-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
69.99 € 139.99 €
Voir le deal


Raconte moi une histoire !

Sacha
Membre

Sacha

Informations
Raconte moi une histoire ! Tumblr_p5c4xwbH1w1vhtjdso1_500
Ft : Marie Avgeropoulos
Multi-Compte : Arwen Wydman - Arya Stark - Boadicée Sand - Grayce Bonfrère - Liliyana Ryger
Messages : 2638
Date d'inscription : 27/09/2017
Présence : Présent
Personnage
Badges
5e Dracanniversaire
Multicompte
2500 messages


   
# 
Raconte moi une histoire !Je n’étais clairement pas de bonne humeur. Non. J’avais mal au ventre, la rose qui fleurit tout ça… Dire que j’avais la « chance » de ne pas l’avoir à toutes les lunes… Je ne savais pas du tout pourquoi, mais visiblement ça arrivait aussi à d’autres filles. Enfin, ça c’était pas trop important. J’avais plus envie de rester roulée en boule au fond de mon lit qu’autre chose… Mais je ne voulais pas qu’on se doute de quoi que ce soit… Puis c’était pas comme-ci la douleur lancinante dans mon bas ventre allait m’empêcher de me battre… Nan ! Pas du tout ! Je devais juste la faire passer au second plan. Je me massais le ventre en espérant que cela diminue la douleur… Argh… J’aurais aimé aller me nicher contre Félicité pour qu’elle me papouille les cheveux et le crâne… Je soupirais en ramassant mes cheveux en queue de cheval classique. Allez, puisqu’il fallait y aller. Je m’arrêtais un instant en fixant mon reflet dans mon poignard. J’entendais encore les mots de Ser Kevan dans mes oreilles. Mon poing frappa dans le mur et je grognais de douleur en secouant la main. J’étais vraiment stupide.

Je secouais la main pour en chasser les fourmis. Bon, je n’avais pas tapé fort… Je rangeais ma dague à sa place avant de sortir à pas lents de ma chambre. D’abord le septuaire, ensuite le petit déjeuner puis les écuries et l’entraînement, avec de la chance je pourrais voir à nouveau Ser Garlan ! C’était un bon programme et rien que la mention de Ser Garlan fit naître un sourire sur mon visage. Je descendis rapidement et posais comme tous les matins et tous les soirs un genou à terre devant les hautes statues des dieux pour les prier avec ferveur. C’était rassurant de les savoirs près de nous. Je souris en regardant les hautes statues avant d’allumer des bougies devant chacun d’entre eux et de sortir avaler rapidement un déjeuner avant de remonter m’assurer que je n’avais rien oublié dans ma chambre pour les écuries, mais non… Allez.

Je redescendis à pas lents, qu’est-ce que ça faisait mal ce truc. Nan mais après on disait que les femmes supportaient pas la douleur… J’allais castrer ceux qui disaient ça… on verra si on supportait pas la douleur. Je passais vivement devant Nephelie en la saluant d’un mouvement de tête sans parler. Moins on se parlait, mieux ça allait pour tout le monde. À chaque fois ça finissait en engueulade, et j’avais pas la force de me disputer avec elle. Je voulais juste m’entraîner et peut-être voir Ser Garlan.
:copyright: 2981 12289 0
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 

Comme tous les matins, Néphelie est au pied de son lit aux aurores. A pas de loup, elle quitte le lit que Meliodas et elle partagent, sans réveiller le mercenaire. Ne pas le réveiller est le moyen le plus sûr d’éviter une dispute matinale. Après des ablutions sommaires dans la petite salle d’eau attenante à leur chambre, l’épouse Trant s’habille, se coiffe, se prépare… Le soleil montant graduellement, venant bientôt darder ses rayons dorés jusque dans la chambre du couple, comme cherchant à narguer Néphilie, en tirant son mari du sommeil plus tôt qu’il ne le devrait. N’importe, Meliodas commence à peine à émerger que la porte de leur chambre se referme sur sa femme.

