Pages d'une amitié + Robb
Invité
Ils étaient arrivés depuis un ou deux jours et le programme du jour était de visiter le Donjon Rouge, en attendant le démarrage des joutes, depuis leurs auberges. Arthur, sous la houlette de sa mère, Ann, était parti à la découverte des lices. Cliff, lui, faisait office de guide dans le château, pour sa femme, son plus jeune fils, et ser Hereward, qui ouvrait de grands yeux en découvrant la résidence royale – peut-être verrait-on le roi ou le Régent, qui savait ? S’il n’aimait guère la royauté, Swann appréciait le palais, comme la ville, moins parce qu’ils étaient le centre du pouvoir qu’un lieu chargé d’histoire, qu’il connaissait bien, et qu’il avait plaisir à raconter. Cela changerait les idées de tout le monde, ce qui n’était pas plus mal, jugeait-il également. Pour lui qui ne joutait pas, les tournois étaient l’occasion de conclure des affaires, de se montrer et de briller en société, et donc, potentiellement d’améliorer la situation des Graceford. Les jours qui précédaient les joutes elles mêmes en étaient l’occasion et peut-être croiseraient-ils quelques amis au Donjon Rouge. Cela distrairait tout le monde, Hery le premier, d’une défaite potentielle. Une victoire aurait été utile, elle aurait pu leur rapporter quelques récompenses et liquidités utiles, mais il y avait aussi le risque immense de perdre. Pour le moment, mieux valait ne pas y penser.
D’autant moins que Clifford voulait bien convenir que c’était en grande partie sa faute, bien plus que celle de Hereward, qui n’avait même pas encore jouté. « M’en voulez-vous ? » Avait-il demandé à Alyce, inquiet, plus d’une fois. La jeune femme lui répondait toujours que non. Avec une constance remarquable, elle jugeait que c’était un grand projet, qui finirait par payer. Lui aussi l’espérait – à vrai dire, il aurait donné beaucoup pour entendre, lorsqu’ils reviendraient à Sacrelieu, que la fonte des caractère était enfin terminé et qu’ils pourraient enfin passer aux tests sur papier eux-mêmes.
En attendant, Cliff avait envie de penser à autre chose et avec un grand rire, il attrapa son fils, qui gambadait à quelques pas, pour le porter sur ses épaules : « Allez, jeune homme, en scelle ! Nous allons aller voir la bibliothèque ! » Cela lui valut les rires du bambin et un sourire d’Alyce, alors qu’il pointait du doigt sculptures et détails architecturaux. Nul n’était plus différent de lui-même et de l’image qu’il renvoyait au monde que Clifford Swann, contraste étonnant avec son attitude habituelle. Assurément, le rôle de père qu’il entendait assumer renvoyait à la meilleure part de lui-même, parce qu’il avait décidé de prendre le contrepied de son propre géniteur et d’être présent pour ses enfants, quoiqu’il se passe. Ainsi, pointant du doigt diverses choses, il contait les légendes du Donjon Rouge à son cadet - « Et donc, regarde, Gawen, regarde les sculptures de dragons ! » - lorsque celui-ci l’interrompit d’un babillage enthousiaste : « Loup ! Loup ! » Cliff leva les yeux pour essayer d’apercevoir la mine de l’enfant sur son dos : « Hm ? Comment ça, loup ? » S’agissait-il d’un véritable animal, plutôt un chien qu’un loup, ou d’un emblème ? « Loup ! » Confirma Gawen avec enthousiasme, pointant du doigt une direction opposée aux sculptures : la porte de la bibliothèque du Donjon Rouge.
