Situé dans les marches de Dornes, au pied des Montagnes rouges, Corcolline s’élève au sommet d’une colline boisée. Fort aux hautes murailles épaisses tantôt surplombant, tantôt se fondant dans les forêts denses des environs, le château se dresse entre roches et châtaigniers comme un bloc compact composés de remparts et de tours s’enchevêtrant les unes dans les autres. La pierre, constituée majoritairement de quartzite aux reflets rose-rougeâtre, fait écho au massif des montagnes rouges qui se hisse à l’Est de la demeure et joue avec les rayons du soleil du soir. Cependant, loin de la beauté luxurieuse de Hautjardin, Corcolline se démarque bien plus par son aura rustique ainsi que par la robustesse se dégageant de ses murs anciens. Bâti pour résister aux invasions de Dorne, le siège Tarly a su gagner au fil du temps une réputation de forteresse difficilement prenable. Étant entouré de forêts tortueuses et flancs rocailleux relativement escarpés, l’accès au château se fait légèrement en contrebas de la bâtisse principale, à l’aide d’un pont en bois d’érable, reposant sur de hautes et larges colonnes de pierre. Celui-ci rejoint, sur une plus petite colline voisine, un châtelet contrôlant le chemin à la Route de la Rose - châtelet où sont perchées les statues de Harlon le Chasseur et Herndon du Cor de chaque côtés de l’arche. Aussi, un sentier étroit part directement du château pour serpenter l’une des pentes abruptes de la colline, et donne finalement accès à un étang reposant au pied du petit mont. Plusieurs rangées de murs et de tours séparent l’extérieur de la basse-cour, puis de la cour centrale, d’où jaillit l’imposant donjon circulaire d’allure austère. L’intérieur du château est tout aussi âpre et dépourvu de fioritures, si ce n’est pour les meubles imposants en bois de châtaignier et les trophées de têtes de cerfs, chevreuil, mouflons et chamois ornant les murs de grès. Seule la Grande Salle se démarque par la tapisserie murale illustrant une partie de chasse, et par le siège du seigneur Tarly au-dessus duquel sont harponnées deux cornes de cerfs dorées, berceau de l’épée Corvenin - lorsque celle-ci n’est pas accrochée au dos de son seigneur.
Tout de pierres noires construit, Darkdell est un véritable château fort. Un château fort conçu pour protéger les Vouyvère et leurs gens depuis des générations, de part la proximité de leur fief avec les Montagnes Rouges et Dorne. L’imposante bâtisse se dresse donc sur plusieurs collines, sur lesquelles les tours de la demeure ont été construites, afin de pouvoir guetter les alentours sans mal. Ces tours, et les murailles qui leur sont liées, forment la première vague de fortifications, qui suit d’ailleurs la courbe des collines. Derrière ces fortifications, on trouve un petit glacis protecteur, destiné à repousser plus efficacement les envahisseurs le cas échéant, les protecteurs du château se trouvant sur la deuxième vague des fortifications, bien que légèrement plus basses que les précédentes. C’est derrière celles-ci que la majorité des activités de Darkdell se déroulent. On y trouve notamment le donjon, de même qu’un Septuaire de taille moyenne, construit dans les mêmes pierres noires que le reste de la structure, ainsi que les autres bâtiments nécessaires à la vie quotidienne, comme quelques jardins, les écuries ou encore la rookerie. Le plus étonnant au sujet de Darkdell se situe cependant dans ses sous-sols, relativement secs. C’est dans ces derniers que sont mises à sécher les plantes tinctoriales qui font la richesse des Vouyvère et des alentours. Dans une autre partie de ces sous-sols, il est également possible de découvrir la crypte dans laquelle reposent les précédents seigneurs de Darkdell ainsi que les autres membres de leur lignage. Ces lieux sont d’ailleurs reconnaissables aux lourdes portes de bois ornées de vouivres qui les séparent du reste des sous-sols. Il se murmure également que certaines galeries permettraient de quitter Darkdell en cas de siège, bien que ce fait ne soit connu que des habitants des lieux. Ce système de galeries permettrait également de défendre plus efficacement le château, le cas échéant.
