Lord Bolton de Fort-Terreur - avec Jorelle Mormont
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Lord Bolton de Fort-Terreur
avec Jorelle - lune 10 semaine 3
Quelle douce musique d’entendre ses hommes l’appeler « Mon seigneur ». Ramsay se sentait enfin à sa juste place. Lord Roose Bolton était mort, tragiquement assassiné par un groupe de sauvageon, en tout cas, c’était la nouvelle qui avait traversé le Nord, pour faire par à tous que Fort-Terreur avait un nouveau Seigneur. En réalité, cette tragédie était l’œuvre de Ramsay, qui n’avait pas hésité à commettre un parricide pour enfin se protéger des projets de son père. Roose Bolton aurait voulu se remarier pour avoir un autre héritier, bien plus légitime que son bâtard, et bien Ramsay lui avait coupé l’herbe sous le pied, commettant un nouveau crime pour enfin devenir le maître de toutes les situations. Roose Bolton n’avait pas pu sentir le coup venir, en plein combat avec des sauvageons, il avait vu son fils se rapprocher de lui et le tuer froidement d’un coup de hachette. Ramsay n’avait pas tremblé, il n’avait pas hésité, c’était pour lui le seul moyen de s’en sortir.
Le seigneur de Fort-Terreur était mort ! Longue vie au seigneur ! Ramsay avait fait célébrer avec dignité des obsèques de son père, certains voisins avaient été présents pour rendre un dernier hommage à Roose Bolton, puis dès le lendemain, Ramsay organisé une chasse en hommage à son père, pour les invités qui étaient toujours présents. Le jeune seigneur voulait profiter de cet instant pour redorer son blason et même s’il avait envie d’écorcher toutes ces personnes qui l’avaient autrefois insulté de bâtard, il se contenait, faisait des courbettes, se comportait avec politesse et faisait tout pour être l’hôte parfait.
Les chiens n’avaient pas mangé depuis plusieurs jours. Les écuyers suivaient leurs maîtres prêts à recharger les arbalètes et à tendre les flèches quand on aurait besoin d’eux. Les traqueurs quant à eux débusqués le gibier qui se cachait sur les chemins rocailleux de la forêt. Cela aurait pu être une balade de santé, mais le froid était mordant et la forêt très difficile. Alors que bon nombre de seigneurs préféraient affronter l’hiver en restant croupir dans leurs châteaux, Ramsay préférait bien plus la vie au grand air. Tantôt à pied, tantôt sur son cheval prénommé Sang, le nouveau Seigneur de Fort-Terreur observait ses invités qui appréciés la chasse qu’il avait organisé. Ramsay savait que le meilleur serait à venir, bientôt, tout ce beau monde allait quitter ses terres et il allait pouvoir sombrement reprendre ses activités. Dans son esprit, c’était une toute autre chasse qu’il imaginait. Il voyait sept jeunes filles courant nues dans cette forêt, tentant tout pour sauver leurs vies. Ramsay se voyait les chasser les unes après les autres et la meilleure aurait l’honneur de voir son nom être donné à l’une de ses nouvelles chiennes, appartenant à sa meute. Bien entendu, le nouveau seigneur allait devoir être discret, il ne voulait absolument pas que ses voisins, notamment les Manderly, mettent le nez dans ses affaires. Tout cela se fera en toute discrétion. Pour le moment, il devait prendre soin de ses invités.
« Mon Seigneur, les chiens ont reniflé une nouvelle piste. » s’exclama Schlingue tout en montrant la meute qui aboyait furieusement.
Ramsay monta sur son cheval et se lança au galop à travers la forêt pour débusquer lui-même la bête et l’achever. Les autres seigneurs s’étaient également lancés, voulant également prouver leur bravoure et brandir un nouveau trophée. L’air était frais. Seul les Hommes du Nord pouvaient supporter de telles températures. Ici, tout le monde avait l’habitude du froid, encore plus quand on venait d’un milieu pauvre et qu’on avait dû pendant toute son enfance se contenter d’une chaumière comme habitacle. Les chiens ralentirent et Ramsay pu voir la bête. C’était un cerf immense, une magnifique bête qui comblerait leurs estomacs durant le banquet de ce soir. Ramsay attrapa son arc, le banda et il s’apprêtait à tirer, quand une autre flèche le frôla et vint s’abattre sur l’animal objet de ses désirs. D’un regard sombre, Ramsay se retourna et vit Lady Jorelle Mormont fière de sa capture. L’homme avait qu’une envie l’écorcher sur place pour avoir osée lui ravir la bête, mais il reprit contenance et fit un sourire à l’intention de la lady.
« Décidément lady Mormont vous aimez nous surprendre, voilà un magnifique trophée. » Il rapprocha son cheval de celui de la jeune femme et ensemble ils se rendirent auprès de la bête qui était entourée de chiens aboyant furieusement.
« Mercy au pied ! » Il donna l’ordre à la chef de la meute de se calmer et lui indiqua de s’éloigner, emportant ainsi les autres chiens avec elle. Ramsay indiqua alors à Schlingue de nourrir les chiens avec la viande qu’il avait emporté dans sa sacoche. Même si le jeune Bolton n’avait pu tuer lui-même la bête, ses chiens méritaient tout de même une récompense.
« Ce soir, nous boirons en votre honneur lady Mormont. Mon père aurait été ravie de l'hommage que vous lui rendez en tuant ce cerf, lui qui aimait tellement la chasse.» Il descendit à cheval et contempla la bête qui n’était toujours pas morte. « A vous le privilège de l’achever. » Il tendit à la lady l’un de ses propres couteaux de chasse et attendit qu’elle s’exécute.
Le seigneur de Fort-Terreur était mort ! Longue vie au seigneur ! Ramsay avait fait célébrer avec dignité des obsèques de son père, certains voisins avaient été présents pour rendre un dernier hommage à Roose Bolton, puis dès le lendemain, Ramsay organisé une chasse en hommage à son père, pour les invités qui étaient toujours présents. Le jeune seigneur voulait profiter de cet instant pour redorer son blason et même s’il avait envie d’écorcher toutes ces personnes qui l’avaient autrefois insulté de bâtard, il se contenait, faisait des courbettes, se comportait avec politesse et faisait tout pour être l’hôte parfait.
Les chiens n’avaient pas mangé depuis plusieurs jours. Les écuyers suivaient leurs maîtres prêts à recharger les arbalètes et à tendre les flèches quand on aurait besoin d’eux. Les traqueurs quant à eux débusqués le gibier qui se cachait sur les chemins rocailleux de la forêt. Cela aurait pu être une balade de santé, mais le froid était mordant et la forêt très difficile. Alors que bon nombre de seigneurs préféraient affronter l’hiver en restant croupir dans leurs châteaux, Ramsay préférait bien plus la vie au grand air. Tantôt à pied, tantôt sur son cheval prénommé Sang, le nouveau Seigneur de Fort-Terreur observait ses invités qui appréciés la chasse qu’il avait organisé. Ramsay savait que le meilleur serait à venir, bientôt, tout ce beau monde allait quitter ses terres et il allait pouvoir sombrement reprendre ses activités. Dans son esprit, c’était une toute autre chasse qu’il imaginait. Il voyait sept jeunes filles courant nues dans cette forêt, tentant tout pour sauver leurs vies. Ramsay se voyait les chasser les unes après les autres et la meilleure aurait l’honneur de voir son nom être donné à l’une de ses nouvelles chiennes, appartenant à sa meute. Bien entendu, le nouveau seigneur allait devoir être discret, il ne voulait absolument pas que ses voisins, notamment les Manderly, mettent le nez dans ses affaires. Tout cela se fera en toute discrétion. Pour le moment, il devait prendre soin de ses invités.
« Mon Seigneur, les chiens ont reniflé une nouvelle piste. » s’exclama Schlingue tout en montrant la meute qui aboyait furieusement.
Ramsay monta sur son cheval et se lança au galop à travers la forêt pour débusquer lui-même la bête et l’achever. Les autres seigneurs s’étaient également lancés, voulant également prouver leur bravoure et brandir un nouveau trophée. L’air était frais. Seul les Hommes du Nord pouvaient supporter de telles températures. Ici, tout le monde avait l’habitude du froid, encore plus quand on venait d’un milieu pauvre et qu’on avait dû pendant toute son enfance se contenter d’une chaumière comme habitacle. Les chiens ralentirent et Ramsay pu voir la bête. C’était un cerf immense, une magnifique bête qui comblerait leurs estomacs durant le banquet de ce soir. Ramsay attrapa son arc, le banda et il s’apprêtait à tirer, quand une autre flèche le frôla et vint s’abattre sur l’animal objet de ses désirs. D’un regard sombre, Ramsay se retourna et vit Lady Jorelle Mormont fière de sa capture. L’homme avait qu’une envie l’écorcher sur place pour avoir osée lui ravir la bête, mais il reprit contenance et fit un sourire à l’intention de la lady.
« Décidément lady Mormont vous aimez nous surprendre, voilà un magnifique trophée. » Il rapprocha son cheval de celui de la jeune femme et ensemble ils se rendirent auprès de la bête qui était entourée de chiens aboyant furieusement.
« Mercy au pied ! » Il donna l’ordre à la chef de la meute de se calmer et lui indiqua de s’éloigner, emportant ainsi les autres chiens avec elle. Ramsay indiqua alors à Schlingue de nourrir les chiens avec la viande qu’il avait emporté dans sa sacoche. Même si le jeune Bolton n’avait pu tuer lui-même la bête, ses chiens méritaient tout de même une récompense.
« Ce soir, nous boirons en votre honneur lady Mormont. Mon père aurait été ravie de l'hommage que vous lui rendez en tuant ce cerf, lui qui aimait tellement la chasse.» Il descendit à cheval et contempla la bête qui n’était toujours pas morte. « A vous le privilège de l’achever. » Il tendit à la lady l’un de ses propres couteaux de chasse et attendit qu’elle s’exécute.
