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[FB] Mon épée est vôtre avec Meliodas Trant

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mon épée est vôtre
avec Meliodas - lune 11 semaine 1

La nouvelle était arrivée par un corbeau venu des terres de l’Orage. Ce n’était pas Cersei qui avait appris la première la mort de son mari, mais la vieille Olenna Tyrell. Cersei se trouvait à ce moment en balade dans les jardins, en compagnie de son petit Loren et de ses dames, quand elle vit le visage ridé, effondré, de la vieille dame. Aussitôt, Cersei avait compris ce qu’il en retournait quand elle avait vu Olenna porter son regard sur son fils. Loren était désormais la seule trace qu’il resterait désormais de Loras Tyrell. Son fils était un bambin et il n’avait plus de père. Cersei n’avait jamais aimé Loras Tyrell, elle vivait sa mort comme une profonde libération, désormais, elle n’était plus obligée de rester dans le Bief. Maintenant, même si elle avait encore son fils, elle n’était plus une Tyrell et n’avait plus rien à voir avec les roses. Loras Tyrell s’était comporté comme un idiot. Quitter le Bief protecteur pour les terres de l’Orage en proie à la peste. Des centaines de seigneurs étaient déjà morts, des familles décimées, personne n’était à l’abri de cette maladie. Olenna et Alerie Tyrell avaient tenté de le convaincre, mais personne n’avait pu retenir Loras sur ses terres. L’homme était donc parti.
La lettre annonçant sa mort avait été porté par l’un des corbeaux des Baratheon. Cersei en avait déduit que Loras avait fini par rejoindre Renly, celui sur qui les sombres rumeurs étaient portées. Son corps ne serait pas rendu aux Tyrell, il avait été brûlé immédiatement comme beaucoup d’autres.
Cersei avait porté le deuil, le noir lui allait tellement bien. Elle n’avait pas feint la douleur, les Tyrell savaient que cela aurait été de la comédie, elle avait donc préféré afficher une mine respectueuse, tout en restant fidèle à elle-même.
Les Tyrell avaient rendu hommage à leur chevalier aux fleurs, malheureusement, sans corps, le rite fut sinistre. Cersei avait été présente, mais son esprit se trouvait dans l’Ouest. La veuve espérait ardemment pouvoir retourner chez elle. La dernière lettre de son père présentée ses regrets quant à la fin tragique de son mariage, mais il se félicitait qu’un enfant fut né pour garder concrète l’alliance entre les Lannister et les Tyrell. Tywin n’avait pas mentionné son retour et Cersei avait préféré ne pas aborder cette question aussi tôt dans son veuvage. Néanmoins d’ici deux lunes, elle avait bien l’intention de préparer son retour.

Cela faisait une lune que Loras Tyrell était mort. Cersei Lannister était à son tour malade et ne quittait guère ses appartements. Son fils Loren vivait à ses côtés, quittant peu ses appartements. Entourée de ses compagnes et recevant parfois les visites des membres de la famille Tyrell, Cersei se sentait épuisée, elle vomissait dès qu’elle avalait la moindre nourriture. Les mestres n’avaient pas d’avis sur la question et se partageaient entre la simple maladie intestinale ou une mort prochaine. Deux semaines après le début de ce mal, Cersei avait fini par comprendre que ce n’était pas la mort qui approchait, mais bien un heureux évènement. Les tentatives de la Lionne pour enfanter de nouveau, avaient fini par fonctionner et avant son départ pour l’Orage, Loras Tyrell l’avait de nouveau mise enceinte. Les mestres avaient confirmé la nouvelle et Cersei avait orgueilleusement crié sur tous les toits du Bief, l’heureuse nouvelle. Malgré le deuil, les Tyrell étaient ravis d’accueillir le futur enfant posthume de Loras. Pour Cersei, c’était un réel bonheur de pouvoir assurer de nouveau sa descendance. Néanmoins, cette grossesse n’était pas comme la précédente. Cersei était bien plus malade et se sentait bien plus épuisée que pour Loren. C’était étrange à ses yeux, mais habituel selon les mestres, donc Cersei avait préféré ne pas s’en formaliser. La Lionne était bien entourée, elle s’occupait beaucoup de Sacha, qui avait été très peiné de la mort de Loras. Il y avait Loren qui lui prenait beaucoup de son temps. Enfin, son entourage, allant de la dame de compagnie à la servante était une occupation qui permettait à la blonde de d’occuper ses journées.

« Ma lady, un homme, un certain Meliodas Trant vous demande audience. » La servante tremblait, elle ne savait pas si elle devait oui ou non laisser entrer cet homme. Cersei de son côté avait déjà entendu ce nom sortir de la bouche de Sacha, mais elle n’avait pas encore rencontré cet homme, jusqu’à ce jour.
« Laisse le entrer. » Bien calée contre des coussins, la lady n’avait pas l’intention de bouger du fauteuil sur lequel elle se trouvait. Elle fit un signe de tête à ses dames de compagnie pour qu’elles sortent, tandis que l’homme entrait dans la pièce.
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Quelle triste nouvelle que celle de perdre ser Loras Tyrell. On aurait pu croire que le Bief porterait le deuil durant plusieurs lunes, tant semblaient nombreux celles et ceux touchés par cette nouvelle. Qu'on se le dise, en plus d'être un membre de la famille suzeraine, cet homme était un grand homme, semblant d'être soucieux de son entourage, sincèrement j'entends, semblant respecter au mieux les codes de chevalerie. Enfin, si l'on omettait les quelques rumeurs qui couraient à son sujet, en particulier sur ses penchants et, sa relation avec le seigneur Renly. Relation qui, dit-on, aurait fini par lui coûter la vie, à en croire le lieu de sa mort. Il était vrai que, foncer tête baissée dans les terres de l'Orage dévastée par la peste, la chose ne semblait guère être une bonne idée. Ceci dit, si l'on rajoutait à l'équation la folie amoureuse, ainsi que l'inquiétude qui pouvait y être mêlée, un tel départ pouvait être compréhensible. Meliodas lui pouvait comprendre ce genre d'attitude, quelque part. Il n'avait pas eu la chance de tomber follement amoureux au risque de se jeter ainsi dans ce qui semblait être l'endroit le plus dangereux de Westeros, sur le moment, mais, l'idée ne le dérangeait pas de l'être un jour. Ceci dit, en changeant quelques petites choses dans l'histoire comme par exemple, la jeune Sacha, sans nul doutes que lui aurait foncé pour s'assurer de sa sécurité. Du côté des Trant, la maisonnée fut relativement chanceuse et épargnée. A part un cousin éloigné et quelques domestiques ayant succombé au mal, aucune perte n'eut été à déplorer. Ceci dit, notre homme eut la tristesse d'apprendre, par missive, la perte de quelques amis, rencontrés durant ses voyages, chose qui eut le don de le plonger dans une certaine léthargie, durant quelques jours.