Le château se trouve au milieu de terres de cultures à l'Est et de quelques forêts et vergers à l'Ouest. La bâtisse, elle, est entourée d'une part par une petite ville d'agriculteur et d'artisans et de l'autre par un bois où les nobles aiment à chasser lorsqu'il ne s'agit pas de s'y rafraichir. Le château en lui même est un bâtiment unique de trois étages auquel est accolé une haute tour carrée et un septuaire de taille respectable. Construit aux abords d'un lac, le château est accessible par un chemin caillouteux bordé de fleurs sauvages. Dégradé par les années et les soucis financiers rencontrés par les Pommingham, les mariages de Lord Jurian offriront des dots qui aideront la famille à rénover la bâtisse.
Le château des Tyrell et avant eux des Jardiniers, se trouve au sommet d'une colline surplombant les flots tranquilles et larges de la Mander. Il se fond à la perfection dans le paysage, laissant penser qu'il a poussé plutôt qu'il n'a été construit. Les Tyrell revendiquent le fait d'avoir le plus beau château de Westeros ce qui contredit la parole des valois avec les Eyrié. Les tours et les remparts du château permet de voir les étendus des vergers, des prairies, des champs au rose d'or des Tyrell. Le château est entouré par trois séries de rempart cannelés avec des tours rondes élégantes afin de les protéger. Tout est en pierre blanche. Entre le premier mur et le second se trouvent le célèbre labyrinthe de roses et de ronces ayant pour but de perdre les possibles assaillants. A l'intérieur du château, la végétation est luxuriante, le lierre et les rosiers grimpent le long des édifices les plus anciens. De nombreuses fontaines, bassins, bosquets fleuris et cascades artificielles rendent l'atmosphère douce et paisible. Le palais débordent également de nombreuses fontaines mais également de statues. Le septuaire est d'une splendeur peu commune tout comme le bois sacré qui contient trois magnifique barral millénaire appelé les Trois Chanteurs où à leur pieds s'étend un étang.
Proche de la frontière de l'Orage, le château de la Baëre a été construit par une famille Andal. Les murailles de la Bäere sont entourées par deux bras de la source de la coquelle. Une protection naturelle en plus des fortifications. Le château fait de pierre blanche est composé de trois tours. Beaucoup de jardins l'entourent et les terres sont composées de nombreuses de fermes (Élevages et cultures. ), ainsi qu'un moulin pour faire de la farine. Dans une partie du jardin du château, on peut y découvrir des animaux plus au moins exotiques. Il fait bon vivre à la Baëre de par le climat ensoleiller et tempéré.
Le fief tient son nom de l'aspect distinctif de la forteresse. Perchée sur un aplomb rocheux surplombant la mer et l'entrée Nord du Murmurre, Noircouronne apparait comme un imposant édifice fortifié de pierre noire à l'horizon. Ses tours et la double enceinte circulaire qui entoure le donjon lui donnent des airs de couronne cerclant les impressionnantes falaises de craie se jetant dans la mer. Les formes carrées du château trônant au sein des murailles sont surplombées par une impressionnant donjon circulaire dominant la baie à des centaines de pieds au-dessus de la mer. Un fanal allumé toutes les nuits coiffe la gigantesque tour, signifiant aux très nombreux navires voguant dans ces eaux que Villevieille n'est plus très loin et leur évitant de faire naufrage lors des nuits noires ou pendant une tempête. Contrairement à nombre de forteresses du Bief, Noircouronne est d'avantage pensée comme un ouvrage défensif que comme lieu de villégiature. Les descendants de Bors le Fracasseur ont pensé leur demeure comme une forteresse dédiée à la surveillance et la protection de l'entrée du Murmurre. On y retrouve donc un style architectural plus austère qu'à Hautjardin. Les meurtrières y sont bien plus nombreuses que les bosquets des jardins, et nul n'a jamais eu la force de chercher à dénombrer les créneaux de ses remparts. Au pied de cette même enceinte se dresse un bourg animé où logent les domestiques et les ouvriers des cultures les plus proches du domaine seigneurial. Fait rare si loin au sud, un bois sacré et son barral a moitié mort ont été conservés au pied du donjon. Guère plus fréquenté que par quelques penseurs en mal de quiétude, l'endroit inspire une contemplation sereine et reposante. Un havre de paix au sein d'une demeure si avare de merveilles et beautés d'architecture.
