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(même les petits)
Un mariage après l'autre - avec Tyrion Lannister
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A l’intention de Lord Tyrion de la maison Lannister,
Héritier de l’Ouest,
Corneilla.
Bourgfaon, Lune 4, Semaine 2.
Mon bien cher ami,
Je tiens avant toute chose à prendre de vos nouvelles et de celles de votre épouse. Vous m’aviez fait part de votre intention de vous rendre au mariage d’Hoster Nerbosc et Sansa Stark, c’est d’ailleurs pourquoi je n’envoie pas cette missive à destination de votre fief natal. J’espère que votre voyage à destination de Corneilla s’est bien passé, malgré l’hiver qui se fait plus rude chaque semaine, et que vous profitez le plus agréablement possible des festivités. J’imagine que vous avez eu l’occasion de faire la connaissance de personnes chères à votre épouse ? J’ose d’ailleurs espérer que Lady Walda, que j’ai vu fort affectée par les dires calomniateurs de votre sœur, a su se relever du chagrin que lui a procuré ce terrible abus de confiance. D’ailleurs, pardonnez-moi si les termes que je choisis pour décrire cette affaire peuvent paraître choquants, mais vous connaissez ma franchise et je ne vois pas comment je pourrais qualifier autrement les propos diffamatoires de votre sœur à l’égard de votre aimable épouse.
Pour ma part, c’est vers le sud que j’ai repris la route afin rencontrer cette future fiancée dont j’ai découvert l’identité en votre présence à mon arrivée à Castral-Roc. Je dois dire que Lady Shoren de Bosquebrume est une bien jolie jeune fille mais elle ne semble cependant pas très enthousiaste à l’idée de se marier. C’était prévisible, je crois, déjà de part le simple fait de notre différence de foi et de la réticence que cela suscite chez elle. Notre mariage doit en effet se faire devant R’hllor alors que pour sa part, elle prie toujours les Sept. Je pense toutefois avoir su me montrer rassurant à son égard et j’ai bon espoir que nos conversations soient plus chaleureuses encore lors de notre mariage à venir. C’est d’ailleurs le principal propos de ma lettre, Lord Tyrion ; Shoren Mertyns et moi sommes désormais fiancés et une date a été fixée pour nos noces. Nous nous marierons à Bourgfaon le vingt-cinquième jour de la septième lune de cette année. Mon seigneur père estime que je suis resté un Cafferen célibataire suffisamment de temps. Etonnant, n’est ce pas, de la part d’un homme qui ne s’est marié qu’à trente-sept ans ? Plus sérieusement, il est évident que nous pressons ce mariage afin que ma situation de dernier héritier de la maison Cafferen soit rapidement révolue. Je suis donc conscient que cette date est déjà proche et que vous vous trouvez actuellement encore plus au nord qu’à votre habitude, mais je désire toutefois réitérer officiellement l’invitation que je vous aie faite à Castral-Roc. Je serais vraiment très heureux de vous compter parmi les invités à la table de mon mariage. Très peu de temps après notre rencontre, à vrai dire, j’avais déjà grande hâte de pouvoir vous faire un jour visiter le fief de mon père et les rues de ma ville. Ce mariage est une occasion de le faire, ainsi que de vous faire découvrir ma foi, à l’égard de laquelle vous vous montriez curieux, et bien sûr de vous présentez à la future Lady des lieux. Je sais que votre présence fera également la joie de ma sœur Shyra qui serait elle aussi fort heureuse de vous revoir. Je comprendrais bien sûr que vous ne puissiez entreprendre un nouveau long voyage, si peu de temps après celui qui vous a mené à Corneilla. Cependant, sachez que la ville de Bourgfaon serait à la fois honorée et ravie d’accueillir l’héritier de l’Ouest et sa charmante dame en ses murs.
Je vous souhaite un bien agréable séjour à Corneilla. Que les festivités de ce mariage vous soient profitables et que ce séjour dans le Conflans comble toutes vos attentes. J’espère avoir l'occasion de vous revoir dans quelques lunes à Bourgfaon, pour mes propres noces, sous le regard bienveillant de R’hllor.
Mes hommages à votre épouse également,
Que les Septs et la lumière de R’hllor vous protège,
Dans l’attente de votre réponse,
Votre fidèle ami,
Ser Tavish.