De part les problèmes liés à la maladie, ainsi que les risques de contagion, le rite funéraire se fit sans dépouille. Personne à qui faire ses adieux, aucun visage à graver dans sa mémoire pour cette ultime entrevue. Ce fut … Sinistre, plus que ce que cela aurait du être. De nombreux visages laissaient paraître la détresse, voire même le désespoir, malgré la retenue et la constance que tous tentaient d'avoir. Ce fut, d'ailleurs, la seule et unique fois que l'orageois put voir dame Olenna dans un tel état. Solide comme un roc et tranchante comme n'importe quelle lame, la vieille dame semblait complètement abattue, tout comme le reste de la famille. Du moins, presque. Dame Cersei, quant à elle, semblait moins touchée par la chose. Après tout, tout deux semblaient opposés sur d’innombrables choses et, il était fort à parier que le couple était tout sauf fusionnel ou heureux. Durant l'éloge, il y eut d'ailleurs quelques mauvaises langues, discutant, tout bas, de ces fameuses rumeurs au sujet du chevalier. Chose qui fit d'ailleurs réagir Meliodas en mettant une bonne tape à l'arrière du crâne à chacun, en les menaçant de faire bien plus s'ils ne la fermaient pas. Le garde du corps n'était pas particulièrement proche du seigneur Loras mais, ce dernier faisait parti des très rares chevaliers que notre homme respectait. Selon lui, rares, très rares étaient ceux à respecter, ne serait-ce qu'un peu les codes et à agir comme ils le devaient. Ainsi, selon lui, le Tyrell faisait visage d'exception. Quant aux rumeurs qui l'accablaient, il n'en avait, pour ainsi dire, pas grand chose à faire. S'il était heureux comme ça, est-ce que cela importait vraiment ? N'y avait-il pas de nombreux autres peuples qui acceptaient ce genre de relations ? Alors, pourquoi est-ce que eux, devaient l’interdire, la pointer du doigt et pire, la blâmer ?

Une bonne lune plus tard, le Trant appris, par l'intermédiaire de Sacha, que la lionne du Bief voulait s'entretenir avec lui. L'information travailla un long moment notre ami, se demandant bien ce que la dame pouvait bien lui vouloir. L'information s'était répandue, depuis un petit moment déjà que, la veuve semblait particulièrement affaiblie, si bien qu'elle ne sortait que peu, voire plus du tout de ses appartements, tant elle était affaiblie. D'aucuns dirent qu'elle fut terrassée par la maladie, chose qui fut très peu envisageable, du point de vue du guerrier, avant qu'une bonne nouvelle ne se fasse entendre, au sujet de sa grossesse, chose qui pouvait expliquer une telle faiblesse. Dans tous les cas, notre homme, plutôt que de se triturer l'esprit sur les raisons qui auraient pu la pousser à demander cette entrevue, l'étranger se décida à aller la voir, le lendemain de cette prise d'information. La sachant dans un état particulièrement pénible, il choisit le milieu d'après-midi pour lui rendre visite, supposant qu'après le déjeuner, la Lannister aurait sans doutes l'envie, voire le besoin d'un peu de repos, ainsi, autant lui laisser quelques heures pour cela. Habillé un peu plus proprement qu'à son habitude, à savoir, en blanc, le blason brodé sur son épaule gauche, il avait estimé que vu son état, il était préférable de ne pas venir dégueulasser son environnement. Alors, simplement affublé de Faiseuse d'Orphelins à sa ceinture, l'orageois pris des couloirs qu'il n'avait pas l'habitude d'emprunter, pour arriver jusqu'aux fameux appartements de la dame, gardée par une servante, semblant inquiète de le voir, surtout avec cette lame à la ceinture. L'homme n'avait pas la réputation d'être un saint, après tout.

Se dressant face à elle en reniflant doucement, sa main droite vint attraper son poignet gauche, se positionnant dans un semblant de neutralité, espérant ne pas effrayer la dame plus que ça, avant de prendre doucement la parole. « J'aurais souhaité m'entretenir avec dame Cersei. Serait-elle ... » Levant les yeux au ciel un bref instant, Meliodas relâcha sa posture pour venir se gratter le nez une poignée de secondes pour réfléchir à une formulation correcte. Passer tant de temps avec Sacha avait fait remonter des habitudes d'une autre vie, ainsi qu'un langage qui l'était tout autant. Pourtant, face à une si grande dame, ainsi que son entourage, il fallait que notre homme fasse un minimum d'effort. « … Disposée … A me recevoir ? J'ai cru comprendre qu'elle n'était pas dans la meilleure des formes et, je vous avouerai ne pas savoir quand venir, ni même si j'arrive au bon moment. » Souriant nerveusement en continuant de se gratter le nez, la servante le regarda étrangement, presque paniquée, avant de se faufiler dans l’entrebâillement de la porte, tel un serpent. Quelques bribes de conversations sortirent de cette pièce, avant que la même femme ne revienne, pour lui permettre d'entrer. La remerciant d'un signe de tête, notre homme entra dans ses appartements, richement décorés, tandis que les dames de compagnies elles, semblaient avoir été congédiées. Arrivé dans la sale, Meliodas prit un court instant pour détailler la pièce dans laquelle il se trouvait, lui affichant même un sourire idiot, avant que son attention ne vienne se poser sur la lionne pour s'incliner respectueusement, en guise de salutations. Tout deux ne s'étaient jamais parlés encore, ainsi, l'étranger préférait jouer la carte de la sécurité, ne sachant guère comment agir face à cette dame. Se raclant la gorge en faisant un nouveau pas en sa direction, le Trant pris la même pose que face à la servante, se tenant à une distance raisonnable d'elle, pour finalement prendre la parole. « J'ignorais quand je pouvais passer je … Je dois bien avouer que de ce que j'ai cru entendre sur votre état, j'ai eu quelques … Hésitations sur le bon moment. J'ignore même si vous étiez prête à faire quoi que ce soit d'autres si … Si ma présence dérange, je peux toujours repasser plus tard. Ce n'était pas comme si je vivais loin. » Un petit rire s'échappa de ses lèvres, le détendant d'ailleurs quelques peu, avant de relever son regard vers la dame et tenter de reprendre son sérieux. « Excusez-moi. Bien. Je … Il semblerait que vous souhaitiez me rencontrer, à ce que Sacha m'a raconté et … A en croire son expression, cela semblait plus ou moins urgent. » Fronçant à nouveau le nez, se demandant si les mots choisis étaient les bons, avant de s'avancer d'un pas de plus. « À ce sujet d'ailleurs ... » La main droite fut portée à sa joue, grattant doucement cette barbe naissante, n'osant plus vraiment regarder la lionne dans les yeux, restant ainsi une poignée de secondes, avant que son regard ne se relève, dans un sourire, à mi-chemin entre la joie et la gêne. « Je … Je voulais vous remercier pour tout ce que vous faites pour elle. C'est peut-être idiot à dire mais … Enfin, je sais pas trop, je me suis dit que c'était la moindre des choses. Voyez-vous, je me suis sincèrement attaché à cette petite, j'essaie de lui inculquer deux-trois choses mais … Enfin, vous savez, têtue comme elle est hein ... » Un petit rire, en ne prenant guère la peine de le dissimuler, le détendant par la même occasion, un petit peu plus. [color=cornflowerblue]« Il est difficile de lui faire rentrer des choses dans le crâne. [b]« Enfin, voilà. Vous vous occupez d'elle, vous lui offrez des choses et lui en enseignez bien d'autres, des choses que … Évidemment je ne pourrais pas lui apprendre. Alors, oui, je voulais vous remercier pour tout ça. J'ignore si elle est capable, encore, de comprendre tout ça, ou du moins, à quel point cela lui sera profitable par la suite mais … Du coup, oui, merci. Je n'ai jamais eu l'occasion de vous le dire et ... » Un froncement de sourcil, de nez puis un long soupir. « Je tourne en rond, pardonnez-moi. »
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mon épée est vôtre
avec Meliodas - lune 11 semaine 1

Il avait une haute stature, l’allure forte d’un chevalier qui avait connu des succès. Meliodas Trant possédait de nombreux attraits qui pouvaient intéresser une dame telle que Cersei Lannister, mais encore fallait-il qu’il fasse ses preuves auprès de la lady. Meliodas Trant était un proche de Sacha, même si cette dernière n’avait pas été très bavarde en ce qui concernait les détails de leur relation, elle avait souligné que l’homme était un excellent chevalier et qu’il pouvait être utile à Cersei. Maintenant qu’elle était veuve et seule dans une région où tous la méprisaient, Cersei avait besoin d’une main qui puisse la protéger et d’une épée aiguisée pour combattre à sa place. Enceinte jusqu’au cou, elle ne pouvait faire grand-chose et la présence de ce Meliodas Trant à ses côtés pouvait changer beaucoup de choses. Néanmoins, tout dépendait de la décision du chevalier.

