Is it an Iron-born ? Is it a valyrian ? No it's an Admiral !
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Is it an Iron-born ? Is it a valyrian ? No it's an Admiral ! ft. Celesse Froideseaux
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Quand je découvrais en aveugle le visage de mes frères eux, ça les faisaient rire. Robar aussi je crois. Mais Robar et mes frères se ressemblaient beaucoup… peut-être était-ce pour ça que je m’entendais si bien avec lui sans aucune ambiguïté… avec l’amiral c’était différent, c’était un peu la première fois que je touchais le visage d’un homme que je ne connaissais pas réellement. Mais cela m’amusait réellement de découvrir un visage ainsi, c’était assez… intime en fait. Je m’en rendais compte maintenant. Jamais je n’avais pensé à ça avant… Peut-être parce qu’avant je le faisais avec des gens que je connaissais bien. Je ne bougeais pas quand le bois craqua. Je notais que l’homme était tout rouge et je rougis à mon tour. Je baissais les yeux sur mes mains face à sa remarque.
Il était proche… Je sentis ses grandes mains calleuses envelopper les miennes toujours posées sur l’accoudoir. Protocolaire ? Je restais immobile sans savoir quoi faire. Je sentis ses lèvres se poser sur les miennes et j’écarquillais les yeux sans réagir ou repousser l’homme. Il… embrassait… bien ? Je supposais. Je répondis timidement au baiser avant d’entendre l’écho de pas dans le couloir. Je dégageais mes mains de celle de Jacaerys avant de le repousser des deux, d’attraper mon châle et de me mettre à tousser en enfouissant mon visage à l’intérieur. L’avantage d’avoir été, trop, souvent malade était de maîtrise à la perfection les fausses quintes de toux. C’était… toujours pratique pour se sortir de ce genre de situation. Bien que jamais je n’aurais pensé que cela n’arrive. Les pas du couloir se pressèrent et je vis Septa Alnia rentrer vivement dans la pièce avant de faire signe au serviteur de poser le plateau et s’approcher vivement de moi.
En toussant pour de faux j’avais réussis à me déclencher une véritable quinte de toux. Bon, j’avais au moins réussi à expliquer à la septa mes joues rouges résultats de la crise de toux et la présence un peu trop proche sûrement à son goût de l’amiral. Il n’avait fait que m’aider. Je bus une longue gorgée de lait et la septa me caressa tout doucement le front. Je m’éventais de la main en reprenant mon souffle. Bon, c’était déjà ça. Je m’appuyais un peu contre le dossier du siège. La septa observa l’amiral.
« Et si vous nous racontiez quelques légendes du nord, lady Celesse les aime beaucoup et cela lui ferait du bien après cette petite crise de toux. »
Elle avait bien insisté sur le Lady. Et elle restait tout proche de moi à cas où d’une nouvelle crise de toux. Que j’allais éviter de provoquer.
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Si je me sentais bien… Euh… Comment dire… Pas spécialement… Comme d’habitude je n’en faisais qu’à ma tête et mon corps me rappelait à l’ordre. Je ne dis rien et secouais la tête en reprenant mon souffle. Septa Alnia restait tout proche de moi en proposant que le chevalier me raconte une histoire. Je repris mon souffle et un peu de contenance, totalement fatiguée par ce qu’il venait de se passer. Je me frottais le visage en finissant de boire mon lait chaud. Ça me faisait du bien et calmait la toux et l’irritation de ma gorge. Je me sentais lasse et hochais la tête.
« Oui… oui il vaut mieux que je retourne me reposer dans ma chambre… »
Je restais surprise de la proposition de l’amiral. Je restais silencieuse un instant avant de hocher la tête.
« Oui… j’aimerais beaucoup les entendre. »
La septa observa l’amiral avec attention puis se redressa lentement en fixant l’amiral avant de me tendre la main avec attention. Je me redressais lentement en tenant la main de la septa. Clairement, je n’étais pas ferme sur mes jambes et j’avais besoin qu’on me soutienne pour marcher. Et m’allonger un peu me ferait le plus grand bien. Je m’appuyais aussi bien sur la septa, bien qu’elle ne fût pas vaillante physiquement, et sur l’amiral. Je soupirais de soulagement en retrouvant les contours, peu familiers encore, de ma chambre. La septa m’aida à m’installer près de la cheminée et posa un châle plus épais sur mes épaules. Je soupirais et fermais un peu les yeux avant de les rouvrir pour les poser sur l’amiral avec un fin sourire aux lèvres malgré tout.
« J’écoute vos histoires avec plaisir. »
La septa s’installa dans un fauteuil avec sa broderie pour me laisser une intimité surveillée avec l’amiral. Je « soutiens » son regard que je distinguais à peine.
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La chambre était chaude, un peu trop sûrement pour ceux qui n’avaient pas l’habitude, mais pour moi, selon la septa, c’était nécessaire qu’elle soit bien chaude. Le Velaryon avait en tout cas une poigne forte pendant qu’il me soutenait jusqu’à mon fauteuil. Je restais surprise de sa remarque sur ma santé fragile avant de rougir joliment à sa remarque sur le baiser. C’était lui qui m’avait surpris ! En même temps… Je n’avais jamais eu l’occasion d’embrasser qui que ce soit. Ou de véritablement fréquenter qui que ce soit autre que ma famille ou la famille Royce. Je préférais rester silencieuse en détournant un peu le regard sans savoir quoi dire. Je m’adossais au fauteuil pour l’écouter parler. J’imaginais mal le Mur et son environnement, mais Jacaerys semblait avoir été impressionné par la Garde de Nuit. En même temps elle était la protectrice du royaume contre des monstres au-delà du mur. Les Sauvageons ? Je tournais un instant le regard vers ma septa qui planta son aiguille dans le tissu. Elle faisait mine de ne pas écouter. Je haussais les épaules.
« Vous savez, quand on a côtoyé souvent la mort à cause de maladie, parler de sauvageons n’est sûrement pas si effrayant que cela ! Puis je suis curieuse à propos de vos expériences. Puis j’aime la manière dont vous décrivez, j’ai l’impression de voyager. »
J’entendis un drôle de bruit venant de la septa. Comme un rire moqueur et autre chose. Je plissais le nez, mais plus de bruit. Je glissais une mèche derrière mon oreille avant de reposer ma main sur mon accoudoir.
« Vous devriez vous asseoir lord Velaryon, cela serait plus confortable pour parler, non ? »
Je tournais un peu la tête pour voir s’il y avait un autre fauteuil ou tabouret en plus des deux que nous utilisions, mais à part celui utilisé par les servantes pour s’asseoir pendant qu’elles coiffaient… Il n’y avait rien. Je ne savais vraiment pas ce qu’il pourrait prendre pour s’asseoir près de moi. À moins que je ne m’installe sur ses genoux. Je retiens un rire dans mon châle en imaginant la scène.
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