[2.5]
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Tyrion Lannister & Tavish Cafferen
Un mariage après l'autreA l'attention de Ser Tavish de la Maison Cafferen de Bourgfaon,
Corneilla, An 302, Lune 5, Semaine 1
Tavish, mon ami,
Pardonnez ma réponse tardive. Un mariage de cette ampleur est certes fort accaparent et comme vous le jugiez fort bien dans votre lettre, je passe beaucoup de temps avec mon épouse qui ne cesse de me présenter des gens, amis ou l'un ou l'autre des ô combien nombreux membres de sa famille natale, également présents pour l'union de la Corneille et du Loup. Vous n'imaginez pas comme ce genre de grand rassemblement, où le vin coule à foison, m'est difficile à supporter. Fort heureusement, la foule présente, les visages connus ou nouveaux que je rencontre et, surtout, la présence de ma lumineuse Dame me font résister à l'envie de retremper mes lèvres dans cette rougeoyante liqueur. Je vous réponds aussi tardivement car nous venons de vivre un drame ici, à Corneilla. Alors que tout se passait à merveille, Lord Tytos Nerbosc a été terrassé par je ne sais quel mal mais cela ressemblait fort à du poison, si vous voulez mon avis. A l'heure où je vous écris ces lignes, les réjouissances du mariage de Lady Sansa Stark et du jeune et timide Lord Hoster Nerbosc sont bien loins derrière nous. Nous vivons décidément des jours bien sombres, mon ami. Les gens s'en remettent ici au silence des barals ou aux statuts des Sept mais, si vous voulez mon avis, en toute franchise et bien qu'ignorant encore beaucoup de chose au sujet de votre propre croyance, ce serait plutôt la lumière et le réconfort de votre R'hllor qui nous serait bénéfique...et à plus d'un titre. Alors que nous voulions rester encore un peu sur les terres Conflanaises et à Corneilla, je pense que ma Dame et moi-même allons écourter notre séjour...Il était prévu que nous rentrions à Castral-Roc mais au vu de votre lettre - que dis-je, de votre invitation ! - si nous passons par Castral-Roc, il y a fort à parier que nous arrivions en retard à Bourgfaon, compte tenu de l'hiver et de la lenteur à laquelle nous progressons sur les routes de Westeros.
Comme je vous l'avais dit lors de votre visite à Castral-Roc, je serais heureux de pariticiper à cet événement important dans la vie d'un ami qui m'est cher. Car si cela peut vous rassurer, sachez que dès le départ, je n'ai accordé aucun crédit au venin distillé par ma soeur à votre sujet et au sujet de Lady Walda. Ma soeur a beau être une magnifique femme, son coeur est d'une laideur à rendre malade quiconque pourrait le voir sous son véritable jour. Lady Cersei m'a toujours beaucoup jalousé, et je crains que cela ne s'est amplifié en me voyant si heureux en mariage, en père de famille et en constatant notre amitié, peu commune il est vrai, entre l'héritier d'une des plus puissantes régions du royaume et un jeune homme de l'Orage, né bâtard. Je m'occuperais du cas de ma soeur en temps voulu; je regrette seulement que dame mon épouse et vous n'ayez eu à sûbir gratuitement les méchancetés de ma soeur. N'ayez crainte pour Lady Walda; c'est une jeune femme bien forte sous ses dehors juvéniles et parfois enfantins. J'espère juste que cela n'aura pas des répercussions sur vous ou votre mariage à venir.
Vous m'intriguez beaucoup au sujet de votre fiancée. Il est étrange que votre père n'ait arrêté son choix sur une jeune femme, certainement de bonne famille, mais au culte différent du vôtre. J'aurais pensé que Lord Arstan privilégierait un parti de la même confession que les Cafferen...Il semble que j'ignore encore beaucoup de choses au sujet des Cafferen, de l'Orage et du Maître de la Lumière ! Quoi qu'il en soit, c'est avec plaisir que j'accepte votre invitation à Bourgfaon. Vous me permettrez toutefois de laisser le choix libre à mon épouse de m'y accompagner ou de choisir de rentrer à Castral-Roc, auprès de nos enfants. Je vous informerai de sa réponse probablement dans mon prochain corbeau, tout comme de mon départ de Corneilla pour Bourgfaon. Il me tarde en tout cas de revoir les contrées de l'Orage et de vous voir vous sur vos terres natales, de découvrir Bourgfaon et de féliciter vos artisans qui m'ont tant gâté par les présents que vous m'aviez apporté à Castral-Roc, sans parler de votre soeur - comment l'oublier?! - qui doit sûrement se réjouir pour vous.
