
- Spoiler:
- A Myrielle Lannister, jeune lionne du Roc.
Bonjour lady Lannister. C'est une heure bien sombre à laquelle je vous écris cette missive. Alors qu'un nouveau roi fou siège sur le Trône de Fer, lâchant la bride des Îles de Fer. J'espère que cette missive vous trouvera à l’abri des solides murs de Castral-Roc et que vous n'aurez rien à craindre des incursions de leur part sur vos terres.
Malheureusement, je sais qu'il n'en sera sûrement rien. À chaque fois que les Fer-Nés ont lancé leurs assauts, l'Ouest a eu à en souffrir à un moment ou à un autre.
J'ai un service à te demander et il n'est pas anodin. Je comprendrais ton refus.
J'ai appris que ton oncle, Lord Tywin, avait prit le partit de Viserys contre mon père. J'aimerais engager des négociations avec Lord Tywin afin de le faire si possible changer de camp ou au moins d'obtenir de lui une certaine neutralité dans le conflit.
Je te connais et j'ai confiance en toi. C'est la raison pour laquelle je te demande de bien vouloir être ma voix.
Dans tout les cas, je ne t'en voudrais pas et je chérirais toujours l'amitié qui nous lie.
Aegon Targaryen, Prince de Peyredragon.
Si la première missive était somme toute assez inoffensive, la deuxième était tout autre. Aegon passait délibérément au dessus de son père pour pouvoir négocier directement avec Lord Tywin. Voilà qui flirtait un peu avec la trahison. Mais avait-il vraiment le choix ? Il suffisait de consulter une carte pour comprendre la situation. Et heureusement pour Aegon, il ne manquait pas de carte des Sept Couronne, pas plus qu'il n'avait oublié toutes ces heures qu'il avait passé à détailler la table du Conquérant à Peyredragon.
Les Fer-nés remontaient les fleuves et s'en étaient prit violemment à Beaumarché. Le Bief des Tyrell s'était rallié à Viserys, une partie du Conflan aussi, le Val semblait attendre, le Nord de même et l'Ouest était apparemment rallié à l'Usurpateur.
Il ne fallait pas être un grand tacticien pour s'appercevoir que Vivesaigue n'était pas un refuge. Cerné d'ennemi comme l'était cette forteresse à l'abandon, cela ressemblait plus à un tombeau.
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