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Lady Mormont de l'île aux Ours
avec Ramsay - lune 10 semaine 3
Emmitouflée dans sa fourrure grise et jonchée sur son cheval au crin d’ébène, la jeune femme au teint blafard observait le paysage qui lui faisait face. Depuis sa plus tendre enfance – doux euphémisme – l’insulaire aimait contempler la nature. Elle pouvait se cacher dans la flore et rester assise durant des heures, suffisamment longtemps pour que les animaux en oublient sa présence. Le divertissement d’une petite fille, passionné par les bêtes, se transforma rapidement sous l’impulsion d’un nouveau jeu. Celui de la survie. Il est vite passé le temps où elle pouvait les aimer de loin. Jory excellait dans l’observation, elle savait pister, écouter, mais n’était pas assez adroite avec un arc entre les mains pour ramener du gibier. C’est la douce Lyra qui lui apprit à maîtriser cet art, mais elle était loin de l’égaler, encore moins après son accident. La Mormont avait perdu de sa force depuis sa chute de la falaise, mais elle voulait se prouver quelques choses. C’est pour cette raison que Jorelle accepta l’invitation du fils Bolton. Dès lors, sa famille avait tenté de la dissuader, mais la jeune femme n’en avait fait qu’à sa tête. Pour la première fois de sa vie, elle avait pris le temps d’y réfléchir et refusa par la même occasion d’être accompagné. Elle voulait se mesurer à d’autres Nordiens, montrer à ses sœurs qu’elle restait la même, mais aussi à elle-même. Jory refusait qu’on la pense faible, mais maintenant qu’elle se trouvait sur le dos de son cheval, elle regrettait sa décision. L’humidité de la forêt et le moindre de ses gestes réveillaient d’anciennes douleurs qui était encore bien trop présente à son goût, si bien qu’elle avait l’impression que des aiguilles se plantaient dans ses os fragilisés. L’ensemble de son corps était insensibilisé par l’air glacé du Nord, certes, mais tous les mouvements de l’animal faisaient grincer ses membres. Et lorsque son cheval s’élançait dans les airs son regard se perdait, se noyant dans ce vert omniprésent et elle se sentait si mal qu’elle ralentissait délibérément son étalon. Pourtant, la Mormont tenait bon et restait debout. Même si dans les faits, elle était assise.
La jeune femme avait fait illusion, restait stoïque devant le regard des autres Nordiens, serrait les dents face à la douleur, mais surtout, maugréait lorsqu’elle entendait les chiens aboyés. Ce n’était pas de la chasse. C’était une mascarade. Sur son île, les hommes ne comptaient que sur leurs propres compétences pour ramener du gibier. La Mormont observait l’homme qui était devenu le seigneur de Fort-Terreur. Il y avait quelques choses dans le regard du fils de Roose Bolton, une sorte de lueur, une petite étincelle qui dansait au gré de ses humeurs. Il semblait jubiler et si elle n’était pas aussi concentrée sur son propre état, elle aurait remarqué sa façon de reprendre une certaine contenance, ces manières de métamorphoser son visage lorsque quelqu'un l’observe, mais elle ne faisait pas attention. Elle aurait dû, car elle se serait davantage méfiée de ses propres actions.
Ses flèches cognaient contre son genou et ses doigts jouaient avec la corde de son arc qui se reposait sur sa cuisse endolorie par le froid. La jeune femme ne comptait pas se faire remarquer, d’autant plus que tout son corps criait la vérité, elle n’était pas encore prête pour une partie de chasse. Une fois encore, elle n’en avait fait qu’à sa tête. Pourtant, bien qu’elle s’était promis de ne pas en faire trop, à la vue du cerf, son bras s’arma et laissa glisser la plume entre ses doigts. Il avait agi tout seul. Il savait ce qu’il devait faire et avait fait mouche. Mais bien que Jorelle avait réussi à toucher l’animal, il était encore vivant et agonisait… Ce n’était pas dans son habitude et se culpabilisait. Son bras n’avait pas été assez haut et elle n’avait pas pris le temps de bien respirer avant de lâcher la corde, si bien que la flèche frôla le visage de Ramsay. Son regard cacha son véritable sentiment, elle avait eu très peur, mais au lieu de montrer cela, elle préférait faire transparaître le visage d’une femme fière. Sans le vouloir, elle avait démontré sa puissance et sa superbe agilité, mais au fond, l'ours savait que ce n'était qu'un coup de chance.
Jorelle fit avancer son cheval par un claquement de langue, elle fit vite rejointe par le maître des lieux qui complimenta sa prise : « Décidément lady Mormont vous aimez nous surprendre, voilà un magnifique trophée. ». Cependant, avant qu’elle puisse le remercier, Ramsay ordonna à son animal de se taire. Enfin un peu de calme. « Ce soir, nous boirons en votre honneur lady Mormont. Mon père aurait été ravi de l'hommage que vous lui rendez en tuant ce cerf, lui qui aimait tellement la chasse.», à vrai dire, la jeune femme n’avait pas tuer cet animal pour lui rendre hommage, mais pour bien pour elle. Uniquement pour elle. Alors Jorelle inclina légèrement sa tête en signe de remerciement et repris une de ses habitudes : « Est-ce votre père qui vous a appris à chasser ? ».
Le fils Bolton se laissa glisser de son cheval et lui tendit un couteau pour qu’elle achève ce pauvre animal, mais Jory en était incapable. Elle ignorait si elle pouvait remonter sur son étalon, alors elle préféra être fair-play : « Je vous laisse cet honneur, ça sera mon cadeau… Pour votre nouveau titre ». La jeune femme lui offrit un sourire et tira sur l’encolure pour s’éloigner du chasseur et de son gibier. Et finalement, elle tourna son buste pour observer cet homme au caractère changeant : « Voulez-vous continuer votre partie de chasse ou vous arrêter sur cette victoire ? ». Cette victoire était belle et bien la sienne, mais elle n’avait pas un ego surdimensionner et acceptait de la partager.
La jeune femme avait fait illusion, restait stoïque devant le regard des autres Nordiens, serrait les dents face à la douleur, mais surtout, maugréait lorsqu’elle entendait les chiens aboyés. Ce n’était pas de la chasse. C’était une mascarade. Sur son île, les hommes ne comptaient que sur leurs propres compétences pour ramener du gibier. La Mormont observait l’homme qui était devenu le seigneur de Fort-Terreur. Il y avait quelques choses dans le regard du fils de Roose Bolton, une sorte de lueur, une petite étincelle qui dansait au gré de ses humeurs. Il semblait jubiler et si elle n’était pas aussi concentrée sur son propre état, elle aurait remarqué sa façon de reprendre une certaine contenance, ces manières de métamorphoser son visage lorsque quelqu'un l’observe, mais elle ne faisait pas attention. Elle aurait dû, car elle se serait davantage méfiée de ses propres actions.
Ses flèches cognaient contre son genou et ses doigts jouaient avec la corde de son arc qui se reposait sur sa cuisse endolorie par le froid. La jeune femme ne comptait pas se faire remarquer, d’autant plus que tout son corps criait la vérité, elle n’était pas encore prête pour une partie de chasse. Une fois encore, elle n’en avait fait qu’à sa tête. Pourtant, bien qu’elle s’était promis de ne pas en faire trop, à la vue du cerf, son bras s’arma et laissa glisser la plume entre ses doigts. Il avait agi tout seul. Il savait ce qu’il devait faire et avait fait mouche. Mais bien que Jorelle avait réussi à toucher l’animal, il était encore vivant et agonisait… Ce n’était pas dans son habitude et se culpabilisait. Son bras n’avait pas été assez haut et elle n’avait pas pris le temps de bien respirer avant de lâcher la corde, si bien que la flèche frôla le visage de Ramsay. Son regard cacha son véritable sentiment, elle avait eu très peur, mais au lieu de montrer cela, elle préférait faire transparaître le visage d’une femme fière. Sans le vouloir, elle avait démontré sa puissance et sa superbe agilité, mais au fond, l'ours savait que ce n'était qu'un coup de chance.
Jorelle fit avancer son cheval par un claquement de langue, elle fit vite rejointe par le maître des lieux qui complimenta sa prise : « Décidément lady Mormont vous aimez nous surprendre, voilà un magnifique trophée. ». Cependant, avant qu’elle puisse le remercier, Ramsay ordonna à son animal de se taire. Enfin un peu de calme. « Ce soir, nous boirons en votre honneur lady Mormont. Mon père aurait été ravi de l'hommage que vous lui rendez en tuant ce cerf, lui qui aimait tellement la chasse.», à vrai dire, la jeune femme n’avait pas tuer cet animal pour lui rendre hommage, mais pour bien pour elle. Uniquement pour elle. Alors Jorelle inclina légèrement sa tête en signe de remerciement et repris une de ses habitudes : « Est-ce votre père qui vous a appris à chasser ? ».
Le fils Bolton se laissa glisser de son cheval et lui tendit un couteau pour qu’elle achève ce pauvre animal, mais Jory en était incapable. Elle ignorait si elle pouvait remonter sur son étalon, alors elle préféra être fair-play : « Je vous laisse cet honneur, ça sera mon cadeau… Pour votre nouveau titre ». La jeune femme lui offrit un sourire et tira sur l’encolure pour s’éloigner du chasseur et de son gibier. Et finalement, elle tourna son buste pour observer cet homme au caractère changeant : « Voulez-vous continuer votre partie de chasse ou vous arrêter sur cette victoire ? ». Cette victoire était belle et bien la sienne, mais elle n’avait pas un ego surdimensionner et acceptait de la partager.
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Lord Bolton de Fort-Terreur
avec Jorelle - lune 10 semaine 3
Il était le seigneur d’un important domaine dans le Nord. Il portait un nom synonyme de puissance et de crainte. Autrefois, il était rien, seulement le bâtard. Aujourd’hui, il était Ramsay Bolton, seigneur de Fort Terreur. C’était donc avec fierté que Ramsay chevauchait son cheval, son tristement célèbre destrier Sang, qui conduisait fidèlement son maître là où il le voulait. Quand il n’était qu’un jeune paysan, Ramsay n’avait jamais pu posséder son propre cheval. A l’âge adulte, ses premières chevauchaient furent donc laborieuse, mais rapidement Ramsay finit par acquérir l’aisance d’un jeune fils de noble. Quand il montait Sang, Ramsay avait le sentiment de faire qu’un avec la bête, il sentait chaque mouvement de son corps, chaque pulsation de son cœur. Sang et lui étaient proches et Ramsay le considérait comme l’animal qui lui était le plus fidèle.
Ses chiens courraient au-devant. Le nouveau Seigneur de Fort-Terreur les connaissait tous, il savait quel chien pouvait débusquer tel animal, qui était le leader, qui était celui qui risquerait de troubler la chasse. L’homme donnait ses ordres à la chienne qui dirigeait la meute et les autres obéissaient. Cette chienne qui portait le doux nom d’Osha, en hommage à une charmante jeune femme qui lui avait offert une chasse mémorable, était le digne leader de sa meute. Mordante, elle n’hésitait pas à mordre ses congénaires dès qu’ils ne faisaient pas ce qu’elle voulait. Ramsay adorait cette chienne pour son imprévisibilité et aussi pour tous ses succès. Elle avait un flair puissant qui parvenait à débusquer n’importe quel gibier et cela pour le plus grand plaisir de son maître qui n’avait qu’à bander son arc et tirer.
Pour cette journée, le trophée n’était pas pour lui, bien que frustré de ne pas avoir pu tuer la bête, Ramsay en bon chevalier s’inclina devant la charmante Jorelle Mormont et la félicita pour cette fabuleuse chasse.
« Mon père n’a pas eu cet honneur. Comme vous le savez, j’ai vécu loin de son influence pendant de nombreuses années et j’ai beaucoup appris seul. Dites-moi lady Mormont, les femmes sont-elles toutes comme vous sur l’île aux Ours ? » Il avait quitté le dos de son cheval et contemplait la bête que lady Mormont venait de toucher. Le coup ne fut pas mortel et Ramsay pouvait sentir le battement rapide du cœur de la bête. Son regard n’était pas encore vitreux et il voyait en lui la peine. Ramsay se délectait de cette souffrance, mais il fallait achever l’animal pour ne pas gâcher la viande qui serait servie au festin de ce soir. Bolton proposa à lady Mormont le soin d’achever la bête, mais celle-ci déclina poliment. Aurait-elle un semblant de remord à vouloir mettre à mort un animal.
