Le fief tient son nom des constructions, toutes blanchies à la chaux. Lorsque l'on se promène dans la ville, on peut sentir l'influence bieffoise dans l'organisation des rues et des bâtiments, qui n'a rien à voir avec le reste du Nord : malgré l'affluence des lieux, Blancport demeure une ville agréable et propre grâce à ses rues larges et pavées. Dans les lieux populaires, on retrouve la cour Pied-de-Poisson (appelation commune) et sa grande fontaine au triton, juste après la porte de l'Otarie, l'entrée terrestre de la ville. Il y a plusieurs marchés mais le plus connu est celui aux poissons, sur les quais où les bateaux viennent trouver ancrage. Blancport ne manque pas non plus d'auberges ou de tavernes pour abriter et nourrir ses marins et ses voyageurs. Le fief possède également une salle de spectacle où les Manderly se montrent parfois dans le public. Et sur les hauteurs, surplombant le reste de la ville, l'Antre du Loup d'un côté et Châteauneuf de l'autre, sur le point culminant. On y accède par une longue voie pavée qui longe le bord de mer et qui se termine en escaliers. L'ancienne forteresse de Jon Stark a rapidement été délaissée, devenant le donjon des Manderly. C'est en son sein qu'on retrouve l'unique et immense Arbre-Cœur du fief. Le Nouveau Donjon de son côté, dont l'architecture reprend les codes bieffois, offre une vue panoramique aussi bien sur les terres environnantes que sur le port et son activité. Un grand escalier relie les deux bâtisses, bordé de sirènes en marbre pour éclairer le chemin, mais il existe également un passage secret qui part des oubliettes de l'Antre du Loup et mène tout droit à une petite salle d'audience privée à Châteauneuf. L'intérieur du château aux multiples tours blanches alterne entre utilisation de bois, rappelant les bateaux, et l'utilisation de marbre tantôt blanc, tantôt coloré. Châteauneuf est pour le moins agréable, meublé confortablement et décoré avec soin. La Cour du Triton est la plus grande pièce de la forteresse, là où le Seigneur reçoit ses invités depuis son immense trône. Derrière lui peint à même le mur, est représenté une scène d'un Kraken en plein combat avec un Leviathan.
Cette île est sauvage et isolée. Elle se retrouve au centre de la baie des glaces. Elle est recouverte de collines rocailleuses et de forêts dense avec des vieux chênes, des grands pins et des buissons épineux de fleurs, sans oublier ses torrents, cascades et ruisseaux glacés. L'île est grande, mais la population se trouve surtout sur les côtes à des délimitation bien précise, autour du donjon des Mormont. Le donjon est bâti en rondins de bois et est protégé par un remblai de terre. La salle principale est construite de grande bûche de bois et à l'entrée de celle-ci se trouve une statue d'une femme couverte d'une peau d'ours, portant d'une main un nourrisson en train de se nourrir, tandis que dans l'autre main, elle tient une hache. Prouvant ainsi, les valeurs des femmes de cette île, autant guerrière que mère. Le Barral de l'île est entourée du reste de la forêt et il n'y a que ceux qui savent ou il se trouve qu'ils peuvent le trouver facilement. Il faut aussi se méfier, car étant un lieu sauvage, il est facile d'y croiser des animaux dangereux et de se perdre pour en venir à mourir de froid. Le village de l'Ile-aux-ours est surtout composé de pêcheurs, même si certaines fermes se sont établis avec du bétail.