Cliff pivota sur ses talons pour essayer de voir à son tour parmi la foule des courtisans : de fait, il s’agissait effectivement d’un vrai loup, doublé d’un propriétaire qui en portait l’emblème. « Ah, mais c’est lord Stark ! » Il leva une main pour attirer l’attention de celui-ci : « Bien le bonjour, lord Robb ! J’avais bien raison de vous dire que nous finirions par nous croiser à la bibliothèque dans mon dernier corbeau. » Voilà un des associés de son entreprise concernant l’imprimerie qu’il lui plaisait de voir. Correspondants assidus, la distance entre leurs fiefs les empêchaient évidemment de se voir régulièrement, ce qui n’empêchait pas Swann d’apprécier et d’estimer le Jeune Loup comme l’un des suzerains les plus prometteurs de la nouvelle génération, avec Willos Tyrell, si bien qu’il était tout à fait heureux de le revoir et de pouvoir se flatter de le compter parmi ses amis. Evidemment, il pensait bien le voir au tournoi, chacun ayant informé l’autre qu’il y serait : le hasard, et les bibliothèques, les mettraient bien sur le même chemin tôt ou tard, sinon ils se retrouveraient dans les travées. « Nous ne vous dérangeons pas, j’espère ? » S’enquit-il poliment, avant de s’aviser que le jeune suzerain regardait avec un brin de curiosité l’enfant perché sur ses épaules et qu’il n’avait peut-être pas l’air très crédible ainsi. « Oh, il faut que je vous présente. Excusez-moi. Gawen, mon fils. Gawen, je te présente lord Stark. Tu dis bonjour, s’il te plait ? » Il le fit descendre de ses épaules et le petit garçon exécuta une révérence maladroite, manifestement impressionné tant par le seigneur que par le loup gris qui observait l’enfant en retrait. Cliff se pencha pour lui ébouriffer les cheveux avec bienveillance : « Il vient d’avoir un an, il faut lui pardonner sa maladresse. Il apprend. Je crois qu’il est impressionné, aussi. Alors, ce loup, fils ? C’est pourtant toi qui me l’as montré ! Lady Alyce a voulu qu’il nous accompagne. C’est la première fois qu’il va rencontrer son frère, qui est en écuyage à Darkdell. Il sert Aladore Costayne, le mari de lady Melior, peut-être les connaissez vous ? »
Néanmoins, il restait difficile de mener une discussion sérieuse dans ces conditions ; qui plus est, Cliff se souvenait que le suzerain du Nord n’avait pas (pas encore ?) de fils. S’il n’en savait pas les raisons exactes, il savait d’expérience tous les malheurs qui pouvaient survenir au cours d’une grossesse et d’un accouchement, autant qu’il pouvait connaitre la douleur de perdre un enfant. Alors, parcourant le hall où ils se trouvaient à la recherche de son épouse, il murmura : « Je vais peut-être le confier à ma femme… Tu veux aller voir mère, Gawen ? Ah, la voilà justement qui arrive pour nous saluer. Alyce, regarde qui nous avons rencontré. » Alyce, restée en arrière avec Hereward pour observer les jardins, semblait s’être décidée à partir à leur recherche. Elle fit la révérence avec un sourire : « Oh, lord Robb. Je suis enchantée de vous revoir. Votre voyage s’est-il bien passé ? » Elle adressa un sourire à son mari : « J’aurais du me douter que je vous retrouverai là. Je vous retrouve toujours vers les bibliothèques. » Rattrapant son fils par la main, elle annonça : « Je vais ramener Gawen, si vous voulez. Je vous avoue que je trouve cette chaleur épuisante. Vous n’aurez qu’à nous rejoindre quand vous aurez fini. » Cliff lui coula un coup d’œil un peu soucieux. Cela faisait plusieurs jours que Alyce se plaignait et n’était pas tout à fait bien, si bien qu’il s’inquiétait. Était-ce vraiment la chaleur, ou autre chose ? Avec un sourire, elle lui fit comprendre que ce n’était rien, avant de saluer une dernière fois le suzerain du Nord : « Lord Stark, c’était un plaisir, je serais enchantée de vous revoir autour des lices ! »