« Je vous en remercie lady Mormont. » L’homme se redressa et se dirigea vers la sacoche qui se trouvait sur son cheval. Il sortit son couteau d’écorcheur et retourna près de la bête. Ramsay posa sa main sur son cœur et il écorcha l’animal qui commença à se vider de son sang. Petit à petit les battements de son cœur commencèrent à diminuer, puis, il n’y eut plus rien.
« Schlingue ! Emporte l’animal jusqu’au cuisine, que le gibier nous sert de repas pour le festin de ce soir ! » Il se redressa et laissa ses serviteurs se charger de la bête.
« Je vous ferai préparer le trophée. » Il prit son arc et ses flèches et fit une nouvelle proposition à la jeune femme. « Continuons à pied, nous dénicherons peut-être du petit gibier pour agrémenter notre repas. Est-ce que cette idée vous plait ? »
Ses chiens courraient au-devant. Le nouveau Seigneur de Fort-Terreur les connaissait tous, il savait quel chien pouvait débusquer tel animal, qui était le leader, qui était celui qui risquerait de troubler la chasse. L’homme donnait ses ordres à la chienne qui dirigeait la meute et les autres obéissaient. Cette chienne qui portait le doux nom d’Osha, en hommage à une charmante jeune femme qui lui avait offert une chasse mémorable, était le digne leader de sa meute. Mordante, elle n’hésitait pas à mordre ses congénaires dès qu’ils ne faisaient pas ce qu’elle voulait. Ramsay adorait cette chienne pour son imprévisibilité et aussi pour tous ses succès. Elle avait un flair puissant qui parvenait à débusquer n’importe quel gibier et cela pour le plus grand plaisir de son maître qui n’avait qu’à bander son arc et tirer.
Pour cette journée, le trophée n’était pas pour lui, bien que frustré de ne pas avoir pu tuer la bête, Ramsay en bon chevalier s’inclina devant la charmante Jorelle Mormont et la félicita pour cette fabuleuse chasse.
« Mon père n’a pas eu cet honneur. Comme vous le savez, j’ai vécu loin de son influence pendant de nombreuses années et j’ai beaucoup appris seul. Dites-moi lady Mormont, les femmes sont-elles toutes comme vous sur l’île aux Ours ? » Il avait quitté le dos de son cheval et contemplait la bête que lady Mormont venait de toucher. Le coup ne fut pas mortel et Ramsay pouvait sentir le battement rapide du cœur de la bête. Son regard n’était pas encore vitreux et il voyait en lui la peine. Ramsay se délectait de cette souffrance, mais il fallait achever l’animal pour ne pas gâcher la viande qui serait servie au festin de ce soir. Bolton proposa à lady Mormont le soin d’achever la bête, mais celle-ci déclina poliment. Aurait-elle un semblant de remord à vouloir mettre à mort un animal.
« Je vous en remercie lady Mormont. » L’homme se redressa et se dirigea vers la sacoche qui se trouvait sur son cheval. Il sortit son couteau d’écorcheur et retourna près de la bête. Ramsay posa sa main sur son cœur et il écorcha l’animal qui commença à se vider de son sang. Petit à petit les battements de son cœur commencèrent à diminuer, puis, il n’y eut plus rien.
« Schlingue ! Emporte l’animal jusqu’au cuisine, que le gibier nous sert de repas pour le festin de ce soir ! » Il se redressa et laissa ses serviteurs se charger de la bête.
« Je vous ferai préparer le trophée. » Il prit son arc et ses flèches et fit une nouvelle proposition à la jeune femme. « Continuons à pied, nous dénicherons peut-être du petit gibier pour agrémenter notre repas. Est-ce que cette idée vous plait ? »
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Lady Mormont de l'île aux Ours
avec Ramsay - lune 10 semaine 3
En apparence, son hôte acceptait son cadeau avec gaieté de cœur, mais était-il réellement flatté d’un tel présent ou était-il assez doué pour ne pas montrer ses véritables sentiments ? N’était-il pas frustré d’avoir été doublé par une femme devant tous ses invités ? L’ours du Nord n’en serait pas étonné outre mesure. Elle se rappelait de ce chevalier dans l’ouest, ce noble qui n’avait pas apprécié qu’une personne du sexe opposé puisse manier aussi bien l’épée que lui. Bien qu’elle avait perdu face à lui, il avait quand même souhaité se plaindre à son suzerain, demandant réparation pour une raison cocasse. Il n’avait simplement pas accepté qu’une nordienne l’ait tenu en déroute et lui ait infligé quelques coups qui lui avaient laissé des marques. Mais le fils Bolton n’était pas le genre d’homme à demander réclamation aux yeux de tous pour réparer un ego fragilisé par une simple femme. Ramsay était un nordien, il réagissait différemment et non pas comme un couard qui court au pied de son maître. Cela était digne des ouestiens.
Ramsay acheva l’animal que l’oursonne avait abattu, mais au même moment, elle détourna le regard pour observer les oiseaux qui tournoyaient dans l’air glacé à l’image de feuilles mortes. Elle n’avait pas l’habitude de réagir ainsi, mais depuis sa chute, sa relation avec la mort semblait être différente. Du moins pour le moment… C’est la voix forte de son hôte qui fit redescendre ses yeux sur le triste spectacle. Et tandis que l’homme au nom particulier commença à se charger du transport de l’animal, Ramsay l’a surpris en souhaitant lui préparer le trophée. Ce n’était pas dans ses habitudes un tel comportement ou alors elle ne l’avait jamais remarqué. Puis, après avoir ramassé son arc, il lui proposa de continuer la chasse, mais cette fois à pied. Ce qui signifiait de remonter plus tard sur son cheval. Mais sa fierté refusa de céder à sa peur de ne pas pouvoir. Surtout que c’était elle qui avait parler en première de cette éventualité, même si elle imaginait rester assise. « Avec plaisir » avait-elle dit le sourire aux lèvres.
La jeune femme se laissa glisser de sa monture avec un rictus de douleur lorsque ses pieds se posèrent sur le sol glacé. Et comme le fils Bolton, elle prit son arc avant de laisser sa jument à un de ses serviteurs. Jory avançait prudemment, restant proche de lui mais regardant au loin, avant de reprendre sa conversation : « Apprendre seul peut avoir du bon. Je dirais que c’est plus gratifiant... Plus jouissif ». L’oursonne été ce genre de femme. À ne pas vouloir dépendre d’une autre personne pour apprendre quelques choses et ne demandait qu’en dernier recours de l’aide.
Jorelle s’arrêta afin d’observer ce qui semblait être une empreinte, elle s’agenouilla difficilement, car son pied glissait sur le givre et par la douleur qui persistait. Et tandis que son genou s’enfonçait dans l’amas de brindilles, elle releva la tête : « Et pour répondre à votre question, les femmes de mon île sont toutes différentes, mais il est vrai que nous avons beaucoup de traits en commun ». Elle prit appui sur un arbre afin de l’aider à se remettre debout et se rapprocha de Ramsay : « Notamment leur penchant pour l’indépendance. Nous avons toutes prouvé que nous n’avions pas besoin d’hommes dans nos vies ». Jorelle fit un sourire forcé, mais qui se voulait franc. Puis, avant même que les autres convives se rapprochaient de leurs positions, l’oursonne leva le bras : « La piste mène vers l’ouest ».
L’insulaire avança la première et prit une flèche dans sa main et fit ce qu’elle faisait le mieux. Poser des questions, même si en réalité elle voulait demander pourquoi son serviteur avait un nom aussi ridicule, mais elle préféra être plus modéré dans ses propos : « Alors, vous vous êtes faits à vos nouvelles responsabilités ? ».
Ramsay acheva l’animal que l’oursonne avait abattu, mais au même moment, elle détourna le regard pour observer les oiseaux qui tournoyaient dans l’air glacé à l’image de feuilles mortes. Elle n’avait pas l’habitude de réagir ainsi, mais depuis sa chute, sa relation avec la mort semblait être différente. Du moins pour le moment… C’est la voix forte de son hôte qui fit redescendre ses yeux sur le triste spectacle. Et tandis que l’homme au nom particulier commença à se charger du transport de l’animal, Ramsay l’a surpris en souhaitant lui préparer le trophée. Ce n’était pas dans ses habitudes un tel comportement ou alors elle ne l’avait jamais remarqué. Puis, après avoir ramassé son arc, il lui proposa de continuer la chasse, mais cette fois à pied. Ce qui signifiait de remonter plus tard sur son cheval. Mais sa fierté refusa de céder à sa peur de ne pas pouvoir. Surtout que c’était elle qui avait parler en première de cette éventualité, même si elle imaginait rester assise. « Avec plaisir » avait-elle dit le sourire aux lèvres.
La jeune femme se laissa glisser de sa monture avec un rictus de douleur lorsque ses pieds se posèrent sur le sol glacé. Et comme le fils Bolton, elle prit son arc avant de laisser sa jument à un de ses serviteurs. Jory avançait prudemment, restant proche de lui mais regardant au loin, avant de reprendre sa conversation : « Apprendre seul peut avoir du bon. Je dirais que c’est plus gratifiant... Plus jouissif ». L’oursonne été ce genre de femme. À ne pas vouloir dépendre d’une autre personne pour apprendre quelques choses et ne demandait qu’en dernier recours de l’aide.
Jorelle s’arrêta afin d’observer ce qui semblait être une empreinte, elle s’agenouilla difficilement, car son pied glissait sur le givre et par la douleur qui persistait. Et tandis que son genou s’enfonçait dans l’amas de brindilles, elle releva la tête : « Et pour répondre à votre question, les femmes de mon île sont toutes différentes, mais il est vrai que nous avons beaucoup de traits en commun ». Elle prit appui sur un arbre afin de l’aider à se remettre debout et se rapprocha de Ramsay : « Notamment leur penchant pour l’indépendance. Nous avons toutes prouvé que nous n’avions pas besoin d’hommes dans nos vies ». Jorelle fit un sourire forcé, mais qui se voulait franc. Puis, avant même que les autres convives se rapprochaient de leurs positions, l’oursonne leva le bras : « La piste mène vers l’ouest ».
L’insulaire avança la première et prit une flèche dans sa main et fit ce qu’elle faisait le mieux. Poser des questions, même si en réalité elle voulait demander pourquoi son serviteur avait un nom aussi ridicule, mais elle préféra être plus modéré dans ses propos : « Alors, vous vous êtes faits à vos nouvelles responsabilités ? ».