Dans l'attente de vous revoir chez vous, je vous souhaite bon courage pour les préparatifs de votre union et vous réitère toute mon amitié, peu importe les médisances de ma soeur.
Votre ami,
Lord Tyrion de la Maison Lannister
Héritier de Castral-Roc et des Terres de l'Ouest.
Pardonnez ma réponse tardive. Un mariage de cette ampleur est certes fort accaparent et comme vous le jugiez fort bien dans votre lettre, je passe beaucoup de temps avec mon épouse qui ne cesse de me présenter des gens, amis ou l'un ou l'autre des ô combien nombreux membres de sa famille natale, également présents pour l'union de la Corneille et du Loup. Vous n'imaginez pas comme ce genre de grand rassemblement, où le vin coule à foison, m'est difficile à supporter. Fort heureusement, la foule présente, les visages connus ou nouveaux que je rencontre et, surtout, la présence de ma lumineuse Dame me font résister à l'envie de retremper mes lèvres dans cette rougeoyante liqueur. Je vous réponds aussi tardivement car nous venons de vivre un drame ici, à Corneilla. Alors que tout se passait à merveille, Lord Tytos Nerbosc a été terrassé par je ne sais quel mal mais cela ressemblait fort à du poison, si vous voulez mon avis. A l'heure où je vous écris ces lignes, les réjouissances du mariage de Lady Sansa Stark et du jeune et timide Lord Hoster Nerbosc sont bien loins derrière nous. Nous vivons décidément des jours bien sombres, mon ami. Les gens s'en remettent ici au silence des barals ou aux statuts des Sept mais, si vous voulez mon avis, en toute franchise et bien qu'ignorant encore beaucoup de chose au sujet de votre propre croyance, ce serait plutôt la lumière et le réconfort de votre R'hllor qui nous serait bénéfique...et à plus d'un titre. Alors que nous voulions rester encore un peu sur les terres Conflanaises et à Corneilla, je pense que ma Dame et moi-même allons écourter notre séjour...Il était prévu que nous rentrions à Castral-Roc mais au vu de votre lettre - que dis-je, de votre invitation ! - si nous passons par Castral-Roc, il y a fort à parier que nous arrivions en retard à Bourgfaon, compte tenu de l'hiver et de la lenteur à laquelle nous progressons sur les routes de Westeros.
Comme je vous l'avais dit lors de votre visite à Castral-Roc, je serais heureux de pariticiper à cet événement important dans la vie d'un ami qui m'est cher. Car si cela peut vous rassurer, sachez que dès le départ, je n'ai accordé aucun crédit au venin distillé par ma soeur à votre sujet et au sujet de Lady Walda. Ma soeur a beau être une magnifique femme, son coeur est d'une laideur à rendre malade quiconque pourrait le voir sous son véritable jour. Lady Cersei m'a toujours beaucoup jalousé, et je crains que cela ne s'est amplifié en me voyant si heureux en mariage, en père de famille et en constatant notre amitié, peu commune il est vrai, entre l'héritier d'une des plus puissantes régions du royaume et un jeune homme de l'Orage, né bâtard. Je m'occuperais du cas de ma soeur en temps voulu; je regrette seulement que dame mon épouse et vous n'ayez eu à sûbir gratuitement les méchancetés de ma soeur. N'ayez crainte pour Lady Walda; c'est une jeune femme bien forte sous ses dehors juvéniles et parfois enfantins. J'espère juste que cela n'aura pas des répercussions sur vous ou votre mariage à venir.
Vous m'intriguez beaucoup au sujet de votre fiancée. Il est étrange que votre père n'ait arrêté son choix sur une jeune femme, certainement de bonne famille, mais au culte différent du vôtre. J'aurais pensé que Lord Arstan privilégierait un parti de la même confession que les Cafferen...Il semble que j'ignore encore beaucoup de choses au sujet des Cafferen, de l'Orage et du Maître de la Lumière ! Quoi qu'il en soit, c'est avec plaisir que j'accepte votre invitation à Bourgfaon. Vous me permettrez toutefois de laisser le choix libre à mon épouse de m'y accompagner ou de choisir de rentrer à Castral-Roc, auprès de nos enfants. Je vous informerai de sa réponse probablement dans mon prochain corbeau, tout comme de mon départ de Corneilla pour Bourgfaon. Il me tarde en tout cas de revoir les contrées de l'Orage et de vous voir vous sur vos terres natales, de découvrir Bourgfaon et de féliciter vos artisans qui m'ont tant gâté par les présents que vous m'aviez apporté à Castral-Roc, sans parler de votre soeur - comment l'oublier?! - qui doit sûrement se réjouir pour vous.