Bientôt, donc, excepté Vent-Gris, ils se trouvèrent seuls au milieu de la foule de courtisans, et ce fut finalement comme une poursuite de leur correspondance habituelle : « Ah, cela me fait plaisir de vous revoir en personne, lord Robb. Les correspondances, peu importe l’affection que j’ai pour l’écrit, ce n’est tout de même pas la même chose. Alors, quoi de nouveau ? J’ai appris que votre frère participerait à la mêlée ? Je suis curieux de voir comment il se classera. »
The Young Wolf
Robb avait quitté le Nord depuis près de six lunes. Il avait passé des semaines entières sur les routes jusqu’à atteindre le Conflans, où il avait rencontré son homologue de Corneilla et son épouse, qui l’avaient accueilli en fidèle allié. A Vivesaigues il avait retrouvé son frère cadet, qu’il n’avait plus vu depuis plus de sept ans et qui arborait fièrement ses habits d’écuyer, et sa sœur, dont il n’avait encore jamais rencontré les enfants, des petites filles qui donnaient vie à ce château autrefois demeure des Tully. Robb avait aussi avait arrangé, pour son épouse restée à Winterfell, l’engagement à ses côtés d’une nouvelle dame d’atour, une fille Frey dont il avait bien sûr oublié le prénom. Catelyn Stark, qui avait accompagné son fils sur la première partie de son voyage, était remontée jusqu’au fief nordien où l’attendait une suzeraine prête à accoucher. Entre temps, Robb avait reçu un courrier de ladite Lady Stark, qui l’informait de l’avis des Mestres sur sa condition : vue la taille de son ventre, elle devait être enceinte de jumeaux et avait ainsi été alitée, pour son plus grand déplaisir. Bien sûr, son époux s’était gardé de lui répondre que c’était sans doute mieux ainsi : il préférait taire à sa femme toute l’inquiétude qu’il ressentait à l’égard de cette nouvelle grossesse.
Brynden Nerbosc et lui avaient ensuite quitté le Conflans par la route royale pour rejoindre Port-Réal et le Donjon Rouge pour le tournoi des dix ans du Roi Aerion. Le suzerain du Nord n’avait pas assisté à son Couronnement, survenu dans une période où les relations entre la Couronne et sa région – pour ne pas dire sa personne – avaient été sensibilisées. Ces tensions désormais passées et la trêve bien installée, Lord Stark avait jugé bon de se présenter à cet événement qui l’autoriserait à resserrer ses liens avec les Targaryen de Port-Réal, et qui lui permettrait par ailleurs de profiter de tous les invités qui faisaient comme lui le déplacement et dont il pouvait trop peu profiter dans son Grand Nord.
Des appartements lui avaient été réservés dans le Donjon Rouge. Il y logeait avec ses frères et son pupille, formant ainsi une bande de Stark, une meute, même, d’hommes et de sombreloups, qui faisaient du nid des dragons leur territoire. Jon Snow avait débarqué directement du Nord à Port-Réal par bateau, et logeait ainsi pour la première fois dans le Château qui aurait pu être le sien si Rhaegar n’avait pas choisi d’ignorer son existence. Robb n’avait osé aborder ce sujet avec lui, mais il ne doutait pas que ça finirait par émerger, sans doute après les épreuves du Tournoi qui le mettraient en jeu. Le bâtard de Winterfell passait toutefois la plupart de son temps dans les espaces d’entraînement du tournoi depuis qu’ils étaient arrivés, une semaine plus tôt. Rickon, Ned et Brandon passaient beaucoup de temps à visiter le château et la ville qui l’entourait. Robb s’était fait guide, mais avait aussi souhaité revisiter des endroits qui avaient marqué son enfance et qui les intéressaient moins. Il passait ainsi beaucoup de temps dans la bibliothèque du Donjon Rouge, un lieu dont il avait connu les moindres recoins et qui n’avait pas beaucoup changé depuis son retour dans le Nord.
