La parole des dieux est impénétrable (SOLO)
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La parole des dieux est impénétrable
Ramsay Bolton - ll n' existe pas de plus grand prodige que la façon dont le visage d'une jeune femme s'inscrit dans l'esprit d'un homme et y demeure, sans que lui même sache pourquoi. C'est la chose qu'il attendait, et voilà tout.
Robert Louis Stevenson
⋆ ⋆ ⋆ ⋆ Robert Louis Stevenson
Les semaines s’étaient égrenés rapidement depuis son mariage. Ramsay Bolton avait eu à gérer de nombreux événements imprévus dont le dernier en date était la fuite et la mort de Maege Mormont. Un homme s’était enfuis. Un homme qu’il avait touché de sa flèche, mais dont le corps n’avait pas été retrouvé. Un témoin savait tout et depuis Ramsay était dans une rage folle. Il était monstrueux avec tout le monde, que cela soit Geneva, Myranda, Schlingue, tous étaient en train de subir sa colère. Rien ne parvenait à l’apaiser, si ce n’était la lente torture qu’il avait fait subir à ses gardes pour avoir laissé s’enfuir la Mormont et ce témoin. Ramsay s’était délecté de cette violence, mais elle n’était pas parvenue à contenir sa rage. Il était parti à la chasse. Il avait massacré deux sauvageons qui avaient eu le malheur de se reposer au pied d’un arbre sur ses terres.
Il attendait patiemment, sachant très bien que les conséquences finiraient par arriver. Les Mormont réclamerait justice si l’homme s’en était sorti. Les Stark en bon chiens s’en mêleraient. Le jeune loup avait déjà envoyé son bâtard de frère enquêter à Lonlac. Ramsay avait brouillé les pistes, sa garde avait reçu Jon Snow, mais depuis, aucune décision n’avait été prise par le nouveau gouverneur du Nord. Fort-Terreur restait en alerte. La forteresse était prête et ne plierait pas. Ramsay avait même fait débuter les travaux pour la reconstruction de Lonlac et le renforcement de ses défenses. Le château avait été pris tellement facilement que l’homme ne souhaitait pas que cela se reproduise. Lonlac était à lui désormais et personne ne viendrait lui reprendre.
Tout à sa rage, Ramsay n’avait guère remarqué les changements chez son épouse. Chaque soir, il partageait sa couche, mais il ne prenait guère attention à toutes ces choses concernant les femmes. Il n’avait pas remarqué qu’elle ne saignait plus. Ainsi, fut-il surpris quand Myranda vint à lui pour lui dire que Geneva avait fait un malaise. Ramsay ne s’en était guère préoccupé, il regardait les plans de Lonlac et réfléchissait aux meilleurs moyens pour défendre la place. Le seigneur des lieux avaient seulement dit que le mestre avait qu’à l'ausculter.
Enfermé dans son bureau, l’écorcheur aurait presque égorgé sur place le mestre quand il vint le déranger.
“ Mon Lord, pardonnez-moi de vous déranger, mais je dois vous communiquer une nouvelle de la plus haute importance.” Déclara le mestre tout en baissant les yeux pour ne pas croiser le regard du maître des lieux.
“ Parle avant que je t’arrache la langue pour avoir osé venir me déranger.” Répliqua en sifflant de colère Ramsay.
“ Lady Geneva est enceinte. Il n’en fait aucun doute. Ses saignements ne sont pas apparus durant ce mois. Toutes mes félicitations mon seigneur.” Répondit l’homme tout en s’inclinant.
Ramsay se leva aussitôt et se dirigea vers le mestre qu’il avait juste avant menacé et il le serra dans ses bras.
“ Voilà une grande nouvelle ! Annonce là à tout le château, envoies des corbeaux à nos amis pour leur apprendre ma joie. Je vais de ce pas féliciter mon épouse.” Il quitta précipitamment son bureau. La rage s’était envolée. La perspective de pouvoir avoir un héritier. Son enfant. Un Bolton qui hériterait de toutes ses possessions, lui avait procuré une immense fierté. Il avait réussi. Il fit une entrée fracassante dans la chambre de son épouse, qui était allongée sur leur lit. Ramsay s’installa à ses côtés et lui prit sa main qu’il porta à ses lèvres.