Toutes les matinées de Néphelie, depuis qu’elle est à Castral Roc, se ressemblent. Au sortir de sa chambre, elle se rend directement jusqu’à la garde-robe de lady Cersei, où elle aide les suivantes et servantes à choisir la tenue du jour de la Dame du Roc. Les robes et bijoux semblent frivoles, mais ce sont les armures des femmes. Elles doivent être adaptées aux circonstances du jour, aux personnes rencontrées, et à la personnalité de la femme qui les portent, de ce qu’elle souhaite exprimer. Comme un paon fait la roue, les robes et les bijoux peuvent impressionner, affirment un statut, une puissance, et Néphelie fait de son mieux pour pallier aux humeurs et circonstances que traverse Cersei, chaque jour.

Parfois, la Dame habillée s’attend à ce qu’elle reste, et parfois non. Aujourd’hui, Lady Lannister l’a congédiée, lui donnant sans le lui dire vraiment la journée pour s’occuper à sa convenance. Comme elle le fait dès que l’occasion lui en est donnée, l’épouse Trant se rend jusqu’à la bibliothèque, et y prend un livre, presque au hasard. Presque, parce qu’elle vérifie juste qu’elle ne l’a pas déjà lu. Et aujourd’hui, ce sera… L’art de la guerre. Jamais lu. Elle soupire. Les livres de stratégie militaire, bien qu’instructifs pour qui sait les adapter dans le monde des femmes, ne font pas partie de ses favoris. Mais tant pis.

Sur le chemin de l’une des terrasses qui lui permettrait de profiter du soleil du Roc, le chemin de Néphelie croise par hasard celui de Sacha. Leur échange est bref, et froid. La jeune femme ne l’aime pas, et il serait mensonger de prétendre que cette inimitié est réciproque. Mal élevée, la bâtarde ne montre aucun respect des convenances, ce qui a le don de profondément l’agacer. Un peu par ennui, un peu par provocation, Néphelie finit par se retourner, avant que Sacha ne disparaisse au coin d’un couloir, et l’interpelle. « Sacha ! Bonjour ! » Elle minaude. Un peu. Sourit. Tout est dans l’apparence. « Je viens d’emprunter ceci à la bibliothèque, et je pense que son contenu pourrait t’intéresser. M’accompagneras-tu dans sa lecture ? » La question est rhétorique. La dame esquisse un sourire, qui se veut narquois. Sacha refusera sans doute. L’art de la guerre, la demoiselle le pratique, elle ne le lit pas. Mais, face à son refus, Néphelie pourra prétendre qu’elle tente ce qu’elle peut pour arrondir les angles avec Sacha, et que celle-ci ne fait aucun effort… Et ça l’amuse. Beaucoup.
Sacha
Membre

Sacha

Informations
Raconte moi une histoire ! Tumblr_p5c4xwbH1w1vhtjdso1_500
Ft : Marie Avgeropoulos
Multi-Compte : Arwen Wydman - Arya Stark - Boadicée Sand - Grayce Bonfrère - Liliyana Ryger
Messages : 2638
Date d'inscription : 27/09/2017
Présence : Présent
Personnage
Badges
5e Dracanniversaire
Multicompte
2500 messages