« Sir Trant. Sacha m’a en effet parlé de vous et de vos qualités, ce qui m’a poussé à vous rencontrer. » Elle n’avait pas bougé, restant confortablement en position semi-allongée sur sa méridienne. C’était un ordre des mestres qui avaient jugé que sa grossesse était assez dangereuse au point de forcer Cersei à rester alitée pour le bien être de l’enfant à naître et le sien. « Mon état ne m’empêche nullement de recevoir, vous n’avez guère à vous soucier de cela. » Elle présenta un fauteuil qui lui faisait face pour que l’homme puisse s’installer et demanda expressément à la servante qui avait fait entrer Meliodas Trant de lui servir une coupe de vin.
L’homme semblait gêné de se retrouver face à elle, ce qui flatta beaucoup l’orgueil de Cersei. Il la remercia ensuite pour tout ce qu’elle faisait pour Sacha, insistant sur son attachement envers elle et aussi sur le fait qu’il essayait difficilement de lui inculquer quelques enseignements. L’homme arriva même à tirer un sourire à Cersei quand il évoqua le fait qu’il était difficile de faire entrer quelque chose dans le crâne de la jeune sauvage. Elle-même rencontré beaucoup de difficulté avec la jeune fille qui se dérobait dès qu’on parlait de robes, coiffures et danses. Au moins, la Lionne n’était pas la seule à rencontrer des difficultés avec la jeune fille des rues.
« Ce n’est pas grave. » Répondit Cersei en stoppant le flot de parole de l’homme qui ne savait comment aborder le sujet de leur petite protégée. « Sacha est une jeune fille avec beaucoup de potentiels, mais qui malheureusement ne l’a toujours pas compris. Tout ce qui l’intéresse est de se comporter comme un petit garçon sauvage, mais ne vous inquiétez pas, avec beaucoup de patience je finirais par lui inculquer quelques valeurs. Je suis moi-même contente de l’intérêt que vous lui portez. Sacha était très attachée à Sir Loras et son décès lui a procuré beaucoup de peine, même si elle tâche de ne pas le montrer. Avoir un autre protecteur à ses côtés lui fait beaucoup de bien et j’ai pu constater ses progrès en ce qui concerne les enseignements que vous lui prodiguaient. » En effet, Sacha savait mieux utiliser les armes et son comportement avait changé depuis qu’elle fréquentait Meliodas Trant, elle était beaucoup moins en colère. Le deuil de Sir Loras avait été difficile pour la jeune fille et il l’avait affecté bien plus qu’il avait touché Cersei. Cette dernière ne s’était guère formalisée de la mort de son mari, mais elle avait été étonnée de voir la peine de Sacha. Cette peine s’était traduite quelques temps plus tard par une profonde colère envers la vie et cette colère, la jeune sauvage avait eu besoin de la canaliser. Ses entrainements avec Sir Trant avaient été bénéfiques pour cela.
« Cependant je m’interroge, pourquoi portez-vous autant d’intérêt à cette jeune fille ? Je suis certaine que là où vous venez, les enfants comme Sacha sont nombreux. Donc pourquoi elle et pas un autre enfant ? »


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« Oh, non, non. » Agitant nerveusement ses mains en signe de négation suite aux mots de la veuve, Meliodas se rendit très vite compte de son impolitesse, risquant d'avoir coupé son hôte dans son élan, chose qui lui fit tirer une petite grimace, tandis que son nez se fronçait en tentant de trouver quoi dire, ou quoi faire. S'expliquer, déjà, semblait être un bon début. Pourquoi fallait-il qu'il démarre toujours au quart de tour quand il s'agissait de chevalerie ? Certes, notre ami n'appréciait guère cet ordre, mais de là à couper la parole d'une si grande dame, cela relevait presque de l'excès. « Excusez-moi mais, je ne suis pas chevalier et, pour être tout à fait franc avec vous, ma dame, je préférerai ne pas être affublé de ce genre de titre, ou affixe. » Un petit sourire en coin, gêné se dessina doucement, comme pour ponctuer ses mots. L'orageois ne savait guère où se mettre dans pareille situation, cela ne faisait que peu de temps qu'il était dans cette pièce et le voilà que ses mauvaises habitudes reprenaient déjà le dessus. « Enfin, j'espère que vous excuserez mon impolitesse, j'ai toujours eu une certaine propension à l’impulsivité, au grand dam de mon cher père. » Évoquer ces choses lui tira un petit rire amusé, l'aidant d'ailleurs, doucement, à se détendre, chose qui ne pouvait pas lui faire de mal, au vu de la situation. Après avoir relâché un petit soupir, comme pour espérer se redonner un peu de contenance, le guerrier reprit la parole. « Vos mots, dame Cersei, ont évoqués ma curiosité, pourrais-je vous demander de quelles qualités la jeune Sacha vous a-t-elle parlé ? Savoir ce qu'elle pense de moi m'intrigue. » Après tout, il était difficile de savoir ce qu'il pouvait bien se tramer dans son esprit torturé. Sauvage et peu encline à laisser quiconque briser sa carapace, parler avec elle sans l'énerver était souvent une chose difficile. Fort heureusement, avec le temps, l'enfant des rues avait fini par faire confiance à Meliodas et à lui parler, un peu, mais, en savoir plus était compliqué.