Dans l'attente de vous revoir chez vous, je vous souhaite bon courage pour les préparatifs de votre union et vous réitère toute mon amitié, peu importe les médisances de ma soeur.
Votre ami,
Lord Tyrion de la Maison Lannister
Héritier de Castral-Roc et des Terres de l'Ouest.
code by Silver Lungs
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A l’intention de Lord Tyrion de la maison Lannister,
Héritier de l’Ouest,
Corneilla.
Bourgfaon, Lune 5, Semaine 2.
Lord Tyrion, mon cher ami,
C’est avec effroi que je découvre les nouvelles que vous me ramenez du Conflans. Un décès lors d’un mariage, voilà une bien triste chose…Et effrayante, de surcroît, si ce décès n’est point naturel. Pauvre Lady Stark et Lord Hoster Nerbosc qui commencent leur vie de couple dans les larmes et la peine…Je ne peux que compatir à leur douleur. Je ne connaissais point Lord Tytos personnellement mais j’ai rencontré son fils Lucas à plusieurs reprises, je me sens donc désolé pour lui, qui a déjà vécu le malheur de se trouver prisonnier à Pyk. Espérons que la lumière sera rapidement faite sur ce qui s’est passé à Corneilla et que la paix dans le Conflans n’en soit pas menacée.
J’ai bien vu que vous n’avez pas douté une seule seconde de mon innocence quant aux rumeurs accusatrices lancées par votre sœur, et je vous en remercie. Cela m’a beaucoup touché de constater que vous me connaissez déjà suffisamment pour savoir que je ne suis pas capable de telles trahisons. Votre confiance m’est chère et je suis véritablement reconnaissant que vous m’en jugiez digne. J’ai bien du mal à comprendre comment une telle animosité peut exister dans le cœur d’une sœur. Heureusement que vos dieux aient rééquilibré la balance en vous octroyant une épouse bienveillante et d’une grande bonté, à l’opposé de ce que semble être votre sœur. Je suis d’ailleurs rassuré de lire que je ne dois pas m’inquiéter pour Lady Walda et qu’elle est plus forte qu’il n’y parait. Je peux vous rassurer également de mon côté, au sujet de ces folles rumeurs. Grâce à votre promptitude dans l’étouffement rapide de ces calomnies, celles-ci n’ont décidément point dépassés les murailles de Castral-Roc et ne risquent donc point d’affecter mon mariage. Ne vous inquiétez donc pas à ce sujet.
Je suis tout à fait ravi d’apprendre que vous acceptez mon invitation. Nous ne nous connaissons guère depuis de longues années et pourtant, notre amitié compte beaucoup pour moi, c’est pourquoi votre présence à mes noces m’est si chère ! Quant à ma fiancée, je crois qu’elle sera bien impressionnée de voir un tel invité de marque se déplacer pour mon humble mariage ; lors de ma rencontre avec Lady Shoren, nous avons discuté des endroits que nous avions déjà pu visiter dans notre vie. Je lui ai évoqué mon dernier voyage en date, à destination de l’Ouest, et elle semblait très surprise d’apprendre que je comptais dans mes amis l’illustre héritier de l’Ouest, moi un ancien Storm ! Comme quoi, la vie est pleine de surprise.
Je comprends votre étonnement au sujet du choix de ma fiancée. Figurez-vous qu’une bonne partie de la famille Mertyns s’est convertie au culte de R’hllor. C’est le cas du seigneur de Bosquebrume, Lord Michael Mertyns. Lord Michael, espérant étendre cette croyance à l’ensemble de sa famille, a vu en moi un parti idéal pour sa nièce qui prie toujours les Sept. Cependant, si notre mariage se fera bel et bien devant le regard bienveillant de R’hllor, je ne compte pas forcer ma future épouse à la conversion. Il serait malvenu de ma part de ne point montrer de tolérance à l’égard d’une foi que j’ai partagé de longues années durant.