“ Ma chère épouse ! Vous me comblez de bonheur.” Il posa ensuite sa main sur le ventre de la jeune femme qui était bien pâle. Geneva n’avait pas l’habitude des gestes tendres de la part de Ramsay. Bien souvent, cela cachait quelque chose. Cependant, elle avait répondu à ses attentes, peut-être serait-il plus doux avec elle. En tout cas, c’était ce qu’elle espérait naïvement. “ Vous portez mon héritier et vous en prendrez grand soir. Reposez-vous, demandez ce que vous voulez à vos serviteurs.” Furtivement, il écrasa ses lèvres sur celles de la jeune femme et après une dernière caresse sur son ventre, il quitta la chambre. Après cette grande nouvelle, il se sentait hors d’atteinte. Les Stark ne pourraient rien lui faire. S’ils venaient à s’attaquer à lui, il répondrait. Les Anciens dieux étaient de son côté et cet enfant était le présent de leur faveur.
Il attendait patiemment, sachant très bien que les conséquences finiraient par arriver. Les Mormont réclamerait justice si l’homme s’en était sorti. Les Stark en bon chiens s’en mêleraient. Le jeune loup avait déjà envoyé son bâtard de frère enquêter à Lonlac. Ramsay avait brouillé les pistes, sa garde avait reçu Jon Snow, mais depuis, aucune décision n’avait été prise par le nouveau gouverneur du Nord. Fort-Terreur restait en alerte. La forteresse était prête et ne plierait pas. Ramsay avait même fait débuter les travaux pour la reconstruction de Lonlac et le renforcement de ses défenses. Le château avait été pris tellement facilement que l’homme ne souhaitait pas que cela se reproduise. Lonlac était à lui désormais et personne ne viendrait lui reprendre.
Tout à sa rage, Ramsay n’avait guère remarqué les changements chez son épouse. Chaque soir, il partageait sa couche, mais il ne prenait guère attention à toutes ces choses concernant les femmes. Il n’avait pas remarqué qu’elle ne saignait plus. Ainsi, fut-il surpris quand Myranda vint à lui pour lui dire que Geneva avait fait un malaise. Ramsay ne s’en était guère préoccupé, il regardait les plans de Lonlac et réfléchissait aux meilleurs moyens pour défendre la place. Le seigneur des lieux avaient seulement dit que le mestre avait qu’à l'ausculter.
Enfermé dans son bureau, l’écorcheur aurait presque égorgé sur place le mestre quand il vint le déranger.
“ Mon Lord, pardonnez-moi de vous déranger, mais je dois vous communiquer une nouvelle de la plus haute importance.” Déclara le mestre tout en baissant les yeux pour ne pas croiser le regard du maître des lieux.
“ Parle avant que je t’arrache la langue pour avoir osé venir me déranger.” Répliqua en sifflant de colère Ramsay.
“ Lady Geneva est enceinte. Il n’en fait aucun doute. Ses saignements ne sont pas apparus durant ce mois. Toutes mes félicitations mon seigneur.” Répondit l’homme tout en s’inclinant.
Ramsay se leva aussitôt et se dirigea vers le mestre qu’il avait juste avant menacé et il le serra dans ses bras.
“ Voilà une grande nouvelle ! Annonce là à tout le château, envoies des corbeaux à nos amis pour leur apprendre ma joie. Je vais de ce pas féliciter mon épouse.” Il quitta précipitamment son bureau. La rage s’était envolée. La perspective de pouvoir avoir un héritier. Son enfant. Un Bolton qui hériterait de toutes ses possessions, lui avait procuré une immense fierté. Il avait réussi. Il fit une entrée fracassante dans la chambre de son épouse, qui était allongée sur leur lit. Ramsay s’installa à ses côtés et lui prit sa main qu’il porta à ses lèvres.