Après l'avoir assuré sur son état, la lionne du Bief invita son interlocuteur à s'asseoir sur un fauteuil, tandis qu'on demanda à une servante de lui offrir une coupelle de vin. S’exécutant, le blondinet s'installa confortablement, avant de remercier la jeune femme pour la boisson qu'il s'empressa de goûter, ne pouvant qu'apprécier un tel vin. Meliodas était plutôt un habitué des bières mais, ce qu'il buvait était particulièrement délicieux. Bientôt, dame Cersei se mit à évoquer leur connaissance commune, parlant de l'attachement qu'elle avait pu avoir pour feu ser Loras, mais aussi de l'aide que le Trant semblait lui apporter, constatant que grâce à lui, la jeune fille semblait progresser. Déclaration qui lui alla droit au cœur, lui tirant même un grand sourire, heureux de pouvoir réellement aider Sacha, encore plus que ces mots et ses attentions puissent influer suffisamment sur son comportement pour que cela soit remarqué par d'autres gens. S'il l'aidait à avancer, à grandir et à se sociabiliser, cela serait une réussite pour lui. « Je vous remercie. J'ignore si je pourrais un jour être à la hauteur de l'homme que vous avez perdu, mais je ferais tout mon possible pour lui enseigner ce que je sais, en espérant que tout cela lui soit bénéfique. » Bien entendu, notre homme se cacha bien de préciser son point de vue sur l'honneur, la droiture et l'éthique au combat. Sacha n'était pas de celles qui s'en souciaient mais, ne connaissant que trop peu encore la Lannister, il était préférable de taire ce sujet. Vint alors une question à laquelle Meliodas ne s'attendait pas, le laissant bouche bée quelques secondes, tandis que ses yeux étaient écarquillés. Pourquoi s'était-il attaché à elle, plutôt qu'un autre gamin des rues ? « Je ... » Ne sachant guère comment continuer ses mots, l’épéiste se contenta de lâcher un interminable soupir, se donnant ainsi quelques précieuses secondes supplémentaires pour réfléchir. « … Je ne suis pas certain, pour dire vrai. Ce que je peux vous dire, cependant, c'est que j'ai été marié, il y a des années de cela, peu après la tentative de rébellion du seigneur Robert Baratheon. J'aurais du être père, malheureusement, suite à des complications j'ai perdu les deux. C'est après ça que je me suis mis à voyager et, je dois bien avouer n'être que trop peu rentré chez moi durant toutes ses années, ne me permettant pas vraiment de me préoccuper des enfants des rues de l'endroit qui m'a vu naître. Pour être tout à fait franc, je ne me suis jamais vraiment posé la question sur l'impact psychologique de la chose. Enfin … Oui, bien entendu que ça m'a déchiré. Je ne sais pas si c'est vraiment lié mais, j'ai toujours beaucoup aimé les enfants, j'ai toujours pris grand plaisir à discuter ou à m’amuser avec les fils et les filles des seigneurs des maisons qui m'ont accueillies. Du moins, si les parents n'y voyaient pas d’inconvénients. Je ... » Un petit sourire se dessina sur ses lèvres, s'apprêtant à dévoiler un petit quelque chose qui lui sembla longtemps idiot pour beaucoup, mais qui le travaillait depuis longtemps. « Cela fait un petit moment déjà que j'y pense mais, j'aimerais vraiment pouvoir faire quelque chose pour ces gamins qui naissent sans parents, sans toit et sans nourriture. Je trouve ça … Terrible, de telles conditions de vie. Après tout, qu'est-ce qui sépare ces enfants d'un autre, si ce n'est la chance à la naissance ? J'aimerais … Vous voyez, peut-être faire un établissement pour les aider, les accueillir, les instruire et les nourrir. Malheureusement … Je ne suis pas issu d'une grande lignée, alors les moyens à ma disposition ne sont pas énorme, d'autant plus que j'ai toujours beaucoup voyagé et qu'il me faudrait vraiment m'installer quelque part. Reste aussi le soucis de confiance dans le personnel, chose qui n'est pas non plus évidente. » Un nouveau soupir, plus léger cette fois, comme pour reprendre son souffle un instant. « Pardonnez-moi, je m'égare à nouveau. Tout ça pour dire que j'ai toujours apprécié les enfants, quels qu'ils soient. Et, pour en revenir à Sacha, je dirais que … J'ai été là au bon moment, elle était triste et chamboulée, on a parlé, on s'est entraîné et on s'est vite attaché. On se ressemble pas mal, en fin de compte et, elle a plus ou moins l'âge qu'aurait ma fille, j'ignore si cela peut jouer, mais je me suis très vite attaché à cette tête de mule. Enfin, je me suis étalé pardonnez-moi, j'espère avoir répondu à votre question. »
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Je suis désolée, je n'avais pas vu ta réponse :/
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mon épée est vôtre
avec Meliodas - lune 11 semaine 1


Cersei eut un haussement de sourcil en entendant le blond lui couper tout de suite la parole pour lui avouer qu’il n’était pas chevalier. La Lionne aurait très bien pu renvoyer l’homme pour cette impertinence, mais elle préféra le laisser s’expliquer et voir où cette conversation allait la mener. L’homme n’était pas chevalier, il prenait les armes, mais ne souhaitait pas obtenir le titre suprême, cela intriguait Cersei et donnait à ses yeux beaucoup plus de valeur à cet homme. L’homme continua tout de suite en s’excusant pour son emportant, avouant que c’était hélas un trait de caractère et que son propre père déplorait beaucoup celui-ci. Un sourire apparut sur les lèvres de Cersei. Décidément, les pères avaient souvent tendance à être déçus par leurs enfants. Au moins, en l’état actuel des choses, Cersei savait qu’elle ne décevait absolument pas le sien. N’avait-elle pas accompli son devoir en épousant Loras Tyrell et en lui donnant déjà un fils ? Bien entendu, il était fort fâcheux que son époux soit mort en allant courir après son amant, mais la voilà désormais de nouveau enceinte et coincée dans le Bief au lieu de pouvoir retourner à Castral Roc auprès des siens. Les tromperies de Loras n’avaient pas du tout chagrinées Cersei et elle n’était nullement contrariée par son décés, puisqu’elle savait que bientôt elle serait de nouveau libre de pouvoir voyager vers l’Ouest.
Vous n’avez point été impoli, l’emportement peut-être une qualité selon la situation. Néanmoins, je vous demanderai d’éviter d’en faire usage en ma présence.” La noble Lionne toisa le blond et l’écouta lui demander ce que Sacha avait bien pu dire sur son compte. La Lionne avala sa salive et préféra ne faire aucune censure quant à l’avis que sa petite sauvage avait pu donner sur son ami.
Sacha m’a parlé de votre talent pour les armes, je dois avouer, c’est principalement pour cette qualité que vous m’intéressez. Je suis une femme, je ne porterai jamais l’épée et j’ai besoin d’une personne fidèle qui la portera pour moi. Elle m’a également parlé de votre loyauté et également de cet emportement qui vous caractérise et bons nombres de défaut qui ne font pas de vous un guerrier totalement honnête. Je ne veux pas d’une personne totalement honnête. Vous avez également une certaine patience qui vous permet de dompter cette petite sauvage et j’ai également besoin de cela. Vous avez toute la confiance de Sacha et c’est une grande qualité.” La blonde s’arrêta là, ne voulant pas trop en ajouter. Sacha s’était montrée très élogieuse et surtout honnête à propos de Meliodas Trant et Cersei appréciait cette qualité chez sa protégée. Si Meliodas avait la confiance de Sacha, alors il pourrait très vite attirer celle de Cersei.

Ils étaient désormais assis l’un en face de l’autre, Cersei avait fait préparer des boissons pour qu’ils puissent tous les deux se restaurer tout en conversant.
Il est difficile de lui inculquer quelque chose, mais se battre est une chose qu’elle aime, vous lui serez d’une grande aide pour l’avenir.” La Lionne détaillée l’allure de l’homme cherchant à percevoir la moindre de ses émotions quand elle lui demanda pourquoi lui s’était intéressé à Sacha et non à un autre gamin des rues. Cersei écouta attentivement les paroles de l’homme, il lui avoua n’avoir jamais eu beaucoup d’attache dans son existence, mais il se souciait beaucoup des enfants se trouvant sans parent. Il appréciait leur compagnie et en l’entendant parler, Cersei se disait qu’elle avait fait le bon choix en écoutant sa petite protégée. L’homme continua en avouant qu’avec Sacha il avait juste été là au bon endroit au bon moment. La blonde sourit et prit la parole.
C’est tout à fait honorable à vous de vous soucier de ces pauvres enfants. Les orphelins sont trop nombreux en ce bas monde et Sacha en est la preuve vivante. Je dois vous avouer, je ne compte pas rester indéfiniment dans le Bief, je suis une dame de l’Ouest et je compte retourner chez moi et oeuvrer pour ma famille, les Lannister. Si vous décidez de rester près de moi et de Sacha, je vous donnerai les moyens de venir en aide à ces enfants. Comme vous le savez, les Lannister ont de l’argent et je serai tout à fait disposé à vous aider dans vos projets.