   
# 
Raconte moi une histoire !Je n’avais pas envie de lui parler. Elle avait la sale manie de m'emmerder dés qu’on se voyait. Nan pas aujourd’hui, j’en avais pas la force. J’avais mal au ventre en plus, m’entraîner me ferait du bien. Sans aucun doute. Je préférais passer mon chemin pour aller m'entraîner. Sa voix me fit m’arrêter à l’angle du couloirs… Elle pouvait pas se la boucler ? Est-ce que je pouvais faire celle qui n’avait rien entendu ? A ce qu’il paraissait.. C’était pas poli. Et à ce qu’il paraissait… Je devais être plus polie maintenant. Je me tournais pour la regarder avec un air blasé sur le visage. J’allais lui mettre mon poing dans le nez pour lui enlever ce sourire de son visage. Bon, si je faisais ça… Meliodas pourrait m’en vouloir. Lire. J’avais une tête à lui lire des histoires ? j’adorais lire, mais dans mon coin et toute seule. Surtout pas avec elle. J’hésitais à l’inviter aller voir un bouc en rut si j’y étais. Mais… Je crois que.. C’était un peu mal polis. Et Elle allait encore tout rapport à Meliodas comme une horrible sale gosse. Je grondais un peu. Si je disais non, elle allait pleurnicher et tout allait me tomber dessus. Et devant témoins en plus puisqu’un serviteur passait. Je finis par m’approcher à pas lents la mine boudeuse.

« Lady Nephelie. Bonjour. Si vous le voulez. »

La fatigue était présente. J’avais vraiment pas envie de me battre aujourd’hui. J’avais mal au ventre et ça m’avait empêché de dormir une partie de la nuit. Faudrait peut-être que j’en touche un mot avec Lady Cersei… Quoi que… Elle s’en foutait peut-être ? Enfin.. Pour l’instant je devais la supporter. L’amusement n’allait pas être présent. Je me fichais complètement du bouquin que je ne touchais pas. j’allais lui faire la pire lecture de sa vie et elle allait arrêter de me casser les pieds

« Je vous suis. »

Aller, qu’on en finisse vite et que je retourne à mes occupations. Sinon j’allais mordre
:copyright: 2981 12289 0
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 

Elle est mauvaise, Sacha. Néphelie le voit bien, et, quelque part, elle est assez fière d’elle de lui casser les pieds. Cette petite enquiquineuse a la même à son service. Dès qu’elle peut l’humilier, la contrarier, particulièrement en public, elle ne se prive pas. Au final, la petite mesquinerie de Néphelie n’est pas si terrible. Surtout que l’orpheline aurait pu beaucoup plus mal tomber. Curieuse de tout, l’orageoise lit aussi bien des traités de philosophie que des histoires ou bien, comme ici, des livres de stratégie militaire. Quelque part, elle regretterait presque de ne pas avoir choisi aujourd’hui le plus assommant des traités sur la morale. Voilà, sans doute, qui aurait été très amusant, obliger un esprit aussi rebelle et tranché que celui de Sacha à remettre ses convictions en perspective, à, pour parler crument, de la masturbation intellectuelle. Cet exercice auquel Néphelie se prête volontiers aurait, probablement, été une véritable épreuve pour quelqu’un comme Sacha. Quelque part, c’est ça qui était beau, chez la jeune fille, cette certitude de tout, ses principes, son code de conduite… Elle ne se pose pas ou peu de questions parce que les réponses sont absolues. En un sens, mentalement parlant, Sacha est bien plus libre qu’elle-même ne le sera jamais. Sans doute est-ce d’ailleurs le cas sur tous les plans… Quoiqu’il en soit, suivie de Sacha, Néphelie finit par gagner la salle de lecture dont elle laisse la porte entrouverte, avant de s’asseoir, laissant son invitée forcée à en faire de même si elle le souhaite. Avant de commencer à le lire, la Trant feuillette rapidement les pages jaunies de l’ouvrage. « Il semble que ça serait une suite de treize articles. » Elle annonce, avant d’ouvrir le livre à sa première page. « Article 1. La guerre est d’une importance vitale pour l’Etat. C’est le domaine de la vie et de la mort : la conservation ou la perte de l’empire en dépendent ; il est impérieux de le bien régler. Ne pas faire de sérieuses réflexions sur ce qui le concerne, c’est faire preuve d’une coupable indifférence pour la conservation ou pour la perte de ce qu’on a de plus cher, et c’est ce qu’on ne doit pas trouver parmi nous. Cinq choses principales doivent faire l’objet de nos continuelles méditations et de tous nos soins, comme le font ces grands artistes qui, lorsqu’ils entreprennent quelque chef-d’œuvre, ont toujours présent à l’esprit le but qu’ils se proposent, mettent à profit tout ce qu’ils voient, tout ce qu’ils entendent, ne négligent rien pour acquérir de nouvelles connaissances et tous les secours qui peuvent les conduire heureusement à leur fin. » Elle s’arrête là dans un premier temps, marquant une pause, et lève les yeux vers Sacha, un petit sourire aux lèvres. « J’ai l’impression que ce livre a été écrit pour toi… N'es-tu pas une artiste, toi aussi, mettant à profit tout ce que tu vois, tout ce que tu entends, et avide de nouvelles connaissances en matière de passes d’armes ? »
Sacha
Membre