“ Ma chère épouse ! Vous me comblez de bonheur.” Il posa ensuite sa main sur le ventre de la jeune femme qui était bien pâle. Geneva n’avait pas l’habitude des gestes tendres de la part de Ramsay. Bien souvent, cela cachait quelque chose. Cependant, elle avait répondu à ses attentes, peut-être serait-il plus doux avec elle. En tout cas, c’était ce qu’elle espérait naïvement. “ Vous portez mon héritier et vous en prendrez grand soir. Reposez-vous, demandez ce que vous voulez à vos serviteurs.” Furtivement, il écrasa ses lèvres sur celles de la jeune femme et après une dernière caresse sur son ventre, il quitta la chambre. Après cette grande nouvelle, il se sentait hors d’atteinte. Les Stark ne pourraient rien lui faire. S’ils venaient à s’attaquer à lui, il répondrait. Les Anciens dieux étaient de son côté et cet enfant était le présent de leur faveur.
Codage par Magma.
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La parole des dieux est impénétrable
Ramsay Bolton - 302, lune 8, semaine 1 - ll n' existe pas de plus grand prodige que la façon dont le visage d'une jeune femme s'inscrit dans l'esprit d'un homme et y demeure, sans que lui même sache pourquoi. C'est la chose qu'il attendait, et voilà tout.
Robert Louis Stevenson
⋆ ⋆ ⋆ ⋆ Robert Louis Stevenson
Des pas hésitants reculent dans la pièce, comme pour éviter de faire le moindre bruit. L’homme tremblait. La nouvelle qu’il venait d’annoncer à son maître était funeste et pourtant inévitable. Quand le mestre était entré dans la chambre de lady Geneva, il n’avait pu que constater le sang et le foetus qui était en train de s’échapper de son corps pâle comme la mort et couvert de bleus. Le mestre n’avait eu aucune difficulté à comprendre que son maître avait été la cause de cette fausse couche, mais il ne pouvait pas lui dire. Il tenait bien trop à sa vie pour mettre Ramsay Bolton face à la réalité. Lady Geneva avait été violenté par son mari et elle avait perdu leur enfant. Le bâtard de Roose Bolton avait privé sa lignée d’un héritier en raison de sa folie. Le mestre se tût. Le visage baissé, il n’osait pas regarder son seigneur. Puis, des pas violents s’approchèrent de lui. Il entendit un bruit de ferrailles et n’eut aucunement le temps de réagir qu’un tisonnier était en train de s’abattre sur sa tête. Le mestre hurla quand le second coup le frappa. Au bout du cinquième, le silence régnait de nouveau dans la pièce, laissant un Ramsay Bolton ivre de rage, couvert de sang et le regard diabolique, admirer l’oeuvre qui venait de lui servir d’exutoire.
Son poing se ferma dans la neige enserrant la glace. Le froid était mordant, mais il en avait cure. S’il ne faisait pas nuit, il aurait été certainement chasser pour continuer le massacre qu’il avait débuté en assassinant son mestre. L’homme n’avait aucune importance à ses yeux. Un mestre, il en trouverait bien ailleurs. La rage de l’homme était dirigée maintenant vers Geneva. Il ne pouvait pas la tuer. Il avait besoin de son ventre pour porter ses fils et de son nom pour continuer ses projets.
Il ouvrit son poing et quitta les lieux, retournant dans la forteresse, traversant les couloirs dans la pénombre. Son but était simple, il avait trouvé son nouvel exutoire, l’unique moyen qui pourrait apaiser sa colère. La clé était sur le verrou, il la tourna et pénétra dans la chambre qui n’était pas éclairée. Il ne fit aucun bruit. A pas de loup il s’avança jusqu’au centre de la petite pièce où se trouvait deux lits. Deux jeunes enfants dormaient là. Ils étaient innocents. Ramsay en avait conscience, mais il n’y avait pas d’autres moyens. Geneva lui avait pris son enfant, il lui prendrait ses fils. Il s’approcha du lit du plus grand. L’innocence même. Ramsay n’eut aucune réaction quand il prit un oreiller et le posa sur la tête de l’enfant. Il s’appuya dessus et sentit le jeune corps se débattre. Les cris étouffés de l’enfant se faisaient entendre, réveillant son jeune frère. Le petit resta tétanisé dans son lit. Ramsay ne bougea pas, il regardait la forme qui bougeait, puis, après de longues minutes l’enfant sous lui ne cria plus. Ramsay retira l’oreiller. Il était mort. Le monstre se tourna ensuite vers le plus petit. Cette fois-ci l’enfant poussa un cri. Ramsay l’arrêta aussitôt en mettant sa main sur sa bouche. L’enfant était petit, il tenta de se débattre, mais le monstre qui lui servait de beau-père d’un coup net lui brisa la nuque. Le corps retomba et Ramsay le laissa choir sur son lit.