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Lord Bolton de Fort-Terreur
avec Jorelle - lune 10 semaine 3
La chasse sous toutes ses formes était l’un des passes temps préféré de Ramsay Bolton. Le jeune homme adorait particulièrement la traque, le temps passé à débusquer l’animal, à l’effrayer et à le retrancher dans ses peurs. Ramsay adorait, le moment où une fois l’animal trouvé, voir dans son regard la terreur et le sentiment que tout était terminé. Ramsay préférait quand parfois l’animal ne s’avouait pas et combattait jusqu’au bout. Quand il faisait ça, Ramsay disait que la chasse avait été parfaite. Ramsay savourait le moment où, quand l’animal était au bout de son existence, il portait le ou les coups qui allaient mettre à mort la bête. C’était un plaisir simple, funeste, brutal, mais Ramsay ne pouvait s’en passer. La chasse et la violence étaient devenues des besoins vitaux pour lui, un ardent désir qu’il devait assouvir et dont il ne pouvait se passer. Une fois la chasse terminée, Ramsay avait pris l’habitude de s’occuper lui même de l’animal. Il appréciait le dépecer et l’écorcher, c’était quelque chose de particulièrement plaisant de le voir être dénudé de toute sa noblesse, d’être réduit à un simple morceau de viande. Ses plus belles chasses, Ramsay les gardait toutes dans un coin de son esprit, il se remémore parfois, quand il venait à être seul de ces moments. Il s’en rappelait également quand il s’occupait à dresser ses chiens. Chaque chien lui rappelait ces instants de chasse et en raison de cela, il avait pris l’habitude de mieux traiter ses chiens que ses hommes. Ces plaisirs étaient des plaisirs simples, mais beaucoup savait ce qui en était réellement. Tous les Gars du Bâtard avaient connaissance de ce qui faisait réellement vibrer leur maître. Ce n’était aucunement la traque des animaux, mais bien la traque des Hommes, qu’ils soient mâles ou femelles, vieux ou jeunes, quand il s’agissait d’un Homme à traquer, c’était là que Ramsay excellait dans son art.
Alors qu’autrefois son père faisait tout pour masquer ses frasques, aujourd’hui, Ramsay était maître à bord et c’était lui qui décidait de ce qu’il faisait et quand il le faisait. Plus personne ne pouvait lui mettre de barrières, il était le Seigneur de Fort Terreur, le maître des lieux et personne ne pouvait plus lui imposer de limites.
Pour fêter son arrivée au sommet de Fort Terreur, Ramsay avait organisé tout naturellement une chasse, conviant ses voisins et les seigneurs du Nord. Peu avait répondu à l’appel, mais Ramsay voyait cela comme un moyen de savoir sur qui il pouvait réellement compter. Lady Jorelle Mormont qui représentait la maison des Ours était à ses côtés et elle venait de briller en tuant une belle bête. Ramsay félicita la jeune femme et donna le dernier coup à l’animal. Après cela, les deux chasseurs quittèrent leurs montures, arcs à la main il traquait de nouveaux gibiers.
“Je trouve en effet que cela est gratifiant. Au moins mon père n’avait pas à se vanter de m’avoir tout appris.” Il ricana et scruta les alentours, tout en attendant la réponse de lady Mormont à propos des femmes de son île. Ramsay réfléchissait bien entendu à l’éventualité de se marier et de procréer une nouvelle génération de Bolton. Si une femme de l’île aux Ours avait les qualités pour la chasse de lady Mormont, peut être qu’elle lui plairait. “ Alors n’hésitez pas à vanter mes mérites auprès des femmes de l’île aux Ours, peut-être que l’une d’entre elle voudra chasser à mes côtés et devenir la future lady de Fort Terreur.” Cela était un brin mièvre, mais quand on connaissait Ramsay on se doutait bien que la femme qui deviendrait son épouse ne serait guère heureuse à ses côtés. Ramsay trouvait inconcevable de considérer une femme comme étant égale à une homme et en ce qui concerne lady Mormont sa politesse était tout simplement de la diplomatie. Pour ne pas offenser la jeune lady, Ramsay ne releva pas le fait que les femmes de l’île aux Ours tenaient toutes à leur indépendance. Bien entendu, la femme qui deviendrait son épouse serait totalement dépendante de lui et elle n’aurait guère le choix de se tenir à l’écart. Ramsay était un homme dominant et il n’accepterait certainement pas qu’une femme s’occupe de ses affaires. Il y avait que Myranda, son amante, pour qui il avait un peu de considération et encore, c’était pas ce que la jeune femme savait se tenir à sa place.
“ Je vous suis lady Mormont.” Il s’inclina devant la jeune femme tout en suivant la piste du gibier. Le festin de ce soir allait être à marquer dans les annales.
“ Je me suis préparé à devenir le seigneur de Fort Terreur après la mort de mon demi-frère. Même si mon père devait souhaiter avoir un fils qui n’était pas un bâtard, je ferais toujours en sorte de l’honorer et de le rendre fier de moi.” C’était l’hypocrisie qui parlait, mais cela lady Mormont ne devait pas s’en douter. Qui pourrait se douter qu’un fils avait assassiné son père pour prendre sa place ? “ Vous avez de la chance lady Mormont, sur vos terres vous ne risquez pas de rencontrer les sauvageons. Mon plus grand regret est de ne pas avoir su protéger mon père. J’espère que vous n’aurez jamais à vivre cette peine.” Il parlait et se baissa pour regarder des traces fraîches d’un brocard. “ Il doit être tout proche. “ Chuchota le jeune homme.
Alors qu’autrefois son père faisait tout pour masquer ses frasques, aujourd’hui, Ramsay était maître à bord et c’était lui qui décidait de ce qu’il faisait et quand il le faisait. Plus personne ne pouvait lui mettre de barrières, il était le Seigneur de Fort Terreur, le maître des lieux et personne ne pouvait plus lui imposer de limites.
Pour fêter son arrivée au sommet de Fort Terreur, Ramsay avait organisé tout naturellement une chasse, conviant ses voisins et les seigneurs du Nord. Peu avait répondu à l’appel, mais Ramsay voyait cela comme un moyen de savoir sur qui il pouvait réellement compter. Lady Jorelle Mormont qui représentait la maison des Ours était à ses côtés et elle venait de briller en tuant une belle bête. Ramsay félicita la jeune femme et donna le dernier coup à l’animal. Après cela, les deux chasseurs quittèrent leurs montures, arcs à la main il traquait de nouveaux gibiers.
“Je trouve en effet que cela est gratifiant. Au moins mon père n’avait pas à se vanter de m’avoir tout appris.” Il ricana et scruta les alentours, tout en attendant la réponse de lady Mormont à propos des femmes de son île. Ramsay réfléchissait bien entendu à l’éventualité de se marier et de procréer une nouvelle génération de Bolton. Si une femme de l’île aux Ours avait les qualités pour la chasse de lady Mormont, peut être qu’elle lui plairait. “ Alors n’hésitez pas à vanter mes mérites auprès des femmes de l’île aux Ours, peut-être que l’une d’entre elle voudra chasser à mes côtés et devenir la future lady de Fort Terreur.” Cela était un brin mièvre, mais quand on connaissait Ramsay on se doutait bien que la femme qui deviendrait son épouse ne serait guère heureuse à ses côtés. Ramsay trouvait inconcevable de considérer une femme comme étant égale à une homme et en ce qui concerne lady Mormont sa politesse était tout simplement de la diplomatie. Pour ne pas offenser la jeune lady, Ramsay ne releva pas le fait que les femmes de l’île aux Ours tenaient toutes à leur indépendance. Bien entendu, la femme qui deviendrait son épouse serait totalement dépendante de lui et elle n’aurait guère le choix de se tenir à l’écart. Ramsay était un homme dominant et il n’accepterait certainement pas qu’une femme s’occupe de ses affaires. Il y avait que Myranda, son amante, pour qui il avait un peu de considération et encore, c’était pas ce que la jeune femme savait se tenir à sa place.
“ Je vous suis lady Mormont.” Il s’inclina devant la jeune femme tout en suivant la piste du gibier. Le festin de ce soir allait être à marquer dans les annales.
“ Je me suis préparé à devenir le seigneur de Fort Terreur après la mort de mon demi-frère. Même si mon père devait souhaiter avoir un fils qui n’était pas un bâtard, je ferais toujours en sorte de l’honorer et de le rendre fier de moi.” C’était l’hypocrisie qui parlait, mais cela lady Mormont ne devait pas s’en douter. Qui pourrait se douter qu’un fils avait assassiné son père pour prendre sa place ? “ Vous avez de la chance lady Mormont, sur vos terres vous ne risquez pas de rencontrer les sauvageons. Mon plus grand regret est de ne pas avoir su protéger mon père. J’espère que vous n’aurez jamais à vivre cette peine.” Il parlait et se baissa pour regarder des traces fraîches d’un brocard. “ Il doit être tout proche. “ Chuchota le jeune homme.
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Lady Mormont de l'île aux Ours
avec Ramsay - lune 10 semaine 3
L’insulaire observait ce nouveau seigneur qui paradait devant ses invités et plus elle restait à ses côtés, plus elle retrouvait certaines mimiques de feu Roose Bolton sur ce visage rougit par le froid. Il avait cette faculté à taire les émotions qui pouvaient le trahir, gardant ainsi un faciès plus ou moins neutre selon les situations. Bien sûr, en temps normal, elle aurait remarqué les différentes lueurs qui s’édifiait dans son regard, mais elle restait trop concentrée sur son propre état pour y faire réellement attention. Cependant, elle était suffisamment présente pour retrouver son père dans certain de ses gestes, ils émanaient tout le deux le contrôle de soi. Une qualité que Jorelle appréciait, car malheureusement pour elle, la Mormont était impulsive, imprudente. Il était rare qu’elle arrive à retenir une pensée et par-dessus tout, de contrôler les expressions de son visage. C’est l’étonnement qui releva ses sourcils et ses pommettes, elle n’avait pas l’habitude d’entendre une telle demande. Il était seigneur et voulait épouser une femme sans titre, sans nom. Ce n’était pas coutumier, mais Ramsay était différent des autres seigneurs, mais ça ne l’empêchait pas d’être naturelle : « pas sûr qu’elles acceptent d’être lady d’un endroit qui s’appelle Fort Terreur et dont la devise est aussi macabre… Mais je n’y manquerais pas de… Flatté vos compétences », elle avait souri, mais tout son être dénonçait sa surprise. Elle essayait de comprendre son hôte, elle ne se rappelait pas qu’il soit aussi… Elle n’arrivait pas à mettre un mot sur son sentiment, mais il semblait différent de leurs anciennes rencontres. Peut-être que le deuil l’avait changé finalement. En tous les cas, il ne releva pas son commentaire sur l’indépendance des femmes de l’île. Depuis toujours, il y avait eu trois comportements devant leurs choix de vie, le soutient, l’indifférence ou le jugement. Le jeune seigneur avait l’air de faire parti de la deuxième catégorie, du moins, c’est ce qu’il laissait paraître. Mais peut-être qu’il était bon acteur. Cet homme était trop énigmatique pour une femme aussi curieuse, elle n’arrivait pas à se faire une opinion sur lui et ça l’agaçait fortement.
