Bien que logé entre la Ruffurque, une colline et de la forêt, Bois-de-Saule représente un assez grand domaine dirigé par les Ryger. Construit bien avant la Conquête, le château des Ryger a subi de nombreuses transformations. Petit pavillon résidentiel pendant de longues années, lord Corben Ryger fait agrandir la demeure dans une volonté de concurrencer ses voisins. Cela donne lieu aux fondations du château tel qu’il est aujourd’hui. Il ajoute un septuaire somptueux, fait creuser la crypte des Ryger où tous les seigneurs et leurs familles reposent désormais, ajoute une aile ainsi que deux tours à la demeure principale et aménage quelque peu les jardins laissés à l’abandon jusqu’alors, le tout entouré d’une muraille protectrice qui évita la destruction de Bois-de-Saule à maintes reprises. À l’intérieur, d’immenses salles se succèdent au rez-de-chaussée où se trouvent également le bureau du seigneur qui posséda plusieurs styles selon son propriétaire. Les quartiers du mestre ont été mis non loin de celui-ci. Les cuisines se trouvent également au rez-de-chaussée et une partie en sous-sol. Les premier et second étages sont principalement réservés aux chambres, à l’exception d’une salle de réception plus petite que la principale. Pour une raison que tout le monde aujourd’hui ignore, le domaine a été délaissé à la fin des années 190 et au début de l’année 200. Ce n’est que lorsque Perwyn Ryger devint seigneur en 255 que la demeure retrouva sa splendeur d’antan. C’est pendant son temps que son épouse, lady Melantha modifia profondément la composition des jardins. Désormais, le nouveau seigneur a à cœur de poursuivre les volontés de ses parents qui souhaitaient restaurer et revoir l’architecture d’une des deux tours.
Le châtelet de Castel-Bois s’érige sur les bordures de la Nera. Ainsi le fief jouit de terres fertiles dues à l’alluvion déposée par le fleuve. Néanmoins certaines parcelles à l’est se montrent beaucoup trop irriguées voire inondées durant certaines périodes de l’année. A l’ouest, des bois permettent une sécurité certaine contre les éventuelles invasions. D’un point de vue architectural, le domaine s’est développé autour de l’Arbre fondateur de la famille Harlton. Puisque ce fut de cet endroit précis que furent installés les prémices du château. Petit à petit des fortifications virent le jour (au fil des attaques intempestives) pour ainsi encercler la petite cité médiévale, lui conférant des allures de bonnes défenses en cas d’éventuelles attaques. La bourgade est à même de pratiquer l’autosuffisance puisqu’elle compte dans ses installations une belle écurie, une forge ainsi que des métayers fins connaisseurs de leur domaine de prédilection. On retrouve quelques animaux de bétails à même de fournir les denrées nécessaires ainsi que des cultures de blés, d’orge et de millet.
Fondé au sud du Conflans, à quelques jours de cheval seulement de la frontière avec l'Ouest, et baigné par les eaux limoneuses de la Ruffurque, Château-Rosière fut érigé dans une vallée fertile où champs de cultures, tourbières marécageuses et forêts millénaires s'entre-mêlent dans un paysage de bocage. Un sentier reliant la demeure à la Ruffurque offre la possibilité de le contourner et de contempler les nombreuses propriétés agricoles dispersées au cœur des champs, vergers et élevages de bétails. Quatre imposantes tours carrées dressées aux quatre angles de la forteresse et baignant dans les douves, viennent souligner la fonction défensive du château niché au cœur d'une double muraille présentant une ceinture de mâchicoulis en accolade à consoles formées d’un triple tore, un chemin de ronde complet, des échauguettes sur trois angles et des meurtrières. Une porte charretière ouverte dans une tour fortifiée couverte et précédée d'un pont-levis permet d'accéder à la cour intérieure de ce petit château de campagne. Un large donjon à la haute toiture à 4 pans surmontée d'un lanternon fait office de demeure seigneuriale, abritant une confortable salle de réception chauffée par deux cheminées sculptées de figures féminines, effigies de la maison Piper. Les pièces décorées de carrelages vernis et de plafonds peints font d'agréables lieux de vie, rendus lumineux par la présence de nombreuses baies permettant l'observation de courtines potagères ou botaniques aménagées dans l'enceinte de la place forte. Un second bâtiment faisant l'angle du premier bâti, un colombier ainsi qu'une fontaine viennent compléter le plan de ce château aux allures de manoir fortifié. Percée de nombreuses portes, l'enceinte intérieure permet d'accéder à une longue plate bande d'herbes qui en temps de paix permet d'agréables ballades et qui peut se mettre en eau en temps de guerre.
Située un peu en altitude, aux pieds des montagnes qui courrent jusque dans les Terres de l'Ouest, le long de la Baie des fer-nés, Corneilla surplombe le fertile Val Nerbosc. C'est une demeure très ancienne comme en témoigne ses hauts murs d'enceinte en vieilles pierres claires et son architecture d'une autre époque. L'entrée de l'autre côté des douves est encadrée par deux tours, et on en retrouve à chaque angle de l'enceinte. Si les premiers niveaux sont en pierres, les supérieurs ont été fait en bois. Les invités sont reçus dans les grandes pièces aux hauts plafonds des niveaux inférieurs. C'est là que sont traitées les doléances, données les bals ou les grands dîners. Les logements de la famille, plus privés dans le donjon de bois, sont larges et confortables, décorés de diverses tapisseries de laine, purement décoratives ou parfois retraçant un épisode de l'histoire des Nerbosc ou du Conflans. Les appartements seigneuriaux donne sur le bois sacré à l'arrière du château, et on peut voir le vieux barral aux travers les carreaux jaunies des fenêtres. Dans ce même jardin, on peut d'ailleurs trouver une statue à l'effigie de Melissa Nerbosc. Une petite porte de bois au fond du bois sacré permet de quitter l'enceinte des Nerbosc pour grimper sur les hauteurs et admirer la demeure dans son ensemble.
La Roselière est une demeure modeste et assez inhospitalière lorsqu’on y regarde de près. Des murs gris, une haute tour toute aussi grise semblable à un donjon, des remparts dentelés aux quatre coins desquels s’élève une tour de garde. L’une d’entre elle attend d’ailleurs d’être réparée depuis des années mais, faute de moyens financiers, les Erongué ont toujours repoussé les travaux, estimant que leur véritable protection se trouve de toute façon ailleurs. En effet, la demeure se trouve presque intégralement entourée d’un lac et de marécages, rendant l’accès au château difficile. Un seul chemin, sinueux et fin, permet d’accéder à la porte principale. Ce lac et ces marécages sont aussi le lieu de résidence des échassiers tant adorés de Lord Wyllam Erongué. Le grand oiseau trouve de la nourriture en quantité abondante dans le lac et les marais, tout comme les Erongué, qui tirent la majorité de leurs revenus de la pêche. Le lac leur a même permit de se lancer dans l’élevage afin d’accroître leur production et, sur la surface, on peut voir de petits cercles représentés ici un élevage de saumon, là un élevage de truite ou de lieu noir.