Bien sûr, si je me réjouis de lui faire découvrir Bourgfaon à elle aussi, je comprendrais que Lady Walda ne veuille point priver davantage vos enfants de sa présence. Je suis moi-même impatient de vous faire visiter Bourgfaon comme vous m’avez fait visité Castral-Roc, et de vous présenter à ces artisans qui seront plus qu’honorés de faire votre connaissance et d’apprendre que leur travail a su vous plaire. Ma sœur se réjouit elle-aussi de vous revoir, elle qui regrettait justement de ne pas avoir pu m’accompagner dans l’Ouest. Je prévoie de faire venir de ce délicieux jus d’orange du Bief pour les festivités de mon mariage ; vous n’aurez donc pas à vous contenter d’eau insipide tandis que les autres invités gouteront vin et cervoise ! Il me tarde de vous revoir et de vous accueillir à mon tour dans mon fief d’origine.
Avec toute mon amitié,
Ser Tavish de la maison Cafferen.
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Tyrion Lannister & Tavish Cafferen
Un mariage après l'autreA l'attention de Ser Tavish de la Maison Cafferen de Bourgfaon,
Corneilla, An 302, Lune 5, Semaine 3
Tavish, mon ami,
Encore une fois, j'en appelle à votre pardon et à votre compréhension. Non pas en raison du temps qu'il m'a fallut pour vous répondre - je me suis amélioré de ce côté-là ! - mais de l'aspect bref du contenu de cette lettre.
Comme vous pouvez vous en douter, cela a un rapport avec ce qu'il s'est passé ici, à Corneilla, et dont je vous parlais déjà lors de ma dernière réponse. Je ne m'étendrais pas plus sur ce sujet par écrit, car nous aurons en effet bientôt l'opportunité d'en débattre de vive voix et je me réjouis à cette idée. En revanche si vous me le permettez, je transmettrais vos condoléances et votre soutien à Ser Lucas, comme vous semblez bien le connaître et qu'il fait également parti de mes connaissances ainsi que de celles de Lady Walda. Ce ne sont peut-être que des mots, mais en pareille occasion, je considère qu'il est important de les dire, de les répéter. Lorsque l'on perd un pilier comme était Lord Tytos Nerbosc pas uniquement pour le Conflans mais pour les siens également, recevoir du soutien de ses connaissances et de ses amis n'est jamais de trop. Aussi j'espère que vous me permettrez d'être votre messager pour cette funeste occasion...
J'avais en revanche promis de vous tenir au courant quant à la venue ou non de Dame mon épouse. Celle-ci accepte avec joie votre invitation et je ne peux que me réjouir davantage à cette idée de venir vous voir en pareille occasion, accompagnée de ma lumineuse épouse, sans parler des découvertes et autres retrouvailles qui m'attendent à Bourgfaon...Je veux bien évidemment parler de votre soeur et de votre future épouse! Il me tarde également de faire plus ample connaissance avec les gens de l'Orage, de vos coutumes dont vous me parliez déjà à Lestival et plus récemment à Castral-Roc, et de voir de plus près ce mystérieux R'hllor. J'ai comme l'impression que je rentrerais à Castral-Roc l'esprit remplis de nouveautés et de rencontres plus enrichissantes les unes que les autres.
Dans l'attente de ces joyeuses retrouvailles - fortes appréciées après ce que nous avons vécu ici, mon épouse et moi-même ! - je vous envoie mes plus sincères amitiés et remerciements pour vous montrer si préventif envers vos invités les plus sobres tels que moi !
Votre ami dévoué,
Lord Tyrion de la Maison Lannister
Héritier de Castral-Roc et des Terres de l'Ouest.
Encore une fois, j'en appelle à votre pardon et à votre compréhension. Non pas en raison du temps qu'il m'a fallut pour vous répondre - je me suis amélioré de ce côté-là ! - mais de l'aspect bref du contenu de cette lettre.
Comme vous pouvez vous en douter, cela a un rapport avec ce qu'il s'est passé ici, à Corneilla, et dont je vous parlais déjà lors de ma dernière réponse. Je ne m'étendrais pas plus sur ce sujet par écrit, car nous aurons en effet bientôt l'opportunité d'en débattre de vive voix et je me réjouis à cette idée. En revanche si vous me le permettez, je transmettrais vos condoléances et votre soutien à Ser Lucas, comme vous semblez bien le connaître et qu'il fait également parti de mes connaissances ainsi que de celles de Lady Walda. Ce ne sont peut-être que des mots, mais en pareille occasion, je considère qu'il est important de les dire, de les répéter. Lorsque l'on perd un pilier comme était Lord Tytos Nerbosc pas uniquement pour le Conflans mais pour les siens également, recevoir du soutien de ses connaissances et de ses amis n'est jamais de trop. Aussi j'espère que vous me permettrez d'être votre messager pour cette funeste occasion...