Se concentrer sur la chasse et sur Ramsay, lui changeait les idées et lui prouvait qu’elle pouvait tenir encore un peu plus. Toujours un peu plus. La douleur allait passer, ça passait toujours. C’est sans doute pour ça qu’elle faisait aussi la conversation, en dehors de son envie folle de le questionner sur le pourquoi son serviteur avait un nom aussi ridicule, ça lui permettait de penser à autre chose. Et alors que Ramsay répondait à sa question, Jorelle réfléchissait à tout autre chose. Elle avait oublié la perte de ce demi-frère, mais elle n’était pas la plus fiable pour retenir des informations. Elle se demandait même si un jour elle l’avait su. « Vous êtes son fils, c’est le plus important. Peu importe si vous n’êtes pas né selon les bonnes convenances, être batard ne signifie pas être moins capable qu’un autre ». La Mormont n’avait aucun préjugé sur cette position et trouvait même cela ridicule de faire des différences. Roose était son père, voilà tout.
Et apparemment, le Snow ignorait aussi beaucoup de chose sur son île, ce qui égalisait les scores pour les ignorances. Mais elle n’avait pas répondu immédiatement, car Ramsay se baissa pour observer une trace et lui murmura que l’animal était proche. Très proche en réalité. Jory contourna une souche d’arbre et s’agenouilla sur le sol, ce qui provoqua une décharge sur le côté. Elle serra si fort ses points que des croissants de lune se dessina dans la paume de ses mains, mais elle reprit contenance en reprenant son souffle. Ce n’est qu’une fois qu’elle releva la tête qu’elle surprit l’animal. Elle fit signe à son hôte, ce gibier était pour lui. De toute manière, elle était incapable de bouger, non sans grâce du moins. Bien que la finesse ne la représentait pas. Jorelle attendit qu’il décoche sa flèche sur l’animal avant de pouvoir se relever. L’insulaire n’avait pas regardé si l’animal était mort sur le coup, tout ce qu’elle pouvait voir c’est qu’il avançait vers sa proie. C’est à ce moment où elle prit appui sur la souche pour se relever. Au fond d’elle, elle espérait qu’il en est marre, car elle ne pourrait plus le suivre dans ses sentiers. Elle ne savait même pas si elle était capable de remonter sur sa monture.
Jorelle s’adossa à un arbre et appuya tout son poids sur sa jambe qui était appuyé sur la souche : « est-ce une belle prise ? ». Contrairement à ce qu’elle aurait dû faire comme une bonne invitée, la Mormont n’était pas aller s’extasier devant le tire de son hôte et à flatté son ego. Elle avait souri en voyant sa proie morte et s’en était détournée pour commencer à remonter le chemin. Il voulait peut-être continuer, alors peut-être que si elle lui forçait la main de cette manière, elle n’aurait pas à expliquer pourquoi elle voulait rentrer. Toutefois, elle s’arrêta pour officieusement observer s’il la suivait, mais pour cacher son besoin de se reposer, elle préféra mettre en mot sa pensée : « si vous voulez vraiment épouser une femme de mon île, vous devriez savoir que depuis des générations, notre maison subit les raids des sauvageons. Et des fer-nés aussi, mais c’est une autre histoire ». Le regard de Jorelle se fit plus triste : « nous savons toutes ce que c’est de perdre un être proche, mais je présume que les sauvageons sont comme nous. On lutte tous pour quelques choses ».
Se concentrer sur la chasse et sur Ramsay, lui changeait les idées et lui prouvait qu’elle pouvait tenir encore un peu plus. Toujours un peu plus. La douleur allait passer, ça passait toujours. C’est sans doute pour ça qu’elle faisait aussi la conversation, en dehors de son envie folle de le questionner sur le pourquoi son serviteur avait un nom aussi ridicule, ça lui permettait de penser à autre chose. Et alors que Ramsay répondait à sa question, Jorelle réfléchissait à tout autre chose. Elle avait oublié la perte de ce demi-frère, mais elle n’était pas la plus fiable pour retenir des informations. Elle se demandait même si un jour elle l’avait su. « Vous êtes son fils, c’est le plus important. Peu importe si vous n’êtes pas né selon les bonnes convenances, être batard ne signifie pas être moins capable qu’un autre ». La Mormont n’avait aucun préjugé sur cette position et trouvait même cela ridicule de faire des différences. Roose était son père, voilà tout.
Et apparemment, le Snow ignorait aussi beaucoup de chose sur son île, ce qui égalisait les scores pour les ignorances. Mais elle n’avait pas répondu immédiatement, car Ramsay se baissa pour observer une trace et lui murmura que l’animal était proche. Très proche en réalité. Jory contourna une souche d’arbre et s’agenouilla sur le sol, ce qui provoqua une décharge sur le côté. Elle serra si fort ses points que des croissants de lune se dessina dans la paume de ses mains, mais elle reprit contenance en reprenant son souffle. Ce n’est qu’une fois qu’elle releva la tête qu’elle surprit l’animal. Elle fit signe à son hôte, ce gibier était pour lui. De toute manière, elle était incapable de bouger, non sans grâce du moins. Bien que la finesse ne la représentait pas. Jorelle attendit qu’il décoche sa flèche sur l’animal avant de pouvoir se relever. L’insulaire n’avait pas regardé si l’animal était mort sur le coup, tout ce qu’elle pouvait voir c’est qu’il avançait vers sa proie. C’est à ce moment où elle prit appui sur la souche pour se relever. Au fond d’elle, elle espérait qu’il en est marre, car elle ne pourrait plus le suivre dans ses sentiers. Elle ne savait même pas si elle était capable de remonter sur sa monture.
Jorelle s’adossa à un arbre et appuya tout son poids sur sa jambe qui était appuyé sur la souche : « est-ce une belle prise ? ». Contrairement à ce qu’elle aurait dû faire comme une bonne invitée, la Mormont n’était pas aller s’extasier devant le tire de son hôte et à flatté son ego. Elle avait souri en voyant sa proie morte et s’en était détournée pour commencer à remonter le chemin. Il voulait peut-être continuer, alors peut-être que si elle lui forçait la main de cette manière, elle n’aurait pas à expliquer pourquoi elle voulait rentrer. Toutefois, elle s’arrêta pour officieusement observer s’il la suivait, mais pour cacher son besoin de se reposer, elle préféra mettre en mot sa pensée : « si vous voulez vraiment épouser une femme de mon île, vous devriez savoir que depuis des générations, notre maison subit les raids des sauvageons. Et des fer-nés aussi, mais c’est une autre histoire ». Le regard de Jorelle se fit plus triste : « nous savons toutes ce que c’est de perdre un être proche, mais je présume que les sauvageons sont comme nous. On lutte tous pour quelques choses ».
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Lord Bolton de Fort-Terreur
avec Jorelle - lune 10 semaine 3
Ramsay ne pouvait pas fêter plus dignement son accession en tant que seigneur de Fort-Terreur que par une chasse. L’homme se sentait dans son élément dans la forêt à pister le gibier et même si ce n’était pas un humain qu’il traquait, il se sentait tout de même joyeux. Pour cet instant, il ne devait pas faire de vague et préserver le nom des Bolton auprès des proches de son père. Pour l’occasion, Ramsay recevait des représentants des maison Locke, Mormont et d’autres de ses voisins. Il se devait de faire bonne figure et ainsi donner une bonne image de son arrivée en tant que seigneur. Cependant, ce n’était qu’un début. Ramsay jouait habilement cette tromperie dans le but de bien se faire voir de tous et ainsi mettre en action son grand projet. Etre seigneur et prendre la place de son père, c’était une étape, mais il avait encore beaucoup de chose à réaliser pour se venger des Stark. L’homme était prêt à tout pour montrer aux loups qui il était et pour cela, il était prêt à saisir toutes les opportunités. Pour le moment, l’homme aux cheveux noirs voulait perpétuer sa lignée et pour cela, il allait avoir besoin d’une épouse. Pour cela, Ramsay commençait à prospecter auprès de ses invités du Nord pour préparer le terrain et débuter ses demandes.
La partie de chasse en compagnie de lady Jorelle Mormont était des plus vivifiantes. Ramsay était frustré de ne pas avoir pu toucher le premier le bête, mais il l’avait mis proprement à mort sous les yeux de l’Ours. Tous les deux étaient désormais descendus de leurs chevaux et Ramsay pistait un brocard tout en discutant avec la jeune femme. Bien entendu, il pratiquait la censure sur ses paroles, il ne pouvait pas déclarer auprès de son invitée toutes les pensées indécentes qui lui passaient par la tête.
“Chaque maison construit sa légende. Mes ancêtres les Rois Rouges l’ont fait en usant la terreur pour ainsi faire trembler leurs ennemis. Tout ceci est désormais de l’ordre du mythe. Mais vous n’êtes pas en reste lady Mormont, les ours sont également des animaux redoutables, une flèche ne suffit pas pour les abattre. En tout cas en ce qui concerne la chasse.” Il eut un petit rire, tout en pensant qu’il testerait bien le cuir de la belle Jorelle, mais il se garda bien d’exécuter sa sinistre pensée.
Il était un bâtard, c’était ce qui provoqué les critiques de nombreux seigneurs. Tous ses rapaces voudraient bien faire valoir leurs droits pour lui ravir son fief, mais heureusement Roose Bolton avait pu le connaître avant de s’éteindre. En tout cas Ramsay avait veillé à ce qu’il soit reconnu avant de mettre fin à la vie de son géniteur.
“Oui je suis son fils et je tâcherai bien de le faire rappeler à tous ceux qui souhaitent critiquer pour accession en tant que seigneur. Beaucoup oublie malheureusement que j’ai déjà fait mes preuves dans la garde de mon père pour préserver ses terres des sauvageons. Bien entendu, nous les bâtards, tous comme vous les femmes, nous devons régulièrement essuyés des critiques.” Ces critiques, Ramsay tâcherai bien de les arracher de la bouche de ses ennemis, même si pour cela, il devait leur ôter leurs langues.
L’homme avala sa salive, ses yeux brillaient telles des gemmes d’onyx. Ramsay se pencha, certain d’avoir flairé une piste. Il regarda au loin et glissa sur le sol comme s’il était sur des patins. Il banda alors son arc et décocha sa flèche qui atteignit en plein coeur la bête qui s’effondra sur le sol. Un sourire satisfait apparut sur les lèvres de Ramsay, il se tourna alors vers lady Mormont.
“ Un magnifique daim.” L’homme se précipita sur sa prise pour voir si elle était bien morte. Effectivement, la bête avait été tué sur le coup. Des serviteurs vinrent récupérer la bête et Ramsay donna ses ordres pour qu’elle soit emportée à Fort-Terreur. Lady Jorelle était déjà en train de remonter le chemin, signifiant ainsi qu’elle ne voulait plus chasser. Dommage, il se serait bien éloigné quelques instants avec elle dans le but de profiter des bienfaits de la nature ensemble. Il signifia à Damon de sonner le clairon, marquant ainsi la fin de la chasse. Ramsay remonta le chemin et arriva à la hauteur de la belle lady.