Sacha

Informations
Raconte moi une histoire ! Tumblr_p5c4xwbH1w1vhtjdso1_500
Ft : Marie Avgeropoulos
Multi-Compte : Arwen Wydman - Arya Stark - Boadicée Sand - Grayce Bonfrère - Liliyana Ryger
Messages : 2638
Date d'inscription : 27/09/2017
Présence : Présent
Personnage
Badges
5e Dracanniversaire
Multicompte
2500 messages


   
# 
Raconte moi une histoire !Je suivis la casse-pieds en silence en l’insultant de tous les noms possibles et inimaginables. Les gamins des rues avaient une facilité d’insulte assez sympathique que j’avais conservé depuis longtemps. Ce moment étrange où le dos appuyé sur une terre humide qui rongeait doucement le confort et pourtant avoir une couverture d’étoiles et de murmures. Le bien et le mal… C’était moi qui m’étais imposé ce principe. Mais en vrai… Dans la rue… Il n’y avait pas de bien ou de mal. S’interdire de voler c’était mourir de faim ou sous les coups des autres. Prendre… Être fort pour faire le mal, mais pour rester en vie… Est-ce que c’était mal ? Perdre ses parents, mais trouver une fratrie aussi grande que le monde, en trouver qu’importe la ville, les codes étaient les mêmes qu’importe l’endroit. Les cicatrices devenant des marques de courages ou de force gravé à même le corps, des marques montrant le caractère. La Mort ou la Liberté. Et parfois une troisième vois comme la mienne.

Mon regard dessina la silhouette de Néphelie, la détaillant, ombre obscure sur un tableau qui en comptait trop. Une suite de treize articles ? Mon regard dévia vers la fenêtre, dehors quelques flocons tombaient harmonieusement du ciel. J’écoutais d’une oreille son traité sur la guerre et un sourire moqueur étira mes lèvres. Comme-ci la guerre s’apprenait entièrement dans les livres et par des traités. La guerre n’était pas un art, loin de là. La violence, voilà ce que c’était. Voyons si je pouvais la dégoûter et lui faire rentrer dans le crâne que sa guerre dans les romans c’était pas une vraie guerre. L’art de l’épée… La mort n’était pas un art, c’était juste… humain. Se tuer. Tuer ou être tué. Un livre écrit pour moi ? Non. S’il y avait un livre écrit pour moi, cela serait un livre pour savoir comment arrêter de se haïr. Je penchais la tête sur le côté.

« Éventrer, planter sa lame dans la chair de quelqu’un, la sentir se déchirer d’une torsion de poignet, avoir la chaleur du sang couler sur son visage ou le long de ses doigts. La rage au creux du ventre, sentir sa propre chair se fendre sous un coup de son adversaire et son propre sang couler et imbiber ses vêtements, voir ses compagnons hurler de douleurs. L’art de l’Épée et l’Art de la Guerre. De biens étranges mots pour désigner l’Art de donner la Mort non ? Je ne suis pas plus avide que n’importe quel chevalier. Tuer. C’est l’une des rares choses que je fais bien, à défaut d’être jolie ou intelligente. Qu’on arrête d’imposer des règles aux combats et aux guerres et qu’on arrête de les romancer. La guerre et la mort ? Ce sont des synonymes. Viols, tueries, massacres gratuits. La guerre est la haine. D’un être à un seul autre. Ou un peuple entier contre un autre. Mais Guerre et Haine sont synonymes. Donc, treize articles pour bien mener sa haine ? Quel étrange choix de votre part. »