Alors qu’il errait dans les rayons, délesté de la compagnie de ses frères, il rencontra le Chevalier Clifford Swann, accompagné d’un petit bonhomme qui devait être son jeune fils. Robb les avait identifiés avant qu’eux ne le voient, car il avait entendu son loup haleter doucement et se presser contre ses jambes, signal sans équivoque qu’ils n’étaient plus seuls. Des Swann, c’est le gamin qui le repéra en premier, ou plutôt, qui pointa son petit doigt tendre vers la gueule de Vent-Gris. Si l’animal avait passé sa première année de vie à Port-Réal, il n’était plus habitué aux espaces restreints de la capitale ni au monde qui y grouillait. Son maître pressentit qu’il pourrait montrer les dents, il lui posa donc une main apaisante entre les oreilles, l’air de lui demander de rester tranquille face à l’enfant. Un large sourire vint écarter sa gueule à lui, alors qu’il attendait de croiser le regard de son ami orageois qui finit par le repérer et le saluer chaleureusement.
Robb Stark n’était pas un homme outrageusement pieux, mais il vit dans cette rencontre fortuite un clin d’œil des Anciens. « J’avais bien raison de vous dire que nous finirions par nous croiser à la bibliothèque dans mon dernier corbeau » Quelque chose disait au suzerain du Nord que Clifford Swann ne devait pas être des plus amateurs de la notion de divin destin, malgré sa volonté de concevoir une machine capable de reproduire à l’infini L'Étoile à sept branches. Artiste et écrivain toutefois, Robb songea que vu sa remarque, lui aussi devait s’imaginer qu’il y avait dans ces retrouvailles quelque chose d’écrit. « Bien le bonjour, Sir Swann, quel plaisir de vous retrouver ici … Vous m’aviez en effet caché ce don pour la divination ! » L’on disait pourtant que voir dans le futur était l’apanage des Stark, pas des Swann... Le Suzerain adressa un clin d’œil à son ami avant d’observer son petit, espérant que l’idée que son père puisse connaître quelque chose du futur l’impressionne un peu. L’enfant, perché sur les épaules de son père semblait toutefois plutôt intéressé par Vent-Gris, qui lui aussi le regardait attentivement.
Robb balaya d’un revers de main la suggestion de Sir Clifford qu’il puisse le déranger : « Au contraire, messeigneurs, je suis trop heureux de vous apercevoir ici ! ». Le père fit alors descendre son fils de ses épaules, pour que ce dernier le salue en bonne et due forme. Un léger pincement serra la poitrine du suzerain du Nord, qui attendait impatiemment des nouvelles de son épouse qui devait accoucher d’un jour à l’autre – d’un petit garçon, espérait-il pas si secrètement. « Lord Gawen, enchanté de faire votre connaissance. Et voici Vent-Gris – il adressa un regard à son loup : Sois gentil, c’est le fils d’un très bon ami, et j’aimerais qu’il le demeure … » A la connaissance du Seigneur Stark, son loup n’avait encore jamais dévoré d’enfant. Cela toutefois, le petit Gawen n’avait pas besoin de le savoir. Clifford ajouta quelques mots pour le présenter, et pour expliquer sa présence à Port-Réal. Le petit devait ainsi rencontrer son frère aîné, écuyer d’une famille bieffoise. « Je n’ai pas eu le plaisir de faire leur connaissance, mais peut-être pourrez-vous nous présenter au détour d’un gradin, et me présenter ce grand fils ? Savez-vous que je n’ai jamais eu l’occasion non plus de visiter le Bief ? J’espère que vous m’y inviterez pour découvrir cette machine que vous nous préparez... » Une lueur amusée brillait dans le regard du Seigneur Stark, qui manquait de politesse en s’invitant dans le fief Graceford, mais il espérait que Clifford lui permettrait cette licence. Plus d’ailleurs que la machine, le suzerain du Nord voulait visiter la cour d’artistes que la maison entretenait. Amateur d’arts depuis son enfance passée dans les rayons de cette bibliothèque et dans les couloirs de ce château rempli de statues et de tapisseries, il se passionnait de ce qui pouvait être produit par les artistes de son époque, et s’imaginait le plaisir que Sir Clifford et son épouse devaient prendre à être leurs mécènes.