“Comme vous le savez lady Mormont, les sauvageons me sont guère inconnus, mon père est mort de leurs mains et je n’ai rien pu faire pour le sauver. Ils sont impitoyables, mais je le serai bien plus pour venger la mort de mon regretté père.” Il se pencha auprès de la jeune femme, rapprochant ainsi leurs deux visages. “Je suis tout à fait à même de protéger une femme et ma future épouse n’aura rien à craindre des sauvageons sur mes terres.” Il fit un sourire mielleux à l’intention de la jolie brune et se détourna pour aller jusqu’aux chevaux et ramener celui de la belle Ours.
La partie de chasse en compagnie de lady Jorelle Mormont était des plus vivifiantes. Ramsay était frustré de ne pas avoir pu toucher le premier le bête, mais il l’avait mis proprement à mort sous les yeux de l’Ours. Tous les deux étaient désormais descendus de leurs chevaux et Ramsay pistait un brocard tout en discutant avec la jeune femme. Bien entendu, il pratiquait la censure sur ses paroles, il ne pouvait pas déclarer auprès de son invitée toutes les pensées indécentes qui lui passaient par la tête.
“Chaque maison construit sa légende. Mes ancêtres les Rois Rouges l’ont fait en usant la terreur pour ainsi faire trembler leurs ennemis. Tout ceci est désormais de l’ordre du mythe. Mais vous n’êtes pas en reste lady Mormont, les ours sont également des animaux redoutables, une flèche ne suffit pas pour les abattre. En tout cas en ce qui concerne la chasse.” Il eut un petit rire, tout en pensant qu’il testerait bien le cuir de la belle Jorelle, mais il se garda bien d’exécuter sa sinistre pensée.
Il était un bâtard, c’était ce qui provoqué les critiques de nombreux seigneurs. Tous ses rapaces voudraient bien faire valoir leurs droits pour lui ravir son fief, mais heureusement Roose Bolton avait pu le connaître avant de s’éteindre. En tout cas Ramsay avait veillé à ce qu’il soit reconnu avant de mettre fin à la vie de son géniteur.
“Oui je suis son fils et je tâcherai bien de le faire rappeler à tous ceux qui souhaitent critiquer pour accession en tant que seigneur. Beaucoup oublie malheureusement que j’ai déjà fait mes preuves dans la garde de mon père pour préserver ses terres des sauvageons. Bien entendu, nous les bâtards, tous comme vous les femmes, nous devons régulièrement essuyés des critiques.” Ces critiques, Ramsay tâcherai bien de les arracher de la bouche de ses ennemis, même si pour cela, il devait leur ôter leurs langues.
L’homme avala sa salive, ses yeux brillaient telles des gemmes d’onyx. Ramsay se pencha, certain d’avoir flairé une piste. Il regarda au loin et glissa sur le sol comme s’il était sur des patins. Il banda alors son arc et décocha sa flèche qui atteignit en plein coeur la bête qui s’effondra sur le sol. Un sourire satisfait apparut sur les lèvres de Ramsay, il se tourna alors vers lady Mormont.
“ Un magnifique daim.” L’homme se précipita sur sa prise pour voir si elle était bien morte. Effectivement, la bête avait été tué sur le coup. Des serviteurs vinrent récupérer la bête et Ramsay donna ses ordres pour qu’elle soit emportée à Fort-Terreur. Lady Jorelle était déjà en train de remonter le chemin, signifiant ainsi qu’elle ne voulait plus chasser. Dommage, il se serait bien éloigné quelques instants avec elle dans le but de profiter des bienfaits de la nature ensemble. Il signifia à Damon de sonner le clairon, marquant ainsi la fin de la chasse. Ramsay remonta le chemin et arriva à la hauteur de la belle lady.
“Comme vous le savez lady Mormont, les sauvageons me sont guère inconnus, mon père est mort de leurs mains et je n’ai rien pu faire pour le sauver. Ils sont impitoyables, mais je le serai bien plus pour venger la mort de mon regretté père.” Il se pencha auprès de la jeune femme, rapprochant ainsi leurs deux visages. “Je suis tout à fait à même de protéger une femme et ma future épouse n’aura rien à craindre des sauvageons sur mes terres.” Il fit un sourire mielleux à l’intention de la jolie brune et se détourna pour aller jusqu’aux chevaux et ramener celui de la belle Ours.
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Lady Mormont de l'île aux Ours
avec Ramsay - lune 10 semaine 3
Jamais la Mormont n’aurait pensé qu’un homme tel que lui puisse montrer un brin de sagesse, car elle l’imaginait davantage être celui qui utilise son corps plutôt que des mots. Un gros bourrin en somme. Effectivement, Jorelle lui accordait des qualités de guerrier, un impulsif qui sonne le clairon pour déclarer une guerre, mais ses mots changèrent quelque peu les représentations qu’elle avait de lui. Ramsay avait raison, chaque maison construit sa légende, libre à ceux d’y croire. Dans le cas de ces hommes écorchés, Jory était prête à le croire, car les hommes étaient capables du pire pour remporter une victoire. Un acte barbare qui semblait avoir fonctionné, mais même s’il ne s’agissait qu’aujourd’hui qu’un mythe, elle ne pensait pas qu’une seule insulaire pourrait être la représentante de cette légende macabre. Les femmes de son île portaient certes des armes, mais elles respectaient le corps de leurs ennemis, ils gardaient leurs honneurs, même dans la mort.
Dans l’esprit de Jorelle, le mythe était ce qui représentait sa maison, il transpirait par leurs modes de vie, il définissait qui elle était. Mais la légende est parfois plus belle que la réalité, une idée qu’elle mit sous censure et qu’elle ne dévoila pas à son hôte. Si elle la mettait en mot, elle aurait eu la sensation de trahir sa maison. Tout ce qu’elle put dire fut : « tout n’est pas que légende » avec un sourire en coin. Les filles Mormont aimaient continuer à faire croire que leur mère était mariée avec un ours, qu’elles pouvaient se métamorphoser en cet animal et elle allait continuer à maintenir le flou autour de leur légende, même si tout n’était que tromperie.
Une fois encore, l’insulaire fut étonné par son éloquence. Venait-il réellement de mettre en avant le combat des femmes pour être l’égale de l’homme ? Elle n’arrivait pas y croire. Se faisait-il qu’elle se soit trompée à son sujet ? Avait-il évolué en devenant le seigneur de ses terres bien qu'il n'y soit pas préparé ? La jeune femme était réellement curieuse de comprendre, presque interdite, elle observa l’homme dont les yeux, à l’égale d’une gemme qui brille aux contacts de la lumière blonde du soleil, se mirent à scintiller. Il venait de flairer sa proie. Le jeune homme se coucha sur le sol, un comportement qu’hélas elle ne pouvait pas réaliser actuellement. Son corps était comme une céramique qui avait éclaté et que son propriétaire avait essayé de recoller les morceaux. Elle se sentait morcelée dans sa propre chair et enviait ce crétin qui, lui, arrivait à faire ce qu’il voulait.
Ramsay décocha sa flèche avec une rapidité telle qu’elle n’eut pas le temps de la suivre des yeux. Et alors que l’homme se précipitait vers cet animal, il déclara comme un enfant ayant réussi pour la première fois à toucher sa cible : « Un magnifique daim ». Ce soir, ses invités s’en mettraient plein la lampe. Mais tandis que lui était fier, Jorelle elle avala sa salive avec difficulté. La douleur ne l’avait pas quitté et n’arriverait bientôt plus à garder la face. Alors elle avait tourné le dos à son hôte pour rejoindre son cheval, sans même le féliciter pour sa prise et elle entendit au loin, un clairon sonner. Ce son fut un véritable soulagement, mais fallait-il maintenant qu’elle arrive à se hisser sur sa selle.
Le seigneur Bolton la rattrapa bien vite et la conversation se fit tout autre. Les sauvageons étaient un sujet brûlant pour les nordiens, Jorelle était comme eux, mais son jugement avait évolué, ils souhaitaient survivre. Malheureusement, ils s’y prenaient de la mauvaise façon et Ramsay en était la preuve. Il souhaitait venger son père et dès lors, elle retrouva l’homme d’action impulsif. Mais avant même de pouvoir répondre quoi que ce soit, il se pencha vers elle, rapprochant son visage du sien. Elle fut certes surprise par ce rapprochement, mais elle ne recula guère et ne fut nullement gêner par cette proximité. Il complimenta ses talents de combattant en dévoilant qu’il serait protégé sa belle et rompit le contact visuel pour se tourner vers les chevaux. Si Jorelle était maître d’elle-même, elle l’aurait mis au défi, mais n’étant pas sûr d’être apte à remonter sur sa monture, elle préféra jouer la carte de la flatterie : « mais j’en ai aucun doute. Après tout, vous l’avez dit vous-même, vous avez déjà fait vos preuves ».
Jorelle gratta le patin de sa chaussure sur une racine, essayant d’enlever les feuilles qui s’y étaient collé et fit surprise d’apercevoir que Ramsay guidant son cheval vers elle. L’insulaire n’était pas vraiment sûr de savoir s’il était réellement courtois avec la gente féminine, s’il jouait un rôle ou c’était une manière de continuer à flatter ses capacités à combler les attentes d’une femme et à savoir dans cet instant précis, elle. La Mormont caressa l’encolure de son cheval à la couleur ébène, son calvaire allait commencer. Calvaire ou humiliation. Allait-elle réussir à préserver son ego ? Sa main valide aida sa jambe à se lever et à enfoncer suffisamment son pied dans l’étrier pour qu’il ne glisse pas, puis elle souffla plusieurs fois avant de se hisser de toutes ses forces en hauteur. Non sans grimace, elle réalisa le miracle qu’elle attendait depuis qu’elle eût posé les pieds sur cette terre gelée, Jory était remonté sur le dos de son cheval, sans aucune aide. C’est un sourire de victoire qui se dessina sur ses lèvres, même si elle ne savait pas réellement si quelqu’un avait aperçu son masque habituel fissuré par la douleur.
Son cheval se laissa guider par les autres, mais reprit sa place au côté de celui de Ramsay. Même si beaucoup de sujets de conversation avaient été lancés, Jorelle gardait toujours en tête ce nom étrange. Et si elle pouvait moduler son caractère, sa curiosité était plus incontrôlable : « puis-je vous posez une question ? ». Elle n’attendit pas longtemps avant de le questionner : « votre serviteur se nomme vraiment… Schlingue ? ». Son visage trahissait toute son incompréhension et sa surprise d’un tel nom. Quel parent pourrait nommer son enfant de la sorte ? Des parents qui avait soit le sens de l’humour soit qui haïssait leurs fils.