Des pas se firent entendre. Le cri de l’enfant avait été entendu par Damon. Il regarda son maître. Choqué. Ramsay se tourna vers lui et il sourit. Il s’approcha de Damon et posa sa main sur son épaule.
“ Débarasse-toi des corps discrètement mon ami. Si on te pose des questions, tu ne sais rien.”
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Sa descendance était morte. Le corps du mestre avait été débarrassé de ses appartements. Personne n’avait commenté l’événement, tout le monde savait qu’il fallait laisser leur maître écumer sa rage et espérer ne pas être les instruments de sa folie. Ramsay était là, sur les remparts de son château, regardant ses terres. Il n’y avait aucune expression sur son visage, si ce n’était la fureur éclatante que l’on pouvait voir dans son regard. Ramsay n’avait dit mot. Il n’avait pas été voir cette épouse qui venait de lui faire défaut. S’il s’était rendu dans la chambre de lady Geneva, il l’aurait tout simplement égorgé pour avoir osé faire périr son enfant. Le mestre avait de mourir lui avait apporté le foetus. Il avait pu voir cet être de chair et de sang déjà formé. La petite forme aurait fait un magnifique bébé, mais Geneva avait failli, elle n’avait pas tenu sa promesse d’épouse. Son poing se ferma dans la neige enserrant la glace. Le froid était mordant, mais il en avait cure. S’il ne faisait pas nuit, il aurait été certainement chasser pour continuer le massacre qu’il avait débuté en assassinant son mestre. L’homme n’avait aucune importance à ses yeux. Un mestre, il en trouverait bien ailleurs. La rage de l’homme était dirigée maintenant vers Geneva. Il ne pouvait pas la tuer. Il avait besoin de son ventre pour porter ses fils et de son nom pour continuer ses projets.
Il ouvrit son poing et quitta les lieux, retournant dans la forteresse, traversant les couloirs dans la pénombre. Son but était simple, il avait trouvé son nouvel exutoire, l’unique moyen qui pourrait apaiser sa colère. La clé était sur le verrou, il la tourna et pénétra dans la chambre qui n’était pas éclairée. Il ne fit aucun bruit. A pas de loup il s’avança jusqu’au centre de la petite pièce où se trouvait deux lits. Deux jeunes enfants dormaient là. Ils étaient innocents. Ramsay en avait conscience, mais il n’y avait pas d’autres moyens. Geneva lui avait pris son enfant, il lui prendrait ses fils. Il s’approcha du lit du plus grand. L’innocence même. Ramsay n’eut aucune réaction quand il prit un oreiller et le posa sur la tête de l’enfant. Il s’appuya dessus et sentit le jeune corps se débattre. Les cris étouffés de l’enfant se faisaient entendre, réveillant son jeune frère. Le petit resta tétanisé dans son lit. Ramsay ne bougea pas, il regardait la forme qui bougeait, puis, après de longues minutes l’enfant sous lui ne cria plus. Ramsay retira l’oreiller. Il était mort. Le monstre se tourna ensuite vers le plus petit. Cette fois-ci l’enfant poussa un cri. Ramsay l’arrêta aussitôt en mettant sa main sur sa bouche. L’enfant était petit, il tenta de se débattre, mais le monstre qui lui servait de beau-père d’un coup net lui brisa la nuque. Le corps retomba et Ramsay le laissa choir sur son lit.
Des pas se firent entendre. Le cri de l’enfant avait été entendu par Damon. Il regarda son maître. Choqué. Ramsay se tourna vers lui et il sourit. Il s’approcha de Damon et posa sa main sur son épaule.
“ Débarasse-toi des corps discrètement mon ami. Si on te pose des questions, tu ne sais rien.”
Codage par Magma.