Il est dit que les clans des montagnes du nord sont des peuples nomades : quelques grimpeurs-chasseurs-pêcheurs arpentant leurs terres au grés des saisons, le sol rocailleux et aride soutenant ça et là de petites bâtisses faites de pierre et de terre. Mais lorsque vient l’hiver, que la neige fait disparaître les huttes sous un épais manteau blanc, les familles n’ont qu’un seul lieu où se réfugier : Creux-du-Vent, ce mystérieux fief central, dont seul un paquet de nordiens connaissent l’existence et encore moins l’emplacement. Migrant vers le sud avec enfants, troupeaux, et leurs quelques biens, le Clan Wull semble alors disparaître sous la terre, la neige et la glace. Situé dans la continuité d’une faille étroite s’ouvrant sur la Baie des Glaces, Creux-du-Vent est accessible par cette brèche dans la falaise côtière, aussi nommée La Crevasse, où s’engouffre la mer, avant de dévoiler un escalier en pierre serpentant le ravin. Au fur et à mesure que l’on s’enfonce au sein des terres, la fissure s’élargit et le chemin se sépare pour grimper le long des parois vertigineuses, tandis que des arches et ponts de granite commencent à s’élever au-dessus des têtes, reliant ça et là des ouvertures sculptées dans les roches. Et ce jusqu’à-ce que les flancs escarpés se retrouvent jonchés d’antres, pour la plupart rudimentaires, avec quelques structures troglodytes ornées de colonnes, de Kraken, Léviathans, Ours ou Sombreloups. Dissimulé dans la pierre, Creux-du-Vent est en réalité un complexe labyrinthique, de couloirs, escaliers étroits gravé dans la falaise, s’ouvrant sur de grandes cavités naturelles, baignées dans la lumière des torches. Un complexe vaste dont les galeries remontent jusqu’à la surface des montagnes - là où se trouvent les véritables accès au réseau sous-terrain. Les hautes murailles naturelles de la faille les protègent du vent et du froid, mais les plongent également dans l’ombre et l’obscurité. Ainsi on peut apercevoir quelques reflets des lanternes contre les murs de gneiss, illuminant de-ci de-là les grottes du rift. Une fois l’hiver passé, cependant, le fief se vide à nouveau, ne laissant derrière lui que de simples cryptes, où il serait dangereux de s’aventurer seul.
Si les Rus se trouvent dans un paysage vide et rude, le château homonyme correspond bien à son environnement. Le château des Rus est un grand château, large qui accueillent des écuries monumentales. En dehors de cela le confort y est quasiment absent. Le fief est plus une grande forteresse contre les vents qui balayent les Rus qu'un lieu de vie. Chaque salle est dotée d'une cheminée pour les hivers longs et difficiles du Nord. Le domaine est centré sur l'élevage des chevaux à l'air libre, cependant des écuries d'une taille comparable en Westeros sont rarement présentes et forment le gros des bâtiments, et nécessitent le gros du personnel. Ainsi, mestre Ollin décrivait le château des Rus comme ceci "Grands bâtiments austères, sombres, peu éclairés. Partout ailleurs cette forteresse serait inutile de par ses dimensions et son aspect repoussant, néanmoins elle est l'une des très rares constructions humaines des Rus, il faut aller à Tertre-Bourg chez la famille Dustin pour trouver le plus proche centre d'activité humaine de cette partie du Nord. Mais dans les Rus ce fort, étrange et étonnement lisse est parfait pour les activités locales ; l'élevage des chevaux. Les hommes y occupent de petits pièces communes et la chambre seigneuriale n'est elle-même pas particulièrement luxueuse, tout est dirigé vers les chevaux. Il faut concevoir ce domaine comme des écuries renforcées pour une région spécialisée dans l'élevage. De même son aspect écrasé permet au château de ne pas être repérable depuis de longues distances dans un paysage assez vallonné.
Winterfell possède une architecture ayant des origines diverses. Les bâtiments et les espaces sont très grands et plus d'un hectare a été consacré au bois sacré. Autour des murs intérieurs, des douves défensives ont été creusées puis un second mur rendant le fief des Stark difficilement prenable. Le château couvre plusieurs hectares et est fait de plusieurs bâtiments indépendant les uns des autres. Les pièces sont chauffées grâce aux sources chaudes qui permettent de maintenir une atmosphère humide et chaude dans le château, empêchant le sol de geler et de limiter les feux de cheminée dans les appartements de la famille Stark. Sous le donjon principal, qui est une vieille tour rond désertée, se trouve un escalier en colimaçon permettant de descendre dans la crypte où sont enterrés tous les anciens membres de la famille Stark, surmontés par de belles statues de granit. A l'ombre des murailles de la forteresse s'étend la Ville d'Hiver. Quasiment vide l'été, elle se remplit quand l’Hiver Vient : le peuple vient chercher un peu de chaleur, de la nourriture et la protection de leur suzerain.