Situé sur la Mander entre Hautjardin et Boisdoré, Sacrelieu est un petit fief où il fait bon vivre. Comme tous les fiefs bieffois, on y compte moult vergers et vignobles. Le château seigneurial se dresse sur une colline au centre du fief, qui domine la rivière. Sur les flancs de celles-ci s'accroche un petit village de paysans et de commerçants. A l'origine château fort, Sacrelieu est surtout, désormais, une résidence de plaisance, dont la silhouette en pierre rouge typique du lieu est distinctement reconnaissable, quoique bien moins impressionnante que le Matristère. Petit château triangulaire, il compte deux grandes tours, dont une sert de donjon et domine la porte principale. Le reste des bâtiments s'organise autour de la cour, qui dessert tant les appartements seigneuriaux, que, de l'autre côté, les écuries et les communs. C'est là qu'a été installé l'atelier où Clifford Swann mène ses recherches sur l'imprimerie, assisté de mestres, où l'on peut admirer d'étranges prototypes et caractères, qui suscitent généralement réserves voire incompréhension. Le château compte une jolie bibliothèque, qui donne sur une agréable loggia dominant la rivière, mais c'est surtout par sa chapelle, avec son clocher distinctif, que le château se distingue. Conçus pour laisser l'air circuler et lutter contre la chaleur, les bâtiments sont frais et bien meublés, avec un sol de tommettes blanches. En contre-point du château se dresse le Matristère dédié à la Mère, présent depuis des temps immémoriaux. Construit dans la même pierre ocre, son septuaire heptagonal est d'une sobriété élégante et ses bâtiments sont deux fois plus grands que le château. Lieu paisible par nature, il compte lui aussi une grande bibliothèque, mais aussi une cour heptagonale où pousse un très vieil oranger, dont on dit qu'il date de sa fondation, et qui lui vaut le surnom de Matristère des Orangers. Fortifié, le Matristère est théoriquement protégé des attaques par ses murailles.
Fort-les-Vignes est situé sur la côte Est de La Treille, sur une presque île au nord de Port-Ryam. Le fort et le port sont séparés par une plage de sable longue de plusieurs kilomètres. La presqu'île sur laquelle repose la demeure fortifiée de la maison Redwyne, est entièrement encerclé par les fortifications. Elles-mêmes reposent sur tout son pourtour sur des falaises escarpées qui font à elles seules cinquante pourcents de la défense du fief Redwyne. Le plus haut bâtiment culmine à plusieurs centaines de mètres au-dessus de l'océan. Les murs du fort sont parsemé de meurtrières, de rampe permettant de faire couler de la poix bouillante sur de potentiel grimpeur et de baliste pour couler les navires ennemis. Fort-les-Vignes n'est relié à la terre que par un mince bras de terre sur lequel a été érigé un chemin de pierre pour s'y déplacer aisément. Une armée qui déciderait d'attaquer ne pourrait qu'aligner quatre ou cinq hommes à pied tout au plus rendant l'entrée principal facilement défendable. Une fois arrivée au bout du pont, les bâtiments sont construits en escalier permettant aux archers de se positionner à plusieurs distances différentes, chaque groupe sur un toit différent leur permettant de tirer au-dessus de leur compagnon sans risquer de les toucher. La presqu'île étant en pente les constructions successives ont suivi la forme de la terre et plus on progresse plus l'effet escalier des bâtiments et fortifications s'accentue. Il existe également un accès par la mer, bien gardé et creusé à flanc de falaise qui donne sur un ponton. Lui-même donne sur un étroit couloir creusé dans la roche ne laissant la place que pour un homme. La superficie est immense permettant d'accueillir un large nombre d'habitants en cas de siège. Il est d'ailleurs creuser à même la presqu'île des caves gigantesque avec un stock conséquent pour nourrir deux mils personne pendant plusieurs mois. Le château est fait de pierre jaune en