J'avais en revanche promis de vous tenir au courant quant à la venue ou non de Dame mon épouse. Celle-ci accepte avec joie votre invitation et je ne peux que me réjouir davantage à cette idée de venir vous voir en pareille occasion, accompagnée de ma lumineuse épouse, sans parler des découvertes et autres retrouvailles qui m'attendent à Bourgfaon...Je veux bien évidemment parler de votre soeur et de votre future épouse! Il me tarde également de faire plus ample connaissance avec les gens de l'Orage, de vos coutumes dont vous me parliez déjà à Lestival et plus récemment à Castral-Roc, et de voir de plus près ce mystérieux R'hllor. J'ai comme l'impression que je rentrerais à Castral-Roc l'esprit remplis de nouveautés et de rencontres plus enrichissantes les unes que les autres.
Dans l'attente de ces joyeuses retrouvailles - fortes appréciées après ce que nous avons vécu ici, mon épouse et moi-même ! - je vous envoie mes plus sincères amitiés et remerciements pour vous montrer si préventif envers vos invités les plus sobres tels que moi !
Votre ami dévoué,
Lord Tyrion de la Maison Lannister
Héritier de Castral-Roc et des Terres de l'Ouest.
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A l’intention de Lord Tyrion de la maison Lannister,
Héritier de l’Ouest,
Corneilla.
Bourgfaon, An 302, Lune 5, Semaine 3.
Lord Tyrion, mon cher ami,
Ne vous inquiétez pas de la brièveté de votre lettre. Comme nous nous reverrons bientôt, nous aurons tout le loisir de discuter autant de temps qu’il nous plaira.
Je vous remercie sincèrement de vous porter volontaire pour transmettre mes condoléances à Ser Lucas Nerbosc. Je ne peux que compatir à sa douleur, comme à celles de ses frères et sœurs que je ne connais cependant pas personnellement. Qu’il doit être difficile de perdre son seigneur et père en de pareilles circonstances…Je souhaite à Ser Lucas de trouver le courage nécessaire pour affronter cette pénible épreuve. Je ne doute pas qu’il bénéficiera du soutien de son épouse, que j’ai rencontré elle aussi car tout comme votre dame et vous, Lady Marianne et Ser Lucas me semblent éprouver des sentiments très sincères l’un envers l’autre. Au moins, je sais qu'il ne sera pas seul pour affronter ce deuil.
Je suis tout à fait ravi d’apprendre que Lady Walda accepte elle aussi mon humble invitation, malgré le long voyage que cela demande. J’ai grand hâte de vous revoir et de pouvoir vous faire découvrir à tout les deux les particularités de mon fief natal. Et quel honneur pour un héritier d’une petite maison de l’Orage que de recevoir le futur couple seigneurial de Castral-Roc sur son fief ! Si l’on avait dit à mon seigneur père, il y a quelques lunes de cela, que nous recevrions de tels invités de marque pour mes noces, pour sûr, il ne l’aurait pas cru ! Mais R’hllor permet des rencontres dont Lui seul à le secret... En parlant de mon Dieu, d’ailleurs, je dois dire que j’apprécie beaucoup votre ouverture d’esprit. Une telle tolérance religieuse est bien rare en ce royaume et pourtant, les hommes ne se comprendraient-ils pas davantage s’ils passaient moins de temps à se juger ? Ce sera un bonheur pour moi de vous faire découvrir ma nouvelle foi, ainsi qu’à Lady Walda, si elle se montre également curieuse à ce sujet.
Il me tarde de voir apparaître au loin les bannières du lion d’or sur fond rouge et de pouvoir enfin vous accueillir dans l’humble demeure de ma famille pour y festoyer. Je vous remercie encore de m’avoir fait l’honneur d’accepter mon invitation, et je compte sur vous pour transmettre ces mêmes remerciements à votre charmante dame. Je vous souhaite d’ores et déjà un très bon voyage, en espérant qu’il se passe sans la moindre encombre et qu’il ne soit guère trop fatiguant.
Avec mon amitié la plus sincère,
Ser Tavish de la maison Cafferen
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