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Les mots de la lionne sonnèrent comme une remontrance, malgré la façon d'être amenés. Il n'y avait aucun doute que la grande dame semblait des plus éloquentes, bien plus que lui ne le serait jamais. Échanger des mots, de manière polie, courtoise et, surtout, comme le voulait l'étiquette était déjà un supplice pour lui, alors faire de telles tournures de phrases, en sachant piquer comme il faut, ou simplement faire relever le ton au bon moment pour faire comprendre le sens réel de la phrase, cela relevait, pour lui, du surnaturel. Se sentant presque coupable, Meliodas afficha une espèce de grimace, fronçant nerveusement le nez, avant de lâcher un long soupir. « Je m'excuse, madame. Même si je respecte une poignée de chevliers, il s'agit là d'une caste qui ne me plaît guère, en fin de compte et, me retrouver affilié à ceux-ci me … » Un nouveau soupir, plus long encore, le coupa dans son élan, avant que ses deux doigts ne vinrent frotter nerveusement l'arrête de don nez, lui offrant un air exaspéré et gêné. « Et me voilà, une fois de plus, à m'égarer dans mes propos, veuillez m'excuser, j'ai toujours eu une certaine tendance à m'étaler un peu trop. » Chose que lui reprocha de bien nombreuses fois son père, ça et, sa propension à s'emporter un peu trop facilement. Cette colère enfouie au fond de lui, ce feu bouillonnant, n'attendant qu'un court instant e faiblesse pour éclater et tout dévaster sur son passage. Bien que cela lui sauva la vie plus d'une fois, un tel comportement n'était pas le plus approprié pour évoluer dans les hautes sphères de la noblesse. Par chance, la chose n'intéressa jamais vraiment le Trant qui, lui, ne rêvait que de voyage et d'exploits à accomplir. De ce côté là, l'orageois pouvait s'estimer chanceux, ayant pu participer à de nombreux conflits, tout en en ressortant vivant. Il put voir une bonne partie de Westeros, œuvrer auprès de certaines causes, rencontrer de grandes personnes et même, pour son plus grand bonheur, se dégotter une épée en acier valyrien, une belle vie bien remplie qui, sans son impulsivité n'aurait probablement jamais pu exister.

Bientôt, la veuve de ser Loras évoqua les qualités que la jeune Sacha avait bien pu lui raconter, le concernant. Principalement, sa maîtrise de l'épée, mais aussi sa propension à ne jamais rechigner à utiliser des coups et astuces, à des lieux de ce que l'honneur pourrait vouloir. Après tout, seule la survive et la réussite d'une mission importaient à Meliodas. Le reste, tout le reste n'était que des chaînes nous entravant et nous précipitant que plus rapidement vers la mort. Il fut aussi question de loyauté, de patience et surtout, le fait que la gamine des rues lui faisait confiance. Tout cela le fit grandement sourire, comme un idiot, heureux de tous ces bons mots. « Je vous remercie, tous ces mots me font grandement plaisir. J'ignore si Sacha l'a oubliée ou simplement n'a pas voulu le mentionner mais, concernant mon épée, celle-ci est en acier valyrien. » Tapotant joyeusement et, avec une immense fierté sur le visage, le pommeau de son arme, il reprit avec un grand sourire, évitant soigneusement le nom de son arme, ne voulant replonger la jeune femme dans certains souvenirs. Il était probable qu'elle, ne soit que relativement peu affectée par la disparition de son époux mais, ses enfants eux, l'étaient à n'en point douter.. « En toute honnêteté, je suis certain d'être un bon épeiste, mon long parcours m'a permis de m'élever à un certain niveau mais, je ne pense pas faire partie de l'élite. Cependant, cette lame me permet de m'y élever, d'une certaine façon »

C'est après cet échange que le but réel de cette entrevue fut dévoilé. La lionne de l'Ouest voulait tout simplement l'embaucher, avouant aussi compter rentrer chez elle, à un moment ou un autre. Il était fort à parier que la jeune Sacha la suivrait et, à ce moment là, lui aurait du faire un choix. La suivre, ou rester auprès de lady Leonette. Pire encore, cela aurait pu être à la gamine des rues de faire un choix impossible. Notre homme savait pertinemment que la jeune fille s'était attachée à lui, grandement même, tout comme elle s'était attachée à dame Cersei. La proposition de son interlocutrice semblait tomber à point nommé et … Il aurait été impossible de refuser pareille offre, d'autant plus qu'elle lui offrait la possibilité d'aider les jeunes orphelins de l'Ouest. N'était-ce pas là un travail de rêve ? Demeurait, en plus, la fierté de servir une des plus grandes dames de sa génération. Restant silencieux un bref instant, l'orageois se gratta sa barbe, pensif, pour finalement retrouver le sourire et y répondre. « Voilà une offre que l'on ne peut refuser. J'étais … Certain que vous finiriez par rentrer et, cela aurait imposé un choix corsé à Sacha. D'une façon ou d'une autre, j'aurais trouvé le moyen de me rapprocher d'elle mais … Vous m'offrez la meilleure des solutions et j'en suis entièrement flatté. Ce que vous me proposez et, tout ce que vous apportez à cette jeune fille … Il se pourrait bien que je vous suive, jusqu'à ce que la mort nous sépare. » Riant joyeusement à cette petite blague, avant de se rendre compte de la bêtise prononcée, il se ravisa pour reprendre un air plus sérieux. « Ce que j'entends par là, c'est que je vous servirai avec grande joie et fierté. Après tout, vous êtes une personnalité de notre monde, quel guerrier n'a jamais rêvé de servir quelqu'un comme vous ? Vous comprendrez aussi, je l'espère, que me dois de m'entretenir avec dame Leonette pour parler de tout cela, avant. Je suppose aussi que … De part votre état, l'offre se veut urgente ? Enfin, pardonnez mon impolitesse mais, je suppose que pour la suite, cela soit nécessaire.» Après un petit sourire enjoué, le trentenaire se leva pour se rapprocher doucement de la dame, dans l'espoir de parler à voix basse, afin qu'aucune oreille vagabonde ne puisse entendre la suite de la conversation. « J'ignore si cela est vraiment nécéssaire, mais il me semble préférable de prendre quelques précautions. Vous disiez rechercher quelqu'un comme moi, quelqu'un avec peu de morale et ne portant que peu d'intérêt à l'honneur. Cette phrase a titillé ma curiosité. Vous attendez-vous à quelque chose d'autre de ma part que la protection ? Après tout, une dame de votre rang peut tout à fait vouloir que certaines langues un peu trop bavardes cessent de raconter des histoires. »
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mon épée est vôtre
avec Meliodas - lune 11 semaine 1

Enceinte jusqu’au coude et partiellement alitée, Cersei ne pouvait plus faire grand chose à Hautjardin à part rester dans ses appartements. La mère du petit Loren avait déjà beaucoup de mal à s’occuper de son fils et se désolait de ne plus pouvoir prendre cette adorable petite tête blonde dans ses bras maternels. Loren représentait tout pour elle, tout comme c’était le cas pour le bébé qui grandissait en ce moment en son sein, en lui prenant toute son énergie. La lady était fatiguée et maintenant qu’elle était veuve, elle se devait de jouer la comédie, mais elle n’était actuellement guère enjouée à jouer le rôle de la dame en noire, même pour son père qui lui avait conseillé de pleurer longuement son défunt époux. Cersei ne voulait pas jouer de cette tromperie. Les Tyrell n’étaient pas stupides, ils savaient que la Lionne ne débordait pas d’amour pour son mari, tout ce qu’ils attendaient d’elle, c’était du respect envers Loras et son bon sens pour éduquer son fils et l’enfant qui allait naître d’ici quelques lunes.
Voir un visage qui lui était pour le moment inconnu était distrayant pour la lady. Les poètes et autres conteurs elle commençait à en être lasse et elle n’était guère du genre à passer ses journées dans les livres. Même si elle se cultivait parce qu’elle savait que les mots pouvaient être de puissantes armes, les livres poussiéreux étaient le loisir favoris de Tyrion, non le sien.