Sifflais-je en soutenant son regard, sans sourire, mortellement, sans mauvais jeux de mots, sérieuse. L’Homme n’est pas capable d’apprendre. L’Histoire se répète… Guerre, violence, Haine… Même en temps de paix la Haine grandit d’une manière ou d’une autre. J'étais entrain de mordre
:copyright: 2981 12289 0
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 

En silence, l’orageoise écoute. Elle écoute Sacha et son plaidoyer. Avec l’air de celle qui n’y touche pas, elle entend entre les lignes, elle entend le mépris d’elle-même qui suinte quand elle se renie beauté et intellect. Néphelie serre les dents. Finalement, même si un monde les oppose, elles se ressemblent, au moins là-dessus. La perspective de ne pas être assez, jamais, et donc de n’être rien. Néphelie n’est rien sans hurler, sans ses mesquineries qui la rendent, selon elle, intéressante. Sacha a l’air de se considérer n’être rien sans son épée, sans la guerre, et, de ce qu’elle vient d’annoncer, sans la haine. Pendant une seconde, l’orageoise a l’impression de se voir à travers un miroir déformant, impression renforcée par leur ressemblance physique, qu’elle nie mais pourtant tellement indéniable… « Ce n’est pas un roman, Sacha… C’est un traité. » Elle commence par répondre, s’exprimant sans doute pour la première fois avec douceur et sans mépris à l’orpheline. « Ça veut dire que rien de ce qui est contenu dans cet ouvrage n’a été romancé. C’est d’avantage un retour d’expérience d’un homme qui, comme vous ou Meliodas, a dû faire face à l’horreur de la guerre… » Elle laisse une pause, et reprend. « Ce ne sont pas des règles, mais d’avantage une réflexion sur comment mener la guerre, avec l’idée d’épargner aux populations de payer pour la folie d’un seul homme. Par exemple, l’un de ses points fait état d’une victoire sans combat. Dans l’absolu, si on y réfléchit cinq minutes et qu’on tente de visualiser la chose, ça implique qu’un général a été si bon stratège que l’opposant ne peut que capituler, conscient qu’il va au massacre s’il s’obstine… » N’ayant jamais tenu une arme en main, Néphelie n’a pourtant pas la moindre peine à visualiser des conciliabules entre chefs d’armées, étonnement. Et, très au courant de l’appétit de sang des hommes, c’est sur un ton beaucoup plus sombre qu’elle reprend. « L’homme qui a écrit cet ouvrage avait sans doute atteint un âge avancé… Un âge où le recul frappe, où la fougue de la jeunesse et l’appétit du sang de l’ennemi l’accompagne… Un âge où il pouvait mettre en perspective que les hommes qu’il envoyait à la bataille, au même titre que leurs ennemis, avaient des femmes et des enfants, n’étaient que des hommes… » C’est d’une tristesse… Sans un cœur froid comme le marbre, Néphelie se serait sans doute émue. « Ceux qui n’apprennent pas de leurs erreurs ou des erreurs des autres sont destinés à les répéter. » Une nouvelle trouvaille du livre ? Sans doute. Depuis quand la Trant peut-elle faire preuve de sagesse ? « Cela étant… Je pense que la guerre, si elle doit être faite, doit être codifiée. Le viol et le pillage, par exemple, ne vont-ils pas à l’encontre des codes de chevalerie ? A quoi bon se faire adouber si on ne respecte pas les codes qui définissent la fonction ? » La question, loin d’être rhétorique, attend une réponse, Néphelie étant curieuse de recueillir le point de vue de Sacha sur la question.
Sacha
Membre