Dans l’esprit de Jorelle, le mythe était ce qui représentait sa maison, il transpirait par leurs modes de vie, il définissait qui elle était. Mais la légende est parfois plus belle que la réalité, une idée qu’elle mit sous censure et qu’elle ne dévoila pas à son hôte. Si elle la mettait en mot, elle aurait eu la sensation de trahir sa maison. Tout ce qu’elle put dire fut : « tout n’est pas que légende » avec un sourire en coin. Les filles Mormont aimaient continuer à faire croire que leur mère était mariée avec un ours, qu’elles pouvaient se métamorphoser en cet animal et elle allait continuer à maintenir le flou autour de leur légende, même si tout n’était que tromperie.
Une fois encore, l’insulaire fut étonné par son éloquence. Venait-il réellement de mettre en avant le combat des femmes pour être l’égale de l’homme ? Elle n’arrivait pas y croire. Se faisait-il qu’elle se soit trompée à son sujet ? Avait-il évolué en devenant le seigneur de ses terres bien qu'il n'y soit pas préparé ? La jeune femme était réellement curieuse de comprendre, presque interdite, elle observa l’homme dont les yeux, à l’égale d’une gemme qui brille aux contacts de la lumière blonde du soleil, se mirent à scintiller. Il venait de flairer sa proie. Le jeune homme se coucha sur le sol, un comportement qu’hélas elle ne pouvait pas réaliser actuellement. Son corps était comme une céramique qui avait éclaté et que son propriétaire avait essayé de recoller les morceaux. Elle se sentait morcelée dans sa propre chair et enviait ce crétin qui, lui, arrivait à faire ce qu’il voulait.
Ramsay décocha sa flèche avec une rapidité telle qu’elle n’eut pas le temps de la suivre des yeux. Et alors que l’homme se précipitait vers cet animal, il déclara comme un enfant ayant réussi pour la première fois à toucher sa cible : « Un magnifique daim ». Ce soir, ses invités s’en mettraient plein la lampe. Mais tandis que lui était fier, Jorelle elle avala sa salive avec difficulté. La douleur ne l’avait pas quitté et n’arriverait bientôt plus à garder la face. Alors elle avait tourné le dos à son hôte pour rejoindre son cheval, sans même le féliciter pour sa prise et elle entendit au loin, un clairon sonner. Ce son fut un véritable soulagement, mais fallait-il maintenant qu’elle arrive à se hisser sur sa selle.
Le seigneur Bolton la rattrapa bien vite et la conversation se fit tout autre. Les sauvageons étaient un sujet brûlant pour les nordiens, Jorelle était comme eux, mais son jugement avait évolué, ils souhaitaient survivre. Malheureusement, ils s’y prenaient de la mauvaise façon et Ramsay en était la preuve. Il souhaitait venger son père et dès lors, elle retrouva l’homme d’action impulsif. Mais avant même de pouvoir répondre quoi que ce soit, il se pencha vers elle, rapprochant son visage du sien. Elle fut certes surprise par ce rapprochement, mais elle ne recula guère et ne fut nullement gêner par cette proximité. Il complimenta ses talents de combattant en dévoilant qu’il serait protégé sa belle et rompit le contact visuel pour se tourner vers les chevaux. Si Jorelle était maître d’elle-même, elle l’aurait mis au défi, mais n’étant pas sûr d’être apte à remonter sur sa monture, elle préféra jouer la carte de la flatterie : « mais j’en ai aucun doute. Après tout, vous l’avez dit vous-même, vous avez déjà fait vos preuves ».
Jorelle gratta le patin de sa chaussure sur une racine, essayant d’enlever les feuilles qui s’y étaient collé et fit surprise d’apercevoir que Ramsay guidant son cheval vers elle. L’insulaire n’était pas vraiment sûr de savoir s’il était réellement courtois avec la gente féminine, s’il jouait un rôle ou c’était une manière de continuer à flatter ses capacités à combler les attentes d’une femme et à savoir dans cet instant précis, elle. La Mormont caressa l’encolure de son cheval à la couleur ébène, son calvaire allait commencer. Calvaire ou humiliation. Allait-elle réussir à préserver son ego ? Sa main valide aida sa jambe à se lever et à enfoncer suffisamment son pied dans l’étrier pour qu’il ne glisse pas, puis elle souffla plusieurs fois avant de se hisser de toutes ses forces en hauteur. Non sans grimace, elle réalisa le miracle qu’elle attendait depuis qu’elle eût posé les pieds sur cette terre gelée, Jory était remonté sur le dos de son cheval, sans aucune aide. C’est un sourire de victoire qui se dessina sur ses lèvres, même si elle ne savait pas réellement si quelqu’un avait aperçu son masque habituel fissuré par la douleur.
Son cheval se laissa guider par les autres, mais reprit sa place au côté de celui de Ramsay. Même si beaucoup de sujets de conversation avaient été lancés, Jorelle gardait toujours en tête ce nom étrange. Et si elle pouvait moduler son caractère, sa curiosité était plus incontrôlable : « puis-je vous posez une question ? ». Elle n’attendit pas longtemps avant de le questionner : « votre serviteur se nomme vraiment… Schlingue ? ». Son visage trahissait toute son incompréhension et sa surprise d’un tel nom. Quel parent pourrait nommer son enfant de la sorte ? Des parents qui avait soit le sens de l’humour soit qui haïssait leurs fils.
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Lord Bolton de Fort-Terreur
avec Jorelle - lune 10 semaine 3
Ramsay n’était pas le genre de personne à considérer son prochain. Tout ce qui n’était pas lui et ses intérêts, cela ne l’intéressait pas. Pourtant, depuis tout petit, il avait un grand sens de l’observation. Il se taisait, ne compatissait jamais, mais ses yeux sombres étaient souvent posés au bon endroit. Son sens aiguisé de l’observation lui permettait de traquer hommes et bêtes sur des centaines de lieux. Petit, cette capacité lui servait surtout à cela, puis, Ramsay en intégrant Fort-Terreur et ensuite l’entourage de Roose Bolton, s’était mis à observer politiquement son entourage, cherchant l’intérêt de tel personne ou cherchant des secrets. Observer lui permettait de déduire des choses. Observer l’aidait à mettre en place des stratégies. Ramsay voyait toutes les possibilités simplement en regardant, puis il agissait. Parfois, il s'exécutent sur un coup de tête, usant de la chance qui lui était donné. A d’autres moments, il analysait et prenait son temps pour fomenter un plan. En ce qui concerne la mise à mort de son père, il avait pris tout son temps pour que l’attaque passe pour un accident. Personne n’avait cherché plus loin que le bout de son nez et Ramsay en avait donc profité pour devenir le Seigneur de Fort-Terreur.
Ramsay avait observé la belle Jorelle Mormont durant cette chasse. Il avait vu ses nombreuses qualités et il s’était même dit qu’elle pourrait faire une bonne épouse. Cependant, rapidement, il en conclut qu’elle ne serait pas assez manipulable. Avec elle, il ne pourrait pas user de la tromperie. De même, elle était bien trop entouré et les membres de sa famille chercherait par-dessus tout à la préserver. Elle n’avait pas de fragilité et avec elle, ils combattraient à armes égales, alors que Ramsay recherchait surtout une femme à soumettre. Durant son observation, Ramsay avait pu voir que la jeune femme cachait quelque chose. Quand le clairon sonna la fin de la chasse, Jorelle Mormont se trouvait déjà loin, ne prenant même pas la peine de féliciter son hôte pour le daim qu’il venait de tuer. Ramsay la suivit et s’avança jusqu’aux chevaux pour conduire le sien à la belle Ours. Elle sembla éprouver de la difficulté en montant sur son cheval, ce qui fit hausser les sourcils du nouveau seigneur. De son côté, Ramsay gratta le patin de sa chaussure sur l’étrier pour en retirer les feuilles et la boue, puis il monta avec aisance sur Sang.
“ Vous me semblez un peu lasse madame. Je demanderai à une servante de conduire à votre chambre une baignoire pour que vous puissiez vous détendre avant le banquet.” Il conduisit son cheval à hauteur de la jeune femme et il continuer de l’observer. Le calme avait fini par revenir entre les deux chasseurs, avant que Jorelle demande à l’écorcheur si elle pouvait lui poser une question. “ Bien entendu ma lady.” Répondit poliment Ramsay avec un sourire aux lèvres. Elle lui demanda juste après si l’un de ses serviteurs se nommaient réellement Schlingue. Ramsay se mit à rire et déclara à la belle ours. “ Il s’appelle Héké, mais il me semble avoir toujours entendu tout le monde l’appeler Schlingue, même quand il est arrivé dans la ferme où je vivais avec ma mère pour m’apprendre les rudiments des armes. D’après son histoire, il semblerait que Schlingue ait été frappé par une malédiction. Approchez-vous de lui et vous verrez à quel point il pue ! Le pauvre homme, tous les savons et les parfums connus ne parviennent pas à lui retirer cette odeur. Donc les gens se sont mis à l’appeler Schlingue et je crois que plus beaucoup de monde le connaît sous son vrai nom. Cependant, je peux vous l’assurer, c’est le plus fidèle serviteur que je peux avoir. Sa loyauté m’est acquise depuis très longtemps, ce qui est très rare de nos jours.” Alors qu’il contait son histoire, les arbres se firent moins denses dans la forêt et on pouvait même apercevoir les tours de Fort-Terreurs se dessiner à l’horizon. “Avez-vous de tels serviteurs à votre service lady Mormont ? “
Ramsay avait observé la belle Jorelle Mormont durant cette chasse. Il avait vu ses nombreuses qualités et il s’était même dit qu’elle pourrait faire une bonne épouse. Cependant, rapidement, il en conclut qu’elle ne serait pas assez manipulable. Avec elle, il ne pourrait pas user de la tromperie. De même, elle était bien trop entouré et les membres de sa famille chercherait par-dessus tout à la préserver. Elle n’avait pas de fragilité et avec elle, ils combattraient à armes égales, alors que Ramsay recherchait surtout une femme à soumettre. Durant son observation, Ramsay avait pu voir que la jeune femme cachait quelque chose. Quand le clairon sonna la fin de la chasse, Jorelle Mormont se trouvait déjà loin, ne prenant même pas la peine de féliciter son hôte pour le daim qu’il venait de tuer. Ramsay la suivit et s’avança jusqu’aux chevaux pour conduire le sien à la belle Ours. Elle sembla éprouver de la difficulté en montant sur son cheval, ce qui fit hausser les sourcils du nouveau seigneur. De son côté, Ramsay gratta le patin de sa chaussure sur l’étrier pour en retirer les feuilles et la boue, puis il monta avec aisance sur Sang.