“ Je comprends. Je vous nommerais donc par le nom qui aura votre préférence.Déclara la lady. “ Comment devrais-je vous nommer ?” Elle regarda intensément le blond. La Lionne avait toujours apprécié les esprits mystérieux et tourmentés. Meliodas Trant semblait entrer dans ces cases. Il était étrange de voir un homme qui ne souhaitait pas être affilié aux chevaliers alors que bon nombre de garçons passaient des années de préparation pour le devenir et que beaucoup d’hommes aimeraient rejoindre leurs rangs. Cette particularité rendait donc l’homme attrayant aux yeux de la blonde.
Vous pouvez parler librement avec moi, je n’en prendrais pas ombrage.” En effet, elle avait besoin de distractions, si l’homme parlait, même pour ne rien dire, elle n’irait pas s’en plaindre. Elle préférait avoir des personnes honnêtes, qui parlaient sans aucune censure, à ses côtés et certainement pas des personnes qui iront la trahir.
L’homme était armé, c’était ce qui intéressait Cersei. Il avait les armes et il savait s’en servir. Elle, elle ne pouvait pas se battre, on ne lui avait pas appris et c’était donc de mains dont elle avait besoin. L’arme de Meliodas Trant était belle et comme il le lui avoua elle était en acier valyrien. Cersei détailla avec intérêt la poignée. Les Lannister n’avaient pas la chance de posséder une telle épée. C’était drôle d’ailleurs, ils avaient tout l’or qu’ils pouvaient souhaiter, mais cet or ne leur avait pas permis d’avoir une épée en acier valyrien. Si son père avait été là, il était certain qu’il aurait échangé quelques précieuses gemmes contre cette épée.
Je jugerai moi-même de votre talent, sans vous offenser. Cependant, avec une telle merveille, je ne doute pas que vous soyez bon. Sacha est difficilement impressionnable et elle m’a parlé de vos talents. Vous me montrerez avec elle vos aptitudes.” Elle sourit et imagina le combat que cela pouvait donner. Sacha était petite, mais hargneuse et rapide, il est fort probable qu’elle saura donner du fil à retordre à cet homme.
Cersei avait fait part de son projet de retour à Castral Roc et le fait qu’elle emmènerait Sacha et donc Meliodas avec elle s’il entrait à son service. Cersei était néanmoins étonnée. Les explications de l’homme concernant son attachement envers Sacha ne lui convenait pas. Pourquoi irait-il jusqu’à quitter le Bief pour cette jeune inconnue, même s’il est attaché à elle. y aurait-il quelque chose ? Cersei tâchera de le découvrir.
J’apprécie votre engouement et je ne pense pas que lady Leonette se fâchera de devoir se séparer de vous. Elle a déjà beaucoup de chevalier à ses côtés. Mais faites lui en part.” Elle s’arrêta quelques instants et sourit quand l’homme mentionna prudemment son état et le fait qu’elle recherchait en urgence quelqu’un pour la protéger. “Comme vous le voyez oui. Je suis seule sur des terres qui ne sont pas les miennes, donc oui, j’ai besoin de vous.” Elle caressa tendrement son ventre arrondi. “ Vous semblez me comprendre. Comme je vous l’ai dit, je suis une femme, je ne peux pas porter les armes. Si j’étais un homme, croyez-moi je passerai au fil de l’épée mes ennemis. Mais c’est impossible parce que la naissance m’a faite femme. Je suis une Lannister et mes ennemis sont nombreux. Un jour, il se pourrait que je vous demande de tuer pour moi et si vous êtes à mes côtés, vous devez avoir conscience que je pourrais vous demander cela.




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Le malaise était palpable. Que ce soit sur son visage ou dans son attitude, Meliodas était bel et bien conscient d'avoir fait une bourde. Il fallait dire que la bienséance et les manières n'avaient jamais été son point fort et, en passant tant de temps en compagnie de Sacha, la chose ne pouvait guère s'améliorer. Lui qui avait tant pris l'habitude d'être en compagnie nettement moins noble, tels des mercenaires ou des voleurs en tout genre, s'adresser à une personne de si haute importance était une gymnastique mentale des plus épuisantes. Cependant, la veuve se montra étonnamment compréhensive, non sans l'avoir mis en garde au préalable de ne plus lui couper la parole. Ça, ça devait être jouable. Se retenir, attendre patiemment que son interlocutrice ait fini de parler, oui, c'était probablement dans ses cordes. La lionne en alla même à lui demander de quelle façon devait-elle l'appeler. Cela pouvait sembler anodin, mais ce genre de petite attention fit joyeusement sourire l'étranger qui resta à la fois surpris et béât un court instant. « J'apprécie le geste, madame. Mais, nous pouvons nous contentent de mon seul prénom, ou du nom de ma maison. Les Trant ne sont pas nombreux par ici. » Il eut un petit rire, joyeux. Meliodas appréciait un certain nombre de ses cousins et de ses sœurs mais il était vrai qu'il ne les voyait que rarement, leur mariage s'étant arrangé entre famille relativement proche géographiquement, les voir tant dans le Bief que l'Ouest relevait du miracle. « Nul besoin de préfixe, je suis un simple épéiste, alors allons au plus simple. J'aime quand c'est simple. » Après tout, il n'était rien ni personne. Nombreux étaient ceux à ignorer qu'il pouvait figurer sur un arbre généalogique et, rares étaient ceux à connaître les branches secondaire d'une si petite famille. Certes, Meliodas était noble mais il n'y prêtait que peu d'attention. Tout ce qui lui importait était de marquer les esprits par ses faits et non par son nom. Bientôt, la Lannister le mit encore plus à l'aise dans cette conversation en lui avouant qu'il pouvait parler librement en sa présence. Cela le rassura et lui tira même un soupir de soulagement. « Voilà une proposition qui me fait grand plaisir, madame. Je vous remercie et, je suis rassuré. »

La suite de la conversation évoqua ses talents martiaux, chose pour laquelle la femme enceinte avait fait appel à lui. Il semblerait que celle-ci n'aie jamais été spectatrice du moindre de ses échanges, ni même réellement entendu parler de ses faits d'armes, si ce n'était à travers les mots de Sacha, qui semblait le prendre pour quelqu'un d'exceptionnel. Pas sûr que la jeune fille soit une source fiable lorsque cela concernait le Trant. Ceci dit, la blondinette semblait avoir conscience de cela et surtout, semblait vouloir voir de ses propres yeux la maîtrise de celle qu'elle voulait comme protecteur, proposant même de lui prouver ses compétences face à la gamine des rues. L'idée fit doucement grimacer Meliodas qui se grattait l'arrête du nez, nerveusement. « C'est … N'est-ce pas trop simple, comme épreuve ? » Fronçant les sourcils en levant le regard vers le plafond, notre ami tenta de trouver les bons mots. « Je ne remets pas en cause la combativité de la p'tite mais ...Il lui manque les bases et, elle écoute pas forcément c'qu'on lui dit quand on essaie de l'entraîner et … Elle a une fâcheuse tendance à s'emporter facilement. Je suis presque certain que … Qu'elle deviendra une grande combattante mais actuellement … Je suis pas sûr que cela puisse prouver ce que je sais faire. S'il s'agit de votre sécurité et de celles de vos enfants, je suggérerai de vous démontrer ce que je sais faire face à quelqu'un d'expérimenté. 'Doit bien y avoir une chiée de ... » Une grimace emplie de malaise se dessina bien vite sur le visage de l'orageois, certain d'avoir commis une bourde. « Pardonnez-moi. Disons plutôt une … Multitude de chevaliers ou de combattants en tout genre voulant à tout prix vouloir bien se faire voir auprès des Tyrell. Je suis presque certain qu'ils accepteront sans mal un combat amical sous votre regard. Là e pourrais vous prouver ce que je vaux et combattre sérieusement. Je … J'apprécie sincèrement Sacha et je vous avouerai avoir du mal à l'idée de me mesurer franchement à elle, de peur de la blesser. »