faisant un magnifique support pour les rayons des soleils couchant ou levant. Du fait de ces couleurs très différentes, les habitants appellent le fort de deux manières qu'on soit le soir ou le matin, Fort-Couchant ou Fort-Levant bien que son véritable nom soit Fort-les-Vignes. L'architecture en dehors des fortifications s'inspire beaucoup des nombreux voyages de la famille Redwyne. À l'origine, Fort-les-Vignes ne représentait que la partie haute du fort. Une demeure aux formes simples et angulaires de pierre jaune avec des décorations de briques rouges aux encadrures des portes et fenêtres. Avec le temps, l'arsenal et la grande salle furent construits. La grande salle servant aux festivités et à la reception des invités fut surmonter d'un dome rappelant l'architecture essosi ou dornienne. Creuser à flanc des falaises les plus hautes à l'abri des attaques, de petits appartements privés pourvus de balcons donnent vue sur la mer. Le centre de la presque île héberge un micro lac intérieur d'eau douce d'à peine cinquante mètres carré enfoncé à une trentaine de mètres de profondeur, sans doute relié à une nappe phréatique. Autour, une végétation luxuriante s'y développe entretenue par un ou une jardinier(e) responsable du micro jardin. D'ailleurs, un balcon de la grande salle donne sur le lac en contrebas. C'est un lieu emprunt de romantisme et de beauté que l'on nomme le Lac de Cœur Bleu.
Trois Tours porte bien son nom puisque les premiers éléments visibles du fief au loin sont les fameuses trois tours, reconnaissables entre toutes. Jonché près de la mer, dans l’embouchure appelée le Murmure, le fief des Costayne est un des deux fiefs défenseurs de Villevieille, l’autre étant Noircouronne de l’autre côté. Les trois tours sont reliées par des remparts doublement renforcés. Le château dans son entièreté semble s’élever aussi haut que les tours. Tout donne l’impression de grandeur aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur. Le château demeure néanmoins tout à fait banal dans sa composition entre les chambres, la salle principale, les offices, les cuisines mais aussi les écuries, la cour intérieure, la cour extérieure. Néanmoins, il est à noter que lord Tommen a rendu la demeure assez lugubre autant visuellement que dans son atmosphère.
Vieux Jardin est un fort ayant appartenu aux Jardinier du temps où ils étaient la famille souveraine du Bief. À l’origine demeure secondaire, le château est devenu un véritable fort au fil des années et des seigneurs qui ont apporté leur pierre à l’édifice. Situé proche de la falaise, sur la route de l’Océan, le fort est divisé en trois parties : la petite cour, la grande cour et les jardins. La petite cour est l’entrée du fort où se trouvent notamment une petite écurie plutôt modeste. Pour passer de l’une à l’autre cour, il faut franchir le pont du Jardinier au bout duquel se trouver une grande porte. À droite immédiatement, est érigé un premier petit bâtiment dans lequel se trouvent les appartements des serviteurs mais peut également accueillir des invités. Sur la gauche, près des remparts, a été construit le septuaire devant lequel se trouve un parterre de fleurs magnifique. Au centre de la grande cour se trouve évidemment le bâtiment principal où sont logés la famille Oldflowers, certains membres de la maisonnée et les invités de marque. Se poursuit ensuite la cour entre les remparts nord et sud, parsemée de jardins et de quelques dépendances dont une armurerie près d’un terrain d’entrainement, une serre construite par lady Elyn Oldflowers, doyenne du fief, une tour faisant face à la mer et un peu plus loin, un petit bâtiment, contenant deux niveaux, confié au mestre qui en a fait ses quartiers. Enfin, deux grandes portes permettent l’accès aux jardins – où se trouve une seconde serre, plus ancienne que l’autre – qui sont à l’image de la région et de la famille qui, autrefois, régnait sur ses terres.