“ Vous me semblez un peu lasse madame. Je demanderai à une servante de conduire à votre chambre une baignoire pour que vous puissiez vous détendre avant le banquet.” Il conduisit son cheval à hauteur de la jeune femme et il continuer de l’observer. Le calme avait fini par revenir entre les deux chasseurs, avant que Jorelle demande à l’écorcheur si elle pouvait lui poser une question. “ Bien entendu ma lady.” Répondit poliment Ramsay avec un sourire aux lèvres. Elle lui demanda juste après si l’un de ses serviteurs se nommaient réellement Schlingue. Ramsay se mit à rire et déclara à la belle ours. “ Il s’appelle Héké, mais il me semble avoir toujours entendu tout le monde l’appeler Schlingue, même quand il est arrivé dans la ferme où je vivais avec ma mère pour m’apprendre les rudiments des armes. D’après son histoire, il semblerait que Schlingue ait été frappé par une malédiction. Approchez-vous de lui et vous verrez à quel point il pue ! Le pauvre homme, tous les savons et les parfums connus ne parviennent pas à lui retirer cette odeur. Donc les gens se sont mis à l’appeler Schlingue et je crois que plus beaucoup de monde le connaît sous son vrai nom. Cependant, je peux vous l’assurer, c’est le plus fidèle serviteur que je peux avoir. Sa loyauté m’est acquise depuis très longtemps, ce qui est très rare de nos jours.” Alors qu’il contait son histoire, les arbres se firent moins denses dans la forêt et on pouvait même apercevoir les tours de Fort-Terreurs se dessiner à l’horizon. “Avez-vous de tels serviteurs à votre service lady Mormont ? “
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Lady Mormont de l'île aux Ours
avec Ramsay - lune 10 semaine 3
C'était le froid qui colorait la peau blanchâtre de la Mormont, le rythme soutenu de la chasse qui l'entourait de ce halo vaporeux, la fierté qui alimentait cette lueur dans son regard et la douleur qui durcissait les traits de son visage. Dans son état actuel, il était certain qu'une chasse était fortement déconseillée, mais Jorelle était une femme de caractère. Depuis d'aussi loin qu'elle puisse s'en rappeler, elle avait toujours ressentit ce besoin inexplicable, celui de franchir ses propres limites. C'est ce qu'elle fit durant cette traque et alors qu'elle venait de ce terminé dans le sang, l'ours mesurait la force qui était la sienne. Elle avait réussi. L'insulaire avait dépassé ses attentes, mais tous ses efforts l'avaient épuisée. Dès lors, il lui était de plus en plus difficile de garder ce masque d'indifférence, il se fissurait à mesure que son cheval avançait et bientôt, il se désintégrerait tant elle ne pourra plus serrer les dents. Un phénomène qui ne sembla pas échapper à son hôte, mais il pensait d'avantage à une fatigue passagère plutôt qu'à un corps souffrant de mille maux. En temps normal, elle aurait refusé sa proposition, mais il avait raison, elle avait bien besoin d'un bain : « Je vous en remercie » dit-elle alors sans s'y pencher d'avantage.
Jorelle fut surprise en entendant le « ma lady » qui glissa entre les dents de Ramsay, malgré toutes ses années, elle n'était toujours pas habitué à être qualifié par ce terme. Toutefois, elle n'en dit rien et attendit patiemment que son hôte finisse de rire pour enfin lui raconter l'histoire de ce Schlingue. Une histoire bien triste en réalité, plus il lui contait son passé, plus le regard fatigué de l'insulaire se fixait sur ce serviteur qui s'éloignait. Et finalement, avant même qu'elle puisse le plaindre, le Bolton la questionna. La jeune ours se mit à sourire : « des serviteurs ayant des malédictions aussi particulières ? ». Elle quitta le regard azurée de Ramsay pour contempler Fort-Terreur, un nom qui ne lui inspirait toujours pas confiance, mais qui avait le mérite de respecter sa légende. Jorelle caressa le poil humide de sa monture avant de répondre à son interrogation : « La loyauté des insulaires est sans failles... ». Puis elle ajouta en riant : « Enfin, j'ose l'espérer ». La Mormont ne pouvait pas répondre de toutes les personnes qui vivaient sur son île, mais elle savait au plus profond de son cœur que beaucoup d'entres-elles partageaient les valeurs de sa maison. Et il était là leur véritable point faible, car une telle dévotion demandait de lourds sacrifices. Une loyauté qui allait dans les deux sens.
Plus le château s'approchait, plus elle appréhendait la prochaine étape, car quand elle serait dans la cours, elle devrait descendre de son cheval. Elle ne sentait déjà plus ses doigts de pied tant le froid l'avait saisit, mais le pire était de sentir ses os grincer. Et finalement, comme pour s'occuper l'esprit, l'ours se comporta comme une bonne invitée : « Cette chasse fut fort distrayante... lord Bolton » articula-t-elle avec une lenteur calculée, « j'espère que nous pourrions retenter cette expérience prochainement ». Son sourire était franc, mais marqué par cette lassitude qu'il décrivait plus tôt et il s'estompa lorsqu'elle traversa les grandes portes de Fort-Terreur. Elle y était à cette fameuse étape, toutefois, elle patienta que les autres convives soient descendus de leur propre monture et qu'ils aient le dos tourné pour amorcer sa descente. Ce qui fut rude et non pas sans un petit souffle de soulagement. Les pieds sur la terre ferme, elle salua son hôte d'un simple hochement de tête en récupérant ses deux épées. Elle les fit tourner dans ses mains et les rangeas d'un coup sec dans ses fourreaux qui se dissimulait dans son dos. Et elle finit par récupérer son arc, avant de disparaître dans les couloirs de Fort-Terreur.
Jorelle fut surprise en entendant le « ma lady » qui glissa entre les dents de Ramsay, malgré toutes ses années, elle n'était toujours pas habitué à être qualifié par ce terme. Toutefois, elle n'en dit rien et attendit patiemment que son hôte finisse de rire pour enfin lui raconter l'histoire de ce Schlingue. Une histoire bien triste en réalité, plus il lui contait son passé, plus le regard fatigué de l'insulaire se fixait sur ce serviteur qui s'éloignait. Et finalement, avant même qu'elle puisse le plaindre, le Bolton la questionna. La jeune ours se mit à sourire : « des serviteurs ayant des malédictions aussi particulières ? ». Elle quitta le regard azurée de Ramsay pour contempler Fort-Terreur, un nom qui ne lui inspirait toujours pas confiance, mais qui avait le mérite de respecter sa légende. Jorelle caressa le poil humide de sa monture avant de répondre à son interrogation : « La loyauté des insulaires est sans failles... ». Puis elle ajouta en riant : « Enfin, j'ose l'espérer ». La Mormont ne pouvait pas répondre de toutes les personnes qui vivaient sur son île, mais elle savait au plus profond de son cœur que beaucoup d'entres-elles partageaient les valeurs de sa maison. Et il était là leur véritable point faible, car une telle dévotion demandait de lourds sacrifices. Une loyauté qui allait dans les deux sens.
Plus le château s'approchait, plus elle appréhendait la prochaine étape, car quand elle serait dans la cours, elle devrait descendre de son cheval. Elle ne sentait déjà plus ses doigts de pied tant le froid l'avait saisit, mais le pire était de sentir ses os grincer. Et finalement, comme pour s'occuper l'esprit, l'ours se comporta comme une bonne invitée : « Cette chasse fut fort distrayante... lord Bolton » articula-t-elle avec une lenteur calculée, « j'espère que nous pourrions retenter cette expérience prochainement ». Son sourire était franc, mais marqué par cette lassitude qu'il décrivait plus tôt et il s'estompa lorsqu'elle traversa les grandes portes de Fort-Terreur. Elle y était à cette fameuse étape, toutefois, elle patienta que les autres convives soient descendus de leur propre monture et qu'ils aient le dos tourné pour amorcer sa descente. Ce qui fut rude et non pas sans un petit souffle de soulagement. Les pieds sur la terre ferme, elle salua son hôte d'un simple hochement de tête en récupérant ses deux épées. Elle les fit tourner dans ses mains et les rangeas d'un coup sec dans ses fourreaux qui se dissimulait dans son dos. Et elle finit par récupérer son arc, avant de disparaître dans les couloirs de Fort-Terreur.
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Lord Bolton de Fort-Terreur
avec Jorelle - lune 10 semaine 3
Fort-Terreur se dessinait à l’horizon. Forteresse imprenable, ce lieu Ramsay l’avait eu dans le sang dès qu’il l’avait vu. Depuis ce jour, l’homme rêvait de pouvoir en devenir un jour le seigneur et désormais, c’était la réalité. Ce château lui appartenait ainsi que toutes ces terres, mais lord Bolton ne voulait pas se contenter d’aussi peu, il voyait grand, il voulait redorer le blason de la ténébreuse famille Bolton. Autrefois ses ancêtres ne se soumettaient pas, il comptait bien suivre leur exemple et pas faire comme son père qui léchait régulièrement les bottes des Stark. Personne ne pouvait se douter des ambitions de ce jeune chien fou et c’était tant mieux. Pour le moment, il jouerait le parfait seigneur, mais rapidement il agirait.
Jorelle Mormont l’avait questionné sur Schlingue et il y avait de quoi. Quel drôle de nom pour un homme dont sa loyauté paraissait sans faille envers son maître. La lady semblait dérouter, mais Bolton ne la laissa pas faire le moindre commentaire et l’interrogea en lui demandant si elle connaissait une telle loyauté de ses serviteurs. Sa réponse ne l’étonna pas, l’île aux Ours était connue pour être une île solidaire avec des hommes et des femmes prêt à tout pour défendre leurs terres. Les Ours étaient des Hommes vaillants et Ramsay savait que ce n’était pas des personnes à contrarier facilement.
Ils arrivèrent devant le château et après un échange de banalités polies, la jeune femme descendit de son cheval. Ramsay l’oeil avisé remarqua qu’elle semblait éprouver de la difficulté, mais il n’en fit aucun commentaire. Il sourit à l’intention de la lady et évoqua avec elle le plaisir d’avoir partagé cette chasse à ses côtés et qu’il la retrouverait avec joie durant le banquet. Il s’inclina et donna ses ordres pour que son cheval soit bien nourri, tout comme ses chiens qui avaient très bien chassé. Bolton retourna alors dans sa demeure, fier de posséder un tel lieu et d’un tel titre.
Jorelle Mormont l’avait questionné sur Schlingue et il y avait de quoi. Quel drôle de nom pour un homme dont sa loyauté paraissait sans faille envers son maître. La lady semblait dérouter, mais Bolton ne la laissa pas faire le moindre commentaire et l’interrogea en lui demandant si elle connaissait une telle loyauté de ses serviteurs. Sa réponse ne l’étonna pas, l’île aux Ours était connue pour être une île solidaire avec des hommes et des femmes prêt à tout pour défendre leurs terres. Les Ours étaient des Hommes vaillants et Ramsay savait que ce n’était pas des personnes à contrarier facilement.
Ils arrivèrent devant le château et après un échange de banalités polies, la jeune femme descendit de son cheval. Ramsay l’oeil avisé remarqua qu’elle semblait éprouver de la difficulté, mais il n’en fit aucun commentaire. Il sourit à l’intention de la lady et évoqua avec elle le plaisir d’avoir partagé cette chasse à ses côtés et qu’il la retrouverait avec joie durant le banquet. Il s’inclina et donna ses ordres pour que son cheval soit bien nourri, tout comme ses chiens qui avaient très bien chassé. Bolton retourna alors dans sa demeure, fier de posséder un tel lieu et d’un tel titre.
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