La conversation tourna finalement vers ce que l'ouestienne pouvait attendre de son garde du corps, en plus de simplement la protéger. Meliodas n'était pas idiot, il était bien conscient qu'une telle proximité pouvait entraîner des demandes d'exécutions pure et dure, chose qu'il évoqua le plus simplement du monde. Tuer était devenu son quotidien, de nombreuses années durant où notre homme arpenta les routes de Westeros, offrant son épée à qui le voulait bien, contre quelques pièces, un toit et de la nourriture. Malgré ses origines nobles, le blondinet se contentait de peu. Suite à cette question Cersei lui donna raison, évoquant le fait que de part sa naissance, en tant que femme, on lui avait interdit le port des armes. L'idée le fit doucement sourire. « De ce que l'on dit, vous êtes suffisamment éloquente et intelligente pour vous passer d'armes madame. Ceci dit, si tout ceci n'est pas assez, je consens à m'occuper de vos ennemis. J'ai longtemps arpenté le continent, tel un mercenaire et survécu à de nombreuses batailles, prendre une vie n'est pas la chose que je redoute le plus. »

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mon épée est vôtre
avec Meliodas - lune 11 semaine 1

Cersei était une lady qui avait toujours été entouré par des personnes de son rang, ses dames de compagnie appartenaient à la noblesse. Ses serviteurs, elle les ignorait pour la plupart, jugeant qu’ils étaient indignes d’avoir la moindre attention de sa part. Pourtant, l’orgueilleuse Cersei Lannister était en train de revoir ses convictions, surtout depuis l’arrivée de Sacha dans sa vie. La jeune fille sauvage et indomptable lui avait permis de voir les choses différemment et voilà qu’elle allait bientôt faire entrer comme garde personnel un homme dont les manières laissaient à désirer. Sacha avait su vanter les mérites de Meliodas Trant au point que Cersei l’ait fait convoquer pour le rencontrer. La lady n’avait jamais vu cet homme à l’oeuvre, mais en regardant sa carrure et grâce aux commentaires de la jeune Sacha, qui était peu impressionnable, elle pensait que l’homme avait largement l’étoffe d’être dans sa garde personnelle. Cersei était enceinte, allitée, veuve, dans des terres qui n’étaient pas les siennes et elle ressentait le vif besoin d’avoir un homme qui serait son bras armé et qui la protégerait quoiqu’il en coûte. L’homme aurait aussi la lourde tâche d’entraîner Sacha, puisque le désir de la jeune fille était de devenir chevalier.

Je vous appelerai donc Meliodas.” Répondit la lady qui ne se voyait pas nommer son futur garde par son seul nom de famille. Même si cela faisait très familier pour une lady, Cersei le considérerait donc comme ses autres serviteurs, mais avec beaucoup moins de mépris. La Lionne préféra mettre au clair tout de suite l’homme quant à leur relation. Elle voulait qu’il lui parle librement puisque ce qu’elle préférait c’était l’honnêteté, non l’hypocrisie.
Cersei voulait juger des qualités de l’homme qui allait la protéger. Elle lui proposa de se mesurer à Sacha pour voir sa combativité, mais aussitôt il remit en cause l’idée de la Lionne, ce qui la fit sourire. L’homme ne doutait pas des qualités de Sacha, mais pour le moment, elle n’était pas prête. Elle avait besoin d’un bon entraînement, ce qui allait s'avérer compliqué vu son caractère qui était prompte à l’emportement. Cersei ne releva pas le mot familier que l’homme proféra par la suite. D’ailleurs cela n’étonna pas la blonde que lui et Sacha se connaissaient, la jeune fille avait aussi tendance à utiliser ce genre de vocabulaire. Meliodas proposa alors de se mesurer à l’un des chevaliers du Bief ou un autre combattant.
Votre proposition me convient. Il est vrai que Sacha est encore jeune, elle a beaucoup à apprendre et je suis certaine que vous ferez un bon instructeur pour elle, quand j’aurai vu vos capacités. Il y a beaucoup de jeunes hommes à Hautjardin prêt à prouver leur valeur et les dames de cette contrée seront enchantées d’assister à un combat.” La lady grimaça en pensant à toutes ces dindes du Bief qui seraient heureuses de voir un combat de muscle, pour ensuite offrir leurs faveurs au gagnant. Meliodas Trant allait avoir beaucoup de succès en ces lieux, il était beau, avec un physique avantageux, les demoiselles lui feraient certainement du charme.

J’utilise bien plus les mots et mon argent, en effet, mais je sais que cela ne peut pas toujours suffir. Ne vous inquiétez pas, je ne vous demanderai pas de sortir votre épée à tout va pour occire une personne qui m’aura déplu. Pour le moment, je ne pourrais guère sortir, mais quand j’aurai à me déplacer votre présence sera requise. Je me méfie toujours du peuple, qui peut à tout moment venir chercher ce qu’il n’a pas dans son foyer. En attendant que je reprenne une vie plus active, vous prendrez vos marques en ces lieux. Vous observerez ce que je ne peux pas voir en dehors de mes appartements et vous prendrez soin de Sacha en lui permettant de s’entraîner avec vous. N’hésitez pas à la pousser dans ses retranchements. Elle veut combattre, elle doit donc en apprendre la rudesse et avec un peu de chance, cela lui mettra un peu plus de plomb dans la tête.” Elle sourit en pensant à sa protégée et observa l’homme, attendant son avis sur les tâches qui l’attenderaient.
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La lionne face à lui semblait bien loin de ce qu'il avait pu entendre à son sujet. Plus d'une fois il avait entendu des histoires évoquant un caractère difficile, hautain, voire même égoïste. On lui avait aussi parlé de sa sévérité, ainsi que son adresse avec les mots, qu'elle savait manier avec brio, capable de retourner, disait-on, bien des esprits et des allégeance. Pourtant, la jeune femme enceinte face à lui semblait à tout point agréable aux yeux de l'orageois. Patiente, compréhensive et semblant même encline à pardonner les petites bourdes qu'il aurait pu faire. Outre le fait qu'elle vienne à rapidement accepter sa requête, concernant sa façon de l'appeler, Cersei ne releva pas la familliarité de son interlocuteur. Certes, notre ami se reprit bien vite mais, nombreux et nombreuses auraient été ceux à se vexer de pareil langage en leur présence. La Lannister était une grande dame d'une des plus grandes lignées de Westeros, cela aurait été presque normal. Pourtant, celle-ci resta silencieuse, écoutant attentivement ce qu'il racontait, finissant même par acquiescer sa contre-proposition. De ses propres mots, Sacha ne lui semblait effectivement pas prête et les hommes d'armes prêts à vouloir montrer leur maîtrises devaient être nombreux. Tout comme les jeunes femmes voulant voir deux hommes se battre. L'idée le fit doucement sourire, avant même de rire légèrement. « Ah bah, si en plus on peut s'attirer les faveurs de charmantes demoiselles, cela risque d'être une sacrée bonne journée. » Souriant longuement, presque rêveur, le Trant se mit à rêver à de nombreuses beautés l'approchant après sa victoire, voulant en apprendre un peu plus sur lui. Sa victoire oui. Même si notre ami était conscient d'être encore loin des meilleurs épéistes de sa génération, il se savait au-dessus de la moyenne. D'autant plus que n'étant pas chevalier, nombreux étaient celles et ceux à le dénigrer, ne rendant le combat que plus aisé. « Dans tous les cas, nous procéderons à tout cela que vous le souhaiterez. Autant vous le dire, mes journées, en ce moment, sont assez calme. »