Sacha

Informations
Raconte moi une histoire ! Tumblr_p5c4xwbH1w1vhtjdso1_500
Ft : Marie Avgeropoulos
Multi-Compte : Arwen Wydman - Arya Stark - Boadicée Sand - Grayce Bonfrère - Liliyana Ryger
Messages : 2638
Date d'inscription : 27/09/2017
Présence : Présent
Personnage
Badges
5e Dracanniversaire
Multicompte
2500 messages


   
# 
Raconte moi une histoire !Ah, je l’avais touché, je vis sa mâchoire se serrer. Désolé, ou pas, de démonter ton argument et ton livre. Je n’avais pas envie de passer du temps avec toi. Ni lire ton livre stupide. Je garais les bras dans mon dos sans rien dire. Un traité, pas un roman… J’avais quand même envie de la planter là avec son traité stupide. Un traité c’est des règles… Et les règles pour s’entretuer… Il n’y en avait pas besoin en réalité. L’Homme le faisait naturellement., c’était… magique. Une espèce capable de s’autodétruire rapidement. Je ne dis rien. Un retour d’expérience. Elle voulait un retour d’expérience sur le combat ? Je pouvais lui donner la mienne sans aucun problème. Quoi que… J’avais pas vraiment envie de lui expliquer ma vie dans la rue. Je l’écoutais en silence sans rien dire. Des règles pour épargner le peuple. J’eus un ricanement. Sans blague ! Les soldats c’était des hommes avec une famille ! Nan mais… sérieusement ! Fallait pas être un génie pour le savoir… Je soupirais et m’appuyais contre le mur près de la fenêtre. Je l’observais avec mépris.

« Parce que le plus gros des troupes est pas chevalier, mais des soldats simples. Et la guerre réveille les plus bas instincts. Les généraux laissent les soldats faire parce que ça leur permet de les maîtriser, ils voient dans les viols et paysages et meurtres gratuit un moyen de les récompenser ou de les défouler. C’pas très compliqué à comprendre. »

Le « Idiote » était clairement sous entendu. Mais c’était autre chose. Je ne lirais pas ce livre. Et puis quoi encore ? Je repris la parole en regardant par la fenêtre.

« L’expérience, ça sert juste à survivre et faire des coups d’pute pour battre l’adversaire le plus rapidement possible. Ce traité sert à rien, parce que personne va jamais faire semblant d’mener une guerre. La politique c’est une guerre de discussion qui peut toujours mener sur une guerre physique. C’tout. T’as vraiment besoin d’un bouquin pour savoir ça ? »

Ouais… avoir ma rose qui fleuris ne me rendait pas plus aimable avec elle. Clairement pas. Je la toisais du regard, l’avantage d’être grande comme fille, c’était que je pouvais en toiser beaucoup.
:copyright: 2981 12289 0
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 

Si un rien de compassion avait effleuré Néphelie concernant Sacha quelques minutes auparavant, la jeune femme prend soin de le réduire à néant. Visiblement, le visage de l’orageoise se fait parfaitement neutre, sans âme. Elle essuie, avec dignité, le flot acerbe, la logorrhée inepte et étriquée de l’orpheline. Au final, celle qui est pleine de haine et a besoin de se défouler, c’est elle. Ne projette-t-elle pas ses propres frustrations sur les autres ? Sa condescendance est intolérable, ses reproches digne de l’inculte qu’elle est. Les gens incapables de s’élever mentalement finissent dans la fange, à l’exemple de Sacha, qui sera toujours incapable de voir plus loin que le bout de son nez, incapable d’apprécier et d’usiter les sagesses d’autrui. Soit. On ne pourra pas dire qu’elle n’a pas essayé. Elle la prend pour une idiote, sans comprendre que s’il n’y a pas bataille, il n’y a pas privation, pas de peine, pas de manque. Chacun peut rentrer chez soit, indemne, sans avoir besoin de piller ou de violer. Là était le point de l’auteur, point qui passe haut au-dessus de l’esprit beaucoup trop terre-à-terre et étriqué de la jeune femme. Néphelie décide de ne pas insister, sans quoi les insultes vont voler, et elle refuse de s’abaisser à cela, de donner plus encore de grain à moudre aux mauvaises langues. « Ton étroitesse d’esprit et ton absence totale de recul me surprendront toujours… Continue à gagner petit, à penser sans envergure, tu as raison. J’imagine qu’on ne peut rien attendre de mieux de quelqu’un comme toi. » Ceci dit, elle ferme le livre et se lève, préférant quitter la pièce.