Lady Alyce Graceford vint justement rejoindre son mari et son fils. Robb reconnut ses traits fiers et élégants qu’il avait déjà appréciés la première fois qu’il l’avait rencontrée. Il la salua en courbant généreusement le crâne. « Lady Alyce, tout le plaisir est pour moi ! Je suis arrivé il y a une petite semaine, depuis le Conflans, avec la meilleure des compagnies : celle du suzerain et celle de mes frères, parmi lesquels Brandon, qui est en écuyage à Corneilla depuis quelques années, maintenant, et que je n’avais ainsi plus vu depuis trop longtemps. ». Il lui avait répondu promptement, embarqué dans l’agitation qui régnait désormais. Alyce s’amusa elle aussi de le trouver dans la bibliothèque, usant d’un ton dans lequel on pouvait reconnaître une femme à l’intelligence affutée. « Vous me connaissez trop bien, ma Dame… Je vous en prie, n’en dites pas mot à mes ennemis ! » Lady Alyce leur fila toutefois bien vite entre les doigts, attrapant son fils par la main et prétextant une chaleur pour échapper à la compagnie d’hommes qu’elle devait trouver trop ennuyeux. Il songea un instant à un endroit où la Seigneur Graceford pourrait se rafraîchir, avant de lui adresser un regard entendu : « j'ai toujours trouvé l’ombre du grand chêne du Bois Sacré fort rafraichissante. » Robb Stark était né dans en Hiver, en 283, mais il avait vécu à Port-Réal pendant l’été décennal qui avait débuté en 288. Il se rappelait encore porter ses capes de fourrure sous un soleil de plomb, essayer de ne pas étouffer de chaleur sous l’ombre de ce barral qui n’en était pas un, pour tenter de ne pas oublier sa nature nordienne. Le temps lui avait passé le goût de ce genre de fantaisies nostalgiques qui lui avait pourtant été indispensables pendant ses années de pupillage. Pour ce nouveau séjour à Port-Réal, il portait des tenues bien plus adaptées à ce nouvel été pourtant pas moins brûlant que celui de son enfance. Il tentait même quelque chose qu’il n’avait jamais l’occasion de porter dans le Nord : sa tenue était réhaussée par une cape qui lui tombait à peine en dessous de la taille, imaginez-vous, et qui était bouclée sur ses clavicules par deux têtes de sombreloups. « Au plaisir, ma Dame. » Le suzerain lui adressa un nouveau signe de tête entendu : il avait bien l’intention de passer du temps avec son époux et ainsi avec elle, si le hasard des rencontres Réalaises le leur permettait ces prochains jours.
Après l’effusion de ces retrouvailles, un vent calme vint envelopper les deux correspondants, qui s’engagèrent alors dans une lente promenade entre les rayons. Clifford lui souligna à nouveau son affection, et lui demanda quelques nouvelles, abordant d'abord la participation de son frère à la mêlée. « Jon avait envie de rencontrer notre Roi ... – Robb marqua une pause, laissant entendre qu'il se logeait-là quelque chose de plus compliqué que cela, mais qui ne lui appartenait pas, avant de poursuivre : comme je le disais à votre épouse, Port-Réal est la dernière étape d'un voyage qui a commencé il y a près de six lunes déjà. J'ai laissé la suzeraine tout juste enceinte sous la protection de Snow, dans le courant de la huitième Lune. J'ai dû vous adresser un dernier courrier à cette époque, d'ailleurs ... J'étais invité dans le Conflans par Lord Brynden, puis par ma sœur qui a inauguré pour nous le fief restauré de sa maison, désormais Nerbosc de Vivesaigues. Lady Catelyn nous accompagnait, elle était très émue de revoir le fief de son enfance aussi bien restauré. Elle est ensuite remontée à Winterfell pour rester au chevet de Lady Kylis, et Jon en a profité pour descendre à Port-Réal par la mer. L'idée de concourir lui est venue sur le bateau, j'imagine ... – Là encore se logeait quelque chose que Robb ne voulait pas dire. Pour ne pas que son ami ne distingue son trouble, il lui demanda, taquin : et vous, Sir Cliff, vous ne participerez pas ? »
Lord of Winterfell and Warden of the North ♛ by wiise