Bientôt, la conversation se tourna vers ce que la veuve attendait de son nouvel employé. Outre le fait qu'il ait à couper quelques têtes, de temps en temps et de la protéger, elle s'attendait à ce qu'il s'occupe de la formation de Sacha et de ne pas se gêner pour la bousculer. La chose le fit doucement sourire d'ailleurs, pour cela, il avait déjà commencé. Elle lui demanda aussi de prendre ses marques et de surveiller le peuple, qu'elle semblait redouter. Enfin, lorsqu'elle serait en état, sa présence serait demandée à chacun de ses déplacements. Remuant doucement la tête dans une moue étrange, Meliodas répondit rapidement. « Ne vous inquiétez pas pour Sacha, que je sois ou non à votre service je comptais bien l'entraîner et … C'est là ma manière de faire. Je ne comprends pas le raisonnement de ceux qui se servent de la douceur pour enseigner l'art de l'épée. Si au moindre coup, l'on en vient à être mal, le premier véritable combat qui s'offrira à nous, sera aussi le dernier. »
La chose le fit doucement rire d'ailleurs. De son propre avis c'était là ce qui le différenciait des chevaliers pompeux issus de grande familles, la rigueur. Eux qui étaient nés avec un destin tout tracé, une formation douce et agréable, eux qui n'avaient pas connus les batailles horribles dans les montagnes ou dans les sombres forêts, attaqués par une immense bande de brigands. Eux seraient les premiers à mourir en temps de guerre. « Pour le reste, vous pouvez me faire confiance. J'ai arpenté les routes durant de nombreuses années et, même si je n'ai jamais été au service d'une personne de votre statut, la protection de personnes m'a souvent été attribuée. Si cela peut vous rassurer, jamais personne n'est mort sous ma garde. » A nouveau un petit rire, bien plus bref cette fois, se rendant compte que la chose était déplacée. « Je pense avoir une certaine expérience de la chose désormais et, cela fait même un petit moment que je suis en ces lieux, je commence à bien connaître le tout. Enfin, je ne suis certes pas le plus discret des hommes mais, je me fonds assez facilement dans les tavernes et autres lieux de vie du genre. Il semblerait que le fait que je sois né noble ne saute pas vraiment aux yeux. » La chose l'amusa de nouveau. Après tout, il ne portait que rarement des habits de grandes qualité, avait un langage et des manières bien plus proche du peuple et buvait et mangeait comme tel un géant. Alors oui, la chose était facile. « Je pense que c'est dans les coins les plus sales que je pourrais apprendre si quelques chose se trame. Si c'est le cas, j'agirai, bien entendu, en conséquences. »
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mon épée est vôtre
avec Meliodas - lune 11 semaine 1

S’il pouvait obtenir une quelconque récompense en s’attirant les faveurs de jeunes femmes, grâce à ses talents avec l’épée, pourquoi pas. Meliodas Trant pouvait bien avoir une récompense, mais il ne toucherait pas à l’une de ses dames. Cersei veillait à ce qu’elles restent vertueuses, surtout quand c’était des jeunes filles que les familles avaient placé sous son aile, pour qu’elle les aide à s’instruire et à faire de nouvelles rencontres. L’homme avait de la chance, les jeunes filles ne manquaient pas dans le Bief et Cersei avait pu remarquer qu’elles n’étaient pas farouches quand il s’agissait d’attirer les faveurs d’un homme. C’était indécent et la lady se demandait combien de ces jeunes femmes arrivaient vierges lors de leur nuit de noce. A Castral Roc, s’il devait y avoir pêché, cela se déroulait dans le plus grand des secrets et non à la vue de tous. Cersei se souvenait de ses nombreuses rencontres avec Jaime. Ils étaient frères et soeurs et cela ne paraissait pas étrange de les voir ensemble et pourtant, s’ils savaient tout ce qu’ils avaient pu faire au nez et à la barbe des septas. La Lionne se souvenait encore du toucher de l’homme sur sa peau et de ses douces paroles murmurées. Ces souvenirs resteraient à jamais gravés dans sa mémoire et Cersei les emporterait dans la tombe sans que personne n’ait eu connaissance de son secret.

Tant que vous ne touchez pas à mes dames de compagnie, vous pouvez aller à la rencontre de n’importe quelle lady. Chez les Tyrell les esprits sont plutôt libres, comme vous vous en rendrez compte.” Ajouta la Lionne sur un ton sarcastique.
Vous ferez vos preuves demain. Ainsi plus vite je jugerai de votre efficacité, plus tôt vous entrerez à mon service.” En effet, elle avait grand besoin d’un protecteur en ces lieux. Cersei espérait juste pouvoir faire confiance en cet homme qui aurait sa vie et celle de ses enfants entre les mains. Néanmoins, il avait été recommandé par Sacha, la lady se doutait qu’il devait être une personne de qualité, la jeune fille étant tellement difficile à plaire.

La lady évoqua de nouveau Sacha et confia également son instruction à l’homme. La petite sauvage devait apprendre à se battre et de manière efficace, pour cela, l’homme ne devrait pas hésiter à user de la force et à faire travailler d’arrache pied la jeune fille. Comme elle pouvait l’entendre, avec Meliodas Trant, ils étaient tous les deux sur la même longueur d’onde. L’homme savait que c’était dans l’effort qu’on obtenait de meilleurs résultats. Entendre cela, rassura Cersei dans son choix de laisser une chance à cet homme.
Voilà une chose qui me fait plaisir à entendre. Mon père a la même philosophie que vous.” Cersei se souvenait des nombreux entraînements de son frère, de la douleur qu’il avait subi pour devenir l’un des meilleurs chevaliers de Westeros. On obtenait ce que l’on voulait dans la douleur, non avec la paresse.
L’homme avait raison sur un autre point, ça ne se voyait en effet pas tout de suite qu’il était noble. Cependant, cela plaisait à la blonde que l’homme fréquente les tavernes et les endroits les plus sinistres, ainsi, il pouvait en savoir plus sur tout. La lady avait besoin d’un tel homme et c’est ainsi qu’elle conclut leur entretien.

Vous possédez de nombreuses qualités et je ne doute pas que vous saurez faire vos preuves sur le terrain demain.” Elle se leva pour faire face à l’homme. “ Par contre, je vous demanderai une chose, ne me décevez jamais. Je déteste cela.” Elle fit un agréable sourire et reprit. “ Nous nous verrons donc demain, si vous voulez bien m’excuser, j’aimerai me reposer, pour pouvoir assister correctement au spectacle que vous allez nous proposer.” Elle conduisit l’homme jusqu’à la porte, sachant pertinemment que le spectacle du lendemain les conduirait à une toute nouvelle collaboration.


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