Pourtant encore décidée à casser les pieds de Sacha une vingtaine de minutes plus tôt, c’est sans joie que l’oragoise se rend compte que l’orpheline l’épuise. Impossible de discuter avec cette harpie, même dans le mépris. Incapable de nourrir une réflexion qui la dépasse, d’aller au-delà de son inimitié pour réfléchir ne serait-ce qu’un rien. Néphelie n’a pas la patience pour ses inepties, pour son agressivité latente. Elle a mieux à faire de sa journée que de fantasmer à la gifle qu’elle rêve de lui donner. Argumenter ? S’obstiner ? A quoi bon ? Sacha a la tête plus dure qu’un mur, et elle-même n’est pas prête à lui faire la moindre concession. Elles vont s’écharper, à n’en pas douter, et la perspective n’a rien pour enthousiasmer Néphelie, lasse. Autant donc laisser l’orpheline à ses occupations rustres et pragmatiques, et elle se murer dans une solitude salvatrice. Ça vaudra mieux pour tout le monde.
Sacha
Membre

Sacha

Informations
Raconte moi une histoire ! Tumblr_p5c4xwbH1w1vhtjdso1_500
Ft : Marie Avgeropoulos
Multi-Compte : Arwen Wydman - Arya Stark - Boadicée Sand - Grayce Bonfrère - Liliyana Ryger
Messages : 2638
Date d'inscription : 27/09/2017
Présence : Présent
Personnage
Badges
5e Dracanniversaire
Multicompte
2500 messages


   
# 
Raconte moi une histoire !Je n’avais aucune envie de me lier rien qu’une larme en bine avec elle. Elle m’agaçait, j’avais envie de la frapper. Je ne disais rien, ne faisais rien, par respect pour Meliodas. Mais je ne voulais pas passer du temps avec elle. Je préférais passer du temps avec lady Cersei. Je restais silencieuse face à son accusation. Et j’eus un très léger sourire en la voyant furieuse. Pas mal. Dix secondes. Je l’observais partir avec un léger soupir. Quel dommage… ou pas. Je restais silencieux en écoutant ses pas s’éloigner avant de me redresser avec un soupir. Je caressais doucement le pommeau de mon arme avant de sortir à pas lents de l’endroit.

Mes pas me conduisirent près des chevaux et je passais un moment avec eux, au moins ils ne me prenaient nullement la tête. C’était plus agréable comme conversation que celle avec Nephelie. Je pris soin de ma jument et m’appuyais un instant contre la paroi en bois de la stalle avec une mine renfrognée.

« Un guerrier ne se préoccupe pas de ce qu’il ne peut contrôler… Hein Hélios ? J’sais pas si je suis une guerrière, mais je suis une sacrée casse-couille. T’en penses quoi ? »

La jument, en guise de réponse, mâcha son foin avant de secouer la tête. C’était bientôt l’heure de l’entraînement. Je finis de flatter doucement Helios avant de me redresser pour sortir de l’écurie et me diriger vers le terrain d’entraînement. Au moins… j’allais pouvoir me défouler tranquillement pendant quelques heures avant de retourner étudier un peu.
:copyright: 2981 12289 0
Contenu sponsorisé


Informations
Personnage
Badges


   
#